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09/12/2020

A propos du glyphosate, les scientifiques concluent à sa dangerosité...

Trois ans après le tweet du président Emmanuel Macron promettant une interdiction de la substance polémique utilisée dans de nombreux herbicides, plusieurs études scientifiques apportent des éléments sur les pathologies potentiellement liées à ces produits.
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Depuis 2017 et la décision par les Etats européens de renouveler l’autorisation de mise sur le marché du glyphosate, substance active la plus utilisée au monde dans des mélanges d’herbicides, la science a fait son chemin. Plusieurs études ont conforté la conclusion du Centre international de recherche sur le cancer (Circ) qui a catégorisé, dès mars 2015, le glyphosate comme «cancérogène probable pour les humains». Les scientifiques ont aussi avancé dans la recherche d’éventuels autres effets sur la santé humaine et sur l’aggravation des risques causés par l’effet cocktail dans ces produits. De quoi justifier une application rapide du principe de précaution ? Les Etats européens devront trancher en 2022.
Cancers : un risque «aggravé» de lymphome non hodgkinien

Bien que ses scientifiques aient subi les violentes tentatives de discrédit des industriels des pesticides, le Circ maintient sa position publiée en 2015. Dans une vidéo postée en mai 2019, Kathryn Guyton, à la tête du groupe Monographies (celui qui a rendu l’avis sur le glyphosate) a de nouveau martelé leur conclusion, que certains avaient remis en question au regard d’une étude internationale appelée Agricoh.
Publiée après la monographie, elle porte sur 316 270 agriculteurs en France, aux Etats-Unis et en Norvège. Et conclut en moyenne «aucune association» entre l’apparition de lymphome non hodgkinien (un type de cancer) et l’exposition aux pesticides… mais note tout de même un ratio de risque «modéré» pour le glyphosate et le développement de «lymphome diffus à grandes cellules B» qui est le type le plus courant de lymphome non hodgkinien dans le monde. «La classification du glyphosate par la monographie n’est pas changée par cette seule étude», rappelle tout de même Kathryn Guyton.

De même, en février, Christopher Portier, expert en santé environnementale qui a participé à la monographie du Circ sur le glyphosate, a réalisé une nouvelle analyse sur la possible cancérogénicité de la substance polémique. Publié dans la revue Environmental Health, il y réanalyse les résultats de treize études sur les liens entre une exposition chronique au glyphosate et le déclenchement de cancer chez les animaux. Etudes réalisées autant par des autorités de régulation que des chercheurs de l’industrie. Mais surtout, Christopher Portier se base sur les rapports de laboratoire rendus publics exceptionnellement au cours d’un procès. «Il existe beaucoup de controverses sur l’interprétation de ces essais biologiques sur le cancer», souligne-t-il.
Sa conclusion : «Si les autorités réglementaires avaient conduit une réanalyse totale de toutes les preuves d

isponibles issues de ces treize études, comme réalisé ici, il est difficile de voir comment elles auraient pu conclure autre chose que : le glyphosate peut causer des cancers chez les animaux de laboratoire.»

En 2019 déjà, plusieurs chercheurs de l’université californienne de Berkeley concluaient dans une étude publiée dans Mutation Research/Reviews in Mutation Research : «Notre méta-analyse actuelle sur les études épidémiologiques humaines suggère un lien convaincant entre l’exposition aux herbicides à base de glyphosate et un risque aggravé de lymphome non hodgkinien.»
Même l’Agency for Toxic Substances and Disease Registry (ATSDR), rattachée au département de la Santé américain, écrivait, dans un rapport publié en août : «De nombreuses études ont rapporté des ratios de risque supérieurs à 1 pour les associations entre l’exposition au glyphosate et le risque de lymphome non hodgkinien ou myélome multiple (1) ; cependant, les associations rapportées sont statistiquement importantes seulement dans quelques études.» Malgré cela, l’Agence pour l’environnement américaine maintenait, en janvier, que la substance en question «n’est pas dangereuse pour la santé humaine».
Perturbateurs endocriniens : «Les herbicides à base de glyphosate modifient les résultats de la reproduction»

Cet aspect a été beaucoup moins abordé jusqu’ici dans les ardents débats publics sur le glyphosate. Cependant, plusieurs études, et notamment deux publiées en cette fin d’année, se sont penchées sur les possibles dérèglements hormonaux provoqués par le glyphosate et les produits en contenant. La première, publiée le 19 octobre dans la revue Chemosphere par trois chercheurs chiliens de l’université de Tarapacá, passe en revue les principales études expérimentales sur le sujet. En se basant sur les dix caractéristiques permettant d’identifier des perturbateurs endocriniens, tels que définies par un groupe d’experts international dans la revue Nature fin 2019, les chercheurs chiliens estiment que le glyphosate possède huit de ces dix attributs. «Cependant, il est nécessaire de mener des études prospectives sur des cohortes pour élucider les réels effets sur le système endocrinien humain», soulignent les chercheurs.

