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18/01/2016

Partager, plutôt qu'acheter...

 

Le «sharing» est une nouvelle façon de consommer. Dans la revue Femme Actuelle sous la plume de Mme M.J Coutanceau, j'ai trouvé quelques propositions intéressantes en cette période de crise où chacun cherche à valoriser ses acquits. Par exemple, le plus connu de tous les sites www.blablacar.fr

permet de louer sa voiture particulière ou de vivre des trajets en covoiturage. D'autres sites existent comme www.ouicar.fr ou www.koolicar.com. Mais ce qui est un peu moins connu est également envisageable: penser à louer son parking ou son garage, lorsqu'on ne s'en sert pas grâce à www.drivy.com .

 

Si vous adorez cuisiner, le site www.vizeat.com permet de faire savoir que vous ouvrez une table d'hôte chez vous, afin de faire goûter vos spécialités et d'effectuer de nouvelles rencontres. Sur le site spécialisé www.trocmaison.com ou www.homelink.fr, il est possible d'échanger sa maison contre une autre équivalente en capacité pour passer des congés à l'étranger ou dans une autre région de France.

 

Parfois, les enfants ayant quitté le domicile familial, vous pouvez avoir envie de louer une chambre à un étudiant ou à un locataire pour de courtes durées ou une année scolaire. Des sites diffusent votre petite annonce contre une somme modique et ils peuvent même vous procurer des modèles de contrats en ligne. Voir dans ce cas: www.airbnb.fr ou www.bedycasa.com. Enfin sur la plateforme www.pretoo.com, on se prête des objets entre amis ou voisins (livres, outils...) ou on troque ce dont on ne se sert plus. cf: www.swouitch.com.

Lyliane

 

15/01/2016

Appel d'urgence transmis pour pétition à signer éventuellement...

Signez la pétition Elles sont des femmes, enceintes, avec des enfants et elles n’ont pas la priorité dans les hébergements d’urgence de Lyon en plein hiver 2015. Nous sommes des femmes, citoyennes et lyonnaises, et nous accueillons chaque semaine bénévolement au sein de notre association, des femmes en grande difficulté. Depuis le mois de novembre, leur témoignage accablant nous place face à nos responsabilités. Elles sont de plus en plus nombreuses à dormir dehors malgré leur dossier de demande d’hébergement à la Maison de la Veille Sociale et malgré les appels quotidiens au 115. Et la réponse se répète: « il n’y a pas de places libres » ou « votre dossier n’est pas prioritaire » ! Au début, nous ne voulions pas le croire: peut-on en effet toujours parler de dispositifs d’urgence lorsqu’il faut attendre 9 mois, à compter de la date de la première demande, pour être enfin considérée comme prioritaire pour l’obtention d’une place dans un dispositif d’hébergement d’urgence? Elles s’appellent Adrienne, Martine, Rose*… elles sont enceintes de 6 ou 7 mois, elles ont des enfants en bas âge, et malgré cela depuis des semaines elles dorment dans la rue, sous le pont près de la gare de la Part-Dieu ou de Perrache, dans un couloir, dans une église à Vénissieux... Elles passent leurs journées au chaud au centre commercial de la Part Dieu, dans les gares, les trams... Elles espèrent tous les soirs, elles perdent espoir de jour en jour. Nous avons bien conscience des difficultés croissantes que rencontrent au quotidien les associations et les travailleurs sociaux dans la recherche de solutions pour ces femmes. Nous connaissons la tension qui touche les dispositifs d’hébergement d’urgence et les conditions dans lesquelles travaillent notamment les services du 115. Ils n’ont pas les moyens de se substituer à l’Etat dans sa mission de protection de ces populations. Ce n’est donc pas eux que nous accablons: nous voulons interpeller les services de l’Etat concernés sur l’obligation qui leur est faite par la loi de mettre en œuvre le Droit à l’hébergement d’urgence, et en particulier afin de protéger les plus vulnérables parmi les précaires: les femmes et les enfants ! Nous appelons donc tous les Lyonnais, les habitants de la grande métropole et, au delà, de la Région Rhône-Alpes à nous soutenir dans cette requête légitime, afin d’interpeller collectivement les pouvoirs publics: Préfecture, Mairies, Départements, Région et autres collectivités. L’Etat et les autorités compétentes doivent prendre leurs responsabilités. Il existe une urgence sociale absolue à renforcer les dispositifs permettant un accès rapide à l’hébergement d’urgence et à reviser les critères permettant de statuer du caractère prioritaire des demandes pour ne plus prendre en compte la seule date de dépôt de dossier, mais aussi la précarité accrue des femmes et des enfants à la rue. Signez et faites circuler cet appel auprès de vos contacts et sur les réseaux sociaux ! « Il appartient aux autorités de l’État de mettre en œuvre le Droit à l’hébergement d’urgence reconnu par la loi pour toute personne sans abri en situation de détresse… une carence caractérisée dans l’accomplissement de cette tâche peut faire apparaître une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale lorsqu’elle entraîne des conséquences graves pour la personne intéressée (…) » (Conseil d’État, 10 février 2012, n°356456) Aude Bonleu, Déborah Duvignaud, Joëlle Ecochard, Florence Gauthier, Isabelle Guiu, Sabine Himbert, Annie Varrod et Mireille D. * Les prénoms ont été changés. Signez la pétition

14/01/2016

Toute détresse ne mérite-t-elle pas une réponse humaine?

Cette question m'a été inspirée par un article du journal de la Fondation Abbé Pierre de janvier 2016. www.fondation-abbe-pierre.fr Il m'a beaucoup touchée car moi aussi, à côté d'initiatives généreuses, j'ai entendu des réactions identitaires violentes à propos de l'arrivée de migrants dans notre pays. Et personnellement la question ne pouvait me laisser indifférente, moi qui suis issue du côté paternel de réfugiés italiens. Mes parents ont beaucoup travaillé et nous nous sommes intégrés peu à peu sans passe droit mais non sans quelques remarques racistes. Ne venions nous pas manger le pain des français? Entretemps, il y a eu la guerre d'Espagne, les boat people, les camps de harkis... La France s'est honorée et enrichie de cet accueil. Malgré cela, on voit toujours les mêmes peurs se réveiller dans la population française, réveillées par la crise et exacerbées par des affirmations dénuées de fondement. On entend dire en effet que ces réfugiés voleraient des logements sociaux, des places d'hôpitaux à des ménages français... Or ces personnes chassées de leur pays par la famine ou des guerres n'ont aucune priorité d'accès: elles déposent comme tout demandeur d'asile un dossier, aidées en cela par des assistantes sociales. Comme elles n'ont pas le droit de travailler, elles vivent, aujourd'hui comme hier, parfois de minimas sociaux, le plus souvent de dons et d'aides d'associations humanitaires. L'exil est loin d'être une sinécure! Je pense que nous devrions cesser d'opposer des populations souffrantes à d''autres catégories de personnes. Si nous avons la chance d'avoir un toit et de manger à notre faim, faut-il pour autant tenter d'en priver autrui? Ne sommes nous pas tous des êtres humains, avec un cœur? Le pape François lui même a donné l'exemple en allant accueillir des réfugiés à Lampédusa, en parlant de la façon d'aider les «petits»... Tendre la main et partager, est ce devenu impossible dans notre pays de nos jours? J'espère quoi qu'il en soit que la France restera la patrie des Droits de l'Homme et une terre d'accueil, dont nous pouvons être fiers. Ces réfugiés n'ont rien à voir avec des terroristes! Un peu de lucidité et de compassion nous feraient voir que ceux qui distillent ces peurs irraisonnées ont un intérêt à ce que la France se replie sur elle-même, à ce qu'elle se coupe du monde extérieur pour mieux nous diviser et régner grâce à la peur de l'autre! Gardons précieusement les valeurs humaines que nous portons, qui sont inscrites dans la devise de la France. Et apprenons ces valeurs à nos enfants et petits enfants! Dans cet espoir...

Lyliane

03/01/2016

Combattre l'illétrisme et favoriser la citoyenneté...

 

L'illétrisme est un des maux quotidiens ressenti par chacun des 2,5 millions d'adultes concernés en France, c'est à dire par 7% de la population, qui bien qu'ayant été scolarisée dans notre pays n'a pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l'écriture, du calcul et des compétences de base qui rendent autonome dans la vie de tous les jours.

 

Car, comment prendre seul un billet de train ou de bus, trouver la bonne ligne de transport en commun, suivre des prescriptions médicales, comprendre les observations des professeurs de ses enfants, quand on a honte de son parcours scolaire et qu'on n'arrive pas à déchiffrer un quelconque document écrit?

 

Heureusement, des associations se sont penchées sur ce handicap douloureux! C'est le cas notamment de deux d'entre elles qui viennent d'obtenir en 2015 conjointement le 1er prix solidarité (doté de 7000 euros) lancé par le magazine Fémina et Europe 1. Il s'agit d'une part de l'association Mots et Merveilles - www.asso-motsetmerveilles.fr – et d'autre part de l'association familiale de prévention et de lutte contre l'illétrisme ou AFPLI-solidarité.

 

Monts et Merveilles œuvre depuis 2009 dans le Nord-Pas de Calais, où l'illétrisme atteint 11%. Cette association est dirigée par Mme Caroll Weidich. Ses 475 apprenants, âgés de 35 à 55 ans, sont encadrés sur 6 sites différents par 235 bénévoles environ, formés en interne.

 

Quant à l'Afpli, fondée en 1989 au cœur des quartiers de Nevers et dirigée par Mme Ghislaine Poitou, elle a des antennes dans 7 villes de la Nièvre. Ces structures emploient quelques 110 bénévoles et accueillent chaque année environ 600 apprenants, dont 10% sont français. Par ce biais, l'intégration et la citoyenneté sont favorisées. Car vivre dans un pays, c'est connaître non seulement sa langue, mais aussi son milieu, ses valeurs, ses codes sociaux et son histoire.

