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31/07/2016

Des jardins collectifs, outils de développement et d'échanges...

 

 

Depuis 2010 environ, ce type de jardin fleurit un peu partout dans nos cités à l'initiative d'associations, d'habitants, de communes ou de communautés d'agglomération. Socialement, ils permettent un brassage intergénérationnel et interculturel, car s'y inscrivent aussi bien des familles que des retraités. Généralement, une dotation financière de l'association ou de la commune s'ajoute à la mise à disposition de terrains en friche, afin de prendre en charge les frais de fonctionnement: eau, matériel de jardinage, cabanes, mini serres, personnel d'encadrement...

Ce ne sont ni des jardins publics, ni des jardins privés, mais des espaces intermédiaires, qui offrent à des urbains la possibilité de s'initier au jardinage. Ces jardins collectifs éduquent également à l'environnement (gestion des déchets, de l'eau, préservation de la biodiversité...). Ils apportent en plus de la détente et du bien-être en plein air aux jardiniers amateurs. Les postulants sont généralement couverts par une assurance responsabilité civile.

Ceux-ci sont le plus souvent accompagnés et formés par un ou des professionnels, qui leur parlent du compost, des traitements phytosanitaires et veillent à l'observation de la Charte et du règlement intérieur que les bénéficiaires ont signé au départ. En général, il y a d'avantage de postulants que d'offres de lopins de terre. Chacun cultive l'espace qui lui a été attribué et récolte sa production, mais les échanges de semis, de plants et de savoir-faire sont courants.

Les moments de rencontre dépendent des horaires de chacun. Parfois les uns possèdent leur clé d'accès, parfois les jardiniers amateurs doivent se plier aux heures d'ouverture de ces jardins collectifs... Les enfants en principe apprécient d'avoir leur carré de fraises ou de radis, qu'ils arrosent avec application. Ils découvrent ainsi, bien mieux que dans les livres, le monde vivant du sol avec ses insectes et ils comprennent peu à peu l'intérêt de protéger la nature, qui donne de beaux fruits.

Au fil du temps, les règles de vie commune sont susceptibles d'évoluer, car chaque bénéficiaire a voix au chapitre. Certains déménagent et laissent la place à de nouveaux venus. Toutefois, les personnes ayant goûté à ces jardins partagés recherchent ailleurs la même structure, ce qui multiplie les expériences dans notre pays. Voilà donc une façon agréable de reconquérir des friches urbaines, de les placer à la disposition des citadins et de faire sortir de leur appartement des personnes sédentaires, qui, sinon, seraient coupées de leurs racines terriennes!

Lyliane

 

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