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30/06/2015

Rompre l'isolement des personnes âgées...

On pourrait s'imaginer que, sous le soleil, la vie matérielle et morale est plus facile! Certes, on chauffe moins son logement en hiver que dans certaines régions du Nord de la France, on profite davantage de son balcon... Toutefois, une enquête effectuée dans le Sud de notre pays (en région Paca, en Corse et dans le Languedoc), montre que les disparités financières sont très grandes, précisément dans ces régions françaises. Selon Mme Mireille Alphonse, qui signe un article dans le Journal des Petits Frères des Pauvres du mois de Juin 2015, sur les 2 millions de personnes de plus de 65 ans, 11,3% sont en situation de pauvreté dans ces régions, qui font partie des plus pauvres de l'Hexagone.

Beaucoup de couples, en effet, sont venus passer leur retraite au soleil, en se coupant de leur environnement habituel. Hélas, si un jour la femme se retrouve veuve et si sa retraite est faible, elle n'a plus les moyens d'entretenir son logement et elle se retrouve isolée. Car, en prenant de l'âge, s'intégrer à un contexte nouveau se fait plus difficilement. Et beaucoup n'osent pas signaler leur détresse physique ou morale à leur voisins, voire même à leurs familles...

Selon l'étude initiée par Mme Alphonse, seulement 32% des personnes âgées dépendantes vivent en établissements dans le Sud de la France contre 41% au niveau national. Les prix de pensions dans la plupart des maisons de retraite de la région méditerranéenne (entre 3500 et 6000 euros mensuels) expliquent très certainement cette désaffection, mais il s'y ajoute aussi sûrement le désir légitime de rester chez elles le plus longtemps possible... 

Beaucoup d'Associations caritatives s'occupent de personnes en difficulté (Restos du Coeur, Secours Populaire, Petits Frères des Pauvres, Croix Rouge française...). Certaines les accompagnent dans leurs démarches, les aident à se nourrir, à se vêtir, à se soigner. Néanmoins, bien peu ont une action visant spécifiquement les personnes âgées isolées. 

A Nice et à Toulon, une initiative intéressante a été lancée par les Petits Frères des Pauvres. Elle se nomme: Voisin'Age. Il s'agit d'un réseau Internet qui permet de tisser des liens étroits de voisinage autour d'une personne âgée isolée. Un Observatoire des Signalements complète ce dispositif. Il regroupe, grâce à un réseau de bénévoles, les adresses des personnes seules et sans famille.

Aussi, l'envers du décor de ciel bleu, de soleil et de mer Méditerranée étant mis au jour, je me demande si les citoyens de toutes les régions françaises ne pourraient pas lancer dans leurs villes et leurs villages des initiatives de ce genre. Nous aurions, il me semble, tous à y gagner et l'expression «solidarité avec nos aînés» prendrait enfin tout son sens!

Lyliane

29/06/2015

Un Pape sur tous les fronts...

Sous la plume de Mr Olivier Pascal-Mousselard dans le Journal Télérama de cette semaine, nous apprenons que dans l'encyclique «Laudato si», le Pape François s'engage officiellement pour la première fois contre le réchauffement climatique dans le monde.

Le chef de l'Eglise catholique s'adresse en effet régulièrement depuis son installation à Rome à l'humanité dans son ensemble et prend position sur de nombreux sujets d'actualité: migrants, relations Etats-Unis/Cuba, reconnaissance du génocide arménien...

Certes, il ne néglige aucun des thèmes relevant de son autorité spirituelle: réorganisation de la Curie romaine, mesures claires contre la pédophilie au sein de l'Eglise...

Dans l'encyclique «Laudato si», le Pape François fustige «l'irresponsabilité d'une humanité destructrice de la nature et le lien étroit entre ce vandalisme, un capitalisme cynique et pollueur et les inégalités économiques et sociétales qui n'en finissent plus de s'aggraver ». Bien que prudente, la parole du Pape ne s'embarrasse plus de diplomatie et elle se fait entendre haut et fort.

Un véritable tournant pour notre monde en perte de repères! Et un rappel des valeurs humaines de solidarité et de responsabilité, susceptible de donner aux catholiques et à tous les autres des directions claires pour le monde de demain. Réveillons nous donc et changeons nos façons de consommer et de vivre en «prédateurs» en nous déchargeant sur d'autres du souci de la planète sur laquelle nous vivons!

Lyliane

28/06/2015

Et si nous faisions nous-mêmes nos produits cosmétiques?

La revue mensuelle gratuite Biocontact de cet été, sous la plume d'Alys Boucher, consacre un article à la promotion de recettes de grand-mère et d'astuces de beauté simples et bon marché. Du henné à l'eau de riz, de l'huile d'olives aux concombres, les vertus de ces produits maisons en guise de cosmétiques ne sont pas nouvelles.

 

Pour ma part, née après guerre dans une famille modeste, j'ai connu dans mon enfance ces recettes saines n'occasionnant aucun effet secondaire. Leur prix raisonnable les mettait à portée de toutes les bourses. Ma mère tantôt nous cassait un œuf sur la tête, si nous cheveux devenaient fourchus, tantôt elle rinçait nos cheveux longs avec du vinaigre... Celait dynamisait sa créativité et nous rendait autonomes par rapport aux commerçants. Il faut dire qu'à l'époque nous ne connaissions pas les allergies!

 

Masques, shampoings, gels douches, crèmes vendus dans le commerce sont généralement composés à base d'un principe actif comme du miel ou de la pulpe de fruit associé à un produit de texture(maïzena,argile, gros sel...) et à un corps gras; huile d'olives le plus souvent. Toutefois, afin de les conserver, ils comportent aussi des additifs comme des parabens. Lorsqu'on prépare soi-même ses produits, on n'en mets pas et on peut contrôler la qualité des ingrédients, nous adapter à nos cheveux, à notre type de peau. Par contre la conservation de ces produits exige qu'on en fasse peu à la fois et que certains une fois entamés demeurent au frais ou à l'abri de la lumière.

 

Si manger sainement permet de se soigner par l'intérieur du corps, fabriquer soi même ses cosmétiques complète cette démarche pour l'extérieur. Les motifs invoqués par celles qui se sont lancées dans ces préparations sont le plus souvent d'éviter les additifs chimiques et de prendre du temps pour s'occuper de soi. Mme Alys Boucher , qui intervient en vidéo sur « you tube » (www.youtube.com/user/alysboucher) propose par exemple de se faire des masques à l'argile blanche pour nettoyer la peau, de revenir au vinaigre dans l'eau de rinçage pour faire briller nos cheveux, d'écraser un fruit comme une poire et de mêler sa chair à du miel et de l'huile d'olives pour assainir la peau...

 

La cosmétique naturelle est aujourd'hui un choix afin de revenir à plus de simplicité et de qualité des produits. C'est également une démarche contre l'emploi de produits chimiques et de colorants qui créent des allergies. Enfin, on peut dire que de nos jours c'est pratiquement devenu une mode, un luxe à s'offrir. Alors, pourquoi ne pas essayer et remplacer notre budget produits de beauté par d'autres postes de dépenses moins personnels, par des causes qui nous tiennent à coeur?

Lyliane

27/06/2015

Avez vous une belle histoire à raconter?

Vous êtes jeune, vous écrivez depuis quelque temps et vous aimeriez être publié. La seconde édition du Concours "Premier roman jeunesse" est fait pour vous! En effet, vous pouvez envoyer votre manuscrit avant le 30 septembre 2015 aux éditions Gallimard. Pour toute question et modalité d'envoi consulter le site Internet: www.gallimard-jeunesse.fr/premier roman.

Melle Christelle Dabos, lors de la première édition, a remporté le concours. Elle sera dans le jury cette fois ci! Son roman "Le passe miroir" s'est vendu à 25 000 exemplaires grâce à la publicité qui lui a été faite par la maison Gallimard, RTL et Télérama.

Une occasion à saisir de tenter votre chance et de mettre un pied dans la famille des auteurs publiés!

Lyliane

Les bienfaits de la présence animale...

De tout temps, les animaux domestiques (chiens, chats, lapins, chevaux, oiseaux chanteurs, poissons...) ont aidé les êtres humains à garder leur intérêt pour le monde et notamment des personnes malades ou déficientes, des personnes âgées qu'elles soient chez elles ou en institutions... De plus en plus, actuellement, en tant qu'auxiliaires thérapeutiques, les animaux sont intégrés à l'univers médical. Cette pratique se nomme «médiation animale».