 

Selon le journal Fémina, cette somme gagnée permettra à chaque association d'étendre son rayon d'action et de pouvoir financer atelier et visite à l'Académie française dans la capitale de notre pays.

Alors, «aux mots, citoyens!» et offrons à nos concitoyens, quelle que soit leur nationalité, la chance de pouvoir s'intégrer et de combler doucement leurs lacunes!

Lyliane

 

02/01/2016

Faire baisser sa consommation d'énergie, un défi à relever en équipe...

 

 

Depuis 7 ans environ, une initiative originale existe dans notre pays. Elle se nomme «familles à énergie positive» et elle a lieu entre les mois de septembre et d'avril chaque année. Pour en savoir plus et visualiser les régions qui adhèrent au défi consulter sur Internet – www.familles-a-energie-positive.fr et www.prioriterre.org -

 

Le principe est assez simple: dans sa ville ou sa région, suivre individuellement et collectivement au sein d'une petite équipe d'amis ou de voisins ses consommatuions d'eau et d'électricité et tenter de les faire baisser par tous les moyens à disposition. Ainsi, cet engagement en faveur du climat, récompensé par l'état et parfois par les Conseils régionaux ou les municipalités, démontre que chaque citoyen français peut s'impliquer à lutter contre le gaspillage des ressources énergétiques. Les aides attribuées aux lauréats peuvent se faire sous forme de subventions pour faire effectuer des travaux de rénovation énergétique a postériori.

 

Généralement, les personnes intéressées par l'expérience prennent contact sur le site et relèvent leurs compteurs. Ensuite un capitaine d'équipe leur explique les différentes étapes du défi. C'est déjà le cas depuis plusieurs années en Pays de Loire, en Haute Savoie, en Haute Garonne, en Rhône-Alpes et à Vence et Mouans Sartoux pour le 06.

 

En mai 2015 par exemple sur le podium figuraient des équipe de Rhône-Alpes ayant réduit de 20 à 28% leur consommation. En Haute Savoie, à Methet, l'Association Prioriterre fonctionne comme un centre d'information et de conseil à propos des consommations d'énergie.

Alors, qui est prêt à relever le défi et à y impliquer ses proches?

Lyliane

 

31/12/2015

Les 7 gestes éco-citoyens dans la salle de bains...

       -  préférer les douches tièdes aux bains chauds et limiter le temps d'écoulement de l'eau pendant le savonnage

       - économiser le coton de démaquillage (voir disques lavables sur emma.fr) et se frotter avec un gant de toilette lavable, une éponge ou un gant de crin au lieu d'utiliser des lingettes, dont certaines comportent des perturbateurs endocriniens.

     - faire recycler ses flacons de shampooing et ses aérosols (bac jaune) au lieu de les mettre avec les déchets ménagers.

     - privilégier dans ses achats les éco-recharges (bidons de gel douche de shampooing ou de lessive). Cela évite les déchets et c'est plus économique.

    - pour les produits du quotidien, préférer de toute façon les grands formats sans coffret en évitant les produits colorés chimiquement.

    - redécouvrir les vertus du savon à base d'huile d'olives. Il n'irrite pas la peau et c'est un produit français, sain et économique.

    - faire recharger son parfum en flacon d'origine chez son parfumeur. Mugler a commencé chez Séphora. Les autres s'y mettront.

Tout cela paraît anodin, mais peu à peu les habitudes de modération et de non gaspillage seront prises par toute la famille.

Lyliane

 

23/12/2015

Se former aux premiers secours...

  

Il est possible d'apprendre, en quelques séances de formation, les gestes à pratiquer en cas de malaise ou d'accident autour de soi. Ces notions de base sont données par la Croix-Rouge française, la Protection civile, les Sapeurs-Pompiers, la Société de sauvetage en mer ou la Croix Blanche. Ces gestes simples peuvent en effet sauver des vies ou éviter des séquelles ultérieures aux personnes en difficulté.

 

Tout citoyen à partir de 10 ans peut s'inscrire à une formation aux gestes de premiers secours. Il existe un module de base le PSC 1, qui apprend en 7 ou 8 heures les bons gestes. Cela évite la panique en cas de saignement, de malaise, d'étouffement ou de chute à proximité.

 

A partir de 20 employés, toute entreprise doit former au SST (sauvetage, secourisme du travail) si elle présente des risques spécifiques (industrie chimique...) La durée des cours est d'une journée à renouveler tous les ans et le coût est à la charge de l'entreprise. Certains établissements scolaires ont formé tout leur personnel et chargé des élèves d'encadrer leurs camarades en cas de sinistre.

 

A la Croix-Rouge française, depuis septembre 2015, existe une formation spécifique bien-être et autonomie. Elle vise à sensibiliser les plus de 60 ans à des mesures de prévention et de premiers secours. La durée de cette formation est de 3 jours et elle coûte 90 euros.

 

Enfin, écrit A.S. Douet dans le Journal Fémina, si on souhaite devenir secouriste bénévole, s'adresser à la Croix-Rouge ou à la Protection Civile pour faire partie des postes de secours en marge de grandes manifestations sportives ou culturelles. Le premier niveau PSE 1 concerne des duos de bénévoles ( pansements, immobilisation, brancards). Le second niveau est destiné à des équipes de 3 à 5 personnes, qui sont amenées à transporter la ou les victimes et bénéficient d'une formation, qui peut aller jusqu'à 35 heures.

 

Pour en savoir plus, consulter les sites Internet suivants: www.croix-rouge.fr , www.croixblanche.org , www.snsm.org , www.pompiers.fr ,

www.protectioncivile.org .

Lyliane

 

17/12/2015

A quoi peut servir la taxe d'apprentissage?

Si vous avez des responsabilités dans une entreprise ou si vous êtes DRH (directeur des ressources humaines), savez vous que vous pouvez venir en aide à des jeunes en difficulté ou à des personnes handicapées sans dépense supplémentaire? En effet, la Fondation de l'Armée du Salut nous rappelle dans son petit journal d'information que, depuis 2015, la taxe d'apprentissage peut aussi aider à la formation et à l'insertion professionnelle de jeunes sortis du système scolaire classique ou en situation de handicap.

La taxe d'apprentissage est un impôt versé par les sociétés destiné à financer des formations technologiques et professionnelles. Elle doit être versée avant le 1er mars. C'est pourquoi, il est encore temps de l'affecter en partie ou en totalité à un des établissements de la Fondation de l'Armée du Salut. Cette taxe pourrait en effet ainsi servir à favoriser la formation, l'emploi et l'acquisition de matériel dans leurs ateliers. L'Armée du Salut, comme on ne le sait pas toujours, possède des services d'Aide par le Travail, afin d'accueillir des adolescents et de les conduire vers une vie professionnelle adaptée à leurs déficiences et leurs handicaps. Il me semble qu'aujourd'hui où le chômage des jeunes diplômés est déja difficile, tout ce qui peut aider à l'insertion et à la formation des jeunes moins favorisés devrait être mis en avant.

Lyliane

07/12/2015

Monnaies locales et autres solutions d'échange pour notre argent...

 

Le N°2 de la revue Fémininbio consacre un dossier aux monnaies locales - www.femininbio.com - La journaliste cite un ouvrage de référence paru en 2013 aux éditions Yves Michel « Au cœur de la monnaie» d'un économiste belge Mr B. Lietaer.

 

Nous apprenons par exemple qu'au Moyen-Age monnaie nationale et monnaies locales cohabitaient sans difficulté. Peu à peu cette cohabitation a cessé, laissant place à une seule monnaie d'échange éveillant l'avidité de certains êtres humains. Les grands groupes en effet et les marchés financiers se trouvent favorisés avec un tel système (ils thésaurisent ou spéculent notamment sur les cours de la Bourse) et c'est ce que nous vivons encore de nos jours.

 

Après le troc, les S.E.L.(systèmes d'échanges locaux) avaient sans doute préparé le terrain en favorisant les échanges de biens et de services entre particuliers. Les monnaies locales quant à elles émergent depuis peu, comme par exemple à Lyon avec «les perles», en Alsace dans quelques villes ou même dans certains villages français, mis en place par de simples citoyens. A l'étranger (Argentine, Suisse, Allemagne...), le processus est également en marche depuis plusieurs années.

 

Adopter une monnaie locale, c'est «adopter un cercle vertueux d'échanges» affirme la journaliste de la revue. En effet, leur taux d'intérêt est nul, voire négatif et elle se dévalue si elle n'est pas utilisée. On a remarqué qu'une monnaie locale circule en moyenne 6 à 8 fois plus vite que l'euro. Les commerçants sont bien entendu la clé de voute du système. Ils payent leurs fournisseurs avec la monnaie échangée par leurs clients pour leurs achats. Certains acceptent même de devenir bureaux de change.

 

Pour les citoyens à qui ces monnaies sont proposées, cela change leur regard: ils découvrent en effet que cette monnaie locale crée du lien entre acteurs locaux. C'est en quelque sorte remettre l'argent à sa juste place...

La conclusion du dossier montre que «le modèle actuel basé sur une seule monnaie est un système efficace, mais pas résilient». Il semble de ce fait que les deux types de monnaies pourraient très bien cohabiter partout, car elles se révèlent tout à fait complémentaires.

 

Je peux ajouter personnellement qu'en tant que banque éthique qui joue la transparence, la N.E.F. - www.lanef.fr - investit uniquement dans des projets qui vont dans le sens d'une économie nouvelle. Et là vraiment les inscrits à la Nef sont vraiment des sociétaires participants aux projets grâce notamment à des sorties pour visiter les réalisations locales et ils sont informés de tout! Comme quoi tout est à notre portée, il suffit de choisir sa voie et de s'engager...

