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28/09/2015

Soyons déterminés et conscients que chaque petit pas compte!

 

Les deux petites phrases du titre ont été empruntées à la Conférence de Mr Hubert Reeves, venu au Théâtre de Nice dans le cadre du mouvement «réveillons nous!», le samedi 26/9/2015, à l'initiative de la directrice du TNN Mme Irina Brook. En présence de près de 700 personnes, cet homme de 83 ans nous a présenté, grâce à des supports de photos et de textes, l'histoire du combat qui se joue sur terre entre deux forces antagonistes. Ces deux énergies s'appuient sur l'intelligence humaine. Toutefois, l'une est mise au service d'un profit à court terme sous couvert d'économie et elle menace la survie de l'espèce humaine et l'autre, composée de citoyens responsables, cherche avec sensibilité et courage «à sauver tout le vivant du désastre».

 Mr H. Reeves nous a rappelé comment l'histoire de notre terre est jalonnée d'exemples d' hommes courageux capables de voir loin et de susciter des réactions salutaires autour d'eux. Mr W. Churchill pendant la seconde guerre mondiale, qui a su fédérer autour de lui des forces de résistance à l'oppression nazie... Puis, pendant la guerre froide, comment le général S. Popov a résisté à l'ordre qui lui était donné d'appuyer sur le bouton déclenchant une guerre nucléaire. Il revient également sur une phrase de Mr Jean Monnet, artisan de la création de l'Europe, qui disait en réponse à des questions au sujet de l'avenir européen :« il n'est pas question d'être optimiste ou pessimiste, il s'agit d'être déterminé!»

 Mr H. Reeves fait lui même partie d'une associations nommée Humanité et Biodiversité, qui œuvre «pour garantir l'avenir de tous» et qui propose un engagement dans le réseau des «Oasis nature». Pour en savoir davantage, consulter le site www.humanite-biodiversite.fr .

Il recommande à chacun, quel que soit son âge ou son métier, de prendre des initiatives, de rejoindre des associations locales, des groupes impliqués dans la défense de la nature, de la vie sur terre, là où nous vivons.

 Ce scientifique reconnu nous a, bien entendu, fait prendre conscience des étapes ayant conduit à l'apparition de la vie sur terre. Il en conclue que « nous sommes des poussières d'étoiles», formés d'atomes, de mécanismes complexes, si bien qu'il nous reconnaît pour «de véritables merveilles».

Ce cerveau développé, qui nous différencie des animaux, est capable de nous faire réaliser «qu' on dure si on s'adapte et si on vit en harmonie avec la nature». Pour exemple, Mr Reeves a pris les tortues terrestres, qui existent depuis 200 millions d'années et qui ont réussi à survivre grâce à leurs qualités d'adaptation.

 Aussi, à la veille de la rencontre de la COP 21 à Paris, soyons convaincus qu'il y a quelque chose à faire, afin de réduire le taux de gaz carbonique, même si les chefs d'états, les experts n'obtiennent pas du premier coup la réduction de 60 à 80 % nécessaire. Il s'agit de faire des pas en direction de cet objectif et de rester ensemble. La Chine et les Etats-Unis pour une fois semblent impliqués. Alors, nous suggère Mr Hubert Reeves, reprenons à notre compte la phrase du poète allemand Dietrich Hölderlin:« Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve!» Si c'est en notre pouvoir, faisons la connaître autour de nous et quoi qu'il arrive restons déterminés comme des chevaliers qui se préparent au lendemain lors d'une «veillée d'armes».!

Lyliane

27/09/2015

A propos des sarments de vigne...

 

 C'est grâce à un professeur de l'Université de Poitiers, Mr Jérôme Guillard, qui est ingénieur de recherche et possède un doctorat de chimie, que la valorisation dans différents domaines des sarments de vigne semble sur le point de déboucher dans notre pays. Après l'engouement mondial pour le resvératrol, un polyphénol du raisin, Mr Guillard de son côté aurait découvert courant 2011, par des expérimentations sur les maladies de la vigne, l'intérêt de la viniférine, un polyphénol contenu dans les sarments de vigne. Selon un article de septembre 2015 paru dans la Revue Plantes et Santé, nous apprenons qu'en 2014 ce scientifique aurait démarré une étude animale sur les effets protecteurs de la vinéférine contre la maladie d'Alzheimer. Et cette année, Mr Guillard effectue des demandes de financement auprès de différents organismes (Ministère de l'Agriculture et France Alzheimer notamment) en vue de développer ses recherches.

 

L'intérêt industriel des sarments de vigne, jusque là assez peu exploités, résiderait dans ses différents composants: de la cellulose susceptible de devenir source de bioéthanol, des tensioactifs pour l'industrie, des engrais organiques pour les viticulteurs et du lignite pour des agents cosmétiques. Tout cela à des coûts très abordables, car c'est une ressource renouvelable et bon marché.

Les vertus thérapeutiques de la viniférine portent non seulement sur son caractère antioxydant et protecteur des cellules en cas de transplantation d'organes, mais surtout sur une réduction significative des marqueurs de l'inflammation neuronale dans la maladie d'Alzheimer.

 

Ces études restent à confirmer, mais on pourrait envisager un jour prochain des médicaments naturels, accessibles et sans effet secondaire, à des doses de 10mg par kilo de poids par exemple en vue de juguler cette maladie dégénérative qui touche 850 000 malades dans notre pays.

Dans le domaine agricole enfin, la viniférine pourrait remplacer avantageusement la bouillie bordelaise, très concentrée en cuivre ce qui à doses massives nuit à l'environnement, afin de protéger la vigne de maladies comme le mildiou et le botrytis notamment.

Bref, urs qui germent ça et là et gardons espoir de pouvoir soulager un jour les malades grâce à de telles initiatives et à des produits naturels!

La vigne n'a pas encore livré tous ses secrets et elle pourrait bientôt se révéler être un véritable trésor!

Ces sarments, que les viticulteurs coupent au printemps et laissent sur le sol comme engrais organique, commencent à intéresser une partie de la profession. Notre pays qui possède des surfaces étendues plantées en vignoble pourrait trouver là un avenir prometteur! La région Poitou Charentes quoi qu'il en soit s'est déjà investie en faveur du projet de ce chercheur. La matière grise de nos scientifiques, pour peu qu'elle trouve un écho favorable en France, n'aura pas besoin de s'exporter...

Soutenons donc les projets novateurs qui germent ça et là et gardons espoir de pouvoir soulager un jour les malades grâce à de telles initiatives et à des produits naturels!

Lyliane

26/09/2015

C'est la journée de la transition citoyenne...

 

 Sur le site www.moicitoyen.org chacun de nous, pour faire face à la crise écologique, économique, sociale et démocratique que nous vivons, peut s'informer, changer ses habitudes, se mobiliser, voire s'engager pour réinventer d'autres façons de produire, d'échanger, d'habiter, de se nourrir, de se déplacer, d'éduquer ses enfants... Le Collectif pour une Transition Citoyenne qui regroupe 16 mouvements oeuvrant, chacun dans leur domaine, à la construction d'une société écologique, sociale et humaine organise ce samedi dans toute la France des manifestations symboliques montrant que quelque chose est en marche depuis mai 2013.

 

Que ce soit pour réduire le gaspillage alimentaire et endiguer la crise agricole, on peut par exemple préférer les produits locaux, bouder les grandes surfaces ou privilégier des mouvements associatifs ou coopératifs pour y dépenser notre argent. Récupérer et réparer ses appareils au lieu de les jeter, souscrire à une banque éthique, économiser l'énergie, choisir des modes de chauffage écologiques, tout cela procède également d'une prise de conscience globale et d'une démarche participative. Le covoiturage et l'autopartage en effet commencent à être pris en compte, la démocratie directe et la solidarité deviennent des valeurs reconnues. Certes, il y a aussi beaucoup de personnes apeurées qui croient trouver une solution dans des réflexes identitaires. On peut espérer que celles ci peu à peu vont s'apercevoir qu'elles sont manipulées et ouvrir les yeux grâce à des médias engagés sur des initiatives novatrices que bien peu de gens connaissent.

 

Il y a eu dans tous les grands mouvements sociaux des pionniers qui ont ouvert la voie et qui ont longtemps oeuvré en silence. Et puis un jour leur travail magnifique apparaît au grand jour!

Cette journée me semble être le bon moment pour faire résonner l'engagement sur le terrain de ces pionniers et donner envie aux autres de les rejoindre. Amplifions donc ce mouvement de la transition citoyenne, montrons que nous sommes des citoyens capables d'engagement, de positivité et de gestes constructifs pour reprendre le pouvoir aux élus, redonner vie à nos territoires, rendre l'économie plus équitable et court - circuiter nos habitudes énergivores. Apportons notre pierre à l'édifice et soyons fiers de vivre une époque charnière où la collaboration de tous peut réaliser de petits miracles!