 Par exemple, le Docteur D. Vernay, neurologue, à l'origine du diplôme universitaire d'aide par la médiation animale (DU Rama) à la faculté de Clermont - Ferrand, parle d'«accompagnement vers un mieux-être» plutôt que de thérapie. Il ajoute que « c'est la qualité du lien forgé avec l'animal qui fait la différence. Ce lien peut se créer dans des services hospitaliers et en institution avec des propositions précises ou en familles d'accueil lors de l'adoption d'un animal de compagnie».

 D'après la revue Que Choisir Santé, notre attachement aux animaux révèle souvent des parties de nous-mêmes que nous ne montrerions pas autrement. D'autres personnes prétendent qu'à l'heure où les soins tendent à se déshumaniser, la relation à l'animal offrirait un dialogue particulier, ramenant à ce que l'affect a de plus vital et archaïque.

 Le chien notamment qu'il soit sauveteur, d'assistance, guide ou simple compagnon est le meilleur ami de l'être humain. Il oblige la personne âgée à le promener, à se soucier de ses repas. Certes, dans une maison, quelques règles d'hygiène sont à respecter: pas d'accès à la cuisine, ni au lit, lavage des mains après les avoir touchés... Dans certaines maisons de retraite ou EHPAD, des animaux domestiques ont le droit de pénétrer dans les services. Ils apportent alors «des étincelles de vie dans les yeux des résidents». Parfois ils deviennent même l'auxiliaire du kinésithérapeute pour travailler la motricité et ils permettent aux patients d'échapper au cadre exclusivement médical.

 Mieux, des praticiens ont remarqués avec étonnement que certains chiens au flair développé peuvent détecter, par l'haleine des personnes, des cancers ou savoir quand des malades sont sur le point de mourir. Dans des hôpitaux parisiens, comme Trousseau ou R. Debré, des chefs de service ont fait installer des aquariums tropicaux, car ils ont un effet apaisant sur les malades.

 Aussi, n'en déplaise aux hygiénistes, les animaux qu'ils soient à poil, à plumes ou à écailles, sont de plus en plus souvent reconnus comme des êtres vivants doués de sensibilité. Leur présence auprès de malades comme de personnes isolées est susceptible d'améliorer leur quotidien, voire même de jouer un rôle dans des traitements médicaux.

Lyliane

26/06/2015

Aider le Népal à se relever du chaos...

Le 25 avril, puis le 12 mai 2015, sans oublier de nombreuses répliques entre temps, des seismes violents (7,8 de magnitude) ont frappé le Népal, faisant des milliers de morts et de blessés, détruisant habitations, écoles, monuments et désorganisant toutes les infrastructures en place.

Le Népal est un petit pays allongé au pied de l'Himalaya, coincé entre l'Inde et la Chine. Son niveau de vie est globalement assez pauvre, d'autant qu' il accueille de nombreux réfugiés tibétains. Certaines vallées sont inaccessibles l'hiver. Beaucoup d'hommes au moment de la catastrophe étaient absents car, soit ils étaient sherpas occupés à une course en altitude, soit ils étaient en train de travailler sur des chantiers pour préparer les futurs J.O. Ce qui explique que femmes et d'enfants se soient retrouvés seuls au milieu des décombres!

 

Heureusement, beaucoup de personnes se sont senties solidaires et ont envoyé des dons. Grâce à des bénévoles de tous pays, des O.N.G. des tonnes de matériel ont pu être envoyés sur place dès les premiers jours. La région de Kathmandou était la plus accessible du fait de son aéroport. Ailleurs, les routes affaissées ou encombrées freinaient l'acheminement des secours. Les priorités étaient de sonder les décombres avec des équipes bien entraînées, de soigner les blessés, de distribuer des kits d'assainissement et de purification de l'eau. Des camps de toile avaient été dressés pour accueillir ceux qui avaient parcouru parfois de longues distances avant d'être secourus. Un soutien psychologique avait même été décidé pour les rescapés.

 

Aujourd'hui, les premières urgences dépassées, selon Médecins du Monde, la Croix Rouge ou Action contre la Faim, il s'agit d'une autre phase d'action. Les médias ont cessé de braquer leurs micros vers les survivants, de suggérer d'autres types d'aides... Sur place pourtant les populations manquent de tout: bâches, couvertures, tentes, seaux, cuvettes... L'accès à l'eau potable et la réorganisation du système sanitaire et scolaire sont particulièrement urgents. Des dons pourraient encore être utiles, mais les Népalais ne manquent pas que d'argent pour se relever de leurs blessures visibles et invisibles...

 

Une organisation indépendante et laïque Project Abroad (www.projects-abroad.fr) a lancé le 8 juin dernier un projet ouvert à toute personne à partir de 18 ans, afin de trouver des volontaires motivés par la reconstruction du Népal sur la durée de leur choix (minimum 8 jours). Les objectifs sont d'aider à relever les structures scolaires endommagées pour pouvoir à nouveau accueillir des enfants en classe et leurs maîtres. Par exemple: aider à la sécurisation des bâtiments, assistance aux enseignants... Les volontaires seront hébergés sommairement le temps de leur action sur place. Il y a en ce moment encore quelques 24 000 salles de classes à rénover et sans cet engagement volontaire beaucoup d'élèves perdraient leur année.

 

Je me sens particulièrement touchée par cet appel, car je parraine une petite népalaise de 12 ans prénommée Sharmila au sein de l'Association Pomme Cannelle (www.pomme-cannelle.org). Je sais notamment qu'elle était en classe au moment du seisme, ce qui lui a sans doute sauvé la vie. Mais sa famille a perdu son petit logement de Kathmandou. Merci à toutes celles et tous ceux qui pourront venir en aide à quelques uns de ces habitants du Népal, un peuple pacifique et courageux!

Lyliane

25/06/2015

Il y a farine de blé et farine de blé!

L'avènement de l'agriculture intensive après-guerre a amené les céréaliers à délaisser les variétés de blé anciennes, peu réceptives aux engrais devenus indispensables à la productivité agricole comme on le croyait à l'époque... Ces blés modernes ont par contre un gluten tenace qui favorise l'industrialisation du travail des boulangers d'aujourd'hui. Toutefois, petit à petit on s'est aperçu que ces glutens ont provoqué dans une partie de la population des intolérances et des allergies, dont la prise en compte médicale est récente. La plupart du temps, ces désagréments ont conduit les personnes à manger des céréales sans gluten en écartant le blé de leur alimentation.

 

Or, on sait de nos jours que les variétés de blé anciennes ont un gluten mou et fragile, beaucoup plus digeste et assimilable. La farine intégrale bio obtenue par écrasement de la graine à la meule de pierre est particulièrement bien adaptée à la panification au levain naturel. La pâte à pain de son côté ne nécessite pas d'être pétrie très longuement, mais elle bénéficie d'un temps de levée assez long ( 3h environ). Dans les champs, les variétés anciennes sont plus résistantes que les autres et elles ne nécessitent aucun intrant azoté. Pour toutes ces raisons, des initiatives en faveur de la réintroduction de variétés de blés anciennes ont vu le jour ces dernières années. Des paysans boulangers et des céréaliers militants se sont mis à les cultiver et à les multiplier sur leurs propres parcelles...

 

Etant donné qu'il existe en France une réglementation interdisant la vente de semences non inscrites au catalogue national et faisant la part belle aux hybrides, les paysans épris de biodiversité et soucieux de recouvrer leur autonomie semencière s'échangent de petites quantités de graines anciennes dans un but d'expérimentation. Cela leur permet notamment de voir quelle variété convient mieux sur leur terroir. L'Association Graines de Noé fondée par un céréalier de 80 ans, Bernard RONOT installé en Bourgogne, sélectionne des variétés de blés très anciennes, que nos arrière grands parents devaient connaître à l'époque d'une agriculture paysanne et vivrière. Ces blés renouent avec les principes fondamentaux de l'agriculture: respect de la terre,adaptation aux différents terroirs, préservation de la biodiversité...

