15/05/2017
Les nouvelles huiles végétales...
Nous connaissons tous les huiles d'arachide, de tournesol, de colza et d'olives. Mme Anne-Laure André, diététicienne-nutritionniste à Toulon et auteure de l'ouvrage "Prévenir les accidents vasculaires par l'alimentation", paru aux éditions Jouvence, interrogée par Mme Haberfeld expose dans le journal Version Fémina les bienfaits d'autres huiles moins connues.
L'huile de pépin de courge par exemple est réputée soulager les troubles urinaires et prostatiques. Elle contient en effet des acides gras et des phytostérols qui agissent en synergie pour améliorer les troubles de la miction. Cette huile s'utilise uniquement à froid et en assaisonnement. En cas de troubles urinaires, la dose recommandée est de 1 à 2 cuillères à soupe par jour.
L'huile de lin est la plus riche en oméga 3 (50%), alors que jusque là nous donnions la palme des oméga 3 à l'huile de colza, qui n'en contient que 9%. Elle se consomme à froid et donne aux préparations un léger goût de noisettes. Ses acides gras participent à la lutte contre les maladies articulaires, en faveur de la régulation de la tension artérielle et de la prévention de la maladie d'Alzheimer. Elle est aussi recommandée aux femmes enceintes et allaitantes. Après ouverture, la mettre au frais et à l'abri de la lumière.
L'huile de chanvre équilibre nos apports en acides gras en associant omega 3 et oméga 6. Elle renforce aussi nos défenses immunitaires et nous protège de la dépression et de maladies inflammatoires. Elle se consomme à froid et elle possède un petit goût de noisettes.
L'huile de germe de blé a une richesse exceptionnelle en vitamine E. Elle nous protège des radicaux libres et donc du stress oxydatif. Elle est réputée empécher les AVC, les problèmes de cholestérol et les maladies dégénératives. Une cuillerée à soupe (10g environ) suffit à couvrir nos besoins. On l'utilise à froid.
L'huile de nigelle ou huile de cumin noir contient un principe alcaloïde qui améliore le bon fonctionnement du système digestif. Elle prévient la dégénérescence maculaire ainsi que la cataracte. Elle s'utilise en cure d'hiver et à froid (1 cuillère à café par jour pendant un mois). Son goût étant un peu amer, elle gagne à être mélangée à une autre huile ou à du fromage blanc.
L'huile de riz, très populaire en Asie, est extraite du son de riz. Elle améliore notre santé cardio-vasculaire et abaisse la tension. Elle est riche en calcium, en fer, zinc et phosphore. Elle contient aussi des vitamines du groupe B. On peut l'employer aussi bien pour la cuisson et même la friture qu'en assaisonnement. Elle a un goût neutre.
L'huile de cameline est une huile de couleur jaune d’or, qui peut se recommander à toute la famille, en alternant avec les autres huiles d’assaisonnement. Comme l’huile de lin, l’huile de cameline est riche en acide alphalinoléïque ou AAL (30-42%). D’autre part, comme sa teneur en acide linoléique (AL), l’acide gras précurseur des oméga-6, est deux fois moindre (16-25%), le rapport oméga-6/oméga-3 est donc extrêmement favorable à l’organisme. Elle est obtenue par pression à froid des graines arrivées à maturité, sans aucun recours aux produits chimiques ou aux solvants.
L'huile de ricin enfin, extraite d'un arbuste indien, s'utilise aussi bien par voie interne qu'externe. Elle a des propriétés laxatives très efficace en 4 à 8H après en avoir ingéré 1 cuillère à soupe. Anti-inflammatoire, elle vient à bout des spasmes et des raideurs articulaires. Elle est très riche en vitamine E et nourrit les peaux sèches.
Bref, nous avons à notre disposition toute une palette d'huiles végétales, cultivées par nos producteurs locaux de façon biologique le plus souvent, qui gagneraient à être davantage connues, tant elles sont bénéfiques à notre santé. Les biocoops et les magasins diététiques les proposent sur leurs étagères. Certaines Amap en proposent. Pourquoi donc ne pas varier l'assaisonnement de nos plats grâce à elles?
Lyliane
07:54 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ALIMENTATION ET SOLIDARITE, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : huiles végétales pour notre santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Que faire avec du citron?
Le citron est bien plus qu'un simple fruit à l'arôme puissant. Selon le Centre du Livre Naturel à Croix, c'est également "un merveilleux trésor de la nature aux mille vertus". Les médecins de la Rome Antique le considéraient comme un antidote surpuissant face aux épidémies et aux poisons. De nos jours, des études scientifiques auraient démontré que le citron renforce nos défenses naturelles et nous aide à avoir des os plus résistants.
La vitamine C contenue dans le fruit est réputée favoriser l'assimilation du calcium. Il est néanmoins recommandé de choisir des citrons bio car avec la filière classique, ils sont souvent traités avec des fongicides qui pénètrent dans la peau du fruit. Contrairement aux apparences, le citron n'est pas acidifiant pour l'organisme. au contraire, il est alcalinisant et contribue à maintenir un bon équilibre acido-basique.
En cuisine, le citron va pratiquement avec tous les plats, depuis les légumes jusqu'aux poissons, les desserts jusqu'aux marinades. Il sert aussi à confectionner des sirops, des confitures et un apéritif servi glacé: le limoncello. Tagines, tartes au citron, glaces, nombreuses sont les recettes utilisant le citron.
Notre peau par exemple peut se trouver bien d'un sauna facial de 5 minutes au moins composé d'écorces de citrons recouvertes d'eau bouillante. La vapeur ouvrira alors les pores et les libérera de ses impuretés. Au jardin, c'est une arme de choix en vaporisations sur les plantes contre les fourmis, les chenilles et les doryphores.
Pour en savoir davantage, il est conseillé de commander le numéro spécial de "trucs et astuces pour consommer sain et dépenser moins" auprès du Centre du Livre Naturel -CS 60073- 59963-Croix Cédex.
Lyliane
14/05/2017
A propos du mouvement pour les droits et le respect des générations futures...
Mouvement pour les droits et le respect des générations futures
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
But | Défense de l’environnement et de la santé, en particulier dans les dangers liés aux autres substances chimiques |
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Zone d’influence | France |
Fondation | 1996 |
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Fondateurs | François Veillerette et Georges Toutain |
Personnages clés | François Veillerette |
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Président | Maria Pelletier |
Affiliation européenne | Bureau européen de l'environnement |
Site web | www.generations-futures.fr |
Le mouvement pour les droits et le respect des générations futures (MDRGF) est une association fondée en 1996 par Georges Toutain (ingénieur agronome à l’INRA), et François Veillerette (enseignant).
Elle a pour but de soutenir une agriculture saine et non productiviste, respectueuse de l’environnement et dénoncer les conséquences négatives de l’agriculture intensive utilisant des pesticides et engrais de synthèse.
Le MDRGF est impliqué dans de nombreuses actions contre des multinationales de l’agrochimie et des organisations ou personnes responsables de pollution.
Depuis 2006, le MDRGF est membre du collectif L'Alliance pour la planète (collectif dissout en 2012). Le 25 janvier 2011 l’association a pris le nom de Générations Futures.
Actions[modifier | modifier le code]
- 2015 : révélation de traces de pesticides interdits dans les salades1
- 2009 : Participation au documentaire Nos enfants nous accuseront de Jean-Paul Jaud
- Depuis 2009 : initiateur de la Semaine des alternatives aux pesticides 2
- 2007 : publication du livre Pesticides, révélations sur un scandale français de François Veillerette et Fabrice Nicolino
- Fabrice Nicolino est un journaliste français né à Paris en 1955
11/05/2017
Le tour du monde contre la pollution des océans...
Il y a 4 mois, écrit Mr Raphaël Baldos dans le journal La Croix, trois jeunes bretons ont quitté leur région pour se lancer dans un tour du monde d'un an et demi, afin de sensibiliser le public à la pollution des océans. Agés d'une vingtaine d'années, "ces étudiants sont partis à la rencontre de scientifiques et de chercheurs engagés dans la protection de l'environnement". Leur projet s'intitule:" Ocean cleaner zh". Il est soutenu par l'Université de Bretagne-Sud. Ils ont un site que l'on peut consulter: www.oceancleanerzh.fr.
Leur constat est édifiant: chaque année 8 millions de tonnes de déchets plastiques se retrouvent dans les océans, où ils s'accumulent dans des gyres formés par les courants marins. On les nomme le 7ème continent tant ils sont étendus et se retrouvent partout! Décomposés en nanoparticules par les rayons ultraviolets du soleil, leur impact sur la biodiversité et les êtres vivants (poissons, tortues, bancs de coraux, algues, êtres humains) reste à évaluer...
Entre deux interviews de scientifiques, les trois amis organisent des collectes de déchets sur les plages et se rendent dans les écoles pour sensibiliser les enfants à la préservation de la ressource en eau. Ils ont déja ramassé 350 kg de détritus lors d'une dizaine de collectes. Une cinquantaine d'autres collectes sont prévues. Leur périple devrait leur faire parcourir des milliers de kilomètres.
Nos jeunes bretons sont déjà passés par l'Australie, au Queensland, où ils ont interviewé la biologiste Jodi Salmond, qui forme des plongeurs à l'analyse des coraux. Celle-ci leur a confirmé que "ces animaux subissent de plus en plus du blanchissement, un stress provoqué par la pollution ou la hausse des températures de l'eau". Si ce phénomène persiste, elle craint la mort des coraux. Par contre, selon elle, ce phénomène serait encore réversible...
Ces jeunes gens souhaitent notamment attirer l'attention de la Fondation Tangaroa Blue de Mme Heidi Taylor, qui a déjà accumulé une immense base de données de 7 millions de déchets marins. Ce devrait permettre de remonter jusqu'au producteur et d'inciter ce dernier à modifier son procédé de fabrication pour réduire son empreinte écologique.
Quelle belle initiative pour faire des diagnostics et rechercher des solutions! Félicitons ces jeunes et espérons que leur tour du monde fera bouger les choses du côté des pollueurs!
