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29/11/2016

Pétition transmise pour sauver les forêts tropicales

 

Burger King grille des steaks et des forêts tropicales au nom du profit.L'approvisionnement en huile de palme du roi de la déforestation fait des ravages sur notre environnement. 

Demandez à Burger King et sa société mère RBI d'adopter une politique de lutte contre la déforestation -- MAINTENANT.

 

Orangs-outans, jaguars et paresseux : ces espèces sont poussées vers l'extinction par l’approvisionnement en huile de palme de Burger King. Mais le géant du burger n’a que faire de la biodiversité et fait passer ses profits avant la protection des forêts tropicales.

Malgré des années de contestation publique, Burger King n’a toujours pas adopté de politique de lutte contre la déforestation pour protéger ces forêts. Elles ont beau être essentielles à la préservation de notre environnement, elles finissent détruites et remplacées par des plantations de soja et de palmiers à huile...au service de la chaîne d’approvisionnement de Burger King. Et le tout finit dans votre estomac!

La déforestation représente 10% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde -- c’est énorme ! Les concurrents de Burger King, tels que McDonald’s et Dunkin’ Donuts, se sont engagés à éliminer la déforestation de leurs chaînes d’approvisionnement. Le fait que Restaurant Brand International (RBI), maison-mère de Burger King, n’ait toujours pas agi est non seulement inadmissible mais c’est aussi une grosse erreur du point de vue commercial.


Il est grand temps que RBI fasse comme ses concurrents et protège les forêts tropicales ainsi que leur biodiversité irremplaçable.

Exigez que RBI, société mère de Burger King, adopte une politique de lutte contre la déforestation couvrant la totalité de sa chaîne d’approvisionnement mondiale.

10/100; c’est la note ridicule obtenue par Burger King dans le classement huile de palme publié, l’année dernière, par l’ONG états-unienne Union of Concerned Scientists.

En 2010, Burger King promettait de réviser sa politique d’approvisionnement en huile de palme; mais la multinationale a passé les six dernières années à contribuer à la destruction de forêts tropicales aux quatre coins du monde. Cela n’a fait qu'empirer le dérèglement climatique et décimer un peu plus encore l’habitat naturel d’espèces déjà en voie d'extinction.

Il reste moins de 400 tigres de Sumatra et 1500 éléphants pygmées de Bornéo en milieu naturel à cause de l’approvisionnement irresponsable en huile de palme des grandes entreprises. Leur habitat est détruit pour produire de l’huile de palme vendue à des marques comme Burger King.

Nous savons qu’ensemble nous avons le pouvoir de changer les choses, y compris face aux plus grandes multinationales au monde. Pas plus tard que l’année dernière, nous avons forcé McDonald’s à s’engager à n’acheter que de l’huile de palme 100% soutenable d’ici 2020. C’est pourquoi nous mettons la pression sur la maison-mère de Burger King, RBI -- qui possède également Tim Hortons, le géant Canadien du café. Le message est clair : les consommateurs du monde entier exigent que RBI adopte une politique de lutte contre la déforestation avant qu’il ne soit trop tard.

Dites à RBI, société mère de Burger King, d'adopter une politique de lutte contre la déforestation couvrant la totalité de sa chaîne d’approvisionnement mondiale.

Merci pour tout ce que vous faites,
Fatah, Nabil et toute l'équipe SumOfUs

 


Plus d'informations :

Déforestation : Nestlé au top, Gap et Burger King mauvais élèves, Le Vif, 11 février 2015.
[en anglais] Palm Oil Scorecard 2015: Fries, Face Wash, Forests, Union of Concerned Scientists, 1 septembre 2015.
[en anglais] Where’s the Deforestation-Free Beef? New Scorecard Finds No Stand-Out Leaders, Sustainable Brands, 13 septembre 2016.
[en anglais] Burger King Deal With Tim Hortons May Be Disastrous For Rainforests, Huffington Post, 30 août 2014.


SumOfUs est un mouvement mondial de personnes comme vous, qui travaillent ensemble afin de responsabiliser les entreprises et de tracer une nouvelle voie durable pour l’économie mondiale. Aidez SumOfUs à renforcer ses campagnes en faisant un don de 4 € .

Ce message à été envoyé à lys06100@gmail.com | Se désinscrire (Unsubscribe)

 

28/11/2016

Un pas en avant en faveur des pollinisateurs...

 

Suite à une très forte mobilisation citoyenne soutenue par un collectif d'O.N.G. dont Greenpeace fait partie, la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages a été adoptée par l'Assemblée Nationale française en juillet 2016. Cette loi inclue un article sur l'interdiction des néonicotinoïdes, ces pesticides tueurs d'abeilles, nous dit Greenpeace dans son dernier journal d'information.

Le déclin des abeilles est malheureusement avéré: 300 000 ruches en effet disparaissent chaque année en France. Ces pollinisateurs sont pourtant essentiels pour le maintien de la biodiversité et ils garantissent aussi une alimentation variée pour aujourd'hui et pour les générations à venir.

Le secteur de la grande distribution commence à prendre des mesures allant dans le bon sens: par exemple en janvier 2016 la chaîne de supermarché allemande Aldi a demandé à ses fournisseurs nationaux en fruits et légumes la suppression de 8 pesticides tueurs d'abeilles utilisés dans de nombreuses cultures comme le blé, le maïs, les pommes, les pommes de terre et la vigne...

L'enseigne Monoprix en juin dernier a annoncé un partenariat avec le label Bee Friendly, en vue de l'élaboration d'un cahier des charges exigeant avec une liste noire des pesticides interdits ainsi qu'un ensemble de bonnes pratiques agricoles favorisant la biodiversité. Enfin, en 2019, la totalité des fruits et légumes des chaînes de supermarché Jumbo et A. Heijn aux Pays Bas seront produits avec 50% de pesticides en moins.

 

Il reste encore beaucoup à faire pour aller plus loin, surtout lorsqu'on sait que la firme Bayer a récemment racheté Monsanto, deux géants des produits chimiques et des OGM associés...Toutefois, les citoyens que nous sommes seront vigilants et chercheront par tous les moyens en leur pouvoir, dont le boycott au besoin, à orienter les acteurs de l'agriculture et de la grande distribution vers des pratiques plus respectueuses de l'homme et de l'environnement.

Lyliane

 

23/11/2016

Stop à l'utilisation abusive des antibiotiques dans l'élevage!

 
En France, environ 85% des antibiotiques utilisés en élevage sont donnés en traitement de masse via l’alimentation ou l’eau. Appelez le gouvernement français à mettre fin à cet usage irresponsable des antibiotiques. Il favorise le développement de super-bactéries résistantes aux antibiotiques qui mettent en danger notre santé, et permet à des systèmes d’élevage inacceptables de perdurer artificiellement.
De bonnes conditions d’élevage, avec une bonne prise en compte du bien-être animal, permettent d’améliorer la santé animale et réduire le recours aux traitements médicamenteux.
Le gouvernement français doit prendre des mesures fortes pour :
Ne plus permettre l’utilisation d’antibiotiques pour les animaux en bonne santé.
Ne pas permettre d’utiliser les antibiotiques dits « critiques », les plus essentiels pour les hommes.
Améliorer la santé et le bien-être des animaux.
Demandez aux Ministres de la Santé et de l’Agriculture de prendre des mesures pour SAUVER NOS ANTIBIOTIQUES.
Je signe la pétition
Merci de votre soutien pour sauver nos antibiotiques et préserver l'avenir de notre santé.

13/11/2016

A quoi sert la pollinisation?

La pollinisation assure la viabilité des espèces végétales en leur permettant de coloniser de nouveaux territoires et de s'étendre. Pas moins de 80% des plantes dépendent des insectes pour leur reproduction. Le reste (arbres, graminées, céréales) a recours au vent qui transporte leur pollen fin et léger, mais c'est plus aléatoire car la destination est hasardeuse. On parle de pollinisation entomophile lorsqu'elle est assurée par les insectes(abeilles, papillons...), ornithophile par les oiseaux (colibris) et chiroptérophile par les chauves-souris. Par exemple, les abeilles lorsqu'elles visitent la corolle des fleurs, permettent au pollen accroché aux poils branchus de leur abdomen d'aller polliniser d'autres fleurs.