 

Une Association nommée Kokopelli ( www.kokopelli-semences.fr) fondée en 1999 rassemble tous ceux qui souhaitent préserver le droit de semer des semences potagères et céréalières de variétés anciennes ou modernes, toutes libres de droits et reproductibles. Elle maintient en outre une collection planétaire unique de plus de 2200 variétés. Une campagne intitulée «Semences sans frontières» permet de faire don de semences fertiles aux communautés paysannes des pays pauvres, afin de les aider à nourrir leur population et de retrouver leur souveraineté alimentaire.

 

Alors privilégions chez nous les paysans boulangers qui cultivent leur blé sans produits chimiques ni OGM et qui panifient eux mêmes leur farine complète! Soutenons les producteurs locaux qui travaillent la terre avec soin et dans la transparence! Intéressons nous en général à la provenance de tout ce que nous mangeons et sachons lire les étiquettes... Il me semble que c'est notamment notre demande de qualité qui pourra un jour faire changer les mentalités! Les tenants de l'agro-industrie devront en effet réaliser que nous sommes nombreux à privilégier le vivant et ils seront priés d'en tenir compte!

Lyliane

24/06/2015

Entreprendre autrement avec l'ESS.

L'économie Sociale et Solidaire ou ESS est désormais un secteur reconnu au plan législatif en France par la loi de juillet 2014 dite loi Hamon. Cette loi regroupe l'ensemble des entreprises sous statut juridique de coopérative, mutuelle, association et fondation. En 2014, 170 000 entreprises françaises environ relevaient de ce statut. Elles employaient près de 2,5 millions de salariés, ce qui correspond à 15,8% de l'emploi. Au delà des chiffres et du plan juridique, les principes communs des entreprises de l'ESS reposent sur la primauté de l'humain et une gestion collective entraînant l'élection de leurs dirigeants.

Selon Mme E. Lecloux, l'un des 5 fondateurs d'Ecce Terra, une entreprise éco responsable située dans le Var au Cannet des Maures, qui écrit dans le supplément économique du journal Nice Matin en date du 22/6/2015, le modèle le plus adapté pour leur projet réunissant des aspects économiques, sociaux et environnementaux est une Société coopérative d'intérêt collectif ou SCIC. Dans ce projet en effet, qui verra le jour à la mi juillet, sont regroupés un restaurant, alimenté par des producteurs locaux, un espace culturel et un centre de soins dédié aux médecines douces. Cela créera environ 4 à 5 emplois rien que pour la partie restauration. Le montage financier a nécessité un investissement important (260 000 euros) et des aides des collectivités locales, plus un prêt de la Banque éthique et solidaire nommée la NEF.

Selon le Président de la Chambre Régionale de l'ESS en PACA, Mr Denis Philippe, «le secteur résiste plutôt bien à la crise car ses entreprises jouent la carte de la proximité, elles sont adaptables et n'ont pas de contraintes vis à vis de leurs actionnaires, les excédents étant réinjectés dans la structure». Dans les Alpes Maritimes par exemple l'ESS emploie plus de 30 000 personnes et à peu près autant dans le Var, surtout par le biais d'associations. Les emplois crées touchent l'action sociale, la santé, le sport, les loisirs, l'enseignement, les arts ou l'agriculture...

Pour en savoir plus, consulter le site Internet de la Communauté d'Agglomération Pôle Azur Provence/Pays de Grasse: www.poleazurprovence.com. Il y a donc un espoir, pour les entreprises faisant partie du secteur marchand avec un volet social et solidaire, de postuler dans le champ de l'ESS. Peu à peu se dessine en effet une autre voie pour entreprendre, plus en rapport avec des valeurs sociales collectives... Ce secteur en outre est susceptible de générer des emplois, de vivifier le tissu régional. Alors pour tous ceux qui ont le goût de l'innovation, voilà une piste intéressante à explorer!

Lyliane

23/06/2015

La liberté de circuler en Europe...

Tout près de Nice où j'habite et de part et d'autre de la frontière symbolique qui sépare la France de l'Italie c'est à dire entre Vintimille et Menton, des Associations des Droits de l'Homme, quelques élus et hommes politiques français et italiens, de simples citoyens émus par le manque de solidarité manifesté par le gouvernement français se retrouvent autour d'une même cause: la liberté de circuler à travers l'Europe.

Venus d'Afrique ou du Moyen Orient au péril de leur vie, des centaines de migrants sont confinés depuis plusieurs semaines dans une zone tampon entre les deux pays dans des conditions inacceptables: en plein soleil, sans eau, ni nourriture si ce n'est celle que certains membres d'associations humanitaires leur procure, sans aucun moyen d'abriter leur famille et de se soigner. Ils sont venus chez nous pour fuir les persécutions, la guerre ou la famine et ils espèrent pour la plupart rejoindre les pays d'Europe du Nord car beaucoup sont anglophones.

Quelle est l'attitude des autorités de notre pays? Par peur que certains d'entre eux cherchent à rester chez nous, pour ne pas entraîner des jugements de la part de partis extrémistes et xénophobes, ils donnent des ordres, afin que les forces de l'ordre confinent hommes, femmes et enfants sur des rochers du bord de mer et leur refuse le passage. La gare de Menton comme celle de Nice et de Cannes sont investies par des CRS qui patrouillent pour rechercher d'éventuels migrants ayant réussi à passer! Bien mieux: des manifestations de soutien aux migrants au poste frontière de Menton sont dispersées sans ménagement! Le PCF (parti communiste français) a proposé une solution d'attente plus humaine: rassembler ces migrants dans une base aérienne désaffectée à Roquebrune Cap Martin (06) susceptible de les accueillir, avant que soit trouvée une solution d'acheminement vers d'autres pays, mais la Préfecture des Alpes Maritimes reste sourde à ces appels. 

Que disent les médias pendant ce temps: après avoir braqué un jour ou deux leurs projecteurs sur ces migrants en difficulté, ils discourent sur la Fête de la Musique, des éleveurs bovins en difficulté, des chauffeurs de taxi en colère ; ils parlent de la température de l'eau de mer, des prochaines vacances... Où sont les valeurs d'accueil et de solidarité de nos sociétés occidentales? Enfouies sous un repli matérialiste ou identitaire? Pouvons nous encore citer sans rougir notre devise: liberté, égalité, fraternité?

Pourquoi ne pas saisir nos élus locaux, notre gouvernement du «droit de circuler librement» inscrit dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen? Comment faire entendre notre honte de voir agir ainsi nos gouvernements en notre nom? Cette crise humanitaire me paraît montrer en effet une crise de nos valeurs humaines. Ne serions nous pas en train de nous rendre compte des limites du matérialisme et de l'égoïsme érigés en règles de vie collective dans nos sociétés? D'aspirer à autre chose?!

Lyliane

22/06/2015

A la rencontre de différents types de médecine...

Nous avons la chance que la médecine occidentale se soit en partie peu à peu ouverte aux autres types de thérapie pratiqués dans le monde et qu'elle utilise désormais-après en avoir isolé les molécules principalement-des plantes africaines. Il arrive même qu'elle admette certaines techniques dites chamaniques! Certes, nous pourrions souhaiter que cette ouverture soit plus large et que les emprunts aux différentes thérapeutiques soient davantage connus et salués. Toutefois, sachons regarder les progrès accomplis dans ce sens à travers un rappel historique. Histoire de renforcer notre foi dans la constante possibilité offerte aux êtres humains de sortir de leurs enfermements, de leurs sentiments de supériorité et de leurs certitudes. Non seulement cette attitude les isole du reste du monde, mais elle les fait vivre dans l'illusion et la dualité...

 

Une publication d'Homéopathes sans Frontières (www.hsf-france.com) rappelle ce qu'ont vécu Anne Marie et Pierre Tubéry, un jeune couple de médecins parti en 1959 au Cameroun. Ayant gagné la confiance des autochtones, ils s'étaient fortement impliqués dans un dispensaire de brousse. Remarquant un jour qu'un lépreux, très atteint au visage et aux membres, présentait tout à coup une apparence complètement normale, Pierre Tubéry apprit l'existence d'un «vénérable des montagnes» qui lui avait administré ses potions. Féru de botanique, Pierre demanda à rencontrer cet authentique praticien, qui lui montra ce qu'il faisait de quelques plantes de sa pharmacopée nommées Gnidia Kraussiania, Sécuridata Lomgépédiculata et Desmodium.