Lyliane

 

30/11/2015

La COP 21: c'est maintenant!

 

Nicolas Hulot, interviewé par Katia Vilarasau pour Valeurs Mutualistes, rappelle que le 2/10/2015 146 pays sur les 195 invités au Bourget ont déjà rendu leurs contributions pour un accord éventuel. Il pense que le financement des engagements et des mesures est aussi un facteur de réussite de la COP 21. Il souhaite quant à lui que les participants mettent en place une taxe sur les transactions financières, que les Etats arrêtent leurs subventions aux énergies fossiles pour les basculer vers les énergies renouvelables et que la carbone ait enfin un prix.

 

Les décisions politiques, en effet, qui doivent être prises doivent être à la fois «courageuses et ambitieuses». Nicolas Hulot note des avancées dans la mesure où le G.I.E.C.(groupe d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat) se soucie pour le première fois d'éthique en évoquant «l'injustice climatique», car les pays qui souffrent le plus ne sont pas à l'origine du dérèglement climatique. Ce sont les pays industrialisés qui devront avoir l'engagement le plus marqué tout en aidant les Etats les plus pauvres...

 

Les conséquences du changement climatique sont de plusieurs natures: biodiversité menacée, faune et flore en danger d'extinction, développement de maladies tropicales dans des pays tempérés (paludisme, fièvre jaune, dengue...), sècheresses plus marquées, faim dans le monde, tornades, fonte des glaciers... Tout cela, si rien n'était entrepris, ferait peser des menaces d'emballement sur lesquelles nous nous devons d'agir sans tarder. Selon Nicolas Hulot, pour stabiliser le climat, il faudrait limiter le niveau d'émission à 1 ou 1,5 tonne de CO2 par an et par habitant sur la planète. Et tous les scientifiques s'accordent à dire qu'il est nécessaire de ramener la hausse des températures dans le monde à +2° pour que notre terre reste habitable pour nos descendants.

 

De nombreuses pistes ont été évoquées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre: nouvelle fiscalité écologique, réduction de la consommation énergétique, meilleure isolation des bâtiments, mise en place de transports par chemin de fer ou par voie d'eau, recyclage des déchets, alimentation moins carnée... Les citoyens que nous sommes peuvent en effet agir par des gestes quotidiens conscients, par exemple en se déplaçant en covoiturage, par les transports en commun ou à bicyclette, en choisissant une énergie 100% renouvelable, en luttant contre le gaspillage alimentaire, en changeant de banque pour une banque plus éthique comme la NEF, en fuyant les emballages polluants pour la nature, en achetant des produits d'occasion ou recyclés, bref par une économie du partage, circulaire et collaborative ...

 

Les marches pour le climat ayant été interdites en raison de l'état d'urgence, nous pouvons encore signer la pétition lancée par Nicolas Hulot sur www.osons-agir-pour-le-climat.org , lire son ouvrage paru récemment intitulé « Osons, plaidoyer d'un homme libre», afin d'y glaner des conseils utiles, nous adresser même au Ministère de l'Ecologie par mail ou courrier pour faire des propositions concrètes sur http://www. grandeconversation.com/. Le 1er décembre, comme tous les premiers du mois, nous pouvons également jeûner pour l'avenir de la planète ou méditer tous les jours pendant la COP 21 pour inspirer et éclairer les participants venus au Bourget du monde entier.

 

Tout cela est destiné à montrer, de toutes les manières visibles et invisibles, que nous nous sentons partie prenante de cet événement planétaire qui se déroule dans notre pays en ce moment. Comme Nicolas Hulot, persuadons nous que «Toutes les bonnes volontés et toutes les énergies sont requises pour contribuer à métamorphoser notre société». Faisons donc notre part citoyenne là où nous sommes!

Lyliane

 

25/11/2015

Réflexions sur nos voies d'avenir...

 

La lecture de l'ouvrage de Mr Nicolas Baverez, publié en 2012 aux éditions Fayard et intitulé «Réveillez-vous!» m'a intéressée, car il situe clairement les défis auxquels nous devrons faire face.

Le 21 ème siècle a commencé sous le règne de nouvelles révolutions technologiques: technologies de recyclage, de l'information, d'énergies vertes... Presque partout désormais les personnes sont équipées de smartphones et d'ordinateurs. La mondialisation aidant, des informations, des services bien commodes sont accessibles dans tous les points de la planète...

 

Toutefois, nous savons bien que cette avancée technologique est susceptible d'apporter le pire comme le meilleur. En effet le trafic des armes, de la drogue, les réseaux de prostitution comme de raccolage politique utilisent Internet sans que les Etats puissent intervenir directement. Notre pays lui-même est dans une phase de récession avec un chômage croissant, une économie qui stagne, un système financier en difficulté. Tout cela nourrit la tentation de nous replier sur nos frontières, en essayant de garder notre grandeur et nos privilèges passés. Car la France a toujours rêvé d'être une grande Nation. Cela me fait étrangement penser la montée du fascisme en Allemagne, à ce qui s'est passé dans les années 1930 à 1935 avec l'exaltation de la race aryenne et la haine des étrangers... On sait où cela a mené le pays et toute l'Europe...

 

Certains partis politiques en France exploitent habilement la nostalgie du passé de quelques uns de nos compatriotes pour leur faire miroiter un avenir fait de nationalisme, de fermeture sur le monde et de xénophobie. Et les attentats récents semblent servir leurs thèses... Or, Mr Baverez nous démontre que c'est tout le contraire qu'il faudrait faire! Selon lui, en effet, la France dispose de nombreux atouts: une bonne démographie (la seconde d'Europe après l'Irlande), une population bien formée, des pôles d'excellence, des centres de recherche, un patrimoine important, des capitaux encore abondants, des infrastructures modernisées, une culture ancienne et une jeunesse dynamique...

 

Selon lui, il faudrait peut-être prendre modèle sur la Suède, le Canada et l'Allemagne actuelle, qui ont réussi à modifier leurs structures sans lâcher leurs valeurs de solidarité, de courage et de liberté démocratique. Notre défi ne serait il pas d'innover en laissant plus de place aux jeunes hommes et jeunes femmes politiques, aux entrepreneurs de PME, aux chercheurs, tout en proposant un nouveau pacte productif et un contrat social intégrant davantage nos handicapés, nos immigrés et nos jeunes de toutes origines. Il nous est demandé aujourd'hui d'ouvrir les yeux, à la veille de RV importants dans notre pays, d'échapper à la peur qui fait le lit du populisme et des extrémismes, de miser sur notre foi en la construction européenne et en une mondialisation positive, c'est à dire bénéficiant à tous les pays du Nord comme du Sud.

 

Si j'ai bien lu cet ouvrage et médité ses propositions, je vois que nous sommes à la croisée des chemins en cette fin 2015: nous pouvons, à travers nos votes et nos opinions, soit choisir une voie protectionniste et nationaliste, afin de conserver quelques uns de nos acquits et de nous soustraire au monde extérieur jugé dangereux, soit aller de l'avant avec foi et courage en nous ouvrant à l'avenir tout en préservant la nature et le climat pour nos enfants et petits enfants...

 

Personnellement, l'ouverture sur le monde où nous vivons, sur la fraternité humaine tout en gardant l'essentiel de nos valeurs démocratiques me semble bien préférable! Car ne l'oublions pas: nous sommes tous interdépendants! Ces quelques réflexions m'incitent aussi individuellement à changer mon regard sur le monde, à lâcher mon égo épris de rêves de grandeur, à chercher à sortir de mes habitudes et à faire des choix qualitatifs et non purement sécuritaires dans ma vie de tous les jours.

Lyliane

 

22/11/2015

Y a-t-il des "enfants perdus" en France aujourd'hui?

 

 Si j'en crois Mr Lyes Louffok, un éducateur qui est intervenu sur France 2 le 4 avril 2015 en tant qu'ancien enfant placé en foyer par la DASS (Direction des affaires sanitaires et sociales), ce serait hélas parfois le cas. Selon lui, en effet, personne ne semble beaucoup se soucier de ces enfants et de ces jeunes, qui sont «trimballés de familles d'accueil en foyers non sans dégâts humains». Et le jour où ces jeunes ont 18 ans, ils se retrouvent S.D.F, exposés à de multiples expédients pour survivre. Mr Louffok fait le lien entre ces enfances et ces jeunesses sans famille stable, ni véritable affection et la délinquance de certains adolescents, qui dealent, commettent des incivilités et finissent souvent dans nos prisons. Car l'équilibre d'un enfant se construit en tissant des liens affectifs avec ses proches, nous disent la plupart des psychologues...

 

Cet éducateur a écrit un ouvrage intitulé «Dans l'enfer des foyers» publié chez Flammarion. Il voudrait porter également la voix de ces mineurs qui dorment dans la rue et n'ont rien pour subsister, alors que la France est signataire de la Convention Internationale des droits de l'Enfant. Il affirmait même au mois d'avril - www.francetvinfo.fr - qu'à la maison d'arrêt de Toulon 80% des jeunes incarcérés sont passés par les Services de L'Aide Sociale à l'Enfance ou ASE. Il aimerait faire prendre conscience que personne dans ces bureaux n'a imaginé un jour pouvoir faire adopter d'une quelconque façon (contrat d'accueil provisoire, placement chez des candidats à l'adoption...) ces jeunes enfants... Il ne comprend pas que des familles françaises, désireuses de donner leur affection, attendent des années pour recevoir un enfant étranger chez eux, alors que des orphelins, des enfants enlevés à leur famille sont placés en familles d'accueil jusqu'à leur majorité.