Lyliane

22/09/2015

Défendre l'agriculture paysanne,la diversité culturelle et nos avancées sociales en Europe...

 

 La Confédération Paysanne (www.confederationpaysanne.fr) et le Collectif National nommé Stop Tafta (www.collectifstoptafta.org), qui regroupe 50 associations de toute la France, luttent depuis deux ans contre des accords de libre échange bilatéraux entre l'Europe et les Pays transatlantiques appelés TAFTA qui se négocient en catimini depuis juillet 2013. Leurs sites respectifs y font une large place. Ils pensent en effet que ces accords, qui sont en pourparlers secrets depuis des mois, seraient susceptibles de livrer l'agriculture et l'alimentation des européens notamment à des appétits non désintéressés de la part de multinationales européennes ou transatlantiques en supprimant les protections douanières face aux importations étrangères. L'Union Européenne elle même en la personne de ses représentants subit de nombreuses pressions de lobbies, ce qui l'empêche de réaliser les dangers de ces accords. Ils disent que «si ce traité était adopté, les règles de vie sociale seront décidées en toute opacité et seront largement irréversibles». Et effectivement, si nous regardons les conséquences concrètes désastreuses d'accords de même nature de puissances américaines ou canadiennes avec des pays d'Amérique du Sud, nous pouvons nous apercevoir qu'ils ont nui à l'emploi, à la culture, à l'environnement et même à la démocratie. Aux Etats-Unis, des citoyens américains sont également mobilisés contre les «standards» dans tous les domaines (justice privée, compétition sauvage entre producteurs, service privé remplaçant les services publics, droit du travail, fin de la diversité culturelle...) imposés par les multinationales et ils soutiennent les mouvements anti-TAFTA en Europe!

 

Ces accords bilatéraux avec l'Union Européenne paraissent en effet conduire directement à accroître les intérêts financiers et les profits de gros investisseurs américains ou canadiens en matière d'industrie, de services, de ventes et même d'autorisations sanitaires favorables à l'agro alimentaire dans ses aspects les moins consensuels comme les OGM, les traitements chimiques, les forages pour trouver du gaz de schiste … N'avons nous pas déjà suffisamment pâti de scandales retentissants de gros laboratoire ou de firmes comme Monsanto, à qui on attribue, par ses pesticides et désherbants, une forte disparition des abeilles? Le gouvernement français pourtant soutient officiellement la signature d'un traité, en proclamant «qu'il veut l'entourer de garde-fous». Néanmoins les députés européens sur place trouvent l'attitude de la France assez ambivalente car elle ne propose que quelques améliorations techniques. De plus les tractations sont menées par la Direction Générale du Commerce de la Commission Européenne, donc par une institution dont les membres ne sont pas élus... Ils n'ont de ce fait de comptes à rendre à personne!

 

Or, les consommateurs européens ne sont pas des «moutons» et les français dans leur majorité ne veulent pas d'une agriculture industrielle, polluante, où ce sont les capitalistes qui font la loi. C'est contraire à nos intérêts économiques ( emploi, survie des petites exploitations rurales, concurrence, prestations sociales...) environnementaux et sanitaires. La crise du porc en Bretagne et de la volaille un peu partout nous a bien montré que les petites fermes faisant de la qualité s'en sortent beaucoup mieux que les énormes usines où l'animal est maltraité et les propriétaires exploités de façon honteuse par des lobbies.

 

Faisons savoir haut et fort que les consommateurs européens veulent garder la diversité de leurs territoires et leurs paysans, capables de nourrir leur population locale en vivant dignement du fruit de leur travail. La qualité de notre alimentation et la vitalité de nos campagnes en dépendent. Etre sous la tutelle de puissances comme Monsanto ne fait envie à personne! Aussi, parlez-en autour de vous, sollicitez vos députés européens, interpellez vos élus locaux, prenez des initiatives citoyennes, signez la pétition en cours ou touchez les instances agricoles, afin que tous soient mobilisés. Il ne faudrait pas qu'un accord donnant carte blanche aux multinationales soit un jour signé et ratifié par le Parlement Européen! Montrons que nous ne consentons pas à ces accords secrets contraires à nos intérêts! Si nous nous y mettons tous, nous les citoyens européens, nous pourrons sauver notre avenir qu'il soit culturel, sanitaire ou agricole et celui de nos descendants!

Lyliane

11/09/2015

Un réseau actif pour l'innovation sociale...

 

Sous le nom de Résalis - www.resalis.com - la région Languedoc/Roussillon a fait le choix depuis de nombreuses années de soutenir les innovations locales par un investissement de 10,5 millions d'euros. Ce réseau fait partie de l'ESS ou économie sociale et solidaire. Parmi les pôles soutenus, la région a choisi la consommations de produits locaux et de qualité dans la restauration collectives: écoles, collèges, maisons de retraite. C'est en effet un levier sérieux pour relocaliser le marché de l'alimentation.

 

Le département des Deux – Sèvres, qui fait également partie du réseau Résalis, propose par exemple un nouveau modèle de souveraineté alimentaire et, grâce à son investissement, met tout en oeuvre pour dynamiser son territoire (agriculture, emplois, préservation de l'eau...). Ce ne sont pas moins de 30 collèges qui sont approvisionnés pour un chiffre d'affaire de 2 millions d'euros!

 

Le réseau Résalis a obtenu le Prix Européen des Rêves avec l'Excellence Award 2013. Pourquoi ne pas soutenir dans d'autres régions de France ce type d'initiatives, qui sont des pôles de réflexions, de promotion et de pérennité des dispositifs? Nous pourrions tous en bénéficier par une alimentation plus saine, la création d'emplois et un développement agricole du territoire, au moment où l'agriculture française paraît avoir besoin d'un coup de pouce.

Lyliane

08/09/2015

De la Fondation Nicolas Hulot, information sur la Mer d'Aral...


Considérée comme l’une des plus grandes catastrophes écologiques de tous les temps, la disparition du quatrième plus grand lac salé au monde, à cheval sur le Kazakhstan et  l’Ouzbékistan, a des conséquences dramatiques sur les populations de ces deux pays.

Economie sinistrée, mortalité infantile galopante, salinité de l’eau entraînant une multiplication des maladies rénales… Les conséquences de l’asséchement de la mer d’Aral sont multiples et dramatiques.

En cause, l’activité humaine, en particulier le développement par les soviétiques de la culture intensive du coton, hautement consommatrice en eau.

En 1960, les Soviétiques ont décidé de cultiver les vastes steppes du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan. Objectif : transformer les steppes désertiques en champs de coton et de blé. Ils ont alors détourné une partie des fleuves pour irriguer leurs cultures et ont ainsi privé la mer d’Aral de 20 à 60 km3 d’eau, chaque année. En 1970, la mer d’Aral avait déjà perdu 9/10e de sa surface. Résultat : son taux de salinité a grimpé et des millions de poissons sont morts suite à l’assèchement.

Aujourd’hui, en dépit d’un plan de sauvetage international, la mer d’Aral est condamnée à disparaître dans sa partie ouzbèque et le coût indirect de cette catastrophe écologique se compte en centaines de millions de dollars.

  • Les vingt-huit espèces endémiques de poissons du lac ont disparu, tuées par les quantités colossales de pesticides accumulées au fond du bassin.

  • De plusieurs centaines de milliers de tonnes de poissons pêchés dans les années cinquante, les prises dans la partie sud de la mer avoisinent ces dernières années 4 000 tonnes.

  • La communauté des pêcheurs qui comptait environ 60 000 personnes s’est dispersée et les villages ont été abandonnés. Mouniak, au Karakalpakstan, jadis port de pêche de 40 000 habitants se retrouve aujourd’hui au milieu des terres et a perdu les trois quarts de sa population.

  • La diminution de la mer d’Aral a eu une incidence sur le climat, devenu plus continental.

  • La période de végétation ne dure plus en moyenne que 170 jours par an. La salinité des sols et la poussière ont contribué à réduire la faune sauvage, mais également l’élevage car les aires de pâturages ont diminué de 80 % et la production de fourrage de moitié.

  • Aujourd’hui, les kolkhozes sont à l’abandon , 80 % de la population active est au chômageet vit des maigres subsides du gouvernement.

Les conséquences sanitaires sont également dramatiques :

  • 5 millions de personnes sont touchées par la pollution aux pesticides emmenés par les sables du fonds de la mer d’Aral ;

  • l’eau potable contient 4 fois plus de sel que la limite recommandée par l’OMS avec pour conséquence la multiplication des maladies rénales, des diarrhées et des cancers de l’œsophage ;

  • La tuberculose a atteint des proportions endémiques ;

  • 90% des femmes souffrent d’anémie ;

  • la mortalité infantile est 4 fois supérieure à la moyenne des pays de la CEI (Communauté des Etats Indépendants) et 7 fois supérieure à la moyenne américaine.