Jusqu'à présent, nous rappelle Mr Nicolas Vanier, ce service écologique nous est gracieusement offert par la nature. Toutefois, décimées par les pesticides, herbicides et autres produits chimiques diffusés par l'agriculture industrielle, nos abeilles et bourdons se raréfient. C'est notamment le cas en Californie, où la moitié du cheptel des abeilles domestiques est acheminée depuis le reste du pays pour polliniser les amandiers, dont les Etats-Unis sont le premier producteur mondial. En Chine, dans la Province du Sichuan, où les abeilles ont été décimées dans les années 1990 par les traitements massifs des fruitiers, les hommes en sont réduits à polliniser à la main toutes les fleurs des pommiers et poiriers selon un calendrier très précis.

La vanille, cultivée à la Réunion et à Madagascar ainsi qu'en Polynésie Française, dépend essentiellement d'une abeille mélipone ou d'une pollinisation manuelle. On considère que la valeur économique du service de pollinisation par les insectes représenterait en monnaie courante quelques 153 milliards d'euros. Alors, réfléchissons bien avant de traiter chimiquement les plantes de nos intérieurs, de nos jardins et balcons. Car si nous n'y prenons pas garde, c'est à plus ou moins longue échéance la condamnation des abeilles, bourdons, papillons, guêpes et syrphes qui transportent les semences, afin d'assurer la viabilité des espèces végétales.

Depuis quelques années, fleurissent en ville des initiatives, afin d'implanter des ruches au sommet de bâtiments publics, d'éradiquer le flot de frelons asiatiques grâce à des poules ou à des techniques plus élaborées. Le parrainage de ruches en France comme à l'étranger a même été lancé. Pour en savoir plus, consulter les sites Internet: www.bienmanger.com, www.untoitpourlesabeilles.fr ou www.parrains-d-abeilles.com.

Lyliane

 

12/11/2016

Zéro phyto, film en soutien participatif...

ZÉRO PHYTO, 100% BIO ! - LE NOUVEAU FILM DE GUILLAUME BODIN

CANTINES BIO ET VILLES SANS PESTICIDES... LES ENJEUX DE DEMAIN !

 

A quoi va servir mon zeste ?

18 000 €
 

Le film de 52 minutes dans les cinémas des grosses villes françaises.

Le montage, la voix off, un peu de musique, la post production...
30 000 €
 

Le film de 82 minutes dans les cinémas des grosses villes françaises.

Le long métrage comprenant plus de temps de montage, la voix off, plus de musique, plus de post production...
60 000 €
 

Le film de 82 minutes dans les cinémas des grosses et moyennes villes françaises.

Le long métrage avec en plus quelques images d'archives, des animations, de la musique originale...
120 000 €
 

Le film de 82 minutes dans encore plus de cinémas, au plus proches de chez vous!

Le long métrage avec beaucoup d'images d'archives, de plus belles animations, que de la musique originale...

Le projet

RETROUVEZ LES DERNIÈRES INFOS
DU PROJET DANS L'ONGLET ACTUALITÉS ;-)

CANTINES BIO ET VILLES SANS PESTICIDES

Le projet en bref

Qui n'a jamais entendu parler des pesticides ? Leur impact sur la santé, sur l'environnement, n'a jamais fait autant de bruit.

Pourtant, dans nos villes et villages, certains avancent pour éliminer les pesticides et favoriser leurs alternatives.

Discrètement, des élus locaux, techniciens, ingénieurs, cuisiniers se relèvent les manches et se saisissent à pleines mains du levier de l'action locale, pour mettre en oeuvre des politiques protectices de la santé et de l'environnement. Ils créent des potagers municipaux, ils introduisent la bio dans les cantines scolaires, ils laissent pousser les herbes folles, ils testent des alternatives aux pesticides… prenant ainsi de l'avance sur la loi qui, dès janvier 2017, interdira ces toxiques sur les espaces publics.

Ce sont les aventures de ces précurseurs que nous avons envie de raconter avec ce film.

Les avant-premières auront lieu dans de nombreuses villes françaises de mars à juin 2017 (consulter les villes couvertes dans les contreparties du projet). La sortie nationale au cinéma devrait avoir lieu à l'automne 2017.

Le contexte du film et l'histoire

Dès le 1er janvier 2017, les communes et les collectivités n'auront plus le droit d'utiliser de pesticides de synthèse pour entretenir les espaces publics. C'est un pas vers la diminution de notre dépendance aux pesticides et vers la préservation de la santé des citoyens et de la nature et de la biodiversité.

Cette loi, c'est le fruit du travail d'un sénateur, Joël Labbé, et de la société civile, notamment les associations partenaires du projet "Zéro Phyto 100% Bio". Mais sur les 36 500 communes françaises, certaines ont pris une avance considérable sur la loi, et ce, depuis de très nombreuses année ! Comment ont-elles fait pour s'affranchir des pesticides ? Nous tenterons d'y répondre dans le documentaire...

Outre cette question de l’usage des pesticides sur les espaces communaux, ce film abordera la question de l’alimentation dans les cantines scolaires. Savez-vous que malgré les 5 % de la surface agricole utile en France est cultivée en bio aujourd'hui, de nombreuses communes ont déjà fait le  choix du 100% bio pour nos enfants ? La restauration collective publique peut jouer un rôle majeur dans la transition vers le 100% bio: à elles seules, les cantines françaises drainent 8 millions de repas par jour. C'est un levier important pour développer la bio.

Aussi, certains élus ont proposé de fixer, dans une loi, 20% de produits bio dans les cantines en 2020, contre un peu plus de 4 % aujourd'hui. Un objectif non seulement réaliste au vu des surfaces actuellement en bio, mais qui aurait eu, en plus, le mérite d'encourager les paysans. Il a néanmoins été rejeté par le Sénat, sous prétexte que c'était impossible. Malgré tout, un grand nombre de collectivités proposent aujourd'hui du 100% bio dans l'assiette de nos enfants.

On leur a dit que c'était impossible. Alors, ils l'ont fait. Mark Twain

 

 

Nombreuses sont les personnes surmontant courageusement les obstacles techniques et les pressions politiques ou encore sociales, pour se libérer des pesticides et proposer une alimentation respectueuse de la santé et de l'environnement.

Ces initiatives, locales et trop peu audibles, les associations Agir Pour l'Environnement, Bio Consom'acteurs et Générations Futures, se donnent pour objectif depuis de nombreuses années de les mettre en avant, notamment via la campagne "Zéro Phyto, 100% Bio", afin de montrer que le changement est possible.

Grâce à ce film que nous porterons ensemble, elles apparaîtront sous un jour nouveau : au cinéma.

Agir Pour l'Environnement, Générations Futures et Bio Consom'acteurs

POURQUOI ET COMMENT JE RÉALISE CE FILM ?
par Guillaume Bodin, réalisateur

Depuis un peu plus d'un an, je sillonne la France en quête d'images et d'interviews qui témoignent de ces nombreuses initiatives vertueuses, afin d'engranger le maximum d'informations et vous proposer un film de qualité.

Le tournage est presque terminé. Il ne manque plus que les longues heures de montage et de réflexion (assemblage de toutes les vidéos ensemble), l'étalonnage (la colorimétrie afin que toutes les vidéos aient la même teinte), le mixage son (pour que les voix soient audibles et que la musique ne soit pas trop forte), la transposition sur les supports cinémas (les cinémas demandent des supports spécifiques appelés DCP - Digital Cinema Package), la réalisation des affiches et des flyers, la programmation des avant-premières (un mois de programmation c'est 15 jours de travail en amont), la communication (au travers du site internet, des relations presse...), le lancement d'une campagne de communication pour la sortie nationale (lorsque le film sort dans de nombreux cinémas le même jour), l'édition du DVD et sa distribution (en partenariat avec un éditeur)... Pas une mince affaire !

Mais l'enjeu en vaut la chandelle : l'éveil des consciences sur nos pratiques agricoles et sur notre rapport à la nature en général.

Je pense que le cinéma reste un lieu d'échange idéal pour amener le débat partout en France, en collaboration avec les associations locales. Même si j'espère que ce film sera diffusé à la télé, l'essentiel est d'assurer sa visibilité dans le plus de villes possibles, avec des intervenants locaux et les pionniers de ces réflexions. L'idée, c'est de faire avancer le sujet par la base.

J'espère pouvoir commencer les avant-premières en mars 2017 avec la collaboration des associations partenaires et proposer la sortie nationale du film à l'automne 2017.