 

Ayant rejoint ensuite un hôpital de Constantine en Algérie, le couple Tubéry eut la chance de croiser le chemin d'un professeur responsable d'un service de dermatologie. Il permit à Pierre Tubéry de tester avec succès ces plantes, notamment sur des cas de psoriasis. De retour en France, ce fut la collaboration avec une pharmacienne, Jacqueline Ragot, qui leur fit cerner l'impact de ces plantes africaines en laboratoire. L'ordre des pharmaciens leur mit à plusieurs reprises «des bâtons dans les roues». Néanmoins, grâce à leur ténacité et à leurs recherches, les vertus thérapeutiques de ces plantes sont de nos jours reconnues. Le Centre de Recherche en Phytothérapie diffuse aujourd'hui le Desmopar, issu du Desmodium avec ajout d'une plante de chez nous: le romarin pour soigner de graves atteintes du foie. L'Association Solidarité de Toulouse diffuse notamment cette histoire dans un ouvrage intitulé: «30 ans de solidarité»

 

Ayons à l'esprit que ce sont généralement des pionniers courageux, qui font avancer les choses dans quelque domaine que ce soit. Soyons donc le changement que nous souhaitons pour le monde en nous impliquant concrètement dans notre vie quotidienne! Et saluons tous les précurseurs, connus ou inconnus, qui ont compris qu'en puisant le meilleur dans chaque type de médecine au lieu de les opposer, ils font avancer la prise en charge globale des malades.

Lyliane

21/06/2015

N'oublions pas que nous avons nous aussi des aliments santé!

La revue Alternative Bien-Etre du mois de Juin 2015 (www.santenatureinnovation.com) pointe l'engouement actuel pour des super-aliments aux noms exotiques que sont la poudre de Maca, les fruits nommés Açaï ou les baies de Goji, qui nous promettent vitamines, minéraux et antioxydants.

Si leurs vertus thérapeutiques sont sans doute intéressantes et susceptibles d'éveiller notre curiosité, les auteurs de l'article rappellent que ces aliments sont récoltés au loin et font partie de la nourriture traditionnelle des peuples d'Amérique du Sud ou des flancs de l'Himalaya. Or, soyons conscients que - comme pour le quinoa - cet engouement actuel pourrait venir à priver de ces produits les populations de ces régions du monde en raison de la multiplication de leur prix par 50 ou 60!

Il nous est rappelé à juste titre que nous avons nous aussi des super-aliments qui poussent sur notre sol et qui font vivre nos paysans locaux. Leur prix est abordable car ils ne demandent aucun transport lointain. Et leur effet sur notre corps était déjà connue de nos ancêtres. N'oublions pas que l'ail, le brocoli, l'oignon, la noix, les myrtilles … jouent un rôle important dans notre cuisine-santé.

Par exemple, l'ail, consommé régulièrement, est réputé faire diminuer rhumes et infections. Il est aussi indiqué pour agir positivement sur cholestérol et triglycérides. Le chou brocoli quant à lui est riche en molécules dont les effets anti-cancer sont aujourd'hui reconnus, tout comme l'oignon qui est censé également calmer les réactions allergiques et permettre d'évacuer les métaux lourds. Les noix nous apportent des teneurs élevées en vitamine E. Les myrtilles de leur côté protègent notre vision et favorisent une bonne santé artérielle...D'autres produits comme le vinaigre de cidre sont également évoqués...

Aussi, gardons notre discernement et ne cédons pas sans réflexion préalable au marketing qui cherche à nous persuader que les super-aliments, venus de loin, sont supérieurs aux nôtres. Non seulement notre porte monnaie s'en trouvera mieux, mais nous bénéficierons de produits frais, nous n'alourdirons pas notre bilan carbone et nous ferons travailler nos propres paysans.

Lyliane  

20/06/2015

Faire de sa douleur un moteur d'ouverture aux autres...

La Principale du Collège Rostand à Nice dans le quartier de la Madeleine a invité le 17/6/2015 Mme Latifa Ibn Ziaten à venir parler toute une matinée aux élèves des classes de 5ème dans la cafétéria de l'établissement. Pourquoi ce choix? Sans doute parce que l'intervention de cette femme lui a semblé tout à fait opportune, dans ce quartier où se retrouvent beaucoup de familles «issues de l'immigration». Et très certainement aussi parce que cette «mère courage», qui va depuis près de 3 ans d'établissements scolaires en centres de détention pour parler de respect et de tolérance dans notre pays, l'avait touchée.

C'est par le journal Nice-Matin que j'ai appris la nouvelle. La journaliste venu sur place (S. Casiglia) n'a pas manqué de retracer la douleur de cette femme, lorsque Mohammed Merah en mars 2012 a abattu à Toulouse son fils Imad, âgé de 30 ans, engagé dans l'armée française et musulman lui aussi. Après une période de deuil, Latifa Ben Ziaten a voulu comprendre les raisons d'une telle violence. Elle s'est déplacée dans les quartiers et elle a rencontré des jeunes du même milieu que l'assassin de son fils. C'est alors, après avoir dialogué avec eux, qu'elle a décidé de faire de sa douleur un moteur d'intervention auprès de ces jeunes, qu'elle qualifie de «mal aimés et mal orientés», vivant dans des sortes de ghettos et constituant une proie facile pour les terroristes qui paraissent les écouter et les valoriser, alors qu'ils les manipulent et les piègent sous couvert de religion.

 Mme Latifa Ibn Ziaten a crée une association «Imad Ibn Ziaten pour la Jeunesse et la Paix», qui reçoit des fonds de citoyens français soucieux de l'aider dans ses entreprises et déplacements. (association-imad.fr)

En réponse aux questions posées par les élèves, le message délivré par cette femme, douce et ferme à la fois, au Collège Rostand de Nice était le suivant:

-ne jamais avoir peur, car c'est cela qui donne de la force aux terroristes

-quoi qu'il arrive rester debout et garder la tête haute

-essayer de connaître l'autre pour le comprendre, connaître sa propre religion comme celle des autres quelle qu'elle soit car selon Latifa Ben Ziaten «la religion, c'est de l'amour» et non de la haine. Et ajoute cette femme:«La haine c'est plus facile que le bien!»

 Les jeunes lui ont notamment posé la question du djihad. Voici sa réponse reprise par la journaliste: «Le djihad, c'est ce que je fais face à vous ce matin, c'est ce que font vos parents, vos professeurs, lorsqu'ils vous éduquent et c'est ce que vous faites en apprenant»

Alors, souhaitons que cette sorte de«croisade par les mots»(tolérance, respect, écoute, discernement, amour...) entreprise par Mme Latifa Ibn Ziaten en faveur de la jeunesse qu'elle nomme «lumière de l'avenir» - plus de 6000 jeunes ont été contactés en 2015 - finisse par porter des fruits et continue à être relayée par les médias. Et saluons le courage de cette mère qualifiée de «mère universelle pour les blancs, les noirs, les juifs, les musulmans, les catholiques...»!

Lyliane

19/06/2015

Travailler en réseau dans l'agriculture, c'est possible!

On dit souvent que le monde agricole est difficile à pénétrer et travaille de façon relativement individualiste. En région PACA, qui couvre 6 départements du Sud-Est de la France, le Pôle InPact Paca coordonne 6 structures à vocation régionale. Ce sont l'ARDEAR (association régionale de développement de l'emploi agricole), Bio de Provence (avec Agribio de chaque département), la Confédération Paysanne, le GR CIVAM Paca (groupement des centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural), les AMAP de Provence (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) et les Paniers Marseillais (réseau d'associations de consommateurs en partenariat solidaire). Ce pôle a pour vocation de soutenir les porteurs de projet d'installation dans une démarche d'agriculture paysanne et solidaire.

Ainsi, ces derniers peuvent bénéficier de l'expérience d'un agriculteur installé, suivre un parcours de formation Eco-paysan et profiter d'un suivi post-installation. En cas de besoin, des diagnostics fonciers leur sont proposés; ils peuvent également être orientés vers la commercialisation de produits en circuits courts ou apprendre comment se tourner vers la restauration collective. La production en agriculture biologique et un accompagnement vers la pratique, ainsi que la labellisation en AB sont aussi envisageables.

Tous ceux qui sont à la recherche de terres agricoles dans le Sud Est sont susceptibles de trouver des conseils utiles dans un guide téléchargeable sur le site Internet: www.inpact-paca.org.

Il existe également un accompagnement pour la transmissibilité de sa ferme ou de son exploitation à de nouveaux agriculteurs avec mise en relation possible avec d'éventuels repreneurs.