La catastrophe de la mer d’Aral illustre les conséquences dramatiques de la désertification pour la survie des populations.

C’est l’un des enjeux majeurs auxquels devront répondre les 195 pays réunis lors de la COP21 à Paris en décembre. Espérons que des solutions au niveau mondial seront vite apportées!



31/08/2015

Fête de la Mer par l'Association Souffleurs d'écume du Lavandou...

 

Du 24 au 27 septembre 2015, retrouvez-nous au Lavandou pour fêter la mer, ses trésors et sa protection

L’association partenaire de la Fondation Nicolas Hulot, Souffleurs d’Ecume fête ses 15 ans ! 

Les Jours de l’Écume du 24 au 27 septembre

Grand jeu concours, lâcher de tortue, sorties en voilier, sorties à la rencontre des dauphins et baleines sauvages, baptêmes de voile, expos, animations, contes pour enfants, grand concert de Sinsémilia... 

Sur les quais du port du Lavandou un salon & forum de la biodiversité marine pour sensibiliser l’opinion publique sur la biodiversité marine. Des associations proposeront des animations tout au long de ces quatre jours, en partenariat avec le Réseau Mer PACA. Les scolaires et le grand public seront invités à découvrir les jeux et activités autour de la protection de la biodiversité marine. 

Les acteurs du monde économique et politique seront aussi mobilisés dans des actions concrètes autour de la conservation des cétacés dans le Sanctuaire Pelagos. 



Retrouvez les détails des Jours de l’Ecume : 
www.lesjoursdelecume.com 

Retrouvez le programme d’animation : 
www.lesjoursdelecume.com/programme

 

L’intégralité du salon respectera des règles strictes d’éco-conception.

Accès : L’accès aux animations et expositions sera libre et gratuit pour tous ; il se fera sur inscription pour les scolaires. Quelques rendez-vous se feront sur inscription, et, pour certains, une contribution financière sera demandée (whale-watching, concert).

 

Mieux connaître Slow Food et Slow Fish...

 

Slow Food est une organisation internationale, qui rassemble des membres de 150 pays et qui repose sur des réseaux locaux d'associations, engagées en faveur de la biodiversité. Selon Slow Food, le monde à créer doit donner à chacun à une nourriture bonne pour lui, pour ceux qui la produisent et pour la planète. Son réseau européen par exemple œuvre en faveur d'une nouvelle PAC (politique agricole commune), d'une protection des petites PME et d'une production durable à petite échelle offrant néanmoins aux jeunes des perspectives d'avenir.

 

Les campagnes de Slow Food touchent aussi bien le domaine de la disparition des abeilles, du gaspillage alimentaire, du bien-être animal, des OGM que de la ressource en poissons dans les océans... La plate forme www.slowfood.com est un organe d'information du grand public. Le mouvement croit en effet fermement que chacun peut apporter son grain de sable pour bloquer le système actuel reposant sur l'exploitation intensive des ressources...

 

Au sein de Slow Food, le réseau Slow Fish est très actif. Il cherche à promouvoir la pêche artisanale et la gestion durable des ressources des mers et océans du globe. Le concept de durabilité comporte notamment des notions de taille, de saisons et d'âge de reproduction des poissons.

 

Tous les 2 ans, a lieu à Gênes en Italie une manifestation internationale permettant d'informer les consommateurs, de sensibiliser la jeunesse et de faire se rencontrer tous les acteurs d'une pêche durable. A l'issue de la rencontre Slow Fish 2015, les intervenants de plus de 35 pays ont publié une Déclaration Commune. Ils ont en effet décidé d'unir leurs efforts pour faire reconnaître la pêche et tous ceux qui en vivent, leur savoir faire, les bonnes pratiques qu'ils préconisent. Ils souhaitent également aider à la prise de mesures adaptées pour garantir des pêches artisanales et veiller à leur application. La prochaine rencontre sera donc au printemps 2017 à Gênes.

 

Soyons reconnaissants envers Slow Food, car ce type d'organisation donne une visibilité aux projets locaux entrepris pour promouvoir un monde où le secteur rural et alimentaire sera remis à sa juste place, où l'on se souciera de l'avenir de notre planète et où des ressources naturelles et saines pourront être accessibles à tous les êtres humains.

Lyliane

25/08/2015

Ce que nous pourrions faire en faveur du climat et de la faim dans le monde...

 Dans l'ouvrage de Mathieu Ricard "Plaidoyer pour les animaux", qui est paru aux éditions Lattès en 2014, j'ai relevé plusieurs pistes de réflexion concernant notre participation individuelle "au ralentissement du réchauffement global et à l'éradication de la pauvreté" dans le monde. Souvent, la plupart d'entre nous se sentent dépassés par les enjeux et pensent qu'ils sont impuissants. Or, apparemment, chacun d'entre nous pourrait apporter sa contribution...

 

  Selon ce moine bouddhiste et philosophe, il suffirait de réduire notre production de viande et de produits laitiers pour que le méthane, vingt fois plus actif que le CO2 dans la production de gaz à effet de serre diminue. Comme sa durée de vie dans l'atmosphère ne serait que de 10 ans

contre un siècle pour le CO2, les effets de cette décision à prendre se feraient sentir rapidement. Réduire en fait ne signifie pas tout arrêter, mais en conscience modifier ce qui jusqu'ici semblait aller de soi, une forme d'expansion sans discernement, dictée uniquement par le profit.

 

  Autre avantage à cette réduction proposée, si j'en crois M.Ricard, "le monde pourrait nourrir 1,5 milliard de déshérités en leur consacrant le milliard de tonnes de céréales qui nourrit chaque année le bétail destiné à l'abattage." De même, selon Rajendra Kumar Pachauri, prix Nobel de la Paix et directeur du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat aux Nations Unies ou G.I.E.C. une tendance mondiale vers un régime davantage végétarien serait essentielle pour combattre la faim dans le monde, la pénurie d'énergie et les impacts du changement climatique.

 

  Aussi, bien que la crise économique se fasse sentir dans l'élevage actuellement en France, ce qui suppose apparemment des modifications importantes dans les filières agricoles, nous même en tant que consommateurs, nous pourrions avoir un rôle à jouer. Par exemple, en nous abstenant de manger de la viande un jour par semaine, en privilégiant dans nos achats les circuits courts, la qualité des produits plutôt que la quantité, afin que les producteurs soient rémunérés à un juste prix,... Nous pourrions aussi choisir des élevages où l'on se soucie du bien être des animaux, des poissons provenant d'une pêche responsable...

 

 Tout ce qui pourrait réduire rapidement la pollution climatique agricole (élevage extensif, lisier...) ou industrielle (centrales au charbon...) devrait sans doute être mis en oeuvre. Toutefois, soyons bien conscients que nos options personnelles ont également une incidence. Voyageons moins ou de façon plus "partageuse", chauffons nous modérément, cessons de consommer à outrance, puis de nous plaindre du coût de la vie... Car dans nos pays occidentaux, nous sommes des privilégiés, ne l'oublions pas!

 

  La crise que nous traversons est à mon sens une crise qui remet en question en grande partie notre individualisme et notre mode de vie. Car rejeter à la mer des migrants fuyant la guerre ou la misère, abandonner son chien sur une aire d'autoroute l'été, ces exemples illustrent où en sont certains d'entre nous à propos de l'ouverture du coeur... Redonnons du sens à notre existence, soyons compréhensifs et bienveillants et transformons l'indifférence que nous éprouvons parfois vis à vis du reste du monde en gestes altruistes. Je pense que nous y gagnerions en humanité!

Lyliane

18/08/2015

Des plantes halophiles aident les agriculteurs à résister à la montée de la mer en Inde

 

Parmi ces plantes, l'on trouve par exemple la "Suaeda maritima" ("Soude maritime") et la "Salicornia brachiata" (une cousine de nos salicornes bretonnes ou camarguaises, qui tolère une salinité deux fois supérieure à celle de l'eau de mer !). La première peut être utilisée comme bois de chauffage, la seconde est très riche en huile et pourrait fournir un carburant.

Les scientifiques indiens n'ont toutefois pas attendu que les marchés s'y intéressent pour développer les cultures de plantes d'eau saumâtre, qui sont souvent la seule alternative agricole sur les sols salinisés.

L'Inde compte 1,2 million d'hectares de zones côtières dégradés par la salinisation des sols (problème aggravé par l'exploitation industrielle du sel, les élevages de crevettes et la baisse des ressources en eau douce). La salinisation des sols frappe aussi de nombreux autres pays surtout en zone tropicale ou subtropicale (Mexique, Egypte, Pakistan, Jordanie, Erythrée... voire l'Europe méditerranéenne).

