Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/08/2016

Garde-mangers solidaires...

 

J'ai appris qu'au Québec, depuis 2007, l'Association Défi Jeunesse chapeaute le mouvement des Moissonneurs Solidaires, dans lequel des bénévoles donnent de leur temps pour lutter contre la pauvreté. Ceux-ci, en effet, font des gestes concrets pour ensemencer, récolter, trier ou laver des aliments (légumes, céréales...) destinés à nourrir des personnes en difficulté. Plus de 2 millions de kg de légumes frais servent par exemple à fournir des repas chauds dans la ville de Montréal ou grâce à des surplus à alimenter des épiceries communautaires. cf www.moissonneursolidaires.org ou www.legardemanger.org.

La fondation Béati de son côté, qui est un organisme privé issu d'une tradition chrétienne, est active depuis 25 ans au Québec et nourrit des élèves de 19 écoles primaires sur Montréal. Des gens célèbres, comédiens, acteurs, n'hésitent pas à prêter leur nom à de telles actions solidaires. cf www.fondationbeati.org .

Aux Etats-Unis, des garde-manger sont installés au coin des rues et ils sont alimentés par de généreux donateurs et des bénévoles. Ainsi, des sans abri peuvent se servir et se nourrir sans avoir à mendier sur la voie publique.

Nous avons en France de nombreux réseaux comme les Restos du Coeur crées par Coluche, la Banque Alimentaire et la Croix Rouge, qui prennent en charge les déshérités. Alimentés par les surplus européens, ils sont depuis peu destinataires des invendus ou des produits en passe d'être périmés dans les super-marchés. De plus en plus, des voix s'élèvent pour prendre en charge les plus pauvres, ce qui ne peut manquer de nous réjouir. Cela démontre à l'évidence que l'être humain a le sens de la solidarité et du partage, alors que l'individualisme dans nos sociétés est souvent montré du doigt.

Lyliane

 

10/08/2016

Agriculture écologique, des idées plein la terre...

 L'O.N.G Greenpeace France nous annonce la sortie imminente d'un livre-photos de 64 pages ayant pour titre: Agriculture écologique, des idées plein la terre. Son objectif est de mettre en valeur des collectifs d'agriculteurs, qui travaillent en symbiose avec 7 principes clés de l'agriculture écologique. Ces principes sont: reprendre les rênes du système alimentaire donner à la communauté rurale la place qu'elle mérite améliorer la production et les rendements alimentaires favoriser la biodiversité préserver l'eau et la santé des sols choisir des méthodes écologiques pour lutter contre les parasites développer des systèmes alimentaires susceptibles de s'adapter naturellement aux évolutions climatiques.

L'agriculture écologique dont parle Greenpeace est vue comme une solution d'avenir. Le livre-photos en question va montrer des projets innovants allant dans le sens d'une transition agricole efficace. En effet, l'agriculture industrielle est pour Greenpeace un modèle dépassé. En raison notamment de l'utilisation intensive de produits chimiques et de rendements à court terme, l'agriculture industrielle, aux mains d'une poignée de multinationales, nous mène apparemment droit au désastre. Aussi, avec le soutien de la F.N.C.I.V.A.M (fédération des groupes d'agriculteurs et de ruraux) et de la F.A.D.E.A.R (réseau de l'agriculture paysanne), Greenpeace veut faire entendre la voix des paysans et des consommateurs. Ceux ci, jusqu'ici, étaient pris en tenaille par des gros lobbies industriels.

Les citoyens que nous sommes peuvent commencer à changer leurs habitudes d'achats et de consommation, à choisir des produits locaux, de saison, issus de l'agriculture écologique (labellisés A.B par exemple). En cette saison, des fruits et légumes cultivés en plein champ et non sous serre contribuent par exemple à réduire l'impact de l'agriculture sur le climat... En privilégiant les circuits courts comme les AMAP, qui créent un lien direct entre paysans et consommateurs, nous pourrons contribuer à l'émergence d'un autre type d'agriculture dans notre pays. Pour en savoir plus sur le concept consultez: www.reseau-amap.org . Nombreux sont en effet les agriculteurs cherchant à sortir d'un système qui les étouffe. Ils souhaitent notamment être autonomes, préserver la biodiversité, pouvoir utiliser leurs propres graines, conserver une souveraineté alimentaire et garder un lien à la terre... Pour commander le livre-photos ou faire des dons, s'adresse à www.greenpeace-france.org .

Lyliane

31/07/2016

L'ennemi vert sur la Côte d'Azur...

L'Ailante glanduleux, Ailante ou Faux vernis du Japon ou Vernis de Chine(Ailanthus

altissima) est une espèce d'arbres à feuilles caduques de la famille des Simaroubaceae. Il est natif

à la fois du nord-est et du centre de la Chine et de Taïwan. Il est présent davantage dans la forêt

tempérée que dans la forêt subtropicale d’Extrême-Orient. L'arbre pousse vite et est capable

d'atteindre des hauteurs de 15 mètres en 25 ans. Cependant, l'espèce a également une durée de vie

courte et vit rarement plus de 50 ans (il peut cependant poursuivre son existence bien au-delà grâce

à son pouvoir drageonnant particulièrement développé).

Il est parfois appelé Faux Vernis du Japon, à cause de la ressemblance de ses feuilles avec le

"vrai" Vernis du Japon : Toxicodendron vernicifluum.

Considérée comme plante invasive, l’ailante menace la biodiversité de la Côte d’Azur. [...] L’ailante

se caractérise par une mauvaise odeur, une croissance rapide, une production de nombreuses

graines mais surtout des racines imposantes et agressives qi entravent la croissance et la

régénération des autres plantes et menacent ainsi la biodiversité.

Les racines de l’ailante peuvent causer des dommages importants aux réseaux dégouts et aux

canalisations. Sans intervention, à son rythme de développement actuel, l’ailante pourrait

représenter la moitié de la région à moyen terme

 

L'ailante repousse dans les  haies après le passage du jardinier (Vers la Poste)

L’ailante, plante invasive, est aussi toxique. Sa propagation est intensive.

La lutte est difficile mais il faut préserver la biodiversité. Des informations et conseils fort utiles sont donnés

sur les sites ci-dessous

Consultations et extraits :

Les Petites Affiches des Alpes-Maritimes du 22 au 28/07/2016

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ailanthus_altissima

http://www.lesarbres.fr/ailante.html

http://asav-valleedelamole.over-blog.com/article-fiche-nature-l-ailante-plante-invasive-104289247.html

 

 

GIGI Leiceiga

Des jardins collectifs, outils de développement et d'échanges...

 

 

Depuis 2010 environ, ce type de jardin fleurit un peu partout dans nos cités à l'initiative d'associations, d'habitants, de communes ou de communautés d'agglomération. Socialement, ils permettent un brassage intergénérationnel et interculturel, car s'y inscrivent aussi bien des familles que des retraités. Généralement, une dotation financière de l'association ou de la commune s'ajoute à la mise à disposition de terrains en friche, afin de prendre en charge les frais de fonctionnement: eau, matériel de jardinage, cabanes, mini serres, personnel d'encadrement...

Ce ne sont ni des jardins publics, ni des jardins privés, mais des espaces intermédiaires, qui offrent à des urbains la possibilité de s'initier au jardinage. Ces jardins collectifs éduquent également à l'environnement (gestion des déchets, de l'eau, préservation de la biodiversité...). Ils apportent en plus de la détente et du bien-être en plein air aux jardiniers amateurs. Les postulants sont généralement couverts par une assurance responsabilité civile.

Ceux-ci sont le plus souvent accompagnés et formés par un ou des professionnels, qui leur parlent du compost, des traitements phytosanitaires et veillent à l'observation de la Charte et du règlement intérieur que les bénéficiaires ont signé au départ. En général, il y a d'avantage de postulants que d'offres de lopins de terre. Chacun cultive l'espace qui lui a été attribué et récolte sa production, mais les échanges de semis, de plants et de savoir-faire sont courants.

Les moments de rencontre dépendent des horaires de chacun. Parfois les uns possèdent leur clé d'accès, parfois les jardiniers amateurs doivent se plier aux heures d'ouverture de ces jardins collectifs... Les enfants en principe apprécient d'avoir leur carré de fraises ou de radis, qu'ils arrosent avec application. Ils découvrent ainsi, bien mieux que dans les livres, le monde vivant du sol avec ses insectes et ils comprennent peu à peu l'intérêt de protéger la nature, qui donne de beaux fruits.

Au fil du temps, les règles de vie commune sont susceptibles d'évoluer, car chaque bénéficiaire a voix au chapitre. Certains déménagent et laissent la place à de nouveaux venus. Toutefois, les personnes ayant goûté à ces jardins partagés recherchent ailleurs la même structure, ce qui multiplie les expériences dans notre pays. Voilà donc une façon agréable de reconquérir des friches urbaines, de les placer à la disposition des citadins et de faire sortir de leur appartement des personnes sédentaires, qui, sinon, seraient coupées de leurs racines terriennes!

Lyliane

 

29/07/2016

2016, année internationale des légumineuses...

 

L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a déclaré l'année 2016: année internationale des légumineuses. C'est le Canada qui est à l'origine de cette campagne. Là-bas, la consommation de légumineuses atteint en effet 10 Kg par habitant et par an. Il faut savoir qu'on entend par légumineuses les fèves, les haricots secs, les haricots blancs, les rouges, les noirs, les pinto, mungo, azukis, le soja, les lentilles vertes, brunes, noires, rouges, les pois secs, pois cassés et pois chiches.

Considérant qu'en 2050, la planète devra nourrir 9 milliards d'êtres humains, Mr Jean-Michel Chardigny de l'INRA de Clermont- Ferrand (Institut national de la Recherche agronomique) pense à l'intérêt d'augmenter la consommation de légumes secs, afin de limiter la tension alimentaire sur les protéines qui inévitablement risque de se produire. Les légumineuses sont en effet, selon lui, des sources de protéines durables, à la différence des protéines animales.

Avant-guerre, poursuit-il, nos grands-parents consommaient 7 kg par an de haricots, lentilles ou pois, alors qu'aujourd'hui nous n'en mangeons que 1,4 kg en moyenne. Les légumineuses sont encore considérées comme des aliments du pauvre et souffrent de préjugés de cuisson très longue et de cause de ballonnements... Il va donc falloir éduquer les consommateurs et convaincre les agriculteurs d'un marché potentiel...

Certes, il faut savoir qu'en faisant tremper les légumineuses 12h avant de les cuisiner, cela permet d'activer leur potentiel enzymatique, d'éliminer une partie des purines, génératrices d'acide urique et de les rendre plus digestes pour le tube digestif. Toutefois, il est assez simple de les mettre à tremper la nuit comme faisaient nos aînés. Si les légumineuses ont une valeur nutritionnelle importante, ne pas oublier néanmoins qu'elles comportent des sucres lents, dont il faut tenir compte en cas de diabète.

Selon ce chercheur de l'Inra, qui publie un article dans la revue de juillet/août de Plantes et Santé, les légumineuses pourraient aider à lutter contre la faim dans le monde, car elles représentent partout, contrairement à la viande, une source de protéines très abordable. Dans les pays industrialisés, ce type d'aliments permettrait de mieux lutter contre l'obésité qui frappe déjà tous les pays d'Amérique du Nord.

Seuls pratiquement les producteurs en agriculture biologique dans notre pays plantent actuellement des légumineuses, afin de fixer l'azote dans le sol et de combattre les mauvaises herbes. Cela leur évite de mettre des engrais chimiques. Les avantages directs pour l'économie et l'environnement de ces cultures sont donc évidents! En agriculture conventionnelle, ils sont moins d'un agriculteur sur trois à cultiver des légumineuses...

Actuellement, en France, un brevet vient d'être déposé par des industriels, pour des pâtes 100% légumineuses (à base de fèves ou de lentilles vertes), deux fois plus riches en protéines que des spaghettis classiques. Comme on prépare déjà des plats avec du soja, des légumineuses précuites ou prêtes à consommer sont à l'étude.

C'est donc aux pouvoirs publics, aux scientifiques et aux industriels à promouvoir les légumineuses et aux consommateurs à ne pas oublier d'acheter régulièrement ces protéines végétales!

Lyliane

 

26/07/2016

La production du riz de Camargue est en danger...

 

Au cours de l'émission sur France 2, le 25/7/2016, un journaliste de Télématin a attiré notre attention sur la culture du riz en Camargue, qui semble menacée. La mise en culture du riz dans le delta du Rhône ne date pas d'hier, puisque c'est le roi Henri 4 qui l'a suscitée et soutenue. Entre 1941 et 1948, des travailleurs Indochinois sont venus travailler en Camargue et ont aidé à faire renaître la riziculture. Elle s'étend dans les Bouches du Rhône et le Gard, dans le triangle approximatif entre Aigues-Mortes, Port St Louis du Rhône et Tarascon et occupe de nombreuses familles de la région.

 

Pour cultiver du riz, il faut en principe beaucoup d'eau et si possible une zone humide de marécages. En Camargue ont été construits de nombreux petits canaux, afin d'amener entre 30 000 et 50 000 M3 d'eau douce par hectare pour contrebalancer les remontées de sel. De la mécanisation est intervenue depuis 1960 environ.

 

Depuis les années 2000 le riz de Camargue bénéficie d'une Indication Géographique Protégée ou IGP, attestant de sa qualité. Toutes sortes de qualités de riz sont produites: riz long ou riz rond, riz cargo ou riz rouge complet, riz précuit, riz biologique... On les retrouve avec leur logo dans les Biocoop, les moyennes et les grandes surfaces partout en France.

 

Or, depuis 2014, les aides européennes à la riziculture française ont été réduites, alors que l'Espagne et l'Italie en bénéficient intégralement. De plus, la répartition de la PAC en France au profit des éleveurs s'est faite à leur détriment. Aussi, la baisse des parcelles mises en culture se réduit-elle sensiblement en Camargue, modifiant les paysages et mettant au chômage de petits exploitants. On estime que les surfaces de riziculture sont passées de 20 000 ha à 7 000 ha en 3 ans en Camargue.

 

Si vous passez dans ce secteur pendant vos congés, n'oubliez pas de visiter la Maison du riz en plein cœur de la Camargue et d'acheter votre provision de paquets de riz. Une fois à la maison, en faisant vos achats privilégiez le véritable riz de Camargue, qui est un produit de qualité cultivé dans un terroir loin de toute pollution, ce qui n'est pas le cas des riz étrangers. Quand on sait que la France importe 65% du riz qu'elle consomme, il me semble qu'il est temps de réagir et d'acheter français!

Pour plus d'informations, consulter le site: www.rizdecamargue.com .

Lyliane

 

19/07/2016

Des villes en transition...

 

La revue Notre Temps de juillet 2016 présente, sous la plume de Mr J.C. Martineau, le mouvement de la transition énergétique. Il est né en 2006 dans la ville de Totnes en Grande-Bretagne, à l'initiative de Mr Rob Hopkins, un enseignant en permaculture. Le film de Mr Cyril Dion «Demain» nous donne un bel aperçu de ce qu'est la transition.

La transition s'inspire en fait des principes de l'économie sociale et solidaire, d'un mode de production agricole écologique et très souvent elle s'accompagne d'une démocratie participative. L'objectif visé est d'amorcer la transition énergétique et écologique concrètement en mobilisant les citoyens.

Depuis ses débuts, le mouvement des villes en transition rassemble quelques 2000 initiatives dans une quarantaine de pays, dont 150 en France. La petite ville d'Ungersheim en Alsace « est à la pointe de la transition écologique et énergétique» nous dit le journaliste. En effet, ce bourg de 2200 habitants a décidé toute une série de mesures allant dans ce sens.

Le Maire de la commune a, par exemple, donné l'impulse d'emmener les enfants à l'école en calèche tirée par un cheval municipal. Il permet aux habitants du village de proposer des initiatives allant dans le sens du respect de l'environnement au Conseil Municipal. Un éco-hameau a été crée pour 9 familles. Toutes les constructions sont des habitats bioclimatiques (isolation avec de la laine de bois, maisons en paille bardées de mélèze...)

La centrale solaire la plus importante d'Alsace (40 000 m2 de panneaux photovoltaïques) a été implantée sur un ancien terrain des mines de potasse. Elle permet de créer des emplois en attirant des PME et de revendre de l'électricité à EDF. La restauration scolaire propose des menus 100% bio. Une association d'insertion pratique le maraîchage biologique, afin de fournir environ 250 paniers par semaine de légumes de saison.

Enfin, une monnaie locale «le radis» a été crée dans le but de fidéliser les habitants, qui paient leurs emplettes auprès des commerçants locaux. Pour en savoir davantage, consulter le site Internet:www. transitionfrance.fr .

Cet exemple me semble de nature à susciter d'autres expériences en France comme à l'étranger. Il est en effet intéressant que des maires, des élus puissent s'engager dans cette direction, afin de faire vivre à leurs concitoyens une existence plus saine, prenant en compte l'impact écologique de toutes les décisions prises.

Lyliane

 

15/07/2016

L'étonnant comportement des végétaux...

 

Selon le Journal Le Monde du 6/7/2016, à travers un article de Mme Florence Rosier, nous apprenons que des chercheurs d'Israël et de l'Université d'Oxford (Royaume Uni) se sont intéressés au petit pois comme l'avait fait Mendel autrefois. Ils ont notamment focalisé leur attention sur le système racinaire de cette plante. Car ils savent que dans leurs racines les plantes disposent de protéines, capables de mesurer les concentrations en minéraux du sol.

Ces chercheurs se sont aperçus que ces protéines informent la plante:« si le sol est riche, elles lui signalent que c'est là qu'elle doit développer ses racines» écrit Mr Alain Gojon de l'INRA de Montpellier, dont l'équipe a aussi découvert ces processus de détection et de signalisation racinaire.

D'autres chercheurs sont allés plus loin à travers une expérience originale: ils ont cultivé des pois en partageant leur système racinaire en deux pots différents. Dans le premier, la teneur en azote était constante dans le temps. Dans le second, cette teneur était variable au cours du temps. Ils se sont aperçus que lorsque les ressources en azote étaient élevées (supérieures ou égales à 0,15 g par litre),«les pois évitaient le risque» en développant leurs racines dans le pot aux ressources stables.

A la suite de cette expérience, les chercheurs ont établi un parallèle avec la « théorie de la sensibilité au risque chez les animaux». En effet, les primates, les oiseaux et les insectes sociaux montrent une prise de risque variable selon les ressources disponibles.

Ces différentes études illustrent les mécanismes sophistiqués et efficaces dont disposent les plantes, afin de percevoir les variations de leur environnement. Sans aller peut-être jusqu'à croire que les plantes ont une pensée, il est permis de ressentir que le monde du vivant sur terre comprend également tout le domaine végétal, même si pour beaucoup d'entre nous c'était jusqu'ici tout à fait inimaginable... De quoi regarder la nature qui nous entoure avec d'autres yeux!

Lyliane

 

14/07/2016

Faut-il déclarer la guerre aux espèces invasives?

 

Le journal Le Monde du 6/7/2016 pose cette question sous la plume de Mr Nathaniel Herzberg. Celui-ci écrit dans son article qu'une liste de 37 espèces exotiques envahissantes végétales et animales, qui menacent la biodiversité en Europe, va être rendue publique par la Commission Européenne. D'ici peu, la commercialisation, le transport et l'introduction dans le milieu naturel de ces indésirables ( ibis, ragondin, mangouste, raton laveur, jussies, jacinthe d'eau etc...) seront interdits dans les 27 pays de l'Union. Les espèces déjà présentes devront être traquées partout systématiquement et les voies d'accès (ports, aéroports, conteneurs) surveillées.

Que ce soient des plantes d'ornement, de nouveaux animaux de compagnie, des espèces introduites en Europe pour la chasse ou la pêche, qu'elles aient été importées accidentellement, clandestinement ou pas, certaines parmi celles-ci font courir un danger à nos régions françaises par leur prolifération. Ce phénomène pèse même sur notre économie. La Commission Européenne a chiffré en effet à 12 millions d'euros le coût annuel imposé par les espèces invasives.(allergies, perte de récoltes, déclin de la biodiversité...)

Les pires menaces cependant se situent outre-mer avec les cerfs de Virginie à St Pierre et Miquelon, les cerfs de Java en Nouvelle-Calédonie, les chats, les rats, la liane et la vigne marronne à la Réunion ou le Miconia calvescens, un arbuste qui a envahi la Polynésie française. Sans doute d'autres menaces encore non découvertes ou publiées...

Heureusement, Mme Barbara Pompili, Secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité a annoncé la publication d'ici novembre 2016 d'une stratégie nationale, l'une pour la Métropole, l'autre pour l'outre-mer. Pourvu qu'il en sorte des mesures concrètes!

Il nous reste à espérer qu'à l'avenir toutes les espèces citées plus haut sans oublier frelons asiatiques, moustiques-tigres et autres produits exotiques resteront là où la nature les a fait naître non sans raison. Quant à certains chercheurs et importateurs, souhaitons qu'ils cessent de jouer les apprentis-sorciers avec des introductions venues de loin, des expérimentations ou des manipulations qui apparemment les dépassent et nuisent à la biodiversité...

Lyliane

 

13/07/2016

Un jardin sans pesticides...

 

Le journal gratuit Biocontact du mois de juin 2016 consacre un long article à l'entretien naturel de nos potagers, vergers et pelouses, que nous sommes contraints de protéger de l'invasion d'herbes indésirables et de ravageurs. Cet article nous signale que les produits chimiques ne sont pas sans risque pour notre santé et que de toute façon pour les particuliers, à partir de janvier 2019, ils seront interdits dans le cadre de la Loi Labbé.

Certes désherber à la main est fastidieux. Le journal nous conseille plutôt des mesures préventives que connaissaient nos grands-parents: paillage du sol, mulching avec des restes de tonte, bois ramé fragmenté pour recouvrir le sol, eau bouillante pour détruire peu à peu les mauvaises herbes poussant dans le gravier, et même desherbage thermique pour les grandes surfaces. La gestion de l'eau pour les arrosage est aussi à considérer.

Contre les maladies et les ravageurs des cultures, il conseille une étude du sol avec réequilibrage éventuel, des produits biologiques adaptés (savon noir, huile de colza, huiles essentielles, purin d'ortie, pyrèthre, cuivre...), des pièges simples à base de glu et les auxiliaires du jardinier que sont vers de terre et coccinelles...Abeilles, libellules et papillons nous en sauront gré!

Pour en savoir davantage, l'article conseille la lecture de deux ouvrages parus aux éditions Terre Vivante: «Stop aux ravageurs» et «Je desherbe sans produits chimiques». Il est possible également de consulter le site Internet de Mr Denis Pépin:www.jardindespepins.fr.

Lyliane

 

12/07/2016

Le plan B de Monsanto auprès de l'UE à Bruxelles...

Wow ! Déjà plus de 40.000 membres de SumOfUs ont signé cette pétition pour bloquer ce coup de force de Monsanto & cie sur la réglementation des perturbateurs endocriniens en Europe. Nous avons encore 24 heures pour faire entendre notre voix. Pouvez-vous ajouter votre signature ?
 


Un véritable permis de contaminer est sur le point d'être offert aux industriels de l’agrochimie qui produisent les perturbateurs endocriniens.

Demain a lieu une réunion cruciale
à Bruxelles entre les pays de l’UE pour débattre de cette proposition scandaleuse de la Commission européenne.

Dites aux gouvernements de l’UE de refuser cette proposition de la Commission, et de respecter le principe de précaution !




Un permis de contaminer sera-t-il bientôt délivré aux multinationales du toxique ? 

C'est le cadeau qu'envisage d'offrir la Commission européenne aux industriels de l’agro-chimie qui produisent les perturbateurs endocriniens --
vous savez, ces polluants chimiques très répandus tels que le bisphénol A, les phtalates, et autres pesticides qui contaminent nos organismes et provoquent cancers, infertilité, malformations, obésité, etc, etc.… la liste est longue !

Les géants de l'agro-chimie comme Monsanto et BASF ont tellement manoeuvré dans ce dossier que les ONG et experts sont «abasourdis» par la récente proposition de la Commission pour réglementer ces substances chimiques et craignent des dégâts importants pour notre santé. 

Mais grâce au formidable travail de nos partenaires, nous savons que les pays de l’UE se rencontrent les 11 et 12 juillet pour décider sur ces substances chimiques.

Il nous reste donc quelques heures pour faire parvenir un message fort aux gouvernements européens. Il est temps de dire NON à la proposition de la Commission, OUI au principe de précaution !

Demandez aux gouvernements européens de respecter le principe de précaution et de refuser la proposition scandaleuse de la Commission européenne sur les perturbateurs endocriniens.

En 2009, le règlement régissant la mise sur le marché des pesticides en Europe a été adopté,promettant de restreindre et d’interdire avant la mise sur le marché les perturbateurs endocriniens pouvant avoir un effet néfaste sur l’être humain.

Mais avec la proposition de la Commission européenne actuellement sur la table, «le niveau de preuve est si élevé qu’il nous faudra attendre des années de dégâts sur la santé avant de pouvoir retirer du marché» un perturbateur endocrinien, analyse Lisette van Vliet, de l’association HEAL. En somme, les gens devront d’abord souffrir avant qu’une substance puisse être interdite ce qui va à l’encontre même du principe de précaution qui est inscrit dans le droit européen.

Soyons nombreux à faire bloc contre ce coup de force des géants de l’industrie agro-chimique. La mobilisation des membres de SumOfUs a déjà permis de telles victoires !

Dites aux gouvernements que la proposition de la Commission est inacceptable!

La Commission européenne a pourtant été condamnée en décembre dernier par le Tribunal de l’UE pour « avoir manqué à [ses] obligations » sur le dossier des perturbateurs endocriniens. En clair, alors que la Commission avait jusqu’à 2013 pour proposer une politique qui réglemente ces produits nocifs, elle a - sous la pression des lobbies - laisser traîner le dossier sans que rien ne se passe.

Et après plus de deux ans d’inaction, elle soumet une proposition beaucoup trop permissive qui ne nous permettra pas de nous protéger contre les cancers et autres problèmes de santé associés à ces produits chimiques.

Cela a provoqué un immense tollé tant il s’agit d’un enjeu sanitaire extrêmement important. Une coalition d’ONG qui rassemble SumOfUs et des associations comme HEAL et Générations Futuress’organise en ce moment même à l’échelle européenne pour empêcher cette véritable folie.

Les campagnes portées par les membres de SumOfUs et d’autres ONG ont déjà réussi à déjouer de tels projets qui comptaient faire passer les profits des multinationales avant notre santé et celle de notre planète. Après une immense campagne européenne, nous avons par exemple réussi à stopper la réhomologation du pesticide préféré de Monsanto - le glyphosate - pour 15 années de plus. Idem pour les pesticides néonicotinoïdes qui déciment les abeilles et qui seront désormais totalement interdits en 2020 (avec de fortes restrictions à partir de 2018).

Cela prouve que nos mobilisations massives peuvent atteindre leurs objectifs ! Faisons alors de même pour barrer la route aux multinationales du toxique et à leurs perturbateurs endocriniens.

Rappelez aux gouvernements l’importance du principe de précaution et exigez qu’ils refusent la proposition de la Commission européenne.

Les O.G.M (organismes génétiquement modifiés) en Outre-Mer...

 

J'ai découvert avec stupeur dans le mensuel gratuit Biocontact de juillet/août 2016 que si la France et l'Europe sont restrictives en matière d'O.G.M., il n'en est pas de même dans le Pacifique, en Nouvelle - Calédonie, en Polynésie française, à Wallis et Futuna comme dans la majorité des pays et territoires d'Outre-Mer (PTOM).

En matière de réglementation des O.G.M. en effet, la législation de l'Union Européenne ne leur est pas applicable automatiquement. En Nouvelle-Calédonie, Mr Frédéric Guérin, à la tête de l'association STOP OGM - www.stopgmpacifique.org - a mis près d'un an pour obtenir des autorités une information claire et fiable concernant l'applicabilité de la réglementation française sur les O.G.M. et du protocole de Carthagène.

Ce protocole international, qui fait partie de la Convention sur la biodiversité (CBD) impose aux Etats qui le ratifient de mettre en place des réglementations des O.G.M. tant sur les cultures GM que sur la traçabilité des produits qui en contiennent. Or, bien que la France ait ratifié ce protocole, la Nouvelle – Calédonie en était exclue comme la plupart des pays et territoires d'Outre-Mer.

En 2014, l'Association STOP OGM Pacifique a obtenu le vote et l'application d'un arrêté interdisant l'importation des semences GM de fruits et de céréales, notamment en provenance d'Hawaii. Il faut savoir en effet que cette île américaine est devenue la place-forte de l'industrie des biotechnologies, livrant sols et habitants à des expérimentations qui ne sont pas sans risque sanitaire.

En 2016, l'Asssociation STOP OGM a lancé une lettre ouverte aux élus de Nouvelle-Calédonie pour la prise en compte du droit à l'information des consommateurs. Nous avons à peu près le même flou juridique en Polynésie française et aucun des Etats indépendants du Pacifique (Vanuatu, Fidji, Samoa, Tonga, Tuvalu...) n'a de réglementation en matière d'O.G.M., alors que l'importation des semences OGM en provenance d'Australie ou d'Hawaii y est développée.

Il a été observé depuis quelques années dans ces régions du monde une perte de biodiversité fort regrettable. Les multinationales en effet profitent du vide juridique et de la mauvaise information des populations pour expérimenter des semences «améliorées» dans ces petits Etats insulaires. Par exemple, la papaye transgénique s'exporte un peu partout sur la planète. Pour vous informer davantage sur le sujet, consulter sur Internet: www.infogm.org .

Lyliane

 

10/07/2016

Pétition pour que Bruxelles soit moins laxiste face aux lobbies de l'agrochimie...

Un véritable permis de contaminer est sur le point d'être offert aux industriels de l’agrochimie qui produisent les perturbateurs endocriniens.

Demain a lieu une réunion cruciale
à Bruxelles entre les pays de l’UE pour débattre de cette proposition scandaleuse de la Commission européenne.

Dites aux gouvernements de l’UE de refuser cette proposition de la Commission, et de respecter le principe de précaution !

01/07/2016

Pétition contre la fusion Monsanto/bayer

Bayer tente d'acquérir Monsanto pour créer un gigantesque mastodonte agrochimique qui contrôlerait les semences et les pesticides à l'échelle planétaire. Ce serait un désastre pour notre sécurité alimentaire et pour les agriculteurs et agricultrices partout dans le monde. Nous ne pouvons pas les laisser faire. SIGNER LA PÉTITION

Comment soutenir des artisans du Bangladesh?

Au Bangladesh, petit pays situé dans le delta formé par le confluent du Gange et du Brahmapoutre, peuplé de plus de 150 millions d'habitants, pousse une fleur qui colonise lacs, cours d'eau et fossés. Cette jacinthe d'eau, qui avait jusqu'ici un caractère envahissant, est devenue depuis peu une véritable aubaine pour les familles rurales. En coupant les tiges de cette plante, en effet, les artisans obtiennent une matière première abondante et gratuite, qui leur permet de réaliser des corbeilles et des paniers fort appréciés des consommateurs européens.

Le commerce équitable, que l'Association S.E.L soutient depuis l'Europe, permet donc à des familles démunies du Bangladesh de vivre dignement du fruit de leur travail. En tressant cette fibre naturelle, en effet, elles sortent peu à peu de la pauvreté et elles peuvent notamment envoyer leurs enfants à l'école. L'Association œuvre pareillement en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud, partout où elle peut susciter le désir de travailler à faire reculer la pauvreté.

L'Association S.E.L rassemble des bénévoles partout dans le monde dans une démarche chrétienne. Elle soutient particulièrement les artisans, qui proposent des produits authentiques à un juste prix. En se connectant sur le site Internet: www.artisanatsel.com, il est possible de commander en ligne cet artisanat. Un catalogue paraît chaque année pour proposer des produits du commerce équitable. Alors, n'hésitons pas à soutenir ces initiatives, visant à maintenir des populations sur leur sol et à leur offrir des débouchés pour commercialiser leur artisanat local!

Lyliane

 

28/06/2016

Une nouvelle information à propos du Traité Transatlantique: la victoire est à portée de main!

La balance est en train de pencher en notre faveur ! 

 

Manuel Valls a déclaré qu'il "ne peut pas y avoir d'accord de traité transatlantique" quelques heures après le lancement de notre pétition. L'opinion est largement en notre faveur et le Premier ministre le sait car un sondage SumOfUs financé grâce à vos dons montre également que 62% des Français ne veulent pas du TAFTA et du CETA. 

 

François Hollande s’apprête maintenant à se prononcer sur l'avenir du TAFTA dans les heures qui viennent lors d'une réunion cruciale à Bruxelles. Il nous reste environ 24H pour mobiliser un maximum de personnes en partageant la pétition sur Facebook et par email.

 

Chaque nouvelle personne que vous mobilisez constitue un énorme pas vers la victoire. Chaque nouveau soutien est une autre voix qui mobilisera à son tour, convaincra ses ami(e)s de signer, et rapprochera ainsi la campagne vers son but ultime: la fin du CETA et du TAFTA, et des projets de mainmise des multinationales sur nos démocraties.

 

Transmettez ce message à 5 de vos amis par e mail et facebook et continuez  à faire pression sur les membres de nos députés européens et sur notre gouvernement !

 

Lyliane fait suivre...

27/06/2016

Se prémunir contre les piqûres de moustiques, de guêpes et de frelons...

 

L'été est là; c'est la saison des congés, des soirées au jardin ou sur le balcon, des pique-nique, du camping, des nuits fenêtres ouvertes. Mais n'oublions pas que c'est également la saison préférée des insectes volants tels que moustiques, guêpes et frelons!

Ces insectes aspirent notre sang grâce à leur aiguillon et peuvent nous causer démangeaisons, rougeurs, enflures et même allergies. Aussi, sommes nous nombreux à chercher à nous en protéger et à protéger nos jeunes enfants. Dans les pharmacies, on trouve des bracelets imprégnés d'huiles essentielles, des lotions anti-moustiques, des crèmes apaisantes et depuis peu des lampes nomades et des lanternes sans fil. Quant aux supermarchés, ils commercialisent des bombes insecticides plus ou moins concentrées, des plaquettes à insérer dans des prises électriques, des spirales à utiliser à l'extérieur...

Toutefois, sommes nous vraiment conscients que pour échapper à des piqûres d'insectes, nous risquons de respirer des produits dangereux pour nos muqueuses, des anti-moustiques à base de produits chimiques comme le DEET, susceptibles de provoquer des allergies respiratoires?

Il n'est certes pas question de laisser proliférer dans nos chambres des toiles d'araignées comme c'était peut-être le cas au siècle dernier. C'était en effet efficace, mais assez peu agréable!

Personnellement, j'ai à peu près tout essayé à l'extérieur comme à l'intérieur. J'en ai conclu qu'il vaut mieux, pour ne pas se faire piquer, miser sur la prévention: vider les coupelles d'eau stagnante sous les pots de fleurs, sortir les bras et les jambes couverts de vêtements légers et éteindre la lumière dans sa chambre si l'on veut dormir la fenêtre ouverte... En homéopathie, il existe une spécialité nommée Apis Melifica à prendre 3 fois par jour en granules dosées à 7 CH ayant un effet curatif et préventif.

Des remèdes naturels existent: pour l'extérieur, des bâtonnets au pyrèthre, des spirales imprégnées d'huiles essentielles, des lampes UV, des bougies à la citronnelle ou au géranium, des pièges d'eau sucrée... Pour éloigner guêpes et frelons, surveiller avant tout leurs endroits de prédilection pour construire leurs nids (serrures, grilles d'aération, arbres, tuyaux, parpaings...)

A l'intérieur des pièces, rien n'est plus confortable qu'une moustiquaire aux fenêtres, autour du lit ou du berceau. Et il faut savoir aussi qu'un ventilateur placé devant la fenêtre éloigne les moustiques.

Si l'on a été piqué par une guêpe ou un frelon, mieux vaut ôter le dard sans tarder. Un cataplasme d'argile verte appliqué en pâte épaisse sur l'endroit de la piqûre calme souvent les démangeaisons. Certains placent une pièce de 2 ou de 5 centimes (contenant du cuivre) sur la plaie.

Nous avons la chance en France de n'être pas infestés de dangereux moustiques véhiculant des virus comme c'est le cas avec zika en Amérique du Sud. Aussi ne tombons pas dans les excès et ne nous empoisonnons pas avec des insecticides puissants à réserver aux zones tropicales!

Lyliane

 

26/06/2016

Pétition ultime contre le TAFTA...


 
 
 
 

Une réunion cruciale entre les pays de l’UE va avoir lieu mardi et mercredi prochains. L’avenir du TAFTA sera à l’ordre du jour. La France doit dire NON à la mainmise des multinationales sur notre santé et notre planète.

Dites à François Hollande de joindre les paroles aux actes en mettant un terme aux négociations du TAFTA et en refusant d'approuver le CETA. 

 

Si les accords de libre-échange transatlantiques entre l’UE et le Canada (CETA) ainsi que l’UE et les Etats-Unis (TAFTA) entraient en vigueur,toute tentative de lutte contre le dérèglement climatique, les pesticides tueurs d’abeilles ou cancérogènes comme le glyphosate serait quasiment anéantie.

Il y a quelques semaines, François Hollande menaçait pourtant de claquer la porte des négociations si le TAFTA comportait un danger quelconque pour la protection de l’environnement.

Que s’est-il passé depuis? Et bien, pas grand chose...

Mais il reste cependant un espoir ! Mardi et mercredi prochains, nous avons une occasion unique de lui demander de joindre les paroles aux actes : les pays de l’UE sont en effet invités, lors d’un sommet européen, à confirmer leur soutien au mandat de négociation du TAFTA donné à la Commission européenne.

C’est le moment où jamais d'exiger de François Hollande le retrait de la France des négociations sur le TAFTA et le rejet de l’accord avec le Canada (CETA).

Demandez à François Hollande le retrait de la France des négociations sur le TAFTA et le rejet de l’accord avec le Canada (CETA).

Les inquiétudes quant aux conséquences sur la santé et la protection de la planète sont fondées et réelles. Le TAFTA et le CETA donnent un pouvoir sans précédent aux multinationales qui pourront désormais attaquer les politiques publiques contraires à leurs intérêts via des tribunaux privés. Grâce à des mécanismes juridiques similaires, des multinationales ont par exemple poursuivi l’Allemagne lors de sa sortie du nucléaire. Ou encore, l’Australie a été attaquée par le cigarettier Philip Morris en raison de sa politique anti-tabac.

Ces projets d'accords désastreux essaient en somme de donner à Monsanto, Coca-Cola ou au pétrolier Esso plus de pouvoir, et lesmesures de protection contre le gaz de schiste ou les produits nocifs comme les pesticides cancérogènes ou tueurs d’abeilles pourraient disparaître.  

Si le gouvernement français veut garantir la protection des consommateurs et consommatrices, il n’a d’autres choix que de dire un NON retentissant aux accords de libre-échange et à la mainmise des entreprises sur nos lois et protections. Mettons un terme aux tractations, stoppons ces projets d’accords de libre-échange qui n’ont qu’un seul objectif : faire pencher la balance économique, sociale et environnementale du côté des multinationales, en nous tirant tous vers le bas.

Signez la pétition pour que François Hollande mette un terme aux négociations du TAFTA et refuse d'approuver le CETA.

La mobilisation contre ces accords désastreux a déjà des retombées significatives. Au-delà des récentes déclarations du gouvernement contre le TAFTA, plusieurs collectivités se sont aussi déclarées «zones hors TAFTA» en France et en Europe. La Wallonie et le Luxembourg ont également dit non au CETA.

La France doit elle aussi clamer haut et fort que la priorité va au peuple, pas aux multinationales !

Monsieur le Président, nous vous demandons d’agir à votre tour : mettez un terme aux négociations du TAFTA et refusez d’approuver le CETA.

Merci !


 
 
 
 
 
 

20/06/2016

Mangeons des pommes, oui mais lesquelles?

 

Le Numéro Hors Série du journal 60 Millions de Consommateurs de juillet et août 2016 est entièrement consacré à l'agroalimentaire. Un article m'a particulièrement interpellée: il concerne les pommes, un fruit que j'adore et que je déguste volontiers. Notre producteur qui possède le label AB (agriculture biologique) vient des Hautes Alpes et nous fournit en Amap d'octobre à février, jamais après. Il les conserve naturellement sur des clayettes.

 

Selon le dossier présenté, les pommes seraient le fruit le plus traité de France, dans la mesure où l'on compte pas moins de 36 pulvérisations en moyenne de pesticides. Bien entendu, pour des fruits de supermarché que nous trouvons toute l'année sur les étals, beaucoup d'entre nous, en consommateurs avertis, les épluchent par précaution avant de les consommer. Néanmoins, il faut savoir que cela leur fait perdre une bonne partie de leurs vitamines et de leurs polyphénols présents dans la peau du fruit.

 

Si certaines pommes brillent et paraissent de ce fait appétissantes, c'est grâce à l'application d'une cire spéciale. Toutefois lui sont parfois ajoutés du polysorbate 80 (E 433), suspecté d'être cancérigène à haute dose, ou du propylène glycol ou E 1520, censé rendre les fruits plus résistants aux moisissures et aux chocs.

 

Enfin, l'article nous fait savoir qu'un gaz, le SmartFresh, un régulateur de croissance commercialisé en France depuis 2005 par une société américaine, permet de bloquer le cycle de maturation des pommes. Sa substance active, le 1-MCP ou 1-méthylcyclopropène permet de conserver une pomme jusqu'à 12 mois en chambre froide et sous atmosphère contrôlée.

 

Selon certains scientifiques allemands, le SmartFresh ralentirait la perte de vitamine C. A l'INRA d'Avignon toutefois, on fait remarquer que l'intérêt nutritionnel majeur des pommes réside dans les fibres et les polyphénols, qui eux permettent de lutter contre la formation dans l'organisme de radicaux libres...

 

Même si ce régulateur de croissance a été jugé «non toxique» par l'Agence de Sécurité Sanitaire, nous pouvons nous demander si nous pouvons encore parler de fruits frais dans ces conditions...

Lyliane

 

18/06/2016

Où en sont les biotechnologies vertes?

 

Dans le N° 1 de la revue Vivre Nature, un article signé J.B. fait le point sur ces technologies de pointe encore peu connues, qui utilisent la sélection génomique, la culture in vitro, l'hybridation etc... Les biotechnologies vertes font encore l'objet de nombreuses recherches, afin de développer par exemple des plants de maïs tolérants à la sécheresse, des riz résistants aux inondations et à de fortes salinités. De même, le blé le plus utilisé en agriculture biologique, le blé Renan, provient des avancées des biotechnologies vertes, permettant d'intégrer des gènes de résistance à des maladies cryptogamiques.

Une équipe de chercheurs néerlandais de Wageningen a choisi d'extraire de pommes de terre sauvages des gènes de résistance au mildiou. Une entreprise américaine Calyxt a réussi à inactiver l'enzyme responsable de la dégradation de sucres dans le tubercule de pomme de terre réduisant de ce fait la production d'acrylamide (agent carcinogène) lors de fritures.

Un programme diminuant la teneur du blé en gluten est en cours, dans cette même entreprise. Il faut quoi qu'il en soit savoir qu'en Europe, la commercialisation de toute nouvelle variété de semences issues des biotechnologies vertes est encadrée par 12 directives européennes, ce qui est un gage de sécurité alimentaire.

Sur le site www.ibv-blog.com, il nous est possible de suivre toutes les avancées dans ce domaine de la recherche en agronomie et de la mise en place des technologies déjà opérationnelles.

Lyliane

 

17/06/2016

Sauvez l'école des abeilles du 06!

Sauvez l'école des abeilles du 06!

zWtYMlBRvTEmORU-800x450-noPad

Le CIVAM Apicole des Alpes-Maritimes a besoin de vous !

Jusqu’au 25 juin, une pétition circule pour tenter de sauver l’école des abeilles et le rucher-école du 06 menacés de disparition dès septembre prochain.

Pour en savoir plus sur la pétition, c’est ici !

abeille-illustration 70880 w460

En plus de 30 ans, le CIVAM Apicole des Alpes-Maritimes a formé des milliers d’apiculteurs amateurs et professionnels et contribue activement à la préservation des abeilles dans le département, mais aujourd’hui, tout comme ses chères protégées, l’association est menacée d’extinction.

En effet, ses outils de travail, le rucher école et la salle de formation du CREAT à la Gaude, vont être détruits pour faire place au nouveau MIN dans le cadre de l’aménagement de la plaine du Var.

Aucune solution de remplacement satisfaisante n’a pour le moment était faite. Le CIVAM Apicole 06 ne pourra donc pas dispenser le premier cours de formation apicole 2016-2017 qui doit avoir lieu le 10 septembre 2016.

Il y a donc urgence !

WP
20150418 002

Le CIVAM Apicole 06 sollicite votre soutien par la signature d’une pétition pour la sauvegarde de l’école des abeilles.

Vous avez jusqu’au 25 juin pour vous mobiliser.

Alors, signez et faites circuler !

Une fois clôturée, la pétition sera adressée à Monsieur le Président du Conseil Départemental des Alpes-Maritimes.

Pour en savoir plus et signer la pétition, cliquez ici

1px

08/06/2016

Une pétition toujours à propos du Glyphosate selon Some of Us...

Jamais deux sans trois !

Une fois de plus, le pouvoir du peuple fait barrage aux projets toxiques de Monsanto. Grace à nos efforts et à ceux de nos partenaires, la Commission Européenne vient d'essuyer un nouvel échec dans sa tentative intéressée de faire réautoriser provisoirement le glyphosate -- principe actif cancérogène du RoundUp de Monsanto -- par les États membres.

La liste des pays qui font barrage à la réhomologation du glyphosate ne cesse de s'allonger, réduisant de plus en plus tout espoir de majorité pour Monsanto et ses alliés bruxellois. Il est temps pour la multinationale du toxique de cesser d'entraver la démocratie et d'accepter la décision de la majorité des européens.

Alors que l'autorisation du glyphosate arrive à échéance le 30 juin prochain, la Commission européenne prendra sa décision finale dans deux semaines et pourrait bien imposer une réhomologation de force. C'est pourquoi nous devons -- PLUS QUE JAMAIS -- nous mobiliser et faire front face à Monsanto.

Exigez que la Commission cesse de faire le sale boulot de Monsanto et compagnie en abandonnant pour de bon la proposition de réautorisation du glyphosate. 

 

Deux fois de suite  les Etats membres - sous la pression de notre mobilisation - refusent de soutenir la dangereuse proposition de réautorisation du glyphosate, le pesticide préféré de Monsanto.

Mais la Commission européenne envisage un passage en force.

Il est temps pour la Commission d’entendre le message: l’Europe ne VEUT PLUS de ce pesticide classé «cancérogène». 

03/06/2016

Un trésor mondial menacé en Amazonie...

Un document qui m'a été envoyé par l'Association Greenpeace

- www.greenpeace.fr -

fait état d'un projet de barrage de 7,6 km sur un affluent de l'Amazonie le Tapajos qui submergerait 400km2 de forêts tropicales. Quatre autres barrages sont à l'étude sur cette même rivière. Mais le barrage de Sao Luiz do Tapajos est le plus démesuré d'entre eux.

 

Les indigènes vivant à proximité n'ont même pas été consultés en violation de la Convention N° 169 du Brésil. Les barrages hydrauliques qui fleurissent dans le pays depuis de nombreuses années ont eu, nous le savons, des conséquences désastreuses sur la déforestation en Amazonie sans fournir l'énergie espérée pour autant.

 

Dans cette zone, la biodiversité est cependant exceptionnelle: oiseaux tropicaux, dauphins roses, jaguars, ocelots, caïmans, tortues, loutres. Plus de 2600 espèces ont été recensées à proximité du site du barrage, ce qui menace leur survie. Ce projet de méga-barrage met également en danger le peuple Munduruku, qui vit sur des terres ancestrales sacrées. Ils seraient sans doute contraints de s'exiler, comme ce fut le cas pour le barrage de Belo Monte, où les indigènes ont été contraints de se déplacer vers des villes voisines avec toutes les conséquences sociales induites.

 

Alors que l'on essaie de lutter contre la déforestation partout dans le monde, afin de sauver le climat, depuis 2012 celle-ci s'accélère au Brésil. Plus de 750 000 km2 de forêt amazonienne a en effet déjà été détruit. La politique du gouvernement brésilien, qui défend l'expansion massive des capacités hydroélectriques de l'Amazonie et prône une croissance économique à tout prix, semble d'urgence à revoir avant qu'il ne soit trop tard. De plus, l'impunité des multinationales encourage les coupes de bois illégales.

 

Pour stopper ce mouvement, il est proposé aux journalistes, aux personnalités et aux militants, du 20 juin au 16 juillet prochain, de s'installer près de la rivière Tapajos pour soutenir le peuple Munduruku face à ce projet de construction.

Par ailleurs, en Autriche le 30 mars dernier Greenpeace a tenu un meeting annuel lors de la réunion de la Société Andritz, fournissant turbines et générateurs pour ce projet.

En Allemagne, des activistes de Greenpeace en avril dernier ont protesté à Munich devant l'Usine Siemens, partenaire éventuel du projet de barrage.

 

Il est aussi possible de soutenir Greenpeace à travers son site et d'écrire en tant que citoyen aux membres du gouvernement brésilien pour attirer leur attention sur les problèmes induits par cette construction de barrage projetée.

 

Lyliane

 

01/06/2016

Une Europe sans glyphosate serait à portée de main en signant cette pétition reçue par Internet...

Nous venons d’apprendre que la Commission européenne manoeuvre en coulisses pour faire approuver ce lundi 6 juin une extension de l’autorisation du pesticide préféré de Monsanto, le glyphosate - dont les scientifiques disent qu’il cause probablement le cancer pour les humains.

Dites aux gouvernements des pays membres de l'UE de ne pas voter pour l’extension de l'autorisation du glyphosate.



Nous venons juste de l’apprendre. Le lobbying de Monsanto pour échapper à une interdiction de son pesticide préféré - le glyphosate - est tel que la Commission européenne manoeuvre encore en coulisses pour faire approuver une extension de l’autorisation du glyphosate lors d’un vote ce lundi 6 juin.

La Commission s’évertue ainsi à ignorer scandaleusement les alertes des experts et des ONG, et cherche coûte que coûte à satisfaire les intérêts cupides de Monsanto. Il s'agit ici d’un cas flagrant de tentative de prise de pouvoir des multinationales aux dépens de notre santé.

C’est le moment ou jamais d’accentuer la mobilisation et de dire aux pays qui ont jusqu’ici résisté au puissant lobbying de la Commission et de Monsanto, de rester fidèles à leur décision et de faire passer notre santé avant leurs profits.

Signez la pétition et faites passer le message pour en finir une bonne fois pour toute avec le glyphosate.

Un panel de scientifiques indépendants choisis par l’Organisation Mondiale de la Santé a pourtant déclaré en 2015 que le glyphosate cause probablement le cancer pour les humains. Le 19 mai dernier, suite à la formidable mobilisation des ONG et des scientifiques, la France, l’Allemagne, les Pays-bas, l’Italie et d’autres pays européens avaient refusé - pour la deuxième fois - de donner un blanc-seing à la Commission européenne. 

Le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) a classé le glyphosate comme cancérogène « probable » en mars 2015 suite à la réunion d'un comité de 17 experts scientifiques indépendants ayant étudié pendant plus d'un an 260 études menées aux États-Unis, en Suède et au Canada depuis 2001. En d'autres termes, une classification prise au sérieux et basée sur des données scientifiques fiables.

Monsanto, qui accuse le CIRC d'avoir écarté de son évaluation les études commissionnées par les industriels de l'agrochimie, ne dit pas toute la vérité. Comme le rappel Kathryn Guyton, directrice de recherche au CIRC, les recherches menées par les industriels comme Monsanto n'ont jamais été publiées publiquement et n'ont donc pas pu être évaluées par les chercheurs indépendants.

Alors, aujourd'hui se pose une question très simple : pourquoi la Commission européenne refuse l'évaluation du CIRC concernant les dangers du glyphosate pour l'homme ? La réponse est simple : la Commission est à la botte du lobby du glyphosate et des multinationales comme Monsanto et Bayer.

Dites aux gouvernements des pays membres de l'UE de ne pas voter pour l’extension de l'autorisation du glyphosate. Notre santé doit passer avant leurs profits !

Un porte-parole de la Commission a prévenu que «si aucune décision n’était prise avant le 30 juin, le glyphosate ne sera plus autorisé en Europe et les Etats membres devront retirer du marché tous les produits contenant ce pesticide». Une Europe sans glyphosate est donc à portée de main !

Le vote du 6 juin prochain est crucial. Ensemble, nous avons déjà réussi à faire échouer par deux fois la proposition irresponsable de la Commission -- alors que beaucoup d’observateurs pensaient que la partie était déjà gagné et que nos voix ne feraient jamais le poids face au lobbying gigantesque de l’industrie agro-chimique.

Montrons à Monsanto et Cie que notre santé passe avant leurs profits en menant cette campagne vers son but ultime : l’interdiction totale et définitive du glyphosate.

Exigez que notre santé passe avant les profits de Monsanto et Cie. Dites aux gouvernements des pays membres de l'UE de ne pas approuver l’extension de l'autorisation du glyphosate.

Merci pour tout ce que vous ferez.

 

26/05/2016

Les vertus curatives du miel...

 

Selon le N° 1 de la revue Vivre Nature, le miel a de réelles vertus curatives, qui sont connues depuis des millénaires. En effet, le miel contient environ 17% d'eau, des glucides (environ 80% sous forme principale de fructose), quelques lipides et protides, des acides organiques, des éléments minéraux, des vitamines, des enzymes et des antibiotiques naturels. On considère que 100 G de miel représente une valeur énergétique de 327 Kcalories.

 

Selon des recherches scientifiques, les antioxydants du miel peuvent protéger le système immunitaire et soigner rhume et grippe. Bien entendu, préférer des miels non chaufés et de qualité biologique. Si l'on a du mal à s'endormir, prendre un verre de lait chaud avec du miel avant de se coucher car cela stimule le tryptophane. Pour les sportifs, il est admis que le miel est l'un des hydrates de carbone les plus efficaces avant une séance d'entrainement.

 

Le miel a également des indications externes en cas de brûlures ou de plaies ouvertes (miel de thym surtout utilisé à l'hôpital). Mélangé à de l'huile d'olives, il donne un shampoing naturel ou un masque hydratant. Le miel de Manouka, connu depuis longtemps des Maoris de Nouvelle Zélande, possède des propriétés antiseptiques de premier ordre (spray buccal )

 

Certains miels sont dits toutes fleurs, d'autres sont mono-floraux. Parmi ces derniers, quand les abeilles ont butiné des champs composés d'une même espèce, les plus doux sont les miels d'acacia, de romarin et de tilleul. Les plus typés s'appellent miels d'arbousier, de châtaignier, de sapin, de lavande ou de thym.

 

Pour en savoir plus, consulter l'ouvrage de Mme R. Vidaling aux éditions E. Ulmer ou sur internet: www.comptoirsetcompagnies.com.

Voici de multiples raisons de protéger la biodiversité où les abeilles transforment fleurs et bourgeons en nectar succulent, bons pour notre santé.

Lyliane

 

Un film à voir et à revoir...

 

 

 

 

 

 

 

  A propos du film

Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ? Suite à la publication d’une étude qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent partent avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l’éviter.

Durant leur voyage, ils rencontrent les pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation. En mettant bout à bout ces initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, ils commencent à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain…

 

Qui sont les locavores?

 

Selon la définition prise dans le n°1 du Journal Vivre Nature, être locavore c'est suivre un mouvement qui prône la consommation de nourriture produite dans un rayon allant jusqu'à 200 km maximum autour de son domicile. Plus question donc de faire venir des produits alimentaires de l'autre côté de la terre et transportés sans tenir compte du bilan carbone, ni des saisons...

 

Des ouvrages existent sur le sujet comme «Le guide du locavore pour mieux consommer local» de Mme Novel paru aux éditions Eyrolles et celui de Mme C. Choffat «Devenez locavore» aux éditions Jouvence. Dans ces livres, on apprend que le concept est né en Californie vers 2005.

 

Les idées de base des locavores étaient de diminuer l'impact carbone de l'alimentation, d'augmenter la traçabilité des produits et de soutenir l'économie locale en rencontrant les producteurs. Leur mot d'ordre était:«On n'est plus dans le boycotte, mais dans le buycott!»

 

Le premier français à avoir suivi ce mouvement est Mr Stéphane Linou de Castelnaudary en 2008. Chez nous, l'adjectif locavore est entré dans le dictionnaire seulement en 2010. De nombreux mouvements ont ensuite développé ce concept comme les Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne). La plupart défendent l'agriculture biologique et passent des contrats de 6 mois avec des paysans locaux.

 

Il est bon de savoir qu'en cas de rupture de l'approvisionnement en pétrole, la France disposerait de 4 jours d'autonomie alimentaire seulement. Cette dépendance au transport lointain devrait déjà nous inciter à rechercher un approvisionnement de proximité. Si nous adoptons en outre une attitude plus responsable vis à vis de notre environnement, nous deviendrons peu à peu des consommateurs impliqués dans des relations directes avec les producteurs et nous seront davantage soucieux de la fraîcheur et de la qualité nutritive de tout ce que nous consommons.

Lyliane

 

21/05/2016

Info sur le Polyter prise sur www.in-agro.com/polyter...

 
 

POLYTER est un hydro-rétenteur fertilisant :

 

Il a un triple effet :       - stocker l'eau

- activer la croissance des plantes

- bonifier les sols

 

Il se présente sous forme de granulé sec.

 

Il s'agit d'un copolymère (chaine carbonée) qui bloque les molécules d'eau dans ses mailles sans réaction chimique.

 

Chaque granule va ainsi capter l'eau et se transformer en "nodule" de gelée jusqu'à 300 fois son volume initial.

 

Le POLYTER a un pouvoir d'absorption instantanée de l'eau tout à fait supérieur à tous les produits connus jusqu'à présent.

 

Ainsi l'eau d'arrosage ou de pluie est stockée au plus près des racines de la plante.


Les racines vont ensuite pousser au travers de ces "nodules" de gelée, qui se comportent comme un réservoir d’eau permanent par transfert osmotique des molécules d'eau.

Et aussi comme un garde-manger pour la plante car le POLYTER encapsule des éléments nutritifs : NPK et oligo-éléments.
 
Le POLYTER a un pouvoir de restitution à la plante tout à fait exceptionnel et inégalé sur le marché.
 
La plante résiste mieux aux fortes chaleurs avec ses racines qui restent hydratées.
 
Autre effet nouveau et exceptionnel :
Les nodules de Polyter sont réellement greffés aux racines et avancent dans le sol quand la racine s'allonge...
Ainsi les racines s'épanouissent largement et ne restent pas confinées dans la zone d'arrosage.
Quant aux arbres, leurs racines peuvent s'allonger sans risque jusqu'à atteindre la couche humide du sous-sol.

Résultat, la plante pousse en sécurité et libère tout son potentiel :

- elle pousse plus vite et plus haut,
- elle est plus solide grâce à une masse racinaire supérieure,
- sa production de fruits augmente jusqu'à +100 %,
- les taux de réussite en reforestation dépassent aisément les 80%...

Et tout cela avec 50% d'arrosage et 30% de fertilisants en moins.

POLYTER a été inventé et est fabriqué en France par son inventeur.
C'est un polymère qui a tous les agréments sanitaires et biologiques.

Il reste opérationnel dans le sol pendant 3 ans et est sans danger ni de manipulation, ni pour les plantes, ni pour les sols. Il est même biodégradable après 3 ans.

Il est particulièrement adapté pour :
- les plantations en zones arides (reforestations, haies vives ...)
- toutes productions maraichères ou fruitières pour sécuriser les récoltes et rentabiliser les cultures.

POLYTER c'est :

 

 

      un diamant vert dans vos sols ....

 

Pour commander, aller sur le sited'in-agro...

 

01/05/2016

Les bienfaits du quinoa...

 

Le Docteur J.P. Derenne, pneumologue de formation, a publié chez Fayard en 2015 un ouvrage intitulé«Tout savoir sur le quinoa», dans lequel il explique l'histoire de cette graine, sa richesse nutritionnelle,

ses techniques de cuisson et de préparation.

 

Ce médecin passionné par la cuisine a inventé en effet une nouvelle technique de cuisson, très différente de celle du riz, mais simple et délicieuse: mettre le quinoa 50 minutes dans 3 fois son volume d'eau au four à 180°C. Le grain de quinoa possède une double membrane lipidique. Il peut être considéré aussi bien comme une céréale que comme une légumineuse.

 

Le quinoa faisait partie des plantes sacrées des Incas avec le maïs, la pomme de terre et le haricot. Dans nos pays occidentaux, il est connu depuis quelques dizaines d'années seulement. Aujourd'hui néanmoins, le quinoa est devenue la céréale star des végétariens et des personnes intolérantes au gluten.

 

Ses qualités nutritionnelles en font même pour certains, comme le Docteur R. Béliveau, l'aliment anti-cancer idéal. Il contient en effet à la fois des lipides, des oligoéléments, des antioxydants, des vitamines et des oméga 3 et 6. Son prix toutefois a grimpé dans nos pays occidentaux depuis qu'il connaît un engouement sans précédent.

 

C'est en Bolivie et en Equateur qu'il est le plus cultivé et de la manière la plus naturelle. Actuellement, en France, une centaine d'agriculteurs le cultivent en agriculture raisonnée dans la région angevine. Cette céréale étant très sensible aux aléas environnementaux, elle connaît de ce fait malheureusement d'importantes variations de production selon les années.

Lyliane


 
 

 
 

27/04/2016

La voie du biomimétisme...

Je lis actuellement un très bon ouvrage de Mr Gauthier Chapelle paru en septembre 2015 aux éditions Albin Michel dont le titre est:"le vivant comme modèle". Mr Chapelle, ingénieur agronome et docteur en biologie, a été l'élève de la fondatrice du biomimétisme Mme Janine Benyus. Il a cofondé le bureau d'études Greenloop et l'Association Biomimicry Europa qui travaillent sur le sujet.

Dans ce livre, Mr Chapelle  nous incite à prendre nos leçons dans la nature car "la vie a déja beaucoup crée, beaucoup essayé, beaucoup testé, beaucoup inventé". Selon lui, la définition du biomimétisme est en effet de s'inspirer du précieux savoir de la nature qu'il nomme le vivant.

Un des thèmes traités dans l'ouvrage m'a particulièrement intéressée: il concerne une agriculture biomimétique post-carbone. Ses conclusions vont à l'inverse de la monoculture industrielle et des traitements chimiques des sols. En se basant sur ses théories visant à favoriser la collaboration entre les espèces, Mr Chapelle nous suggère de nous inspirer des écosystèmes, afin d'apprendre à notre tour à collaborer entre nous, à innover pour sortir de la compétition.

Tout un chapitre est consacré à l'expérience de la ferme du Bec Hellouin en Normandie, où la permaculture sur de petits espaces donne des résultats fabuleux. C'est un système holistique où des écosystèmes se créent naturellement, alors qu'au départ leur terre n'était pas très fertile.

Pour l'auteur, l'alternative biomimétique offre un espoir face à l'ensemble des problèmes écologiques que nous allons avoir à affronter. Laissons donc de côté nos prétentions et regardons ce que fait la nature avec les arbres, les plantes et les animaux notamment pour nous en inspirer...

Lyliane