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21/04/2016

Un nouveau mode de vie: les oasis!

 

Aux quatre coins de la France, des femmes et des hommes imaginent et construisent depuis des années des lieux de vie différents en milieu rural comme en milieu urbain: écohameaux, écoquartiers, habitats groupés...

Dans un ouvrage de référence de 137 pages, inspiré par Mr Pierre Rabhi et les Colibris: Kaizen, numéro hors série, 100 oasis sont présentées. L'objectif de ce numéro est de donner des clés aux citoyens et aux élus pour réimaginer nos territoires, bâtir ensemble des oasis à leur image et créer des espaces de vivre-ensemble.

 

Vivre en oasis, c'est mettre en commun des valeurs qui favorisent un vivre-ensemble harmonieux et c'est aussi un moyen de réduire son impact environnemental et ses besoins économiques. En effet, l'habitat participatif est de 10 à 30% moins cher: les espaces sont partagés avec les voisins et les coûts de construction minimisés. En négociant auprès des villes un rabais sur le prix du terrain ou de l'immeuble en échange d'un impact social ou environnemental positif, il est parfois possible de réaliser une économie de 10%. cf www.coab.fr.

 

Une comparaison de la consommation des taux de gaz à effet de serre (GES) pour chaque poste étudié dans le dossier montre qu'en vivant dans une oasis l'habitant consomme 4,9 tCO2e par an, alors qu'un français moyen consomme environ 10,1 tCO2e par an. L'empreinte carbone d'un habitant en écohameaux est à l'évidence beaucoup moins élevée.

 

Différentes formes juridiques existent: loi de 1901, association syndicale libre ou ASL, copropriété, coopérative d'habitants, société d'attribution et d'autopromotion... Les maires et les collectivités peuvent soutenir la création de ce type d'habitat. Des exemples concrets détaillent par quels moyens. Les habitants de ces oasis sont interviewés, ce qui donne un côté très vivant à ce numéro de Kaizen hors série.

 

Du Nord au Sud, de l'Ouest à l'Est de notre pays, ces expériences montrent un art de vivre en relation. Il y a donc un vaste mouvement citoyen en marche et qui fait peu à peu tache d'huile, même si peu de médias s'y intéressent encore. Ce numéro spécial, vendu en kiosque au prix de 12 euros, s'accompagne d'une bibliographie très complète et d'adresses de sites à consulter.

Lyliane

 

20/04/2016

La société civile fait entendre sa voix...

 

Dans la période politique, économique et sociale que nous vivons en France, où beaucoup de personnes paraissent déçues voire désabusées, des voix s'élèvent pour proposer un renouveau qui viendrait de la base et non plus du sérail politique. Le mouvement lancé le 11/4/2016 par 6 mouvements se nomme: la primaire des Français. Le site ouvert pour recueillir des voix réclamant de faire émerger un candidat de la société civile a déjà rassemblé en 2 jours 350 000 voix, c'est dire s'il a suscité un engouement sur internet!

 

On retrouve à la tête de ce collectif Mme Corinne Lepage de Cap 21, Mr JM Cavada de Génération Citoyens, Mr Alexandre Jardin de Bleu, Blanc, Zèbre, Mr Claude Posternak de La Transition... Ils veulent tous «transformer la colère des français en espoir d'avenir» d'ici cet automne et ils visent au moins 500 000 signatures. Le site Internet où l'on peut s'inscrire s'intitule: www.laprimairedesfrançais.fr

 

Les éventuels candidats qui pourraient émerger devront «montrer patte blanche» et répondre à une Charte d'éligibilité:

-ne jamais avoir été condamnés par la justice

-ne pas avoir assuré plus de 12 ans de mandat électoral

-avoir travaillé plus de 5 ans en entreprise, dans un milieu socio-éducatif ou culturel.

 

Le but affiché est de rassembler les mécontents autrement que par un vote Front National et de trouver des valeurs communes hors parti et hors système. Selon un sondage récent, il semblerait qu'aujourd'hui 78% des électeurs français seraient prêts à vôter pour un candidat non issu des partis. Faute de quoi le taux d'abstention et de vote blanc serait énorme, enlevant toute légitimité à celui ou à celle qui aurait une quelconque majorité...

 

Cela me semble révélateur de la défiance de la population envers tous les hommes politiques de droite, de gauche comme du centre ou des extrêmes. Il se passe en effet des prises de conscience dans notre société et Internet cristallise le défoulement actuel. Un réveil citoyen des jeunes et moins jeunes est à l'oeuvre. En rejetant les anciens systèmes, les citoyens de notre pays ont repris la main. Cela donne un souffle d'oxygène à une période morne et sans perspectives... A suivre!

Lyliane

 

18/04/2016

Promouvoir la vente en vrac...

 

Depuis 2 ou 3 ans, écrit une journaliste du journal gratuit Fémina, les magasins qui vendent des produits à la pesée, qu'ils soient bio ou pas, fleurissent dans nos villes. Ils ont pour avantage de nous permettre de faire un geste pour la planète en limitant les emballages et le gaspillage alimentaire. On se sent en effet écocitoyen et on est heureux d'acheter de façon responsable! C'est aussi l'assurance de payer de 20 à 30 % moins cher.

 

Il convient tout d'abord, lorsqu'on va faire ses courses, de se munir d'un sac en tissu, de bocaux et de sacs en papier. La plupart des boutiques rangent par catégories des produits variés pouvant aller de l'huile aux lentilles, des fruits secs aux céréales. On se sert en libre service et on fait peser ses sachets et pots en caisse en ayant pris soin d'avoir fait estimer le poids auparavant de ses bocaux pour connaître leur tare. Parfois il est prévu d'inscrire le nom du produit sur le sac en papier.

 

Au début, estimer ses besoins paraît difficile tant on est habitué à des sacs préemballés. De même, actionner les manettes et tourner soi - même les robinets insécurise au début. Néanmoins, nous pouvons avoir l'impression de jouer à la marchande!

 

Pour le moment, la seule chaîne de magasins de proximité en France à vendre 100% en vrac se nomme «Day by Day». Le géant du bio en France Biocoop- www.biocoop.fr - de même que Naturalia - www.naturalia.fr - ont des rayons vracs à côté d'autres comportant des produits préemballés. Les hypermarchés comme Auchan commencent même à proposer quelques rayons en libre service vrac...

 

Alors, pourquoi ne pas essayer la vente en vrac, quitte à être un peu déstabilisé au début? Ces petits gestes écocitoyens ajoutés à d'autres (réduction de la consommation d'eau, d'électricité, valorisation des déchets, réduction des produits ménagers ...) vont finir par entrer dans nos mœurs, dans les habitudes de nos enfants et par contrebalancer le gaspillage à tous niveaux qui a régné jusqu'ici. Et notre Planète pourra enfin en bénéficier!

Lyliane

 

Quel revenu minimum est nécessaire pour mener une retraite décente?

 

Selon l'observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES), un retraité aurait besoin d'environ 1800 euros par mois s'il doit payer un loyer et d'un peu moins s'il est propriétaire de son logement ou logé dans une HLM. Or, en France, on est souvent loin du compte. En effet, l'observatoire estime que la moitié des retraités ne dispose pas du minimum de revenus nécessaires. D'autant que ceux et celles qui ne touchent pas une pension professionnelle complète, en raison d'aléas de la vie, sont bien en dessous de ces minima sociaux.