Quelque 350 espèces végétales des milieux saumâtres pourraient être cultivées dans le futur ; la plupart sont cependant difficiles à valoriser à des fins alimentaires (à cause de leur haute teneur en sel) sinon de manière marginale (cas de nos Salicornes européennes Salicornia europaea appréciées en tant que condiment).Note : historiquement, les extraits de plantes comme celui de la Soude maritime (de la... soude) étaient utilisés pour la fabrication du verre et de la lessive.

Les usages potentiels de ces plantes sont très variés : bois de chauffage, litières pour animaux, fleurs ornementales, compléments alimentaires, pâtures pour le bétail, huiles de cuisine, agrocarburants... La compagnie aérienne Boeing elle-même travaille sur des prototypes de carburants basés sur des plantes d'eau saumâtre.

Source : Associated Press

 

17/08/2015

Le biomimétisme, vous connaissez?

 

Le concept du biomimétisme a été défini et conceptualisé par la naturaliste américaine Janine Benyus en 1997. Même si on peut imaginer que c'est, au fond, une idée vieille comme le monde, la redécouverte du biomimétisme permet "d'intégrer le développement durable dans l'innovation". C'est en tout cas ce qu'affirme Kalina Raskin, chargée du développement scientifique au Centre Européen d'excellence en biomimétisme de Senlis, dans l'Oise, nommé Ceebios, où travaillent des équipes pluridisciplinaires de chercheurs. www.ceebios.com.

 

Qui d'entre nous a conscience, par exemple, que le scratch qui équipe nos baskets est une réplique des petits crochets du fruit de la bardane, qui pousse au bord de nos chemins ? De même, l'extrémité des ailes des avions modernes imite les ailes recourbées des rapaces ou les ailerons des requins, afin d'améliorer la stabilité de l'appareil... Sur le site www.encyclo-ecolo.com/biomimetisme, on peut trouver d'autres exemples d'applications industrielles du biomimétisme.

 

Cette discipline en forte croissance et à haut potentiel est au cœur des stratégies actuelles d'innovation des entreprises, dont l'objectif développé à Senlis, dans ce Centre installé sur un ancien terrain militaire, est tourné vers la coopération plutôt que la compétition. Un beau symbole d'avenir pour un futur "100%compatible avec la planète, zéro déchets, 100% énergies renouvelables" selon Mr Tarik Chekchak, directeur de l’Equipe Cousteau en Europe et aux États-Unis.

 

Car, comme le dit le journal Terraeco, "de la cellule aux écosystèmes, le monde du vivant a, au cours de son évolution, optimisé la gestion de l'énergie, des matériaux et de l'information"... Des "start up" comme Eel Energy travaillent déjà dans ce sens, de même que des classes scientifiques, où nos jeunes se passionnent pour les perspectives d'avenir ouvertes. Insistons donc sur cet élan créateur et diffusons le autour de nous, au lieu de voir le futur de nos enfants et petits enfants tout en noir!

 

Lyliane

16/08/2015

"Un nouveau paradigme pour l'agriculture mondiale!"

 

C'est ainsi que Mr Cyrille Violle, biologiste et chercheur au Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive (CEFE/CNRS/Université de Montpellier) commente avec enthousiasme le résultat d'expérimentations menées par le CEFE et l'INRA de Lusignan dans la Vienne pendant une année.

 

Ces résultats sans ambiguïté ont été publiés le 30 mars 2015 dans la revue Nature Plants. Depuis, ils ont été repris dans le numéro de juin 2015 de Sciences et Avenir www.sciencesetavenir.fr/nature, dans un blog du Sud Ouest www.maplanete.blog.sudouest.fr et par la télévision de la deuxième chaîne au cours de Télématin par un chroniqueur le 15/8/2015. Toutefois, l'important à mes yeux est que ces résultats se diffusent mondialement et remettent en question les pratiques agricoles des pays dits développés depuis plus de 60 ans !

Aussi, ne vous privez pas d'en parler autour de vous, car c'est d'un véritable tournant qu'il s'agit!

 

Voici les faits: sur 120 mini parcelles de 1,2 sur 1,3 m cinq espèces fourragères ont été cultivées. Les unes ont accueilli une seule plante en monoculture, d'autres en polyculture avec les 5 variétés. Certaines ont été irriguées, d'autres pas, afin de voir le comportement des plantes en situation de sécheresse. Et les résultats au bout d'une année confirment ce que quelques écologistes et paysans bio pressentaient déjà: les rendements des cultures sont plus élevés quand les plantes sont mélangées et qu'elles possèdent un patrimoine génétique diversifié. De plus, en culture irriguée, les parcelles avec des plantes mélangées ont un rendement supérieur de 200g par m2, soit 2 tonnes par ha. En situation de sécheresse, la différence est de 8 tonnes par ha!

 

Selon C. Violle, ce résultat s'explique par le comportement des plantes entre elles. Avec un seul génotype, les plantes souffrent toutes en même temps. Il y a, par contre, une meilleure exploitation de la ressource disponible avec plusieurs génotypes, les plantes n'extrayant pas l'eau et les nutriments à la même profondeur dans le sol. Or, depuis la fin de la seconde guerre mondiale en France, la recherche agronomique a cherché à sélectionner par hybridation des individus productifs utilisés massivement par les agriculteurs cultivant sur d'immenses parcelles (blé, maïs ...). Le chercheur de Montpellier affirme: "Cette logique est en train de buter sur des contraintes physiques d'épuisement des sols, de multiplication des ravageurs, obligeant à traiter toujours davantage". Le réchauffement climatique semble encore ajouter à la situation, comme dans le Sud Ouest avec le maïs où les rendements sont susceptibles de perdre très vite 1 tonne à l'ha... Comme il le dit: "l'expérimentation montre l'exact contraire de ce que fait l'agriculture depuis 60 ans!".

 

La question de l'avenir agricole dans notre pays, dans le monde et notamment aux États-Unis est donc posée. Selon C. Violle, les pratiques actuelles doivent être abandonnées au plus vite pour revenir à de la polyculture, agrémentée de ce que la mécanisation nous a apporté. Dans la mesure où les rendements en polyculture sont bien plus forts, il est probable que, ce qui faisait sourire jusque là dans l'écologie appliquée au vivant, va motiver tous ceux qui visent le profit agricole... Jusqu'ici, à part dans les pays pauvres, la polyculture avait été abandonnée pratiquement partout dans le monde!

 

C'est, quoi qu'il en soit, une nouvelle dont nous pouvons nous réjouir, car la biodiversité et l'agro-écologie vont reprendre tout leur intérêt. Quant aux OGM, on peut espérer qu'ils tombent vite dans l'oubli! C'est surtout, à mon avis, une leçon d'humilité pour tous les scientifiques et agronomes, qui sont ramenés de façon indiscutable à une observation sensible de la Nature dans toute sa richesse et sa merveilleuse diversité!

 

Lyliane

15/08/2015

Invitez les petites bêtes chez vous !

 

Dans votre jardin ou même dans des espaces beaucoup plus petits (balcon, rebord de fenêtre...), vous pouvez aménager un petit espace de tranquillité pour la faune et participer au développement de la biodiversité en ville.

Quelques aménagements possibles et très simples :

 

 

  • pour les oiseaux : installer une mangeoire garnie d'aliments riches en sucres et graisses (mélanges de graines, margarine, fruits... mais éviter le sel) pendant les mois d'hiver. Si vous avez un jardin ou même une cour, vous pouvez poser un nichoir en bois pour les Moineaux, Mésanges ou encore Rougegorges (Note : il existe aussi des nichoirs plus spécialisés, par exemples des nichoirs en terre pour les Hirondelles).

 

 

  • pour les insectes : percer des bûches fournira un nid aux abeilles sauvages, enterrer à l'envers un pot de fleurs garni de paille avec un bambou dans le trou d'évacuation d'eau offre un refuge aux bourdons, enfin les coccinelles aiment les piles d'écorce posées sur les jardinières (dans lesquelles elles s'abritent en hiver).

 

 

  • pour les hérissons : si vous avez un jardin, une boîte remplie de copeaux de bois non traités et dissimulée sous des feuilles ou entre des bûches lui offrira un abri. Une bouteille d'eau sortant de l'abri lui servira d'entrée, le protègera des chats et du vent.

 

 

Source : Néo-Planète-

Publié le 14 août 2015 par Le blog de l'écologie positive

Finis les herbicides pour les maraîchers?

 

J'apprends par un article du Journal Terraeco qu'une idée lumineuse a germé dans le cerveau de G. Séverac, un ingénieur en robotique toulousain, courant 2011, à propos de la corvée du désherbage à la campagne. Celui-ci a alors cofondé avec A. Barthes, ingénieur comme lui, une société nommée Naïo Technologies, afin de mettre au point leur prototype et de commercialiser des robots destinés au maraîchage.

