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18/12/2015

L'odyssée d'un réfugié syrien...

En lisant le journal Télérama de la semaine, j'ai pris connaissance de l'article du journaliste N. Delesalle au sujet de la vie d'une syrien de 27 ans, Sari, contraint pour ne pas être enrôlé dans l'armée à la fin de ses études de fuir son pays. Laissant en pleine guerre civile sa mère, sa sœur et son bébé ainsi que l'un de ses frères dans son village natal à 450 km de Damas, il a tenté d'échapper à la fois à l'armée de Bachar el Assad et aux exactions de Daech. Parvenu en Turquie, son but était de rejoindre un frère installé à Stuttgart. Toutefois, après un périple sur un canot pneumatique, puis à travers la Grèce, la Macédoine, la Serbie et la Hongrie, il s'est retrouvé dans un camp de réfugiés près de Mannheim(Allemagne). Dans ce camp, qui était une ancienne base militaire américaine, il côtoie des afghans, des irakiens, des libyens et des soudanais, tous cherchant à obtenir le droit d'asile. L'Allemagne a déjà accueilli là plus de 6000 réfugiés.

Sari sait qu'il lui faudra attendre mai 2016 pour avoir un entretien en vue d'obtenir ce précieux papier. En attendant, il essaie de communiquer, grâce à son seul bien: son téléphone portable, par Skype et Facebook avec sa famille. Il n'a pas le droit de travailler, mais il s'estime bien heureux d'avoir pu traverser la mer sans encombre et échapper à la guerre civile qui règne en Syrie. Il lui faudra néanmoins du temps pour oublier toutes les violences dont il a été témoin... Nous européens qui nous préparons, pour la majorité d'entre nous, à fêter Noël et la Nouvelle Année en famille, ayons une pensée pour ces hommes et ses femmes coupés de leurs racines qui survivent, parqués dans des camps, que ce soit au Liban, en Italie, en Allemagne ou ailleurs! Ils n'ont rien à voir avec des terroristes, dont pour la plupart ils ont été des victimes directes ou indirectes. Certains, peu nombreux, sont installés dans des villages français. Pourquoi ne pas les secourir et les aider matériellement, si nous le pouvons, en faisant des dons à des organismes qui s'en occupent (Médecins du Monde, La Croix Rouge, différentes Eglises...)?

Lyliane

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