La seconde étude, disponible dans l’édition de décembre de la revue Molecular and Cellular Endocrinology, a été conduite par quatre chercheurs argentins (pays où le glyphosate est utilisé massivement). Ils y décortiquent les effets d’une exposition au produit à des doses «faibles ou pertinentes environnementalement» dans les tissus reproductifs féminins. Conclusion : «Les herbicides à base de glyphosate modifient les résultats de la reproduction», et «l’exposition à de faibles doses de glyphosate peut altérer les fonctions ovariennes et utérines». Enfin, élément important : «Le potentiel oestrogénique [l’effet perturbant sur le fonctionnement de cette hormone, ndlr] de ces produits dépend du glyphosate pur et/ou de ses adjuvants.»
Troubles du spectre de l’autisme : «Un risque aggravé».
C’est un des potentiels effets sur la santé les moins étudiés. Mais après plusieurs clusters inquiétants d’enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme dans des régions du monde exposées à de fortes doses de pesticides, des équipes scientifiques se sont penchées sur le sujet.
Des chercheurs des universités de Californie et de Stanford ont ainsi établi, dans une étude publiée en février 2019, que «le risque de trouble du spectre de l’autisme est associé avec une exposition prénatale au glyphosate». Et «les résultats suggèrent que le risque d’un trouble du spectre de l’autisme pour la descendance augmente après une exposition prénatale à des pesticides ambiante dans un rayon de 2 000 mètres autour de la résidence de la mère pendant la grossesse, en comparant avec des enfants de femmes de même région agricole sans cette exposition. L’exposition infantile pourrait augmenter davantage ces risques […] avec une déficience intellectuelle comorbide.»

En France, plusieurs équipes de chercheurs travaillent aussi sur le sujet à partir de larges cohortes d’enfants. Dans une étude publiée en mai, l’équipe de Jeanne Ongono de l’université Paris-Saclay, conclut que «le glyphosate […] a rendu compte d’une association avec un risque aggravé de trouble du spectre de l’autisme chez les enfants et/ou dans des phénotypes de comportements chez les rongeurs».
(1) Un ratio de risque supérieur à 1 signifie que l’effet toxique peut se déclarer dans la population, sans qu’il soit possible d’estimer la probabilité exacte de survenue de cet événement.

Selon Mme Aude Massiot - Liberation - jeudi 26 novembre 2020

29/10/2017

Glyphosate toujours: il y a urgence à réagir!

 
 
 
 
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[cyber_klm] URGENCE Cyberaction N° 942: Non à la réautorisation du Glyphosate

 
 
 
 

 

 

 

//Cyberaction N° 942: Non à la réautorisation du Glyphosate

La Commission Européenne prévoit le vote sur le glyphosate…et maintient sa proposition inadmissible de ré-autorisation pour 10 ans !!

Nous venons d’apprendre que la date du vote -en comité Scopaff (Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale)– sur l’éventuelle ré-autorisation du glyphosate au niveau européen devrait se tenir le 25 octobre[1] prochain…

Il y a donc urgence à se mobiliser

https://is.gd/obDO8z


 

 

 

 

glyphosate

Signez cette cyberaction

 

 



 

 

// Cyberaction N°941 : Pour une transition écologique solidaire de l'agriculture et de l'alimentation

Pour apporter votre soutien global à cette démarche
https://is.gd/OkA5iN

Pour soutenir une par une les propositions, il faut s'inscrire sur le site de la consultation en ligne

Soutenir  les propositions à partir de la Page de cyberacteurs

Pour cela cliquer sur chaque proposition-> Descendre dans la page et cliquer sur d'accord

ou à partir des pages spécifiques de Fondation pour la Nature et l'Homme

Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire

Générations futures

FNAB

FNE
plate
                      forme pour une transition

Signez cette cyberaction

 

 

 

 

01/06/2016

Une Europe sans glyphosate serait à portée de main en signant cette pétition reçue par Internet...