C'est dans ce cadre que nous avons besoin de votre aide. Les vidéos ont été en partie financées par les trois associations, mais j'ai pris le reste entièrement à ma charge. Or, il ne me sera pas possible de finir ce documentaire sans financement supplémentaire.

10/11/2016

Ecologie positive

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Le Blog du Vert Savoir

Chroniques (positives) du Développement Durable Désirable

Publié le par Le blog de l'écologie positive

FRANCE - 3ème tableau de bord du bâtiment durable : des progrès à poursuivre

La 3ème édition du plan bâtiment durable vient d'être publiée. Elle offre une photographie, à la date de fin 2014, de la dynamique de construction et de rénovation énergétique en France.

Le rapport fait état d'une baisse de 12% des émissions de CO2 des secteurs résidentiel et tertiaire depuis 1990, et de la consommation d'énergie fossile (-1,6% par an entre 2002 et 2014), et ceci malgré une hausse de 34% des surfaces chauffées.

Une dynamique qui doit se poursuivre et s'amplifier : les objectifs fixés par le plan sont de diminuer de 60% les émissions de CO2 d'ici 2028-2030.

"Ces éléments montrent bien l’ampleur du chemin restant à parcourir, mais également les premiers résultats satisfaisants des politiques menées en terme d’efficacité énergétique du bâtiment." (source)

09/11/2016

Biopiraterie et brevetage du vivant...

 

La biopiraterie est la course au brevetage de nouvelles molécules d'origine végétale par de grandes firmes, alors qu'elles sont déjà connues et utilisées, sans aucun brevet, par les populations locales depuis des générations. Ce pillage est notamment observé, nous dit Mr Nicolas Vanier, dans les réservoirs de biodiversité comme la forêt amazonienne, auquel le protocole de Nagoya (51 pays signataires) tente de remédier depuis 2014.

A l'époque médiévale, culture des plantes aromatiques et médicinales était concentrée dans les monastères. De nos jours, les substances actives de nos médicaments classiques sont, pour la plupart, issues de plantes dont les qualités thérapeutiques ont largement été démontrées: la quinine tirée du quinquina, la digitaline issue de la digitale, la morphine tirée du pavot... Les applications médicales, industrielles, agronomiques sont légion.

La nature est en quelque sorte une pharmacie ouverte à tous. Les animaux ont l'instinct de se tourner vers les plantes qui les aident à nettoyer leur organisme, à se débarrasser des parasites ou à panser leurs plaies. Cependant, la phytothérapie est souvent déconsidéré par rapport à la médecine moderne.

Quant à moi, je trouve dommage que la vertu d'une plante soit un objet d'enrichissement pour quelques-uns au détriment du reste du monde. S'approprier en effet un bien commun à l'humanité et donc non commercialisable s'appelle «brevetage du vivant». A ce titre, cela selon moi doit être dénoncé et combattu.

Lyliane

 

08/11/2016

L'importance des récifs coralliens...

Les récifs coralliens ne peuvent se développer que dans certaines conditions comme une température de l'eau comprise entre 22 et 28° , une salinité stable, une luminosité intense et un support à faible profondeur. Ceci explique que les coraux ne se trouvent pas partout sur nos côtes. C'est au cœur de l'Océan Pacifique que se trouvent les plus beaux récifs coralliens (Polynésie Française, îles Marshall, Hawaï, Australie...) et dans l'Océan Indien (Maldives...).

Une colonie corallienne se développe en général à partir d'un polype, petit animal ressemblant à une mini anémone de mer fixé sur un fond rocheux. Il se multiplie de façon autonome. Les formes des récifs coralliens sont variées: récifs bordant des terres émergées, récifs barrières, atolls autour d'un lagon dans le cas d'un ancien volcan.

Mr Nicolas Vanier, dans son ouvrage récent «Les pieds sur terre», témoigne de ce qu'il a observé en plongée au large de l'île de la Réunion en 2015: la pollution et le réchauffement des eaux menacent ce récif épais de 25 m qui a pourtant mis plus de 8000 ans à se constituer. Sans cette barrière, qui protège le littoral des vagues et des vents, les plages de l'île risqueraient de disparaître. Il faut savoir également que les coraux servent d'abri à un grand nombre de poissons, de coquillages et de crustacés.

Certains diront que les récifs coralliens ne représentent que 0,2 % des fonds marins. Mais il ne faut pas oublier que ces coraux abritent 25% de la biodiversité marine. La surpêche, la pollution et les aménagements côtiers ont sans doute détruit 10% des coraux ces 50 dernières années.

Heureusement, des opérations de transplantation de coraux et de bouturage ont permis ça et là de recoloniser une zone où les coraux avaient disparu. De même, la construction de récifs artificiels et la formation des populations locales ont permis jusqu'ici de sauvegarder une grande partie de ce patrimoine naturel d'exception.

Quant à nous, citoyens français, veillons à ne pas déséquilibrer le milieu marin et à exiger de nos hommes et femmes politiques d'inclure la sauvegarde des récifs coralliens dans leurs programmes écologiques! C'est plus d'un million d'espèces animales et végétales ainsi que l'alimentation des peuples insulaires qui pourront ainsi être préservés.

Lyliane

 

06/11/2016

La lutte biologique en agriculture...

Dans l'ouvrage de Mr Nicolas Vanier "Les pieds sur terre" paru en août 2016 aux éditions de la Martinière, j'ai découvert un article très intéressant concernant la lutte biologique en agriculture. En s'inspirant de la nature, nos ancêtres avaient déja trouvé les bonnes associations, pour que les cultures se protègent et s'enrichissent naturellement. De nos jours, la permaculture fait la promotion de la complémentarité des espèces.

Quoi de plus rationnel en effet que de combattre un organisme gênant par l'un de ses ennemis naturels? On appelle lutte entomophage (insectes prédateurs contre ravageurs), l'action des espèces aphidiphages - dont les coccinelles qui mangent les pucerons - qui intéressent surtout les maraîchers et celle des coccidiphages qui s'attaquent aux cochenilles et concernent plutôt les arboriculteurs.

De même, dans nos jardins, en plantant du basilic ou des oeillets d'inde à côté des pieds de tomates ou de la sarriette près des haricots, on évite l' infestation des prédateurs. Parfois même, en viticulture, on crée de la confusion sexuelle afin de perturber la reproduction des ravageurs. Une pratique sensée de l'agriculture basée sur la lutte biologique permet ainsi d'utiliser un agent naturel pour vaincre un organisme indésirable ou réguler la population des ravageurs dans les jardins.

Mettons donc au placard les intrants chimiques et nocifs tant pour l'environnement que pour la santé de leurs utilisateurs et des consommateurs! Le respect de notre écosystème demande en effet le retour au bon sens paysan. Et gageons qu'il est heureusement en train de gagner la partie.

Lyliane

01/11/2016

Mangez des fruits et légumes de saison!

 

Mme Nathalie Giraud dans la revue Fémina a écrit un article pour inciter les consommateurs à privilégier les aliments qui poussent en France en automne et en hiver. Elle s'appuie sur les indications du Docteur L. Chevallier, médecin nutritionniste. Bien entendu, les fruits et légumes de saison sont moins chers, mais surtout ils sont meilleurs pour l'organisme en raison de leur grand apport nutritif.

Du côté des légumes, on trouve toutes les variétés de courges, contenant une forte teneur en bétacarotène, un antioxydant qui prévient le vieillissement cellulaire. Les choux ( brocoli, frisé, kale, vert ou rouge) sont peu caloriques et ils apportent des minéraux, de la vitamine C ainsi que des fibres. Les betteraves crues ou cuites sont de bonnes protectrices de notre système immunitaire. Quant aux poireaux d'hiver, ils rééquilibrent le transit. Cuites avec carottes, navets et pommes de terre, ils donnent des soupes nourrissantes. Le radis noir de son côté est réputé être un bon aliment pour détoxiner le foie.

Les légumineuses (lentilles, fèves) apportent fer, magnésium et potassium. Reste cependant à voir s'ils seront bien tolérés par les intestins délicats. Quant aux féculents (pâtes, riz, pommes de terre), ils aident à lutter contre le froid et sont une source importante de protéines. Il est recommandé de choisir des céréales demi complètes ou complètes, moins acidifiantes.