 

Il y aurait en effet foyer et foyer dans notre pays! Les foyers de l'enfance, aussi bien tenus soient-ils, n'ont apparemment rien à voir avec une famille stable où un enfant est choyé par ses deux parents, où il bénéficie d'un regard confiant en ses capacités. La période de l'adolescence, si délicate pour nos jeunes, devient chez certains un temps de rébellion et de bêtises. Le père Gilbert a essayé d'impliquer ces «enfants perdus» dans des soins aux animaux, quelquefois avec succès. D'autres les ont embarqués sur un voilier. Des religieuses accueillent des jeunes filles sans famille et les entourent de leur mieux. Du personnel médical, certes, des psychologues suivent ces jeunes, mais qu'est ce qui pourrait remplacer l'amour et la confiance de leurs parents, leur donner l'amour de la vie?

 

Interviewé par la télévision, Mr Louffok a lancé un appel pressant aux hommes politiques et à la maire de Paris Mme Anne Hidalgo, car en ce moment, dans le 19ème arrondissement de la capitale notamment, des jeunes dorment dans la rue. D'après lui, une partie des racines de la délinquance se trouverait là. Il y a quelques associations parisiennes comme la FIAP Jean Monnet qui hébergent, mais il faut verser une petite participation - www.fiap.asso.fr - En l'absence de prise en compte rapide par les pouvoirs publics, des associations s'occupent de fournir des tentes, des duvets aux sans abri. Des enseignants ouvrent leurs classes pour un hébergement provisoire, des mères de substitution - www. partage.org et www.actionenfance.org par exemple- essaient de combler les manques affectifs de ces jeunes enfants ou adolescents, de donner du sens à leur vie. Au moment où beaucoup de personnes s'interrogent sur la jeunesse française, dont une certaine partie semble rejeter notre culture et quitter le pays pour des rêves illusoires, les questions posées par Mr Lyes Louffok paraissent d'actualité.

 

Sans vouloir dramatiser ni focaliser sur le sujet, regardons de plus près ce qui se passe chez nous... Pour ceux qui refusent de s'ouvrir au monde extérieur, il faut réaliser que ces enfants sont nés en France! Il est temps de nous réveiller, d'ouvrir notre cœur et de prendre à bras le corps cette question. Et nous, qui avons eu la chance de vivre avec des parents aimants, que pourrions nous imaginer et proposer? Ne pourrions nous déjà méditer sur la question que nous posent ces enfants, chercher des solutions tous ensemble? Notre devise ne comporte-t-elle pas le mot de fraternité? Ne laissons pas à la police et à la justice le soin d'éduquer ces jeunes, de tenter de les ramener vers notre société, qui ne leur a peut-être jusqu'ici pas offert toutes les chances d'épanouissement... A mes yeux, ce ne sont pas vraiment des enfants perdus, mais des jeunes qui se sont égarés et qui cherchent leur place dans le monde, à donner du sens à leur vécu. 

Lyliane

 

21/11/2015

Désamorcer le radicalisme selon Mmes Dounia Bouzar et Anna Erelle...

 

Lors de l'émission sur France 2 appelée Télématin, j'ai entendu la présentatrice Anissa parler du travail de Mme Dounia Bouzar, anthropologue, qui a écrit de nombreux ouvrages consacrés à ses observations concernant les faits religieux. Cette ancienne éducatrice à la laïcité pour la prévention judiciaire de la Jeunesse en France a publié en janvier 2014 aux Editions de l'Atelier: «Désamorcer l'Islam radical». Ce livre a eu tout de suite un grand retentissement, puisque 60 familles l'ont appelée pour demander de l'aide.

Aussi, Mme Bouzar a décidé il y a 2 ans, entourée d'une équipe, de créer un Centre de Prévention des Dérives Sectaires liées à l'Islam ou CPDSI. Elle y met en œuvre sa méthode pour aider les familles touchées par l'embrigadement de leurs jeunes par des recruteurs de Daech. On estime le nombre de ces jeunes touchés par ce danger à 3700 environ. Généralement, dit cette femme, les familles ne se trompent pas et détectent un changement d'attitude de leurs enfants. Florence Servan-Schreiber a fait des clips à la télévision concernant des parents de jeunes partis en Syrie. Ce sont des victimes et elle nous demande de ne pas les stigmatiser.

 

Le repérage et l'approche des jeunes les plus fragiles - le plus souvent sans père ou sans repères - se fait majoritairement par Internet. Leur mal - être serait habilement mis en évidence, les incitant à se couper de leurs proches. Cet isolement explique que certains parents ne sentiraient pas venir le lavage de cerveau qui suit généralement. Actuellement «l'offre sur internet» s'est diversifiée et ce ne sont plus seulement les musulmans qui sont visés par les rabatteurs, mais des jeunes de toutes cultures, élevés avec ou sans religion, le plus souvent idéalistes, désireux de se rendre utiles ou déçus par le monde actuel. Ils rejettent leur mode de vie et deviennent peu à peu paranoïaques. C'est ainsi que certains peuvent se laisser embrigader dans un djihad illusoire, destiné à créer un monde sans capitalistes, ni mécréants... Mme Bouzar dit même, en s'appuyant sur les témoignages de ceux qui en sont revenus, "qu'ils rêvaient à un paradis et qu'ils ont découvert l'enfer"! Selon les personnes engagées dans le CPDSI, au moins 700 jeunes de toutes classes sociales auraient ainsi déja été détournés de leurs familles...

 

Le Journal Paris Match s'est fait l'écho du travail remarquable des membres de cet organisme. Et puis, contrairement aux autres membres des gouvernements sollicités précédemment, Mme Bouzar a été entendue par le Ministre de l'Intérieur actuel. Son Ministère en effet lui a demandé un rapport concernant ses recherches sur le sujet de l'embrigadement des jeunes. Cet échange a débouché sur une demande - acceptée avec plaisir par l'intéressée - de transmettre sa méthode aux cellules anti-radicalité des Préfectures Françaises. Le travail de désembrigadement et de stabilisation durerait en moyenne 6 mois. Il consisterait à faire entendre aux jeunes leur vécu sous l'emprise de Daech et celui de «repentis», afin de faire renaître l'humain en eux et d'ôter leur haine de la vie.

 

Mme Dounia Bouzar a publié tout récemment aux Editions de l'Atelier l'ouvrage:«La vie après Daech» dans lequel elle cite des témoignages cauchemardesques du vécu de ces jeunes gens et jeunes filles, qui ont du mal à retrouver la paix. Depuis la création du CPDSI, 500 familles l'ont contacté et environ 50 jeunes auraient été désembrigadés en quelques mois seulement. Le but de cet organisme est également de faire de la prévention, en lien étroit avec les familles.

 

De même, un ouvrage paru en janvier 2015 de Mme Anna Erelle détaille les méthodes qu'emploient les rabatteurs de Daech via Internet pour harponner de jeunes européennes. Une fois embrigadées, elles ne tardent pas à déchanter, car rien ne correspond à leurs rêves de départ. Elles deviennent des esclaves sexuelles pour la plupart. Cette jeune femme française a notamment pu toucher de l'intérieur la réalité en Syrie des proches du Calife autoproclamé Abou Bakr al Baghdadi. Son livre «Dans la peau d'une Djihadiste» publié chez R. Laffont raconte en effet son expérience vécue et sa désillusion... Depuis la parution de cet ouvrage qui démystifie Daech, elle se sait menacée d'une fatwa, mais elle a courageusement choisi de révéler l'autre face de cette organisation, afin d'ouvrir les yeux à ses compatriotes.

D'autres possibilités de réagir existent en téléphonant au numéro vert: 0800 00 56 96 et sur le site: Stop-djihadisme.

Merci à toutes les personnes qui agissent en faveur de la sauvegarde de nos jeunes à une période fragile de leur adolescence!

Lyliane

 

 

 

 

 

 

 

 

16/11/2015

Réflexions à propos de la violence...

 

Du latin «vis» qui désigne la force, la violence serait selon Wikipédia l'utilisation de la force physique ou psychologique pour dominer, contraindre, causer des dommages ou même la mort. C'est donc apparemment quelque chose de brutal en pensée, en parole ou en action, qui plonge les victimes dans la stupéfaction, la peur, la culpabilité, la honte ou l'isolement. Ses conséquences de ce fait paraissent elles aussi terribles.

 

Toutefois, ces définitions ne nous disent pas où pourraient se trouver les racines de la violence, pas plus qu'où elle commence, depuis le harcèlement à l'école à la violence sur les routes, le viol des femmes à une torture délibérée... On peut certes pointer du doigt les ventes d'armes, dont notre pays n'est pas exempt, le manque de repères moraux, une éducation trop laxiste, qui font que les enfants de nos jours ne connaîtraient plus leurs limites et celles du mal qu'ils infligent à autrui. On pourrait aussi se demander si le chantage, les punitions, pratiques courantes dans l'éducation, sont de la violence. On parle aussi parfois d'une violence sociale des Etats avec les emprisonnements arbitraires, l'enrôlement de force, la guerre...

 

Les intellectuels, avec leurs connaissances purement mentales, leur imagination sans limite, les caricaturistes avec leurs dessins parfois très provocateurs, les chansonniers qui stigmatisent parfois certains partis, certaines ethnies, les cinéastes à travers leurs films où l'on tue sans état d'âme, peuvent-ils générer de la violence ou être rendus responsables de l'entretenir? L'affaire de Charlie Hebdo nous a montré que certains peuvent le penser, alors que pour les Occidentaux c'est une forme de liberté d'expression...

