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03/11/2015

L'expérience de la non violence...

 

Srdja Popovic, ancien fondateur du mouvement Otpor (= résistance en serbe) à Belgrade, qui contribua à la chute en 2000 du dictateur S. Milosevic «parcourt le monde pour transmettre son savoir-faire en matière de stratégies non violentes» nous dit le journaliste J.C. Ploquin dans le Journal La Croix.

 

Ce serbe de 40 ans, fils de journalistes et enseignant dans plusieurs universités américaines, a en effet participé à la révolution dans son pays, premier épisode moderne d'un renversement de régime, précédant l'Ukraine, la Géorgie, la Tunisie et l'Egypte. Il vante «les révolutions ordinaires lancées par des gens ordinaires». Il a crée Canvas en 2003, une organisation qui vante le pouvoir de stratégies non violentes.

 

Selon lui, «toutes les dictatures ont un point commun: elles dépendent du peuple!» Cela se confirme partout, à part en Syrie hélas, où en 2011 les événements ont déraillé et entraîné le choix de l'action armée, créant une forme de chaos et favorisant le maintien au pouvoir du Président...

S. Popovic vient de publier un livre de 285 pages intitulé: Comment faire tomber un dictateur quand on est seul, tout petit et sans armes. Ce manuel de non violence est édité chez Payot.

 

Cet homme, qui joue de la guitare et participe à des concerts de rock anti militariste est un personnage atypique, à la fois activiste engagé et jouant avec la dérision et les contre pouvoirs citoyens.

Quoi qu'il en soit, il refuse le fatalisme, le désastre et un peu partout dans le monde, il cherche à prodiguer ses conseils à travers paroles et musique. En rappelant les principes des révolutions non violentes, S. Popovic indique à tous les Français un autre repère que Mai 1968, où volaient les pavés contre les forces de l'ordre...

Lyliane

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