Du côté des fruits, après le raisin commence la saison des pommes et des poires, gorgées de vitamines surtout si on les choisit bio et on les mange avec la peau. Bientôt, ce sera l'arrivée des agrumes de Corse ou de la Côte d'Azur (pomelo, clémentines, oranges, citrons). Peu caloriques, les agrumes s'avèrent intéressants contre les maux hivernaux et ils sont connus pour leurs vitamines C.

Si l'on consomme du fromage, les bleus et le roquefort sont à point et bien affinés en hiver. Privilégier en tout état de cause les produits vendus au détail et non préemballés. C'est une garantie de fraîcheur! La provenance des fruits et légumes doit figurer sur les étals. Cela permet d'éviter les aliments venus de loin, dont on ne peut pas spécialement contrôler la qualité.

La journaliste conclue: «se nourrir en harmonie avec les saisons, c'est faire le choix d'une alimentation plus respectueuse de l'environnement, plus écologique et qui met les bonnes vitamines au service de notre santé». Alors, pensons-y en faisant nos courses!

Lyliane

 

31/10/2016

La face cachée du bio low cost...

 

Une enquête de 50 minutes sur les dérives et les dessous du bio bon marché lancé par les grandes enseignes (Carrefour, Casino pour la chaîne Naturalia...) a été diffusée dimanche 23 octobre 2016 sur la 5ème chaîne. Elle a été réalisée par Mr Eric Wastiaux et la Société de production Pernel Média. Ce fut un grand moment d'information et de prise de conscience pour le public français!

De plus en plus de consommateurs, dans nos pays européens, recherchant des produits sains et bons aussi bien pour leur santé que pour la planète, des professionnels de l'agroalimentaire, des grossistes et des courtiers se sont engouffrés dans la fourniture à bas prix d'une production bio de masse. Officiellement, leur but était de démocratiser les produits bio réputés plus chers car nécessitant plus de travail à la main. Par conteneurs entiers, ils font acheminer vers leurs enseignes des produits sous label AB depuis le sud de l'Espagne (Andalousie) ou d'autres pays plus lointains, qui sont impossibles à bien contrôler. Nous les retrouvons ensuite dans les supermarchés ou certains magasins bio à des prix très attractifs. Ainsi s'est crée en moins de 10 ans une bio à deux vitesses!

Car, nos agriculteurs, nos arboriculteurs, nos éleveurs locaux continuent à essayer de vivre sur leurs terres du produit de leur travail. Ils font leurs plants, désherbent à la main, travaillent par tous les temps en respectant le rythme des saisons. Les consommateurs en Amap, les clients du marché les connaissent et leur paient un juste prix. Les éleveurs quant à eux aiment leurs animaux et ils veillent à les traiter humainement. Comme le dit le pionnier de la bio, Mr Philippe Desbrosses, tous ont une démarche éthique et un esprit bio!

Car nous avons vu dans le reportage tourné en Andalousie des bidonvilles de travailleurs précaires, relativement sous-payés, des kilomètres de serres, des producteurs devenus des industriels soumis à la guerre des prix avec leurs gros acheteurs européens. Certes, leurs produits ont le label AB, car ils ne contiennent pas de pesticides, mais la démarche est bien différente de celle des paysans locaux. Le label Biocohérence et celui de Nature et Progrès par contre semblent garantir davantage de paramètres et être plus justes à l'égard des paysans. Sans oublier les éleveurs dans de grosses porcheries qui continuent pour la plupart à mettre du nitrite de sodium dans leurs jambons bio, alors que ce produit est réputé cancérigène. Enfin, l'abattage des animaux, tel que l'association L 214 l'a dévoilé, frise la maltraitance pour les porcs bio comme non bio. On est loin du commerce équitable et de l'économie sociale et solidaire!

Seule peut-être la coopérative Biocoop, qui existe depuis une trentaine d'années, se fournit en bio chez des petits producteurs locaux, lutte contre le gaspillage des emballages et pratique des prix négociés où toutes les parties trouvent leur compte. Des initiatives intéressantes nous étaient aussi présentées, comme une société des Hautes-Alpes qui a trouvé pour son jambon bio une formule sans nitrite ou un chevrier et sa compagne bichonnant leur troupeau de chèvres.

Quant aux règles européennes concernant la bio, selon ce qui nous a été indiqué, elles admettent une mixité possible avec sur une même parcelle des cultures bio et des non bio! Bref, à tous les niveaux, les consommateurs attirés par le bio sont invités à être vigilants, à réfléchir à l'empreinte carbone des produits qu'ils achètent et à choisir des aliments sains, de saison, produits à proximité de chez eux, en ne regardant pas uniquement le prix de vente. Sinon quelle différence y aurait-il avec la société de consommation? Ne serait-ce pas cela au fond être un citoyen cohérent et responsable?

Lyliane

 

 

 

 

 

29/10/2016

A propos des semences et graines de nos fruits et légumes...


Un long article de Mr Julien Venesson dans le Journal Alternatif Bien-être de novembre 2016 fait le point sur la situation ubuesque que nous vivons depuis 40 ans en France à propos des graines. Il s'appuie sur l'interview de Mme Eliane Dapoigny, agricultrice et membre de l'Association Kokopelli depuis plus de 10 ans. Celle-ci précise en effet que les professionnels dans notre pays sont obligés depuis 40 ans de choisir leurs graines dans le Catalogue Officiel des Espèces et Variétés, au lieu de pouvoir reproduire leurs propres semences. Cette loi était censée garantir que différentes variétés ne soient pas vendues sous le même nom.

Les gros semenciers, qui ont les moyens de payer cher pour inscrire leurs graines au Catalogue, ont de ce fait la haute main sur toutes les semences, la plupart du temps hybrides et stériles. Ce sont eux, en plus, qui fournissent tous les engrais et produits de l'agriculture conventionnelle. La pérennité du patrimoine légué par la nature n'est donc plus assurée. Se procurer de véritables semences anciennes, naturellement reproductibles, est difficile, sinon grâce à des associations de sauvegarde de la biodiversité comme Kokopelli ou le Biau Germe. Certains maraîchers bio se sont mis volontairement dans l'illégalité et ils cultivent d'année en année leurs propres semences.

Les industriels ont ainsi mis la main sur notre agriculture! Heureusement, pour manger sainement fruits et légumes, certains se sont mis à cultiver leurs potagers et leurs fruitiers. La permaculture, la culture en buttes ou en lasagnes a de plus en plus d'adeptes. Elle permet sur de petits espaces, où le sol est paillé, de cultiver avec moins d'arrosages et sans produits chimiques. En outre, de plus en plus d'agriculteurs se rendent compte du caractère insoutenable des méthodes industrielles et ils se convertissent à l'agriculture biologique. C'est un mouvement de fond qui nous fait collaborer à nouveau avec la nature, consommer autrement et revenir à plus de bon sens. Mme Dapoigny néanmoins souligne que les grandes chaînes de produits bio appartiennent souvent à des grandes chaînes de supermarchés comme Naturalia qui appartient à Monoprix et donc à Casino. Les consommateurs sont invités à être vigilants. Les Amap et Biocoop paraissent à l'opposé de bonnes alternatives.

Dans sa région, Mme Dapoigny crée des bourses aux graines pour favoriser les échanges de semences anciennes naturellement reproductibles. Elle a même imaginé des granothèques en Bourgogne sur le modèle des bibliothèques. Pour plus d'information sur le sujet, contacter: https://kokopelli-semences.fr ou www.biaugerme.com.

Lyliane

 

25/10/2016

Pétition pour sauver les baleines...


Pendant 30 ans, le Japon a massacré des milliers de baleines, mais une conférence internationale a lieu en ce moment même et l'Australie est à la tête d'une coalition pour mettre un terme à ce scandale. Le vote a lieu dans quelques heures: offrons-leur le soutien international indispensable pour gagner!

SIGNEZ LA PÉTITION

Pendant 30 ans, le Japon a massacré des milliers de majestueuses baleines malgré un moratoire international intégral, mais nous pouvons enfin mettre un terme à cette situation.

Une conférence internationale historique a lieu en ce moment même, et l'Australie a pris la tête d'une coalition pour en finir avec une faille absurde qui a permis au Japon de continuer à chasser les baleines en prétextant des "raisons scientifiques".

Le résultat final pourrait ne dépendre que d'une ou deux voix. Si nous faisons retentir un immense tollé dans quelques pays clés et remettons un million de signatures à leurs délégations juste avant le vote --dans quelques heures -- nous pouvons mettre un terme définitif au massacre des baleines!