 

Néanmoins, il faut bien réaliser que la violence ne pourra pas un jour être totalement éradiquée de notre monde, car elle est omniprésente dans l'histoire de l'humanité. Elle traverse en effet toutes les cultures, toutes les classes sociales, car elle fait partie de la vie humaine. C'est un rêve que nous pourrions avoir de la faire un jour cesser, mais cela repose à mon sens sur une utopie. Les enfants eux mêmes ne demandent-ils pas très jeunes un pistolet et ne poursuivent-ils pas dans leurs jeux les méchants qu'ils imaginent en face d'eux? Pour la plupart, ils ne connaissent pas les films de cow boy, pas plus que les policiers. Dans les cours de récréation, dans les stades, au sein de certains couples, à l'égard des étrangers se réveillent souvent des pulsions violentes d'adolescents et d'adultes!

 

 

La non violence, certes, fait partie des efforts conscients de certains d'entre nous pour ne pas sombrer dans la loi du talion, pour ne pas répondre par une autre forme de violence à de la violence subie... Peut-on imaginer que tous les gens violents, qui passent soudain à l'acte, ont été des souffrants qui se vengent? Ce serait alors une des conséquences d'un refoulement de colère ancienne, un effet post traumatique. L'enfant victime d'un inceste deviendrait à son tour violeur, le garçon battu dans sa jeunesse battrait plus tard sa compagne? Ce serait toutefois un peu trop systèmatique à mes yeux!

 

Face à la violence, que certains qualifient de fanatique, qui frappe notre pays actuellement, est-il possible d'imaginer que les jeunes acteurs de ces meurtres barbares sont des personnes qui ont manqué de reconnaissance familiale ou culturelle, qui de ce fait n'ont rien à perdre et cherchent à être significatifs aux yeux du monde? Leur mal être, leur soumission à un endoctrinement sert sûrement bien des causes plus ou moins claires sous des prétextes religieux... Remettre en place le service militaire dans notre pays pour de jeunes volontaires servira peut-être à canaliser leur désir de puissance par le maniement des armes, à les inciter à se reconnaître faisant partie d'un groupe au service d'un idéal social...

 

Personnellement, au lieu de juger le monde extérieur, j'ai pris l'habitude de regarder en moi, de chercher où je peux détecter de la violence, de la manipulation en pensées, en paroles ou en actions, là où je pourrais améliorer les situations en faisant des gestes de compréhension et de paix envers tous les membres de mon environnement. C'est sans doute une petite goutte dans l'océan, mais je sais que ma propre violence intérieure ne peut que nourrir la violence du dehors. Etant une femme, je sais aussi que lorsqu'on a donné la vie, il est plus difficile de l'ôter à qui que ce soit. J'essaye donc de ce fait de ne pas jeter l'opprobe sur le monde des hommes, d'équilibrer à l'intérieur de moi le masculin et le féminin. Et croyez moi, il y a déjà de quoi faire!

Lyliane

 

12/11/2015

Soutenir la transition énergétique...

 

D'après les revues Problèmes Economiques et Alternatives Internationales, après deux décennies de négociations, il devient urgent de trouver un accord mondial contraignant, susceptible d'infléchir de façon significative les niveaux d'émission de gaz à effet de serre (G.E.S.). Il faudrait néanmoins veiller à ce que la solution juridique qui sera adoptée à la COP 21 incite les négociateurs à plus d'efforts sans toutefois les décourager.

 

Selon les experts, les villes et l'innovation seront appelées dorénavant à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le changement climatique. Depuis 2008, la moitié de la population mondiale en effet est urbaine. Et en France, la population des villes domine à 75%. Une autre ville est sans doute possible, qu'il va falloir construire ensemble. Et là tout reste à créer!

 

Les réformes devront faire l'objet d'arbitrages et il est bien certain qu'elles occasionneront des coûts. Pour le moment, l'Union Européenne est la seule zone au monde à avoir réussi à diminuer ses émissions de G.E.S depuis 1990. Rappelons que la part européenne de G.E.S est de 11%. En 2050, la France devrait encore avoir réduit des ¾ ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990... Quant aux Etats Unis, c'est le pays qui émet actuellement le plus de CO2 par habitant!

 

Les atteintes à la santé provoquées par la pollution atmosphérique locales sont pratiquement partout importantes. On estime qu'en Chine par exemple la pollution a entraîné 1,20 millions de décès prématurés en 2010. Chez eux, l'emploi des combustibles fossiles, notamment du charbon, est la principale source de pollution aux particules fines (smog, fumées). En Inde ce sont 600 000 décès prématurés qui sont imputables à la pollution... Sans oublier les innombrables zones qui pourraient être submergées par la montée des eaux et les réfugiés climatiques à accueillir!

 

Selon le G.I.E.C. hébergé à Genève et comprenant 195 membres (groupes d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat), pour respecter l'objectif des 2°C - limite de l'augmentation moyenne de la température mondiale pour limiter les conséquences climatiques selon la Conférence de Copenhague de 2009 – il faudrait que les émissions liées à la combustion des énergies fossiles ne dépassent pas 1,3 tonnes de CO2 par habitant en 2050 et soient quasi nulles en 2070.

 

Face à toutes ces données, il faudrait donc que les gouvernants de tous les pays du monde décident de laisser dans le sous sol 80% des réserves de combustibles fossiles dont nous disposons(gaz de schiste compris).

Il conviendrait également de sauvegarder nos forêts tropicales (Papouasie, Amazonie...), de prêter davantage attention à nos mers et océans, en train de s'acidifier malheureusement - www.iddri.org -, de développer une agriculture verte sans pesticides ni OGM et de pousser les énergies renouvelables comme le font déjà l'Allemagne et le Danemark (parc d'éoliennes, solaire...). Depuis 1972 cependant le rapport du Club de Rome avait déjà insufflé l'idée d'endiguer la course à une croissance effrénée...

 

Quant aux simples citoyens que nous sommes, il s'agit de participer intérieurement et extérieurement à d'autres modèles de consommation (vente directe, AMAP), d'habitat (écoquartiers), de chauffage, de métiers même, tout en veillant à ce que nos élus suivent bien le mandat que nous leur donnons. Cessons de nous replier sur des privilèges passés et investissons nous pour que nos descendants puissent vivre sur une terre nourricière et habitable, qu'ils bénéficient d'une belle nature où forêts et mers seront des lieux vivants avec une faune et une flore régénérés.

Lyliane

 

10/11/2015

Le nouveau calendrier et les objectifs du développement durable...

 

 

L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté le 27/9/2015 un nouveau calendrier pour le développement durable. Si j'en crois la Lettre de l'Association Solidarité Laïque, les 17 nouveaux objectifs du développement durable (ODD) peuvent se résumer en 3 mots: universalité, inclusion et transformation.

 

En développant ces 3 mots-clés, on s'aperçoit qu'effectivement c'est un objectif commun pour tous les pays de la planète et une marche vers des modèles de société plus soutenables. Ils constituent aussi un cadre pour affirmer qu'un monde durable doit se construire en intégrant dans chaque politique la triple dimension sociale, économique et environnementale. Enfin, le succès des ODD reposera sur notre capacité à mener l'ensemble de ces objectifs de façon transversale et articulée.

 

Ce calendrier constitue un défi majeur appelant à une gouvernance politique renforcée au sein de chaque pays et au niveau mondial. Reste la délicate question du financement du développement durable. Le système de contrôle fiscal mondial en effet est demeuré aux mains des pays les plus riches. Les cas d'évasions fiscales massives n'ont de ce fait pas été poursuivis, ce qui est tout à fait regrettable!

 

Il me semble que, si nous voulons que ces objectifs soient atteints, nous allons devoir nous mobiliser, afin de peser sur nos gouvernants. Ainsi, par exemple, l'écart entre intention et réalité pourrait être enfin réduit... Ce faisant, notre rôle de lanceurs d'alertes et de citoyens du monde serait vraiment effectif!

Lyliane

 

 

03/11/2015

L'expérience de la non violence...

 

Srdja Popovic, ancien fondateur du mouvement Otpor (= résistance en serbe) à Belgrade, qui contribua à la chute en 2000 du dictateur S. Milosevic «parcourt le monde pour transmettre son savoir-faire en matière de stratégies non violentes» nous dit le journaliste J.C. Ploquin dans le Journal La Croix.

 

Ce serbe de 40 ans, fils de journalistes et enseignant dans plusieurs universités américaines, a en effet participé à la révolution dans son pays, premier épisode moderne d'un renversement de régime, précédant l'Ukraine, la Géorgie, la Tunisie et l'Egypte. Il vante «les révolutions ordinaires lancées par des gens ordinaires». Il a crée Canvas en 2003, une organisation qui vante le pouvoir de stratégies non violentes.

 

Selon lui, «toutes les dictatures ont un point commun: elles dépendent du peuple!» Cela se confirme partout, à part en Syrie hélas, où en 2011 les événements ont déraillé et entraîné le choix de l'action armée, créant une forme de chaos et favorisant le maintien au pouvoir du Président...

S. Popovic vient de publier un livre de 285 pages intitulé: Comment faire tomber un dictateur quand on est seul, tout petit et sans armes. Ce manuel de non violence est édité chez Payot.

 

Cet homme, qui joue de la guitare et participe à des concerts de rock anti militariste est un personnage atypique, à la fois activiste engagé et jouant avec la dérision et les contre pouvoirs citoyens.

Quoi qu'il en soit, il refuse le fatalisme, le désastre et un peu partout dans le monde, il cherche à prodiguer ses conseils à travers paroles et musique. En rappelant les principes des révolutions non violentes, S. Popovic indique à tous les Français un autre repère que Mai 1968, où volaient les pavés contre les forces de l'ordre...

Lyliane

16/10/2015

Un EHPAD devenu carrefour de vie...