Ainsi, un travail collectif en réseau dans cette région permet de sortir de l'isolement le monde agricole et de promouvoir une agriculture citoyenne et solidaire. La coopération entre agriculteurs, citoyens et élus commence en effet à porter des fruits. Je pense qu'il existe des initiatives semblables dans d'autres régions françaises. Si ce n'était pas le cas, il serait bon de les susciter au plus tôt, car cela me semble une démarche positive d'avenir.

Lyliane

18/06/2015

S'éveiller à d'autres valeurs grâce à la crise...

 Dans le n° 94 de la revue « 3ème Millénaire, l'homme en devenir » (www.revue3emillenaire.com), un article de Mr Thierry Vissac, écrivain, m'a particulièrement intéressée. Celui-ci en effet définit une crise par «l'expression d'un processus naturel de guérison et de croissance que l'on retrouve autant au niveau individuel que collectif». Il pense aussi que «la crise est la manifestation d'un déséquilibre» et que notre société, dans son ensemble, est «victime d'une indigestion des divers excès du 20ème siècle».

 Il pointe en effet nos différentes démarches conditionnées par le «moi je», qui veut tout tout de suite et qui ne s'émeut pas que d'autres puissent mourir de faim près de chez nous. C'est, selon lui, du à «la tendance de l'ego à se replier sur lui-même, ses propres besoins et ses illusions sans prendre en compte ce qui se passe autour de lui». Il pense également que nous nous trouvons aujourd'hui à la croisée des chemins.

 Après ce bilan réaliste, Mr Thierry Vissac propose quelques pistes de solutions envisageables, si nous nous ouvrons intérieurement et extérieurement et si nous élargissons notre champ de vision. Les hommes et les femmes, qui seraient suffisamment conscients et éveillés, pourraient, selon son point de vue, proposer et mettre en place des changements durables en entraînant d'autres êtres humains à leur suite.

 Car l'effondrement matériel que nous vivons actuellement, jalonné de scandales, de peurs, de beaucoup de souffrances individuelles et collectives, de bouleversements écologiques aussi vécus sur toute la planète trouvent, selon lui, leur origine dans un déséquilibre spirituel dont nous sommes tous responsables. D'après l'auteur de l'article en effet, toute crise (maladie, catastrophe, guerre...) est «porteuse d'un enseignement et montre que l'Intelligence de la Vie est à l'oeuvre».

 Si nous pouvons traverser cette crise de la manière la plus consciente possible, en refusant le fatalisme ou les retours en arrière, Mr Thierry Vissac perçoit que la crise en cours est susceptible de porter en elle le potentiel d'un renouveau, d'un éveil spirituel. Cet auteur nous incite en somme à faire naître en nous «l'enthousiasme des pionniers».

 Alors, suivons de près ce qui germe de façon positive autour de nous et participons à tous les projets novateurs qui réveillent nos énergies du vivre ensemble, du partage de service et du respect mutuel!

Lyliane

17/06/2015

A propos de la pêche du thon rouge...

Il n'est pas toujours simple de concilier les intérêts économiques d'un pays et la protection des espèces. C'est le cas dans nos pays européens notamment pour la pêche du thon rouge, un gros poisson très apprécié des consommateurs. Il est appelé ainsi car sa chair est de couleur rouge/rosée. Dans l'Océan Atlantique il est encore abondant, alors qu'en Méditerranée les quotas de pêche ont du être revus à la baisse suite à leur stock au bord de l'extinction.

 

Dans un rapport publié en juin 2006, le WWF (www.oceans.wwf. fr) avait estimé en effet que les captures de thon rouge pour 2004 et 2005 se situaient déjà dans une fourchette de 40% au dessus des 32 000 tonnes du quota européen. Depuis, la situation ne s'est pas améliorée, la pêche illégale ayant réduit de beaucoup les stocks existants en Mer Méditerranée.

 

C'est pourquoi a été imaginé un procédé de marquage des thons rouges par balise, ce qui permet de recueillir de précieuses informations concernant leur migration, leur position en Méditerranée, leur profondeur et leur vitesse de déplacement. Cette balise, implantée de façon indolore sur le dos de l'animal, est programmée pour se détacher au bout d'un an. Elle remonte alors à la surface et grâce au système de satellite Argos, elle peut être localisée et récupérée. Les informations recueillies sont susceptibles de nous aider à fixer des quotas de pêche tenant compte de la réalité, voire à décider d'interdire toute capture si la population de thons continue à se raréfier.

 

De notre côté, en tant que consommateurs, prenons conscience de notre rôle dans cette question! Si nous avions l'habitude, tous les étés, de faire griller de belles tranches de thon rouge au barbecue, réfléchissons aujourd'hui à l'impact sur notre écosystème... Tournons nous plutôt vers des espèces plus nombreuses, comme maquereaux ou sardines et changeons notre façon de consommer.

 

L'organisation Greenpeace ( www.greenpeace.org/oceans) a les mêmes demandes que le WWF concernant le thon rouge. Aussi, donnons l'exemple et faisons savoir autour de nous pourquoi nous n'achetons plus de thon rouge. Nos enfants un jour nous en seront reconnaissants car ce beau poisson sera toujours présent dans nos Océans et particulièrement dans notre Mer Méditerranée.

Lyliane

16/06/2015

Pétition en faveur du sauvetage et de l'accueil des migrants

 

Cette année, près de 1800 migrants se sont noyés en Méditerranée. L'UE a mis sur pied un plan solide pour les aider, mais la République tchèque, le Royaume-Uni, la Pologne et l'Espagne menacent de le torpiller. Selon les experts, seule la pression du public peut encore sauver cette initiative. Rejoignez l'appel pour mettre fin à la honte de l'Europe: 

SIGNEZ LA PÉTITION












Cueillettes solidaires...

Au cours d'une manifestation en faveur des AMAP des Alpes Maritimes, où je réside, j'ai rencontré des représentants de l'Association «Renouer», installée au Plan de Grasse (06130), qui depuis de nombreuses années œuvrent pour récolter les fruits délaissés dans les jardins des particuliers et sur le domaine public. Cette association possède de plus une e-boutique: www.boutique.renouer.com et des sites Internet (www.renouer.com et www.facebook.com/CueilletteSolidaire)

 

Cette initiative permet de favoriser la création d'emplois grâce à la vente de ces produits frais ou transformés, de lutter contre le gaspillage alimentaire, des mieux entretenir le patrimoine fruitier et les jardins, tout en mettant en valeur la consommation et la valorisation de produits locaux. Dans notre région, il se trouve en effet beaucoup de personnes, qui pour une raison de santé, d'âge ou d'éloignement géographique ne peuvent s'occuper eux mêmes de récolter les produits qui poussent sur leur sol.

 

Sur un simple appel, les membres de l'Association se déplacent dans tout le quart Sud Est de la France pour voir le travail à réaliser et ils se font confier gratuitement la récolte de lavandes, d'olives, d'abricots, de fleurs d'orangers … Les coopérateurs organisent ensuite la cueillette, le transport et la valorisation des produits. Il est également possible d'être uniquement sociétaires de l'association.

 

Sur le stand de présentation, j'ai pu voir le résultat de ces cueillettes solidaires: confitures, vinaigres aromatisés, huiles essentielles, vin d'agrumes, sel à la lavande, huile d'olives... J'ai trouvé cette démarche tout à fait utile et je me fais un plaisir d'en parler, car dans toutes les régions de France elle pourrait être mise en œuvre et développée.

Lyliane

15/06/2015

Une initiative qui fait chaud au coeur...

En région PACA (Provence Alpes Côte d'Azur), à compter du 15 juin 2015 et pour un mois environ, une compétition de football de la réserve professionnelle, crée par Mazri Kheir, s'intitule «foot anti-chômage». En effet, le produit de la vente de billets et d'espaces publicitaires sera mis à la disposition des chômeurs, qui auraient un projet pour créer leur propre emploi. Pour en savoir plus, consulter le site Internet:www.ongelix.fr

Ces derniers mois, les sommes fabuleuses drainées par le football dans le monde entier avaient été pointées du doigt. Voilà une bonne occasion de montrer que les footballeurs peuvent également se montrer solidaires! Et de quoi donner des idées à tous les sportifs, afin de faire un geste en faveur des personnes en difficulté!