Cliquez pour arrêter le massacre des baleines par le Japon

24/10/2016

Changeons d'agriculture...

 

Le système alimentaire industriel, nous dit le CCFD (Comité catholique contre la faim) dans sa lettre mensuelle, contribue aux émissions de gaz à effet de serre de façon exponentielle sans compter le gaspillage induit par ce mode d'agriculture. Alors que d'un autre côté l'agriculture paysanne et familiale assure l'alimentation de 70% de la population mondiale avec seulement 25% des surfaces agricoles. Ce modèle agricole, utilisant de plus en plus l'agro-écologie, est bien plus respectueux des écosystèmes, alors qu'il subit les effets des dérèglements climatiques, au Sahel notamment (sécheresse, famines...).

Lors de la 22 ème Conférence des Parties sur les questions climatiques (COP 22), qui se tiendra en novembre prochain au Maroc, il sera temps d'entrer dans une démarche de transition de l'agriculture industrielle, afin d'apporter de vraies réponses aux problèmes de la faim et du climat. Notre mobilisation doit être entière en tant que citoyens du monde. Refusons notamment les demi-mesures ménageant les grands groupes industriels, qui jusqu'ici ont réussi à ne rien changer à leurs modes de fonctionnement!

«Il est grand temps que les Etats prennent leurs responsabilités et que des décisions politiques soient prises pour définir le modèle agricole de demain» écrit Mme A.L. Sablé du CCFD. Selon un rapport de l'ONU de 2012, d'ici 2080, 600 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de la faim en raison des changements climatiques, si nous ne réagissons pas très vite... Pour s'associer à la démarche du CCFD et s'impliquer dans ses actions, consulter www.ccfd-terresolidaire.org.

Lyliane

 

11/10/2016

Un semeur de forêts en Equateur...

Sous la plume de Mr Eric Samson dans le journal La Croix du 16 août 2016, j'ai appris qu'un homme de 60 ans, Mr Omar Tello, a crée sur 7 hectares un bout de forêt amazonienne à la périphérie de la ville de Puyo en Equateur. Ce banquier, voyant l'urbanisation gagner son proche environnement, a en effet acheté des terrains sur 7 ha et y a planté des arbres. Il a fait de gros efforts, afin de lutter contre l'érosion et d'améliorer le sol. Tous les jours, Omar Tello se levait plus tôt pour entretenir ses terrains sous le regard incrédule de sa famille.

 

Toutefois, au bout de quelques années, il a décidé d'ouvrir cet espace bienfaisant à des enfants d'un Centre de Soins Spécialisés, car cette forêt était devenue grouillante de vie. Peu à peu, au cours de trente six ans d'efforts, singes, toucans, écureuils, plantes exotiques sont venus occuper ce qui était devenu un véritable Jardin Botanique, ouvert aux touristes. Le nom «Les Orchidées» lui a été attribué.

 

Ce poumon vert est, hélas, aujourd'hui menacé, car le terrain est devenu trop petit. Il concentre en effet tous les animaux chassés par les terrassements et l'urbanisation alentour. Pour les nourrir, il aurait fallu une vingtaine d'hectares supplémentaires alentour. Mais Mr Tello n'a pas les moyens d'un tel investissement. Reste à espérer que cet exemple inspirera d'autres personnes autour de lui...

 

Cette initiative courageuse montre, quoi qu'il en soit, que des citoyens sont capables de faire des miracles avec la simple énergie de leurs deux mains !

 

Lyliane

 

10/10/2016

Le développement des circuits courts alimentaires en France...

 

 

De plus en plus, des consommateurs achètent des produits du terroir directement auprès de producteurs locaux à la périphérie des villes ou en campagne (bord de route, à la ferme). Ce mode de commercialisation des produits agricoles, animaux ou de la mer est en hausse. Il écarte du circuit les intermédiaires, ce qui permet de rémunérer le paysan ou l'éleveur avec un juste prix. On considère qu'aujourd'hui 1 producteur sur 5 vend en circuit court ce qui correspond à 21% des exploitations.

 Ce mouvement avait commencé aux Etats-Unis avec les "locavores". Ses adeptes considéraient que les denrées alimentaires achetées, pour être fraîches et garder toutes leurs qualités gustatives, devaient pas être produites dans un rayon de 50 à 80 km maximum. Cela écartait les importations de produits exotiques et les denrées ayant voyagé sur de longues distances. On a commencé à ce moment là à privilégier les produits de saison.

 Cette mutation sociétale, qui se veut fort différente des actes habituels de commerce, concerne très souvent l'agriculture biologique. Le système AMAP (association pour le maintien d'une agriculture paysanne) par exemple conclue un nouveau pacte entre producteur et consommateur. C'est une opportunité pour créer des liens et rapprocher les citoyens des personnes qui les nourrissent. Plus qu'une mode, c'est un défi au changement de nos façons de consommer. En faisant un jeu de mot facile, je dirai que les circuits courts court-circuitent les relations purement mercantiles entre les êtres humains!

Lyliane

 

02/10/2016

Abreha We Atsbeha, un village éthiopien laboratoire...

 

Depuis la fin des années 1990, les villageois d'Abreha We Atsbeha, un village éthiopien perché à 2000m d'altitude dans le nord du pays, ont commencé à construire des digues, à creuser des puits et à restaurer les berges des rivières, au lieu de partir chassés par la sécheresse. C'est ce que nous explique Mme Emeline Wuilbercq dans le Journal Le Monde du 29/7/2016.

Grâce à leur travail acharné, ils ont en effet vaincu la fatalité et désormais ils font des récoltes trois fois par an. Mr Abo Hawi, la soixantaine, règne sur ce village depuis trois décennies. Il a du reste remporté en 2012 le Prix Equateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). L'exemple de ce qu'il a demandé aux habitants du village est désormais cité par les experts mondiaux d'agro-foresterie. Son savoir faire est même exporté en Turquie, au Brésil, en Namibie...

La majorité des villageois en effet sont restés (5000 paysans environ) et ils ont creusé des centaines de puits souterrains et introduit de nouvelles pratiques agricoles: interdiction de laisser brouter les animaux partout, compostage, rotation des cultures, construction de terrasses à flanc de côteaux, plantation d'acacias fixateurs d'azote dans les sols, irrigation des champs... Bref «une agriculture intelligente et résiliente face aux changements climatiques en s'appuyant sur les conseils des chercheurs».

Depuis la mise en place de ce modèle, la production alimentaire a été multipliée par dix. Une certaine discipline règne cependant dans ce village: utilisation des puits à plusieurs, quarante jours de temps de travail donnés à la collectivité, construction d'un barrage par les habitants, récompenses locales aux plus zélés... C'est devenu un laboratoire pour un nouveau développement local!

La crise migratoire ne touche pas cette région, qui a su réhabiliter ses sols. Un exemple à étendre à tous les pays touchés par la sécheresse et l'insécurité alimentaire, afin que tous puissent se prendre en charge et manger à leur faim. Car, en réalisant qu'ils ne sont pas des victimes de la fatalité, ils ont trouvé la voie d'une mise en commun de leur force de travail et montré qu'en travaillant dur, tendus vers un même objectif, ils ont fini par s'en sortir tous ensemble.

Lyliane

 

29/09/2016

Des éleveurs s'organisent...

 

Avec la baisse régulière du prix du lait pour les éleveurs, la plupart n'arrivent pas à avoir une rémunération décente. Il reste dans notre pays environ 60 000 éleveurs, mais leur situation est très précaire bien qu'ils travaillent près de 65 heures par semaine. Aussi, j'ai appris avec intérêt, le 27/9/2016 au cours de l'émission de Mr Frédéric Lopez sur la deuxième chaîne, ce qu'ont imaginé deux frères installés en Loire Atlantique depuis 2006 avec un beau cheptel de vaches laitières, afin de pérenniser leur exploitation.

Fabrice Hegron et son frère ont eu en effet l'idée de se regrouper avec d'autres éleveurs de la région de Nantes pour transformer et commercialiser leurs produits laitiers. Ils visent la qualité et font en sorte que leur lait soit tracé et garanti sans utilisation d'huile de palme, ni d'OGM. Ils sont en effet soucieux de l'environnement et de la santé des consommateurs. C'est pourquoi, ils nourrissent leurs vaches avec de l'herbe et des aliments naturels.