Nous venons d’apprendre que la Commission européenne manoeuvre en coulisses pour faire approuver ce lundi 6 juin une extension de l’autorisation du pesticide préféré de Monsanto, le glyphosate - dont les scientifiques disent qu’il cause probablement le cancer pour les humains.

Dites aux gouvernements des pays membres de l'UE de ne pas voter pour l’extension de l'autorisation du glyphosate.



Nous venons juste de l’apprendre. Le lobbying de Monsanto pour échapper à une interdiction de son pesticide préféré - le glyphosate - est tel que la Commission européenne manoeuvre encore en coulisses pour faire approuver une extension de l’autorisation du glyphosate lors d’un vote ce lundi 6 juin.

La Commission s’évertue ainsi à ignorer scandaleusement les alertes des experts et des ONG, et cherche coûte que coûte à satisfaire les intérêts cupides de Monsanto. Il s'agit ici d’un cas flagrant de tentative de prise de pouvoir des multinationales aux dépens de notre santé.

C’est le moment ou jamais d’accentuer la mobilisation et de dire aux pays qui ont jusqu’ici résisté au puissant lobbying de la Commission et de Monsanto, de rester fidèles à leur décision et de faire passer notre santé avant leurs profits.

Signez la pétition et faites passer le message pour en finir une bonne fois pour toute avec le glyphosate.

Un panel de scientifiques indépendants choisis par l’Organisation Mondiale de la Santé a pourtant déclaré en 2015 que le glyphosate cause probablement le cancer pour les humains. Le 19 mai dernier, suite à la formidable mobilisation des ONG et des scientifiques, la France, l’Allemagne, les Pays-bas, l’Italie et d’autres pays européens avaient refusé - pour la deuxième fois - de donner un blanc-seing à la Commission européenne. 

Le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) a classé le glyphosate comme cancérogène « probable » en mars 2015 suite à la réunion d'un comité de 17 experts scientifiques indépendants ayant étudié pendant plus d'un an 260 études menées aux États-Unis, en Suède et au Canada depuis 2001. En d'autres termes, une classification prise au sérieux et basée sur des données scientifiques fiables.

Monsanto, qui accuse le CIRC d'avoir écarté de son évaluation les études commissionnées par les industriels de l'agrochimie, ne dit pas toute la vérité. Comme le rappel Kathryn Guyton, directrice de recherche au CIRC, les recherches menées par les industriels comme Monsanto n'ont jamais été publiées publiquement et n'ont donc pas pu être évaluées par les chercheurs indépendants.

Alors, aujourd'hui se pose une question très simple : pourquoi la Commission européenne refuse l'évaluation du CIRC concernant les dangers du glyphosate pour l'homme ? La réponse est simple : la Commission est à la botte du lobby du glyphosate et des multinationales comme Monsanto et Bayer.

Dites aux gouvernements des pays membres de l'UE de ne pas voter pour l’extension de l'autorisation du glyphosate. Notre santé doit passer avant leurs profits !

Un porte-parole de la Commission a prévenu que «si aucune décision n’était prise avant le 30 juin, le glyphosate ne sera plus autorisé en Europe et les Etats membres devront retirer du marché tous les produits contenant ce pesticide». Une Europe sans glyphosate est donc à portée de main !

Le vote du 6 juin prochain est crucial. Ensemble, nous avons déjà réussi à faire échouer par deux fois la proposition irresponsable de la Commission -- alors que beaucoup d’observateurs pensaient que la partie était déjà gagné et que nos voix ne feraient jamais le poids face au lobbying gigantesque de l’industrie agro-chimique.

Montrons à Monsanto et Cie que notre santé passe avant leurs profits en menant cette campagne vers son but ultime : l’interdiction totale et définitive du glyphosate.

Exigez que notre santé passe avant les profits de Monsanto et Cie. Dites aux gouvernements des pays membres de l'UE de ne pas approuver l’extension de l'autorisation du glyphosate.

Merci pour tout ce que vous ferez.

 

15/05/2016

Pétition pour faire interdire le Glyphosate de Monsanto...

 

Nous sommes à l'aube d'un votre crucial sur l'interdiction du glyphosate en Europe et tous les espoirs reposent

sur le vote des Pays-Bas.

