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25/06/2015

Il y a farine de blé et farine de blé!

L'avènement de l'agriculture intensive après-guerre a amené les céréaliers à délaisser les variétés de blé anciennes, peu réceptives aux engrais devenus indispensables à la productivité agricole comme on le croyait à l'époque... Ces blés modernes ont par contre un gluten tenace qui favorise l'industrialisation du travail des boulangers d'aujourd'hui. Toutefois, petit à petit on s'est aperçu que ces glutens ont provoqué dans une partie de la population des intolérances et des allergies, dont la prise en compte médicale est récente. La plupart du temps, ces désagréments ont conduit les personnes à manger des céréales sans gluten en écartant le blé de leur alimentation.

 

Or, on sait de nos jours que les variétés de blé anciennes ont un gluten mou et fragile, beaucoup plus digeste et assimilable. La farine intégrale bio obtenue par écrasement de la graine à la meule de pierre est particulièrement bien adaptée à la panification au levain naturel. La pâte à pain de son côté ne nécessite pas d'être pétrie très longuement, mais elle bénéficie d'un temps de levée assez long ( 3h environ). Dans les champs, les variétés anciennes sont plus résistantes que les autres et elles ne nécessitent aucun intrant azoté. Pour toutes ces raisons, des initiatives en faveur de la réintroduction de variétés de blés anciennes ont vu le jour ces dernières années. Des paysans boulangers et des céréaliers militants se sont mis à les cultiver et à les multiplier sur leurs propres parcelles...

 

Etant donné qu'il existe en France une réglementation interdisant la vente de semences non inscrites au catalogue national et faisant la part belle aux hybrides, les paysans épris de biodiversité et soucieux de recouvrer leur autonomie semencière s'échangent de petites quantités de graines anciennes dans un but d'expérimentation. Cela leur permet notamment de voir quelle variété convient mieux sur leur terroir. L'Association Graines de Noé fondée par un céréalier de 80 ans, Bernard RONOT installé en Bourgogne, sélectionne des variétés de blés très anciennes, que nos arrière grands parents devaient connaître à l'époque d'une agriculture paysanne et vivrière. Ces blés renouent avec les principes fondamentaux de l'agriculture: respect de la terre,adaptation aux différents terroirs, préservation de la biodiversité...

 

Une Association nommée Kokopelli ( www.kokopelli-semences.fr) fondée en 1999 rassemble tous ceux qui souhaitent préserver le droit de semer des semences potagères et céréalières de variétés anciennes ou modernes, toutes libres de droits et reproductibles. Elle maintient en outre une collection planétaire unique de plus de 2200 variétés. Une campagne intitulée «Semences sans frontières» permet de faire don de semences fertiles aux communautés paysannes des pays pauvres, afin de les aider à nourrir leur population et de retrouver leur souveraineté alimentaire.

 

Alors privilégions chez nous les paysans boulangers qui cultivent leur blé sans produits chimiques ni OGM et qui panifient eux mêmes leur farine complète! Soutenons les producteurs locaux qui travaillent la terre avec soin et dans la transparence! Intéressons nous en général à la provenance de tout ce que nous mangeons et sachons lire les étiquettes... Il me semble que c'est notamment notre demande de qualité qui pourra un jour faire changer les mentalités! Les tenants de l'agro-industrie devront en effet réaliser que nous sommes nombreux à privilégier le vivant et ils seront priés d'en tenir compte!

Lyliane

21/06/2015

N'oublions pas que nous avons nous aussi des aliments santé!

La revue Alternative Bien-Etre du mois de Juin 2015 (www.santenatureinnovation.com) pointe l'engouement actuel pour des super-aliments aux noms exotiques que sont la poudre de Maca, les fruits nommés Açaï ou les baies de Goji, qui nous promettent vitamines, minéraux et antioxydants.

Si leurs vertus thérapeutiques sont sans doute intéressantes et susceptibles d'éveiller notre curiosité, les auteurs de l'article rappellent que ces aliments sont récoltés au loin et font partie de la nourriture traditionnelle des peuples d'Amérique du Sud ou des flancs de l'Himalaya. Or, soyons conscients que - comme pour le quinoa - cet engouement actuel pourrait venir à priver de ces produits les populations de ces régions du monde en raison de la multiplication de leur prix par 50 ou 60!