Cette courageuse entreprise collective leur a pris 5 ans, car il fallait trouver 8 millions d'euros pour réaliser leur projet. Grâce au financement participatif par internet et par les réseaux sociaux, à des aides du département et de la région et surtout à la grosse somme investie par un actionnaire, ils ont montré qu'ils pouvaient se prendre en main et réussir tous ensemble. Mais, par contre, ils ne veulent accepter aucune subvention.

Actuellement, ils en sont à la phase finale, c'est à dire à celle aussi délicate de la commercialisation. Leur lait à la vente n'est pas plus cher que les autres (94 centimes), dans la mesure où ils n'ont plus besoin de passer par des transformateurs et où ils proposent eux-même leurs produits en boutiques et supermarchés. Leur but désormais serait d'arriver à se payer décemment et à inciter d'autres éleveurs, jeunes ou moins jeunes, à faire comme eux. Car conserver dans notre pays nos prairies, nos bocages et nos races bovines ne serait-il pas un gage de préservation de la biodiversité?

Comme quoi, malgré la crise économique, il y a encore moyen de se prendre en charge en tant que citoyen sans attendre autre chose de l'extérieur qu'un élan de solidarité!  Bravo aux éleveurs de Loire Atlantique!

Lyliane

 

27/09/2016

Surveillance de la qualité de l'air en France...

 

La Fédération ATMO en France est le réseau national des Associations Agrées de Surveillance de la Qualité de l'Air. Son but est d'intérêt général. Elle publie des cartes pour donner des informations et des contacts dans chaque région, publie des études sur la qualité de l'atmosphère en s'appuyant sur ses stations urbaines et rurales et ses camions équipés de capteurs. Les polluants qui sont principalement recherchés sont la concentration de l'ozone, des particules fines, des oxydes d'azote et de soufre, de benzène...

La pollution est surtout due aux transports (camions, voitures...), aux industries, aux habitations (matériaux de construction et de décoration, peintures, isolants), au chauffage (cheminées), aux déchets non compostés et à l'agriculture industrielle (pesticides, épandages...). La population est de ce fait exposée à une qualité de l'air, qui se détériore et donne notamment des maladies respiratoires en multiplication dès l'enfance.

Si chaque citoyen a le droit d'être informé sur la qualité de l'air qu'il respire, il faudrait aussi qu'il puisse participer à son niveau aux actions entreprises pour lutter contre ce fléau des temps modernes. Chacun sait désormais qu'il ne doit plus brûler quoi que ce soit dans son terrain et tout emporter en déchetterie. Mais bien peu encore prennent les transports en commun (train, bus, tramway), les vélos et véhicules électriques mis à disposition par les communes, même si le covoiturage commence à s'étendre dans notre pays (Blablacar).

Une mobilisation nationale est en cours depuis le Grenelle de l'Environnement, qui a suscité des lois et des chantiers dans les départements français (en Alsace avec Report'air, en PACA avec Air Paca...) grâce à un partenariat Etat/Région. Des Plans de Protection de l'Atmosphère (PPA) et d'Observatoire des Résidus de Pesticides (ORP) commencent à être renforcés en France comme en Europe. Au plan individuel, avec AIR Paca par exemple, de nouvelles applications sont crées pour les smartphones, afin que chacun puisse signaler mauvaises odeurs et fumées et être informé éventuellement d'actions en cours dans des zones très polluées.

Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter notamment sur Internet: www.atmo-france.org, www.radiofrequences.gouv.fr, www.airpaca.org.

Lyliane

 

14/09/2016

Fleurs de Cocagne en faveur de la réinsertion professionnelle...

Au cours de l'émission du 13/9/2016, animée par Mr Frédéric Lopez sur la 2ème Chaîne de télévision entre 14H et 16H, j'ai découvert Fleurs de Cocagne.

 

Ce concept du réseau Cocagne a d'abord été mis en place sur Avignon. Depuis février 2014, il s'est ouvert un autre centre à Romainville dans l'Essonne. Le Directeur de Fleurs de Cocagne Mr François Bataillard est même venu témoigner de la démarche en culture biologique de toutes sortes de fleurs qui est faite sur place. Bouturage dans des serres, approche des fleurs coupées, taille des rosiers, bouquets distribués en paniers, rien n'est laissé de côté dans la formation des apprentis et apprenties...

 

Grâce à ce reportage, nous avons entendu Sonia, une jeune femme, exclue de l'emploi depuis des années car sans aucun diplôme, parler de son plaisir de travailler la terre et d'apprendre à prendre soin des fleurs. Elle se sent enfin utile et, dans ce cadre apaisant, elle reprend peu à peu confiance dans ses capacités. Dans ce travail où elle apprend un vrai métier, elle est suivie par des professionnels. Cette démarche lui a rendu sa dignité et lui permet de reprendre pied dans la vie sociale.

 

Quoi de mieux, à travers cette réinsertion professionnnelle, que de pouvoir porter un regard bienveillant sur soi-même et de travailler avec le vivant! Pour en savoir davantage, se connecter avec www.reseaucocagne.asso.fleurs.fr.

 

Lyliane

 

11/09/2016

Connaissez-vous le kit pédagogique zéro phyto 100% bio?

 

Cette année, le 29 mars, l'Assemblée Nationale, les ONG Bio Consom'acteurs, Agir pour l'environnement et Générations Futures ont dévoilé leur kit pédagogique destiné aux collectivités pour qu'elles cessent totalement d'utiliser des pesticides dans les espaces publics et intègrent l'alimentation biologique dans leur restauration collective. De plus, six responsables de collectivités françaises ont présenté leurs initiatives locales, nous précise le journal Biocontact du mois de septembre 2016.

Heureusement que ces informations sont diffusées par quelques journaux engagés dans une démarche écologiste, car elles passeraient inaperçues au milieu des faits divers plus ou moins violents que les journalistes se complaisent à détailler! Et pourtant, le zéro phyto dans les espaces publics sera obligatoire au 1er janvier 2017, avec l'entrée en vigueur de la Loi Labbé et de la Loi de transition énergétique.

Le kit pédagogique proposé est «un recueil d'expériences de terrain réussies, qui aborde tous les sujets pouvant freiner les élus locaux et les gestionnaires de restauration collective: financement, méthodes alternatives, sensibilisation des agents...». Trois clés ressortent des témoignages vécus: tout d'abord un engagement fort du maire et des élus, puis un accompagnement des agents et enfin la sensibilisation de la population.

Ce qu'ont fait avec bonheur les communes de Mouans-Sartoux (06), de Bouvron en Loire Atlantique et de Barjac dans le Gard, d'autres peuvent l'entreprendre. Les ONG Bio Consom'acteurs, Agir pour l'environnement et Générations Futures invitent tous les lecteurs à diffuser largement ce kit collectivité auprès de leurs élus locaux. Pour le télécharger, aller sur le site Internet: www.0phyto-100pour100bio.fr.

Lyliane

 

10/09/2016

La loi sur la biodiversité a été enfin adoptée...

 

 

Mme Yveline Nicolas, coordinatrice de l'association Adéquations, qui œuvre en faveur du développement durable et des droits humains, nous signale dans le journal gratuit Biocontact du mois de septembre que la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages a été adoptée le 20 juillet 2016 par l'Assemblée Nationale et promulguée le 8 août dernier.

L'engagement avait été pris en 2012 lors de la première Conférence Environnementale, un texte de 174 articles, qui aura mis plus de 2 ans pour être débattu au Parlement. L'auteure de l'article fait porter la responsabilité de ce retard à la mobilisation des lobbies agricoles, industriels, des chasseurs et pêcheurs en eaux profondes.

Des principes importants sont désormais posés comme la non régression du droit de l'environnement, la solidarité écologique, la création d'espaces naturels et la préservation des «trames vertes et bleues», la réparation du préjudice écologique inscrite dans le Code Civil... En fait tout tourne autour de ces trois verbes: «éviter, réduire, compenser».

Une Agence nationale pour la biodiversité sera crée en janvier 2017, réunissant l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, l'Agence des aires marines protégées, l'établissement des Parcs nationaux de France et l'atelier techniques des espaces naturels, en y intégrant en outre des associations de défense de l'environnement dans son Conseil d'administration. Les collectivités devront intégrer la biodiversité urbaine dans leurs plans climat-énergie territoriaux.