 

Lorsqu'on entend dire dans l'opinion publique que les retraités seraient «des nantis», il faut relativiser ces propos. Beaucoup certes vivent mieux que les retraités espagnols ou grecs de nos jours, toutefois tous ne nagent pas dans l'opulence. La plupart qui le peuvent aident concrètement leurs enfants et petits enfants, font marcher des associations, des mairies, s'investissent dans des mouvements caritatifs...

 

En 2050, la France comptera 23 millions de personnes de plus de 60 ans. Au lieu d'opposer dans notre société retraités et actifs, de considérer qu'après 50 ans un travailleur n'est plus «rentable», il faudrait peut-être repenser notre façon de considérer les seniors. En s'appuyant sur leurs savoirs, sur les valeurs de partage et de solidarité qu'ils portent, nous pourrions nous apercevoir qu'ils sont une chance pour notre pays.

Lyliane

 

09/04/2016

Une coopérative qui s'attaque au chômage...

 

C'est sous ce titre accrocheur que Mme Sophie Casals informe les lecteurs du journal Nice-Matin de l'existence d'une activité originale en Paca. Elle fait référence en effet à une structure nommée Acticop, crée il y a un an par Mr Joël Faguet, expert en insertion professionnelle. Cet homme de 67 ans a décidé d'accompagner innovateurs et seniors au chômage, afin de les aider à concrétiser leurs projets. Cette coopérative d'activité a été lancée avec la Skema Business School.

 

En avril 2015 en effet, à peine en retraite, Mr Faguet a décidé de mettre son expérience au profit de la lutte contre le chômage en créant Acticop. Il propose un accompagnement à la fois technique et commercial, qui décharge l'innovateur, le senior de la partie administrative et comptable. A chaque salarié de la coopérative, Mr Joël Faguet fixe un objectif réaliste: générer en une année de 1400 à 1500 euros par mois. En échange ils disposent d'une couverture sociale et d'une mutuelle. 10% des rentrées d'argent sont prélevées pour la coopérative sur le chiffre d'affaires.

 

Ainsi, un designer en lunettes, un créateur de matériel apicole, un chef de projet informatique, un web-designer, un électricien ont rejoint la coopérative et la font vivre. Ils sont une dizaine en tout. Selon Mr Faguet, le statut de salarié d'une coopérative est bien meilleur que celui d'auto-entrepreneur.

Afin de comprimer les frais généraux, Acticop pour le moment n'a pas de bureaux. Beaucoup de contacts se font par skype. Pour en savoir plus joindre le www.acticop.com. Il faut savoir qu'il existe en France une trentaine de Skema Business School. Alors, ne baissons pas les bras et relevons le défi de faire reculer le chômage dans notre pays!

Lyliane

 

08/04/2016

Pétition sur les Panama Papers selon Mme Eva Joly et Change.org: en finir avec le secret des banques!

 
 
 
 
 
 
 


Les Panama Papers ont révélé la façon dont certaines élites utilisent le secret pour cacher leurs activités financières. Ce secret permet à de riches individus de ne pas payer leur part normale d’impôts, mais il permet également à la grande criminalité de se financer, de l’esclavage humain à la vente d’armes illégales en passant par le financement du terrorisme.

Quand de riches individus ou des criminels cachent leur argent des services fiscaux, cela ne les rend pas plus riches, cela rend les autres plus pauvres. Ce qui n’est pas collecté pour l’impôt manque aux budgets publics pour financer des services essentiels tels que la santé, l’éducation ou la protection de l’environnement.  

Les révélations montrent comment de très grandes banques ont organisé la création de sociétés écrans dans les paradis fiscaux. 365 banques, parmi lesquelles la Société générale, HSBC, UBS ou encore la Deutsche Bank ont créé plus de 15 000 sociétés offshores pour des clients fortunés. Les banques sont les complices des paradis fiscaux, fers de lance de l’injustice.

Depuis plus de 20 ans, comme magistrate ou parlementaire européenne, j’affronte cette injustice fiscale et démocratique. Ce système a de très puissants soutiens, mais la mobilisation citoyenne a le pouvoir de mettre fin à l’injustifiable. Le temps du secret, celui du verrou de Bercy, des régulations européennes frileuses et de l’impunité des banques et des intermédiaires doit prendre fin.

Nous demandons que les gouvernements européens poursuivent en justice les banques et les intermédiaires qui laissent leurs clients cacher leurs actifs dans des paradis fiscaux sans informer les administrations fiscales des agissements suspects de citoyens européens.

Rejoignez-nous ! Signez la pétition et partagez-la !

Eva Joly - Députée européenne

Cette pétition est lancée simultanément en Allemagne par Sven Giegold - député européen, au Royaume-Uni par Molly Scott Cato - députée européenne, en Espagne par Ernest Maragall & Ernest Urtasun, députés européens.

Elles/Ils soutiennent aussi:

Karima Delli - Députée Européenne

Pascal Durand - Député Européen

Michèle Rivasi - Députée Européenne

Yannick Jadot - Député Européen

05/04/2016

Le vote blanc est il un vote utile?

Dans le journal Nice-Matin de ce premier week end d'avril 2016, un journaliste Mr Jéremy Collado interviewe Mr Stéphane Guyot, fleuriste parisien, qui conteste le système politique actuel et demande que soit reconnu le vote blanc. Depuis 1995 en effet, estimant que l'âge, le carriérisme et l'incompétence des hommes politiques ne lui convenaient pas, il se posait de sérieuses questions. En 2010, lors des élections régionales, il s'est décidé à sauter le pas et à créer un "parti du vote blanc". Ainsi, depuis avec des amis, ils se sont présentés aux différents scrutins. 

Réclamer la reconnaissance du vote blanc, c'est une façon de contester sans se faire prendre pour "un pêcheur à la ligne". Ce pourrait être aussi, selon ce nouveau parti qui cherche à se faire entendre, un vote constructif que les politiques devraient pouvoir entendre du style: nous ne croyons pas à vos belles promesses, nous n'aimons pas votre programme, présentez autre chose!  Dans cet esprit, c'est un vote utile pour exprimer son insatisfaction face à des hommes politiques qui n'écoutent pas les gens et sont élus avec des taux massifs d'abstention...

En 2017, ce parti compte bien présenter un candidat aux élections présidentielles pour faire pression sur le monde politique, qui a tout intérêt à ce que les personnes votant blanc soit agglomérées aux taux d'abstentionnistes. L'interviewé est contre ce régime de partis qui défendent leur carrière, ce qui précipite les mécontents vers le Front National... Le vote blanc, s'il était reconnu, ne profiterait à personne et il aurait le mérite de montrer une image plus réaliste des électeurs en France. J'avoue que personnellement je trouve que Mr Guyot a raison et qu'il a bien raison de réclamer haut et fort la reconnaissance du vote blanc dans notre pays.

Lyliane

 

29/03/2016

Quelques astuces de jardinage sans produits toxiques...