Il nous est rappelé à juste titre que nous avons nous aussi des super-aliments qui poussent sur notre sol et qui font vivre nos paysans locaux. Leur prix est abordable car ils ne demandent aucun transport lointain. Et leur effet sur notre corps était déjà connue de nos ancêtres. N'oublions pas que l'ail, le brocoli, l'oignon, la noix, les myrtilles … jouent un rôle important dans notre cuisine-santé.

Par exemple, l'ail, consommé régulièrement, est réputé faire diminuer rhumes et infections. Il est aussi indiqué pour agir positivement sur cholestérol et triglycérides. Le chou brocoli quant à lui est riche en molécules dont les effets anti-cancer sont aujourd'hui reconnus, tout comme l'oignon qui est censé également calmer les réactions allergiques et permettre d'évacuer les métaux lourds. Les noix nous apportent des teneurs élevées en vitamine E. Les myrtilles de leur côté protègent notre vision et favorisent une bonne santé artérielle...D'autres produits comme le vinaigre de cidre sont également évoqués...

Aussi, gardons notre discernement et ne cédons pas sans réflexion préalable au marketing qui cherche à nous persuader que les super-aliments, venus de loin, sont supérieurs aux nôtres. Non seulement notre porte monnaie s'en trouvera mieux, mais nous bénéficierons de produits frais, nous n'alourdirons pas notre bilan carbone et nous ferons travailler nos propres paysans.

Lyliane  

19/06/2015

Travailler en réseau dans l'agriculture, c'est possible!

On dit souvent que le monde agricole est difficile à pénétrer et travaille de façon relativement individualiste. En région PACA, qui couvre 6 départements du Sud-Est de la France, le Pôle InPact Paca coordonne 6 structures à vocation régionale. Ce sont l'ARDEAR (association régionale de développement de l'emploi agricole), Bio de Provence (avec Agribio de chaque département), la Confédération Paysanne, le GR CIVAM Paca (groupement des centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural), les AMAP de Provence (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) et les Paniers Marseillais (réseau d'associations de consommateurs en partenariat solidaire). Ce pôle a pour vocation de soutenir les porteurs de projet d'installation dans une démarche d'agriculture paysanne et solidaire.

Ainsi, ces derniers peuvent bénéficier de l'expérience d'un agriculteur installé, suivre un parcours de formation Eco-paysan et profiter d'un suivi post-installation. En cas de besoin, des diagnostics fonciers leur sont proposés; ils peuvent également être orientés vers la commercialisation de produits en circuits courts ou apprendre comment se tourner vers la restauration collective. La production en agriculture biologique et un accompagnement vers la pratique, ainsi que la labellisation en AB sont aussi envisageables.

Tous ceux qui sont à la recherche de terres agricoles dans le Sud Est sont susceptibles de trouver des conseils utiles dans un guide téléchargeable sur le site Internet: www.inpact-paca.org.

Il existe également un accompagnement pour la transmissibilité de sa ferme ou de son exploitation à de nouveaux agriculteurs avec mise en relation possible avec d'éventuels repreneurs.

Ainsi, un travail collectif en réseau dans cette région permet de sortir de l'isolement le monde agricole et de promouvoir une agriculture citoyenne et solidaire. La coopération entre agriculteurs, citoyens et élus commence en effet à porter des fruits. Je pense qu'il existe des initiatives semblables dans d'autres régions françaises. Si ce n'était pas le cas, il serait bon de les susciter au plus tôt, car cela me semble une démarche positive d'avenir.

Lyliane

13/06/2015

Le bon sens des êtres humains du passé...

 

Un chercheur archéo-botaniste et Directeur du Jardin Antique Méditerranéen, Laurent Fabre, nous rappelle, dans la revue Plantes et Santé de novembre 2012, que des pratiques agraires respectueuses de l'environnement avaient cours du temps des Romains. Ceux ci en effet utilisaient la "technique du complant" qui consistait à mêler dans des petites parcelles: champs, vignobles et vergers, afin d'augmenter la résistance aux aléas naturels sans épuiser les sols. Tout le contraire de la monoculture qui se pratique sur d'immenses parcelles dans certaines régions du monde!