Dites au gouvernement des Pays-Bas de rester fidèle à ses principes et de s'opposer à la réautorisation

de ce pesticide cancérogène.   SIGNER LA PÉTITION

SIGNER LA PÉTITION

 

09/04/2016

L’humain avant le profit

Député-e-s: Prononcez-vous pour la fin du glyphosate en Europe !

Maintenons la pression ! Le Parlement européen est sur le point de voter une résolution sur renouvellement de l’autorisation du glyphosate - voulu par la Commission européenne - pour une durée de 15 ans.

 

Certains eurodéputés pensent que ce véritable poison classé cancérogène par l’Organisation Mondiale de la Santé -- que l’on retrouve dans le RoundUp de Monsanto, herbicide le plus vendu au monde -- peut tranquillement continuer de menacer notre santé et celle de nos enfants pour les 15 années à venir. Nous avons déjà perdu trop de temps !

 

A nous de faire entendre nos voix afin de rappeler à ces eurodéputés qu’ils/elles doivent rendre des comptes aux citoyens qui les ont élus et non pas aux multinationales de l’industrie phytosanitaire comme Monsanto et compagnie.

 

Dites aux eurodéputés que notre santé doit passer avant les intérêts financiers de l’industrie agro-chimique.  

 

Il y a moins d’un mois, Monsanto et la Commission européenne s'attendaient à ce que l'Europe renouvelle sans problème l'autorisation du glyphosate pour 15 ans de plus. C'était sans compter sur la mobilisation de la communauté scientifique, d’ONG ansi que sur les dizaines de milliers de membres de SumOfUs qui, partout en Europe, ont fait pression sur leurs gouvernements pour que ces derniers se prononcent pour la fin du glyphosate en Europe.

 

Et cela a marché ! De peur de voir les gouvernements européens se rebeller, la Commission européenne a été contrainte de reporter le vote de réautorisation du glyphosate au mois de mai.

 

Ce délai supplémentaire est certes une victoire qui mérite d’être célébrée, mais nous ne pouvons nous permettre de relâcher la pression alors que nous sommes si près du but.

 

Entre-temps, c’est l’institution censée représentée nos voix à l’échelle européenne - le Parlement européen - qui va soumettre au vote une résolution pour que les eurodéputés se positionnent contre le renouvellement du glyphosate la semaine prochaine. L’adoption de cette résolution constituerait un obstacle supplémentaire pour la Commission et Monsanto tout en renforçant le mouvement que nous avons enclenché il y a un mois qui vise à l’interdiction définitive du glyphosate dès le mois de mai.    

 

Dites aux eurodéputés d’adopter la résolution qui se prononce pour la fin de l’autorisation de glyphosate cancérogène en Europe.  

 

Faire adopter cette résolution représenterait un véritable cauchemar pour Monsanto dont le modèle économique est très dépendant des ventes du RoundUp et de semences génétiquement modifiées pour le tolérer.

 

Le dirigeant d’un des lobbys les plus puissants de l'industrie agro-chimique en Europe a même déclaré qu'il était «très contrarié que des pays soient influencés par l'importante pression politique exercée par les ONG» pour contrer le renouvellement de l'autorisation du glyphosate ! En d’autre termes, le pouvoir du peuple agace sérieusement les multinationales du toxique.

Maintenons cette formidable pression citoyenne afin de mener cette campagne à son but ultime : l'interdiction totale et définitive du glyphosate.

 

Signez la pétition pour que les eurodéputés votent en faveur de la résolution se prononçant pour la fin de l’autorisation du glyphosate en Europe.

 

Je viens de signer cette pétition (https://actions.sumofus.org/a/glyphosate-pe-resolution/?source=taf)sur l'interdiction d'un véritable poison cancérogène répandu par Monsanto et d'autres industries dans toute l'Europe : le glyphosate.

Dans quelques jours, le Parlement européen pourrait adopter une résolution historiqueaffirmant qu’il est en faveur de l'interdiction du glyphosate.

Est-ce que vous pourriez vous aussi signer cette pétition demandant aux eurodéputés de faire passer notre santé et celle de nos enfants avant les profits des multinationales du toxique comme Monsanto en se prononçant en faveur de l’interdiction de ce véritable poison qu’est le glyphosate.