Lyliane
12:58 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, EVENEMENTS, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS | Tags : tour du monde breton contre la pollution des océans | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Une larve fatale au plastique...
Dans le journal gratuit 20 Minutes, une étude rapportée par Mme Claire Planchard révèle le pouvoir biodégradable de la larve d'un papillon très répandu, un insecte nommé la fausse teigne de la cire ou Galleria mellonella. Cette larve a non seulement la capacité d'ingérer le plastique, mais elle serait aussi en mesure de le transformer ou de le briser chimiquement avec une substance produite par ses glandes salivaires. Cette larve est notamment élevée pour servir d'appât à la pêche. A l'état sauvage, elle est un parasite des ruches en se nichant dans la cire d'abeilles, partout en Europe.
Des observations en Grande-Bretagne et en France ont conduit à la découverte que cet insecte peut dégrader un sac de supermarché en moins d'une heure. En effet, après seulement 40 minutes de gros trous apparaissent déjà dans le plastique. Ce taux de dégradation rapide conduit les chercheurs à imaginer que les déchets de polyéthylène des décharges et des océans pourraient disparaître grâce à cette larve. Mr Paolo Bombelli, de l'Université de Cambridge, est l'un des pionniers de cette découverte.
Laissés dans la nature, les sacs plastiques se décomposent complètement en un siècle. Aussi, un grand espoir pour notre environnement est né du processus de dégradation naturel avec ces larves. Car jusqu'ici on ne connaissait que les processus chimiques à base d'acide nitrique ou autre relativement polluants et qui peuvent prendre plusieurs mois. Affaire à suivre!
Lyliane
07:54 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : une larve qui mange le plastique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
01/05/2017
Perturbateurs endocriniens, un défi urgent pour protéger les citoyens...
Selon la revue Que Choisir qui consacre plusieurs pages de son numéro 558 au dossier des perturbateurs endocriniens, ceux-ci sont omniprésents dans notre vie quotidienne et pourraient favoriser de nombreuses pathologies (cancer du sein chez la femme jeune, des testicules chez l'homme jeune, obésité, diabète...). Depuis la mise en cause du Bisphénol A (BPA) et son interdiction dans les biberons en 2010, la polémique enfle et s'étend. Des soupçons pèsent en effet sur plus d'un millier des quelques 143 000 produits chimiques utilisés par l'industrie.
Mr Bernard Jegou, directeur de recherches à l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), est l'un des premiers scientifiques à s'être intéressé aux perturbateurs endocriniens. Certes, les pathologies constatées sont multifactorielles (équilibre alimentaire, exercice physique, stress ...), même si elles portent principalement sur des aspects génétiques et hormonaux. Les perturbateurs endocriniens sont en effet susceptibles d'interférer avec nos hormones. Or, nos glandes endocrines régissent le fonctionnement de notre organisme dans son ensemble (croissance, reproduction, métabolisme...)
Il a été démontré que c'est in utéro et lors de la puberté que les effets de ces substances pourraient être les plus forts. Les femmes enceintes notamment doivent être vigilantes (éviter les récipients en polycarbonates, les fast-food, l'ibuprofène, les insecticides, certains parfums, le tabac, les pesticides...). En 2013, le Parlement Européen annonçait que des mesures sanitaires devraient être rapidement prises, même si nos connaissances en la matière sont encore fragmentaires.
Toutefois, les lobbies industriels continuent de semer le doute dans les esprits pour retarder une interdiction de leurs produits, qui n'est toujours pas effective. Un tel cynisme, au mépris de la santé humaine, animale et de l'environnement, devrait être dénoncé haut et fort! Le retard pris sur ce dossier est même qualifié selon certains de "criminel". En attendant, que chacun d'entre nous par précaution évite certains cosmétiques, les emballages des fast-food, les phtalates (PVC), les peintures, les fruits et légumes traités par des pesticides et des conservateurs et les insecticides en général.
Lyliane
29/04/2017
Plaidoyer pour les pollinisateurs sauvages
Plaidoyer pour
les pollinisateurs sauvages
POLLINIS EXISTE GRÂCE À VOUS
Merci pour vos dons, votre soutien et vos précieux messages :
Félix E., 87 ans, nous envoie des photos de pollinisateurs sauvages. Devant son chalet savoyard de Beaufort-sur-Doron, cet amoureux de la nature a constaté que tous les matins, entre 10h30 et 11h, un xylocope venait butiner ses épiaires :
« Je m'intéresse aux apoïdes solitaires et d'après les spécialistes, les listes rouges s'allongent dramatiquement. Le défrichage, l'usage des pesticides, la perte des habitats font que la situation va en se dégradant de manière accélérée. Je suis consterné par le statut désormais précaire de nos pollinisateurs ». Lucien M., Dracy le Fort.
« Voici un des abris que j'ai construit. Et j'en ai trois avec une quinzaine de nids chacun sur une fenêtre à l'étage. Les osmies ont déjà construit plus de 30 nids ! » Martine P. (Facebook)
Nos combats
dans les médias
► Ouest France (30 mars 2017) : La commune de Torcé, en Bretagne, qui venait d'installer quatre ruches, a aussi décidé d'accorder une subvention à POLLINIS pour son combat en faveur des abeilles lors de la dernière réunion du conseil municipal. Un grand merci !
MOBILISATION = SIGNATURES !
Depuis un mois, pour faire monter la pression, nous avons mis en place un système qui permet à nos sympathisants d'envoyer directement un mail aux candidats pour qu'ils signent la Charte 2017 pour les pollinisateurs : 80 000 mails ont ainsi été envoyé aux 11 candidats ! En parallèle, plus de 5 000 tweets leur ont été adressés par nos membres !
Les prétendants à la présidence du pays ont pris la mesure de la mobilisation citoyenne autour des abeilles et des pollinisateurs.
Fin mars, Eric Andrieu, responsable agriculture de Benoît Hamon et Nicolas Thierry, responsable de son pôle biodiversité, ont signé la Charte au nom de leur candidat. L'équipe de Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise), rencontrée le 28 février dernier, devrait faire de même incessamment sous peu.
4 POINTS ESSENTIELS POUR LES ABEILLES
D'ici au 8 mai, date du deuxième tour, POLLINIS ne lâchera rien ! Nous continuons, portés par la vague massive de mails et tweets de nos sympathisants, à exiger :
Bien entendu, il ne s'agit pas de participer aux tentatives de « verdissement » sans lendemain de politiciens en mal de voix : nous veillerons à ce que les candidats signataires appliquent ces principes dans les votes et les décisions qu'ils prendront par la suite, en tant que président de la République, députés, sénateurs ou députés européens.
Les quatre points qui constituent le socle de la Charte 2017 pour la protection des pollinisateurs tracent les pistes à suivre pour contrecarrer le modèle agricole industriel actuel et préserver les véritables sentinelles de l'environnement que sont les insectes pollinisateurs. Car si les abeilles continuent de disparaître de nos campagnes, les conditions de notre indépendance alimentaire, la qualité, la diversité et la quantité de nos produits agricoles ne seront plus rassemblées. Sans parler de la beauté de nos paysages et de la variété des plantes à fleurs et de la faune sauvage.
NOUVEAU BOMBARDEMENT DE MAILS ET DE TWEETS !
A moins d'une semaine du premier tour du scrutin, il faut absolument poursuivre notre mobilisation. Tous ceux qui n'ont pas encore interpellé les candidats peuvent encore le faire en cliquant ICI. Les autres peuvent aussi inciter tous leurs amis, leur famille, leurs collègues à faire de même... Ensemble nous ferons avancer la cause des pollinisateurs !
En plus de l'abeille domestique, vedette des pollinisateurs, il existe de très nombreux pollinisateurs sauvages (papillons, bombyles, coléoptères, fourmis, etc.), et notamment toutes les abeilles sauvages : bourdons, halictes, xylocopes, colletes... Ces insectes, qui pollinisent plus de 80 % des plantes à fleur, étape nécessaire à la formation des fruits et des graines, sont essentiels à la qualité, la quantité et la diversité de notre alimentation. Leur disparition aurait aussi des conséquences désastreuses sur la faune et la flore sauvages.
DÉCLIN DRAMATIQUE
En 2015, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a publié une première évaluation alarmante : en l'absence de données disponibles, on ne connaît pas l'état des populations de 79% des abeilles sauvages. Parmi celles qui ont pu être étudiées, plus de 9% sont en voie d'extinction et 5% le seront dans un avenir proche. Les pollinisateurs sont victimes principalement de la disparition de leur habitat et de leurs sources d'alimentation, ainsi que de la pollution de l'environnement. Les causes de leur déclin sont multiples, mais en haut de la liste
on retrouve : l'agriculture industrielle. Pesticides, monoculture, disparition des fleurs sauvages, des bocages, des haies, des souches d'arbres...
LES LOBBIES TRÈS ACTIFS
L'année dernière, le Ministère de l'Écologie a lancé un plan national d'actions baptisé
« France Terre de pollinisateurs ». Il documente finement les diverses causes du déclin des pollinisateurs. En filigrane, on lit partout la responsabilité du modèle agricole actuel.
Pourtant, arrivé aux recommandations : surprise ! L'agriculture industrielle n'est jamais remise en cause. Au lieu d'une reforme profonde et ambitieuse de ce secteur, des petites mesures anecdotiques sont proposées, à l'image de ces bandes fleuries le long des champs traités, véritables pièges à pollinisateurs... Cet habile tour de passe-passe illustre une fois de plus la main-mise de l'agro-industrie sur les activités des agriculteurs, et celle des lobbies sur la plupart de représentants politiques. Un combat pour lequel POLLINIS va redoubler d'efforts.
SOUTIEN AUX PROJETS
Les abeilles sauvages vous remercient
Grâce à votre générosité, le réseau scientifique APIFORMES poursuit le recensement des abeilles sauvages. Dans les jours qui viennent, partout en France, les élèves des lycées agricoles volontaires vont récolter des spécimens au filet à papillons dans les champs cultivés de leurs fermes écoles.