Lyliane   

14/06/2015

Des mesures pour faire cesser le gaspillage...

Près d'un tiers des aliments produits dans le monde pour la consommation humaine sont gaspillés chaque année, selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture. Cela représente pour l'Europe environ 90 millions de tonnes de denrées, sans compter l'utilisation de l'eau, de l'énergie et  des terres. Pendant ce temps de nombreuses personnes sur la terre subsistent avec un seul repas par jour et beaucoup d'enfants sont sous - alimentés.

 

Un projet de 4,7 millions d'euros financé à 90% par l'Union européenne, MED -3R rassemble 33 partenaires provenant de 11 pays du pourtour méditerranéen. La région PACA fait partie de ces partenaires pour la France. L'objectif de ce projet est de recycler les déchets, de réduire les productions excédentaires et de réutiliser des biens de consommation, afin d'allonger leur durée de vie.

 

Des expérimentations ont déjà été menées en Tunisie, en Jordanie, au Liban, en Italie et en France. A Nice par exemple 73 restaurants volontaires du centre ville ont testé les « doggy bags » c'est à dire des sacs pour ramener des restes de nourriture chez soi. Les clients de ces enseignes ont été sensibles à cette démarche. Quant aux restaurateurs, leur image positive en a été renforcée.

 

A Gênes (Italie) et à Sfax (Tunisie), des essais de compostage ont été entrepris. Soixante restaurants en effet ont été équipés de conteneurs spécifiques et de sachets biodégradables pour transporter de la nourriture. A la fin de l'année 2015, un laboratoire d'analyses et de recherche, qui contrôle la qualité du compost, rendra ses conclusions.

 

Bref un peu partout dans le monde des voix s'élèvent pour dénoncer le gaspillage honteux qui perdure dans nos pays développés. Des solutions existent, encourageons les et faisons les connaître via nos réseaux! Au cas où notre région ne serait pas sensibilisée à cette démarche, saisissons nos élus et proposons leur d'expérimenter ce qui se fait déjà ailleurs!

Lyliane 

13/06/2015

Trouvé sur Internet: victoire à propos des énergies fossiles!

"Ils étaient nombreux à nous dire que nous caressions un rêve, mais les puissants de ce monde, rassemblés au sommet du G7, viennent de s’engager à débarrasser définitivement l’économie mondiale des énergies fossiles !!! 

Même les médias les plus cyniques applaudissent et reconnaissent que c’est un engagement déterminant. 

Par dessus tout, c’est un pas de géant nous faisant enfin espérer que le sommet de Paris en décembre pourrait être un succès - là où le monde entier pourrait s’unir derrière l’objectif commun d’un monde sans énergies fossiles, l’unique moyen de nous préserver d’un changement climatique catastrophique. 

Depuis deux ans, notre mouvement a suscité une mobilisation citoyenne mondiale pour faire avancer cet objectif, incluant:
  • la gigantesque Marche des Citoyens pour le Climat, rejointe par près de 700 000 personnes dans le monde, qui a véritablement changé la donne;
  • une pétition signée par 2,7 millions de personnes demandant une énergie 100% renouvelable, remise à des dizaines de dirigeants clefs;
  • quantité de rassemblements, réunions de plaidoyer au plus haut niveau, sondages d’opinion, campagnes publicitaires, le tout financé par notre communauté;
  • 2 mois de pression intense auprès des leaders du sommet du G7, particulièrement auprès de la Chancelière allemande Angela Merkel, pour que cet objectif soit inscrit à l’agenda et fasse l’objet d’un accord.

Notre travail est loin d’être terminé, mais prenons le temps aujourd’hui de célébrer cette victoire; cliquez ci-dessous pour en savoir plus, et pour féliciter notre extraordinaire communauté!! 

https://secure.avaaz.org/fr/paris_here_we_come/?bgcAWcb&a...  "


 
 
 
   

Le bon sens des êtres humains du passé...

 

Un chercheur archéo-botaniste et Directeur du Jardin Antique Méditerranéen, Laurent Fabre, nous rappelle, dans la revue Plantes et Santé de novembre 2012, que des pratiques agraires respectueuses de l'environnement avaient cours du temps des Romains. Ceux ci en effet utilisaient la "technique du complant" qui consistait à mêler dans des petites parcelles: champs, vignobles et vergers, afin d'augmenter la résistance aux aléas naturels sans épuiser les sols. Tout le contraire de la monoculture qui se pratique sur d'immenses parcelles dans certaines régions du monde!

 

Mr Fabre souligne également qu'au 19 ème siècle les bergers faisaient pâturer leurs troupeaux au milieu des vignes. C'était utile pour nettoyer les allées à peu de frais, pour nourrir les bêtes et pour fournir des déchets fertiles au terroir. Aujourd'hui tout est bien séparé; les animaux pâturent uniquement dans des prairies, même si depuis peu, le long de certains cours d'eau, des municipalités font revenir moutons et bergers.

 

Ces idées en effet reviennent peu à peu à l'ordre du jour comme alternatives aux systèmes industriels du monde agricole. A la lumière de cet article de Plantes et Santé, il me semble néanmoins urgent de jeter un autre regard sur le monde agricole, afin de mieux gérer les écosystèmes du futur.

 

Au lieu d'opposer l'Homme à la Nature, ce chercheur prétend qu'il serait nécessaire de réaliser les liens intimes qui les relient. Il souligne également le fait que les zones de pâture disparaissent au profit de terrains de golf ou de chasse, quand ce n'est pas pour y bâtir des bâtiments industriels. Ainsi disparaissent également les espèces végétales et animales de ces territoires. Selon lui en effet une perte de biodiversité serait semblable à une perte culturelle...

 

De nos jours, hommes politiques et aménageurs de nos pays occidentaux seraient bien inspirés de tenir compte de notre histoire humaine et de réintroduire des activités de bon sens, connues des hommes de la terre il n'y a pas si longtemps. Ne cherchons plus à glorifier ce que certains nomment "le progrès" et essayons peut-être de conserver le meilleur de ce que nous ont légué les Anciens!

 

Lyliane 

12/06/2015

Espoir au niveau du nettoyage des océans selon L'essentiel Online...

"Un gigantesque barrage pour nettoyer les océans"

 

L'île de Tsushima doit commencer une étude de faisabilité du projet d'ici la fin juin et prendra une décision finale vers février, après avoir eu le feu vert des pêcheurs et des habitants, a indiqué jeudi un fonctionnaire local. Cette expérience-pilote doit être conduite avec le concours de la Fondation néerlandaise de nettoyage des océans (Ocean Cleanup Foundation) qui espère installer ce barrage au deuxième trimestre 2016.

 

L'idée est d'installer une plate-forme et des barrière flottantes au large de l'île de Tsushima, située entre le Japon et la Corée du Sud, et de récupérer les déchets grâce aux courants marins. Le système est prévu pour être déployé sur une distance de deux kilomètres, ce qui en ferait la plus longue structure flottante jamais mise en place en mer, a précisé jeudi la fondation néerlandaise sur son site.

                                 «Stopper les détritus et les collecter en mer»

Le déploiement des barrières au large de Tsushima permettrait à l'Ocean Cleanup Foundation d'en étudier «l'efficacité et la durabilité». Si ce test était un succès, il représenterait une étape majeure pour le projet de nettoyage de l'océan Pacifique via la mise en place d'une structure similaire de 100 kilomètres de long entre Hawaï et la Californie. Constitué de barrières sous lesquelles peuvent passer les poissons - et non de filets - le dispositif ne représente pas une menace pour la faune marine, selon la fondation. Les autorités locales de Tsushima espèrent, elles, pouvoir recycler en source d'énergie le plastique récupéré."

 

Appel de Nicolas Hulot

FAITES UN DON
 
 
 
 

Inondations, sécheresses, montée du niveau des mers, baisse des rendements des productions agricoles… Plus de 30 millions de personnes sont aujourd’hui contraintes de quitter leur domicile en raison des conséquences du changement climatique. Faire face à cette terrible tragédie est l’un des principaux défis du XXIème siècle. 



Agir contre le réchauffement climatique implique de mettre en place une politique volontariste de prévention et d’adaptation au changement climatique. Mais pour cela, il faut mobiliser les fonds nécessaires à l’action. C’est l’un des principaux enjeux de la COP 21 qui se réunira en décembre à Paris. 