 

Ce robot électrique a été dénommé Oz et, grâce à un guidage laser et à des caméras, il est capable d'enlever les mauvaises herbes entre les rangées de légumes. Jusqu'ici, en effet, ce travail pénible obligeait les agriculteurs à embaucher des saisonniers, à désherber eux-mêmes à la main ou bien à utiliser des molécules chimiques, néfastes à notre santé et rendant les herbes résistantes aux traitements répétés... Avec ce nouveau procédé, les paysans ont moins besoin de personnel et plus du tout besoin d'herbicides. Pour le moment, ces robots intéressent essentiellement les agriculteurs bios de la région, mais cette innovation est appelée à se répandre chez tous les maraîchers...

 

La jeune société Naïo Technologies emploie pour le moment 8 personnes de la région pour créer ses robots et elle en a mis au point une trentaine environ. Elle espère néanmoins élargir sa production à d'autres engins destinés à la culture de la vigne par exemple et produire davantage de robots.

 

Personnellement, je me réjouis que des jeunes ingénieurs se mettent au service des agriculteurs français et qu'ils imaginent des alternatives aux pesticides et aux O.G.M. Il resterait à connaître le prix d'un tel équipement... Soutenons néanmoins leurs efforts et n'hésitons pas à aller voir leur usine près de Toulouse, si nous habitons à proximité.

 

Leur site Internet est: www.naio-technologies.com.

 

Lyliane

14/08/2015

Fabriquer son répulsif naturel contre les piqûres d'insectes...

 

Lors de l'émission Télé-Matin sur la deuxième chaîne, le mercredi 12/8/2015, il nous a été présenté l'initiative originale d'un herboriste bordelais, qui apprend aux personnes intéressées à fabriquer elles-mêmes leur répulsif 100% naturel. Ainsi chacun sait ce qu'il y a dedans et il peut en refaire à la maison en flacons ou sprays. De la même façon, cet herboriste leur donne la formule pour fabriquer un produit calmant en cas de piqûres. Ces produits étant à base d'huiles essentielles, ne les utiliser avec les enfants qu'à partir de l'âge de 7 ans. L'efficacité de ces mélanges, que ce soit en prévention ou après une piqûre comme anti-inflammatoire, semble avoir été vérifiée par le présentateur de l'émission.

 

Cet été, avec la canicule, les moustiques, taons, aoûtats, frelons et guêpes ont été un véritable fléau dans certaines régions françaises. La plupart des gens ne souhaitent pas vaporiser sur leurs vêtements et leur peau des mélanges à base de produits chimiques, qui pourraient produire démangeaisons et allergies avec chaleur et soleil. Chaque pharmacien et herboriste devrait être à même de conseiller sur les produits à utiliser, selon le présentateur télévisuel...

 

Il était donc conseillé par l'herboriste bordelais de se procurer 20 gouttes d'huile essentielle de lavande, 20 gouttes d'huile essentielle de citronnelle et 20 gouttes d'huile essentielle de géranium et de les diluer dans de l'eau pure. Cela en soi semble tout à fait faisable et à la portée de tous!

Reste bien entendu à trouver la bonne proportion d'eau et des flacons opaques et propres! Alors, qui a envie d'essayer et de témoigner du résultat?

 

Lyliane

07/08/2015

Innover grâce à l'imitation de la photosynthèse...

 Selon ce que nous en avons appris en classe, la photosynthèse permet aux plantes de produire de la matière organique à partir du soleil et du CO2 de l'air, processus qui a mis des milliards d'années à se réaliser.

Des chercheurs de l'Université américaine de Harvard, nous apprennent le Journal Terraeco et la biochimiste Pamela Silver, s'en sont inspirés pour récolter l'énergie du soleil et la stocker sous forme de combustible liquide.

 Cela signifie concrètement que des scientifiques sont arrivés à concevoir une feuille artificielle «bionique», qui à l'aide d'un catalyseur métallique décompose l'eau en oxygène et hydrogène. Grâce à ce dernier et à du dioxyde de carbone, une bactérie nommée Ralstonia eutropha produit de l'isopropanol, un combustible pouvant être ajouté à l'essence.

Une expérimentation menée depuis 2014 donne actuellement 1% d'efficacité à ce processus. L'objectif visé est de produire facilement et localement de l'énergie. C'est en cours. Comme quoi, en observant la nature, l'homme peut encore innover dans le domaine des énergies propres!

Pour en savoir plus, consulter: www.liencs.fr/i1Z

Lyliane

04/08/2015

L'intérêt de la permaculture...

Selon ce que j'en connais, la permaculture n'est pas qu'un système de jardinage où l'on recouvre la terre de bois ramé fragmenté ou bien où l'on cultive sur des buttes des légumes en maraîchage. C'est une philosophie qui cherche à reproduire le vivant, un système de pensée très cohérent, expérimenté tout d'abord en Australie, puis en Europe depuis les années 1970, qui respecte la terre, les hommes et qui veut économiser les ressources naturelles. A l'inverse de l'agriculture extensive, elle peut se pratiquer sur de petites surfaces. C'est en fait une agriculture sans pollution, ni pétrole, ni pesticides!

En effet, une étude publiée par Terraeco tout récemment, reprenant les conclusions de l'Institut National de recherche agronomique de AgroParisTech en 2013, montre que la permaculture apporte des réponses intéressantes à l'agriculture en créant des écosystèmes cohérents, fertiles et rentables. La Ferme qui avait été prise comme sujet d'étude était celle du Bec Hellouin dans l'Eure, considérée comme une référence nationale dans le maraîchage biologique permaculturel.

 Les légumes produits dans cette Ferme en 2012 montraient que l'on peut réaliser 32 000 euros de chiffre d'affaire pour 1400 heures de travail sur 1000m2, une surface très moyenne par rapport aux parcelles françaises. Les chercheurs ont estimé la marge réalisée sur l'année à 14 130 euros. Ils en ont conclu qu'une petite surface permet de créer une activité à temps plein rémunératrice pour une personne, ce qui est encourageant pour l'agriculture en périphérie des villes.

 En outre le cofondateur de la ferme C. H. Gruyer notait la possibilité, à côté des légumes, de planter des arbres fruitiers, des haies, de mettre des ruches ou des animaux sur une prairie et même de créer de l'aquaculture si l'on dispose environ d'un hectare ou de davantage. Pour en savoir plus sur cette ferme en permaculture, contacter le site Internet: www.fermedubec.com.

 Au moment où l'agriculture est en crise dans notre pays et où l'on cherche des solutions pour faire vivre de jeunes fermiers sur des terres agricoles, connaître les résultats de cette étude et les diffuser me paraît tout à fait essentiel!

Lyliane

02/08/2015

Répondre au pessimisme par un engagement joyeux...

Tel est plus ou moins le slogan développé par le mouvement européen Alternatiba, fédérateur de solutions pour un avenir viable dans tous les domaines. Inégalités qui se creusent, crises économiques qui s'aggravent, équilibre climatique qui se dégrade, les sujets de préoccupations ne manquent pas en ce début du 21ème siècle! Toutefois, au lieu de geindre ou de se replier sur eux mêmes, des citoyens réagissent et trouvent des solutions autour d'eux (achats plus responsables, banque éthique ou financement participatif, engagement dans une économie sociale et solidaire, habitat groupé, transport en autopartage, recyclage et collecte des déchets, solidarité avec les chômeurs...)

 En effet, Alternatiba pense que pour créer une société plus juste et plus durable partout dans le monde, et particulièrement en Europe, des centaines de solutions existent, mais de façon éparse et discrète. L'enjeu de ce mouvement, crée il y a deux ans seulement et qui compte aujourd'hui 180 groupes en Europe, est de les réunir, de leur donner de l'ampleur et de la visibilité... Chaque citoyen est invité à rejoindre un groupe local nommé parfois «village des alternatives» pour y apporter idées et bonne volonté!

 Vivre dans un monde en sursis est considéré par eux comme «une opportunité pour reprogrammer toute notre société». La méthode prônée par Alternatiba est de s'appuyer sur deux leviers: d'une part sur les citoyens et d'autre part sur les gouvernements. Grâce aux 70 Alternatiba crées en France (dont 3 dans les Alpes Maritimes), le mouvement compte peser sur les décisions à prendre et à faire prendre mondialement en décembre 2015 à Paris. Quant aux citoyens, le week-end des 5 et 6 décembre 2015, le mouvement compte sur eux car tous les membres des Alternatiba d'Europe seront réunis dans un «village mondial», où la joie et la convivialité ne seront pas laissées de côté. Alors qu'on se le dise: quelque chose est en marche dans notre vieille Europe!

Lyliane

 

01/08/2015

Aperçu sur la biodynamie dans la viticulture notamment...

La biodynamie est une technique d'agriculture fondée sur un ensemble de préceptes issus de l'anthroposophie énoncés par Rudolf Steiner au début du 20 ème siècle. Maria Thun est l'autre anthroposophe connue pour avoir mis au point un calendrier lunaire, utilisé par les agriculteurs qui se mettent en phase avec la Lune.