Les pollinisateurs sauvages aussi disparaissent en silence, victimes méconnues de l'agro-industrie, des pesticides et de la disparition des haies et des ressources alimentaires. Avec le soutien des citoyens, POLLINIS vole à leur secours.
DES DONS SALVATEURS
Cet hiver, l'association a organisé avec succès une seconde demande de dons pour permettre la poursuite d'APIFORMES, qui ne bénéficie plus du soutien financier du ministère de l'Écologie. Grâce à la mobilisation des citoyens, dans les semaines qui viennent, une étape cruciale va pouvoir débuter : les élèves agriculteurs des 23 lycées agricoles volontaires partout en France vont récolter à l'aide de filets à papillons les abeilles sauvages dans des champs cultivés. Elles seront ensuite envoyées à l'INRA d'Avignon pour identification.
POLLINISATION ET AGRICULTURE
Ces données sont primordiales car les abeilles sauvages, championnes de la pollinisation, sont aujourd'hui menacées par les pratiques agricoles (pesticides
Nicolas BLANCHARD a rejoint le pôle « Pollinisateurs sauvages » de POLLINIS début avril pour un stage de trois mois. Ses missions : aider l'équipe à rassembler et populariser les connaissances sur les pollinisateurs, alerter le public sur les espèces en danger en France et construire des argumentaires pour mieux les défendre auprès des élus. Nicolas est en troisième année de mastère à l'Institut supérieur de l'environnement (ISE) pour devenir ingénieur-juriste de l'environnement.
Jérémy PEPIN a rejoint le projet « Anti-frelon asiatique » de POLLINIS dans le cadre d'un stage de 6 mois. Etudiant depuis plus d'un an à « 42 », une nouvelle école d'informatique gratuite au fonctionnement participatif, Jérémy contribue à la mise en place des solutions techniques, électroniques et informatiques. Il poursuit également des missions de Recherche & Développement et service informatique au sein de l'association.
POLLINIS forme les futurs ingénieurs agronomes au « plaidoyer ».
Sans votre soutien nous ne pourrions pas lutter à Bruxelles et à Paris pour sauver les abeilles et les pollinisateurs sauvages ; nous ne pourrions pas passer aux cribles les règlementations ou commander des études scientifiques ; nous n'aurions pas les moyens d'alerter le public et de monter des dossiers de contre-lobbying citoyen pour aller défendre l'intérêt général au cœur des institutions.
JE FAIS UN DON
Vos signatures aux pétitions nous confèrent une légitimité indispensable qui nous ouvre les portes des représentants politiques. Vos dons donnent à POLLINIS la totale liberté d'action et de parole dont nous avons besoin pour faire pression efficacement sur les décideurs politiques.
-
inscrire nos luttes à l'agenda des candidats à l'élection présidentielle française et aux imminentes élections législatives ;
-
obtenir une interdiction réelle de tous les pesticides tueurs d'abeilles en France;
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contrer les lobbies à Bruxelles pour y faire interdire les pesticides néonicotinoïdes partout en Europe ;
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publier une étude sur les autorisations de mise sur le marché (AMM) des pesticides pour reformer le système d'homologation européen ;
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accélérer la transition vers une agriculture respectueuse de la nature et des pollinisateurs dont elle dépend ;
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poursuivre notre combat pour les pollinisateurs sauvages ;
-
protéger notre abeille locale, l'abeille noire.
Merci à nos 20 000 précieux donateurs réguliers et au million de citoyens qui nous soutiennent.
Toutes les informations nécessaires pour permettre la transaction ne vous seront demandées qu'à la fin, sur le serveur ultra-sécurisé de la banque. POLLINIS vous garantit une totale confidentialité de vos données personnelles.
L'interdiction des tueurs d'abeilles votée par la France en juillet dernier ressemblait à une étape prometteuse. Mais en France comme à Bruxelles, il ne faut pas baisser la garde !
Ce sont les agrochimistes qui déterminent la classification des substances dont ils souhaitent l'homologation, sur la base d'études qu'ils commanditent eux-mêmes...
Le long combat des citoyens et des associations environnementales ont permis l'été dernier le vote par l'Assemblée nationale de l'interdiction des néonicotinoïdes. Pour rappel, ces insecticides tueurs d'abeilles, utilisés en Europe sur les grandes cultures (maïs, colza, tournesol, betteraves, pommes de terre, etc.), sont la pierre angulaire du système agricole actuel et le symbole de ses pratiques délétères et mortifères pour les pollinisateurs.
Mais comme l'a tout de suite souligné POLLINIS, cette interdiction pose de nombreux problèmes. D'abord, les néonicotinoïdes ne seront véritablement interdits en France qu'en 2020 (il est possible d'obtenir des dérogations jusqu'à cette date). Ensuite, la loi ne stipule pas qu'ils doivent être remplacés par des méthodes écologiques, laissant la porte ouverte
à la substitution de ces molécules par d'autres tout aussi toxiques !
DES NÉONICOTINOÏDES
« CACHÉS »
D'ailleurs, Bruxelles, avec un sens du timing impressionnant, a déjà autorisé deux molécules – le sulfoxaflor et le flupyradifurone – qui n'ont pas été classées comme néonicotinoïdes alors que selon plusieurs spécialistes, dont le Dr Jean-Marc Bonmatin chargé de recherche au CNRS et spécialiste en toxicologie, ces substances actives « présentent des caractéristiques moléculaires qui leur permettraient d'être classées dans la catégorie des néonicotinoïdes ». Il faut savoir que ce sont les agrochimistes qui déterminent la classification des substances dont ils souhaitent l'homologation,
sur la base d'études qu'ils commanditent eux-mêmes... POLLINIS va donc se battre pour que les « néonics cachés » soient inclus dans le processus d'interdiction des néonicotinoïdes.
Par ailleurs, POLLINIS s'inquiète de ce que le décret d'application de l'amendement à la
« Loi biodiversité » portant sur l'interdiction des néonics n'ait toujours pas été signé par le gouvernement sortant. L'association s'est engagée dans une veille minutieuse pour saisir les ficelles de ce retard et s'assurer que les choses avancent bien dans le bon sens...
Cette bataille a lieu en France, mais la guerre se mène aussi à Bruxelles où les lobbies sont particulièrement actifs en ce moment : en effet, le moratoire sur trois néonicotinoïdes voté en 2013 doit être réévalué d'ici à la fin de l'année. Il est crucial de l'étendre enfin à l'ensemble des tueurs d'abeilles, anciennes et nouvelles générations. Nous allons avoir besoin de votre aide.
notamment) et la destruction de leurs habitats. Or leur disparition aurait non seulement un impact considérable sur la biodiversité animale et végétale, mais aussi sur la disponibilité et la diversité alimentaires, avec des conséquences néfastes sur la santé humaine... Il est donc urgent de connaître les abeilles sauvages pour pouvoir les sauvegarder.
Après une présentation des actions de l'association POLLINIS et de ses outils pour défendre ses combats (pétitions, partenariats, actions de terrain, études, événements...), l'équipe a proposé un jeu de rôle : les étudiants pouvaient se glisser dans la peau d'un chargé de plaidoyer et proposer des stratégies et des actions pour interdire les pesticides de synthèse, introduire du bio, de l'équitable et du local dans les cantines françaises, empêcher l'adoption du traité de libre-échange CETA en France...
NOUVELLE GÉNÉRATION
Les campagnes de plaidoyer imaginées par les étudiants ont ensuite été analysées et commentées. A l'issue de l'après-midi, les étudiants étaient visiblement ravis. Nos ingénieurs agronomes – qui ont aussi beaucoup appris à leur contact – envisagent donc de pérenniser ce type de formation afin de sensibiliser un public de futurs ingénieurs amenés à influencer la politique agricole de notre pays.
CONTRECARRER LE MODÈLE AGRICOLE INDUSTRIEL ACTUEL
INTÉRÊTS PRIVÉS
VS INTÉRÊT GÉNÉRAL
► Le 23 février dernier, POLLINIS était à la conférence "L'agriculture dans la campagne présidentielle de 2017", organisée par le Centre de recherches politiques de Sciences Po. (Cevipof) à Paris. L'équipe y a interpellé les représentants des candidats pour qu'ils s'engagent à signer notre Charte 2017 pour les pollinisateurs.
- un coup d'arrêt d'urgence au déclin dramatique des pollinisateurs ;
- la protection des droits des citoyens contre les abus de l'industrie agrochimique qui décime les abeilles ;
- la garantie que de nouvelles substances toxiques pour les abeilles et les pollinisateurs sauvages ne seront plus mises sur le marché ;
- l'accélération de la transition vers une agriculture respectueuse des pollinisateurs dont elle dépend.
Matthieu et Lorine à AgroParisTech.
07:12 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LA FORET, LES ABEILLES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
26/04/2017
Le thym, une plante aux mille vertus...
Connaissez vous les bienfaits du thym? Les plus chanceux en ont dans leur jardin ou sur leur balcon, car c'est une plante peu exigeante qui aime les terrains secs et bien ensoleillés. Pour un usage médicinal, le cueillir de préférence en juin pour profiter de sa pleine floraison. Il se récolte toutefois toute l'année pour parfumer les plats. Ceux qui ne disposent d'aucun espace cultivable, peuvent l'acheter soit en boutiques d'herboristerie soit en pharmacie. Dans le sud de la France, au cours de promenades, on peut ramasser du thym sauvage ou serpolet sur des pentes bien exposées et loin de toute pollution. Les herboristeries se faisant rares, des sites Internet le commercialise en sachets, en vrac ou en gélules comme www.herboristerie.com, www.herboristeriedeparis.fr ou même www.herboristerieduvalmont.com.
Dans le Journal gratuit Version Fémina de la mi-avril 2017, Mme F. Millet, docteur en pharmacie, spécialisée en phytothérapie interrogée par Mme I. Haberfeld, fait l'inventaire de ses principales indications. Ses vertus anti-infectieuses, expectorantes et fluidifiantes sont les plus évidentes grâce au thymol, sa précieuse huile essentielle. En effet, pris dès les premiers symptômes, le thym peut éradiquer bronchite, coqueluche, rhume et angine en infusion ( une cuillère à café de feuilles séchées dans 150 ml d'eau bouillante) ou en cure d'hiver avec des gélules (2 pendant 5 jours prises matin et soir).