Les solutions existent. Avec les experts de la Fondation, je me bats quotidiennement pour que la France porte des propositions de financement innovant comme la Taxe sur les Transactions Financières ou le développement d’obligations vertes. 



Nous ne pouvons céder au défaitisme. Aidez moi à obtenir un accord international sur le climat pour dire stop à la tragédie : faites un don 


Au nom de toutes ces victimes du climat, passées, présentes et à venir, je compte sur vous pour agir sans attendre. Grâce à vos dons, nous pouvons répondre à l’urgence climatique par l’action efficace. 


Pour en savoir plus, aller sur le site de Nicolas Hulot:

 

http://www.fondation-nicolas-hulot.org/

 

 
 

Une médecine énergétique...

 

Un article de Christine Saramito dans le numéro 25 de la revue Alternative Santé nous propose de nous mettre au diapason des énergies de l'univers, afin de nous harmoniser. Elle nous rappelle que «le son fait vibrer l'air mais aussi l'eau, dont nous sommes composés à plus de 80%».

 

Cette pratique millénaire de guérison, qui consiste à utiliser les pouvoirs vibratoires de certains sons, associés à des postures simples et à des visualisations de couleurs, est issue du Tao. Elle a été popularisée par un maître reconnu Mantak Chia.

 

Selon lui, il y a un son spécifique pour chacun des 5 organes majeurs: poumons, cœur, rate/estomac/pancréas, reins et foie et un sixième pour l'ensemble du corps. Pour entretenir sa santé, les 6 sons doivent être pratiqués quotidiennement, selon le temps dont on dispose, mais pour un résultat optimum on recommande de les faire 36 fois d'affilée.

 

Chaque organe étant en outre associé à une saison, il est bon d'insister au printemps sur le son énergétique du foie, en été sur celui du cœur, à l'automne sur celui du poumon et en hiver sur celui des reins. En intersaison, le son de rate/estomac/pancréas est considéré comme un bon renforcement de l'organisme.

 

Dans le Tao, les émotions jouent également un rôle. En cas de tristesse, pratiquer le son du poumon ((SSSS),la peur demandera plutôt le son des reins (tchou). Si la colère ou la frustration domine, expérimenter le son du foie (chhhh). Quant au cœur, il est souvent associé à l'impatience ou la haine et il demande comme un soupir d'aise (ha).

 

Des mouvements oculaires internes et imaginaires de gauche à droite et vers l'organe choisi peuvent intensifier le travail d'harmonisation recherché. En ce qui concerne les couleurs: le blanc va avec les poumons, le rouge avec le cœur, le jaune avec rate/estomac/pancréas. La couleur noire vibre avec les reins et le vert avec le foie.

 

Ces associations de médecine énergétique se font essentiellement à titre préventif ou pour aider un organe défaillant. Parfois il est utile de s'en servir, afin de reprendre le contrôle des émotions.

 

Cette technique a le mérite de n'induire aucun effet secondaire. Pour s'initier à ce type d'énergie ou pour en savoir davantage, consulter le site Internet: www.alternativesante.fr

 

Lyliane 

11/06/2015

Protéger la forêt tropicale et ses éléphants en Tanzanie: pétition!

 
 
 
 
 
 
 

 Une pétition du site

"SAUVONS LA FORET"

Tanzanie : la censure protège les braconniers, pas les éléphants !

Chers ami(e)s de la forêt tropicale,

 

65 000 éléphants ont été abattus par des braconniers au cours des cinq dernières années en Tanzanie. Alors que la population d’éléphants s’effondre dans le pays, le gouvernement tanzanien vient de voter des lois de censure qui criminaliseront, entre autres, la publication de résultat d’études indépendantes sur le braconnage. Les activistes et défenseurs de l’environnement risquent même des peines de prison ferme.

 

Le braconnage ne peut pas être un secret d’état. Mobilisons-nous auprès des autorités tanzaniennes pour obtenir l’abrogation de ces nouvelles lois injustifiables :

 

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/997/tanzanie-la-...

 


PÉTITION  >" class="CToWUd" style="border-style: none; border-width: initial;">

Les abeilles, sentinelles de l'environnement...

 

L'année 2014 a été la pire année de récolte de miel qu'ait connue l'Italie, la Grèce et la région PACA. Il y a eu en effet un taux moyen de 30% de mortalité dans les ruches! Or c'est toute notre alimentation qui est en jeu, car en pollinisant les fleurs, les abeilles génèrent 35% de nos ressources alimentaires.

 

Sur le site Internet: www.abeillesentinelles.net, les citoyens que nous sommes peuvent s'informer au sujet du programme "Abeilles sentinelles de l'environnement" lancé par l'Union Nationale de l'Apiculture Française. Il s'agit tout simplement d'accueillir sur le toit de son immeuble ou dans son jardin 6 à 8 ruches et de s'engager à médiatiser cette démarche (panneau, article...) La collecte de miel sera par contre prise en charge par la Fédération des Apiculteurs.

 

J'ai appris que la région PACA faisait partie de ce programme novateur et qu'elle avait installé au printemps 2015 des ruches sur les toits de ses bâtiments. On compte déjà plus de 60 partenaires ayant rejoint ce programme. Ces ruches sont appelées des ruches-écoles, puisqu'elles visent à sensibiliser le grand public à l'apiculture.

 

Alors, pourquoi ne pas tenter à notre tour l'expérience, comme le souhaite H. Clément, porte parole de L'Union nationale de l'Apiculture Française? Nous savons que non seulement les abeilles sont les gardiennes du maintien de la biodiversité, mais surtout qu'elles fabriquent un produit sain, utile à notre santé. Grâce à ce programme, il nous sera possible de nous sentir impliqués directement dans la préservation de leur espèce.

 

Lyliane 

10/06/2015

A propos du déracinement...

 

Toute personne possédant un grand jardin avec des arbres connaît les soins à donner à un arbre jeune que l'on souhaite faire enraciner dans son terrain. L'emplacement choisi, il ne suffit pas de mettre l'arbre en terre et de l'oublier. J'ai remarqué personnellement qu'il faut de nombreuses années et un entretien attentif (eau, taille, engrais …), pour qu'un jour l'arbre soit tout à fait bien enraciné, qu'il puisse fleurir et donner des fruits.

 

Quant à déplanter un arbre qui ne nous semble pas à sa place et à vouloir le faire pousser ailleurs, c'est assez risqué et cela ne marche pas à tous les coups. J'ai déplacé ainsi un oranger il y a presque 20 ans car il était trop près de la maison. Depuis tout ce temps, il végète et il ne se développe pas très bien comme si le nouvel emplacement ne lui convenait pas. Par contre, deux grands arbres (un cyprès et un araucaria) plantés jeunes à proximité l'un de l'autre, ce qui ne devrait pas être selon des jardiniers, paraissent se plaire ensemble et ont curieusement emmêlé leurs racines...

 

Moi même, je suis issue d'un couple franco - italien et j'ai ressenti, à travers la vie de mon père et mon enfance notamment, ce qu'il en coûte d'être différent des autres. J'ai expérimenté également le vide qui existe en soi, lorsqu'on ne connaît pas l'ensemble des racines familiales et culturelles de sa lignée... Aussi je pense assez bien pouvoir comprendre ce qui se passe avec des enfants, des jeunes venus d'ailleurs ou arrachés à leur foyer d'origine pour différentes raisons.

 

Que ces enfants aient fait l'objet d'un placement suite à un abandon, un décès ou de la maltraitance, qu'ils soient issus de l'immigration et de ce fait coincés entre plusieurs cultures, qu'ils aient dû fuir leur pays d'origine en proie à la misère ou à la guerre, la plupart mettent du temps à s'enraciner ailleurs. Les psychologues travaillant auprès de l'Aide Sociale et de l'Enfance estiment que, sans liens familiaux solides, ces enfants manquent de structure psychique pour se construire. A nous peut-être de leur proposer des racines complémentaires (foyers d'accueil, grands parents, oncles et tantes, voisins, enseignants bienveillants... ) et de les aider à retrouver par eux mêmes d'autres racines. Faute de soins vigilants et d'attention, ils risquent de chercher à combler leur manque de repères par des incivilités, des provocations, voire de plus grosses bêtises. Ils trouveront alors en face d'eux la police, la justice, bref les éléments les plus répressifs de notre société...