Appliquée à la viticulture au début des années 80, la biodynamie vise, comme son nom l'indique, à dynamiser et à intensifier les échanges naturels du milieu, où vit et se développe la vigne. Ceux qui la pratiquent obéissent à un cahier des charges très précis: ils doivent s'être non seulement convertis à l'agriculture biologique(qui écarte désherbants et traitements phytosanitaires chimiques) mais ils sont aussi tenus d'utiliser des préparations biodynamiques ou «préparats» et de garantir la totale traçabilité de leurs produits. Ils peuvent aussi s'inspirer des cycles lunaires et planétaires, les suivre pour semer, tailler, pulvériser les préparats et mettre en bouteilles leur vin. Certains viticulteurs vont même jusqu'à aligner leurs tonneaux dans le chai de façon à éviter les nœuds de Hartmann, qui produisent des courants telluriques pouvant nuire à la bonne conservation de leur cru.

 Les préparations les plus symboliques en biodynamie sont la bouse de corne et la silice de corne de vaches. Des plantes comme l'achillée millefeuille, la camomille, l'ortie, le pissenlit, la valériane et l'écorce de chêne sont souvent utilisées en décoction, tisane ou introduites dans le compost. Deux organismes certificateurs existent pour les exploitations viticoles en biodynamie: ce sont Demeter pour le plus ancien et Biodyvin.

La biodynamie, c'est surtout un état d'esprit! L'agriculteur comme le viticulteur traite le sol comme un organisme vivant à maintenir en bonne santé. En général, les vins en biodynamie affichent un degré d'alcool moindre et contiennent moins de soufre que les autres. Dans la vallée du Rhône, en Alsace comme dans le Bordelais par exemple, on trouve des domaines viticoles en biodynamie, même si tous n'en font pas un argument de vente.

Pour en savoir davantage, contacter: www.bio-dynamie.org/biodynamie/

Lyliane

30/07/2015

Passer ses vacances à la ferme...

Si vous avez besoin d'espace, de grand air, de calme et de liberté, seul ou en famille, l'hébergement à la ferme semble fait pour vous! C'est en effet l'assurance d'un cadre naturel et reposant loin des grandes villes, des hôtels bruyants ou des campings surpeuplés... 

Que ce soit dans une ferme équestre à la campagne, un gîte rural en pleine montagne ou une ferme pédagogique emplie d'animaux, vous y vivrez des vacances originales et vous ferez plaisir à vos enfants (et même à vos animaux de compagnie!). L'association Accueil Paysan(www.accueil-paysan.com) a eu l'idée, il y a de nombreuses années, de mettre en relation des familles paysannes disposant de locaux et des vacanciers épris d'air pur. Une façon sympathique de les rapprocher, de promouvoir les produits locaux et de compléter les finances des producteurs locaux.

Il existe une grande variété d'offres depuis le camping à la ferme jusqu'à la chambre d'hôte, de la location d'un gîte rural à une plate forme d'accueil de camping cars... En général les prix pratiqués sont très raisonnables, les sanitaires quoique sommaires le plus souvent sont très propres et les espaces privatifs sont vastes et sans promiscuité. Parfois les nuitées se comptent petit déjeuner compris, ce qui permet de goûter aux confitures maison, au bon lait et au beurre artisanal!

 Le tourisme rural s'est peu à peu organisé et aujourd'hui il est souvent garanti par un label. Les Gîtes de France notamment les rangent par catégories selon les équipements. L'avantage est d'échapper à une grande concentration de vacanciers, dans la mesure où la plupart des campings à la ferme regroupent au maximum 25 familles. Les jeunes enfants s'initient à la basse cour, à la traite des vaches ou des chèvres... Certaines fermes louent des VTT, prévoient des accompagnements en excursion, prêtent des ânes ou des poneys...

Les pays étrangers se sont également organisés de la sorte, par exemple en Autriche, en Italie avec les fermes en agritourisme. C'est, je crois, une formule qui permet des échanges humains fructueux et qui est susceptible de rapprocher les points de vue des citadins et des ruraux. Alors, au moment de programmer des vacances, pensons à la formule du camping à la ferme. Des sites Internet nombreux et bien documentés aident à choisir sa destination. (www. bienvenue-a-la-ferme.com, www.gites-de-france.com, pour la région PACA:ww.agrivacances.com...)

Lyliane

28/07/2015

Engagement en faveur de la reforestation: rappel pour Brésil et Afrique.

BRESIL et AFRIQUE - Le photographe Sebastião Salgado et les églises s'engagent pour la reforestation

Publié le 27 juillet 2015 par Le blog de l'écologie positive

 

De passage à Paris pour un sommet sur le changement climatique, le célèbre photographe brésilien Sebastião SALGADO s'est exprimé sur une initiative de reforestation qu'il a initiée avec sa femme, au milieu des années 1990. A l'époque, les lieux où il avait passé son enfance était presque totalement déforestés. Avec l'Instituto Terra, une ONG qu'il a fondée, il a replanté plus de 2 millions d'arbres, permettant le retour des oiseaux, des insectes mais aussi des poissons dans les rivières. En le faisant, il a aussi trouvé, selon lui, une réponse au changement climatique en même temps qu'une inspiration créative.

Son initiative n'est pas isolée, de nombreuses actions de reforestation existent ailleurs, à l'initiative d'individus et de groupes très variés. En Afrique, ce sont pas exemple des églises qui ont lancé des projets de grande envergure comme celui du pasteur luthérien Frederick SHOO - dit aussi "Le Pasteur des Arbres" en Tanzanie ou del'anglican Nathan Kyamanywa en Ouganda - qui a fait revivre des centaines d'hectares menacés par les sécheresses, l'abattage des arbres mais aussi la paupérisation et les conflits.

"Je me soucie de l'environnement où je vis car j'ai la responsabilité morale de prendre soin de notre maison commune [...] parce que je veux que mes enfants et petits-enfants aiment [voir] le Mont Kilimandjaro comme quand j'étais un enfant. La solution au changement climatique est de vivre en prenant soin des autres".

L'initiative de Nathan Kyamanywa, débutée il y a 10 ans, s'est accompagnée de la construction d'écoles, de programmes d'éducation à l'environnement et à l'agriculture biologique (non seulement dédiés aux jeunes mais aussi aux femmes). D'autres les ont suivis, plantant parfois à leur tour des centaines d'hectares. Avec les arbres, les pluies deviennent plus régulières et ne détruisent plus les villages, la faune revient et les gens se sentent mieux, c'est un cercle vertueux.

Source : The Guardian



27/07/2015

Les papillons en Indonésie pour favoriser le développement durable...

 

Chroniques (positives) du Développement Durable Désirable

SINGAPOUR - Un parc urbain pour... les papillons

Publié le 26 juillet 2015 par Le blog de l'écologie positive

 

A Singapour, le parc urbain Bishan-Ang Mo Kio est progressivement planté d'arbres et de buissons spécialement dédiés aux papillons. Quelque 300 arbres ont été plantés durant la seule journée du 24 juillet 2015, et 250 le seront avant la fin de l'année.

Jusqu'à aujourd'hui, le parc attire 25 espèces de papillons et les nouvelles plantations devraient en faire venir de nouvelles.

Des étudiants des écoles proches et des jeunes participants à la conférence internationale "Power Shift" de l'ASEAN (organisation de développement économique de l'Asie du Sud-Est) assistaient aussi à l'événement du 24 juillet.

Les aménagements en faveur de la biodiversité (jardinage sans pesticides, pose de nichoirs, installation de ruchers et cours d'apiculture, etc...) se développent de plus en plus dans les villes du monde, mais les initiatives spécialement dédiées aux papillons me paraissent (encore) rares : en connaissez-vous d'autres ?

Source : Today (Singapour)

25/07/2015

Le bambou sera-t-il bientôt "dans l'air du temps"?

C'est la question que pose le journaliste X. de Jarcy dans le dernier numéro de Télérama. Il nous apprend en effet que Samy Rio, âgé de 24 ans, a remporté le concours, organisé par la Design Parade, qui a été décerné à la Villa de Noailles à Hyères (83).

 Samy Rio, ébéniste de métier, diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure de la Création Industrielle ou ENSCI, a grandi près de la Bambouseraie d'Anduze dans les Cévennes. C'est là qu'il a découvert en circulant parmi les 200 variétés de cette arbuste, que le bambou a de nombreuses qualités.

 En Inde comme en Chine on s'en sert pour monter des échafaudages, pour confectionner des objets beaux et légers, alors que chez nous le bambou est tout juste bon à monter des séparations rapides entre des espaces différents grâce à ses racines traçantes. On lui reconnaît en effet de la solidité et un coût très bon marché. Il a surtout l'avantage d'être naturel et facilement renouvelable!