 

En Seine Maritime, dans la ville de Maromme située près de Rouen exactement, une initiative originale a eu lieu. Grâce à une subvention de 160 000 euros, la Directrice de cet EHPAD (établissement d'hébergement de personnes âgées dépendantes) nommé LE VILLAGE DES AUBEPINS, Mme P. Mongaux, a ouvert sa maison de retraite de 80 places à de l'intergénérationnel.

On y trouve en effet autour d'une place au centre du village 6 commerces accessibles aussi bien aux villageois qu'aux habitants de l'EHPAD. Parmi ces commerces, on repère une café/brasserie, un atelier de couture, un coiffeur, un salon d'esthétique avec pédicure et espace bien être et même une salle d'exposition.

 

Les nouveaux locaux ont été inaugurés en 2013. Ainsi, les résidents ne sont pas coupés de la cité; les jeunes peuvent rencontrer leurs aînés. Les commerces deviennent des carrefours de rencontre. Cette année, des chambres d'hôtes sont en train d'être aménagées. Cet EHPAD avait déjà été un des premièrs en Haute Normandie à avoir accueilli un chien d'accompagnement social. La Directrice, qui semble avoir toujours eu beaucoup d'idées pour améliorer le quotidien de ses résidents, a trouvé une formule innovante de «répit à domicile», un espace intermédiaire pour les personnes âgées.

Elle a reçu un prix «Lieux de vie collectifs et autonomie» de 30 000 euros, décerné par la Caisse de Solidarité pour l'Autonomie, afin de récompenser son initiative récente d'ouverture sur la ville. Comme quoi en France, il y a maison de retraite et maison de retraite selon qui la dirige et dans quel état d'esprit! Pour en savoir plus, aller sur le site internet: www.village-des-aubepins.fr.
Lyliane

15/10/2015

Le véritable coût de l'immigration...

 

Sur France 5, mardi 13 avril 2015, a eu lieu une émission de Martine Deluneau, qui en 70 minutes a tenté de répondre aux principales questions que se posent nos concitoyens à propos des immigrés installés chez nous. J'étais curieuse de la regarder car je sais par expérience vécue (je fais depuis 5 ans du bénévolat dans plusieurs associations) qu'il y a beaucoup d'idées reçues, de peurs injustifiées, dont s'emparent certains partis politiques à tendance xénophobe. Effectivement, cette émission bien documentée était de nature à remettre en place beaucoup de préjugés! J'incite donc les personnes l'ayant manquée à la regarder sur Pluzz ou sur France 5.

 

En résumé, je dirais que parmi les personnes immigrées installées en France il y a beaucoup de jeunes femmes et de jeunes hommes dans la force de l'âge, qui se sont formés dans leurs pays d'origine. Parmi eux 30% ne font appel à aucun système d'aide, pour lequel ils ne bénéficieraient de toute façon d'aucune faveur. La plupart essayent de se débrouiller et ne cherchent pas «à profiter» de notre Sécurité Sociale comme on l'entend dire parfois. S'ils sont comme les Français touchés par le chômage actuel, n'oublions pas qu'ils consomment et payent la TVA sur tous les produits (18,5 millions de taxes sont rapportées par cette consommation). S'ils travaillent(61% d'entre eux sont des employés), ils sont parfois sous payés à diplôme équivalents et ils payent cotisations sociales et impôts. On retrouve de nombreux immigrés dans les entreprises de nettoyage, de surveillance, dans le bâtiment et, délocalisation à l'envers, 43% d'entre eux complètent les effectifs dans nos hôpitaux: médecins, infirmiers, brancardiers, aide soignants...

 

N'oublions pas que 90% de nos autoroutes en France ont été construites par des immigrés! Nos gardes d'enfants et nos nounous sont le plus souvent africaines, nos ramasseurs de poubelles originaires d'Afrique, nos maçons maghrébins ou polonais et nos femmes de ménage, qui ont longtemps été indonésiennes, sont aujourd'hui plutôt marocaines! Et puis notre pays n'attire pas spécialement les afghans, les syriens, les irakiens et les soudanais, qui pratiquent l'anglais pour la plupart! La France en effet n'est que le 7ème pays choisi par les candidats à l'immigration! Ce sont l'Allemagne, la Suède, la Grande Bretagne et l'Autriche, qui les attirent le plus. On est loin de la «vague d'immigrants» agitée dans les discours politiques! Les chiffres le montrent: en 2015 il y a exactement autant d'immigrés qu'en 2014!

 

Heureusement, certaines entreprises tirent bénéfice de cette main d'oeuvre qualifiée qui cherche à s'intégrer. Un camerounais filmé au cours de l'émission a monté une entreprise florissante, car il a remarqué qu'aucune structure ne s'occupe vraiment des handicapés et de leurs familles. Un chef d'entreprise témoigne: «la mixité est notre richesse, car ces immigrés nous apportent du dynamisme et une ouverture sur le monde!» Ces personnes selon lui ne sont aucunement une menace pour notre identité et notre culture! Beaucoup de Français sont fiers de voir porter à des étrangers les couleurs de la France sur les stades. Alors, interrogeons-nous: à qui profitent ces «mouchoirs rouges» agités pour faire peur à nos concitoyens? Au lieu de prêter l'oreille à des personnes qui nient la réalité, aveuglées peut-être comme certains rapatriés d'Afrique du Nord par leur déception d'un colonialisme dépassé, ouvrons les yeux sur le monde d'aujourd'hui, un monde pluriel et ouvert aux autres... Rappelons - nous: les réflexes identitaires nous ont montré leurs dérives avec le nazisme il y a quelques 70 ans! A l'époque les boucs émissaires étaient les juifs! N'en fabriquons pas d'autres!

Aussi j'insiste: ne nous replions pas égoïstement sur nous-mêmes, restons une terre d'hospitalité, le pays des Droits de l'Homme et du Citoyen dont nous pouvons être fiers!

Lyliane

08/10/2015

Une femme remarquable...

 

Chef de file incontesté du mouvement altermondialiste, Mme Vandana Shiva nous montre l'exemple d'une femme engagée depuis son pays, l'Inde, qu'elle sillonne en tout sens depuis les années 1980. Elle a démarré en effet à cette époque la quête de semences (graines de moutarde …) menacées par l'industrie mondiale. Grâce à cette initiative, elle a crée un réseau de 120 banques de graines. Elle a reçu notamment le prix Nobel alternatif en 1993 pour ses procès retentissants contre les multinationales, qui pillent les matières premières et mettent en péril la souveraineté alimentaire des agriculteurs locaux sous couvert de progrès et de mondialisation.

 

Docteur en physique quantique et en philosophie, cette femme a eu la chance de naître dans une famille évoluée, où la femme a toute sa place et où les valeurs prônées par Gandhi (tolérance, non violence et désobeissance civile) étaient vivantes. Son grand père par exemple est mort au cours d'une grève de la faim, qu'il faisait car il voulait dans sa région l'ouverture d'une école pour les filles. Il est décédé avant d'avoir vu le résultat de son action mais cette école a été ouverte...

 

Dans sa ferme de la vallée du Doon, Mme Vandana Shiva reçoit aujourd'hui des stagiaires du monde entier pour partager une vie simple et naturelle et suivre des formations en agriculture. Pour elle en effet la Terre est un organisme vivant. Elle s'insurge contre les hybrides, les OGM que l'on veut imposer partout et elle enseigne à tous les citoyens comment résister pacifiquement, exiger liberté et démocratie. Car, pour elle, la Nature qui nous entoure est tellement merveilleuse...

 

Même si les forces du profit cherchent inconsciemment ou pas à la détruire, cette femme croit que nous pouvons encore nous engager à protéger la Terre. Elle se déplace de villes en villes, de continents en continents, car elle nous sent tous «à la croisée des chemins». Elle mise en effet sur une prise de conscience générale et un élan de solidarité, nés de l'urgence pour faire face aux crises que nous traversons.

 

L'ouvrage publié en février 2015 que lui consacre Mr Lionel Astruc aux éditions Actes Sud a pour titre: «Vandana Shiva, pour une désobeissance créative» . Lisons le attentivement et diffusons le autour de nous. Il est porteur de beaux messages! Pour ma part, j'aurai la chance en principe de l'entendre en personne au moment de la COP 21, le dimanche 6 décembre à 15h au théâtre de Nice. Elle sera accompagnée de Lionel Astruc et de la cinéaste M.M. Robin. Sans aucun doute un grand moment à partager!

Lyliane

30/09/2015

Lettre transmise d'un mail de Nicolas Hulot.

Je vous écris aujourd’hui pour partager avec vous ma révolte et ma colère. Je refuse que la fraude de Volkswagen jette le discrédit à la veille de la COP21 sur les efforts portés par tous les acteurs qui œuvrent au quotidien pour obtenir une réduction des gaz à effet de serre.


Je refuse que le combat que nous portons depuis de nombreuses années avec les experts de la Fondation et 
grâce au soutien de nos donateurs soit entaché d’un doute. Nous avons obtenu du gouvernement français la suppression progressive des 7 milliards d’avantages fiscaux accordés aux utilisateurs de Diesel. Cette décision figurera dès les prochains jours dans la préparation du projet de loi de finances. 

La fraude perpétrée par Volkswagen 
touche directement à la santé des citoyens.

• 
45 000 morts prématurées chaque année dans l’hexagone du fait de la pollution notamment au diesel.
• Un 
coût de 100 milliards d’Euros pour l’Etat.
• Une 
multiplication par deux des cas d’asthme chez les enfants

La honteuse imposture économique et commerciale de 
Volkswagen ne doit pas permettre au défaitisme de s’installer. Enfin, nos gouvernants et nos grands industriels ont l’occasion de prouver leur attachement à la santé de nos concitoyens en prenant des décisions fermes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et notamment de Diesel. 