En cas de lésions buccales comme des aphtes ou une gingivite, des bains de bouche tièdes après chaque brossage avec une préparation de 150 g de feuilles sèches ayant infusé pendant 5 minutes sont souverains. Après un repas copieux ou en cas de lourdeurs stomacales, d'aérophagie ou de ballonnements, une tisane de thym (3 tasses par jour) est censée accélérer l'évacuation du bol alimentaire. Il est possible d'y ajouter un peu de miel de thym et un filet de jus de citron.
Les spasmes utérins (règles douloureuses, contractions de l'utérus hors accouchement) sont généralement soulagés par des massages doux en mouvements circulaires trois fois par jour pendant 48 heures. On mélange alors 20 gouttes d'huile essentielle de thym commun à linalol dans un flacon avec de l'huile d'amandes douces. Enfin, il faut savoir que le thym est un excellent cicatrisant grâce à une lotion désinfectante, préparée avec 3 sachets d'infusion, passée avec une gaze pour nettoyer une plaie. Du miel de thym est également utilisé pour certaines blessures, particulièrement en milieu hospitalier.
Alors, pas d'hésitation! Soignons nous grâce à la nature et utilisons au mieux les vertus thérapeutiques de cette plante aromatique qu'est le thym!
Lyliane
05:00 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : vertus médicinales du thym | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
24/04/2017
Reconnaissance de Mère Nature par le droit...
Sous la plume de Nicole, notre blog avait publié un vibrant article concernant la rivière Whanganui en Nouvelle-Zélande, qui s'était vu reconnaître les mêmes droits qu'une personne. Dans le Journal Télérama du 12/04/2017, Mme Weronika Zarachowicz nous informe que, le 20 mars 2017, le tribunal de l'Uttarrakhand, un état himalayen du Nord de l'Inde, avait accordé un statut de personne morale au Gange et à son principal affluent la rivière Yamuna. Les juges de la même Cour de Justice, le 1er avril dernier, ont accordé une personnalité juridique à l'air, aux forêts, glaciers, rivières, cascades et plaines de l'Himalaya. Les termes employés par la Haute Cour de Justice de cet Etat sont explicites: "ce sont des entités vivantes ayant le statut de personnes morales".
Par une curieuse synchronicité, on retrouve donc à la même période et à l'autre bout de la planète des termes à peu de choses près semblables. La journaliste insiste à juste raison me semble-t-il, sur la pression de la société civile à l'égard des juges, pour que le droit soit appliqué pour défendre l'environnement. Ainsi est en train de naître sous nos yeux l'idée que les citoyens peuvent saisir la justice pour protéger leur cadre de vie de tous ceux qui jusque là faisaient des ravages écologiques en toute impunité. C'est une sérieuse avancée qui mérite d'être connue et reprise partout!
Lyliane
07:05 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVENEMENTS, EVOLUTION PERSONNELLE, L'EAU ET LA MER, LA FORET, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : mère nature reconnue comme une personne par le droit | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
17/04/2017
Un scénario de transition énergétique qui paraît crédible...
L'Association négaWatt a publié en janvier dernier son scénario 2017-2050. Il montre comment la France pourrait "atteindre le 100% renouvelable d'ici à 2050, avec à la clé de multiples bénéfices économiques, sociaux et environnementaux". Un article paru dans Biocontact d'avril 2017 émanant du Directeur de l'Association négaWatt, Mr Stéphane Chatelin, éclaire le chemin vers la transition énergétique, dont la loi a été adoptée l'été 2015. Il démontre notamment que des gisements considérables d'économie d'énergie existent. Il cite le cas des domaines du bâtiment, des transports et de l'industrie.
Pour le bâtiment, l'action principale pourrait se centrer sur la rénovation énergétique: isolation des parois, remplacement des fenêtres, amélioration des systèmes de ventilation, de chauffage et d'eau chaude. Le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre reste celui des transports. En réduisant la place des voitures, des poids lourds, du transport aérien, en développant le télétravail, le co-working, des impacts importants pourraient en résulter. Enfin, le secteur industriel devrait réduire ses besoins en matières premières non renouvelables, promouvoir un recyclage généralisé et un système alimentaire issu de pratiques agro-écologiques et biologiques.
Tout cela s'ajoute bien entendu à l'abandon progressif du nucléaire et des énergies fossiles et à la fin de l'obsolescence programmée des appareils. En résumé, le scénario prôné par négaWatt réclame de tous plus de sobriété, d'efficacité et une fourniture d'électricité assurée par des énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque,filière bois...). Ce scénario ambitieux mais réaliste pourrait à terme créer quelques 600 000 emplois à l'horizon 2050, si des investissements étaient faits au bon endroit. En outre, les bénéfices pour notre santé serait très importants (polluants atmosphériques, particules fines en diminution...).
Crée en 2001, l'Association négaWatt par son projet résumé ci-dessus a pour objectif de montrer qu'un autre avenir énergétique est réalisable et souhaitable. Pour en savoir plus sur ce scénario qui est le fruit d'un travail d'expertise collectif, ou cette Association, consulter sur Internet le site: www.negawatt.org.
Lyliane
08:04 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE, ENERGIES ET CLIMAT, ENERGIES NOUVELLES, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, URBANISME | Tags : scénario énergétique de l'association négawatt | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
15/04/2017
Les téléphériques urbains prennent leur envol en France...
Les téléphériques urbains par câbles ne sont pas une nouveauté, puisqu'il en existe plusieurs dans le monde et même en Europe comme par exemple à Londres, où le téléphérique qui enjambe la Tamise a été installé à l'occasion des Jeux Olympiques de 2012 et celui qui est prévu cette année à Berlin. Beaucoup moins onéreux qu'un pont routier ou une passerelle, ces nouveaux transports en commun s'imposent également par leur simplicité. En effet, la technique est connue. Elle s'était jusque là surtout développée en montagne dans l'équipement des stations de sports d'hiver. Toutefois, il faut signaler le téléphérique urbain de Grenoble, qui date de 1934 et qui permet toujours de rejoindre le quartier de la Bastille.
Actuellement, environ 13 projets de téléphériques urbains sont à l'étude en Ile de France, comme le Téléval prévu pour 2021, car ils permettraient de résoudre de nombreux problèmes de circulation pour un coût modéré et sans de trop grandes nuisances environnementales. Toutefois, le téléphérique urbain qui fait couler beaucoup d'encre actuellement est celui de Brest. En service depuis octobre 2016, il relie en 3 minutes les deux rives de la Penfeld. Il a une hauteur de près de 80 m et domine le port de commerce et une bonne partie du paysage brestois. Il a coûté 19 millions d'euros et peut transporter 1 200 passagers à l'heure. Depuis ses cabines vitrées, il procure en outre un magnifique point de vue pour tous les photographes amateurs!
Cette initiative réussie a donné l'idée aux élèves d'une Ecole d'Ingénieurs de Toulouse, l'ICAM, de se spécialiser dans des bancs d'essai, afin de tester la fiabilité des câbles des téléphériques urbains. Parions que bientôt d'autres villes vont installer leur téléphérique urbain et que cela pourra procurer des emplois nouveaux à nos contemporains. Loin de remplacer bus, trams ou métros, ce type de transport est susceptible de compléter les moyens de transport à notre disposition, de nous inciter à laisser au garage nos véhicules personnels, ce qui ne pourrait que faire baisser la pollution atmosphérique!
Lyliane
06:13 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ENERGIES ET CLIMAT, ENERGIES NOUVELLES, EVENEMENTS, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, URBANISME | Tags : téléphériques urbbains | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
14/04/2017
Au large du Brésil: pétrole contre le récif de l'Amazone...
Au Nord du Brésil, en pleine mer, a été mis à jour en 2016 un récif qui s'étend sur au moins 9500 km2, composé de coraux, d'éponges et de rhodolithes. L'embouchure du bassin de l'Amazone abrite en effet dans ce récif des dauphins, des lamantins, des loutres de rivière, une biodiversité exceptionnelle, qui pourrait être menacée, si le gouvernement brésilien donnait son feu vert aux compagnies pétrolières (Total, BP notamment) qui envisagent de forer dans le secteur à 8 km environ du récif. Les projets de forage sont déja très avancés et les compagnies pétrolières semblent vouloir développer leur zone d'exploitation au large du Brésil sans tenir compte de ce récif...
Or, quelques 80 communautés vivent des ressources fournies par cet environnement et les conséquences à terre pourraient également être néfastes à ces communautés. Les dirigeants des communautés locales, qui vivent en lien étroit avec la nature, sont préoccupés par les projets pétroliers et conscients des risques de fuite ou de marée noire à plus ou moins longue échéance. Ils ont déja introduit une demande de suspension des projets de forage au large de l'Etat d'Amapa.
Une pétition lancée par l'ONG Greenpeace a déjà rassemblé 500 000 signatures. Pour soutenir la demande d'abandon des forages dans cet écosystème et signer cette pétition, se connecter sur le site: www.fr.amazonreefs.org .
Lyliane
05:11 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, EVENEMENTS, EVOLUTION PERSONNELLE, L'EAU ET LA MER, LES PETITIONS, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS | Tags : pétrole contre récif au nord du brésil | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
13/04/2017
Une drôle de boîte à champignons...
Dans le journal Télérama de la semaine du 12/4/2017, j'ai découvert un petit article de Mme S. Berthier relatif à une innovation intéressante: une société cultive des champignons sur du marc de café récupéré chez des distributeurs de boissons et des restaurateurs. Une fois recyclé en substrat grâce à l'adjonction de paille et de copeaux de bois, cela nourrit des pleurotes, un champignon très apprécié des chefs étoilés de Paris notamment. Ils en achètent en effet 2 tonnes environ par an.