Sur le plan international, la France va enfin ratifier le Protocole de Nagoya, qui réglemente l'accès aux ressources génétiques et aux connaissances associées. L'objectif de ce protocole est notamment de limiter la «biopiraterie», ce qui va protéger les territoires français d'outre-mer. Restera à voir comment vont se faire la mise en œuvre effective et l'information concernant ces décisions, la concertation avec les populations locales et le montant des compensations financières à payer par les contrevenants.

Il est dommage que jusqu'ici les débats sur la biodiversité n'aient guère été médiatisés. Pourtant ces décisions auront un impact sur notre santé et notre qualité de vie. En effet, tout appauvrissement de la diversité biologique comme la déforestation, la pollution de l'air, de l'eau, des sols etc... a des répercutions sur notre alimentation et notre vulnérabilité face aux maladies.

Pour approfondir ce thème, voir sur Internet: www.adequations.org.

Lyliane

 

09/09/2016

Un nouveau concept: la santé durable...

C'est lors du Sommet de la Terre à Johannesburg en 2002, qui était axé sur le développement durable, que L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a utilisé pour la première fois les termes: «santé et développement durable». Et cela s'est poursuivi en 2004 et en 2006. Il est en effet maintenant prouvé scientifiquement qu'environnement et santé sont liés. A la COP 21 de décembre 2015, un accord unanime et universel est intervenu, vu la réalité concrète des conséquences de la pollution. C'est un pas dans le bon sens et c'est encourageant!

Un article de Mr Guy Roulier, praticien de santé, conférencier et formateur, dans la revue gratuite Biocontact du mois de septembre 2016, évoque ce que recouvre ce nouveau concept pour notre siècle.

Il écrit notamment:« dans nos développées, la santé occupe une place importante dans les dépenses publiques. L'OMS considère que ce fardeau financier est de plus en plus difficile à assumer (maladies chroniques, vieillissement de la société)». Selon Mr Roulier, cependant, ces problèmes pourraient être prévenus par une prise de conscience des conditions et habitudes de vie de nos pays: sédentarité, stress, malbouffe, pollution de l'eau, de l'air et des sols...

Une étude effectuée en 2016 montre en effet les dégâts de la pollution chimique que ce soit en ville ou à la campagne. Néanmoins, maintenant que les constats sont faits, il s'agit de passer à l'action et d'instaurer une véritable politique de santé durable. Ce concept a été tout d'abord développé au Canada et aux Etats-Unis. Puis il est venu vers l'Europe.

On définit la santé durable, selon les canadiens notamment, comme un état complet de bien-être physique, mental et social atteint et maintenu tout au long de la vie. (conditions de vie saine, environnement non pollué, accès à l'éducation, à l'emploi, à la culture...)

L'auteur de l'article considère que cela revient à:«agir local et à penser global» comme l'avait déjà dit Mr René Dubos en 1972. Alors, n'attendons pas d'être malades et mettons nous en route. Une marche «santé durable» est justement organisée du 17 au 24/9/2016 sur 160 km en partant de Blois (Loir et Cher). Pour connaître les détails du programme, consulter sur Internet:www.chambre-professions-sante-durable.fr, ou www.naturemania.com ou encore www.fondation-santé-durable.fr.

Lyliane

 

06/09/2016

Les ravages en France des pesticides...

Ce 6/9 sur la 5ème chaîne sera projeté vers 20h50 un documentaire de Mme Aude Rouaux, tourné cette année en France. D'après Mme Juliette Warlop du Journal Télérama, "ce documentaire doit beaucoup à Mme Valérie Murat, fille de vigneron, qui depuis la mort par cancer de son père est entrée en guerre contre l'Etat  et les firmes qui commercialisent les pesticides".

Elle accuse, en effet, directement l'arsénite de sodium, un pesticide que son père a répandu sur ses vignes pendant des années, sans vraiment réaliser que c'était un poison. Ce produit, nocif pour les abeilles comme pour les hommes, a fini par être retiré du marché, mais bien après la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.

Ce documentaire rappelle que la France est la première consommatrice de pesticides en Europe. Depuis les années 1950, en effet, les agriculteurs et notamment les viticulteurs, sont encouragés à épandre des produits phytopharmaceutiques, afin de produire toujours plus. Le scandale des nombreuses maladies contractées par le personnel agricole a cependant mis du temps à éclater...

Un médecin de campagne des Charentes, contacté par la réalisatrice, témoigne combien il est alarmé par les cancers répétés de ses patients. Mme Rouaux a également interviewé des parents d'agriculteurs éplorés par la mort par cancer de leurs proches. Tous s'interrogent: au nom de quoi les autorités sanitaires continuent-elles de fermer les yeux et de faire prendre de gros risques à leurs concitoyens? 

C'est une émission à voir et à revoir, car elle peut appuyer nos tentatives de faire bouger les choses en faveur de l'agriculture biologique dans notre pays. Bannissons ces poisons de nos sols, de l'air que nous respirons et de l'eau d'arrosage des produits que nous consommons! Nos enfants et nos petits-enfants un jour nous en seront peut-être reconnaissants!

Lyliane

 

29/08/2016

Que sont les espaces-test agricoles dans notre pays?

 

Ce genre de test d'activité s'adresse à toute personne ayant un projet agricole et qui voudrait expérimenter son projet en grandeur réelle avant de se lancer. Cela concerne souvent des personnes non issues du milieu agricole, pour certaines en reconversion professionnelle. En général, ces personnes ont besoin d'être accompagnées humainement et techniquement, car elles n'ont pas l'expérience du métier.

Depuis 2008, ces outils innovants au service de l'installation agricole sont accompagnés par le Réseau National des Espaces-Test Agricoles ou R.E.N.E.T.A. Ce réseau propose un suivi multiforme adapté aux besoins de la personne (comptabilité, gestion, commercialisation,recherche de foncier...) et il est animé dans une logique d'ouverture. Chaque espace-test agricole est unique. Un hébergement juridique est par exemple prévu, ainsi que la mise à disposition de moyens de production (outils, bâtiments, foncier...).

Le but recherché est d'attirer et d'accueillir des actifs pour revitaliser des zones rurales isolées. Les membres du R.E.N.E.T.A. se reconnaissent dans les valeurs de l'économie sociale et solidaire (E.S.S) et de l'éducation populaire. Ils visent de ce fait des systèmes privilégiant la vente directe ou en circuits courts, la transformation, l'agriculture biologique, tout cela en lien avec les territoires où ils sont installés.

Trois modalités existent en fonction des besoins:

- donner une formation sur les fondamentaux du test d'activité

   agricole.

 - réaliser des études de faisabilité avec pour objectif de

   rechercher les conditions et les solutions localement adaptées à

   la mise en place d'un espace-test agricole.

- accompagner au démarrage et au développement d'un espace-test agricole.

En octobre 2014, le R.E.N.E.T.A. s'est vu remettre le Prix pour une alimentation durable et responsable par la Fondation de France. Ce réseau regroupe les espaces-test agricoles présents sur le territoire français (près de 70 en 2016) en fonctionnement ou en projet.

Pour en savoir plus, consulter sur Internet www.reneta.fr .

Lyliane

 

26/08/2016

Des jouets éco-responsables...

 

Une marque Thaïlandaise nommée Plan Toys, à l'initiative de Mr Vitool Viraponsavan, architecte, a lancé la fabrication de jouets en donnant une seconde vie à des hévéas (troncs et branches), arbres qui n'étaient cultivés que pour le latex. Depuis 2012, la marque a même trouvé le moyen de recycler les racines et la sciure d'hévéas.

C'est le premier fabricant de jouets à avoir obtenu la marque sociétale SA 8000, car il a une empreinte carbone négative. De plus, cette société est soucieuse du bien-être de ses salariés en terme notamment de sécurité, de rémunération, de temps de travail, d'école, de non discrimination, de liberté d'association et de droit à la négociation collective...

Ces jouets en bois de la marque Plan Toys, respectueux de la planète, sont beaux et de très bonne qualité. Aussi, en France, l'entreprise Oxybul Eveil et Jeux s'est rapprochée de cette firme de Thaïlande pour développer 6 coffrets cadeaux à destination des O-3 ans. Ces coffrets sont d'ores et déjà disponibles au prix de 19,99 euros pièce sur le site Internet: www.oxybul.com et en boutique. Ne pas hésiter à les réclamer s'ils n'étaient pas encore en rayon!

Donnons du sens à nos achats et privilégions le plus possible les jouets éco-responsables pour les offrir à nos proches.

Lyliane

 

20/08/2016

A propos de la pollution et de l'acidité des mers et des océans...