Il n’est pas trop tard pour faire échec aux pollueurs.
Mais pour cela, 
j’ai besoin de votre don dès maintenant.

La COP21 qui réunira à Paris 195 pays du monde entier dans moins de 2 mois, nous offre
une opportunité unique d’obtenir que nos propositions de réduction des subventions au Diesel soient entendues et appliquées au niveau international

En nous soutenant par un don dès aujourd’hui, rejoignez la communauté d’Eco-citoyens engagés derrière moi pour mettre  œuvre un nouveau modèle de société ayant un impact positif pour l’humanité et la planète. 

Je compte sur vous

 

JE FAIS UN DON

 

 

12/09/2015

La Fondation de France s'engage pour l'environnement...

 

J'apprends par le Journal La Croix que la Fondation de France, à l'approche de la COP 21, a décidé de mettre l'accent sur l'environnement dans le cadre d'un concours national. Elle va en effet récompenser des initiatives citoyennes. Sur les neuf prix qu'elle décerne chaque année deux seront attribués à des actions éco-responsables. Les autres prix ou lauriers seront décernés à des initiatives en faveur des personnes vulnérables ou de l'accès à l'art ou à la culture.

La Fondation de France - www.fondationdefrance.org/aider - pense ainsi susciter un effet d'entraînement pour donner envie aux citoyens de s'engager et leur montrer qu'une bonne idée peut trouver du soutien. Un comité d'experts examinera les projets et décernera les prix vers le 20 octobre. Alors, mobilisez vous et faites connaître vos projets!

Lyliane

18/08/2015

Du nouveau avec l'assurance collaborative!

 

Il ne s'agit pas d'une véritable innovation, plutôt d'une information à connaître. En effet, j'ai appris par le Journal Terraeco qu'une femme, nommée Emmanuelle Mury, avait cofondé en 2014 avec Louis de Broglie, un ami de la Business School de Madrid, la Société InsPeer www.inspeer.me avec le concept suivant: "Mon assureur, c'est nous!". Actuellement ils sont la troisième société de ce type dans le monde à côté des anglais de HeyGevara et des allemands de Friendsurance...

 

Le principe est simple: il s'agit d'aider les gens à mutualiser leurs franchises d'assurance automobile et d'habitation avec un réseau d'autres personnes connues ou pas, en complément d'une assurance classique. L'utilisateur en effet peut choisir des proches, mais pas nécessairement, pour partager les frais. La Société a, en outre, développé un indicateur de risque, via un logiciel, qui fournit des indications concernant le choix des personnes avec qui se lier.

 

En cas de sinistre, l'utilisateur fait sa déclaration d'assurance normalement et il demande à son réseau de contribuer à sa franchise selon un montant prédéfini à l'avance. Inversement il s'est engagé moralement à contribuer pour des membres de son réseau d'un montant équivalent.

 

C'est la Société InsPeer qui collecte les fonds de la franchise en cas de sinistre, après avoir prélevé le montant d'une commission de 10%.

 

Certes nous sommes toujours dans un modèle économique où la motivation des utilisateurs est l'argent. Néanmoins, un certain esprit de solidarité est présent. De plus, la confiance entre les membres du réseau et entre l'assurance et les assurés est susceptible de grandir, car personne n'a intérêt à tricher! Voici donc un exemple de ce qui germe en ce moment dans notre pays et de ce qui dynamise les jeunes générations, soucieuses de trouver quelque chose d'utile à apporter à notre monde...

 

Lyliane

19/07/2015

Les associations sont présentes dans les quartiers!

Les Français, c'est bien connu, ont été de tout temps très actifs dans des associations locales! Ce n'est, me semble-t-il pas tant pour les titres que cela leur confère, que pour pouvoir agir dans un secteur qui leur tient à cœur! Pour les uns ce sont des associations culturelles, écologiques ou sportives, pour d'autres des associations à but social ou caritatif tournées vers les enfants, les femmes battues ou d'autres causes... Et dans chaque secteur d'activité, le choix est grand!

Aujourd'hui c'est au Secours Populaire Français (S.P.F.) que je voudrais rendre hommage, car dans leur journal Convergence, je peux me rendre compte de l'aide précieuse qu'ils apportent sur le terrain. Dans l'Est parisien par exemple, dans 7 communes de la Seine St Denis, les habitants revendiquent leur diversité sociale et culturelle à travers «une grande parade métèque» organisée depuis 2 ans dans un défilé carnavalesque, où tous mettent en avant leurs compétences et leurs nombreux savoir faire(www.lagrandeparademeteque.org). A Montreuil, en juin dernier, une braderie organisée par l'association a permis de recueillir des fonds, afin d'assurer les futures sorties de l'année. Le S.P.F. en effet emmène des jeunes de quartiers défavorisés en vacances, leur permet la pratique de sports de loisirs, d'accéder à des manifestations comme le Festival d'Avignon ou Le Tour de France... Il va même y avoir un grand voyage à Paris offert à 70 000 oubliés des vacances le 19 août prochain dans le cadre de l'opération"Paris solidarités".

Alors que chaque jour les médias apportent leur lot de mauvaises nouvelles et de catastrophes en tous genres, il me paraît bon de souligner que, grâce à des bénévoles, les associations humanitaires jouent un rôle essentiel comme soutiens et comme avocats des personnes les plus faibles de notre pays. C'est le cas notamment dans les 1300 quartiers dits prioritaires des grandes villes ou des zones rurales, où la Croix Rouge Française, Médecins du Monde, les Restaurants du Coeur, le Secours Catholique, Action contre la Faim et tant d'autres, écoutent et soutiennent les personnes démunies, de plus en plus nombreuses du fait de la crise et du chômage.

 Ces associations sont en fait le moteur de nos villes et villages et elles travaillent concrètement à faire régner la solidarité, à créer du lien pour favoriser le vivre ensemble. Il a été malheureusement constaté (étude INSEE 2010) que l'adhésion à une association progresse avec le niveau de vie. En effet seuls 21% des personnes les plus pauvres participent à une association... Pourtant être pauvre ne signifie pas être sans aucune compétence! Les personnes démunies ont le plus souvent beaucoup à nous apprendre, si nous savons les écouter!

 Indispensables pour pallier aux manques des pouvoirs publics, pratiquement toutes les associations permettent aux bénévoles d'oeuvrer de façon solidaire. Elles sont un facteur d'apprentissage de la tolérance et d'échange humain. Alors, soutenons de notre mieux nos associations là où nous vivons et, si nous en avons les moyens, engageons nous à leurs côtés!

Lyliane

13/07/2015

L'Europe n'est-elle plus qu'une illusion?

Les 12 étoiles du drapeau de l'Union Européenne symbolisent «l'Unité, la solidarité et l'harmonie entre les peuples qui la composent» rappellent M. Abescat et W. Zarachowicz dans la revueTélérama de cette semaine. Or, la crise dite de «la dette grecque» et la façon d'accueillir les migrants des rivages de la Méditerranée révèlent l'égoïsme du Vieux Continent, qui se replie sur une vision autocentrée et sur des réflexes de protection, peu compatibles avec la mondialisation actuelle.

 Les dirigeants du FMI et des pays les plus riches, qui me semblent conservateurs et exigeants en maintenant une austérité quasi impossible à appliquer, craignent en fait principalement une sortie coûteuse de la Grèce de l'Europe et une contagion à d'autres Etats en difficulté. Même si un effondrement économique européen ne semble pas à redouter pour le moment, les Etats - Unis font pression sur l'Europe, afin de régler la crise sans trop de «casse» en prônant leur interdépendance économique. Quant à la Russie, ses intérêts semblent pencher vers une sortie de la Grèce de l'Europe et un rapprochement stratégique.... 

 L'Europe, me semble-t-il, ne se montre plus du tout solidaire. Des voix s'élèvent même pour remettre en cause son existence. De plus, son fonctionnement ne semble pas particulièrement démocratique, puisque les votes au niveau des nations sont contredits par Bruxelles. La crise grecque actuelle paraît en outre aggraver le fossé entre les pays du Nord et du Sud de l'Europe.

 On peut se demander comment les simples citoyens que nous sommes pourraient agir pour aider à sortir de ce qui ressemble à une impasse? J'ai appris qu'un groupe d'intellectuels français nommé Interdemos en février 2015 avait lancé un appel au financement participatif avec du crowfunding pour aider la Grèce via la plate-forme KissKissBankBank et qu'ils auraient collecté 120 000 euros. D'autres initiatives citoyennes ont vu le jour depuis (Indiegogo, Greek Bailout Fund...) Toutes ont fait «un buzz» sur les réseaux sociaux, ce qui montre la préoccupation des citoyens européens.

Quelle suite pourrions nous imaginer, afin de faire connaître notre désir que l'Europe reste fidèle à ses objectifs de départ et règle avec humanité le sort des migrants qui frappent à sa porte, chassés par la guerre ou la famine? Nous sommes citoyens du monde. Faisons le savoir et proposons des solutions, des mécanismes solidaires et honorables pour tous. Dans cet espoir d'une prise de conscience collective...

Lyliane

 

11/07/2015

Consomacteurs éco responsables...

En explorant le site www.consomateurspascobayes.com, rassemblement de citoyens sensibilisés par une consommation respectueuse de l'environnement, j'ai découvert que deux pétitions étaient lancées depuis mai dernier en faveur d'un moratoire OGM. Je vous engage à vous rendre sur ce site pour les signer, afin que règne enfin la transparence sur ce sujet.

Dans le même temps, grâce à des liens de partenaires, je me suis rendue sur le site Bioprovence et sur www.bioconsomacteurs.org, une association qui agit  pour une bio locale et équitable. Crée en 2004 par des membres de la société civile, ce mouvement a pour objet de "promouvoir un mode d'alimentation en phase avec les défis sociaux, environnementaux et économiques que l'être humain doit relever au 21ème siècle". Cette association défend notamment des modes de consommation responsables, sobres en ressources, respectueux de l'humain et des éco-systèmes.

Il me semble qu'il y a là à notre disposition des leviers pour agir positivement et pour défendre des idées qui nous sont chères à rayonner autour de nous. N'hésitons pas à diffuser l'information! L'avenir de nos enfants et petits-enfants pourrait bien dépendre de mouvements de ce genre.

Lyliane

10/07/2015

Et la mixité sociale: où en est -on en France?

Grâce à un article de la Revue «Et les autres? » de la fondation Abbé Pierre, j'apprends avec plaisir que Mme S. Pinel, ministre du Logement, a rédigé 20 mesures en faveur de la mixité sociale dans les quartiers réputés difficiles. Certes, cela faisait partie des engagements pris et certains points devront être repris dans la Loi «Egalité et Citoyenneté» que le Parlement examinera à la rentrée.

 Toutefois, nous pouvons d'ores et déjà nous réjouir de l'orientation prise, car ces textes ont pour objectif de mieux répartir les logements sociaux. En effet, à Paris par exemple, trois arrondissements (les 13, 19 et 20 èmes) regroupent 65% des logements sociaux. Le premier Ministre, M. Valls voudrait sortir notre pays de «l'apartheid territorial, social et ethnique» et renforcer l'efficacité de la Loi SRU ( solidarité et renouvellement urbain) obligeant les communes de plus de 50 000 habitants à avoir d'ici 2025, 25% de logements sociaux. 

Il y a environ 1030 communes concernées et leurs obligations n'ont pas été jusqu'ici tout à fait respectées. En donnant aux Préfets de région la responsabilité de prononcer des arrêtés de carence en cas de pratiques non conformes et d'intérêts locaux qui priment sur l'intérêt général, il pourrait y avoir un meilleur équilibre de répartition de ces logements sociaux.

En plus, l'Etat s'engage à mieux cibler et donc distribuer ses «aides à la pierre», afin de mieux subventionner les programmes de construction à venir. Le mode d'attribution des logements sociaux devrait également être rendu plus transparent et leur gestion mutualisée pour éviter les dérives.

Je pense que ces mesures vont dans le bon sens et j'espère que nos élus auront à cœur de voter ces textes. Au besoin, nous pourrions leur rappeler que nous approuvons ces points et qu'ils sont là pour nous représenter au Parlement, plus que pour suivre des consignes partisanes...

Lyliane

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

26/06/2015

Aider le Népal à se relever du chaos...

Le 25 avril, puis le 12 mai 2015, sans oublier de nombreuses répliques entre temps, des seismes violents (7,8 de magnitude) ont frappé le Népal, faisant des milliers de morts et de blessés, détruisant habitations, écoles, monuments et désorganisant toutes les infrastructures en place.

Le Népal est un petit pays allongé au pied de l'Himalaya, coincé entre l'Inde et la Chine. Son niveau de vie est globalement assez pauvre, d'autant qu' il accueille de nombreux réfugiés tibétains. Certaines vallées sont inaccessibles l'hiver. Beaucoup d'hommes au moment de la catastrophe étaient absents car, soit ils étaient sherpas occupés à une course en altitude, soit ils étaient en train de travailler sur des chantiers pour préparer les futurs J.O. Ce qui explique que femmes et d'enfants se soient retrouvés seuls au milieu des décombres!

 

Heureusement, beaucoup de personnes se sont senties solidaires et ont envoyé des dons. Grâce à des bénévoles de tous pays, des O.N.G. des tonnes de matériel ont pu être envoyés sur place dès les premiers jours. La région de Kathmandou était la plus accessible du fait de son aéroport. Ailleurs, les routes affaissées ou encombrées freinaient l'acheminement des secours. Les priorités étaient de sonder les décombres avec des équipes bien entraînées, de soigner les blessés, de distribuer des kits d'assainissement et de purification de l'eau. Des camps de toile avaient été dressés pour accueillir ceux qui avaient parcouru parfois de longues distances avant d'être secourus. Un soutien psychologique avait même été décidé pour les rescapés.

 

Aujourd'hui, les premières urgences dépassées, selon Médecins du Monde, la Croix Rouge ou Action contre la Faim, il s'agit d'une autre phase d'action. Les médias ont cessé de braquer leurs micros vers les survivants, de suggérer d'autres types d'aides... Sur place pourtant les populations manquent de tout: bâches, couvertures, tentes, seaux, cuvettes... L'accès à l'eau potable et la réorganisation du système sanitaire et scolaire sont particulièrement urgents. Des dons pourraient encore être utiles, mais les Népalais ne manquent pas que d'argent pour se relever de leurs blessures visibles et invisibles...

 

Une organisation indépendante et laïque Project Abroad (www.projects-abroad.fr) a lancé le 8 juin dernier un projet ouvert à toute personne à partir de 18 ans, afin de trouver des volontaires motivés par la reconstruction du Népal sur la durée de leur choix (minimum 8 jours). Les objectifs sont d'aider à relever les structures scolaires endommagées pour pouvoir à nouveau accueillir des enfants en classe et leurs maîtres. Par exemple: aider à la sécurisation des bâtiments, assistance aux enseignants... Les volontaires seront hébergés sommairement le temps de leur action sur place. Il y a en ce moment encore quelques 24 000 salles de classes à rénover et sans cet engagement volontaire beaucoup d'élèves perdraient leur année.

 

Je me sens particulièrement touchée par cet appel, car je parraine une petite népalaise de 12 ans prénommée Sharmila au sein de l'Association Pomme Cannelle (www.pomme-cannelle.org). Je sais notamment qu'elle était en classe au moment du seisme, ce qui lui a sans doute sauvé la vie. Mais sa famille a perdu son petit logement de Kathmandou. Merci à toutes celles et tous ceux qui pourront venir en aide à quelques uns de ces habitants du Népal, un peuple pacifique et courageux!

Lyliane

20/06/2015

Faire de sa douleur un moteur d'ouverture aux autres...

La Principale du Collège Rostand à Nice dans le quartier de la Madeleine a invité le 17/6/2015 Mme Latifa Ibn Ziaten à venir parler toute une matinée aux élèves des classes de 5ème dans la cafétéria de l'établissement. Pourquoi ce choix? Sans doute parce que l'intervention de cette femme lui a semblé tout à fait opportune, dans ce quartier où se retrouvent beaucoup de familles «issues de l'immigration». Et très certainement aussi parce que cette «mère courage», qui va depuis près de 3 ans d'établissements scolaires en centres de détention pour parler de respect et de tolérance dans notre pays, l'avait touchée.

C'est par le journal Nice-Matin que j'ai appris la nouvelle. La journaliste venu sur place (S. Casiglia) n'a pas manqué de retracer la douleur de cette femme, lorsque Mohammed Merah en mars 2012 a abattu à Toulouse son fils Imad, âgé de 30 ans, engagé dans l'armée française et musulman lui aussi. Après une période de deuil, Latifa Ben Ziaten a voulu comprendre les raisons d'une telle violence. Elle s'est déplacée dans les quartiers et elle a rencontré des jeunes du même milieu que l'assassin de son fils. C'est alors, après avoir dialogué avec eux, qu'elle a décidé de faire de sa douleur un moteur d'intervention auprès de ces jeunes, qu'elle qualifie de «mal aimés et mal orientés», vivant dans des sortes de ghettos et constituant une proie facile pour les terroristes qui paraissent les écouter et les valoriser, alors qu'ils les manipulent et les piègent sous couvert de religion.

 Mme Latifa Ibn Ziaten a crée une association «Imad Ibn Ziaten pour la Jeunesse et la Paix», qui reçoit des fonds de citoyens français soucieux de l'aider dans ses entreprises et déplacements. (association-imad.fr)

En réponse aux questions posées par les élèves, le message délivré par cette femme, douce et ferme à la fois, au Collège Rostand de Nice était le suivant:

-ne jamais avoir peur, car c'est cela qui donne de la force aux terroristes

-quoi qu'il arrive rester debout et garder la tête haute

-essayer de connaître l'autre pour le comprendre, connaître sa propre religion comme celle des autres quelle qu'elle soit car selon Latifa Ben Ziaten «la religion, c'est de l'amour» et non de la haine. Et ajoute cette femme:«La haine c'est plus facile que le bien!»

 Les jeunes lui ont notamment posé la question du djihad. Voici sa réponse reprise par la journaliste: «Le djihad, c'est ce que je fais face à vous ce matin, c'est ce que font vos parents, vos professeurs, lorsqu'ils vous éduquent et c'est ce que vous faites en apprenant»

Alors, souhaitons que cette sorte de«croisade par les mots»(tolérance, respect, écoute, discernement, amour...) entreprise par Mme Latifa Ibn Ziaten en faveur de la jeunesse qu'elle nomme «lumière de l'avenir» - plus de 6000 jeunes ont été contactés en 2015 - finisse par porter des fruits et continue à être relayée par les médias. Et saluons le courage de cette mère qualifiée de «mère universelle pour les blancs, les noirs, les juifs, les musulmans, les catholiques...»!

Lyliane

16/06/2015

Pétition en faveur du sauvetage et de l'accueil des migrants

 

Cette année, près de 1800 migrants se sont noyés en Méditerranée. L'UE a mis sur pied un plan solide pour les aider, mais la République tchèque, le Royaume-Uni, la Pologne et l'Espagne menacent de le torpiller. Selon les experts, seule la pression du public peut encore sauver cette initiative. Rejoignez l'appel pour mettre fin à la honte de l'Europe: 

SIGNEZ LA PÉTITION