 

 

Je puise dans le journal local Nice-Matin quelques astuces pour jardiner sans polluer notre terre nourricière. Des maraîchers bio s'en servent en laissant faire la nature au maximum. Après l'hiver doux que nous avons connu, des bestioles en tous genres habitent dans nos jardins. Pas besoin pour autant de sortir des bombes toxiques... Comme en médecine, des méthodes douces existent!

 

Si par exemple des taches blanches constellent les feuilles de nos arbustes et jeunes plants, c'est sans doute un champignon nommé oïdium qui en est responsable. Passer du lait sur les feuilles car la caseine est un fongicide naturel, nous dit Mr Vérola, chef de culture de l'Association ARBRE à Nice (06).  cf associationarbre-chantierecole.over-blog.com

 

La cochenille se colle dès les beaux jours sous les feuilles des agrumes ou des oliviers sur la Côte d'Azur. Pulvériser dessus un mélange de 2 cuillères à soupe de savon noir, de 2 cuillères à soupe d'huile de colza ou de noix et une cuillère à soupe d'alccol à brûler après avoir bien mélangé.

 

Les punaises vertes adorent nos framboisiers et nos pieds de tomates.Par contre elles répandent dessus une odeur désagréable. Verser une décoction d'ail au pied de ces plantes. Pour attirer les limaces, des coupelles de bière sont efficaces. Lorsqu'il y a beaucoup d'escargots, un écran de cendre de bois autour des cultures les protège efficacement. Quant aux pucerons et aux moucherons, les coccinelles en sont friandes et leurs larves peuvent en manger une centaine par jour. On recommande aussi de planter des oeillets d'inde ou des capucines au pied des tomates et des pieds de courgettes. C'est joli et cela les protège. Certains essayent les mégots de tabac ou des peaux de bananes directement posés sur la terre pour avoir tout l'été de beaux rosiers. Le purin d'ortie enfin que l'on peut faire soi-même est un excellent insecticide naturel pour toutes les plantes du jardin.

 

Ceux qui ont la chance de pouvoir planter des légumes dans un coin de leur jardin ou de leur terrasse savent sûrement que les fèves apportent des nitrates dans le sol, ce qui favorise le repiquage des tomates qui suivra. Ensuite on a intérêt à mettre les courgettes, les poivrons et les concombres... Bien sûr, n'oublions pas de faire du compost avec des tontes d'herbes et des déchets ménagers, ni de couvrir la terre avec du bois ramé fragmenté ou de la paille, afin d'économiser l'eau d'arrosage en saison chaude... Bref, en observant quelques règles de bon sens et quelques conseils donnés par des amateurs éclairés, l'usage des pesticides et fongicides n'est vraiment pas nécessaire.

 

Ces jours ci et jusqu'au 2 avril, à Mouans Sartoux (06), la jardinerie Botanicus qui œuvre en faveur d'un jardinage écologique, propose au public de lui rapporter tous ces poisons pour qu'ils soient retirés des circuits. Des municipalités se sont engagées à ce que parcs et jardins comportent zéro pesticide. C'est le cas à Nice. L'Inra d'Avignon, de Sophia Antipolis font des recherches d'alternatives à la chimie dans leurs laboratoires. Toutefois, malgré le Plan Ecophyto adopté en 2008, la consommation des pesticides et néonécotinoïdes, tueurs d'abeilles et heureusement récemment refusés par nos élus, est encore élevée en France, en raison des lobbies agrochimiques notamment..

 

Il nous faudra sans doute aller plus loin encore et militer pour que le TAFTA (traité transatlantique de libre échange) toujours en négociation à Bruxelles soit refusé par les pays européens. En effet, si on regarde les coûts sanitaires des pesticides aux Etats Unis, ils se comptent en milliards de dollars... Certains vignerons comme Mr G. Bodin de Saône et Loire témoignent des dégâts humains causés par ces produits très dangereux pour la santé, d'autres écrivent ou font des films à ce sujet.

 

Alors, en ce qui nous concerne, jardinons écolo et initions nos enfants et petits enfants à toutes les alternatives aux pesticides, à tous ces gestes simples qui préservent la biodiversité, l'environnement (eau, sol...) et la santé humaine.

Lyliane

 

23/03/2016

Opération "sacs de couchage en bon état" par l'Armée du Salut!

Actuellement, nous disent les responsables de l'Armée du Salut interviewés lors de l'émission La quotidienne sur la 5 ème chaîne, il y a environ 10 000 personnes en France qui sont SDF, faute de places d'hébergement. Et au 31/3/2016, la plupart des centres d'hébergement existants vont fermer, mettant sur le trottoirs bon nombre d'autres personnes sans domicile fixe.

Aussi, l'Armée du Salut lance un appel pour fournir quelques 400 sacs de couchage à ces personnes démunies qui, quel que soit leur âge et leur état de santé, dorment dans la rue. Le slogan de cette association est:" donner le meilleur à ceux qui ont le moins"! Si vous pouvez faire un geste, il sera bienvenu. S'adresser à www.france5.fr ou par SMS faire le 41 555. D'avance merci pour eux!

Lyliane

22/03/2016

Ne nous laissons pas abuser par les NBT!

 

Grâce à une information de la Confédération Paysanne de février 2016 – www.confederationpaysanne.fr – j'apprends que le Comité Scientifique du HCB, à l'exception d'un expert aussitôt censuré mais qui a donné l'alerte, accepte que de nouveaux OGM arrivent dans nos champs et nos assiettes sans évaluation, ni information, ni étiquetage, ni suivi.

Ces nouveaux OGM cachés sont nommés NBT (New Breading Technologies), mais ils appartiennent par des manipulations in vitro à la même catégorie que les OGM. La Règlementation Européenne a permis de refuser la plupart des cultures OGM sur la base de travaux scientifiques montrant leurs dangers pour la santé, l'environnement et tout le système agraire de nos pays. D'autres travaux, payés par la grande industrie, ont engendré des controverses pour justifier l'importation de produits OGM destinés à l'alimentation animale, qui sont moins chers que les aliments sans OGM...

 

Les paysans et les éleveurs s'insurgent contre les aliments qui leur sont accessibles, faute de disponibilité chez leurs fournisseurs, car les animaux nourris avec des céréales OGM vivent moins longtemps et leur fertilité baisse. Seule jusqu'ici l'agriculture biologique et certaines appellations de qualité arrivent encore à valoriser leurs produits et à les protéger contre les contaminations OGM.

 

Néanmoins, des multinationales et des lobbys puissants continuent à soutenir cette nouvelle pratique, appuyés par des scientifiques liés à l'industrie, afin d'éviter l'étiquetage des produits contaminés par les OGM et de pouvoir continuer à mettre des brevets sur les plantes, les animaux, leurs parties ou leurs composantes génétiques.

 

A la suite de cette nouvelle inquiétante, 8 organisations paysannes ont suspendu leur participation aux travaux du Comité Economique Ethique et Social (CEES) et elles appellent le public à exprimer son indignation le mercredi 6/4/2016 devant le Ministère de la Recherche, 1, Rue Descartes à Paris (5ème) à partir de 12H pour un pique nique et à 14H pendant une Assemblée plénière du HCB.