 

Mr Fabre souligne également qu'au 19 ème siècle les bergers faisaient pâturer leurs troupeaux au milieu des vignes. C'était utile pour nettoyer les allées à peu de frais, pour nourrir les bêtes et pour fournir des déchets fertiles au terroir. Aujourd'hui tout est bien séparé; les animaux pâturent uniquement dans des prairies, même si depuis peu, le long de certains cours d'eau, des municipalités font revenir moutons et bergers.

 

Ces idées en effet reviennent peu à peu à l'ordre du jour comme alternatives aux systèmes industriels du monde agricole. A la lumière de cet article de Plantes et Santé, il me semble néanmoins urgent de jeter un autre regard sur le monde agricole, afin de mieux gérer les écosystèmes du futur.

 

Au lieu d'opposer l'Homme à la Nature, ce chercheur prétend qu'il serait nécessaire de réaliser les liens intimes qui les relient. Il souligne également le fait que les zones de pâture disparaissent au profit de terrains de golf ou de chasse, quand ce n'est pas pour y bâtir des bâtiments industriels. Ainsi disparaissent également les espèces végétales et animales de ces territoires. Selon lui en effet une perte de biodiversité serait semblable à une perte culturelle...

 

De nos jours, hommes politiques et aménageurs de nos pays occidentaux seraient bien inspirés de tenir compte de notre histoire humaine et de réintroduire des activités de bon sens, connues des hommes de la terre il n'y a pas si longtemps. Ne cherchons plus à glorifier ce que certains nomment "le progrès" et essayons peut-être de conserver le meilleur de ce que nous ont légué les Anciens!

 

Lyliane 

12/02/2015

Quel type d'agriculture désirons nous pour demain?

 

Dans la France de 2015, le nombre de paysans a considérablement diminué. En 1970, ils étaient encore 2,5 millions ; aujourd’hui ils sont à peine 600 000 !

 

Sur certains territoires, cette désertification du monde rural s’accompagne de la fermeture des commerces de proximité, le départ des médecins généralistes et de ce fait la nécessité de s’installer ailleurs afin de pouvoir se faire soigner.

 

Non seulement les pharmacies, les boulangeries et les écoles ferment, mais les petites exploitations disparaissent au profit d’une agriculture productiviste.

 

Ce sont ces gros industriels, utilisant à profusion engrais, pesticides et irriguant de façon intensive, qui finalement reçoivent les subventions européennes de la P. A. C. tandis que les aides ne soutiennent pas les exploitants en difficulté.

 

De grosses disparités se font jour entre l’écart des revenus des uns et des autres, que la répartition des subventions ne compense pas. Il faut savoir en effet que la moitié de la surface agricole utile est aujourd’hui exploitée par 10% des agriculteurs.

 

Comment préserver dans ces conditions les emplois agricoles, éviter l’épuisement des sols et la disparition des zones humides comme dans certains secteurs qui ont soulevé des réactions de la part des écologistes ?

 

La grande distribution ajoute encore souvent aux disparités existantes en fixant des prix qui ne couvrent pas les frais des producteurs. La course au profit semble bien installée et la spéculation boursière sur les cours envahit les marchés agricoles.

 

S’agit-il vraiment de produire toujours plus en intensifiant les grandes fermes quitte à mettre en danger les écosystèmes, car elles polluent généralement beaucoup plus (poulets en batterie, porcs par centaines, élevage hors sol…)?

 

Je pense pour ma part que des affaires comme celle des lasagnes à la viande de cheval pointent les emballements et les lacunes du système. Contrôler la chaîne alimentaire, garantir la traçabilité des produits agricoles, assurer à tous les paysans un revenu décent ne devrait il pas être notre priorité ?

 

Des organismes luttent pour préserver les terres fertiles comme Terre de Liens, la Confédération paysanne; d’autres comme les Amap essayent de payer un juste prix, de pérenniser les fermes ou encore certaines moins connues comme les Robins des Bio qui défendent notamment les liens entre producteurs et consommateurs.

