11/08/2016
Garde-mangers solidaires...
J'ai appris qu'au Québec, depuis 2007, l'Association Défi Jeunesse chapeaute le mouvement des Moissonneurs Solidaires, dans lequel des bénévoles donnent de leur temps pour lutter contre la pauvreté. Ceux-ci, en effet, font des gestes concrets pour ensemencer, récolter, trier ou laver des aliments (légumes, céréales...) destinés à nourrir des personnes en difficulté. Plus de 2 millions de kg de légumes frais servent par exemple à fournir des repas chauds dans la ville de Montréal ou grâce à des surplus à alimenter des épiceries communautaires. cf www.moissonneursolidaires.org ou www.legardemanger.org.
La fondation Béati de son côté, qui est un organisme privé issu d'une tradition chrétienne, est active depuis 25 ans au Québec et nourrit des élèves de 19 écoles primaires sur Montréal. Des gens célèbres, comédiens, acteurs, n'hésitent pas à prêter leur nom à de telles actions solidaires. cf www.fondationbeati.org .
Aux Etats-Unis, des garde-manger sont installés au coin des rues et ils sont alimentés par de généreux donateurs et des bénévoles. Ainsi, des sans abri peuvent se servir et se nourrir sans avoir à mendier sur la voie publique.
Nous avons en France de nombreux réseaux comme les Restos du Coeur crées par Coluche, la Banque Alimentaire et la Croix Rouge, qui prennent en charge les déshérités. Alimentés par les surplus européens, ils sont depuis peu destinataires des invendus ou des produits en passe d'être périmés dans les super-marchés. De plus en plus, des voix s'élèvent pour prendre en charge les plus pauvres, ce qui ne peut manquer de nous réjouir. Cela démontre à l'évidence que l'être humain a le sens de la solidarité et du partage, alors que l'individualisme dans nos sociétés est souvent montré du doigt.
Lyliane