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18/02/2016

Vivre plus sainement en dépensant moins...

L'ouvrage de Stéphanie Araud-Laporte paru aux éditions de Noyelles sous le titre «1001 astuces pour dépenser moins» donne d'excellents conseils anti-gaspi. Personnellement, j'observe déjà depuis plusieurs années certains d'entre eux, comme par exemple de régler la température du chauffage à 18°5 ou 19° dans mon séjour, de fermer rideaux et volets à la tombée de la nuit en hiver, d'avoir mis du double vitrage partout chez moi, d'avoir remplacé tous les halogènes par des lampes basse consommation et de récupérer l'eau de pluie pour arroser le jardin... Néanmoins, j'ai noté de nombreuses informations, notamment comment fabriquer son produit multiusage, son produit à vaisselle ou sa poudre lave vaisselle à partir de produits naturels et bon marché. J'ai revu également la différence entre DLC ( date limite de consommation) qui s'applique aux produits périssables et la DLUO (date limite d'utilisation optimale ), qui signifie que le produit peut être consommé au delà de la date inscrite, même si les qualités gustatives peuvent diminuer. Au jardin, je vais essayer de suivre les conseils d'association de plantes, par exemple je vais semer de la bourrache près de laitues et tomates pour les protéger des parasites, fabriquer du purin de prêle, afin d'éviter les maladies des arbres fruitiers, vaporiser du savon noir dilué (1 cuillère à soupe pour un litre d'eau), pour lutter contre puceron et cochenille. Sur le plan des soins du visage, j'imagine essayer de mélanger en proportions égales du sucre de canne, du miel et de l'huile végétale dans un bol pour exfolier la peau après soigneux démaquillage et rinçage. Aussi, si une vie plus saine et écologique vous tente, l'auteur du livre vous recommande de procéder au début par petites touches et d'élargir peu à peu les interventions. En effet, il est possible que les idées soumises puissent par la suite être personnalisées et même détournées, ce qui serait un gage de réussite... Lyliane

14/02/2016

L'agriculture bio, c'est bon pour la terre et pour l'eau...

Le Colloque organisé par CORABIO (coordination Rhône-Alpes de l'agriculture biologique) et la FNAB (fédération nationale de l'agriculture biologique), en partenariat avec l'ONEMA (office national de l'eau et des milieux aquatiques) a permis le 19/11/2015 de présenter des expériences concrètes dans ce domaine. Consulter: www.corabio.org, www.fnab.org et www.eauetbio.org Depuis 2010 en effet, un travail de sensibilisation des collectivités territoriales a été entrepris par la FNAB pour préserver la qualité de l'eau. Deux municipalités, celle de Lons le Saunier et celle de Valence-Romans se sont engagées dans des contrats et des rencontres avec des agriculteurs vivant à proximité du captages en soutenant des conversions à l'agriculture biologique. A Lons le Saunier, en 2015, 180 ha de terres sont devenues bio. L'agglomération de Valence-Romans depuis 2013 accompagne un programme Eau et Bio, qui organise des réunions avec des producteurs et les informe de façon à limiter la pollution préventivement. Car la réalité du terrain est alarmante: 92% des cours d'eau surveillés sont pollués aux pesticides, dont certains sont vraiment très dangereux selon le dernier bilan des Services du Ministère de l'Ecologie. Fait indéniable à noter: les régions d'agriculture intensive sont les plus touchées comme notamment le bassin Artois Picardie. Il est donc urgent de modifier les systèmes de culture et de réduire l'usage des pesticides dans le cadre du Plan Ecophyto 2. cf www.generations-futures.fr . Un court-métrage: «Manger bio , c'est bon pour l'eau» réalisé par les réseaux Corabio et Bio de Provence invite le grand public à s'informer sur la préservation de la ressource en eau et la protection des captages vis à vis des pesticides. Il est possible de commander le DVD du film et d'organiser une projection-débat. Le public mérite en effet d'être sensibilisé à ces questions, afin que des outils règlementaires et un accompagnement technique puissent un jour être mis en place (restauration collective, entretien des jardins, assainissement, protection des terres...). Investissons nous donc pour que les pesticides dangereux soient enfin tous retirés du commerce et de l'agriculture, n'en déplaise aux multinationales qui les diffusent! Car ne l'oublions pas: l'eau, c'est la vie! Lyliane

06/02/2016

Qui seront les bergers des océans?

 

La revue Silence de février 2016 sous la plume notamment de Mme N. de Pompignan, pose la question de la sauvegarde des écosystèmes face au pillage du monde marin.

Il faut savoir tout d'abord que, depuis 1994, le droit maritime est régi par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer ( CNUDM) signée à Montego Bay en 1982. Elle divise les océans en zones économiques exclusives ( ZEE) et en haute mer.

 

Les ZEE représentent 35% des mers. La haute mer comprend tout le reste. Comme elle est soumise au principe de liberté, on peut y naviguer, y pêcher, y poser des cables, des pipelines... La France a la 2ème ZEE au monde après les Etats-Unis avec 11 millions de km2 grâce à ses départements d'Outre Mer.

 

La responsabilité sur le secteur de la haute mer est diluée et les réglementations sont peu homogènes. Certaines conventions sont ratifiées par des Etats, d'autres non. De ce fait les gros bateaux ont tendance à s'immatriculer dans les Etats qui ont la législation la plus légère et les avantages fiscaux les plus importants. On appelle cela des pavillons de complaisance. C'est le cas de plus de la moitié de la flotte mondiale.

 

L'O.N.G.Seashepherd - www.seashepherd.fr/wales - s'est engagée avec succès dans la poursuite de certains braconniers des mers, qui pêchent dans des zones interdites. En plus de 30 ans, cette organisation a mis hors d'état de nuire 9 baleiniers braconniers. Néanmoins, plus de 1000 baleines continuent à être tuées chaque année par des japonais.

 

Tous s'accordent à dire que la solution la meilleure serait de vraies réserves marines. Pour cela il semble urgent que les citoyens donnent l'impulse et fassent pression sur les politiques. Car le poids des lobbys reste énorme et pour le contrecarrer, notre détermination doit être entière.

 

Que nos achats de poissons par exemple soient réfléchis et donnent la priorité à de la pêche responsable. Informons nous, signons des pétitions, interpelons nos hommes politiques locaux et nationaux, pour que nos océans cessent d'être pollués et pillés impunément.

Lyliane

 

 

24/01/2016

Non assistance à mer en danger?

 

Ce titre de l'émission télévisuelle du vendredi 22/1/2016 sur la 5ème chaîne m'a interpelée. En effet la mer semble en grand danger! L'émission s'appuyant sur un film de Mr G. Antoni, a passé en revue successivement la plupart des facteurs de risques depuis les herbiers de posidonies et les gorgones détruits par les ancres des bateaux de plaisance, jusqu'aux poissons pillés dès leur plus jeune âge en raison de la pêche par dragage et chalutage des fonds marins, sans tenir compte de la réglementation, ni des périodes de reproduction. Ajoutons à cela, pour des mers quasi fermées comme la Méditerranée: des déchets plastiques et des déversements sauvages provenant des côtes ou des bateaux, la création de ports de plaisance mordant sur les fonds naturels, où vivaient des centaines d'espèces...

 

Heureusement, cette émission proposait aussi des précautions à prendre et des solutions pour endiguer ces destructions et favoriser le repeuplement des mers et océans: mieux gérer la pêche, faire de l'aquaculture pour élever des poissons en milieu quasi naturel, ne plus chaluter, créer des récifs artificiels et des ancrages spécifiques, mieux former les équipages et contrôler davantage les bateaux et les pêcheurs...

 

L'exemple filmé de fonds grouillant de vie de l'île de Port Cros et surtout des réserves marines corses des iles Lavezzi et de la presqu'île de Scandola, qui en 10 à 15 ans ont retrouvé une faune exceptionnelle et des fonds paradisiaques (mérous, denties, corbs, langoustes, corail...), était de nature à nous redonner de l'espérance.

 

Dans une réserve marine, en effet, point de surpêche, de prédation humaine ce qui permet la reproduction naturelle des espèces, une protection totale de toute la chaîne alimentaire et de la biomasse en abondance! Ces expériences positives vécues dans les réserves marines précitées sont là pour nous inciter à réclamer leur multiplication. Pour le moment, en effet, les réserves marines occupent seulement 0,1% des mers du globe, c'est à dire beaucoup trop peu d'emprise!

 

Albert Falco, ancien compagnon de plongée du Commandant Cousteau, s'engage à 84 ans dans ce combat grâce à des films sous marins tournés dans ces réserves, afin de prouver qu'avec 20% de réserves marines mondiales (sortes de Caisse d'épargne des mers!) on pourrait en conserver le patrimoine pour nos enfants et petits enfants. La France actuellement a très peu de réserves marines (0,01% seulement sont des espaces protégés) et le pays pourrait en créer d'autres.

 

«Sans les mers», disait le reportage «l'humanité ne peut survivre»! Une volonté planétaire serait à mettre en place, s'appuyant sur la pression des peuples, des ONG, des citoyens. Pour cela, un chemin de bon sens et de conscience reste à faire naître. Soyons là où nous vivons des ambassadeurs de ce beau projet et impliquons nous concrètement.

Lyliane

 

 

18/01/2016

Lettre ouverte de Mr Baptiste Giraud à propos des océans du globe...

Sur le site www.revuesilence.net , voici l'édito consacré au peu de cas que certains font des océans:

 

• Éditorial

Silence sur le pillage du monde marin

"Il importe de veiller à l’intégrité de tous les écosystèmes, y compris les océans". (1) Voilà ce que l'accord de Paris, conclu en décembre 2015 lors de la COP21, dit de la mer. C'est tout. C'en est ridicule. "La mer est partout, et donc nulle part, et surtout jamais mentionnée. À croire que l’océan est trop grand, trop abstrait, trop lointain pour être identifié par nos sociétés : on reste au bord" analyse Françoise Gaill (2). 

Mais tout le monde ne reste pas au bord. "Seul 0,6% de l'océan est exempt d'intervention humaine" selon Nathalie de Pompignan. La pêche, notamment industrielle, les transporteurs internationaux, les pétroliers, ne se privent pas d'y mettre les pieds et qu'importent les dommages qu'ils font subir aux écosystèmes. 

Car le pillage des ressources auquel certains se livrent sur terre, pourquoi ne le poursuivraient-ils pas en mer ? Extraction, productivisme, pollution n'ont pas de frontière. Même les mers sont accaparées, au détriment des communautés locales (3).

Finalement, c'est avant tout le consommateur lambda qui, irrémédiablement terrien, reste éloigné de ce qu'il se passe au milieu des océans. D'où l'importance d'informer sur les dangers qui les menacent.

Comment résister à ce saccage ? En bâtissant des ZAD flottantes ? Peut-être plus efficacement en luttant, sur terre, contre le réchauffement climatique et les fruits de l'exploitation des mers : pêche industrielle, extractivisme et commerce mondialisé.

 

Baptiste Giraud.

 

(1) Page 23, http://unfccc.int/resource/docs/2015/cop21/fre/l09f.pdf 

(2) https://lejournal.cnrs.fr/billets/cop-21-a-oublie-dinvite...

(3) Lire absolument ce document du Forum mondial des populations de pêcheurs : http://worldfishers.org/wp-content/uploads/2014/08/The_Gl...

10/12/2015

Le défi de devoir s'adapter au dérèglement du climat...

 

Nous pensions peut-être que les humains étaient les principales victimes du dérèglement climatique. Certes, nous avions bien vu quelques ours blancs dérivant sur des morceaux de banquise, mais plus près de nous il y a aussi d'autres animaux qui en font les frais!

 

Dans la région où j'habite (PACA), j'ai appris par un supplément de Nice-Matin du 26/11/2015, écrit à l'occasion de la COP 21, que dans le Parc National du Mercantour, une des espèces protégées, la marmotte, subit déja des variations climatiques. Jusque là en effet, dès que les jours diminuaient et que la température baissait, vers le mois de novembre, la marmotte rentrait dans son terrier et s'endormait pour 6 mois. En avril, elle sortait de son trou.

 

Désormais, l'hibernation de notre marmotte est complètement décalée! En effet, les températures restent douces jusqu'en janvier et au mois d'avril, lorsqu'elle se prépare à sortir, la neige le plus souvent recouvre encore les prairies d'altitude, où elle se nourrit. Et s'endormir avant que la neige ne soit tombée est dangereux car les prédateurs la débusquent facilement. Monter plus haut dans les éboulis pour trouver des températures plus froides la priverait de ses pacages naturels. En ce moment donc la marmotte est mise au défi de s'adapter ou de disparaître...

 

En Méditerranée, près des rivages où je vis, des cétacés comme les rorquals qui nagent au large des îles de Porquerolles et de Port Cros cherchent en vain leur nourriture favorite. Le krill en effet, crustacé microscopique dont ils raffolent, n'est plus au rendez-vous. L'acidification des mers et océans bouleverse hélas tout l'écosystème marin!

 

En revanche, les scientifiques constatent de plus en plus que l'augmentation de température des eaux côtières semble dynamiser le cycle des virus et des bactéries, qui se retrouvent ensuite dans les poissons et coquillages que nous consommons. Enfin, pour parfaire le panorama, le moustique tigre a envahi tout notre pays après avoir fait son apparition sur la Côte d'Azur il y a 6 ou 7 ans. Il pourrait devenir le vecteur de certaines maladies tropicales...

 

Bref, là ou je demeure, les changements climatiques sont une réalité bien visible, sans oublier les épisodes de canicule l'été et les inondations à l'automne... Sans chercher à dramatiser notre situation, - car il y a bien pire de par le monde - nous pouvons en tant que citoyens nous questionner sur cette COP 21, qui a déplacé tant de personnalités et qui ne paraît pas prendre davantage en compte le bien-être de tous les habitants de notre planète... Aussi, mettons de côté nos propres préoccupations personnelles, ne lâchons rien de nos attentes légitimes et faisons le savoir haut et fort! Il y va de l'avenir de la Terre, de celui de nos enfants et petits enfants!

Lyliane

 

 

08/12/2015

Messieurs Claude Lorius et Samuel Le Bihan au chevet de la planète...

 

Grâce à une présentation au théâtre de Nice le 6/12/2015, dans le cadre du festival:«Réveillons -nous!», j'ai pu voir pour la première fois Mr Claude Lorius invité par la Directrice du théâtre Mme Irina Brook. Un homme de 83 ans vif, enjoué, positif et tout à fait « dans le coup». Pour voir sur Internet quelques photos de cet homme remarquable, consultez le site: www.claude-lorius.com .

 

Nous avons tout d'abord visionné un film d'animation de Mr Loïc Fontimpe sur la vie de ce glaciologue «Le secret des Glaces», qui nous a montré comment Claude Lorius, alors âgé de 23 ans, s'est embarqué sur un navire pour aller vivre une année dans l'Antarctique. Là, dans un abri de 24 M2 partagé à 3 personnes, il a appris ce que veut dire la solidarité et il a également découvert sa vocation scientifique. Il est retourné à plusieurs reprises sur ce continent pris par les glaces. On peut dire qu'il a passé environ 10 années de sa vie au Pôle Sud, voyages entrecoupés de recherches en laboratoires... Il est soutenu aujourd'hui par l'Association Wild Touch - www.wild -touch.org - qui soutient les films engagés en faveur de l'environnement..

 

Entre autres aventures, j'ai retenu la découverte du jeune glaciologue, en buvant du whisky dans lequel il faisait fondre des morceaux de glace issus de ses forages, qu' il y avait dans l'air emprisonné dans ces cubes de glace toute l'histoire du climat! En 1978, en pleine guerre froide, il a également passé du temps, par des températures extrêmes, avec des américains dans la base soviétique de Vostock en Antarctique. Au delà des problèmes de tensions politiques dans le monde extérieur, ils se sont tous très bien entendus! Cela lui a permis d'obtenir des carottes glaciaires de grande profondeur et de pouvoir les ramener en France à des fins d'analyse. Et alors, en 1985, il a découvert ce qu'il nomme la courbe du CO2 en lien avec les changements de températures.

 

En effet, selon ses constatations, au fur et à mesure de l'industrialisation des pays dits développés, cette courbe se serait emballée... Cela lui permet d'affirmer que nous nous trouvons actuellement dans une période inter glaciaire, bouleversée par l'intervention des gaz à effet de serre et dans ce qu'il nomme l'anthropocène, nécessitant de mettre l'homme au centre de nos préoccupations. Dans un cycle climatique dit normal, tous les 100 000 ans environ c'était la distance de la Terre par rapport au Soleil qui influait sur les températures. Actuellement, selon les paroles de Mr C. Lorius:« depuis un siècle, l'être humain a modifié le cycle climatique et accéléré le réchauffement climatique». L'industrie, qui avait été crée à l'origine pour être au service de l'homme, ne l'est plus vraiment dans ces conditions... Il préconise par exemple pour commencer à inverser la tendance que les banques n'investissent plus dans les énergies fossiles...

 

Il aimerait également que l'on s'intéresse davantage aux océans, qui en apparence n'appartiennent à personne, mais dont les eaux s'acidifient. La fonte des glaces de terre (eau douce) ont une influence directe sur la biodiversité marine et la hauteur du niveau des océans. Néanmoins, après avoir tenté d'alerter les scientifiques, puis les pouvoirs publics, Mr Lorius n'est pas découragé. Il prône la solidarité et l'engagement de tous, une politique des petits pas. Il espère quelques avancées de la COP 21, qui lui semble «sur le bon chemin» car beaucoup de ses participants réalisent que nous sommes tous interconnectés, mais il ne se fait pas trop d'illusions. Par contre, l'engagement citoyen de certains jeunes et moins jeunes lui semble positif.

 

Mr Samuel Le Bihan à ses côtés nous a parlé de la revalorisation possible des déchets plastiques qu'une fondation nommée Earthwake, dans laquelle il est actif, fait nettoyer et recycler en Afrique. Un petit pas certes, qui ne règle pas la question des déchets, mais qui dégage un revenu pour les ouvriers africains, car les granulats de plastique sont revendus ensuite... C'est de l'entreprenariat social pour des actions pérennes, un exemple de ces petites actions qui mises bout à bout font avancer les choses...

 

Ces appels à une compréhension globale des conséquences d'un développement humain sans avoir tenu compte de la nature qui nous entoure ne pouvait que nous toucher! Gageons que le niveau de conscience de notre humanité par rapport à la Terre qui nous porte, à l'eau qui nous baigne soit en train de s'élever et gardons espoir car, comme l'a dit Luc Jacquet:« l'homme n'est jamais autant lui-même que face à l'adversité»!

Lyliane

 

06/12/2015

Appel pour obtenir le droit d'invoquer un écocide sur Terre...

 

Eco vient du grec ancien qui veut dire maison et cidere provient du latin signifiant tuer, détruire. L'écocide est donc le fait de «détruire la maison», c'est à dire notre Terre. Une Association nommée End Ecocide on Earth (pour en finir avec l'écocide de la Terre)ou E.E.E. est un mouvement citoyen international visant à faire reconnaître le crime d'écocide par le droit pénal international comme 5ème crime pouvant être poursuivi devant la Cour Pénale Internationale au même titre que le crime contre l'humanité, celui de génocide, le crime de guerre et le crime d'agression.

 

Les buts d'E.E.E. sont de protéger de façon universelle les océans et les mers, au-delà des eaux territoriales, l'atmosphère et sa chimie spécifique, l'Arctique, l'Antarctique, les rivières et les fleuves transfrontaliers, les nappes phréatiques, les espèces migratrices, les cycles biogéochimiques, les patrimoines génétiques. A cela s'ajoute la protection des services fournis par les écosystèmes aux êtres humains comme l'eau, les forêts, la nourriture...

 

L'interdiction d'ècocide garantirait le droit de l'être humain à bénéficier d'un environnement sain pour l'humanité, c'est à dire pour les générations actuelles et futures. Ce serait en effet un cadre contraignant à l'action de certaines multinationales et de certains gouvernements en levant l'immunité de leurs dirigeants, qui altèrent ou laissent altérer de façon grave et durable nos biens communs. Une façon de mettre l'humain au dessus des profits tout en protégeant la biodiversité et les groupes humains qui souffrent déjà dans leur environnement.

 

E.E.E. a rédigé une proposition de 17 amendements au Statut de Rome, fondant la Cour Pénale Internationale, active depuis 2002, afin d'y inclure le crime d'écocide dans la liste des crimes internationaux. L'Association soutenue par de très nombreuses ONG (Fondation Goodplanet et N. Hulot, Les Amis de la Terre, Bioconsommacteurs, Seashepherd...) espère faire porter le projet d'amendement auprès de Mr Ban Ki Moon, Secrétaire Général de l'ONU, durant la COP 21 réunie à Paris.

 

Sur le site http://endecocide.org il est possible d'appuyer cette initiative en signant un appel pour une Justice Internationale en faveur de la Terre, cadre juridique indispensable pour protéger les droits inhérents à la Nature de l'inconscience et de la cupidité de certains êtres humains. Si vous vous sentez concernés, signez cet appel et faites le suivre à vos connaissances pour les sensibiliser à cette proposition.

Lyliane

 

05/12/2015

Enjeux et défis de la Conférence sur le Climat de Paris...

Tous les citoyens du monde, qu'ils soient au Nord ou au Sud, ont parfaitement compris les enjeux climatiques qui sont débattus en ce moment. Pour les pays du Sud néanmoins l'urgence est plus grande. J'en veux pour preuve les chiffres fournis par Mme C. Lemke, journaliste au journal gratuit 20 Minutes - www.20minutes.fr/magazine/cop21 - qui affirme que 4° supplémentaires que nous aurions malheureusement gagnés en 2080 entraîneraient une baisse de 30% des précipitations annuelles en Afrique australe. Par ailleurs, si le niveau de la mer était élevé de 30 cm dans le delta du Mékong d'ici 2040 il y aurait 11% de perte de production...

 

Bref, que ce soit du côté de la banquise en train de fondre, des îles à demi submergées ou des pays développés qui usent et abusent d'énergies fossiles, la situation serait vraiment critique si rien n'était entrepris. Il faudrait aussi, comme le dit N. Hulot « que les pays du Sud, pour se développer, ne reproduisent pas les mêmes erreurs que celles que les pays du Nord ont commises et qu'ils passent directement aux énergies renouvelables». Car nous avons aujourd'hui compris que les problèmes de sècheresse, le développement des cyclones, les épisodes d'inondations, la perte de la biodiversité et le fléau de la malnutrition ont des causes communes...

 

Des initiatives fleurissent un peu partout. En Chine par exemple sur les montagnes du Yunnan un parc éolien a vu le jour en 2008. Fin 2013, la Chine était déjà le premier pays producteur d'énergie éolienne. Au Maroc, le combat pour se raccorder au réseau d'eau potable est en passe d'être gagné. A Madagascar la lutte contre la déforestation avance grâce à l'association française Etc Terra. L'énergie solaire de son côté semble avoir un avenir radieux dans le sud du Pérou. En juin 2015, l'ONU produisait un rapport affirmant qu'actuellement 91% de la population mondiale a accès à l'eau potable, ce qui est un progrès certain.

 

Pour sensibiliser les citoyens à ces questions d'importance, une exposition-spectacle «Nés quelque part» est présentée actuellement à la Villette sur 1000 M2. C'est l'Agence française de développement (AFD) et Ars Anima qui ont crée cet espace interactif original. Il y a en tout 7 décors différents qui mettent en scène les enjeux du climat et du développement durable. Chaque visiteur reçoit en effet un carnet de voyage qui lui attribue un destin. Que ce soit au Sénégal, en Polynésie, au Cambodge, dans le désert du Niger ou encore dans un autre point du globe, des missions sont proposées au visiteur. En fin de parcours, un dialogue s'établit avec des responsables d'O.N.G. spécialisées dans les questions posées.

 

Immergé dans des situations réelles, le public prend mieux conscience des risques encourus. L'exposition est ouverte jusqu'au 30 décembre à Paris. Elle s'adresse à toute personne à partir de 9 ans. En 2016, cette exposition sera en tournée dans plusieurs villes de France dont Lyon, Marseille, Grenoble, Dunkerque. Si vous le souhaitez, vous pouvez demander à vos élus de la faire venir dans votre ville. Car nous devrions tous nous sentir concernés. Lyliane

 

 

Tous les citoyens du monde, qu'ils soient au Nord ou au Sud, ont parfaitement compris les enjeux climatiques qui sont débattus en ce moment. Pour les pays du Sud néanmoins l'urgence est plus grande. J'en veux pour preuve les chiffres fournis par Mme C. Lemke, journaliste au journal gratuit 20 Minutes - www.20minutes.fr/magazine/cop21 - qui affirme que 4° supplémentaires que nous aurions malheureusement gagnés en 2080 entraîneraient une baisse de 30% des précipitations annuelles en Afrique australe. Par ailleurs, si le niveau de la mer était élevé de 30 cm dans le delta du Mékong d'ici 2040 il y aurait 11% de perte de production...

 

Bref, que ce soit du côté de la banquise en train de fondre, des îles à demi submergées ou des pays développés qui usent et abusent d'énergies fossiles, la situation serait vraiment critique si rien n'était entrepris. Il faudrait aussi, comme le dit N. Hulot « que les pays du Sud, pour se développer, ne reproduisent pas les mêmes erreurs que celles que les pays du Nord ont commises et qu'ils passent directement aux énergies renouvelables». Car nous avons aujourd'hui compris que les problèmes de sècheresse, le développement des cyclones, les épisodes d'inondations, la perte de la biodiversité et le fléau de la malnutrition ont des causes communes...

 

Des initiatives fleurissent un peu partout. En Chine par exemple sur les montagnes du Yunnan un parc éolien a vu le jour en 2008. Fin 2013, la Chine était déjà le premier pays producteur d'énergie éolienne. Au Maroc, le combat pour se raccorder au réseau d'eau potable est en passe d'être gagné. A Madagascar la lutte contre la déforestation avance grâce à l'association française Etc Terra. L'énergie solaire de son côté semble avoir un avenir radieux dans le sud du Pérou. En juin 2015, l'ONU produisait un rapport affirmant qu'actuellement 91% de la population mondiale a accès à l'eau potable, ce qui est un progrès certain.

 

Pour sensibiliser les citoyens à ces questions d'importance, une exposition-spectacle «Nés quelque part» est présentée actuellement à la Villette sur 1000 M2. C'est l'Agence française de développement (AFD) et Ars Anima qui ont crée cet espace interactif original. Il y a en tout 7 décors différents qui mettent en scène les enjeux du climat et du développement durable. Chaque visiteur reçoit en effet un carnet de voyage qui lui attribue un destin. Que ce soit au Sénégal, en Polynésie, au Cambodge, dans le désert du Niger ou encore dans un autre point du globe, des missions sont proposées au visiteur. En fin de parcours, un dialogue s'établit avec des responsables d'O.N.G. spécialisées dans les questions posées.

 

Immergé dans des situations réelles, le public prend mieux conscience des risques encourus. L'exposition est ouverte jusqu'au 30 décembre à Paris. Elle s'adresse à toute personne à partir de 9 ans. En 2016, cette exposition sera en tournée dans plusieurs villes de France dont Lyon, Marseille, Grenoble, Dunkerque. Si vous le souhaitez, vous pouvez demander à vos élus de la faire venir dans votre ville. Car nous devrions tous nous sentir concernés. Lyliane

 

24/11/2015

Appel de Mme Vandana Shiva via les Amap pour signer un engagement en faveur de la Terre...

Un engagement des citoyens à protéger la planète et ses peuples

Les gouvernements sous l’influence des multinationales peuvent échouer à Paris lors de la

COP21 - mais nous en tant que citoyens nous devons passer à l’action.

Pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité, notre futur commun en tant qu’espèce n’est plus

certain. En seulement 200 ans, nous avons fait assez de dégâts sur la Terre pour assurer notre propre

extinction. Notre unique option est de prendre nos responsabilités en tant que citoyens en protégeant

la planète activement et en agissant pour le « bien vivre » de ses peuples.

1) Nous nous engageons à protéger nos sols et notre biodiversité car c’est dans un sol vivant que se

trouve la prospérité et la sécurité de notre civilisation.

2) Nous défendons notre patrimoine commun que sont les semences, la biodiversité, les sols, l’eau,

l’air et le climat en nous engageant contre la privatisation de celui-ci.

3) Nous prêtons une attention particulière à la non appropriation des semences, piliers de notre

biodiversité, garantes de notre souveraineté alimentaire et de la résilience climatique.

4) Nous rejetons le modèle d’agriculture industrielle, basé sur l’utilisation massive de ressources non

renouvelables et largement responsable du changement climatique, ainsi que les fausses solutions

technologiques dont le seul objectif est de maintenir artificiellement un modèle productiviste à bout de

5) Nous nous engageons à soutenir et pratiquer une agriculture basée sur les principes et méthodes de

l’agro-écologie paysanne, à taille humaine, locale, socialement équitable, et économiquement viable

afin que les peuples puissent se nourrir et atténuer le changement climatique.

6) Nous luttons contre les traités de libre échange, les accords commerciaux favorisant les

multinationales et diminuant la liberté et la souveraineté des peuples. Nous exigeons des mesures

fortes contre la criminalité écologique, au-delà du principe « pollueur-payeur » qui devrait par ailleurs

7) Nous faisons la promotion des systèmes d’économie locale, circulaire et solidaire comme solutions

pour créer un tissu social stable, des emplois, du lien social et favoriser la protection de la planète.

8) Nous nous engageons à créer des systèmes de démocraties vivantes, participatives et non

violentes. La base de notre engagement est de redonner aux peuples le pouvoir de décider

démocratiquement de l’usage de la terre et de la façon de se nourrir.

9) Nous faisons le pacte de vivre consciemment en tant que Citoyens de la Terre, en prônant la

tolérance, le partage et la non-violence, en particulier envers la Terre et l’Humanité.

10) Nous plantons partout dans le monde des Jardins de l’Espoir comme symbole de notre pacte pour

la protection de la Terre. Nous remettons l’acte de se nourrir au cœur de nos préoccupations politiques.

Nous pratiquons l’agriculture paysanne et biologique dans tous les espaces disponibles afin de semer

ensemble les graines du changement pour la création d’une nouvelle citoyenneté planétaire.

Signez le pacte sur : www.seedfreedom.info/fr/campaign/pacte-pour-la-terre/

12/11/2015

Soutenir la transition énergétique...

 

D'après les revues Problèmes Economiques et Alternatives Internationales, après deux décennies de négociations, il devient urgent de trouver un accord mondial contraignant, susceptible d'infléchir de façon significative les niveaux d'émission de gaz à effet de serre (G.E.S.). Il faudrait néanmoins veiller à ce que la solution juridique qui sera adoptée à la COP 21 incite les négociateurs à plus d'efforts sans toutefois les décourager.

 

Selon les experts, les villes et l'innovation seront appelées dorénavant à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le changement climatique. Depuis 2008, la moitié de la population mondiale en effet est urbaine. Et en France, la population des villes domine à 75%. Une autre ville est sans doute possible, qu'il va falloir construire ensemble. Et là tout reste à créer!

 

Les réformes devront faire l'objet d'arbitrages et il est bien certain qu'elles occasionneront des coûts. Pour le moment, l'Union Européenne est la seule zone au monde à avoir réussi à diminuer ses émissions de G.E.S depuis 1990. Rappelons que la part européenne de G.E.S est de 11%. En 2050, la France devrait encore avoir réduit des ¾ ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990... Quant aux Etats Unis, c'est le pays qui émet actuellement le plus de CO2 par habitant!

 

Les atteintes à la santé provoquées par la pollution atmosphérique locales sont pratiquement partout importantes. On estime qu'en Chine par exemple la pollution a entraîné 1,20 millions de décès prématurés en 2010. Chez eux, l'emploi des combustibles fossiles, notamment du charbon, est la principale source de pollution aux particules fines (smog, fumées). En Inde ce sont 600 000 décès prématurés qui sont imputables à la pollution... Sans oublier les innombrables zones qui pourraient être submergées par la montée des eaux et les réfugiés climatiques à accueillir!

 

Selon le G.I.E.C. hébergé à Genève et comprenant 195 membres (groupes d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat), pour respecter l'objectif des 2°C - limite de l'augmentation moyenne de la température mondiale pour limiter les conséquences climatiques selon la Conférence de Copenhague de 2009 – il faudrait que les émissions liées à la combustion des énergies fossiles ne dépassent pas 1,3 tonnes de CO2 par habitant en 2050 et soient quasi nulles en 2070.

 

Face à toutes ces données, il faudrait donc que les gouvernants de tous les pays du monde décident de laisser dans le sous sol 80% des réserves de combustibles fossiles dont nous disposons(gaz de schiste compris).

Il conviendrait également de sauvegarder nos forêts tropicales (Papouasie, Amazonie...), de prêter davantage attention à nos mers et océans, en train de s'acidifier malheureusement - www.iddri.org -, de développer une agriculture verte sans pesticides ni OGM et de pousser les énergies renouvelables comme le font déjà l'Allemagne et le Danemark (parc d'éoliennes, solaire...). Depuis 1972 cependant le rapport du Club de Rome avait déjà insufflé l'idée d'endiguer la course à une croissance effrénée...

 

Quant aux simples citoyens que nous sommes, il s'agit de participer intérieurement et extérieurement à d'autres modèles de consommation (vente directe, AMAP), d'habitat (écoquartiers), de chauffage, de métiers même, tout en veillant à ce que nos élus suivent bien le mandat que nous leur donnons. Cessons de nous replier sur des privilèges passés et investissons nous pour que nos descendants puissent vivre sur une terre nourricière et habitable, qu'ils bénéficient d'une belle nature où forêts et mers seront des lieux vivants avec une faune et une flore régénérés.

Lyliane

 

08/11/2015

Citoyens du monde, ça va bouger à Paris et en province d'ici peu...

 

Nous entrons dans une période qui risque d'être assez agitée du fait de deux événements à venir: d'une part les élections régionales en France, qui risquent de dynamiser les appétits de pouvoirs et d'autre part les préparatifs de la COP 21 sur le Climat à Paris, prévue du 30 novembre au 12 décembre au Bourget.

 

C'est à propos de cette seconde manifestation que je souhaite informer aujourd'hui. Les quelques 195 pays représentés à la COP 21 seront dans une zone accessible uniquement aux personnes accréditées. Néanmoins, à proximité du lieu des négociations, le public pourra visiter des Espaces Générations Climat du 30/11 au 11/12 de 9h à 19H.

 

La Tour Eiffel du 28/11 au 4/12 abritera le projet «One heart, one tree» pour attirer l'attention sur la reforestation. Puis du 5/12 au 12/12, un artiste proposera à des volontaires de pédaler ou de courir, afin de produire de l'énergie. Consulter : www.humanenergy.fr et www.1heart1tree.org.

 

Le dimanche 29/11, jour de l'arrivée des gouvernants du monde entier, des marches seront organisées un peu partout dans les villes de France pour montrer la mobilisation citoyenne. A Paris, ce sera Place de la République, à Nice sur la Promenade des Anglais à l'appel d'Alternatiba à partir de 13h. Renseignez vous là où vous habitez, si vous souhaitez vous impliquer pacifiquement en faveur du climat et pour prendre soin de notre Terre!

 

Du 30 novembre au 6 décembre 2015, vous êtes invités à visiter le Pavillon Tara, comportant des expositions, des conférences, des visites de la Goélette de Tara, qui a sillonné mers et océans ces dernières années, afin de sensibiliser le public à la cause des océans. Pour en savoir plus, joindre la base Tara – oceans.taraexpeditions.org.

 

Du 4 au 10 décembre 2015, nous dit la revue Kaizen de ce mois-ci, seront présentées des solutions allant dans le sens de la COP 21 au Grand Palais dans le 8ème arrondissement de Paris. Des entreprises et des citoyens issus de la Société Civile pourront faire connaître leurs initiatives au grand public. Voir le site: www.solutionscop21.org .

 

Les 5 et 6 décembre se tiendra à Montreuil, le Sommet Citoyen pour le Climat, comprenant un Climat Forum, un marché paysan à l'appel de la Confédération Paysanne et un Village Mondial des Alternatives organisé par l'Association Alternatiba. Des concerts géants, des conférences et des manifestations originales auront lieu un peu partout, dont à Paris notamment près de l'Arc de Triomphe et au Théâtre du Trianon. J'ai appris aussi qu'à l'initiative de Mr Al Gore auront lieu les 13 et 14/11, 24h de témoignages sur les réalités de la planète. On peut suivre cela sur:  https://www.climaterealityproject.org/24hoursofreality

Bref, que nous soyons en France ou à l'étranger, en province ou à Paris, il paraît grand temps de nous concerner par les enjeux importants soulevés par cette rencontre et de le faire savoir. Si nous ne pouvons nous déplacer ou en parallèle à quelques implications, il nous reste la possibilité de faire appel à un espace personnel de méditation et de prières, dans l'espoir que les dirigeants du monde entier soient inspirés et prennent des décisions permettant à nos descendants de vivre dans des conditions acceptables et à la Terre de rester vivante...

Lyliane

 

 

19/10/2015

Défense des océans...

 

 J'apprends par le journal Nice Matin du 18/10/2015 qu'un nouveau mouvement a été crée pour défendre les océans. C'est à La Seyne sur Mer(83) tout récemment que la naissance de Nation Océan - www.the-ocean-nation.org - a eu lieu. Trois mille personnes en effet avaient été invitées via les réseaux sociaux à participer à cet événement. Fondé par le géographe toulonnais: Olivier Dubuquoy avec le soutien de l'ONG Sea Shepherd, ce mouvement avait vu grand pour sa première sortie: un concert en plein air avec comme tête d'affiche Mathieu Chedid!

 

Les spectateurs étaient invités «à construire un avenir loin de tout égoïsme et repli, afin d'empêcher les Etats de privatiser les océans et de laisser cette ressource vitale se faire saccager». Le Maire de La Seyne, Marc Vuillemot, était présent à ce concert, au cours duquel Mathieu Chedid a chanté «Ma mélodie», une ode à l'eau pour défendre les océans.

 

Pour aider cette jeune association, vous pouvez adhérer sur le site indiqué ci dessus. Souhaitons succès et beaucoup d'adhérents à Océan Nation!

Lyliane

14/10/2015

Des nouvelles du bateau Tara Océans...

Escale de Tara à Nantes 

du 15 au 23 octobre 2015 (...)

- Tara à Paris avec le Pavillon Tara "Océan & Climat" du 12 novembre au 18 décembre (...)

- Diffusion du nouveau film Océan et Climat sur Thalassa, France 3 le 13 novembre une coproduction Tara Expéditions et Via Découverte

10/10/2015

Signez cette pétition pour éviter de défigurer la Bretagne!


Le sable est désormais une denrée très recherchée dans le monde entier, notamment pour la production de béton. 75% des plages de la planète auraient déjà disparu afin d’alimenter le boom immobilier planétaire.  

C’est une catastrophe environnementale, le sable jouant un rôle clef dans les écosystèmes de bord de mer. Les poissons sont les premières victimes, puis les oiseaux qui s’en nourrissent. Les tempêtes, rencontrant moins d’obstacles, frappent plus durement le littoral. Et c'est cette catastrophe qui menace de toucher une partie de la Bretagne.

Seules des études environnementales poussées et un suivi solide du projet peuvent minimiser les conséquences du projet d'extraction de sable à des fins agricoles de la baie de Lannion, dans les Côtes d'Armor. Les élus locaux, associations environnementales et de pêcheurs ainsi que de nombreux citoyens font front commun pour exiger ces garanties depuis des mois.  

Ajoutons nos voix à leur appel. Signez la pétition pour demander au préfet du Finistère d’appliquer les promesses du ministre en ne donnant son feu vert au chantier que si les garanties élémentaires sont respectées: 

https://secure.avaaz.org/fr/extraction_sable_cotes_breton...

05/10/2015

Défense des cétacés dans les mers et océans du globe...

Alertée à propos du sort réservé aux baleines par l' ONG internationale Seashepherd France sur un stand au Festival du Livre de Mouans Sartoux(06), je tiens à relayer les informations transmises que je compléterai par d'autres documents, qui m'ont été remis par Greenpeace.

 

Je sais que Seashepherd, fondé en 1977 par Mr Paul Watson et tourné vers la vie maritime, défend la faune et la flore des mers et océans du globe. Actuellement, il s'oppose vigoureusement à un nouveau massacre de dauphins sur les îles Féroé. Cautionné par la Charte Mondiale pour la Nature, Seashepherd s'est fixé notamment pour mission de faire respecter les lois internationales de conservation de la faune en haute mer. Rappelons en effet qu'en 1986, un moratoire sur la chasse commerciale à la baleine est entré en vigueur. Pourtant, au Japon, en Norvège et en Islande, de nos jours il n'est toujours pas respecté! Néanmoins, cette ONG a déjà mis fin à la carrière de 9 baleiniers illégaux, sauvant ainsi des centaines de baleines. Son action depuis une trentaine d'années a également permis que le public comme les médias gardent à l'esprit la question de la chasse à la baleine. Pour en savoir davantage ou faire des dons aller sur le site Internet: www.seashepherd.fr .

 

Il faudrait sûrement, comme le préconise Greenpeace - www.greenpeace.fr – créer des instruments de gouvernance à l'échelle internationale pour combler les vides existants, par exemple pour protéger les eaux de l'Arctique ou pour implanter des réserves marines en haute mer. Greenpeace propose en effet de protéger 40% des mers et océans du globe. Cela pourrait se réaliser grâce à un accord global sous l'égide des Nations Unies.

 

En protégeant la biodiversité des océans, ces deux ONG font leur possible pour assurer la pérennité dans leur milieu de vie de beaux géants des mers, de tous les cétacés que les génération futures pourront admirer à leur tour.

Lyliane

 

 

 

04/10/2015

Le jardin de Nemo...

 

 Porté par la Société italienne Ocean Reef Group, un italien, Sergio Gamberini, passionné de plongée sous marine, a crée un potager sous marin en Ligurie, à Noli exactement, grâce à trois cloches fixées à environ 8 mètres de profondeur. Ce projet original, baptisé Nemo' s garden, qui a mis 4 ans pour être réellement concrétisé, est détaillé sur le site internet www.nemogarden.com ainsi que sur le site www.buzzecolo.com . 

Ce potager produit aujourd'hui toutes sortes de légumes, de fruits et de plantes aromatiques (fraises, basilic, ail, laitues, haricots...) pratiquement sans intervention humaine. Ces cloches en effet laissent passer la lumière et elles sont remplies d'air. Celui-ci est renouvelé grâce à la photosynthèse des plantes. Cela forme une «biosphère sous marine». Ces sortes de serres seront peut-être un jour une alternative à l'agriculture traditionnelle, pense Mr Gamberini.

 

On peut en effet imaginer que, dans des zones côtières arides ou submergées par la mer du fait de la fonte des glaces polaires, des populations pourraient un jour se nourrir ainsi à moindre coût, car ce système semble peu onéreux. Ce projet a été soutenu jusqu'ici par une plateforme de groundfunding c'est à dire par un financement participatif.

Les fruits et légumes récoltés seront alors réputés de première fraîcheur, vu leur immersion sous marine dans des sortes de mini serres lumineuses et à forte humidité les préservant de la pollution et des intempéries! C'est quoi qu'il en soit une idée révolutionnaire pour l'agriculture de demain...

 

Créateurs en recherche d'innovation, avez vous mieux dans vos cartons  pour répondre éventuellement au manque de terres exploitables?

Lyliane

03/10/2015

La Nouvelle Zélande s'engage en faveur de la préservation des océans...

 

J'apprends par la presse que la Nouvelle Zélande vient d'annoncer son intention de créer le plus grand sanctuaire marin de la planète. Il sera d'une superficie de 620 000 kilomètres carrés, ce qui constitue environ la taille de notre pays. Situé au nord de l'archipel, il s'appellera le sanctuaire marin des Kermadec, du nom d'un navigateur français du 18ème siècle. Il abritera le plus long arc volcanique sous marin du monde et l'une des fosses océaniques les plus profondes de la planète. Des milliers d'espèces y vivent comme des tortues vertes, des dauphins, des baleines, des requins, des thons et des marlins, car la diversité de la faune dans ce secteur est remarquable. De même des espèces insulaires d'oiseaux comme la Perruche de Kermadec et des plantes endémiques seront protégées.

 

Le Premier Ministre néo-zélandais Mr John Key et le Directeur du WWF Mr Chris Howe s'en félicitent, d'autant que cette décision placera la Nouvelle Zélande à l'avant-garde mondiale du combat pour la préservation des océans. Jusqu'ici, le Parc du Pacifique Remote Islands Marine Monument, au large d'Hawaï était le plus vaste de la planète avec une superficie de 1,2 million de kilomètres carrés. Après l'île de Pâques, la Nouvelle Calédonie, les sanctuaires marins se multiplient dans le monde. Pour plus d'information, consulter www.wwf.org, www.futura-sciences.com ou ecoloptimiste.over-blog.com.

 

On peut d'ores et déjà se réjouir de cette nouvelle qui permettra à des milliers d'espèces d'être protégées. En effet, actuellement, le monde marin a bien besoin d'être préservé de la pollution qui sous forme d'un 7ème continent par exemple envahit tous les océans du globe et même des mers fermées comme la Méditerranée. Dans un sanctuaire marin, il y a certes une législation spéciale interdisant pêche, chasse sous marine et exploitation minière et réduisant la circulation des gros navires à moteur... Toutefois il me semble que le plus important, après la délimitation de cet espace préservé, sera de faire respecter ces règles, quitte à faire verbaliser pour que les usagers des mers prennent conscience du respect du à toute la faune sous marine et à la nature en général.

Lyliane

29/09/2015

Mobilisons nous en faveur d'un avenir sans pesticides...

 

L'Association loi de 1901 Générations Futures - www.generations-futures.fr_- se présente comme «le principal contre-pouvoir au lobby agrochimique depuis 1996». Fondée par un enseignant, F. Veillerette et un ingénieur agronome, G. Toutain, elle est agrée par le Ministère de l'Environnement. Cette association est à l'origine de la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides qui se déroule chaque année du 20 au 30 mars en France et à l'étranger. Générations futures s'est donné pour missions de défendre l'environnement et la santé publique en alertant et en informant sur les dangers des pesticides, des engrais chimiques, des OGM, de l'irradiation des aliments, des toxiques... Elle demande de réduire l'utilisation intensive des pesticides en France et elle aide les professionnels et les particuliers victimes des pesticides. En mars 2011 s'est crée l'Association Phyto-Victimes à Ruffec, à l'initiative de l'épouse d'un agriculteur décédé d'un cancer. Cette association - www. phyto -victimes.fr - compte aujourd'hui 180 membres.

 

Car, selon la revue Terraéco d'octobre 2015, depuis la publication en 1962 de l'ouvrage de Rachel Carson intitulé «Printemps silencieux», l'alerte sur la toxicité des pesticides, notamment pour les oiseaux, est lancée. Quelques résultats encourageants ont été obtenus depuis cette date: en 1971, interdiction en France du DDT, en 2008 avec le premier plan Ecophyto: 30 substances à base de pesticides ont été retirées du marché et en juin dernier, Mme Ségolène Royal a annoncé sa volonté d'interdire la vente en libre service aux particuliers du Round up, un redoutable désherbant. A nous de veiller à ce que ce soit partout bien le cas!

 

Néanmoins, la pollution des rivières continue et les abeilles sont décimées par l'emploi d'herbicides et de pesticides sur le sol français. Actuellement, c'est l'emploi du glyphosphate qui pose question.

Quant aux êtres humains, après la reconnaissance en 2006 de la leucémie de l'agriculteur Dominique Marchal comme maladie professionnelle, malgré le film de M.M. Robin:«Le monde selon Monsanto» en 2009, les victimes sont encore nombreuses. C'est le cas notamment du père de Mme Valérie Murat, un vigneron bordelais. Sa fille voudrait prouver la responsabilité des pesticides (arsenite de sodium) dans la mort de son père en 2012. Tout dernièrement, le 10/9/ 2015, le Tribunal de Grande Instance de Lyon a reconnu la multinationale Monsanto responsable de l'intoxication du céréalier Paul François par des vapeurs d'herbicides (dont le lasso) et même si la société a fait appel, c'est une belle victoire. Monsanto, Syngenta, Bayer, BASF sont en effet les grands noms des firmes commercialisant les pesticides chez nous et un peu partout dans le monde. Elles se défendent en alléguant que le risque zéro n'existe pas et que grâce aux pesticides la production est partout plus abondante...

 

Même si des maladies graves comme cancer, maladie de parkinson, leucémie ne touchent pas directement toute la population, sur le plan de la santé ( par l' air et l'eau …) et par l'alimentation notamment, il est reconnu que les pesticides induisent des risques sérieux d'infertilité pour les femmes en âge de procréer et multiplient par 2 les leucémies chez les enfants, qui y ont été exposés. Aussi, je pense que nous devrions nous mobiliser, afin que tous les fruits et les légumes soient cultivés sans pesticides. Car, selon Mr Marc Dufumier, agronome à Paris Tech, il faudra 10 ans environ en France comme aux Etats-Unis, pour que les abeilles puissent revenir polliniser les arbres et au moins 30 ans pour retrouver un humus de qualité dans les sols. Le plus tôt sera donc le mieux!

Lyliane

08/09/2015

De la Fondation Nicolas Hulot, information sur la Mer d'Aral...


Considérée comme l’une des plus grandes catastrophes écologiques de tous les temps, la disparition du quatrième plus grand lac salé au monde, à cheval sur le Kazakhstan et  l’Ouzbékistan, a des conséquences dramatiques sur les populations de ces deux pays.

Economie sinistrée, mortalité infantile galopante, salinité de l’eau entraînant une multiplication des maladies rénales… Les conséquences de l’asséchement de la mer d’Aral sont multiples et dramatiques.

En cause, l’activité humaine, en particulier le développement par les soviétiques de la culture intensive du coton, hautement consommatrice en eau.

En 1960, les Soviétiques ont décidé de cultiver les vastes steppes du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan. Objectif : transformer les steppes désertiques en champs de coton et de blé. Ils ont alors détourné une partie des fleuves pour irriguer leurs cultures et ont ainsi privé la mer d’Aral de 20 à 60 km3 d’eau, chaque année. En 1970, la mer d’Aral avait déjà perdu 9/10e de sa surface. Résultat : son taux de salinité a grimpé et des millions de poissons sont morts suite à l’assèchement.

Aujourd’hui, en dépit d’un plan de sauvetage international, la mer d’Aral est condamnée à disparaître dans sa partie ouzbèque et le coût indirect de cette catastrophe écologique se compte en centaines de millions de dollars.

  • Les vingt-huit espèces endémiques de poissons du lac ont disparu, tuées par les quantités colossales de pesticides accumulées au fond du bassin.

  • De plusieurs centaines de milliers de tonnes de poissons pêchés dans les années cinquante, les prises dans la partie sud de la mer avoisinent ces dernières années 4 000 tonnes.

  • La communauté des pêcheurs qui comptait environ 60 000 personnes s’est dispersée et les villages ont été abandonnés. Mouniak, au Karakalpakstan, jadis port de pêche de 40 000 habitants se retrouve aujourd’hui au milieu des terres et a perdu les trois quarts de sa population.

  • La diminution de la mer d’Aral a eu une incidence sur le climat, devenu plus continental.

  • La période de végétation ne dure plus en moyenne que 170 jours par an. La salinité des sols et la poussière ont contribué à réduire la faune sauvage, mais également l’élevage car les aires de pâturages ont diminué de 80 % et la production de fourrage de moitié.

  • Aujourd’hui, les kolkhozes sont à l’abandon , 80 % de la population active est au chômageet vit des maigres subsides du gouvernement.

Les conséquences sanitaires sont également dramatiques :

  • 5 millions de personnes sont touchées par la pollution aux pesticides emmenés par les sables du fonds de la mer d’Aral ;

  • l’eau potable contient 4 fois plus de sel que la limite recommandée par l’OMS avec pour conséquence la multiplication des maladies rénales, des diarrhées et des cancers de l’œsophage ;

  • La tuberculose a atteint des proportions endémiques ;

  • 90% des femmes souffrent d’anémie ;

  • la mortalité infantile est 4 fois supérieure à la moyenne des pays de la CEI (Communauté des Etats Indépendants) et 7 fois supérieure à la moyenne américaine.

La catastrophe de la mer d’Aral illustre les conséquences dramatiques de la désertification pour la survie des populations.

C’est l’un des enjeux majeurs auxquels devront répondre les 195 pays réunis lors de la COP21 à Paris en décembre. Espérons que des solutions au niveau mondial seront vite apportées!



Où en sommes-nous avec le septième continent partout dans le monde?

 

Rappelons que c'est en 1997 que l'océanographe américain Charles Moore découvre une quantité de petits morceaux de plastique flottant au milieu de l'Océan Pacifique Nord. Cette zone s'étend sur une surface de 3,5 millions de km2 soit l'équivalent de 6 fois la France! Cette «île» est constituée de millions de tonnes de fragments, qui forment une sorte de soupe de plastique en suspension jusqu'à 30m de profondeur. Emmenés par les courants marins, ces débris s'enroulent en spirales appelées des gyres. Les 5 principaux gyres repérés de nos jours sont dans l'Atlantique Nord, l'Atlantique Sud, le Pacifique Nord, le Pacifique Sud et l'Océan Indien. Notre blog s'en est fait l'écho à plusieurs reprises, car ce sujet lui tient à cœur. Toutefois, depuis le retour fin 2014 de l'expédition scientifique Tara Méditerranée, nous avons appris que, dans cette mer fermée au large de Nice, des concentrations de plastique comparables à celles des océans cités plus haut flottent. 500 000 particules par km2 ont été décomptées!

 

Ce constat préoccupant devrait pousser nos gouvernements européens et nos élus locaux à demander sans tarder l'application stricte de la loi d'interdiction des sacs plastiques. En outre, sachant que 300 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année dans le monde, dont 10% environ finissent dans les océans, les inventeurs du monde entier devraient unir leurs efforts et mettre les bouchées doubles pour créer rapidement des matières non polluantes. En attendant, les déchets plastiques tuent 1,5 millions d'animaux par an (oiseaux de mer, tortues, dauphins, otaries, phoques, poissons en tous genres) et polluent le plancton. Les consommateurs de tous les pays mangent une bonne partie des poissons ayant ingéré des déchets toxiques... Nous ne connaissons pas encore très bien les effets sur nos organismes humains de cette consommation, mis à part celui des perturbateurs endocriniens...

 

Un peu comme le jeune Boyan Slat, qui a lancé il y a quelques années le projet de dépolluer les océans en 5 ans et qui a réussi à impliquer une partie des scientifiques mondiaux autour de ses propositions, j'apprends par le site consoglobe - www.consoglobe.com – qu'une cinéaste américaine d'une trentaine d'années nommée Alison Teal s'est investie en faveur de la lutte contre la pollution plastique. Née à Hawaï et élevée en sauvageonne par des parents ouverts sur le monde, cette jeune femme a beaucoup voyagé et pratiqué le surf un peu partout sur les mers du globe. Revenue sur les îles des Maldives, elle a découvert avec stupéfaction que ce paradis des amoureux est devenu une «île poubelle». Elle a réussi à impliquer les locaux - enfants pour la plupart – en tant que bénévoles et à organiser un grand nettoyage des plages. Sur son site http://alisonaventures.com, elle montre son retour aux Maldives, qu'elle a filmé en plusieurs séries, afin de sensibiliser les citoyens du monde.

 

Bref, ce point sur l'état actuel de nos mers, de nos océans et de nos îles, autrefois paradisiaques, est fait pour nous mobiliser et nous inciter à changer de comportement. Inventer de nouveaux modes de vie moins polluants avec de moins en moins de déchets semble à notre portée, pour peu que nous nous impliquions tous effectivement. Nos enfants surtout ont besoin de connaître la réalité d'une consommation effrénée, d'un système qui nous a menés jusque là. Car ce septième continent existe, même si nous ne le touchons pas encore du doigt! N'attendons pas qu'il s'étende encore davantage!

La technique, la science, dont nos pays développés semblent si fiers, ne devrait-elle pas être mise au service d'une sagesse commune, transformant notre rapport à la nature et nous aidant à retrouver notre lien à la mer et à la terre?

Lyliane

05/09/2015

Le plancton, un vaste écosystème méconnu...

 

Le plancton, du grec planktos qui signifie «errant», rassemble sous ce même nom tous les organismes dérivants au gré des courants. On distingue généralement le phytoplancton, formé de végétaux et le zooplancton composé de larves et de minuscules animaux. Certaines particules (virus, bactéries, eucaryotes...) sont microscopiques. Il faut savoir quoi qu'il en soit que le plancton représente 98% de la biomasse des océans.

 

Le projet Tara Océans – www.oceans.taraexpeditions.org – après 3 ans passés à sillonner les mers du globe en goélette (140 000km), nous en apprend un peu plus à ce sujet grâce à des échantillons transférés au Génoscope d'Evry.

La revue Science et Vie de mai 2015 a consacré tout un dossier aux résultats de leurs prélèvements. Cet article nous apprend notamment que le plancton a une grande influence sur le climat, car il est pourvoyeur de 50% de l'oxygène terrestre. Il intervient de ce fait dans le cycle du carbone, via la photosynthèse et il initie la formation des nuages océaniques.

 

Nous découvrons également qu'à chaque océan correspond un plancton de composition différente, en raison des variations de la température de l'eau.

Quand on sait que beaucoup d'animaux marins se nourrissent essentiellement de plancton (baleines, certains requins...), on ne peut que regretter que le plancton soit en diminution régulière depuis la fin du 20ème siècle.

 

Aussi, à la veille de la Conférence Climatique Mondiale de Paris,il me semble important de réaliser que la biodiversité planctonique affecte notre climat.

Evitons donc de faire de nos mers et océans des poubelles ou de vastes zones où plus aucune vie ne serait présente! Bannissons les sacs plastiques, nettoyons les plages, apprenons à nos enfants le respect de ce monde merveilleux, qui recèle encore bien des mystères du vivant.

Lyliane

31/08/2015

Fête de la Mer par l'Association Souffleurs d'écume du Lavandou...

 

Du 24 au 27 septembre 2015, retrouvez-nous au Lavandou pour fêter la mer, ses trésors et sa protection

L’association partenaire de la Fondation Nicolas Hulot, Souffleurs d’Ecume fête ses 15 ans ! 

Les Jours de l’Écume du 24 au 27 septembre

Grand jeu concours, lâcher de tortue, sorties en voilier, sorties à la rencontre des dauphins et baleines sauvages, baptêmes de voile, expos, animations, contes pour enfants, grand concert de Sinsémilia... 

Sur les quais du port du Lavandou un salon & forum de la biodiversité marine pour sensibiliser l’opinion publique sur la biodiversité marine. Des associations proposeront des animations tout au long de ces quatre jours, en partenariat avec le Réseau Mer PACA. Les scolaires et le grand public seront invités à découvrir les jeux et activités autour de la protection de la biodiversité marine. 

Les acteurs du monde économique et politique seront aussi mobilisés dans des actions concrètes autour de la conservation des cétacés dans le Sanctuaire Pelagos. 



Retrouvez les détails des Jours de l’Ecume : 
www.lesjoursdelecume.com 

Retrouvez le programme d’animation : 
www.lesjoursdelecume.com/programme

 

L’intégralité du salon respectera des règles strictes d’éco-conception.

Accès : L’accès aux animations et expositions sera libre et gratuit pour tous ; il se fera sur inscription pour les scolaires. Quelques rendez-vous se feront sur inscription, et, pour certains, une contribution financière sera demandée (whale-watching, concert).

 

Mieux connaître Slow Food et Slow Fish...

 

Slow Food est une organisation internationale, qui rassemble des membres de 150 pays et qui repose sur des réseaux locaux d'associations, engagées en faveur de la biodiversité. Selon Slow Food, le monde à créer doit donner à chacun à une nourriture bonne pour lui, pour ceux qui la produisent et pour la planète. Son réseau européen par exemple œuvre en faveur d'une nouvelle PAC (politique agricole commune), d'une protection des petites PME et d'une production durable à petite échelle offrant néanmoins aux jeunes des perspectives d'avenir.

 

Les campagnes de Slow Food touchent aussi bien le domaine de la disparition des abeilles, du gaspillage alimentaire, du bien-être animal, des OGM que de la ressource en poissons dans les océans... La plate forme www.slowfood.com est un organe d'information du grand public. Le mouvement croit en effet fermement que chacun peut apporter son grain de sable pour bloquer le système actuel reposant sur l'exploitation intensive des ressources...

 

Au sein de Slow Food, le réseau Slow Fish est très actif. Il cherche à promouvoir la pêche artisanale et la gestion durable des ressources des mers et océans du globe. Le concept de durabilité comporte notamment des notions de taille, de saisons et d'âge de reproduction des poissons.

 

Tous les 2 ans, a lieu à Gênes en Italie une manifestation internationale permettant d'informer les consommateurs, de sensibiliser la jeunesse et de faire se rencontrer tous les acteurs d'une pêche durable. A l'issue de la rencontre Slow Fish 2015, les intervenants de plus de 35 pays ont publié une Déclaration Commune. Ils ont en effet décidé d'unir leurs efforts pour faire reconnaître la pêche et tous ceux qui en vivent, leur savoir faire, les bonnes pratiques qu'ils préconisent. Ils souhaitent également aider à la prise de mesures adaptées pour garantir des pêches artisanales et veiller à leur application. La prochaine rencontre sera donc au printemps 2017 à Gênes.

 

Soyons reconnaissants envers Slow Food, car ce type d'organisation donne une visibilité aux projets locaux entrepris pour promouvoir un monde où le secteur rural et alimentaire sera remis à sa juste place, où l'on se souciera de l'avenir de notre planète et où des ressources naturelles et saines pourront être accessibles à tous les êtres humains.

Lyliane

18/08/2015

Des plantes halophiles aident les agriculteurs à résister à la montée de la mer en Inde

 

Parmi ces plantes, l'on trouve par exemple la "Suaeda maritima" ("Soude maritime") et la "Salicornia brachiata" (une cousine de nos salicornes bretonnes ou camarguaises, qui tolère une salinité deux fois supérieure à celle de l'eau de mer !). La première peut être utilisée comme bois de chauffage, la seconde est très riche en huile et pourrait fournir un carburant.

Les scientifiques indiens n'ont toutefois pas attendu que les marchés s'y intéressent pour développer les cultures de plantes d'eau saumâtre, qui sont souvent la seule alternative agricole sur les sols salinisés.

L'Inde compte 1,2 million d'hectares de zones côtières dégradés par la salinisation des sols (problème aggravé par l'exploitation industrielle du sel, les élevages de crevettes et la baisse des ressources en eau douce). La salinisation des sols frappe aussi de nombreux autres pays surtout en zone tropicale ou subtropicale (Mexique, Egypte, Pakistan, Jordanie, Erythrée... voire l'Europe méditerranéenne).

Quelque 350 espèces végétales des milieux saumâtres pourraient être cultivées dans le futur ; la plupart sont cependant difficiles à valoriser à des fins alimentaires (à cause de leur haute teneur en sel) sinon de manière marginale (cas de nos Salicornes européennes Salicornia europaea appréciées en tant que condiment).Note : historiquement, les extraits de plantes comme celui de la Soude maritime (de la... soude) étaient utilisés pour la fabrication du verre et de la lessive.

Les usages potentiels de ces plantes sont très variés : bois de chauffage, litières pour animaux, fleurs ornementales, compléments alimentaires, pâtures pour le bétail, huiles de cuisine, agrocarburants... La compagnie aérienne Boeing elle-même travaille sur des prototypes de carburants basés sur des plantes d'eau saumâtre.

Source : Associated Press

 

08/08/2015

Endiguer la mort des coraux dans nos mers et océans...

 

«Jamais la concentration de gaz carbonique dans l'air n'a été aussi élevée depuis 800 000 ans», annonce Vincent Rémy dans le dernier numéro de Télérama. Le PH des eaux de mer de surface en même temps est passé de 8,2 à 8,1, ce qui signifie que les océans sont 30% plus acides qu'en 1800.

En 30 ans, la moitié des récifs coralliens sont morts et avec eux des centaines de milliers d'espèces qu'ils hébergeaient. Quelles sont les conséquences pour l'être humain à plus ou moins long terme de cette évolution?

 L'océanographe J.P. Gattuso explique que le corail est une sorte de tube digestif qui se construit un exosquelette en carbonate de calcium. Il resterait tout blanc s'il n'abritait pas dans ses tissus des zooxanthelles, des algues qui produisent par photosynthèse de l'oxygène et relâchent des nutriments ainsi que du carbone organique. Or, actuellement, on constate que les coraux expulsent ces algues...

 Certains scientifiques pensent que le réchauffement de la température des océans aurait été trop rapide, empêchant les coraux de s'adapter. D'autres invoquent l'acidité des eaux de mer réduisant peu à peu le nombre d'ions carbonates disponibles et provoquant l'effondrement des récifs. D'autres enfin imaginent qu'en réduisant les facteurs de stress pour les coraux (surpêche,pollution, tourisme de masse), ils pourraient mieux résister. Une extension des parcs marins a même été envisagée.

Il a aussi été projeté d'implanter dans les zones menacées des variétés de coraux capables de supporter une élévation de l'acidité de l'eau de mer...

 Tous les scientifiques s'accordent néanmoins sur un point d'importance: s'entendre pour diminuer les émissions de CO2 serait la meilleure option au plan mondial! Aussi, notre pression sur nos élus et notre gouvernement ne doit pas se relâcher jusqu'à la COP 21 de Paris en décembre 2015, afin de donner à cette recommandation les meilleures chances d'être adoptées En sauvant les coraux, qui sait si nous n'allons pas sauver notre peau et celle de nos descendants? demande le journaliste de Télérama. Ne cédons pas à la peur mais à l'espérance !

Lyliane

06/08/2015

Réduire l'impact du changement climatique sur la ressource en poissons.

Les ressources en poisson ont une importance fondamentale pour l'alimentation de l'Humanité : elles constituent la principale source de protéines animales pour 1 milliard de personnes.

Or, le changement climatique de par ses divers effets (composition physico-chimique de l'eau, courants, événements extrêmes...) a des impacts forts sur les populations de poissons ; par exemple, leurs cycles biologiques se sont modifiés de même que l'aire de distribution de certaines espèces (en Europe par exemple, les espèces du Sud ont tendance à remonter vers les latitudes nordiques) et leur abondance. Ces modifications peuvent être dommageables pour les sociétés qui en dépendent en particulier dans les pays en développement.

Des solutions existent pour réduire les effets des changements climatiques sur les poissons, par exemple limiter la surpêche des grandes espèces : en effet la baisse des effectifs de grands poissons (mérous, morues...) au sommet de la chaîne alimentaire entraîne, en plus de ses effets directs (= raréfaction ou disparition des espèces surexploitées) une augmentation des populations de petites espèces (sardines, anchois...) elles-mêmes plus sensibles aux changements climatiques. Des mesures de gestion voire d'interdiction des pêches pour certaines espèces menacées sont déjà parvenues à reconstituer leurs stocks : la Morue en Europe du Nord et au Canada, ou encore - de manière plus locale - le Mérou brun en Méditerranée française (Côte d'Azur, Corse...).

De même, la création de réserves marines a un impact très positif pour la reconstitution de la biodiversité : comme en témoignent, entre cent, ces exemples écossais (île d'Aran) et mexicain (Cabo Pulmo).

La reconstitution des ressources marines est également nécessaire pour la perpétuation d'un autre service écosystémique : la séquestration du carbone, qui contribue à réduire a quantité de gaz à effet de serre dans l'atmosphère...

Les stratégies d'adaptation au changement climatique par la pêche supposent une approche écosystémique de cette activité visant à la rendre compatible avec des écosystèmes en bon état et résilients, rejoignant les principes du développement durable (économie/social/environnement)Elles ont déjà été traduites sous forme de normes dans certaines législations, par exemple dans l'Union européenne avec la Directive-cadre du milieu marin adoptée en 2008 dont l'objectif est le maintien des écosystèmes marins productifs et en bonne santé.

Source : Agence Française pour le Développement



28/07/2015

Histoire d'eau...

Nombreux sont les Français qui s'interrogent sur la qualité de l'eau du robinet qu'ils boivent et font boire à leurs familles. Dans certaines régions l'eau est dure et très chlorée. Certains pensent avoir trouvé la solution en achetant de l'eau minérale en bouteilles. Toutefois elles sont pour la plupart riches en minéraux (calcium etc...)qui s'accumulent dans le corps. La conservation dans des bouteilles en plastique est-elle bénéfique à notre santé se demandent certaines personnes? D'autant qu'il faut transporter ou se faire livrer ces packs d'eau encombrants. A moins de pouvoir faire installer une grosse fontaine à eau dans son domicile! D'autres ont investi dans un adoucisseur d'eau, notamment dans des régions où le calcaire abonde, perturbe nos appareils ménagers et sans doute notre santé... Mais l'installation est chère! L'eau dynamisée quant à elle est une eau qui regorge de vitalité grâce à un vortex, déclenché par l'action de deux aimants. C'est à la portée de bons bricoleurs!

Depuis plusieurs années, une société allemande s'est hissée à la première place de la vente de carafes filtrantes. En 2008 il s'était déjà vendu en France plus de 1,5 millions de carafes Brita. Le marketing de la société Brita est assez impressionnant (www.brita.fr), puisqu'elle lui consacre 10% de son chiffre d'affaire. Peu à peu, la forme des carafes (possibilité de les mettre au réfrigérateur) et leur couleur a évolué. Tout récemment, il était même possible de suivre la quantité d'eau filtrée grâce à un index précis sur le couvercle. Brita a mis sur le marché depuis peu des carafes en verre et inox d'1 et de 2l pour répondre à des demandes de consommateurs.

Beaucoup de familles ayant fait l'acquisition d'une carafe Brita trouvent effectivement que le goût du thé et du café est bien meilleur. Toutefois, certaines se plaignent de devoir changer les filtres jetables pratiquement tous les mois. En effet, selon les consignes données, au delà de 100l d'eau filtrée, le changement de filtre est impératif. Il convient aussi par mesure d'hygiène de laver soigneusement la carafe à cette occasion, ce que tous ne font pas systématiquement.

Une député des Alpes Maritimes a posé il y a quelques années la question de l'utilité de ces carafes à la Ministre de la Santé. Il lui a été répondu que l'eau du robinet serait plus saine en raison de relargages possibles de produits toxiques (sels d'argent ou charbon actif), si les filtres ne sont pas changés tous les mois. Des organismes de consommateurs comme Que Choisir ou 60 millions de Consommateurs ont fait eux aussi leurs analyses. Selon leurs conclusions, ces carafes filtrantes suppriment bien le goût du chlore, diminuent la teneur en plomb et partiellement le calcaire. Néanmoins, elles seraient inefficaces contre les nitrates et les pesticides. Elles demanderaient quoi qu'il en soit une hygiène irréprochable et un changement régulier des filtres.

Je pense qu'il n'existe pas pour le moment de solution miracle pour avoir une eau pure à faible coût! Toutefois, j'ai appris que certains ont trouvé comme solution au relargage éventuel de matières toxiques avec des carafes filtrantes d'opter pour l'utilisation alternative de deux carafes et de nettoyer et sécher chaque carafe méticuleusement à chaque changement de filtre-100L d'eau filtrée semblent en effet un maximum à ne pas dépasser. Alors soyons attentifs à l'eau que nous consommons, notamment en période de canicule, et rappelons nous que notre corps est constitué en majeure partie de ce précieux liquide.

Lyliane

26/07/2015

Promotion du transport fluvial...

Entre septembre et décembre 2015, deux bateaux de commerce Le Tourmente et l'Alizarine se relaieront pour faire entendre la voix du transport fluvial, nous annonce l'Université du Pas de Côté

(www.universitedupasdecote.org)

 En effet, bien que reconnu comme mode de transport ayant le plus faible coût environnemental, le transport fluvial de marchandises est peu développé et il souffre surtout d'un manque de visibilité du côté des entreprises, des collectivités et du grand public. La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques ou COP21 est une opportunité exceptionnelle que le mouvement a saisie pour:

  • assurer la promotion du transport fluvial tout au long du parcours et faire connaître le nouveau label crée: Ecol'eau.

  • sensibiliser public et partenaires aux enjeux de la réduction du coût environnemental des transports.

  • mettre en valeur de façon sympathique et réaliste les atouts du transport fluvial au cours du voyage Bordeaux/Paris.

 Le Tourmente chargera des produits non périssables entre Bordeaux et Avignon. Puis il y aura transbordement dans les cales de l'Alizarine, qui a prévu d'arriver à Paris fin novembre et de s'amarrer au Bassin de la Villette. Pendant tout le déroulement de la Conférence mondiale, L'Alizarine ouvrira sa cale pour des dégustations de vins et de produits régionaux et accueillera des débats sur des thèmes comme patrimoine et transport fluvial.

 A chaque escale (cf programme ci dessous) sont attendues entre 300 et 1000 personnes. Il est important que chaque association et média relaie cette information pour que ce soit une réussite!

 Programme prévisionnel des escales:Voyage Bordeaux-Paris COP 21 2015

Ramonville 11/12 sept

Toulouse port Saint Sauveur 13 sept

Toulouse jardin Monplaisir 14/20 sept

Bordeaux 26/27 sept

Carcassonne 09/10 oct

Narbonne 15/18 oct

Avignon 23/25 oct

Tain l'Hermitage 31 oct

Châlons sur Saône 08/09 nov

Auxonne 11 nov

Saint Dizier 16/17 nov

Châlons en champagne 20/21 nov

Conflans Saint Honorine 26/27 nov

Agen 3/4 oct

Lyon 04/05 nov

Paris 29 nov/12 déc

 

Lyliane

 

24/07/2015

Refuge de baleines dans l'arctique!

ARCTIQUE - Un refuge de baleines découvert au Groenland

Publié le 23 juillet 2015 par Le blog de l'écologie positive

Parmi les différentes espèces de baleines, les Baleines franches du Groenland font partie des plus rares et menacées.

Autrefois abondantes (les effectifs étaient estimés entre 25 et 50.000 individus aux temps pré-modernes) mais largement décimées par une chasse séculaire (entre le 16ème et le début du 20ème siècle, la chasse commerciale s'étant arrêtée en 1911), leurs effectifs globaux étaient supposés ne pas dépasser quelques dizaines d'individus (une vingtaine durant un recensement mené en 2006) et ne jamais avoir pu se reconstituer malgré plus d'un siècle de protection (les survivantes étant supposément trop peu nombreuses pour former une population viable). Du fait l'UICN classe cette population comme "en danger critique d'extinction".

Depuis une vingtaine d'années, la fréquence des observations dans l'Océan glacial entre le Groenland et le Spitzberg s'était pourtant accrue, mais il n'a pas été possible jusqu'à lors de déterminer si cette augmentation était due à un accroissement de la population de baleines ou bien à une pression d'observation plus forte.

Aussi, la découverte d'un site rassemblant probablement plus d'une centaine de représentantes de cette espèce dans les eaux de l'Est du Groenland est d'une grande importance pour la survie de l'espèce. C'est même la plus grande population a avoir été signalée dans les eaux arctiques depuis les premiers temps de la chasse commerciale !

Cette découverte a été tout à fait fortuite, puisqu'elle a été réalisée lors d'un suivi aérien des Morses sur la banquise, au cours de laquelle les biologistes ont vu une concentration inhabituelle de Baleines. Le sanctuaire correspond à une zone où la mer est peu profonde, mêlée à la banquise et riche en crustacés qui offrent autant de proies pour les baleines. Historiquement, les Inuits ont pu y capturer des baleines (des vestiges archéologiques en attestent) mais l'abondance de glace rendait l'accès à la zone trop dangereux pour les navires baleiniers, qui ne s'y aventuraient pas.

Aujourd'hui, la redécouverte d'une population de Baleines franches relativement grande pourrait être un indice supplémentaire d'une reconstitution lente des effectifs de cette espèce. Elle justifie aussi la protection du secteur côtier où elles vivent, contre les destructions directes et les activités polluantes (exploitation minière et pétrolière, trafic maritime...).

Ailleurs dans le monde et depuis l'instauration d'un moratoire sur la chasse commerciale en 1982, appliqué par la plupart des nations baleinières historiques (à l'exception de quelques pays comme le Japon), les populations de plusieurs espèces de baleines (la Baleine grise, la Baleine à bosse, la Baleine franche australe et même la Baleine bleue...) se sont reconstituées en tout ou partie. Ces créatures pacifiques, qui sont les plus grands animaux que la Terre ait portés, jouent aussi un rôle de premier plan pour l'équilibre écologique des mers : leurs carcasses fournissent de la nourriture et un habitat pour diverses espèces (micro-organismes, vers, crabes, poissons...) et facilitent l'absorption du carbone par les océans, et leurs déjections jouent un rôle similaire en améliorant la productivité biologique de la mer (alimentant le plancton et toute la chaîne alimentaire) et en participant aussi à la régulation du cycle du carbone et du climat.