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26/03/2020

Protège ton soignant...

Le concept de ce collectif est de commander du matériel médical sans intermédiaire auprès de fournisseurs de confiance, en Europe et en Chine. Et de les distribuer rapidement par ses propres moyens vers les zones d’urgence.
Des artistes, des médecins et des entrepreneurs -Jonathan Benhamou (PeopleDoc), Alexis Bonillo (co-fondateur Zenly), Anthony Bourbon (fondateur et CEO Feed), Marie Ekeland (Présidente du Conseil National du Numérique, Co-fondatrice Daphni), Hind EIidrissi (CEO Wemind), Tatiana Jama (co-fondatrice)Joyce Jonathan (chanteuse), Carole Juge (Fondatrice Joone), Nicolas Lapomarda (co-fondateur Heetch), Céline Lazorthes (Fondatrice Leetchi.com), Daniel Marhely (co-fondateur Deezer, Blackpills), Thierry Marx (chef), Nathalie Rykiel (écrivaine), Juliette Seydoux (artiste), etc.- viennent de lancer l’initiative, #ProtègeTonSoignant, pour soutenir dans l’urgence le personnel de santé français dans la lutte contre le virus Covid-19. 

Selon Thomas Clozel, ancien chef de clinique des Hôpitaux de Paris et membre du collectif, il faut «agir vite en faveur de ceux qui combattent le virus Covid-19 en première ligne: personnel hospitalier, médecins de ville, infirmières libérales, aides-soignants, pharmaciens, Ambulanciers...Toutes et tous réclament de pouvoir travailler dans des conditions de sécurité minimum».
La France a annoncé le 21 mars avoir commandé 250 millions de masques à destination des personnels de santé. Cela s’ajoute à un stock de 86 millions de masques, dont 5 millions de FFP2 plus protecteurs. «Les mesures prises par le gouvernement français sont importantes mais les besoins en matériel sont colossaux et s’accélèrent», souligne le collectif.
Agilité et rapidité
Grâce à ses réseaux et ses savoir-faire, les médecins et entrepreneurs ont pu identifier les besoins en matériel directement auprès des hôpitaux, et des conseils départementaux. Leur concept est de commander du matériel sans intermédiaire auprès de fournisseurs de confiance, en Europe et en Chine. Et, une fois la qualité officiellement vérifiée, de le distribuer par ses propres moyens vers les zones d’urgence pour éviter vols ou pertes. «Nous sommes des entrepreneurs, donc habitués à être efficaces, explique Tatiana Jama. Et d’expliquer que «les autorités sont obligées de passer par des appels d’offres avec des contraintes administratives lourdes. Nous sommes plus agiles et plus rapides, tout en respectant scrupuleusement les règles sanitaires». Le collectif insiste sur le fait que cette initiative citoyenne est «complémentaire des efforts du gouvernement, qui est tenu informé de chaque avancé au jour le jour».
Les membres engagées ont d’ores et déjà réalisé et financé par leurs propres moyens une première commande. L’hôpital de Colmar devrait être livré cette semaine de respirateurs. Puis, ce sera Cochin, à Paris, qui recevra à son tour respirateurs, des tests de dépistage et masques. «Mais nous ne cachons pas que nous avons besoin de toutes les bonnes volonté pour passer d’autres commandes!», conclut le collectif #ProtegeTonSoignant.

Selon Mme Marie Visot - Le Figaro - mardi 24 mars 2020

28/06/2015

Et si nous faisions nous-mêmes nos produits cosmétiques?

La revue mensuelle gratuite Biocontact de cet été, sous la plume d'Alys Boucher, consacre un article à la promotion de recettes de grand-mère et d'astuces de beauté simples et bon marché. Du henné à l'eau de riz, de l'huile d'olives aux concombres, les vertus de ces produits maisons en guise de cosmétiques ne sont pas nouvelles.

 

Pour ma part, née après guerre dans une famille modeste, j'ai connu dans mon enfance ces recettes saines n'occasionnant aucun effet secondaire. Leur prix raisonnable les mettait à portée de toutes les bourses. Ma mère tantôt nous cassait un œuf sur la tête, si nous cheveux devenaient fourchus, tantôt elle rinçait nos cheveux longs avec du vinaigre... Celait dynamisait sa créativité et nous rendait autonomes par rapport aux commerçants. Il faut dire qu'à l'époque nous ne connaissions pas les allergies!

 

Masques, shampoings, gels douches, crèmes vendus dans le commerce sont généralement composés à base d'un principe actif comme du miel ou de la pulpe de fruit associé à un produit de texture(maïzena,argile, gros sel...) et à un corps gras; huile d'olives le plus souvent. Toutefois, afin de les conserver, ils comportent aussi des additifs comme des parabens. Lorsqu'on prépare soi-même ses produits, on n'en mets pas et on peut contrôler la qualité des ingrédients, nous adapter à nos cheveux, à notre type de peau. Par contre la conservation de ces produits exige qu'on en fasse peu à la fois et que certains une fois entamés demeurent au frais ou à l'abri de la lumière.

 

Si manger sainement permet de se soigner par l'intérieur du corps, fabriquer soi même ses cosmétiques complète cette démarche pour l'extérieur. Les motifs invoqués par celles qui se sont lancées dans ces préparations sont le plus souvent d'éviter les additifs chimiques et de prendre du temps pour s'occuper de soi. Mme Alys Boucher , qui intervient en vidéo sur « you tube » (www.youtube.com/user/alysboucher) propose par exemple de se faire des masques à l'argile blanche pour nettoyer la peau, de revenir au vinaigre dans l'eau de rinçage pour faire briller nos cheveux, d'écraser un fruit comme une poire et de mêler sa chair à du miel et de l'huile d'olives pour assainir la peau...

 

La cosmétique naturelle est aujourd'hui un choix afin de revenir à plus de simplicité et de qualité des produits. C'est également une démarche contre l'emploi de produits chimiques et de colorants qui créent des allergies. Enfin, on peut dire que de nos jours c'est pratiquement devenu une mode, un luxe à s'offrir. Alors, pourquoi ne pas essayer et remplacer notre budget produits de beauté par d'autres postes de dépenses moins personnels, par des causes qui nous tiennent à coeur?

Lyliane