 

Les nouveaux OGM ne doivent pas échapper à la réglementation, faute de quoi bientôt c'est toute notre alimentation qui deviendrait OGM et passerait sous le contrôle de quelques multinationales. Agissons maintenant auprès de nos gouvernements, de nos parlementaires européens et de la Commission en charge de notre sécurité alimentaire.

Lyliane

 

20/03/2016

Gestes qui sauvent...

A la suite des attentats de novembre 2015, le Ministère de l'Intérieur en France a mis en place l'opération"gestes qui sauvent" à la demande de nombreux citoyens.

Toutes les associations agrées comme l'Ordre de Malte et d'autres renforcent leurs équipes de formateurs, pour proposer partout en France des initiations de 2 heures minimum au plus grand nombre.

Pour en savoir plus joindre des associations locales comme par exemple La Croix Rouge, le Secours Catholique ou l'Ordre de Malte...cf www.ordredemalte.org .

Lyliane

17/03/2016

Une bonne initiative pour l'emploi...

 

Depuis 9 ans, un homme, Paul Landowski, a eu l'idée de mettre en contact direct des employeurs ayant des postes à offrir et des personnes au chômage sans passer par des structures officielles. Il a en effet recherché des lieux publics et conviviaux (cafés, wagons de chemin de fer...) où en peu de temps chacun peut exprimer directement ce qu'il recherche. Car il est parti d'un constat: les CV sur papier ne débouchent pas toujours sur un RV et tout le monde se décourage.

C'est au cours de l'émission sur la 2ème chaîne «Folie passagère» que Mr Alexandre Jardin a présenté cette initiative originale, dont peu de médias se font encore l'écho. Ces entretiens d'embauche d'un nouveau genre ne font perdre du temps à personne et permettent de créer un réseau qui fonctionne bien.

Jusqu'à présent, en effet, 173 «café contact pour l'emploi» ont eu lieu, mettant en présence 20 000 candidats et le même nombre d'employeurs environ. Cela a débouché sur 10% de contrats de travail. Les chômeurs sont heureux d'être écoutés et parfois ils découvrent des emplois offerts auxquels ils n'auraient pas pensé...

Mr P. Landowski est surnommé depuis «Paul l'emploi», comme pour l'opposer gentiment à «Pôle emploi»! Il a lui même trouvé du travail de cette façon et consigné son expérience dans un livre: «L'emploi, un combat». Son objectif aujourd'hui serait de pouvoir créer des antennes nationales un peu partout en France. On se demande pourquoi les municipalités et les élus ne soutiennent pas ce type d'initiatives. La société civile a beaucoup d'idées nouvelles qui fonctionnent sans leur appui jusqu'ici. Néanmoins, pourquoi ne pas unir nos forces et reconnaître que chacun a quelque chose à apporter pour construire le nouveau monde.

 

N'hésitez pas à en parler autour de vous, car il me semble que les médias pour le moment restent dans les anciens systèmes. Pour en savoir plus, aller consulter les pages sur Internet avec l'intitulé: www.cafecontactemploi.fr .

Lyliane

 

15/03/2016

Pirates ou gendarmes de la mer?

 

Grâce à un article de Mr A. Carini dans le Journal Nice-Matin, j'apprends qu'un trimaran nommé «Brigitte Bardot» sillonne la Mer Méditerranée au large du Cap Roux, près de St Raphaël (83), afin de surveiller une réserve de pêche de 445ha. Toute pêche y est en effet proscrite pour préserver la ressource. Ce bateau est un don de la Fondation Brigitte Bardot. cf www.fondationbardot.org

 

Le pavillon de ce navire n'est autre qu'un drapeau noir à tête de mort, puisqu'il appartient à l'Association Sea Shepherd, fondée par Mr Paul Watson il y a près de 40 ans. Voir www.seashepherd.com.

Depuis la mi-décembre 2015 et jusqu'à la fin de l'été 2016, l'équipage composé d'une dizaine de bénévoles venus des 4 coins du monde veille à ce que la zone préservée ne soit pas la proie des braconniers. Depuis deux mois de vigilance, plus de 100 infractions ont déjà été relevées...

 

Les contrevenants sont informés qu'ils sont dans une zone réservée. En cas d'agressivité ou de récidive, la gendarmerie maritime, avec qui l'équipage collabore, est appelée pour dresser procès verbal. On a parfois accusé les militants de Seashepherd d'être des pirates ou des écoterroristes (éperonnage de baleiniers japonais...). En l'occurence, on peut constater qu'ils jouent ici un rôle utile en traquant les plongeurs, les professionnels et les plaisanciers qui trichent et en les signalant aux autorités.

 

Car, faire respecter la loi sur la mer demande des moyens logistiques importants, que notre pays ne semble pas avoir. Dans cette zone poissonneuse au large de St Raphaël, que la prud'homie de pêche de la ville à transformée en réserve il y a environ 12 ans, les « méchants» ce sont finalement ceux qui ne respectent pas la loi. Un exemple à suivre éventuellement pour que, dans différents domaines, la société civile puisse relayer les autorités et mieux sensibiliser la population à la protection de notre planète...

Lyliane

 

12/03/2016

Luttons contre l'excision!

V

Pour que plus jamais de petites filles ne soient excisées dans le monde...

                                                           Brisons le tabou et parlons en!

                                           Le 6 /2/ 2016 était la journée mondiale de lutte contre l'excision. 

                        Pour plus d'infos: www.change.org , www.la-croix.com, www.unicef.ch, www.femmes.gouv.fr

Signez la pétition

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07/03/2016

Ensemble contre la récidive, à propos de nos prisons...

 

Dans Fémina, journal gratuit distribué avec Nice-Matin, un encart du mouvement «ensemble contre la récidive» www.ensemblecontrelarecidive.com, a attiré mon attention. Il nous propose en effet de réaliser que notre système carcéral est dans l'impasse et de réinventer la prison.

 

On dit habituellement que la France emprisonne beaucoup. Pourtant, si nos prisons débordent, c'est davantage à cause des locaux vétustes et trop exigus que par son taux de détention. L'article affirme qu'il n'est pas supérieur à celui de ses voisins européens. Cela donne environ 103 personnes emprisonnées pour 100 000 habitants en France. En Espagne par exemple ce taux est de 146, en Italie de 107, de 144 au Royaume Uni et de 128 aux Pays Bas.

 

Par contre, notre pays détient le record du taux de récidive en Europe. Chez nous, près de 50% des détenus récidivent en effet dans les 5 ans après leur sortie de prison. Il faut savoir que la France a été condamnée à plusieurs reprises par la Cour européenne des droits de l'homme pour traitement dégradant. L'entassement dans une même cellule, qui génère de la promiscuité et le mélange de types de détenus, l'inactivité forcée, le manque de perspectives de sorties, tout cela ne donne pas forcément envie de s'amender et de se réinsérer...

 

L'article affirme qu'il est grand temps de revoir notre conception du monde carcéral, ses règles, sa façon de concevoir ce temps de mise à l'écart tout comme l'état d'esprit de tous ses acteurs. Nous pourrions aller voir comment pratiquent les pays voisinsCar il serait nécessaire de permettre à jeunes ou moins jeunes détenus de réaliser leurs actes, de voir comment ils en sont arrivés là, d'envisager comment pouvoir les réparer et à leur sortie repartir sur de meilleures bases. En prison, les traiter humainement, leur permettre des apprentissages, instaurer régulièrement des discussions avec des psychologues, des visiteurs bénévoles, préparer matériellement comme moralement leur sortie, tout cela pourrait sans doute être amélioré...