Les particuliers que nous sommes ne sont pas oubliés, puisque cette société propose des kits de culture en toile de jute et qu'elle en a déjà vendu 60 000 exemplaires en 2016. Leur prix est modéré puisqu'il va de 15,90 à 39,90 euros. Des kits à faire soi-même et d'autres destinés aux enfants sont même proposés. Il suffit en effet de vaporiser chaque jour un peu d'eau pour humidifier le substrat et le tour est joué!
Lorsque le consommateur a fini de ramasser les champignons, leur terreau de croissance peut être donné à des maraîchers pour fertiliser de nouvelles plantations. Il n'y a donc pas de déchets. Nous nous trouvons en présence d'une agriculture urbaine circulaire. Il me semble que cet exemple innovant pourrait être médiatisé et peut-être même étendu à d'autres produits.
Pour en savoir davantage sur cette société, s'inscrire à leur newsletter, commander des kits de culture ou des recharges, consulter le site Internet: www.laboiteachampignons.com.
Lyliane
06:33 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ALIMENTATION ET SOLIDARITE, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : la boite à chaùmpignons, kits de culture de pleurotes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
11/04/2017
Valoriser les déchets ménagers grâce au bokashi...
Bokashi vient du mot japonais bokasa qui veut dire transformer graduellement, nuancer par étapes. Le pionnier de l'utilisation des bokashi et du "natural farming" est d'origine japonaise (Mr Mokichi Okada) et ses expérimentations datent des années 1930. Actuellement c'est un chercheur japonais, Mr Teruo Higa, qui met en oeuvre cette technique à Okinawa. Personnellement, je viens d'en entendre parler par notre maraîcher de Cagnes sur Mer, qui pratique déjà la technique dans son exploitation. Il propose notamment que, dans notre Amap, ceux qui le désirent s'équipent d'un seau hermétique nommé bokashi. Lui nous fournirait les E.M. ou micro organismes efficaces. Après quelque temps, il récupérerait nos seaux pleins et s'en servirait dans ses cultures. Ceux qui ont des plantes ou un jardin pourraient auparavant en extraire du jus grâce au robinet et s'en servir comme engrais.
Concrètement, le bokashi est en effet un seau de cuisine à double fond, équipé d'un robinet et avec un couvercle fermant tout à fait hermétiquement. On y entasse des déchets organiques, des céréales, des graminées, des épluchures de fruits et légumes, puis on leur ajoute des micro organismes efficaces appelés E.M. en les mélangeant avec du son. On est censé bien tasser le contenu du seau avec du sable et attendre plusieurs semaines avant qu'un jus nourricier pour les plantes puisse s'écouler par le robinet. Il n'est pas conseillé de le répandre directement sur les plantes, car il est trop acide.
Ces E.M. sont blancs, souvent fibreux Ils sont le plus souvent issus de poudres de céramiques EM. Cette préparation à base d'EM semble très utile en agriculture. C'est en effet un booster de croissance pour plantes potagères et fruitières, qui respecte la vie du sol et met en valeur le rôle des micro organismes. Elle est, si l'on en croit des biologistes des sols comme Mr et Mme Bourguignon, réputée augmenter la diversité microbienne. La technique du bokashi est différente de celle bien connue du compost, car les déchets ne pourrissent pas. Ils développent en effet quelque chose qui fait penser à une lacto fermentation.
Voici, pris sur Internet, un mode d'emploi complet et une présentation un peu différente du Bokashi:
Le seau Bokashi est un seau étanche à l’air dans lequel vous mettrez vos épluchures de légumes, vos déchets ou restes de viandes, de poissons, de produits laitier, et même de nourriture cuite.
A chaque dépôt, vous devez simplement saupoudrer la matière apportée d’une légère poignée de son ensemencé d’EM-Actifs (mélange d’une vingtaine de micro-organismes anaérobies).
De façon rapide, en quelques semaines vous obtenez un riche substrat biologique pour votre terre de jardin ou celle de vos amis.
Composteur Bokashi : principe de fonctionnement
Contrairement au compostage habituel de décomposition, les micro-organismes anaérobies assurent une fermentation sans pourriture, sans odeur et sans attirer de moucherons, tout en générant une substance précieuse, notre fameux substrat Bokashi dont le pouvoir de fertilité est supérieur au compost traditionnel.
Ce compost Bokashi va augmenter la diversité microbienne du sol en apportant aux végétaux les substances nutritives et les matières bioactives nécessaires à leur développement, telles que des hormones de croissance, des antibiotiques naturels, des vitamines, des enzymes et des antioxydants.
L’amélioration de la structure du sol, celle de la circulation de l’air et de l’eau ainsi que l’effet désintoxiquant obtenu permettent de prévenir les maladies des végétaux et vous fera faire de sérieuses économies sur le poste engrais et phytosanitaires dans la gestion de votre jardin.
La fantastique activité microbienne générée par le substrat Bokashi vous apportera un sol équilibré bénéfique pour les plantes, la nature, le travail du jardinier et la santé du consomActeur.
Bokashi-starter ou activateur de Bokashi
Le Bokashi-starter est le produit de base qui permet de fermenter toutes sortes de matières organiques. Il est composé de son de blé ensemencé d’EM-Actifs. C’est un produit sec à l’odeur aigre-douce, prêt à l’emploi.
Mode d’emploi du composteur Bokashi
- Découper les déchets en petits morceaux (méme la viande ainsi que les os)
- Saupoudrer une petite quantité de Son Bokashi au fond du seau
- Mettre une couche de déchets frais découpés dans le seau
- Saupoudrer de nouveau une petite quantité d’activateur Bokashi (10 à 20 g) sur les déchets
- Bien fermer le seau avec son couvercle
- Répéter ce processus jusqu’à ce que le seau soit plein
- Presser les déchets régulièrement avec le pilon fourni
- Evacuer de temps en temps le jus du fond du seau avec le robinet
- Ce jus, très riche, peut servir d’engrais végétal liquide pour les plantes et toutes sortes de végétaux (dosage entre 1 et 2/100)
Astuce ; vous pouvez verser le substrat (le jus) sur un compost existant afin d'améliorer sa qualité.
Autre avantage, sa taille très compacte; vu que la majorité des matières organiques sont composés d'eau (comme notre corps), et que vous évacuez cette matière liquide (le substrat), votre seau vous permettra de composter une quantité de matière assez importante dans un minimum d'espace.
Si vous enterrez le contenu de votre Bokashi, il faut attendre au moins quinze jours avant de semer ou de planter, à cause de son acidité (pH 3 à 4).
Une famille de 4 personnes remplit en moyenne son seau en 2 mois environ et 1 paquet de son dure environ 4 mois si vous mettez du déchet tous les jours.
NB. le seau doit être placé à l'abri du soleil et dans un endroit dont la température est supérieure à 8°.
Où le trouver
Le concept est Japonais, mais notre seau est fabriqué en Europe (Slovenie) et le starter en Belgique.
Dimensions extérieures du bokashi: 39cm de haut sur 32cm de long et 29cm de large.
Repères consomActeur
"Pour nous c’est le procédé le plus génial du marché pour gérer ses déchets de cuisine même en appartement mais il faut impérativement disposer d’une terre d’accueil. Dans le cas contraire, pensez aux jardins partagés de votre ville.
Prix du seau Bokashi à titre informatif selon le site:
Lot de 2 seaux + un sac d’activateur : 86 € (Formule idéale pour une utilisation type Amap).
Pack complet : Seau Bokashi + Activateur : 47 € 90.
Seau Bokashi seul : 39 €
Activateur (sac 2 kg de son aux EM) : 9.€ Economique à l'usage, le sac de 2 kgs dure 4 à 6 mois. "
Voilà, vous savez tout sur le Bokashi! Pourquoi ne pas essayer? C'est ce que je vais faire! Vous pourriez aussi fabriquer vous-même votre seau à double fond! Alors, au travail!
Lyliane
06:19 Publié dans AMAP, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : bokashi | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
02/04/2017
Avec Change.org luttons contre les lobbies chimiques ...
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07:41 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, EVENEMENTS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : change.org, mobilisation contre les pesticides, mouvement citoyen pour le bio, pétition bio, maintien des terres agricoles en bio | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
31/03/2017
Moi Président(e), j'adhère à une forme d'agriculture bio et citoyenne...
Une campagne lancée par l'organisme Agir pour L'Environnement, en partenariat avec la FNAB, Terre de liens, Filière paysanne, l'UNAF, le mouvement inter-régional des Amap et CIWF France, propose aux candidats à l'élection présidentielle pour 2017 de s'engager à mettre en œuvre une transition agricole et alimentaire, à laquelle une grande partie de la société française aspire.
C'est en effet l'affaire de tous, car l'agriculture et l'élevage sont en crise dans notre pays. En effet, l'agriculture conventionnelle est dans une impasse: perte de biodiversité, pollution de l'air, de l'eau et des sols, alimentation qui ne garantit plus la santé.... De plus, l'accaparement des terres et des semences par de gros industriels bloque l'installation des fermes et le modèle actuel d'agriculture écrase autant les humains que les animaux.
Nous savons, par contre, que d'autres types d'agriculture sont possibles. Des alternatives existent déjà (agriculture biologique, permaculture, agroforesterie, élevage à taille humaine et en plein air...) réduisant notre dépendance énergétique, créant et maintenant des emplois ruraux, permettant aux populations de disposer localement de ressources alimentaires tout en interdisant les OGM et les pesticides de synthèse, c'est à dire en préservant la nature, notre santé, tout en respectant les animaux.
Une lettre-pétition proposant 10 mesures-phares aux candidats a été élaborée par l'organisme Agir Pour l'Environnement, dont la date limite d'envoi a été fixée au 15 avril 2017. On peut se la procurer sur leur site Internet ou à leur adresse postale: www.agirpourlenvironnement.org ou Agir pour l'Environnement, 2, rue du Nord-75018 PARIS.