 

Car consommer de nos jours est devenu un outil de citoyenneté. Par nos achats, en effet, nous nous engageons en faveur d’une agriculture durable ou productiviste, nous privilégions la qualité gustative des aliments ou simplement leur aspect, la quantité produite, nous insistons sur le respect de la terre, des animaux et des hommes ou sur le moindre coût d’achat et le profit des vendeurs…

 

Alors quel type d’agriculture désirons nous pour demain, pour nous, pour nos enfants et nos petits-enfants ? La question nous est posée. A nous d'y répondre concrètement!

 

Lyliane 

  

02/11/2014

Nouvelles Charte des AMAPs

7D1.jpgPrenez connaissance de la Charte des Amaps, fruit de plusieurs années de collaboration et de maturation des Amapiens de France !

Pour inspirer d'autres engagements...

 

Charte des AMAP mars 2014.pdf

 

Si vous souhaitez connaitre le cheminement qui les a conduits à rédiger cette charte, vous pouvez télécharger le document qui en témoigne. Vous comprendrez l'importance du choix des mots dans leur recherche pour aboutir à une charte définitive, rédigée en forum ouvert, en démocratie participative, la seule façon pour que tout le monde soit représenté dans ce travail collaboratif qui satisfait tout le monde. Une bel exemple de démocratie participative !

Le chemin vers la charte des AMAP.pdf

08/03/2009

Origine et objectifs de PRELE

P R E L E

Historique

 

Depuis juin 2008, un groupe de cinq personnes a travaillé sur une enquête de besoins qui concernait le projet Amel, sorte d'extension des Amaps (Associations pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) que beaucoup connaissent. Leur souhait était d'élargir ce modèle vers d'autres activités que celles paysannes ou alimentaires. Les réponses ont montré que la diversité industrielle existante ne permettait pas que ce souhait puisse déboucher rapidement, d'autant plus qu'un grand nombre d'activités économiques et éthiques locales existent déjà. L’idée ne bénéficiant pas du soutien des structures Amapiennes sur lesquelles on pouvait légitimement compter (trois d'entre eux y sont très engagés), puisque toute l’énergie des dirigeants des Amaps est centrée sur "survivre". Il a donc été convenu qu'il n'était pas nécessaire de créer un besoin alors que tant d'initiatives existent déjà, si ce n'était qu'elles ne sont pas reconnues par l'ensemble.

 

Valeurs sur lesquelles s’accorder

 

Provoquée lors d’un forum ouvert des créatifs culturels en mai 2008 dans les Cévennes, la rencontre de ces personnes est à l’origine de PRELE. Pour travailler ensemble et aussi pour élargir cette collaboration à d'autres, il a été nécessaire de définir les valeurs sur lesquelles s’accorder en commun. Ainsi, les premières valeurs partagées par les protagonistes sont celles des Créatifs Culturels :

 

- l'écologie, le "bio" et les médecines douces

- la reconnaissance des valeurs féminines

- être plutôt que paraître

- la connaissance de soi, la vie intérieure

- l'implication sociale

- l'ouverture multiculturelle

 

Mais plus concrètement, le travail et la réflexion sur l’économie locale éthique nous semblent devoir naturellement s'inspirer des valeurs des Amaps, celles définies dans leur charte et qui reposent elles-mêmes sur les valeurs des Teïkeï*,  en ce qui concerne les échanges économiques.

 

Cela fait déjà beaucoup, mais la liste des valeurs partagées n’est pas exhaustive.

 

L’Amap donne l’exemple, qu’un état d’esprit différent, dans le domaine de l’activité économique, peut générer de la prospérité économique tout en étant respectueuse de la vie dans tous ses états. Ainsi, il a été porté témoignage d’un bel exemple de l'influence des qualités humaines transmises par les fondateurs dans leur entreprise économique : celui de la société Toyota qui doit sa réussite à l’état d’esprit insufflé par son patron Mr Toyoda. Au cœur de ses préoccupations : le bien être des employés…Sa devise est qu'aucune prospérité ne peut s'effectuer sans respect – Respect/Prospérité

Selon lui, seules ces qualités permettent la réussite. Monsieur Toyoda ainsi que les Amap Japonaises : les "Teïkeï" *, dont leur création était contemporaine, sont peut-être des enfants d'Hiroshima…

 

Rassembler les énergies

Des associations comme "Les Colibris" (inspiré par Pierre Rabhi et d'autres), oeuvrent déjà dans cet esprit. Nous vous recommandons, à titre individuel, de vous rapprocher de ces réseaux actifs pour travailler en formation (comme le font les oies...).