 

Il est grand temps, dit l'article, de «réinventer le système carcéral français, afin que la prison ne soit pas le terreau d'une plus grande délinquance et qu'elle honore sa mission de réinsertion et de trotection de la société dans son ensemble». A réfléchir, il me semble!

Lyliane

 

06/03/2016

Concours "Génération développement durable", 12ème édition!

J'apprends par la revue Terra Eco de mars 2016 qu'un concours doté de 8000 euros de prix sous forme de lots est ouvert  sous le thème:"Inventer pour le monde de demain". Pour tout renseignement et dépôt de dossier avant le 18 avril 2016 s' adresser à  www.concoursgenerationd2.com .

Ce concours est soutenu par l'Ademe recherche, la Conférence des Grandes Ecoles, l'Etudiant, la Conférence Présidence Universités, Dunod, Terra Eco et Refedo.

Alors n'attendez pas et présentez vos projets d'avenir si vous en avez!

Lyliane

05/03/2016

Etre ou ne pas être végétarien...

 

Un dossier très intéressant concernant le végétarisme dans le monde est paru ce mois ci dans la revue Terra Eco. Cf www.terraeco.net

Sous la plume de Mme Camille Chandès, le sujet fait remonter le végétarisme à 530 avant notre ère, puisque le philosophe grec Pythagore aurait interdit la consommation de viande à ses disciples, ainsi que l'abattage des animaux.

 

Un sondage de Terra Eco/Opinion Way estime que de 3% le nombre de végétariens en France pourrait atteindre 10% en s'appuyant sur des réponses allant dans ce sens. La plupart des personnes interrogées voudrait le faire pour des raisons éthiques ou de bien-être animal ou même pour leur propre santé.

 

En Europe, comme aux Etats-Unis, on constate que le marché des produits alimentaires sans viande a atteint des records. Au Royaume-Uni en 2013 ce marché atteignait 788 millions d'euros. A Londres, on compte 140 restaurants végétariens contre une quinzaine à Paris. L'Italie et la Suède ont environ 10% d'habitants qui pratiquent ce régime. Depuis 2009, la ville de Gand en Belgique a lancé le «jeudi veggie» dans toutes les écoles primaires et les crèches. D'autres villes du pays commencent à faire de même.

 

Parmi les arguments en faveur du végétarisme, je remarque tout d'abord l'idée qu'il y aurait une diversité plus grande d'aliments végétaux que dans le monde animal. Je note également que certains pointent du doigt notre rapport contradictoire aux animaux. Enfin il me semble important de rappeler que les végétariens sont sensibles à la qualité de leur environnement. L'élevage industriel en effet serait responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales, pourcentage auquel il faudrait aussi ajouter les méfaits de la déforestation.

 

Toutefois, les détracteurs du végétarisme s'appuient généralement sur des habitudes alimentaires et culturelles. En changer les insécuriserait. Tantôt ils craignent le manque de protéines pour la santé de leurs enfants, tantôt ils jugent qu'être végétarien est une lubie de bobos qui veulent se singulariser sur le plan nutritionnel.

 

En conclusion, je dirais que c'est une affaire de choix individuel et qu'il est heureux que nous ayons à notre portée des aliments sains, locaux et de saison pour nous nourrir et alimenter nos proches. Une biblographie importante existe sur le sujet comme l'ouvrage «La cause des animaux» de Mme F. Burgat, paru en 2015 chez Buchet Chastel. Pour approfondir la question, consulter www.vegetarisme.fr ou www.alimentation-responsable.com .

Lyliane

 

04/03/2016

Enfin un téléphone portable éthique sur le marché!

 

Sous la plume de Mme Claire Le Nestour, dans la revue Terra Eco de mars 2016, nous est annoncé la disponibilité depuis décembre 2015 d'un téléphone portable, le Fairphone 2, entièrement démontable et réparable, lancé par une start-up néerlandaise. Il est volontairement vendu sans chargeur ni accessoire. Il est fabriqué avec des matières premières non issues du pillage des ressources en Afrique.

 

Son prix est de 20 euros pour une batterie de 16 heures et de 85 euros pour un écran 5 pouces. Un guide de réparation est disponible en ligne. Ce Fairphone 2 s'utilise avec Androïd et propose les mêmes applications de base que les autres téléphones portables. Par exemple, l'appareil photo fait 8 millions de pixels. Une mémoire externe de 32 gigaoctets est possible et s'adapte dessus.

 

Bref, je me réjouis que l'obsolescence programmée de nos appareils usuels commence à être mise à mal. Finie peut-être bientôt la course au nouveau téléphone portable hors de prix qui vient de sortir et la mise au rebut de tous ces appareils qu''il va enfin être possible de réparer!

Lyliane

 

 

 

03/03/2016

Pétition en cours pour lutter contre l'évasion fiscale en France...

Mise à jour sur la pétition

Le gouvernement remanie la loi le 23 mars - continuons !

 
Denis DUPRE
France

3 mars 2016 — Nous sommes déjà 92 000 à vouloir faire passer dès 2016 une loi pour contrer l’évasion fiscale.
Le premier succès de cette pétition est que Bercy n'exclut plus de rendre publiques les données permettant la surveillance fiscale des entreprises.
Continuons à faire pression pour que les lobbies des entreprises ne torpillent pas à nouveau la future loi.
Quand la pétition aura réuni 100 000 signataires, nous l’enverrons à chaque député. Diffusons largement pour atteindre ce seuil avant le 23 mars.
Le 23 mars 2016, avant les débats parlementaires de ce printemps, un projet de loi relatif à « la lutte contre la corruption et la transparence de la vie économique » doit être présenté en Conseil des ministres. Nous serons devant l’Elysée pour remettre la pétition aux membres du gouvernement et au président de la République.
Toutes les informations seront :
sur le site https://sites.google.com/site/stopevasionfiscale/
sur twitter @denisdupre5
contact : stopevasionfiscale2016@gmail.com


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02/03/2016

Arriver à la transparence dans les abattoirs...

 

Suite à la diffusion d'images choquantes prises à l'abattoir du Vigan dans le Gard, la Confédération Paysanne, sous la plume de Mr P.Y. Malbec, a publié le 3/2 un communiqué de presse. Elle réaffirme à cette occasion qu'elle a toujours exigé une mort digne pour les animaux. Selon ses termes «rien n'excuse les images produites, qui choquent par leur contenu et aussi par les mises en scène du personnel au cours de son travail».

 

La Confédération Paysanne est persuadée qu'il s'agit d'une attaque contre les abattoirs de proximité et que cette campagne vise la mainmise des grands groupes d'abattage sur les éleveurs locaux. Au lieu de fermer les petites unités d'abattage, cette organisation demande plus de transparence et de vrais contrôles, la mise en place d'outils adaptés aux différents élevages, à la taille des fermes, en veillant aux conditions économiques et géographiques des territoires. Elle reconnaît qu'il faut, certes, veiller à la conformité aux réglementations sanitaires mais surtout aux exigences éthiques de tous les citoyens en matière d'abattage.