Voici le lien: https://actions.sumofus.org/a/glyphosate-pe-resolution/?source=taf

Merci de votre engagement!

Lyliane

07/03/2016

Pétition contre le glyphosate...

Madame, Monsieur,

Nous pouvons gagner! Grâce à nos 120.000 signatures récoltées en quelques jours, nous avons participé à convaincre plusieurs gouvernements européens (France, Italie, Pays-Bas, etc.) de rejeter la proposition de la Commission européenne de ré-autoriser le glyphosate pour 15 ans de plus.

Le gouvernement belge se retrouve de plus en plus isolé dans sa volonté de soutenir l’industrie agro-chimique au dépend de la santé de ses citoyens.

Ne sommes proches du but ! Pouvez-vous ajouter votre voix s'il vous plaît?


 

Nous n'avons plus que quelques jours pour interpeller nos gouvernements et exiger qu'ils rejettent la proposition de la Commission européenne de ré-autoriser le glyphosate pour 15 ans.

Le glyphosate a été classé comme cancérogène "probable" par l'OMS. 

 

19/02/2016

Pétition pour faire interdire le glyphosate par la Commission européenne...

Des jardins pour enfants à nos assiettes en passant par les rayons des magasins de bricolages le RoundUp, herbicide de Monsanto déclaré «cancérogène probable» par l'Organisation Mondiale de la Santé, est PARTOUT. L'émission Envoyé Spécial diffusée sur France 2 hier soir a fait toute la lumière sur l'herbicide le plus vendu au monde. Des millions de téléspectateurs ont pu découvrir les ravages causés par le RoundUp à l'aube d'une décision clé de la Commission européenne qui pourrait réautoriser le dangereux pesticide si nous n'augmentons pas la pression. Rejoignez les 100.000 voix qui se sont déjà élevées contre le RoundUp. Exigez que la Commission Européenne interdise le RoundUp immédiatement. Courriel original: L'OMS vient de déclarer le glyphosate, composant principal du RoundUp, est une cause probable de cancers pour l'homme. Demandez à la Commission Européenne l'interdiction immédiate de ce produit. Signer la Pétition Le RoundUp peut causer le cancer. Le 20 Mars 2015, l'Organisation Mondiale de la Santé a remis une étude montrant que le glyphosate, l'agent actif du célèbre désherbant de Monsanto, est une 'cause probable' de cancer pour l'homme. Pourtant, en France et en Europe, on peut trouver du RoundUp au rayon jardinerie. Et tout le monde peut alors se retrouver avec un produit hautement toxique dans son jardin, et dans les parcs de sa ville. Jusqu'à maintenant, le lobbying intensif de Monsanto a convaincu les grands organismes gouvernementaux de laisser le RoundUp faire ses ravages. Mais le vent est en train de tourner. L'OMS, en sortant de sa réserve habituelle, a clairement mis en lumière les dangers du pesticide le plus vendu au monde. Dans une vidéo presque drôle, un soutien médiatique de Monsanto refuse de boire du RoundUp, tout en affirmant que ce produit est totalement inoffensif. Des milliers de citoyens demandent la fin du RoundUp, joignez votre voix contre ce produit toxique de Monsanto. Exigez que la Commission Européenne interdise le RoundUp immédiatement. Depuis des années, les associations de défense de l'environnement et de protection de la santé se mobilisent contre les effets désastreux du RoundUp. Des études ont été faites sur ce sujet depuis 15 ans sur les personnes les plus exposées au glyphosate, les agriculteurs, et ont démontré que le RoundUp augmente les chances d'un cancer du sang (lymphome non hodgkinien). Mais pour Monsanto, le profit passe avant la santé des consommateurs. Des Etats membres de l'Union Européenne comme les Pays-Bas ont déjà décidé d'interdire le RoundUp sur le territoire. La France, terre agricole, est le premier consommateur de pesticides en Europe et le troisième au niveau mondial. Pourtant, le RoundUp n'est pas une fatalité. Des paysans dans toutes les régions ont abandonné le RoundUp pour des méthodes de désherbage plus naturelles. Des collectivités aux quatre coins de la France ont signé le plan zéro phyto, et arrêtent d'asperger les jardins publics et les alentours des écoles avec ce dangereux pesticide. Et elles ne sont pas envahies par les mauvaises herbes, contrairement à ce que laisse entendre la propagande de Monsanto!