 Samy Rio a démontré qu'avec un tube de bambou et une machine qu'il a lui-même conçue, on peut fabriquer de petites enceintes ou un séchoir à cheveux ininflammable, susceptible de remplacer certains de nos objets usuels en matière plastique. Ce jeune designer pose la question à ses contemporains: pourquoi ne pas utiliser le bambou dans l'industrie? On peut facilement le réparer et il est beaucoup moins polluant...

 Gageons que dans les années qui viennent de jeunes créateurs vont s'y intéresser, déposer des brevets et que ce produit naturel pourra peu à peu remplacer le plastique! J'aime à croire qu'il y a beaucoup d'avenir pour le bambou dans l'artisanat et l'industrie!

Lyliane

24/07/2015

Une bonne nouvelle en Alaska!

ETATS-UNIS - Les tribunaux donnent raison à la vie sauvage contre l'exploration pétrolière en Alaska

Publié le 22 juillet 2015 par Le blog de l'écologie positive

 

La justice de l'Etat d'Alaska a récemment interdit les tentatives de prospection pétrolière dans la réserve nationale de l'Arctique, un espace côtier de près de 78.000 kilomètres carrés vital pour de nombreuses espèces telles que les Caribous (Rangifer tarandus caribou), les Ours polaires (Ursus maritimus), les Loups (Canis lupus), de nombreux oiseaux migrateurs et des poissons, mais aussi pour la vie et l'équilibre psychologique et culturel des IndiensGwich'in, dits aussi "peuple du caribou" (animal dont ils dépendent) et des Inuits (Inupiat).

 

23/07/2015

Appel urgent de Pollinis en faveur des abeilles!

 Ne laissez pas les lobbys faire la loi !Si nous ne nous opposons pas massivement

au plan anti-abeilles des firmes agrochimiques, les pesticides tueurs d'abeilles seront

utilisés sans restriction à travers toute l'Europe - détruisant ce qu'il reste de colonies

d'abeilles et de pollinisateurs sauvages en quelques  tueurs d'abeilles seront utilisés

sans restriction à travers toute l'Europe - détruisant ce qu'il reste de colonies d'abeilles

et de pollinisateurs sauvages en quelques années.années.

S'il vous plaît, donnez à Pollinis les moyens de contrer les lobbys à Paris et à Bruxelles.  

 

 

21/07/2015

Qualité des vins français...

J'ai regardé sur Canal Plus à 13h ce dimanche l'émission «Spécial Investigation» à propos des vins français. J'ai été fort intéressée par ce dossier fort complet sur un «produit phare» de notre économie, dont beaucoup de séquences ont été tournées en caméra cachée.

La première partie concernait le terroir, que, jusqu'ici, on considérait comme capital pour donner le goût des vins de pays. Deux chercheurs bien connus, Claude et Lydia Bourguignon, nous ont montré que l'usage immodéré de divers pesticides finit par empêcher les racines de la vigne de s'enfoncer dans le sol. Autrefois, justement le goût du vin provenait du terroir où puisaient les racines des ceps de vigne. Désormais pour la plupart il est lié à la chimie!

 On voyait ensuite, grâce à un dossier tourné dans le Bordelais par un «stagiaire en vinification» infiltré pendant un mois au Château en question, que la publicité pour les vendanges traditionnelles bordelaises dans cette exploitation est totalement mensongère: raisin ramassé à la machine avant maturité, fermentation accélérée par des levures industrielles, tanins et sulfate d'ammonium ajoutés pour relever la couleur, sulfites pour empêcher l'oxydation, copeaux de chênes pour corser le goût, vin vieilli 9 mois au lieu de 15 à 18 mois avec ajout de bâtonnets de chênes pour gagner du temps et de l'argent... En France, seuls les sulfites doivent être mentionnés sur l'étiquette, alors que de 15 à 60 produits différents sont souvent ajoutés! C'est une lourde tromperie pour le consommateur qui croit acheter un produit traditionnel... A l'I.N.A.O. censé protéger la qualité des vins français, le directeur mis au pied du mur ne semblait pas même gêné!

Dossier suivant en Beaujolais, là où, selon le présentateur, «la logique industrielle est à son paroxysme»! On apprend que ce sont des arômes industriels qui donnent le goût fruité au vin, ( banane, framboise, cassis grâce au contenu d'une boîte de 71 B!), des levures chimiques qui en font un vin primeur et la thermo-vinification (chauffage du raisin) qui change le goût à loisir! Tout cela autorisé et efficace! Et dire que le Beaujolais Nouveau s'exporte dans le monde entier!

Un tour chez les cavistes français bien connus de la maison Nicolas montrait qu'ils ne se servent aucunement chez de petits propriétaires et qu'ils sont devenus des «supermarchés du vin», dont même les vendeurs doutent de la qualité du contenu de certaines bouteilles!

 Quant à l'attribution des médailles, un dossier tourné en caméra cachée montrait que la médaille ne récompense pas forcément le meilleur vin, mais sert avant tout à faire vendre et à augmenter le prix des bouteilles. Bref, l'attribution des médailles est là aussi au service de l'industrialisation...

Heureusement, la dernière partie de l'émission avait lieu chez Mr Alexandre Bain dans le Sancerre, qui produit un vin sans avoir recours à la logique industrielle vue précédemment. La cueillette des raisins à maturité se fait à la main, la fermentation alcoolique est naturelle et le vieillissement dure environ 14 mois. En revanche ce viticulteur gagne 1500 euros par mois, là où ses collègues touchent de 3 à 10 fois plus. Mais Mr Bain a fait ce choix de vie, un choix de tradition et de qualité. Comme lui, de plus en plus de jeunes exploitants suivent son exemple! En 4 ans ils sont devenus 3 fois plus nombreux.

On estime à 8% le vignoble actuel français en bio. Dans la région Paca où j'habite, tout un village s'est mis à la viticulture bio sous l'impulse de son maire: il s'agit des vins de Correns (83). Près de la ville d'Hyères, le Domaine des Fouques et celui de St André de Figuières produisent eux aussi des vins bio de qualité. Un constat modeste, mais qui montre que l'appât du gain n'a pas encore complètement pollué tous les esprits! Gardons espoir, car de tels documents diffusés sur les médias démontrent à l'évidence que les journalistes font œuvre utile et que les consommateurs auxquels ils s'adressent ne demandent qu'à ouvrir les yeux et à exiger que l'on ne transige pas sur la qualité... Aussi, n'hésitez pas à informer vos proches de cette émission et soyez exigeants en choisissant vos bouteilles de vin à déguster!

Lyliane

 

17/07/2015

Devenir, grâce à des aides, acteurs du changement dans son propre pays!

Le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement-Terre solidaire (C.C.F.D.) oeuvre partout dans le monde, afin de former des populations locales à trouver les moyens de fabriquer des ressources pérennes. Ici c'est grâce au micro crédit, là par des techniciens ou des prêts de semences... Et quelle satisfaction de constater que la faim recule grâce à leur investissement et à celui de leurs généreux donateurs!

En Guinée par exemple, grâce à un programme de maraîchage soutenu par l'association, en 10 ans la culture de la pomme de terre "la Belle de Guinée" s'est imposée sur les marchés locaux, alors que jusque là régnait la pomme de terre néerlandaise! Cette culture fait vivre 20 000 producteurs et nourrit directement ou indirectement 500 000 personnes!

En Bosnie, après les inondations catastrophiques de 2014, grâce à des partenaires locaux du C.C.F.D. du cheptel, des semences, des ruches ont pu être distribués aux paysans. Peu à peu de ce fait l'agriculture du pays reprend des couleurs, des bâtiments sont réhabilités et l'espoir revient dans les familles!

Enfin en Mauritanie, grâce à du micro- crédit et à des formations sur place, des femmes ont pris en main, au sein d'un groupement d'intérêt économique, tout le secteur de la pêche, autrefois monopolisé par des intermédiaires. Actuellement ce sont 2000 femmes environ qui bénéficient du soutien du C.C.F.D. dans un programme nommé Mauritanie 2000.

Pour en savoir plus, RV sur le site: www.ccfd-terresolidaire.org

Il suffit parfois d'un coup de pouce à notre portée pour remettre en route des projets viables et pour permettre à des populations de nourrir dignement leurs familles. Faisons donc, grâce à ces associations et à leurs bénévoles, reculer la faim dans le monde et réjouissons nous de toutes ces avancées créatives!

Lyliane

14/07/2015

Pour changer notre façon de consommer, faisons preuve d'imagination!

 

Chez le dentiste, hier matin, j'ai découvert dans un numéro de Paris Match deux articles qui m'ont paru intéressants et révélateurs de ce qui germe en ce moment dans le monde.

Tout d'abord l'histoire d'une jeune femme photographe, Christel Jeanne, qui enchante les passages couverts de Bercy dans le 12ème arrondissement. Elle expose en effet des photos de fruits et de légumes non calibrés qu'elle a transformés en adorables créatures. Elle explique que « c'est le végétal qui par sa forme ou son expression lui suggère sa métamorphose».

