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20/06/2016

Mangeons des pommes, oui mais lesquelles?

 

Le Numéro Hors Série du journal 60 Millions de Consommateurs de juillet et août 2016 est entièrement consacré à l'agroalimentaire. Un article m'a particulièrement interpellée: il concerne les pommes, un fruit que j'adore et que je déguste volontiers. Notre producteur qui possède le label AB (agriculture biologique) vient des Hautes Alpes et nous fournit en Amap d'octobre à février, jamais après. Il les conserve naturellement sur des clayettes.

 

Selon le dossier présenté, les pommes seraient le fruit le plus traité de France, dans la mesure où l'on compte pas moins de 36 pulvérisations en moyenne de pesticides. Bien entendu, pour des fruits de supermarché que nous trouvons toute l'année sur les étals, beaucoup d'entre nous, en consommateurs avertis, les épluchent par précaution avant de les consommer. Néanmoins, il faut savoir que cela leur fait perdre une bonne partie de leurs vitamines et de leurs polyphénols présents dans la peau du fruit.

 

Si certaines pommes brillent et paraissent de ce fait appétissantes, c'est grâce à l'application d'une cire spéciale. Toutefois lui sont parfois ajoutés du polysorbate 80 (E 433), suspecté d'être cancérigène à haute dose, ou du propylène glycol ou E 1520, censé rendre les fruits plus résistants aux moisissures et aux chocs.

 

Enfin, l'article nous fait savoir qu'un gaz, le SmartFresh, un régulateur de croissance commercialisé en France depuis 2005 par une société américaine, permet de bloquer le cycle de maturation des pommes. Sa substance active, le 1-MCP ou 1-méthylcyclopropène permet de conserver une pomme jusqu'à 12 mois en chambre froide et sous atmosphère contrôlée.

 

Selon certains scientifiques allemands, le SmartFresh ralentirait la perte de vitamine C. A l'INRA d'Avignon toutefois, on fait remarquer que l'intérêt nutritionnel majeur des pommes réside dans les fibres et les polyphénols, qui eux permettent de lutter contre la formation dans l'organisme de radicaux libres...

 

Même si ce régulateur de croissance a été jugé «non toxique» par l'Agence de Sécurité Sanitaire, nous pouvons nous demander si nous pouvons encore parler de fruits frais dans ces conditions...

Lyliane