Cette campagne est à diffuser largement autour de nous (parents, voisins, amis, associations, magasins bio...). Commander des dépliants de la campagne avec la lettre-pétition et faire un don sont également possibles sur le site. Plus nous serons nombreux à participer, plus nous pourrons obliger les candidats à se positionner clairement sur ces 10 mesures-phares. L'organisme Agir Pour l'Environnement collectera l'ensemble des signatures et les transmettra aux différents candidats. Sur Internet, nous pourrons suivre le déroulé de cette campagne et ses résultats.
Voici le lien:
http://prele.hautetfort.com/
Lyliane
19:57 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ALIMENTATION ET SOLIDARITE, AMAP, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, GESTION DES DECHETS, JARDINS ET POTAGERS, LES PETITIONS, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : campagne moi président (e) | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Le miel, plus fort que les antibiotiques !
Le Dr Bernard Descottes expliquait de manière simple et éclairante que « le miel est un produit qui est éminemment riche en multiples éléments :
Le Dr Bernard Descottes a même prouvé que la cicatrisation grâce au miel était deux fois plus rapide qu’avec un produit de l’industrie pharmaceutique pour un coût trois fois moins élevé. Le miel est utilisé selon des protocoles précis pour différentes indications :
Le Dr David Lechaux, chirurgien de l’appareil digestif à l’hôpital Yves Le Foll de Saint Brieuc, écrit, dans un rapport sur le miel et la cicatrisation des plaies [4], qu’est attribuée au miel « une très grande efficacité sur un large spectre de bactéries […] au niveau des plaies. Cette caractéristique du miel, ajoutée au constat qu’aucune résistance n’a été révélée à ce jour, en fait un moyen thérapeutique pour aider à la cicatrisation avec beaucoup d’intérêt en milieu hospitalier où les infections nosocomiales sont légions. » L’utilisation du miel dans les études du CHU de Limoges a prouvé que le miel était bien bactériostatique, à savoir qu’il permet de suspendre la multiplication des bactéries aboutissant ainsi au vieillissement de celles-ci et à leur mort. Les miels qui se sont révélés les plus actifs sont le miel de thym, de lavande, d’eucalyptus et le miel toutes fleurs à prédominance de châtaigner. Le rôle essentiel de l’apithérapieAfin de faciliter la diffusion de ses travaux de recherche sur le miel, le Dr Bernard Descottes fonde l’Association Francophone d’Apithérapie (AFA), le 28 janvier 2008. Son but est de promouvoir l’apithérapie et de faire connaître l’intérêt des produits de la ruche sur la santé.L’apithérapie est une science utilisée par les égyptiens, les grecs, les arabes,… qui consiste à utiliser les produits des abeilles pour la santé. Nous la redécouvrons aujourd’hui en Europe alors qu’elle est connue depuis des millénaires et qu’elle a été utilisée chez nous jusqu’au XXème siècle. Après la deuxième guerre mondiale et l’arrivée de produits plus innovants et modernes, le miel et les produits de la ruche sont tombés dans l’oubli. Bien que je ne vous ai parlé que de cas de guérison, l’apithérapie est avant tout à usage du bien portant car il vaut mieux prévenir que guérir. C’est avant tout un concept global de santé. Chaque type de miel a des avantages particuliers, mais tous ont des effets communs reconnus : un effet antibiotique, un effet cicatrisant (plaie, ulcères, brûlures,…) et en synergie avec la propolis, il a des effets bénéfiques sur les pathologies saisonnières ORL (inflammation, toux, douleurs, aphtes…). Mais le miel n’a pas encore livré tous ses secrets et des pistes restent à explorer ! L’association du miel et de l’aromathérapie, par exemple, est pleine de promesses... Elle consiste en un mélange miel-essence ou huiles essentielles de plante appelés «Aromels». Le Dr Albert Becker, membre de l’AFA, explique que « la combinaison du miel et des huiles ou essences est ici un moyen permettant, par une diffusion rapide des principes actifs de l’essence et par synergie, d’améliorer l’efficacité thérapeutique des composants. […] L’aromel de citron pour l’angine, de romarin ou de thym pour l’aérophagie, de mélisse pour les flatulences sont des appoints intéressants en thérapeutique et ont fait leur preuve. La synergie d’action thérapeutique avec d’autres traitements existe au bénéfice du patient. Les relations thérapeutiques prometteuses entre miel et aromathérapie, entre miel et phytothérapie sont à développer. » Inédit : Assistez à la 34ème Rencontre de l’IPSN !Nous avons la chance de recevoir, jeudi 20 avril 2017, un des membres du conseil scientifique de l’AFA, également membre de la commission d’apithérapie d’Apimondia, Nicolas Cardinault. Docteur en nutrition, notre intervenant est un expert et un amoureux des abeilles !Passionné depuis toujours par le monde fascinant de l’apithérapie, il est devenu directeur scientifique de Pollenergie. Fondée en 1997 par Patrice Percie du Sert, apiculteur et ingénieur en agriculture, cette société propose un pollen apicole conservant toutes ses propriétés, issu d’un procédé innovant. Pollenergie est aujourd’hui à la pointe de l’innovation dans le domaine de l’apithérapie et fait partie de ces acteurs de la société civile qui révolutionnent chaque jour le monde en douceur. Nous vous proposons donc de rencontrer un orateur hors du commun qui est à la fois un expert reconnu, un homme de terrain et une personnalité engagée dans le monde des abeilles. Nicolas Cardinault est au coeur du monde de l’apithérapie, à la fois associatif et scientifique. Et ce sont les dernières découvertes extraordinaires apportées par ces deux mondes qu’il nous révèlera lors de sa conférence : Je ne vous ai pas parlé de la propolis, ni du pollen, ni de la gelée royale... Tous les produits de la ruche sont intéressants pour notre santé et nous pouvons notamment en tirer bénéfice sur :
Nicolas Cardinault nous expliquera l’usage intéressant que l’on peut faire de l’apithérapie dans sa vie quotidienne, le jeudi 20 avril 2017, à l’Association du Quartier Notre Dame des Champs – 92 bis boulevard du Montparnasse – 75014 Paris à partir de 19h30. |
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07:05 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ALIMENTATION ET SOLIDARITE, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, LES ABEILLES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : vertus médicales et antiseptiques du miel | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
30/03/2017
Le phénomène des jardins partagés en France...
Beaucoup de retraités ou de personnes habitant en immeuble aimeraient trouver à proximité un lopin de terre pour jardiner. Il y a, par ailleurs, beaucoup d'espaces en friche ou non cultivés dans de nombreuses communes.
Aussi, depuis 5 ans environ, certaines municipalités, comme à La Colle sur Loup, à Nice ou ailleurs dans les Alpes Maritimes, quelques villes, villages et associations un peu partout en France ont décidé de répartir des parcelles de terre entre plusieurs postulants, afin qu'elles soient cultivées. On appelle cela "un jardin partagé, collectif ou familial". Il y a habituellement plus de demandes que d'espaces possibles à attribuer !
Chaque habitant choisi pour ce projet dispose d'une parcelle d'un terrain communal ou privé (généralement d'une surface comprise entre 50 et 80 m2) dans un quartier donné, le cultive, l'entretient et vient ramasser le fruit de son travail. Même si l'on est jardinier amateur, des outils sont mis à disposition et des conseils sont prodigués par une personne plus expérimentée à propos du travail de la terre, de la fréquence d'arrosage, des meilleures variétés locales...
D'autres amateurs cultivant des espaces voisins viennent partager leur expérience personnelle. Ainsi, peu à peu, des liens se créent et de nombreux urbains renouent avec la nature. De plus, fruits rouges, légumes et fleurs font la joie des familles, qui découvrent ce que sont les plantations saisonnières. Les supermarchés, regorgeant de toutes sortes de fruits et légumes importés et souvent sans saveur, ne le leur avait pas appris jusqu'ici.
Des règles d'occupation et d'entretien sont, par contre, données aux jardiniers amateurs, afin d'éviter du gaspillage, des traitements phytosanitaires inappropriés ou un mauvais usage des parcelles. Parfois, de petits cabanons en planches abritent les outils de plusieurs lopins de terre, obligeant plusieurs voisins à s'entendre. Généralement, ces espaces sont alloués gratuitement et, même si une contribution est demandée, elle reste très modeste.
J'espère que, grâce à ce phénomène, les Français vont se sentir beaucoup plus investis dans le mouvement écologique, qui veille au bon usage de notre planète, ne serait-ce que pour les générations futures. De même, voyant que leurs légumes et leurs petits fruits poussent très bien sans produits chimiques et ont beaucoup de saveur, ils vont peut-être davantage se concerner par la lutte contre les pesticides, nuisibles à leur santé.
Lyliane
06:00 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ALIMENTATION ET SOLIDARITE, DES SOLUTIONS !, JARDINS ET POTAGERS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, URBANISME | Tags : jardins partagés, jardins collaboratifs, cultiver son jardin, seniors, activités seniors | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
29/03/2017
A propos du blé noir ou sarrasin...
Chère lectrice, cher lecteur, Pilier de l’alimentation des paysans européens au Moyen Âge, essentiel encore jusqu’à la Première Guerre mondiale des États-Unis jusqu’à la Russie, le blé noir, ou sarrasin, ne sert quasiment plus qu’à faire des crêpes, et encore ! Il est victime d’un apartheid alimentaire aussi radical qu’injuste au profit de son faux cousin : le blé blanc, aussi appelé « blé tendre » ou « froment ». À moins que vous ne soyez breton, cher lecteur, avez-vous mangé une seule crêpe au sarrasin au cours de ces six derniers mois ? Condamné aux oubliettesOn estimait dans les années 1970 et 1980 que la disparition du sarrasin n’avait au fond aucune importance. Qu’importe si les gens préfèrent le blé tendre ! Ce blé qui donne une farine bien blanche, avec laquelle on fait les baguettes, les croissants, des brioches croustillantes ! Les gens ont bien le « droit » de ne plus manger cet affreux « blé noir » primitif, bon marché !Nous avons donc laissé le sarrasin disparaître de nos champs, de nos étalages et de nos assiettes, sans plus nous poser de questions. La production est passée de 400 000 tonnes à 20 000 tonnes entre 1918 et 1964 aux États-Unis, soit une baisse de 95 %. Et ce n’est qu’au bout de plusieurs décennies qu’on s’est aperçu pourquoi nos aïeux cultivaient et consommaient du sarrasin plutôt que du blé. Les avantages auraient dû nous sauter aux yeux. Mais nous n’avons rien vu ! Le sarrasin, aux sources de l’agriculture biologique authentiqueLes vertus du sarrasin deviennent évidentes dès qu’on le sème :
Il est également bien plus intéressant que le blé. Il a une riche saveur de noisette. Il ne contient aucun gluten. Il peut donc être consommé par les personnes souffrant de maladie cœliaque (intolérance au gluten) comme par toutes les personnes hypersensibles ou malades qui cherchent à réduire leur niveau d’inflammation.