Mais le travail photographique de cette jeune femme française se double d'une lutte contre la malbouffe, pour le bio et pour une alimentation équilibrée. Elle fait des photos pour des associations à sensibilité écologiste comme Les Colibris, mouvement fondé par Pierre Rabhi, et pour les «Incroyables comestibles», une association née à Londres. Celle-ci a en effet semé ou planté partout en ville des légumes et des fruits, afin de les offrir à qui veut les cueillir. Depuis, le concept a fait école en Europe. Christel Jeanne explique qu'elle «apprécie le principe de partage qui se répand en France»...

Quant à Josh Tetrick, 34 ans, Paris Match le présente comme «l'homme qui va changer notre façon de manger». A la tête de sa start-up Hampton Creek dans la Silicon Valley de San Francisco, cet américain cherche à faire manger à ses concitoyens des aliments plus sains, plus économiques, moins coûteux en eau et plus respectueux des animaux. On sait en effet que par exemple 90% des œufs de la planète sont produits par des poules de batteries entassées par dix sur une surface équivalente à une feuille de format A4... Il a repéré également que 18% des gaz à effet de serre proviennent de l'élevage. Dans sa démarche éthique et écologique, il se sent soutenu par Bill Gates, l'ex-patron de Microsoft.

J. Tetrick considère que« le système de production alimentaire est absurde et inefficace». Il a commencé à chercher des alternatives aux denrées traditionnelles dans les 18 milliards de protéines végétales existant dans le monde. Il a déjà réussi, avec l'aide conjointe de cuisiniers et de scientifiques, à produire une mayonnaise sans œufs à base de jus de citron, d'huile de colza, de vinaigre blanc, de sel et de protéines de pois secs, dont on trouve la recette sur le site www.paris-match.com. Déja commercialisée aux Etats-Unis, cette Just Mayo devrait débarquer prochainement dans nos supermarchés. J. Tetrick va même plus loin et propose aussi des cookies sans œufs. Il avoue qu'il aimerait augmenter la gamme avec des pâtes alimentaires et des sauces.

Alors, à notre tour que nous soyons consommateurs ou producteurs, mettons nous en quête de produits naturels de qualité pour remplacer peu à peu tous les aliments frelatés qui existent de nos jours et faisons les connaître autour de nous! Il y a non seulement des emplois à créer, des contributions à apporter, mais surtout beaucoup d'espérance de changement positif pour le monde à venir, car en 2050 il faudra arriver à nourrir 9,6 milliards d'êtres humains sur la planète!

Lyliane

03/07/2015

Découvrir les richesses de notre environnement...

L'ethnobotaniste François Couplan, fut le précurseur de l'apprentissage des espèces comestibles et de la cueillette des plantes sauvages dans notre pays et même sur d'autres continents. Il a organisé de nombreux stages de survie, histoire de faire prendre conscience à quelques personnes motivées de ce que peut nous apporter le contact avec la nature. Il a également formé de grands chefs comme Marc Veyrat à la gastronomie sauvage. Cela a changé le regard de ses stagiaires sur notre environnement!

 

Dans son numéro159, le Journal Plantes et Santé revient sur l'appel de la nature et le chemin vers l'autonomie que nous pourrions faire sur son support. Dans un article d'A. Dardenne et de I. Saget, il nous est rappelé «qu'autrefois il était courant de ramener pour son repas de l'ail des ours, des pissenlits et des asperges sauvages cueillis près de son habitation». Petit à petit, l'industrie alimentaire a pris le pas sur ce type de démarche. Toutefois le ramassage des champignons a toujours autant d'adeptes et les stages de cuisine sauvage deviennent à la mode.

 

Aujourd'hui, en effet chaque région française a ses spécialistes: sur la côte atlantique par exemple, A. Richard emmène à la découverte de la salicorne et de l'obione, alors qu'en Haute Garonne, A. Sauvage fait s'intéresser aux plantes des bois et des chemins... Tous parlent d'une «survie douce», par opposition à des expériences télévisuelles très dures pour les candidats, plongés dans un contexte hostile. Pour connaître des lieux de stages et de cueillettes sauvages, s'adresser à www.couplan.com ou au blog: http://plantessauvages43.over-blog.co par exemple.

 

En nous détachant de nos habitudes et de notre confort matériel, en mettant notre ego de côté, nous pourrions apprendre à faire fonctionner nos 5 sens, à avoir envie de transmettre nos valeurs humaines, à mieux respirer et à nous nourrir sainement. Dans cette mesure, nous pourrions même découvrir que «survivre» veut dire «mieux vivre».

Lyliane

01/07/2015

Le monde agricole entre impuissance et prises de conscience...

 
L'émission de lundi soir 29/6 sur France 3 avait pour titre: «Que mangeons­nous vraiment?». En
 
fait, outre la baisse flagrante de qualité des produits et la misère des éleveurs surendettés aussi bien
 
dans l'élevage de poulets ou de porcs en batterie que dans l'élevage des vaches laitières, ce fut
 
finalement un vaste état des lieux concernant les lobbies qui règnent en maître dans les filières
 
agricoles.
 
Notre pays autrefois pouvait se vanter d'être une grande puissance agricole. Aujourd'hui, les géants
 
de l'agroalimentaire ont remplacé en majeure partie nos petits paysans indépendants. Ce sont eux
 
qui fixent les prix, qui imposent leurs conditions. Un qualificatif choc a été prononcé au cours de
 
l'émission: nos paysans sont devenus des «techno­serfs»! Au delà du problème humain posé, qui
 
nous touche assurément car beaucoup sont au bord de la faillite ou du suicide, il nous faut tirer des
 
leçons de ce que nous avons appris à travers les images mises bout à bout au cours de cette
 
émission.
 
Les «bonnets rouges» bretons ont exprimé leur désespoir de ne pouvoir sortir de cet engrenage et
 
leur colère de constater qu'ils sont là pour «engraisser des profiteurs». Leur appel au monde
 
politique n'a rien donné, car nos élus, à de rares exceptions près, croient encore à l'agroalimentaire.
 
Par contre, et c'était à mon sens le plus essentiel, le documentaire montrait des exemples réussis ­
 
que ce soit en Bretagne, dans le Sud Ouest ou le Jura ­ de petits producteurs qui vivent
 
relativement bien de nos jours. Ils ont eu le bon sens de résister aux diktats de «l'agrobusiness» en
 
gardant une taille humaine, leur autonomie d'exploitation et de commercialisation. En plus, le fait
 
de maintenir des regroupements en coopératives locales ou en fruitières, leur permet d'être
 
solidaires et de mutualiser leurs investissements. Enfin, en restant maîtres de leurs filières, en ne
 
comptant plus sur des subventions ou sur des courtiers français ou étrangers, ils ont gardé leur
 
identité et la fierté de produire de la qualité (label rouge pour le poulet par exemple) et non de la
 
quantité bourrée d'OGM ou d'antibiotiques pour les consommateurs français.
 
Bref, j'ai eu l'impression que dans certaines régions de notre pays des «traders» exploitent à leur
 
seul profit le monde agricole, après lui avoir fait croire à des rêves démesurés. Car si 1/3 des
 
exploitations agricoles a disparu ces 50 dernières années, les fermes de 400 000 poulets ou de 2000
 
porcs licencient aujourd'hui leur personnel et vendent plus ou moins à perte, car le prix de vente du
 
lait comme des poulets ne couvre pas les prix de production. La mondialisation, la concurrence du
 
Brésil comme de la Pologne notamment, mettent aussi nos fermiers sur la paille...
 
En tant que consommateurs, nous pouvons aider à la pérennisation des exploitations agricoles de
 
notre pays et à la survie des éleveurs. Tout d'abord, en privilégiant les produits locaux, les contacts
 
directs et la transparence dans nos achats. Ensuite, en évitant de choisir systématiquement les prix
 
les plus bas, fruits de l'exploitation des paysans. Car la qualité a un prix et la loi de l'offre et de la
 
demande joue partout, même avec les tenants des plus gros monopoles!
 
Il existe heureusement un peu partout en France des coopératives, des magasins biologiques, des
 
ventes à la ferme, des groupements d'achat, des Amap... Créons en, s'il n'y en a pas assez et
 
délaissons «les usines à produire et à vendre» pour retrouver une paysannerie à taille humaine.
 
Des organismes comme Terre de liens, la Nef encouragent et soutiennent des projets économiques
 
durables. Leurs fonds prêtés viennent généralement de contributions volontaires, de financements
 
participatifs.
 
Il me semble que plus nous serons conscients et responsables, plus nous ferons chacun dans notre
 
région notre part de consommateurs avertis, plus l'ensemble pourrait aller mieux! On pourrait quoi
 
qu'il en soit au moins essayer et ne pas baisser les bras...
 
Lyliane