 

Tous les mangeurs de viande, en effet, espèrent que les animaux de boucherie ne sont pas la proie de personnes plus ou moins sadiques travaillant dans les abattoirs. C'est certainement assez difficile sur le plan humain de travailler dans de tels établissements. Toutefois, l'état et les collectivités locales doivent veiller à la dignité des procédures et à la transparence de ce qui se passe au sein des abattoirs, où qu'ils soient et quelle que soit leur taille.

Lyliane

 

01/03/2016

Une assurance collaborative...

 

La revue Terraeco a fait un reportage, dans son numéro hors série de l'été 2015, au sujet de la société InsPeer, cofondée en 2014 par Mme E. Mury et Mr L. de Broglie. Ils ont lancé une idée novatrice dans le domaine de la mutualisation des franchises d'assurance et ils emploient déjà 4 salariés. En effet, seule une société britannique (HeyGuevara) et une compagnie allemande (Friendsurance) utilisent le même principe dans le monde.

 

Que ce soit pour une assurance automobile ou d'habitation, InsPeer aide les gens à mutualiser leurs franchises avec un réseau d'autres personnes en complément d'une assurance classique. L'utilisateur choisit lui-même les personnes (proches ou simples connaissances) avec lesquelles il pourrait partager les frais. En cas de sinistre, il est prévu que l'utilisateur demande à son réseau de contribuer à sa franchise selon un montant défini à l'avance. Il s'engage par un contrat moral à contribuer à son tour d'un montant équivalent envers les personnes de son réseau.

 

Le rôle de la société InsPeer est, en plus de pouvoir conseiller dans le choix des membres du réseau, de collecter les fonds de la franchise auprès de ceux-ci. Elle prélève une commission de 10% de la somme collectée, afin de pouvoir fonctionner. Ainsi, par exemple, au lieu de payer 300 euros d'un coup, l'utilisateur paye 50 euros à chaque fois qu'une de ses relations a un sinistre.

 

 

Cette démarche manifeste un aspect économique, mais aussi solidaire. De plus, elle permet aux assurés de réaliser que, dans un contrat classique, plus une franchise d'assurance est élevée, plus les cotisations baissent. Pour le moment, les compagnies d'assurance se montrent curieuses. Elles notent comme points positifs que les personnes d'un même réseau risquent d'être plus responsables et que cela pourrait réduire la fréquence des fraudes.

 

Cela ne pourrait-il pas également permettre à l'assurance de devenir plus abordable? Il me semble que ce premier pas vers une mutualisation des risques entre personnes de connaissance pourrait aider à créer du lien. Dans nos sociétés où règne l'individualisme cela pourrait aller dans le bon sens, celui du vivre ensemble...

Lyliane

 

17/02/2016

Un accessoire de lutte contre la sédentarité et la pauvreté inventé à Nice...

Dans le numéro 6 de la revue gratuite «Optimiste magazine de la Côte d'Azur», la journaliste Aurélia Lasorsa fait témoigner un ancien perchiste, professeur de sport au Collège Jean-Henri Fabre de Nice. Mr Serge Gabrielich a réussi à associer au sein de son établissement scolaire de Las Planas trois causes qui lui tiennent à cœur: le sport, la solidarité et l'écologie. En effet, engagé depuis longtemps dans l'Association Action contre la faim, cet enseignant a commencé à organiser des courses entre élèves, puis des marches contre la faim impliquant le public. Puis, s'apercevant que de plus en plus de jeunes sont en surpoids et passent leurs récréations le nez sur leurs portables, il a remis à la mode un jeu typique de Nice dans les années 1950 en confectionnant avec des chambres à air de vélos (récupération): un pitchak. On lance cette boule de morceaux de caoutchouc en l'air et on la rattrape... Ce jeu, facile à confectionner et bon marché, a très vite pris de l'ampleur dans le collège, à tel point que désormais de nombreux élèves y jouent pendant les récréations. Les jeunes ont commencé à en vendre autour d'eux pour financer à la fois des opérations caritatives (Action contre la faim...) et l'Association sportive du Collège. En 3 ans, on estime que 2000 pitchaks ont ainsi été vendus. Cette initiative utile et généreuse a été couronnée par de nombreux prix régionaux et une pluie de récompenses a salué leur modeste entreprise. Mr Serge Gabrielich estime que des idées de ce genre pourraient se généraliser avec l'appui des établissements scolaires, du rectorat et des municipalités. Il ne manque pas en effet de jeunes élèves et de professeurs enthousiastes pour relever le défi! On dit justement que la jeune génération manque de motivation... Alors qui va lui proposer des jeux à la fois utiles et originaux? Lyliane

05/02/2016

Les sacs plastique font de la résistance...

 

En effet, nous apprend Mme Sophie Rahal dans le Journal Télérama du début janvier 2016, si les sacs plastique sont interdits depuis le 1er janvier 2016 aux caisses des supermarchés, grâce à la loi sur la transition énergétique, le décret d'application de cette loi ne sera pas publié avant la fin mars 2016.

 

Ce décret très attendu fixera notamment les modalités de l'interdiction (composition des sacs, taille, sanctions en cas de non respect...). La faute en revient à La Commission Européenne qui souhaite examiner le texte au regard des règles du marché unique, afin d'éviter d'éventuels recours.

 

Les associations de défense de l'environnement s'impatientent, tandis que le ministère relativise la situation. Néanmoins, les consommateurs que nous sommes peuvent d'ores et déjà privilégier les sacs réutilisables en tissu, papier ou amidon. Quant aux commerçants, qui finissent dans l'intervalle d'écouler leurs stocks, ils peuvent déjà prévoir une option plus écologique. Il y va en effet de la pollution de notre environnement avec 17 milliards de sacs plastique utilisés chaque année en France. On les retrouve partout dans la nature et jusque dans les mers et océans!

 

D'autres pays européens comme l'Italie ont mis en pratique cette interdiction depuis des années. Alors à quand une application stricte des décisions législatives dans notre pays? Donnons l'exemple et allons faire nos courses dès aujourd'hui avec nos sacs réutilisables!

Lyliane

 

02/02/2016

Sagesse bouddhiste et compassion en action...

 

Au cours de l'émission consacrée au bouddhisme sur la 2ème chaîne de télévision, dimanche 31/1/2016, était interviewé Mr Matthieu Ricard. Il a tout d'abord déclaré que «la sagesse n'est pas un luxe pour quand tout va bien». Elle se pratique journellement, comme il l'a écrit avec Mrs A. Jolien et C. André dans un ouvrage intitulé:«Trois amis en quête de sagesse» aux éditions l'Iconoclaste.

 

Il nous propose de voir les tragédies que la France vient de vivre sous un angle différent: pas par une réaction épidermique, de la peur ou une escalade dans la violence, réactions qui ne s'attachent qu'aux symptômes. Il nous incite à rechercher les causes de la violence et d'agir sur le long terme. Car il s'agirait plutôt de nous occuper des jeunes par une éducation ouverte, de résorber les inégalités de notre société (hommes/femmes, nationaux/étrangers...), de développer l'empathie et la solidarité. Cela risque de prendre 10 à 15 ans, selon le moine bouddhiste...