 

 

Mme Janine Benoit, qui est à la tête d'un laboratoire promouvant notamment l'alca-Ph, dans le Journal gratuit Pluriel Nature, souligne les conséquences de l'acidité des mers et des océans, qui a augmenté de 30% en 250 ans. En effet, depuis le début de l'ère industrielle, l'acidité de la mer s'est déja élevée de 26%.

 

Les pollutions de l'eau qui causent cette acidification sont dues à l'agriculture (engrais chimiques, herbicides, pesticides...), aux rejets ménagers (eaux usées) là où des stations d'épuration ne sont pas installées, aux marées noires et notamment aux rejets d'hydrocarbures des bateaux... Tout cela provoque entre autre chose la prolifération d'algues qui envahissent les mers et les plages, la pollution des nappes phréatiques et des cours d'eau.

 

De plus, à cause du réchauffement climatique, la température de l'eau de mer augmente, aux pôles des icebergs fondent, partout des récifs coralliens disparaissent et certains animaux marins se trouvent aujourd'hui dans des zones où ils ne devraient pas être (requins en Méditerranée). Sans oublier les sacs plastiques, métaux lourds et déchets en tous genres qui se retrouvent dans la chair de certains poissons ou étouffent des tortues de mer...

 

Pour les populations qui vivent des ressources marines, cela pourrait entraîner la disparition de certaines espèces (huîtres, moules, thons...). La montée des eaux pourrait aussi rapidement submerger des îles et atolls... Cette pollution et cette acidification de notre environnement ont également des conséquences indirectes sur notre santé: rhumatismes, diabète, maladies cardio-vasculaires, allergies augmentent peu à peu.

 

Face à tous ces périls annoncés, que faisons-nous concrètement? Ne serait-il pas grand temps de prendre des mesures en faveur de l'eau, de la régénération des mers et océans, de l'agriculture biologique, afin de revendiquer un monde plus écologique à tous les niveaux pour nos descendants?

 

A titre individuel, nous pourrions déjà veiller à la non-acidification de notre organisme en mesurant régulièrement notre PH urinaire grâce à des bandelettes achetées en pharmacie. Car notre organisme, composé en grande partie d'eau, doit rester en équilibre acide/base (EAB normal: entre 7 et 7,5), pour demeurer en bonne santé. Notre alimentation, notre oxygénation (vigilance à propos de la composition des denrées achetées, sport) sont réputées jouer un rôle important. Enfin, pour en savoir plus au sujet de l'alca-ph, consulter le blog de Mme Benoit:blog-de-janine-benoit.com .

Lyliane

 

17/08/2016

Contre mouches et moustiques...

 

  Et si on vous disait qu'il existe un moyen tout simple de se débarrasser naturellement des mouches et des moustiques, sans produits chimiques et surtout sans se ruiner ?

Voici une astuce peu connue, qui marche à  tous les coups et en l'espace de quelques minutes seulement !
> >  Avec la chaleur et l'humidité, les mouches nous envahissent et les moustiques nous attaquent par nuées, nous infligeant de douloureuses piqures. Mais on ne va pas se laisser faire : un citron, une quinzaine de clous de girofle et une petite coupelle suffisent à  mettre fin à  tous vos tourments !

Comment Faire :

  1. Prenez un citron vert, coupez-le en 2. (ça marche aussi avec une orange...)
  2. Plantez-y quelques clous de girofle, et placez le tout au centre de la maison.

Et c'est tout ! L'odeur de ces deux plantes combinées (agrume et clou de girofle) est un répulsif naturel, incroyablement efficace contre les petits insectes ailés !

Placez un demi-citron dans chaque pièce, et vous n'aurez plus aucun souci.
>  

Si la pulpe devient un peu marron-brun, c'est normal : c'est justement que ça marche.

Il faut juste penser à  remplacer les citrons au bout de 2 à  3 semaines.

Pour le coup, cela sent plutôt bon, par contre les mouches et les moustiques n'apprécient pas du tout. En fait, ils détestent tellement cette odeur qu'ils quittent instantanément les lieux.

Voilà  qui devrait vous permettre de retrouver des nuits tranquilles !

 A garder en archive afin de mettre en application  pour la saison 2016/2017.

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Information trouvée sur Internet.

Lyliane

 

15/08/2016

Que pouvons nous faire en faveur de l'environnement?

 

La préservation de l'environnement ne peut laisser personne indifférent car, dans le monde entier, des alarmes retentissent, afin de nous rendre plus attentifs aux conséquences de notre irrespect de la nature, nous dit le Journal SEL Informations d'août 2016. Le journaliste cite notamment la perte de biodiversité (animale et végétale), la pollution de l'eau, de l'air et du sol et le réchauffement climatique.

 

Dans nos pays européens, l'écologie est justement la science qui étudie les relations entre les êtres vivants et leur milieu. Néanmoins, la Banque Mondiale vient d'annoncer le danger pour près de 100 millions de personnes de tomber dans l'extrême pauvreté en raison principalement du réchauffement climatique.

 

C'est donc à chacun d'entre nous de changer, à son rythme et selon ses possibilités, certains gestes quotidiens pour préserver l'environnement. Le journal SEL nous recommande de pratiquer les 3 R: réduire, réutiliser et recycler. Lors de nos achats en effet, nous pouvons favoriser les produits portant un label écologique ou provenant du commerce équitable. Nous aurions aussi intérêt sur le plan alimentaire à consommer des fruits et des légumes locaux, de saison et d'éviter les aliments provenant d'espèces menacées ou en surpêche.

 

Dans la vie de tous les jours, pourquoi ne pas préférer les transports en commun, moins gourmands en énergie et moins polluants que tous nos véhicules individuels. De même pourquoi ne pas choisir de mettre notre argent dans une banque éthique comme la Nef, qui pratique la confiance et la transparence?

 

L'Accord sur le Climat de décembre 2015 à Paris devra sans tarder être mis en œuvre et particulièrement le Fonds Vert qui devrait atteindre 91 milliards d'euros par an à partir de 2020. Car, un monde «zéro carbone, zéro pauvreté» devrait pouvoir un jour être réalité. Pour aller dans ce sens, montrons nous engagés et généreux et soyons des consommateurs responsables en faisant des choix ayant un impact sur le futur de nos enfants, sur tout notre environnement et sur le bien être de tous les habitants de notre planète.

Lyliane

 

12/08/2016

TAFTA et CETA, suite encourageante...

 

Les Français ne                                       Les Français ne veulent ni du TAFTA, ni du CETA. 

Grâce à vous, l’adoption des projets d’accords de libre-échange transatlantiques entre l’Union européenne d’une part (TAFTA), et les États-Unis et le Canada d’autre part (CETA) pourrait s’avérer plus compliquée que prévu.

 

Grâce à la générosité des membres de SumOfUs, nous avons pu réaliser, via Harris Interactive, un sondage sur la perception du TAFTA et du CETA en France. Les résultats sont sans appel et montrent que les Français ne veulent ni du TAFTA ni du CETA.

Il nous faut maintenir la pression sur le gouvernement en leur rappelant sans cesse que les français rejettent très largement ces traités de libre-échange. Les résultats du sondage doivent donc inonder les réseaux sociaux. Pouvez-vous relayer les résultats sur Facebook ?

 



Les résultats, édifiants, ont montré que 
7 français sur 10 associent ces traités à un « danger » ou une « arnaque ». Et pour cause...

Comme l’ont pressenti 81% des sondés, s’ils étaient adoptés, le TAFTA et le CETA remettraient très probablement en cause les lois françaises en matière de santé, d’alimentation ou d’environnement. Ils auraient aussi des conséquences sur l’emploi et l’économie nationale. Les français ne sont pas dupes.

Ce rejet en masse a poussé le premier ministre, Manuel Valls, à prendre clairement position contre le TAFTA. De son côté, François Hollande a réclamé que le CETA soit adopté par les parlements nationaux avant toute entrée en vigueur. À coup sûr, il a dû se souvenir que 80% des français tiennent justement à ce que l’Assemblée Nationale et le Sénat soient impliqués dans le processus de décision.

Ces avancées sont la preuve que nos mobilisations ne sont pas vaines ! Le sondage que vous nous avez permis de financer aura donné des informations et résultats précieux contre le TAFTA et le CETA. A nous maintenant de les relayer en masse pour gagner la bataille de l’information.

 

 

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