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27/06/2018

Vivons-nous un recul du droit à la santé?

Dans notre pays, 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, c'est à dire 1 million de plus en 10 ans, dont 3 millions d'enfants et 140 000 personnes vivant dans la rue. En matière de santé, ces personnes en situation de précarité souffrent de ne pouvoir facilement accéder aux soins. Ils sont chômeurs, étudiants, personnes âgées ou travailleurs sans CDI. Pourtant, des dispositifs en France sont censés permettre à tous un accès à la santé. On considère malgré tout qu'entre 40 à 60% seulement des personnes y recourent. Certaines d'entre elles y renoncent faute de moyens ou d'informations. Les soins dentaires, les lunettes, les consultations de spécialistes (dépassements d'honoraires…) sont souvent ressenties comme trop compliqués ou chers.

Il y a des organismes comme La Croix Rouge, qui proposent un pacte Santé Croix-Rouge 2017 aux étudiants. Hélas, 64% des femmes renoncent à se faire soigner. Le reste à charge a en effet progressivement augmenté et fait croître les inégalités. Les mutuelles complémentaires par exemple sont chères ou leur couverture maladie est incomplète. Il existe heureusement l'ACS, aide à la complémentaire santé, mais elle est attribuée sous condition. Dans les campagnes, la désertification médicale, les fermetures d'hôpitaux pénalisent de plus en plus les personnes sans moyen de transport. Les détenteurs de l'AME (aide médicale d'Etat pour les étrangers en situation non régularisée) ou de la CMU (couverture maladie universelle) se sentent parfois discriminés, car certains praticiens ne les reçoivent pas. Bref, l'accès aux soins est un motif de crainte majoritaire pour l'avenir, quand on vit de façon précaire.

La santé n'a pas de prix! Retrouvons les principes même de la Sécurité Sociale, égalitaire et solidaire. "Nous sommes à un tournant décisif", écrivent Mme M. Breton, M. Cahouet, M. Daune, A. Huret, M. Olivain et Mrs D. Rallet et JL Viguier dans L'US retraités. Espérons que le gouvernement actuel sera conscient de ce grave sujet de société et qu'il permettra davantage de prévention et une prise en charge à 100%  pour tous. Car une couverture maladie à deux vitesses avec des mutuelles privées comme aux Etats-Unis, qui laissent beaucoup de personnes au bord du chemin, ne saurait être acceptée par tous les français conscients et responsables. Faisons le savoir haut et fort en soulignant que " la santé n'est pas une marchandise"!

Pour approfondir le sujet,  consulter  par exemple le site officiel: https://www.cnle.gouv.fr ou http://www.academie-medecine.fr/precarite-pauvrete-et-sante.

 

Lyliane

20/11/2015

Aujourd'hui , pensons à la Convention Internationale des Droits de l'Enfant...

 

Le 20 novembre 2015, la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (CIDE) fête ses 26 ans d'existence. C'est un Traité adopté par l'ONU en effet le 20/11/1989 et qui a été ratifié par 193 Etats. Il contient 54 articles, qui prennent en compte les besoins spécifiques des jeunes de moins de 18 ans dans tous les domaines. Les signataires se doivent d'introduire ces articles dans leur système juridique.

 

Selon Mme Anne Lamy, journaliste écrivant notamment dans le Journal Fémina, le Comité des Droits de l'enfant, basé à Genève, surveille l'application de cette Convention dans tous les pays du monde. Hélas beaucoup de pays bafouent encore ces droits! Les uns font travailler durement des enfants de 10 ans, d'autres les utilisent comme esclaves sexuels, les laissent mourir de malnutrition ou les enrôlent dans des armées comme enfants-soldats. Dans nos pays occidentaux, des mineurs vivent en dessous du seuil de pauvreté ou se retrouvent sans domicile fixe. Les Etats-Unis eux même n'ont pas encore ratifié cette Convention.

 

Il semble qu'il y ait beaucoup à faire pour que partout dans le monde les jeunes aient accès à la santé, à l'éducation et soient protégés des abus sexuels susceptibles d'être perpétrés à leur encontre... Une étude de l'Unicef a montré que le suicide concerne en moyenne 28% des 12/18 ans, le harcèlement de ces jeunes à travers les réseaux sociaux étant souvent un élément déclencheur. A ce jour, on considère que les tentatives de suicide touchent de 40 000 à 50 000 adolescents dans le monde, ce qui est énorme!

 

Au lieu de désespérer des progrès lents que notre société fait dans ce domaine, soutenons les avancées réalisées ou investissons nous dans des Associations comme la COFRADE c'est à dire le Conseil français des Associations pour les Droits de l'Enfant. Cet organisme – www.cofrade.org – réalise des enquêtes et soutient des projets pour sensibiliser les pouvoirs publics et les citoyens à cette question.

Lyliane