 

D'après lui, Israël nous montre ce qu'il en est de réagir en appliquant œil pour œil/dent pour dent: une longue suite de violences depuis des années. Empêcher des personnes de nuire n'est pas chercher à tout prix des sanctions, à faire du tort ou à bombarder... Par un amour altruiste, il serait plutôt question de chercher à guérir les racines du mal. Pratiquer une résilience empreinte de compassion lui paraît en effet une meilleure voie.

 

La peur au contraire ne ferait que nous inciter à nous replier sur nous même et elle n'aiderait pas à vivre la solidarité. En travaillant ensemble sur le long terme, Mr M. Ricard est persuadé que nos démocraties sont capables de surmonter les obstacles actuels. La compassion, selon lui, c'est de l'amour altruiste. Mais ce n'est pas de la faiblesse qui excuse tout. Les victimes ont droit à notre écoute et à notre compassion!

 

A travers cette discussion, des pistes nous sont données pour ne plus nous diviser sous des prétextes politiques ou sociaux et pour tenter de juguler la peur et l'agressivité perceptibles autour de nous. Si la responsabilité du mal nous incombe au moins en partie (ghettos des quartiers, chômage, échec scolaire, discriminations...), les solutions à trouver nous concernent sans doute aussi! Alors écoutons ces paroles de sagesse et mettons nous tous ensemble au travail!

Lyliane

 

01/02/2016

Comment susciter la solidarité chez les jeunes?

 

Je puise dans la revue de janvier 2016 de Valeurs Mutualistes des idées, rassemblées par Mme I. Guardiola, pour éduquer les jeunes au bien commun, au vivre ensemble, à la citoyenneté et à la solidarité.

 

Par exemple, au lycée St Cloud (92), une enseignante en histoire-géographie a proposé à ses élèves de participer à des projets de micro-entreprise au Pérou, au Cambodge, en Indonésie via la plateforme de financement participatif Babyloan. Chaque élève a prêté 2 euros et en plus, le groupe classe a récolté des fonds en organisant la vente de gâteaux, un marathon et un concours participatif.

 

La J.P.A. (Jeunesse au Plein Air) quant à elle propose des parcours citoyens pour sensibiliser les élèves aux inégalités d'accès aux vacances et aux loisirs. L'association a mis au point des kits pédagogiques par niveau scolaire à base de vidéos,de fiches découverte ou de textes enregistrés.

 

L'Agence pour l'éducation par le sport (APELS) va organiser des défis collégiens à l'occasion de manifestations sportives comportant du fair-play et de la bonne tenue. La clôture des inscriptions se fera le 29/2/2016 pour la 3ème édition de ces défis.

 

En CM1 et CM2, des élèves de l'Essonne, à l'instigation de leur professeur et de l'association Solidarité Laïque, ont collecté des fournitures scolaires et établi une correspondance avec une classe au Sénégal.

 

L'ESPER enfin, (économie sociale partenaire de l'école de la République) et l'ASOSEN (association nationale d'éducation à la santé) se sont associées, afin de proposer une exposition sur l'ESS c'est à dire l'économie sociale et solidaire.

 

Quel que soit le projet proposé aux jeunes, il s'agit de développer leur curiosité, leur esprit critique et leur sens de la solidarité. De belles initiatives qui méritent d'être connues et de se répandre dans notre pays pour prévenir repli sur soi et découragement face à l'individualisme ambiant.

Lyliane

 

30/01/2016

Des poules pour diminuer le volume de nos déchets biodégradables...

 

La revue mensuelle Ressources se fait l'écho d'une opération originale nommée «Le Sived en poule position» consistant à proposer, depuis l' automne 2015, à 20 foyers sélectionnés de l'agglomération de Brignoles (83) la prise en charge de deux poules et la pesée quotidienne des déchets alimentaires consacrés à leur nourriture contre l'attribution gratuite d'un poulailler et la récolte des oeufs.

 

Un Cived est un syndicat intercommunal pour la valorisation et l'élimination des déchets. C'est celui du Centre Ouest Var qui pilote l'opération. www.sived83.com. Son but est de montrer qu'au lieu de tout jeter à la poubelle, des personnes possédant un jardin (10 M2 minimum sont nécessaires pour le parcours de deux poules) peuvent recycler ainsi une centaine de kilos de détritus alimentaires par an et par famille. De plus, un accompagnement mensuel des familles permet de leur apprendre les bons gestes, la responsabilisation et de faire naître une conscience éco-citoyenne. Parmi les déchets alimentaires, qui représentent environ 40% du poids total de nos poubelles, tous ne sont pas favorables aux gallinacées. Par contre, épluchures de légumes, restes de repas, végétaux flétris, à raison de 150g de déchets assimilables par jour, sont une moyenne tout à fait réalisable.

 

Autrefois, dans nos campagnes, tout le monde avait son poulailler. Les poules picoraient herbes et insectes en plein air et donnaient des œufs de qualité. Ce n'est hélas plus le cas! De nos jours, en effet, on jette indistinctement les déchets compostables et les autres et on encombre notre environnement du contenu de nos poubelles. Or, que l'on produise du compost avec nos déchets ménagers, afin d'amender la terre de nos jardins ou que l'on en nourrisse des poules, on réduit le volume des déchets collectés de façon importante tout en nourrissant des animaux.

 

Je trouve cette initiative intéressante. Le Sived de Brignoles, lorsqu'il aura tiré des enseignements de cette première tranche, envisage de toucher davantage de familles de la région. Une telle opération mériterait sans doute d'être étendue à d'autres communes françaises et à d'autres associations pour le plus grand bonheur des enfants des familles sélectionnées. N'hésitons donc pas à en parler autour de nous!

Lyliane

 

29/01/2016

A propos de la justice des mineurs...

 

Si j'en crois la revue du BICE (bureau international catholique de l'enfance) www.bice.org, globalement la délinquance des mineurs est en baisse depuis les années 2000 par rapport à celle des adultes. En France, la moitié des mineurs impliqués dans des affaires pénales ont entre 16 et 17 ans. Les moins de 13 ans représentent 9% et ils ne sont concernés que par 3% des condamnations effectives.

 

En outre, 41% des mineurs mis en cause le sont pour des atteintes aux biens (vols à l'étalage, vol de voitures) et 16% pour usage de stupéfiants. Les cas de violences graves (agressions sexuelles, viols...) concernent seulement 4% des actes commis.

 

Aussi, nous pouvons nous demander si un enfant en conflit avec la loi doit être traité comme un adulte. La plupart sont des adolescents qui cumulent des facteurs de vulnérabilité: précarité, échec scolaire, relations familiales fragiles ou déviantes...

 

Dans notre pays, l'idée de tolérance zéro est accompagnée d'une judiciarisation plus poussée des infractions commises par les mineurs. L'objectif du projet de réforme de la justice des mineurs prévu pour 2016 est de revenir aux principes de l'Ordonnance de 1945 avec notamment la primauté de l'éducatif.