 

Les conflits identitaires actuels que nous connaissons en France, attisés par une forme de "racisme ordinaire", prennent à mon sens leur origine dans la crise des familles, le déracinement de certains jeunes perdus entre deux mondes, sans lien avec leurs ancêtres, méconnaissant leur passé culturel. Pour se connaître en effet, pour s'aimer en tant que sujet et trouver son chemin dans la vie, il convient généralement de s'inscrire dans une continuité d'histoire, un milieu positif façonné par les lignées précédentes...

 

Nos sociétés sont devenues multiculturelles et notre économie est aujourd'hui mondiale. Aussi soyons réalistes et ne rêvons pas à d'éventuels retours en arrière! En y mettant notre attention et notre bonne volonté, pourquoi n'arriverions nous pas à favoriser l'enracinement chez nous de ceux qui manquent de repères? Non seulement ils ont droit à une place honorable dans nos sociétés occidentales, mais ils pourraient bien les enrichir, les rendre plus ouvertes et tolérantes!

 

A l'image des deux arbres de mon jardin, bien que d'essence différente, qui grandissent ensemble et sont arrivés à mêler harmonieusement leurs racines, ne pourrions nous imaginer un futur où ces questions seront prises en compte positivement et arriveront à donner de beaux fruits? Nous parlerions peut-être alors de "retisser des racines" et nous y emploierions nos meilleurs soins. Dans cet espoir...

 

Lyliane 

09/06/2015

Opération Vigilance 2015!

 
Le mouvement Cyberacteurs lance une opération Vigilence autour du Roundup...
 
 
 
"OPÉRATION "VIGILANCE 2015"
 
Nous croyons que votre souris a du pouvoir mais nous sommes aussi persuadés que notre porte monnaie a du pouvoir.
 

Parallèlement aux cyber @ctions mises en place sur le sujet dans le cadre de l'opération "Poison d'avril", nous avons donc décidé de répertorier les magasins pour faire connaître ceux qui vendent du round up et ceux qui n'en vendent.


Nous vous proposons :

de vous rendre dans les rayons jardineries des magasins proches de chez vous ou dans les rayon jardinage des supermarchés,

de signaler ceux qui vendent du roundup, en nous donnant un maximum d’informations pour contacter ce magasin : adresse, téléphone, adresse électronique, adresse de la page contact de leur site.

Et  ceux qui n'en vendent pas pour encourager aux bonnes pratiques 

Découvrir l'Etiopathie...

 

Cette approche thérapeutique nouvelle a été mise au point par Mr Eric Loison, un ostéopathe et psychothérapeute suisse, après une longue pratique avec ses patients. Cette branche de la science médicale, qui étudie les relations entre le système nerveux et le système digestif, est basée sur la neuro-gastro-entérologie. Il est admis scientifiquement en effet que nos intestins hébergent une énorme quantité de neurones... E . Loison a écrit un ouvrage publié aux éditions Jouvence intitulé : "Le ventre, l'autre centre de nos émotions ou comment aller mieux par l'Etiopsychologie".Le site Internet qu'il a crée est: www.etiopsychologie.com

 

Selon E. Loison, "le ventre est capable d'agir sur nos émotions et notre santé sans en référer au cortex, mais il est également en connexion constante avec l'étage crânien". Le cerveau abdominal, comme il le nomme, produit des hormones et des neurotransmetteurs qui influencent notre humeur et nos états d'âme. Par exemple, la sérotonine est secrétée à 80% par les cellules nerveuses de l'intestin. Or il est reconnu que le déficit en sérotonine provoque du stress et souvent des sentiments dépressifs.

 

L'étiopsychologie repose sur les connaissances de la structure du corps humain et de ses tissus corporels. Selon Mr Loison les maladies prendraient toujours naissance à la suite d'un choc émotionnel mal vécu. Les émotions en effet s'inscrivent dans le corps et peuvent induire des somatisations, voire des maladies graves. Or, les étiopathes formés à cette technique savent comment aider les patients à surmonter leurs traumatismes, leurs schémas destructeurs, pour y substituer des énergies positives.

 

Un volet corporel, qu'ils savent apparemment actionner au bon moment, consisterait à décompresser l'organe (ou les organes ) en souffrance pendant que la personne verbalise l'image négative gardée en elle. Puis l'étiopathe aiderait le patient à la remplacer par une image positive, susceptible de la faire avancer vers le futur. C'est une forme de thérapie brève aux résultats relativement rapides dans de nombreux troubles psychiques (phobies par exemple).

 

La revue Néosanté présente ce mois ci l'étiopathie sous la plume de Mme Dina Turelle dans la rubrique "Bon plan bien-être". Alors, si l'on a besoin d'évacuer des stress, pourquoi ne pas essayer cette thérapeutique?

 

Lyliane

08/06/2015

Pour une meilleure hygiène de vie, apprendre à éliminer!

 

Vous avez sans doute entendu ce slogan à la radio ou à la télévision: « Buvez, éliminez»! En période de canicule, c'est en effet une sage recommandation. Uriner, déféquer, transpirer, respirer, voilà des actions d'élimination des déchets de notre corps que nous connaissons bien...

 

Toutefois, au lieu de chercher le nombre de verres et la qualité du breuvage à ingérer, - ce qui peut être différent selon les individus - demandons-nous pourquoi il est bon de penser à nous débarrasser régulièrement des toxines accumulées dans notre corps.

 

J.J. Crèvecoeur, dans la revue Néosanté du mois de juin www.neosante.eu conseille, avant toute tentative de purification de notre corps, d'entamer une démarche d'ouverture de nos émonctoires. Quels sont-ils? Ce sont en fait le foie, les reins, les intestins, les poumons et la peau. Par exemple après avoir pris des doses importantes de médicaments, avant de démarrer un jeûne, de recevoir des drainages lymphatiques, d'effectuer une cure de raisins..., il rappelle qu'il est nécessaire de vider ses intestins, de se faire faire un lavement...

 

Ce désencombrement physique permet en effet aux toxines accumulées dans nos organes de sortir peu à peu grâce à cette démarche purificatoire. Sinon, ces toxines se trouveraient brutalement mises en circulation dans notre organisme et seraient susceptibles de nous intoxiquer.

 

L'auteur de l'article poursuit son raisonnement avec une autre forme de désencombrement: tous les 2 ans environ, il passe en revue tous les objets matériels qu'il possède. S'il s'aperçoit que certains d'entre eux n'ont pas été utilisés depuis plus d'un an ou s'il ressent que ces objets le tirent en arrière,

font référence à son passé, il les élimine en les donnant, les recyclant, les vendant ou les jetant. Pareillement il trie régulièrement livres, DVD, journaux, revues, bibelots et il s'en allège.

 

J.J. Crèvecoeur considère en effet que tout est relié en nous et que si nous souhaitons vivre en bonne santé physique, rester dans la fluidité du corps comme de l'esprit, il est bon de s'occuper aussi du plan matériel, psychique et spirituel. Beaucoup de gens dans notre société actuelle conservent, thésaurisent, accumulent, alors que leur famille un jour sera obligée de tout jeter ce qu'ils auraient pu eux-mêmes trier et distribuer peu à peu.

 

Il recommande d'effectuer également du tri dans ses relations et dans ses activités. Certaines ne sont plus d'actualité ou nous pèsent. C'est, selon lui, non seulement nécessaire, mais surtout vital !

 

C'est un allègement général. Pour les mêmes raisons, il évite de regarder par habitude ou désœuvrement les émissions qui ne véhiculent pas sa vision du monde. Les producteurs TV qui cherchent à influencer nos comportements seront bien obligés de s'adapter, de tenir compte de l'audimat, si nous sommes nombreux à bouder leurs programmes...

 

Au plan des idées, il traque ses fausses croyances, ses certitudes, celles qui le limitent ou l'enferment. Tout cela fait partie d'une bonne hygiène de vie. Car apprendre à se renouveler, à s'adapter, c'est d'après lui «oser faire du vide dans sa vie»! C'est apparemment l'occasion de laisser la place au Nouveau, un Nouveau que beaucoup appellent de leurs vœux, dont ils n'ont pas peur...

 

Alors, si vous souhaitez comme moi vivre libre et léger, échapper à la routine, aux comportements stéréotypés et améliorer sur tous les plans quelque chose dans votre quotidien, n'hésitez pas à suivre les conseils de J.J. Crèvecoeur !

 

Lyliane