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24/03/2016

Une piste pour stopper les chenilles processionnaires du pin...

 

Sur tout le Sud de la France, l'hiver doux a favorisé la prolifération des chenilles processionnaires du pin. L'insecte de couleur noire passe généralement la saison froide dans un cocon, mais cette année il commence déjà à circuler avec ses poils urticants et allergènes et à dévorer les pousses de l'arbre. Ensuite, ces chenilles vont s'accoupler et en mai ou juin, elles se métamorphoseront en papillons.

 

Nous devons faire attention aux nuisances sanitaires tout comme cutanées, oculaires et respiratoires de ces chenilles pour les humains comme pour les animaux. Autrefois existait un épandage aérien pour lutter à grande échelle contre ce nuisible. Depuis 2005, les préfets ont interdit cet épandage sur toutes les zones infestées. Depuis cette date, des alternatives sont recherchées, afin de stopper ce fléau.

 

Un scientifique de L'INRA PACA (Institut national de recherche agronomique), Mr J.C. Martin, a présenté tout récemment au Conseil Général et aux élus de le région d'Eze une nouvelle technique expérimentale expérimentale appelée «confusion sexuelle». Cette méthode consiste à projeter des billes de résine contenant des phéronomes femelles de synthèse sur le tronc des pins au moyen d'un pistolet de type paintball. Ces billes de résine, en saturant l'atmosphère, vont désorienter les chemilles et empêcher leur accouplement. Elles sont dépourvues de toxicité pour l'être humain, nous apprend le journal Nice-Matin.

 

L'endroit le plus touché par ces chenilles sur la région PACA étant la Grande Corniche, une superficie de 48 ha sera, à partir de juin 2016 et sur 4 mois, l'objet d'une expérimentation de l'INRA à grande échelle. Cette méthode sera renouvelée tous les ans. Si elle est concluante, elle sera étendue à toutes les zones infestées. Après quoi, dans le cas où une autorisation de mise sur le marché serait prononcée, une formule de résine sous forme de gel à passer sur le tronc des pins avec un pinceau pourrait être proposée au grand public...

 

Il existait déjà des pièges biologiques contre la mouche de l'olivier ou d'autres insectes nuisibles pour nos parcs et jardins. Ce dispositif innovant montre que la recherche agronomique a encore de beaux jours devant elle et qu'il y a place pour des jeunes gens et jeunes filles motivés par des expériences utiles dans notre société.

Lyliane