 

Le modèle néo-zélandais copié par de nombreux états paraît le plus adapté et efficace. Il prévoit en effet d'obliger le jeune délinquant à réparer les conséquences de ses actes, ce qui lui permet de mieux réaliser l'impact de son délit. La victime, le juge, la famille et les proches décident ensemble de la réparation équitable à faire appliquer. Eviter la prison aux mineurs semble en tout état de cause une sage décision...

 

Il a été remarqué en effet que plus les cas d'incivilité ont été pris en charge tôt, moins le jeune récidive. Certes, il faut lui faire comprendre que les limites, les contraintes font partie de l'éducation. A l'inverse, la nécessaire répression devrait avoir une dimension pédagogique sans violence.

 

Il serait bon en effet que tous les jeunes aient à l'école une éducation au civisme. Des associations comme APCEJ (association pour la promotion de la citoyenneté des enfants et des jeunes) font de la prévention leur cheval de bataille. Le rôle des parents n'est pas non plus négligeable, car c'est dès l'enfance que certaines limites doivent être posées...

Lyliane

 

25/01/2016

Le combat d'une mère au sein de la République...

 

Vous avez peut-être entendu parler de Mme Nadia Remadna, à l'occasion de la sortie de son livre chez Calman-Lévy le 6/1/2016 intitulé:«Comment j'ai sauvé mes enfants». Elle a en effet été interviewée par différents journaux nationaux et par Canal Plus à la télévision. Toutefois, au delà de ces spots momentanés, il me semble que nous aurions beaucoup à gagner si nous connaissions le parcours de cette femme qui ne mâche pas ses mots.

 

Née à Créteil dans les années 1960, elle est partie 10 années, entre 15 et 25 ans, en Algérie avec son père. Elle s'en est finalement enfuie et elle est revenue en France. Elle aurait aimé devenir avocate, mais en Algérie elle n'avait pas pu être scolarisée. Aussi, courageusement, elle a repris des études et à l'âge de 35 ans elle obtenait son bac. Mère de 4 enfants qu'elle a élevés seule, elle vit depuis 10 ans à Sevran (93).

 

Elle est devenue ensuite médiatrice et référente familiale, car elle apprécie beaucoup de travailler dans le domaine social. Elle a crée une organisation nommée «la Brigade des Mères» au sein de laquelle elle œuvre pour essayer d'apporter des solutions concrètes à la dérive des jeunes. Elle se sent bien insérée en tant que mère dans la République Française. Elle tente de gagner à cette cause d'autres mères en leur procurant des modules de formations, auxquelles elles n'ont jamais eu droit ( philosophie, sociologie, psychologie...). Histoire d'ouvrir leur esprit à d'autres perspectives et de les aider à se former...

 

Refusant la fatalité et le communautarisme, cette femme qui n'ignore rien des pièges des banlieues pour des jeunes désoeuvrés voudrait à travers son expérience personnelle y sensibiliser d'autres femmes. Car les mères, qui vivent le plus souvent dans des situations difficiles, seules avec leurs enfants, ont un rôle important à jouer dans la prévention de la radicalisation des jeunes. Cette brigade est censée non seulement lutter contre la violence, contre l'échec scolaire, mais surtout impliquer directement les familles dans l'avenir professionnel et social de leurs enfants. Pour se renseigner précisément sur le combat de cette femme, voici les coordonnées du site de l'association, dont elle est présidente et fondatrice:www.brigadedesmeres.org .

Lyliane

 

22/01/2016

Simplification de La Poste concernant les courriers pour la France.

 

Mr Géraud Felgines, directeur marketing de La Poste pour les particuliers, fait publier actuellement dans la presse nationale des encarts, afin d'informer le public des nouvelles modalités d'affranchissement des courriers envoyés par chacun d'entre nous.

 

Tout d'abord, le carnet de timbres Marianne permet désormais d'affranchir toutes les lettres. Il faut néanmoins savoir qu'un timbre rouge est censé assurer une distribution dans les 24h, alors qu'une lettre verte est réputée arriver dans les 48 h, ces délais étant donnés à titre indicatif.

 

Le nombre de timbres à coller dépendra du poids de l'envoi. Il n'y aura en effet plus que 5 tranches de tarifs. Jusqu'à 20g un timbre rouge (prioritaire) ou vert (lettre verte) suffira. Au delà, de 20 à 100g il faudra en coller 2. Ensuite de 100 à 200g, 4 timbres seront nécessaires. Quant à des envois de 200 à 500g, ils nécessiteront 6 timbres. Enfin pour tout envoi de 500g à 3kg, 8 timbres seront indispensables.

 

On entend par le mot lettre tout envoi de moins de 3kg et de moins de 3cm d'épaisseur. De ce fait on peut considérer comme lettre l'envoi de petits objets (clé USB, livre de poche, tee shirt, CD-Rom...) Les timbres et les emballages achetés en 2015 restent valables. Pour les tarifs Europe(timbres bleus) et Monde (timbres violets), aller consulter le site internet: www.laposte.fr. Rien de changé par contre pour lettres suivies et recommandées.

 

Les tarifs postaux ont certes augmenté au 1/1/2016, toutefois on peut noter une tentative de simplification des envois de la part de la Poste pour les particuliers français.

Lyliane

 

19/01/2016

Soigner en zone de combat...

 

 J'ai été très touchée, au cours de l'émission Thé ou Café consacrée à Mr Guillaume Durand, qu'il fasse venir une jeune femme Elise Boghossian, acunpunctrice, pour parler de l'Association non gouvernementale et apolitique appelée Shennong et Avicenne. Cette association a été crée à Paris en 2002 par un groupe d'étudiants et une association de médecine chinoise pour venir en aide médicalement aux réfugiés où qu'ils soient dans le monde. Pour en savoir davantage, consulter le site Internet: www.shennong-avicenne.org/fr/ et lire l'ouvrage publié par E. Boghossian aux éditions R. Laffont, sorti le 19 novembre 2015, sous le titre: «Au royaume de l'espoir, il n'y a pas d'hiver».

 

Cette jeune femme, mère de 3 enfants, se déplace ponctuellement là où il y a des besoins (Irak, Calais...), afin de créer du lien avec les réfugiés, des femmes et des enfants le plus souvent, qui ont subi des tortures physiques ou psychologiques ou qui ont vu leurs familles détruites par la guerre. Avec d'autres volontaires de l'Association, ils parcourent en bus des régions d'Irak par exemple relativement sécurisées. Ils rencontrent des réfugiés habitant des camps et ils leur prodiguent des soins, quand c'est possible. Les témoignages montrent que la plupart ont été victimes de violences insoutenables et d'une stratégie de destruction...

 

Nous pourrions soutenir cette Association par des dons directement sur le site, en achetant et en parlant autour de nous de ces actions courageuses, retranscrites dans l'ouvrage d'Elise Boghossian. Les valeurs défendues par cette association méritent en effet d'être diffusées, car il circule beaucoup d'idées fausses concernant les réfugiés d'où qu'ils soient originaires. La plupart d'entre eux ne tiennent pas à s'installer définitivement chez nous, seulement à fuir les zones de combat le temps que leur pays retrouve la paix. Leur tendre la main ou soutenir concrètement ceux qui le font, ne serait ce pas faire preuve de solidarité humaine?

Lyliane