 

les amis de  PRELE

 

 *    L’origine de Teïkeï

C’est dans les années 60, lorsque le Japon connut un essor économique mondial, que le système Teïkeï a soutenu l’agriculture biologique. Alors que le niveau de vie global s’améliorait, des problèmes sociaux firent leur apparition. Dans les zones urbaines, l’augmentation de la population entraînait l’augmentation du trafic, de la pollution, de la délinquance et la dégradation des valeurs traditionnelles. De nombreuses personnes se retrouvèrent isolées et souffrirent de dépression. Le profit étant devenu une priorité. On introduisit toutes sortes d’additifs dans les aliments, ce qui provoqua la méfiance parmi les consommateurs. En 1975, l’opinion publique fut encore plus alertée par la parution d’un livre de Sawako Ariyoshi, intitulé « Fukugouosen » (un terme japonais qui signifie « pollution complexe »). Cet ouvrage révélait les dangers que représentait l’utilisation de pesticides, engrais chimiques, herbicides et antibiotiques. Au même moment, des agriculteurs contractaient des maladies après avoir utilisé des pesticides et herbicides. Aussi, des consommateurs sensibilisés par ces problèmes, décidèrent de modifier leurs mode d’alimentation et rencontrèrent des agriculteurs prêts à changer leurs méthodes de cultures pour donner la priorité à la santé plutôt qu’a l’apparence des produits. Ce fut le début du système Teïkeï. Le mot Teïkeï signifie " partenariat ". C’est dans cet esprit que l’Association Japonaise pour l’Agriculture Biologique fut fondée en 1970 avec des consommateurs fermiers, étudiants, fonctionnaires et des ouvriers des coopératives pour promouvoir le système Teïkeï. Dans le système Teïkeï, les relations entre consommateurs et producteurs sont directes. Il n’y a pas d’intermédiaire ni d’organismes de contrôle qui coûtent cher. Le prix des produits est donc très compétitif face à ceux pratiqués par les filières conventionnelles de distribution.

 

 

Annexes

 

Annexe 1 : Les dix principes de l’agriculture paysanne

Principe n° 1

Répartir les volumes de production afin de permettre au plus grand nombre d’agriculteurs d’accéder au métier et d’en vivre

Principe n° 2

Etre solidaire des paysans des autres régions d’Europe et du monde

Principe n° 3

Respecter la nature

Principe n° 4

Valoriser les ressources abondantes et économiser les ressources rares

Principe n° 5

Rechercher la transparence dans les actes d’achat, de production, de transformation et de vente des produits agricoles

Principe n° 6

Assurer la bonne qualité gustative et sanitaire des produits

Principe n° 7

Viser le maximum d’autonomie dans le fonctionnement des exploitations

Principe n° 8

Rechercher les partenariats avec d’autres acteurs du monde rural

Principe n° 9

Maintenir la diversité des populations animales élevées et des variétés végétales cultivées

Principe n° 10

Raisonner toujours à long terme et de manière globale

 

Annexe 3 : Le système Teïkeï est basé sur 10 principes :

- Etablir des liens cordiaux et créatifs, pas seulement des relations économiques

- Produire selon une charte établie par les producteurs et les consommateurs

- Accepter les produits proposés par le producteur

- Etablir un prix qui conviennent aux deux parties

- Favoriser la communication afin d’assurer le respect et la confiance mutuels

- Organiser la distribution, soit par les consommateurs eux-mêmes ou par les producteurs

- Respecter la démocratie dans toutes les activités

- S’informer sur tous les sujets concernant l’agriculture biologique

- Maintenir un nombre d’adhérents suffisant dans chaque groupe

- Progresser, même lentement, vers l’objectif final qui est d’instaurer l’agriculture biologique et l’écologie.