Vertus du blé noir pour la santéLes vertus de santé prêtées au sarrasin sont innombrables : remplacez une partie de votre farine de blé par de la farine de sarrasin et vous allez maigrir, car le sarrasin rassasie plus vite. Il contient plus de fibres solubles et a donc un effet bienfaisant sur les intestins. Le sarrasin est beaucoup plus digeste que le blé. Les populations qui mangent du sarrasin à la place du blé ont d’ailleurs moins de problèmes de poids, moins de diabète, moins de cancers.
ConservationTrès peu de personnes veillent à cela, mais la farine de sarrasin est beaucoup plus fragile que les autres. Elle se conserve au réfrigérateur ou, mieux, au congélateur.
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08:36 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ALIMENTATION ET SOLIDARITE, EDUCATION, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS | Tags : sarrasin ou blé noir dans l'alimentation et l'agriculture | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
28/03/2017
Consultation à propos de la PAC (politique agricole commune) à Bruxelles...
ainsi que toute initiative ou campagne de sensibilisation en faveur de la consultation qui sera lancée. Enfin, ça bouge de ce côté là aussi!> Les résultats de la consultation seront publiées sur le site de la DG AGRI et présentées lors d'une conférence publique en juillet 2017.
Ils alimenteront également l’analyse d’impact préalable au projet de
réforme que proposera la Commission."
Texte transmis par Lyliane pour réflexion collective éventuelle.
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Le Fipronil, ce pesticide tueur d'abeilles, interdit en Europe, victoire !
26/03/2017
« Le fleuve Whanganui est devenu quelqu’un »
J’ai vécu plus de trente années dans le Yorkshire dans une maison au bord d’une rivière, la rivière Rye. Mon mari, lui, avait grandi près d’une autre rivière, et il l’aimait d’un si grand amour qu’il avait donné son nom à l’un de ses livres, « The River Slea ». Ces eaux incessamment mouvantes inondaient les champs alentours et parfois routes et chemins, devenant lacs, étangs. Chaque été elles diffractaient et fluidifiaient inlassablement la lumière parmi les longues herbes et les saules, et sur leures rives des pêcheurs venus des villes le dimanche taquinaient truites et brochets dans le silence des prés alentours. Pour mon mari la rivière était vitale, il y plongeait parfois même en hiver, et elle était aussi devenue pour moi un être vivant, aimé. Et puis… les prairies des fermiers voisins avaient été mises en culture, les engrais et autres avaient pollué les eaux, truites et pêcheurs avaient disparu. Mais un écologiste, nouvel arrivant dans le village, s’était battu pour l’assainissement et la protection de nos rivières dans notre petit coin du monde et gagné des batailles même au Parlement britannique. Des cygnes étaient revenus sur ces eaux.
C’est donc avec allégresse que j’ai lu dans Le Monde du 21 Mars 2017 un article signé de Caroline Taïx, racontant que le Parlement néo-zélandais avait accordé au fleuve Whanganui qui coule sur 290 kilomètres dans l’île du nord une personnalité juridique. L’événement a été célébré par des dizaines de Maoris venus assister au vote de la législation. Leurs ancêtres se battaient depuis 1870 pour que ce statut soit accordé au fleuve. Le ministre de la justice a dit que « cette législation est la reconnaissance de la connexion profondément spirituelle entre (la tribu) Whanganui et son fleuve ancestral ». Un des députés, maori lui-même, a cité un adage maori « Je suis la rivière et la rivière est moi ». La loi a « embrassé la relation des Maoris à la terre et renversé l’idée d’une souveraineté humaine » a dit la directrice d’un centre de recherche maori.
Quelle grâce pour l’humanité que des peuples autochtones soient ainsi toujours profondément en contact avec la vie de la terre, et quelle autre grâce qu’il y ait des gouvernements capables de le reconnaître dans leur loi !
Je me suis souvent affligée de ce que dans le passé le Christianisme ait été utilisé pour justifier la colonisation, l’exploitation de la terre et des hommes. Je me réjouis de ce qu’aujourd’hui des mises au point soient faites. Quand la Genèse dit que l’homme a été invité à « cultiver et garder » le jardin du monde, nous rappelle l’encyclique Laudato si du Pape François, « garder » « signifie protéger, sauvegarder, préserver, soigner, surveiller » - ce que font les peuples maoris… « La terre ne sera pas vendue avec perte de tout droit » dit un message de Dieu dans le Lévitique, « car la terre m’appartient, et vous n’êtes pour moi que des étrangers et des hôtes ». Et le nouveau Catéchisme rappelle que « les différentes créatures, voulues en leur être propre, reflètent, chacune à sa façon, un rayon de la sagesse et de la bonté infinie de Dieu. C’est pour cela que l’homme doit respecter la bonté propre de chaque créature… » (Laudato si, pp.51 et 53). La bonté propre de chaque rivière…
Mais peut-être les signes de notre évolution se multiplient-ils ? Valérie Cabanes, aussi citée dans l’article du Monde, auteure d’Un nouveau droit pour la Terre (Seuil, 2016) écrit que « La reconnaissance des droits de la nature est en pleine évolution dans le monde ». Elle évoque des exemples en Equateur et en Bolivie – et même dans des comtés des Etats Unis.
Je rends grâce.
Nicole
18:11 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVENEMENTS, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : le fleuve whanganui est devenu quelqu'un | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
22/03/2017
Le venin qui soigne...
Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, une piqûre d’abeille ne peut vous faire que du bien – à moins que vous ne soyez allergique. Le venin ne devient toxique pour l’homme, qu’à partir de 2,8 mg par kg de poids, ce qui correspond à 1400 piqûres d’abeilles.
Pour autant, se soigner au venin d’abeille n’est pas exactement une thérapie douce !
S’agissant d’un produit toxique, il appartient par essence au champ médical et est interdit à la vente en France.
En revanche, certaines équipes médicales commencent à s’y intéresser sérieusement. C’est le cas par exemple des travaux de la Fondation Michael J. Fox qui finance une étude menée au sein de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière pour mesurer les effets des piqûres d’apivenin sur des patients atteints de la maladie de Parkinson.
Dans ce type de thérapie, le produit utilisé n’est pas du venin frais mais de l’apivenin. Le plus souvent, il s’agit d’un venin séché et lyophilisé qui se conserve mieux.
En Corée cette thérapie est couramment et traditionnellement utilisée.
Notamment :
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contre l’arthrose. Sont associées des injections d’apivenin et des séances d’acupuncture. Ce traitement vise à limiter l’inflammation du patient et à soulager sa douleur.
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pour réguler l’immunité par ses actions anti-inflammatoire et immuno-régulatrice.
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pour accompagner le traitement des maladies neuro-dégénératives (Parkinson et Alzheimer, en freinant les dégâts causés par la maladie sur les neurones.)
D’autres effets du venin d’abeille ont été démontrés chez la souris comme son activité anti-tumorale pour certains cancers (côlon, poumon, col de l’utérus), antibactérienne ou protectrice du foie. Pour autant, à ce jour, ces travaux n’ont pas donné lieu à la création de protocoles médicaux correspondant.
Les produits de lab ruche sont vivants. Cela veut dire qu’ils ne sont pas standardisés.
Les effets sur la santé sont donc variables.
Ce sont aussi des produits instables qui peuvent se détériorer très vite s’ils ne sont pas conservés dans de bonnes conditions.
Leur qualité est également très variable. Produits vivants, ils sont très marqués par les influences de leur environnement. Produits en ville, ils risquent d’être bourrés d’hydrocarbures. Dans les régions de vin, de pesticides...
Enfin, ce sont des produits souvent puissants (le venin, la gelée royale et la propolis notamment). Il est bon de se renseigner avant de les utiliser, d’en discuter avec un spécialiste et/ou avec votre médecin.
Afin d’approfondir le sujet, nous vous proposons une conférence “L’apithérapie au quotidien. Vivre mieux et se soigner avec les produits de la ruche” avec Nicolas Cardinault.
Ce dernier est docteur en nutrition, directeur scientifique de Pollenergie, membre du conseil scientifique de l’Association Francophone d’Apithérapie (AFA) et membre de la commission d’apithérapie d’Apimondia.
C’est un passionné d’apithérapie qui connaît le sujet sur le bout des doigts. Amoureux de l’abeille, expert de ses produits et conférencier passionnant, il nous donnera tous les conseils pratiques pour bien l’utiliser dans sa vie de tous les jours.
N’hésitez donc pas et venez nous rejoindre le 20 avril à Paris (Association du Quartier Notre Dame des Champs - 92 bis boulevard du Montparnasse - 75014 Paris) à 19h30.
07:05 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LES ABEILLES, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : le venin d'abeilles | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
21/03/2017
Agroforesterie, coopérative et label bio pour le cacao du Pérou...
Le journal Habbanae d'Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières ou AVSF nous donne des informations encourageantes à propos du projet PROCACAO, qui a débuté au Pérou en 2005 à son initiative. Les producteurs ont été encouragés à produire du cacao bio de qualité avec des méthodes agroécologiques et une collecte centralisée. Peu à peu le revenu des producteurs et leur qualité de vie s'est amélioré. Et sur les marchés internationaux le cacao péruvien est aujourd'hui renommé. Leur cacao blanc en effet a obtenu en 2014 au Concours International de cacao l'Excellence de Paris et, en 2015, il a été consacré "cacao d'or" au Pérou.
Dans la région de Piura, sur la côte nord du Pérou, au début du projet, le pays recensait à peine 10 associations regroupant 2000 petits producteurs. Le journal affirme que 4 ans plus tard, 60% des producteurs de cacao adhéraient au projet et vendaient collectivement leur production. Il a fallu certes sensibiliser les agriculteurs à d'autres pratiques: ils ont délaissé peu à peu les désherbants chimiques et accepté des produits alternatifs et biologiques. Un centre de collecte a été crée avec des infrastructures pour le séchage des cabosses de cacao. Puis, des pépinières forestières ont été installées en parallèle, afin de produire du bois de construction et de restaurer les sols, tout en garantissant un revenu supplémentaire aux petits producteurs. Ainsi, déjà 20 000 arbres ont été plantés par 102 producteurs certifiés biologiques.
Si aujourd'hui, la coopérative Norandino est le 1er producteur de cacao bio au Pérou, ce succès encourageant pourrait être étendu partout dans le monde pour le café, le sucre et d'autres produits d'importation... Soutenons de nos dons AVSF pour ses initiatives et informons nous sur ses projets dans le monde en consultant le site: www.avsf.org.
Lyliane
05:57 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LA FORET, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : cacao d'excellence au pérou, avsf | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
20/03/2017
A quoi sert le toucher?
Pour l'enseignant chercheur en psychologie sociale à l'Université de Bretagne Mr Jacques Fischer-Lokou, le contact tactile est un besoin vital qui peut être associé à une certaine forme d'échange, d'alimentation, au même titre que la nourriture. Chez l'adulte, en effet, «le toucher reste un mode de communication capital qui nous sert à connaître et à nous approprier l'environnement extérieur. Nous passons ainsi du monde formel au monde informel, du distant à l'intime».
Dans le journal Culture Bio, Mme Lise Dominguez reprend ces remarques ainsi que celles de Mme D. Bossuet, directrice d'une crèche écologique à Nîmes. Tous deux, s'appuyant sur les conclusions de nombreux pédiatres, s'accordent à dire que l'éveil sensoriel et moteur par le toucher favorise le développement de l'enfant et notamment du tout petit. A contrario, des carences maternelles, des absences de toucher le retardent, car ces enfants manquent de stimulation de leurs circuits neuronaux.
L'apprentissage du sens de la nuance se développerait également par le toucher. Les pédagogies alternatives comme celles appliquées à l'école Montessori l'ont bien compris: ils font dans tous les domaines (jardin, leçons de choses dans la nature, mathématiques...) mettre la main à la pâte aux enfants. Quant à ce qui se passe dans les cantines scolaires ou hospitalières en restauration collective, des chefs comme Mr P.Y. Romelaere, cuisinier en EHPAD, ont eu à cœur de remplacer conserves et surgelés par des produits frais, locaux et de saison. Ils préparent alors les repas de leurs propres mains au lieu d'ouvrir des sachets; ils font cuire les aliments qu'autrefois ils n'avaient qu'à réchauffer et qu'on leur livrait sous vide et aseptisés. Et, ô surprise, plus de gaspillage alimentaire chez les convives, car les assiettes se vident avec plaisir...
Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter sur Internet les sites comme: www.lanouvellecantine.fr ou www.achetons-responsable.fr.
Lyliane
07:00 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ALIMENTATION ET SOLIDARITE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : le sens du toucher | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Zéro pesticide dans nos assiettes, c'est possible, nous dit Greenpeace!
Depuis 2015, Greenpeace a lancé sa course "agriculture zéro pesticide". En effet, l'organisation cherche à interpeller les enseignes sur l'utilisation de pesticides dans les fruits et légumes qu'elles vendent. Quelques chiffres tout d'abord pour situer le niveau des pratiques actuelles: les 2/3 des achats alimentaires en France sont réalisés en grande surface; 73% du volume des fruits et légumes sont vendus par ce biais; une pomme lors de sa production reçoit en moyenne 35 traitements pesticides et une pomme de terre 16... Enfin, il faut savoir que la France est le second consommateur de pesticides en Europe derrière l'Espagne. Or, il est prouvé scientifiquement que les pesticides sont nocifs pour les humains comme pour les abeilles (néonicotinoïdes, pyréthrinoïdes, chlorpyrifos et tous les autres organophosphorés).
Pour les faire réagir, Greenpeace a classé les distributeurs en fonction de leur engagement concernant trois de ses objectifs prioritaires. Des questions précises concernant les pesticides et leur soutien aux producteurs sont tout d'abord posées aux différentes enseignes, puis leurs réponses à ce sujet, preuves à l'appui, sont évaluées quantitativement et qualitativement. Enfin un classement est publié, afin de créer une émulation. Au début 2017, arrivent en tête Monoprix, exemplaire sur la question des pesticides, et Carrefour, puis Système U au second rang, après, en 3ème place: Leclerc et Intermarché et enfin viennent Auchan et Casino. Ce classement peut bien entendu évoluer positivement, mais il faut savoir que tous sont encore loin des objectifs exigés par Greenpeace!
Monoprix grâce à son partenariat avec le label Bee Friendly qui interdit l'utilisation des pesticides tueurs d'abeilles est en très bonne position. En revanche, l'enseigne Leclerc dès le début s'est révélée totalement sourde aux demandes de Greenpeace... Aussi, une pétition a été envoyée à Mr Michel-Edouard Leclerc pour lui demander d'agir. Des actions sur le terrain ont été menées (banderoles, affiches, mobilisation et visites...). En novembre 2016, l'enseigne a dit vouloir s'engager à réduire l'utilisation des pesticides dans la production des fruits et légumes, notamment pour les pommes et les pommes de terre, les produits les plus consommés dans notre pays.
Un volet très intéressant de cette campagne menée par Greenpeace est le soutien aux agriculteurs qui s'engagent à produire sans pesticides. Cette politique de qualité est destinée à remplacer une logique de prix bas pratiquée jusqu'ici par la grande distribution. Enfin, le fait de pouvoir être transparent vis à vis des consommateurs sur le recours aux pesticides tout au long de la chaîne de production et de conservation est un plus pour nous tous.
Réjouissons-nous que peu à peu, grâce à l'engagement de tous, la santé des consommateurs comme des agriculteurs tout comme la contamination de l'air, de l'eau et des sols soient enfin mises au premier plan! De la part d'organisations comme Greenpeace, jusqu'ici apparemment davantage tournée vers la mer et les océans, cela m'apparaît comme un engagement de poids, susceptible de faire bouger les lignes et de pousser tous les acteurs dans le sens d'une véritable transition agricole. Pour en savoir davantage, faire un don ou s'engager sur le terrain, contacter Greenpeace sur Internet par www.greenpeace.fr.
Lyliane
05:38 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LES ABEILLES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
19/03/2017
Les bienfaits de l'aloe vera...
L'aloe vera est une plante succulente de la famille des liliacées, qui pousse très bien dans nos jardins ou sur nos balcons. Ses vertus thérapeutiques, écrit Mme C. Ballestrero dans Version Fémina, sont connues et «utilisées depuis des millénaires en Grèce, en Egypte, en Inde, en Chine et au Japon». De nos jours, on en fait des produits cosmétiques, des compléments alimentaires et des boissons vitaminées.
C'est principalement son gel (la pulpe récoltée à l'intérieur des parties vertes) qui intéresse les scientifiques. D'une part, pour son potentiel anti-inflammatoire (coups de soleil, blessures) et d'autre part pour ses effets sur la glycémie, puisque sa consommation rendrait l'insuline plus efficace. La pulpe d'aloe vera protège également les inflammations de l'oesophage par un sucre (l'acémannane) susceptible de réduire la sécrétion d'acide chlorhydrique.
En chirurgie plastique, au CHU de Bordeaux, on teste depuis 2 mois le potentiel antiseptique et cicatrisant de cette pulpe sur des plaies infectées. Apparemment, là aussi, les résultats sont prometteurs, car ses hormones végétales aident à cicatriser de plaies devenues chroniques.
En soins cosmétiques hydratants, le gel d'aloe vera rend bien des services, car il renforce l'élasticité de la peau. En effet, il stimule la production des cellules responsables de la formation du collagène. Enfin, certaines personnes en consomment. Néanmoins, C. Ballestrero conseille de choisir des produits dont la pulpe est stabilisée et garantie par un label. Mais si l'on en possède une plante dans son jardin, le mieux est de récolter des feuilles fraîches d'où l'on peut extraire la pulpe soi-même.
Lyliane
07:47 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVENEMENTS, EVOLUTION PERSONNELLE, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : aloe vera | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
16/03/2017
Ces 9 choses que vous ne pourrez plus faire en 2017
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07:09 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVENEMENTS, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, NATURE ET ENVIRONNEMENT, URBANISME | Tags : nouvelles mesures en 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
15/03/2017
Précision utile à propos de l'achat du Polyter de la part d'une lectrice via un commentaire...
Site : http://www.soluter.fr
Message :
"Bonjour, Je viens de tomber sur l'article que vous avez consacré à Polyter. Je vois également des personnes qui ont laissé en commentaire qu'ils souhaitaient commander. Il se trouve que SOLUTER est distributeur officiel de Polyter, avec un blog que nous avons créé pour répondre aux question des personnes intéressées. Si vous le voulez, vous pouvez consulter ce blog à l'adresse suivante : www.soluter.fr Si vous souhaitez partager cette information à vos lecteurs, nous en serions ravis, car nous avons constaté que les clients ont du mal à trouver aujourd'hui un point de vente officiel, et surtout capable de répondre aux demandes en dessous de 5kg. Bonne journée. Christophe CROCHU "
Bien cordialement,
Christophe CROCHU
07:55 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
12/03/2017
Message de Pollinis au sujet de la disparition des abeilles sauvages...
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07:28 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LES ABEILLES, LES PETITIONS, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS | Tags : disparition des abeilles sauvages | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |