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12/08/2018

De l'intelligence artificielle au service de la sécurité...

Mme Ambre Mingaz, journaliste à Nice-Matin, explique dans le journal "Nous" comment une start-up toulonnaise a conçu un capteur innovant, qui, relié à un smartphone, permet un retour sur les plongées effectuées, notamment en vue de limiter les risques d'accident pour les plongeurs. Cette nouvelle technologie, développée par un ancien plongeur de la Marine, Mr Axel Barbaud, après 10 ans de recherches, est en passe de révolutionner la pratique des passionnés de plongée.

Cet appareil  est un capteur acoustique, appelé O'Dive, qui fonctionne à ultrasons en interaction avec un smartphone et en lien avec un serveur de données contenant des algorithmes. Après ses différentes plongées, en posant le capteur sur sa clavicule peu après ou au bout d'une heure environ, le plongeur peut mesurer la quantité de microbulles de gaz présente dans son système veineux. Ces données sont alors analysées et recoupées avec d'autres données (âge, condition physique, profondeur, mélange respiratoire…) pour affiner la pratique du plongeur et suivre sa décompression personnelle.

On estime en France le nombre d'accidents de décompression à 300 par an et environ 3000 à l'échelle mondiale. Actuellement, une cinquantaine de ces capteurs a été distribuée auprès de professionnels, de clubs de plongée et de loisirs. Mr Eric Alberola, qui dirige le Club de St Mandrier Plongée, utilise ce capteur depuis un mois et demi sur des plongeurs réguliers. Il semble satisfait car "cette technologie permet d'adapter ses profils de plongée et sa décompression en évitant des accidents immérités". La commercialisation de ces capteurs est prévue dans quelques semaines via le site de la société Azoth-Systems à Toulon (83) et auprès des clubs de plongée locaux.

Pour en savoir davantage, contactez le site: www.azoth-systems.fr.

Lyliane

11/08/2018

Se soigner avec la mer...

Dans le journal Version Femina de la fin juillet 2018, Mme Sylvie Boistard a listé pour nous les effets thérapeutiques bénéfiques de l'eau de mer. En effet, en cette période estivale où beaucoup d'entre nous sont en congés au bord de la mer, le sujet est d'importance. L'air marin notamment près de la Manche ou de l'Atlantique par exemple est réputé exempt de germes. Les embruns et l'écume des vagues enrichissent l'atmosphère par leurs microgouttelettes ( composées d'oxygène et d'iode ) chargées d'ions négatifs. A marée basse, les algues libèrent des sels iodés en se décomposant. Mme Marie-Noëlle Veillet-Berry, directrice du Centre de thalassothérapie Alliance Pornic signale que "la pression atmosphérique de l'air marin est très élevée", ce qui ne peut manquer de stimuler les échanges gazeux au niveau des poumons et du cerveau.

De plus, l'eau de mer est gorgée de sels minéraux (potassium, calcium, carbonates) et d'oligo-éléments (zinc, chrome, manganèse, brome…) utiles à l'assimilation des vitamines, à l'équilibre nerveux et à la consolidation des os. La constitution de l'eau de mer est très proche de celle du plasma sanguin. Si l'on est loin de la mer, boire de l'eau de mer filtrée (ampoules de Quinton) en cures de 21 jours pour revitaliser l'organisme. Cette eau de Quinton existe également en spray pour hydrater les fosses nasales. Manger crevettes, crabes, homards aide aussi à se reminéraliser. L'association de Glucosamine et de Chondroïtine contribue à favoriser la flexibilité et l'élasticité des os. Avant d'en consommer, en parler à un pharmacien ou au médecin traitant.

En ce qui concerne les algues, certaines sont cicatrisantes et arrêtent les saignements. En manger (tartare d'algues) nous fait profiter de leurs minéraux. Le sel de mer enfin, renferme du magnésium et contribue à l'équilibre nerveux. Utiliser de préférence du sel de table marin non raffiné comme la fleur de sel de Guérande. A l'avenir, les fonds marins pourraient nous fournir des molécules utiles à la santé. Des Instituts de recherche comme à Marseille par exemple sont sur la piste d'un toxique   marin qui pourrait se révéler utile dans les traitements anti-cancéreux.

Pour en savoir davantage, consulter l'ouvrage de 2011 paru chez Marabout concernant "les bienfaits de la thalasso" de Mme Veillet  ou les sites Internet:www.manros.therapeutics.fr ou www.plasmadequinton.com.

Lyliane

06/08/2018

Faut-il limiter l'usage des produits chimiques agricoles comme le glyphosate?

Un article de Mr Julien Da Sols dans le journal La Croix nous apprend que, depuis 6 mois, 40 organisations agricoles, menées par la FNSEA  travaillent sur la question de solutions visant à remplacer ou à diminuer l'usage du glyphosate, un herbicide très utilisé mais aussi très controversé en agriculture. Mme Christiane Lambert, présidente  de la FNSEA, a présenté le 11/7/2018,36 solutions développées par syndicats, organismes de recherche, instituts interprofessionnels. certaines de ces solutions sont déjà abouties, d'autres sont en cours de développement.

Ces solutions ont été classées en 8 familles: pratiques agronomiques(fertilisation, irrigation, structure du sol), amélioration des plantes, agriculture numérique, robotique, biocontrôle (méthode de protection des cultures avec des organismes naturels), démarches de filières et de territoire, produits innovants et enfin conseil, formation et diffusion. Leur objectif est de "réduire l'usage, les risques et l'impact des produits phytosanitaires, tout en garantissant la productivité, la compétivité et la pérennité des exploitations agricoles".

Actuellement les organisations agricoles attendent un signe du gouvernement et notamment un accompagnement financier des agriculteurs le temps que des solutions nouvelles émergent. Un contrat est en préparation, mais pour tous le monde agricole le mot d'ordre est: "pas d'interdiction sans solution!". Une recherche d'alternatives au glyphosate est en cours. Du côté de l'INRA, un rapport de novembre 2017 signale que dans certains secteurs "la recherche est dans une impasse".

Pour approfondir ce sujet, lire les commentaires sur Internet sur www.rfi.fr/france/20180529-france-fin-glyphosate-2021-refoulee-loi-travert-agricult.

Lyliane

 

29/07/2018

Des mini-expéditions scientifiques à la voile ouvertes à tous!

Le Journal gratuit Biocontact de juillet/août 2018 nous informe d'une initiative que je trouve formatrice pour jeunes ou moins jeunes désireux de vivre pour quelques heures le quotidien des chercheurs en biologie marine. En effet, Mr Guillaume Leguen, un jeune technicien supérieur de l'environnement formé à l'Institut national des sciences et techniques de la mer de Cherbourg, organise des sorties éducatives de quelques heures à bord de du voilier Roqui 4. Il part du port de St Quay-Portrieux (Côtes- d'Armor) et embarque des volontaires pour de courtes missions dans le cadre de l'association Exocéan. 

"En prélevant des planctons à l'aide d'un filet au maillage très fin, les participants rapportent des échantillons, qui sont ensuite examinés à l'aide d'une loupe binoculaire sous une tente installée sur le quai". De ce fait, les promeneurs sont invités à venir voir cette faune insoupçonnée présente dans les océans. L'équipe transmet également des échantillons à la station biologique marine de Concarneau, qui effectue des recherches sur les larves de poissons de nos littoraux.

Cette démarche pédagogique en immersion complète s'inscrit pleinement dans les objectifs du Pavillon Bleu, qui est un label engagé pour le développement durable. Pour en savoir plus, contacter sur Internet: www.exocean.org et www.teragir.org.

Lyliane

23/07/2018

Les gestes essentiels du tourisme durable...

La revue Que choisir de juillet/août 2018 s'intéresse à nos voyages et à notre souci de préserver en même temps la planète. Mr Morgan Bourven décrypte pour nous, dans un long article égayé d'images et de commentaires, comment "voyager vert". Nous savons en effet que l'avion est l'un des plus gros émetteur de gaz à effet de serre. Un tourisme écoresponsable est-il néanmoins encore possible aujourd'hui?

Les gestes du tourisme durable seraient selon lui:

- de s'adresser à des voyagistes impliqués et labellisés par l'association ATR (agir pour un tourisme responsable) ou ATES (association pour un tourisme équitable et solidaire) et de vérifier qu'ils travaillent avec des populations locales.

- de limiter l'avion en privilégiant les vols directs et en classe éco plutôt qu'affaires.

- de partir plus longtemps pour rentabiliser le vol.

- de choisir des logements éco-responsables, soit chez l'habitant, soit en couch-surfing. Le label environnemental Green Key/La clef verte a labellisé 603 établissements en France et 2 700 dans le monde.

- d'emprunter des transports doux (trains, bus locaux) plutôt que des vols intérieurs ou des taxis.

- d'économiser l'eau pour la boisson et la toilette.

- de manger local: fruits et légumes locaux de saison. Peu ou pas de viande.

- de respecter l'environnement (déchets, respect des animaux sauvages…)

- de penser à la compensation en privilégiant les labels Gold Standard (GS) ou le VCS (Voluntary Carbon Standard, en choisissant Ryanair ou en plantant des arbres au retour en France(Good Planet…)

Bonnes vacances à tous en évitant le tourisme de masse!

Lyliane

28/06/2018

Aquarius : "la situation est dramatique" selon France-Info...

 

L'Espagne va accueillir les migrants à bord de l'Aquarius, le bateau de SOS Méditerranée. Une décision qui fait un "large consensus" au sein de la classe politique espagnole.

 

L’Aquarius est au cœur de la crise diplomatique qui a opposé la France et l’Italie ces derniers jours. Mego Terzian, président de Médecins sans frontières (MSF) France, une ONG dont plusieurs membres sont sur le bateau qui transporte 629 migrants, revient depuis le plateau de Soir 3 sur la situation à bord. "Le bateau est en route pour Valence, une ville espagnole (…) Une quinzaine de patients (...) nécessitent un suivi médical assez régulier en plus d'autres personnes qui sont malades. On a aussi beaucoup de mineurs non accompagnés à bord du bateau". "On ne sait pas comment les autorités européennes vont réagir" Mego Terzian ne décolère pas face à la décision italienne de refuser d’accueillir les passagers de l’embarcation. "La situation est dramatique. Ces gens ont fui la violence et maintenant ils tombent dans un piège et dans un jeu politique entre des pays européens." Si l'Aquarius symbolise la crise migratoire, le président de MSF France craint aussi les répercussions de cette affaire dans le futur. "Avant ce problème, on a eu des soucis avec des gouvernements européens, notamment le gouvernement italien il y a six mois (…) Ils nous ont déjà posé des problèmes avant l'Aquarius. Après l'Aquarius, si on doit mener une opération de secours en mer, on ne sait pas comment les autorités italiennes ou les autorités européennes vont réagir."
 
Franceinfo - Franceinfo - samedi 16 juin 2018
 
Quant à nous, en France, pourquoi ne pas ouvrir un port ou deux avec une organisation à terre pour recevoir les réfugiés et pour accueillir ces bateaux en détresse ne serait-ce qu'en signe de solidarité ou de simple humanité?
Lyliane

02/06/2018

Vous avez dit massage de santé ou de beauté...

Depuis des millénaires, écrit Mme Claire Dhouailly dans Version Femina, le massage s'inscrit dans une hygiène de vie, dont l'objectif est de rééquilibrer les énergies. Dans nos pays occidentaux, le toucher est resté longtemps tabou. Dans les années 70, sous l'impulsion du mouvement New-Age américain, les massages enveloppants visant le lâcher-prise de tout le corps ont commencé à être proposés. On appelle ce type de massage, le massage californien. Sa spécificité est que les gestes de la masseuse sont fluides et amples (effleurages, lissages, mouvements circulaires...) et concernent tout le corps. De quoi faire prendre conscience de chaque parcelle de notre organisme et soulager en douceur les tensions éventuelles.

Le protocole manuel ou abhyanga est le massage traditionnel de l'ayurvéda, né il y a 5000 ans en Inde. il cible les tissus, les muscles et les articulations, afin d'éliminer blocages et toxines. Le corps est massé à l'huile chaude en profondeur des pieds à la tête par des pressions, pétrissages, vibrations. Les changements de rythme sont là pour aider la personne à déconnecter totalement.

Le Shiatsu, développé au 20 ème siècle, signifie en japonais "pression des doigts". Son objectif est de stimuler les méridiens énergétiques, de détendre et de régénérer la peau en travaillant pendant 25 minutes environ le cuir chevelu, le visage, les mains et les épaules. La pose d'un masque, l'application de serviettes chaudes et des respirations peuvent être associés à ces soins anti-âge.

A Madagascar, 52 manœuvres sont entreprises de la pointe du crâne jusqu'aux orteils. Une voix et une musique accompagnent le travail des mains de l'esthéticienne. Sont visés le drainage et la circulation de l'énergie le long des méridiens par une gestuelle variée (doigts, paumes, avant-bras, poings...). On en sort habituellement requinqué.

L'Amérique du Sud de son côté offre des massages aux pierres chaudes, volcaniques ou pas, afin de décontracter les muscles et d'améliorer la circulation. Sur la peau huilée, des lissages et des effleurements sont pratiqués en gestes lents sur tout le corps à l'aide de pierres chaudes calées dans les mains de la masseuse. La séance se termine par des effleurages aux pierres lisses et froides, sur  le visage, le décolleté, la nuque et le dos accompagnés d'effluves d'essence de romarin.

En Thaïlande, le massage peut se recevoir nu ou habillé. Le corps est souvent au préalable exfolié aux cristaux de sel de mer, puis vient un modelage (pressions, étirements...) pour dénouer les tensions, libérer les zones de blocage physique et émotionnel. En Polynésie par contre, le "lomi lomi" est un massage pratiqué traditionnellement par les guérisseurs des îles Hawaï à des fins thérapeutiques. Des bercements doux, puis des lissages et pétrissages musculaires ont lieu avec du sable chaud. Sensations enveloppantes et relaxation garantis!

Le massage coréen, enfin, fait partie des soins de beauté traditionnels, visant à nettoyer la peau du visage et à activer la micro-circulation à l'aide d'éponge konjac, de spatules et de tapotements... Au cours des 30 minutes du soin, le ginseng, racine appelée "herbe de longévité", est très souvent utilisé. Un bien-être et un éclat qui se remarquent ensuite!

Pour en savoir davantage sur soins et massages de ces différentes traditions, consulter par exemple: www.thalgo.fr,  www.phytomer.com, www.yonka.fr ou www.cinqmondes.com.

Lyliane

01/06/2018

Appel aux citoyens français pour défendre l'intérêt général en matière d'écologie...

Mr Hervé Lebreton, professeur de mathématiques et auteur de l'ouvrage paru en avril 2018 "Je veux vivre en démocratie" avec son Association "Pour une démocratie directe" a rendu publiques, dans son ouvrage paru chez Max Milo, de nombreuses dérives dans nos institutions françaises. Il réclame notamment plus de transparence chez nos élus (conflits d'intérêts, réserve parlementaire, enrichissement personnel de certains élus…). Considéré comme un "lanceur d'alerte", il est suivi de près par les Renseignements Généraux, certains députés et sénateurs… Pour en savoir plus, consulter par exemple son site ou celui des éditions Milo.

Même si je ne souhaite pas m'engager sur ce terrain là, (plutôt risqué au demeurant), cet homme pose une question qui m'a donné le désir d'écrire cet article: "De simples citoyens peuvent-ils défendre l'intérêt général". Personnellement, je pense qu'il est grand temps de ne plus nous contenter de ronger notre frein et d'accepter que, décision après décision, nos élus ajournent ou dénaturent des lois urgentes sous le poids de lobbys industriels. Hier, 30/5/2018, je lisais sur Internet un article du Journal Libération à propos de la Loi Agriculture et Alimentation. Son titre  était:" Pourquoi les lobbys gagnent-ils toujours à la fin?" et il m'a renforcée dans mon ressenti d'un "trop c'est trop"!. 

Le journaliste de Libération cite notamment que, dans la loi votée hier, toutes les mesures visant à restreindre la dangerosité du glyphosate, herbicide reconnu pourtant cancérogène par l'O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé), ont toutes été repoussées: survol par des drones des champs traités, zone de protection autour des habitations, transparence de l'industrie des pesticides, fonds d'indemnisation des victimes du glyphosate… Il y avait déjà eu le C.E.T.A, les prospections offshore de Total en Guyane, les résistances du lobby nucléaire à fermer de vieilles centrales, des scandales sanitaires… Nous pouvons nous interroger: jusqu'où sommes nous prêts à aller sans réagir? 

Le journal Libération pose également à juste titre deux questions importantes: "Notre démocratie serait - elle polluée, dans le plus grand secret, par des abus et des conflits d'intérêt"? Notre Assemblée Nationale serait - elle la plus pro-business de notre histoire?" Je pense, pour ma part, qu'il est encore temps de peser sur nos élus de quelque bord qu'ils soient, députés comme sénateurs, et de ne pas continuer à paraître d'accord avec des textes votés en notre nom. Le Ministre Mr N. Hulot, en qui beaucoup avaient placé leur espoir, "prétend réconcilier économie et écologie"...Cela signifierait-il que l'économie primerait sur la défense de l'environnement?...

Il me semble, quoi qu'il en soit, qu'il est grand temps de faire savoir, par tout moyen pacifique à notre portée (pétitions, tweets, courriers, articles, conférences, réunions associatives, interviews…), que nous n'approuvons pas les reculades gouvernementales successives, qui ne vont pas dans le sens d'une protection des citoyens comme de notre planète. Allons-nous enfin nous réveiller et réveiller les consciences comme par exemple tente de le faire Mme Elise Lucet dans Envoyé Spécial avec les Monsanto Papers ou en dénonçant le lobby du tabac… ou Mme Marie Monique Robin à travers ses films engagés? Cet article est comme un appel citoyen à pratiquer une forme de démocratie directe et à ne plus ajourner à demain un sursaut, pacifique mais nécessaire, des citoyens que nous sommes.

Pour conclure, je conseillerai à tous de lire non seulement l'ouvrage de Mr Hervé Lebreton, mais aussi celui de Mr Maxime Combes intitulé: "Sortons de l'âge des fossiles!" paru au Seuil en octobre 2015. Pour ceux qui voudraient lancer un sondage ou une pétition, s'adresser sur Internet à www.mesopinions.com, site de sondages et de pétitions en ligne.Mesopinions.com : Site de petitions et de sondages en ligne - Créer, gérer gratuitement vos pétitions et vos sondages en ligne Ensemble, tout devient possible !

Lyliane

 

 

24/05/2018

Déchets chimiques des particuliers: comment les jeter sans danger?

Dans le supplément à Nice-Matin: Nous, j'ai découvert un article de Mme Caroline Ansart au sujet des déchets chimiques des particuliers et de l'interrogation de beaucoup de personnes sur la meilleure façon de s'en débarrasser. Ce sont généralement des produits utilisés pour le bricolage, le jardinage, l'entretien automobile ou l'entretien de la maison. Ils nécessitent en effet une prise en charge spécifique et sécurisée. Ils ne doivent donc pas être jetés dans les poubelles des ordures ménagères ou dans les poubelles de recyclage des emballages, même s'ils sont vides. On estime à 60 000 tonnes la quantité de ces emballages de déchets chimiques détenus en France chez des particuliers.

Il faut savoir que, depuis 2013, il existe un éco-organisme pour "déchets diffus spécifiques" ou EcoDDS, chargé de superviser leur collecte et leur traitement, complétant la filière (emballages, déchets électroniques...). Tous les acteurs de cette filière (fabricants, revendeurs...) paient une contribution. Il appartient donc aux particuliers d'apporter ces déchets chimiques dans une déchetterie avec du personnel formé pour les manipuler. Il est donc nécessaire de se renseigner auparavant. Depuis 2014, EcoDDs organise aussi des journées de collectes ponctuelles de ces déchets chimiques sur le parking des enseignes de bricolage partenaires.

Evitez de mélanger les produits chimiques et de les transvaser, car un accident est vite arrivé. Dans un centre de traitement ad hoc, les peintures et produits phytosanitaires, vernis, colles... sont habituellement incinérés. Les acides et les bases subissent un traitement physico-chimique.  Les filtres à huile des voitures peuvent être recyclés, par récupération du métal, de l'huile et du papier. Les aérosols sont généralement recyclés.

 

évacuation et tri des déchets chimiques 

Pour contrer le problème d'abandon dans la nature de produits dangereux ou polluants, EcoDDS  vous renseigne. Par géolocalisation, l’éco-organisme indique les points de collecte les plus proches de chez vous. Il s’agira soit de déchetteries, soit d’opérations de collecte ponctuelle. D’ores et déjà, près de 2 500 déchetteries, sur les 4 200 existantes en France, sont répertoriées, couvrant 60 % de la population. Ces dernières années, les opérations de collecte ponctuelle ont été organisées en juin et en octobre dans 4 grandes régions : Ile-de-France, Nord Pas de Calais, Rhône Alpes et Pays de la Loire. Toutes les informations, dates et lieux de collecte sont mises en ligne en amont sur le site d'EcoDDS.

Bref, un bon trieur se renseigne à sa déchetterie et ne fait pas n'importe quoi avec ses déchets polluants! Pour en savoir plus, s'adresser par exemple à : www.serviceactionsante.fr/Collecte-Dechet/Industriels/ ou à www.recyclage.veolia.fr ou même à https://ecodds.com/particulier pour connaître les possibilités de dépôt près de chez soi.

Lyliane

20/05/2018

Comment protéger nos océan? 10 conseils à tous par la Fondation Maud Fontenoy...

J'adopte les 10 gestes pour protéger les océans !
 
1. Je n'abandonne pas mes déchets sur la plage. L'été, les poubelles des plages débordent. Pour éviter que les détritus finissent dans la mer, je les ramène à la maison et je les trie avant de les jeter ! 2. Je respecte les sentiers côtiers. Ces chemins nous permettent de profiter des richesses du littoral sans déranger la faune et la flore qui y vivent.
 
3. Je ne marche pas sur les dunes. Elles protègent nos côtes et, pour les préserver à notre tour, il ne faut pas arracher les plantes qui y poussent ni y marcher ou circuler en deux roues.
 
4. Je laisse les fonds marins intacts. En plongée, je fais attention à ne pas abîmer les coraux avec mes palmes et je ne remonte aucun « souvenir » à la surface.
 
5. Je mange du poisson de saison. Comme pour les fruits et les légumes, j'achète des produits de la mer de saison. Je respecte ainsi les cycles de reproduction et le bien-être des espèces marines. Des sites comme www.mrgoodfish.com ou www.consoglobe.com donnent tous les conseils nécessaires pour faire les bons choix.
 
6. Dans mes courses, j'achète des articles qui préservent l'environnement. Fruits et légumes issus de l'agriculture biologique, détergents « verts »... Consommer écoresponsable contribue à la sauvegarde de nos océans en réduisant notre impact sur les milieux naturels.
 
7. Je navigue vert. Plaisanciers, adoptez des réflexes écologiques ! Voici trois exemples de gestes simples : éviter de jeter les ordures par-dessus bord, bannir les produits toxiques pour nettoyer les embarcations et utiliser un dispositif anti-débordement pour ne pas répandre de carburant dans l'eau.
 
8. En mer, je gère mes déchets. Pour vos détritus, adoptez le principe des 3 R : réduire, recycler et réutiliser ce qui peut l'être !
 
9. Je limite mes émissions de gaz à effet de serre. Saviez-vous que les océans absorbent une grande partie du CO2 présent sur la planète ? Aujourd'hui la mer devient de plus en plus acide à cause des trop grandes quantités de gaz à effet de serre que nous produisons. Au quotidien, nous pouvons limiter nos émissions : privilégier la marche à pied, le vélo, les transports en commun ou le covoiturage, ou choisir le train plutôt que l'avion lorsque c'est possible. Vous rendrez ainsi service à notre planète. A terre comme au large !
 
10. Je m'engage en participant à des actions de protection de l'environnement marin. Les initiatives ne manquent pas dans ce domaine ! 
 
Chaque été, la Fondation Maud Fontenoy organise par exemple une grande tournée des plages françaises pour sensibiliser à la protection des océans.

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A quelques semaines de l'arrivée des vacanciers sur nos plages, voici des conseils qu'il n'est pas inutile de rappeler.

Lyliane

17/05/2018

Des poubelles flottantes pour collecter les déchets dans les ports...

La grande épuisette, nommée Salabre, qui servait à ramasser les détritus en mer a été remplacée depuis peu dans les ports de Golfe-Juan(06) et de Toulon(83) par des poubelles flottantes mises au point par des surfers australiens. En effet, écrit le journal "Nous", supplément de Nice-Matin, Mrs Peter Ceglinski et Andrew Turton ont imaginé un "Seabin" muni d'une pompe électrique qui crée un courant continu attirant déchets et hydrocarbures vers un collecteur. La Société Poralu a commercialisé cette invention très utile, qui peut fonctionner 24h sur 24 et qui permet de traiter 7 jours sur 7: 25 000 litres d'eau par heure.

Chaque jour, ce sont 1,5 kg de détritus qui sont collectés dans ces 2 ports dans un sac en fibres naturelles et ils peuvent ensuite être triés à terre. Nous devons remercier la Chambre de Commerce et d'Industrie du Var qui a dépensé 4 000 euros pour l'acquisition de ces Seabin. Faisons connaître cette invention autour de nous et demandons à nos élus de s'y intéresser. Il en va de la propreté de la mer et des océans qui bordent nos côtes!

Selon la revue Science et Avenir, plusieurs ports de plaisance (La grande-Motte...) et ports commerciaux en France comme en Angleterre (Porsmouth) étudient actuellement la possibilité d'acquérir ces "poubelles des mers". Ils ont été fabriqués jusqu'ici en 500 exemplaires à quelques 3 300 euros pièce. Pourquoi d'autres ports français et étrangers ne feraient-ils pas cet investissement? Les citoyens européens que nous sommes pourraient peut-être même choisir d'investir sur une plateforme participative afin de soutenir de tels projets...

Pour en savoir davantage, contacter la Société Poralu sur Internet à

poralumarine.fr/gabarit1_23.n.html  ou Seabin sur www.seabinproject.com.
 
 Lyliane

         

 

 

23/04/2018

Acidose: comment alcaliniser son terrain?

Dans le journal Biocontact N°289 d'avril 2018, un article de Mme Justine Lamboley, naturopathe, a retenu toute mon attention car il peut intéresser beaucoup d'entre nous. En effet, en raison du stress, d'un rythme de vie hyperactif, d'une alimentation dénaturée, trop grasse, raffinée ou transformée, d'une santé fragile (diabète, cancer) ou d'un régime amaigrissant, l'équilibre entre acides et bases à l'intérieur de notre organisme est souvent perturbé. Or, alcaliniser notre terrain permet d'être en meilleure forme, le plus possible de bonne humeur, d'avoir davantage d'énergie et de se protéger des maladies. Donc c'est bénéfique à tout âge et notamment aux étudiants en période d'examens.

Le pH du sang est généralement compris entre 7,32 et 7,42. Le pH urinaire s'élève normalement autour de 6,5 le matin et de 7,5 le soir. Notre organisme fait tout pour maintenir au mieux ces pH. Ce sont le liquide extracellulaire, le mésenchyme, les poumons, le foie et les reins qui équilibrent ce pH dans le sang comme dans les tissus du corps. Pour mesurer son pH urinaire, on peut se procurer des bandelettes de papier "tournesol" en pharmacie ou en boutique bio. Pendant 5 jours à 3 reprises selon l'heure, mesurer le pH et ensuite faire la moyenne. Si le pH est inférieur à 7, on est en acidose. Entre 7 et 7,5 on est plus ou moins en recherche d'équilibre. Au-delà de 7,5, l'urine est alcaline.  

"Un repas équilibré au niveau des acides et des bases", écrit Mme Lamboley , "devrait être dans un rapport 1/3 d'aliments acidifiants pour 2/3 d'éléments alcalinisants". Les fruits et les légumes bio (crudités notamment dont ail, oignons, carottes, avocat, concombres de même que bananes, kakis, pomme de terre cuite  et jus de légumes) aident à alcaliniser le corps. En respirant davantage, en marchant 20 minutes par jour, en méditant, en pratiquant des sports doux et non des exercices cardios, en entretenant des pensées positives, comme en  créant autour de soi un environnement relaxant, on aide également à alcaliniser le terrain. 

Il faut savoir, en effet, qu'une surcharge acide favorise les processus inflammatoires. Fatigue chronique, dépression, douleurs articulaires, ostéoporose, eczéma, psoriasis, diabète, maladies cardio-vasculaires, cancer, maladies d'Alzeihmer sont réputés évoluer sur un terrain acide... Aussi, rétablir en permanence notre équilibre acide-base est essentiel pour rester en bonne santé.

Selon la naturopathe citée plus haut, faire une cure détox ou jeûner au moins 3 jours de suite une à deux fois par an permettrait de régénérer notre organisme. La correction du terrain par du bicarbonate de soude, du citron ou par des compléments alimentaires serait délicate. Elle recommande cependant le lithotamme (pH 9), le sérum de Quinton,  l'algue Klamath, le jus d'herbe d'orge, les infusions de prêle, d'ortie et de poudre de bambou Tabashir.

Pour approfondir le sujet, lire l'ouvrage de Mme Lamboley "Jeûner à la maison", le guide pratique d'une cure détox. Sur internet, consulter par exemple : www.jeuneralamaison.fr.

Lyliane

13/04/2018

Les bains dérivatifs selon Mme France Guillain...

D'où vient cette pratique ?

Selon France Guillain, conférencière et auteure de plusieurs ouvrages sur les bains dérivatifs, l’habitude des Écossais, des Indiens, des Polynésiens et de nombreux autres peuples de ne pas porter de sous-vêtements sous le kilt, le pagne ou le drapé, favoriserait un bon drainage des toxines du corps.
En effet, au cours d’une marche sans sous-vêtement (comme la pratiquaient nos ancêtres préhistoriques), les côtés des aines, légèrement humidifiés de sueur, se frottent l’un contre l’autre et ceci aurait pour effet de stimuler la motilité des fascias. Ces fascias seraient chargés notamment de drainer les déchets métaboliques vers les voies d’excrétion par de fins canaux les parcourant. Toujours d’après France Guillain, la marche sans sous-vêtement, de par l’évaporation de la sueur, créerait une zone de fraîcheur locale qui diminuerait très légèrement la température corporelle, limitant l’inflammation, donc l’oxydation et, par conséquent, le vieillissement. À l’appui de ses dires, France Guillain indique que la température corporelle moyenne des Occidentaux est passée en une cinquantaine d’année de 36,6 °C à 37,2 °C, ce qui témoigne d’un état inflammatoire chronique.

Les bains dérivatifs, qu'est-ce que c'est ?

Connus depuis des milliers d’années en Chine, les bains dérivatifs ont été décrits pour la première fois en Occident par Louis Kuhne, à la fin du XIXe siècle, sous le nom de « bains de siège à friction ». Ils ont été ensuite améliorés et popularisés par France Guillain. Ils consistent à combiner un rafraîchissement et une friction des deux plis de l’aine et du périnée. Ces deux actions conjointes feraient vibrer les intestins et les fascias (ces membranes fibreuses qui recouvrent nos muscles), y compris ceux du crâne, ainsi que nos organes, notamment notre cerveau.

Les bénéfices des bains dérivatifs

France Guillain émet l’hypothèse que les fascias n’ont pas pour seule fonction le soutien des muscles et des organes mais qu’ils sont parcourus de canaux très fins reliés entre eux en un vaste réseau aboutissant aux intestins. Leur vibration aurait pour fonction de drainer les toxines du corps vers les voies d’excrétion, participant ainsi à son bon fonctionnement. Cette hypothèse n’a pour le moment pas été vérifiée scientifiquement. Les graisses excédentaires pourraient elles aussi être progressivement drainées par ce processus, ainsi que nombre de déchets métaboliques issus du fonctionnement des organes et de produits chimiques issus de l’environnement (pollution extérieure, produits cosmétiques, etc.) et absorbés via l’alimentation, la respiration et la peau.
D’après France Guillain, les bains dérivatifs auraient de nombreux  effets possibles. Les plus visibles seraient un remodelage progressif de la silhouette, une régulation du poids ainsi qu’une repigmentation progressive des cheveux qui pourraient retrouver partiellement ou totalement leur couleur d’origine.
Globalement, les bains dérivatifs participeraient à la vitalité, à la régulation thermique et à l’immunité tout en favorisant la résorption de surcharges diverses, y compris les excroissances de peau et les lipomes.

En pratique, comment faire ?

Habillez-vous suffisamment chaudement – avec pull, chaussettes, chaussons, etc. – pour avoir une sensation générale de chaleur.
Asseyez-vous sans slip sur un bidet, sur une planche en travers d’une baignoire ou encore sur tout autre support, les parties génitales au-dessus d’une bassine ou d’un seau rempli d’eau fraîche mais non glacée (très important !). En hiver, l’eau peut être légèrement tiède.
Plongez un gant de toilette (ou une éponge) dans l’eau et faites-le glisser alternativement dans les plis de l’aine de haut en bas et jusqu’au périnée. Humectez d’eau fraîche en permanence et passez de part et d’autre du sexe sans remonter au-delà du pubis. Pratiquez durant 10 minutes au minimum et jusqu’à 30 minutes voire 1 heure si vous êtes corpulent ou encombré ; toutefois 20 minutes constitue une bonne moyenne.
Après le bain, restez bien au chaud afin de favoriser la détente des fascias.

Quand pratiquer ?

Idéalement, tous les jours ; 3 à 4 fois par semaine sont un minimum et correspondent à un entretien. Il est possible de faire des cures de 3 semaines puis d’espacer à 3 fois par semaine si votre emploi du temps est chargé.
La séance peut être renouvelée une ou plusieurs fois par jour en cas de maladie.
Le matin à jeun en finissant 30 minutes avant le repas est idéal. Le reste de la journée, évitez la proximité d’un gros repas, 30 minutes ou 1 heure et demie après.

Précautions

Attention ! Il ne faut absolument pas avoir de sensation de froid, même des frissons. Il faut avoir positivement chaud, avec une sensation de fraîcheur strictement locale. Sinon, l’effet du bain dérivatif est annulé par la tension des fascias au lieu de leur mobilisation. En cas de frilosité, n’hésitez pas à utiliser une bouillotte et placez-la sur votre ventre le temps que le corps retrouve sa capacité de régulation thermique.
En cas de sensation d’épuisement après le bain dérivatif, réduire la durée ou la fréquence et ne rien forcer.

Contre-indications :

  • épuisement physique lié à une maladie grave ou à l’âge ;
  • opération chirurgicale (dans ce cas attendez 6 mois à 1 an en fonction de l’âge, le temps que la cicatrisation soit totale) ;
  • port d’un stimulateur cardiaque (dans ce cas, restez prudent et arrêtez si les bains provoquent de la tachycardie) ;
  • grossesse : attendre 3 mois.

Réactions possibles
• petits boutons sous la peau qui disparaissent généralement au bout de quelques jours ;
• grande fatigue le soir avec endormissement rapide et lever en pleine forme le matin ;
• angoisses ou déprime passagère ;
• réapparition passagère de symptômes ou de douleurs déjà ressentis;
• disparition des graisses sous-cutanées parfois suivie d’une réapparition de graisses accumulées au niveau des organes et qui refont surface avant d’être éliminées si les bains sont poursuivis.

document pris sur Internet (site:www.bainsderivatifs.fr ou www.thierrysouccar.com)
 
 

 

 

 

02/04/2018

La planète Uranus va entrer en scène et se doter de l'énergie du Taureau...

Du 15/5 au 6/11/2018 environ, la planète Uranus transitera le signe du Taureau, après avoir traversé tout le Bélier, un signe de feu. Uranus, par le jeu de sa rétrogradation, y retournera en fin d'année 2018 avant de s'installer vraiment en Taureau dès 2019. Nous connaissons cette planète, maîtresse du signe du Verseau, pour le saut quantique qu'elle nous propose individuellement et collectivement, lorsque nous avons construit des bases solides dans le monde terrestre grâce à Saturne. Selon la façon dont Uranus, planète de l'invisible, est vécue, elle peut donner des poussées pour activer le changement, quitte à le faire assez violemment, si nous n'avons pas su capter ses incitations grâce à notre intuition, au lieu de nous servir de notre mental.

 

Nous pouvons déjà mesurer son action puissante lorsque la planète agissait dans le signe du Bélier: renouvellement de nombreux leaders politiques, renouveau social et économique dans de nombreux domaines, incitation pour une partie de notre jeunesse et de certains aînés à imaginer une société nouvelle, à aller courageusement de l'avant en prenant des initiatives (start-up, intelligence artificielle, cellules souches...), en dépit des freins et des peurs des tenants de l'ancien monde devant l'avenir...

 

Bientôt, nous pourrions voir les signes avant-coureurs de l'énergie qu'Uranus va puiser dans le Taureau, un signe de terre bien concret. La nature pourrait tout à coup retrouver toute sa place. La terre, l'eau, l'air, le soleil, le vent, les arbres, les animaux... tout ce qui palpite et vibre sur la planète est appelé à redevenir infiniment précieux, source de notre bien-être physique et de notre équilibre humain. Respirer à pleins poumons, manger sainement, cultiver sans traitements dangereux, vivre sans gaspiller, ni polluer la terre, ni piller des ressources, bouger notre corps, prendre soin les uns des autres... tout cela pourrait peut-être enfin s'installer durablement dans nos consciences, avant de s'incarner dans de nombreux domaines...

 

Les ondes Wi Fi par exemple nous sont utiles, mais nous devrions peu à peu prendre conscience que notre énergie de vie, notre souffle viennent de l'Univers dans lequel nous sommes plongés, d'une source invisible à laquelle nous puisons tous. L'argent-roi, les possessions de biens matériels dans un monde inégalitaire, où certains sont dans l'opulence et d'autres dans le dénuement, tout cela pourrait enfin poser de graves questions à l'humanité. Des réajustements, des dés-identifications à nos rôles, à nos petits moi, des solidarités pourraient intervenir... Mais ne soyons pas naïfs: nous n'en sommes encore qu'aux prémisses et il y a un long chemin à parcourir!

 

Néanmoins, je m'appuie également pour écrire ces lignes sur le coup de pouce potentiel que pourrait nous apporter Chiron, le sage centaure guérisseur de la mythologie, qui a donné son nom à une Comète et qui va entrer dans le signe du Bélier à la mi-avril 2018, après un long cheminement en Poissons. Ne serait-il pas censé ouvrir de sa clé  (son symbole a cette forme singulière) une ère nouvelle, pour peu que nous sachions nous en saisir et choisir de l'utiliser?

Lyliane

 

30/03/2018

Protéger des projets de mines et de barrages les peuples indigènes de l'Amazonie...

De courageux peuples indigènes d'Amazonie sont en pleine bataille contre l'ouverture, au coeur de leurs terres sacrées, d'une mine d'or toxique par un géant canadien de l'extraction minière! L'un de ces peuples pourrait s'éteindre complètement si cette catastrophe survenait. Aujourd'hui, des groupes de résistance locaux demandent notre aide!

La compagnie minière est à deux doigts d'obtenir tous les permis requis, mais les autochtones ont réussi à retarder son projet devant les tribunaux. Des pertes grandissantes mettent les investisseurs sous pression.

Et là, c’est à nous d'entrer en scène.

Les experts disent que le premier investisseur de la mine, l'entreprise Agnico Eagle Mines, tient à sa réputation internationale de champion du développement durable. Si nous sommes un million à l'interpeller sur son implication dans le projet, et remettons cette pétition à ses actionnaires lors de leur assemblée annuelle dans quelques semaines, nous pourrions changer la donne et couler ce projet insensé. 

Ajoutez votre nom pour soutenir les gardiens de l'Amazonie

Si la mine voit le jour, un barrage sera également construit pour contenir une montagne de déchets chimiques, l'équivalent de deux fois le célèbre mont du Pain de Sucre à Rio. En 2015, une structure similaire mais plus petite s'est rompue, libérant dans les rivières et océans l'équivalent de 20 000 piscines olympiques de boues toxiques et tuant 19 personnes. Et c'est l'ingénieur qui avait proclamé ce petit barrage "100% sûr" qui est en charge du rapport de sécurité de la mine d'or!

La région abrite neuf peuples indigènes, et des centaines de communautés traditionnelles. L'un de ces peuples vient tout juste d'établir un contact avec "la civilisation moderne" -- et ils sont déjà en train de se battre pour leur survie!

Anico représente un levier énorme. Si cette entreprise se retire, le projet est mort. Mais tout se joue en coulisses, et sans l'attention du grand public, elle continuera à financer la mine. Braquer un million de paires d'yeux sur elle peut la convaincre d'abandonner.

Accueillons ses actionnaires à leur assemblée annuelle à Toronto avec une campagne flamboyante, montrons-leur la nature désastreuse du projet qu'ils soutiennent, et incitons-les à y renoncer pour de bon. Signez et partagez:

Ajoutez votre nom pour soutenir les gardiens de l'Amazonie

De l'Europe à l'Amérique du Sud, de l'Afrique à l'Asie, notre mouvement a soutenu maintes fois des peuples indigènes et communautés locales pour protéger ensemble les trésors de la planète contre des entreprises influentes et leurs méga-projets. Faisons-le de nouveau pour l'Amazonie!

Avec espoir et détermination,

Luis, Diego, Flora, Danny, Alice et toute l'équipe d'Avaaz

PLUS D'INFORMATIONS:

Une entreprise canadienne veut construire la plus grande mine d’or du Brésil — au cœur de l’Amazonie (Global Voices)
https://fr.globalvoices.org/2017/04/21/209130/

Les autorités rejettent le projet de mine de Belo Sun dans l’Amazonie brésilienne (Amazon Watch)
http://raoni.com/actualites-585.php 

Les mines d'or grignotent de plus en plus l'Amazonie (Sciences et Avenir)
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/les-mines-d-or-grignotent-de-plus-en-plus-l-amazonie_15411 

La destruction continue d'avancer le long de la rivière Xingu (Social Environmental Stories, en anglais)
https://medium.com/social-environmental-stories/destruction-advances-along-the-xingu-river-146aa86d9ae4

Malgré les dégâts causés par le barrage Belo Monte, le gouvernement du Pará a approuvé le permis pour une immense mine d'or dans la même région (Environmental Justice Atlas, en anglais)
https://ejatlas.org/conflict/belo-sun-mining-project-brasil

Avaaz est un réseau citoyen international de 46 millions de membres
qui mène des campagnes visant à ce que les opinions et les valeurs des peuples pèsent sur les décisions mondiales. ("Avaaz" signifie "voix" dans de nombreuses langues). Nos membres sont issus de tous les pays du monde; notre équipe est répartie sur 18 pays et 6 continents et travaille dans 17 langues. Pour découvrir certaines de nos plus grandes campagnes, cliquez ici ou suivez-nous sur Facebook ou Twitter.

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28/03/2018

Mission au Nord de l'Inde: trouver de l'eau douce grâce à un sourcier géobiologue!

Lumière d'Etoile est une association de loi 1901 née en 2015 "d'un groupe de réflexion sur l'importance dans les temps actuels de la réconciliation du corps et de l'âme, de la matière et de la spiritualité". Elle organise notamment dans la région d'Oraison et de Manosque (04) des échanges, des partages, des groupes d'écoute et de parole, des conférences et des ateliers (théâtre, écriture...) pour enfants, ados et adultes. Elle propose aussi des méditations et des voyages éco-solidaires en Inde. Elle porte, en effet, des projets humanitaires et notamment le parrainage de jeunes filles indiennes pour se former en ayurvéda. Elle avait ces derniers temps le projet d'équiper un catamaran pour transporter du matériel humanitaire, mais cela n'a pu aboutir faute de moyens...

Le Journal Biocontact de février 2018 nous raconte comment, à partir d'Avignon, le Dr Olivier Abossolo, membre de cette association, accompagne depuis des années, dans le désert de Thar au Rajasthan (au Nord de l'Inde), des étudiants afin de soutenir le peuple Bhil, une caste d'Intouchables très pauvres. Sur leur territoire de 6 ha, il n'y a ni eau, ni culture, ni école, ni soins médicaux. Ils doivent acheter de l'eau à Jaiselmer à 40KM pour pouvoir subsister.

Par chance, en 2015, le Dr Abossolo a fait la connaissance de Mr J.J. Bréluzeau, un expert en géobiologie et il lui a parlé de ses missions. En  2016 et en 2017, Mr B. Boschetti, architecte ainsi que le géobiologue sont allés sur place accompagnant la mission humanitaire du médecin au village de Pabu Ki Dhani. Grâce à sa baguette de sourcier, Mr Bréluzeau a confirmé un point d'eau douce dans le sous-sol. Aussi, en mars 2017 ils ont décidé de faire effectuer un forage, qui se révèla positif.

Depuis ce forage, des cultures ont pu être réalisées (légumineuses et herbe pour les chameaux), l'architecte a entrepris de faire construire un dispensaire et des sanitaires et un projet sur 5 ans va permettre d'édifier un lieu d'accueil permanent. Les maisons ne sont pas encore raccordées au réseau d'eau douce, mais l'espoir renaît dans la région. L'autosuffisance alimentaire est sans doute pour bientôt! 

A travers ce témoignage, nous avons sous les yeux un exemple réussi de la collaboration et de l'investissement de quelques personnes pour aider des populations en grande difficulté sur notre planète. L'association Lumière d'Etoile, support de cette mission, peut être fière de pouvoir incarner ses buts à travers ces personnes de bonne volonté... N'hésitons pas à en parler autour de nous!

Pour contacter cette association, effectuer un don, un parrainage ou proposer ses services, joindre sur Internet: www.lumieredetoile.fr.

Lyliane

25/03/2018

Des bateaux solaires autour du globe...

Comme pour Solar Impulse dans les airs, depuis de nombreuses années des projets de bateaux solaires avaient été expérimentés par des chercheurs et ingénieurs français. Ils paraissent aujourd'hui de plus en plus au point! Toutefois le mérite d'avoir ouvert la voie revient à Mr Roger Martire. En effet, il avait mis au point en 1982 le premier bateau solaire. Il faut savoir aussi qu'en 1994 l'Association Française pour Bateaux Electriques avait été crée à Bordeaux par des chercheurs et des partenaires industriels. Les contacter par e-mail à: afbe@bateau-electrique.com.

Depuis, les recherches ont continué. Un catamaran sans mât, nommé Energy Observer, a commencé le 14/4/2017 un tour du monde de 6 ans au départ de St Malo, afin de tester la technologie utilisée et de démontrer sa fiabilité. En effet, ce navire de 24,38m de long pour 12, 80 m de large, propulsé par deux moteurs électriques, reçoit son énergie de panneaux photovoltaïques et de 2 éoliennes à axe vertical. Ses batteries sont alimentées par des hydro-générateurs (grâce à l'électrolyse de l'eau). A travers ses 101 escales, il espère prouver à tous qu'une odyssée en catamaran solaire est possible.  

L'autre, conçu depuis 2012 après de longues années de recherches et d'essais, est également un catamaran. Il a été construit grâce aux recherches du navigateur Mr Raphaël Domjon qui imaginait dès 2004 depuis Monaco un tel navire. Celui-ci se nomme Planet Solar SA et il appartient à une société anonyme suisse fondée en 2008. Il  a entrepris lui aussi un tour du monde grâce à l'énergie solaire en partant de Lorient. Son périple, financé par une fondation, est appelé: Race for Water Odyssey et il devrait s'étendre de 2017 à 2021. En 3 étapes (Les Bermudes, Tokyo et Dubaï), il sillonnera l'Océan Pacifique, l'Océan Atlantique et terminera son tour du monde par la Mer Méditerranée.

Ce bateau de 35m de long, 23m de large et 6 m de haut équipé de 2 moteurs électriques comporte 500 m2 de panneaux solaires, 2 piles à combustibles de 30 kwh et 25 réservoirs de stockage de l'hydrogène. Car sa spécificité réside notamment  dans sa capacité à stocker l'énergie solaire en excédent, gagnant ainsi en poids (celui des batteries) et en autonomie. Il peut naviguer avec 20 personnes à bord dont 4 à 5 membres d'équipage. C'est aussi une sorte de laboratoire scientifique car il emporte  une dizaine de chercheurs.

Bref, ces quelques exemples montrent que des avancées spectaculaires sont en cours et que l'énergie solaire n'a pas fini de nous surprendre par ses applications. J'espère que les médias, friands de sensationnel, vont s'intéresser à ces beaux projets et nous tenir informés de leurs succès. Nous avons besoin, et notamment nos jeunes, de sentir que s'ouvre devant nous de nombreuses pistes pour " l'après-pétrole". L'ancien monde est devenu obsolète, mais le nouveau est déjà là. A nous de le sentir et de le faire sentir autour de nous!

Pour s'informer plus précisément sur ces projets, contacter par exemple sur Internet: www.bateau-electrique.com ou www.planetsolar.ch.

21/03/2018

La technologie au service de l'agriculture...

Au moment où s'ouvre le Salon de l'Agriculture à Paris, du 24/2 au 4/3/2018 à la Porte de Versailles, Mr François Launay dans le petit Journal gratuit du 23/2/2018 nous fait part "des nombreuses innovations qui bouleversent le secteur agricole depuis quelques années". Il nous annonce tout d'abord la création récente à Lille d'Ag Tech, premier incubateur de start-up spécialisées dans l'agriculture. En 2016, la société Sencrop avait vu le jour, afin de développer des stations agro-météo connectées capables d'envoyer  à l'agriculteur depuis les champs tous les quarts d'heure "des informations sur le niveau de pluviométrie, d'hygrométrie, de vitesse du vent et de température de l'air". Ces notions peuvent l'aider à choisir la parcelle adaptée pour les semis, pour prévenir les maladies ou les risques météo.

Cette agriculture de précision permettra, espérons-le, d'éviter le gaspillage dans la consommation de gas-oil et surtout l'épandage d'engrais. En 2017, Mr Olivier Guille et deux amis avaient, en créant la société Samsys, justement mis au point un boitier connecté et aimanté que l'on peut installer sur tout engin agricole, afin de mesurer ces données. N'oublions pas les robots électriques et commandés à distance par téléphone ou ordinateur pour désherber les vignes sans produit chimique. Ces bijoux de technologie ont été mis au point par la société VitiBot de Reims. Son fondateur Mr Cédric Bache nous précise que pour le moment ces robots coûtent entre 120 et 140 000 euros et qu'ils vont permettre à l'agriculteur de changer de rôle sans pour autant le remplacer.

Il y a apparemment, dans le secteur agricole, de la place pour de nombreuses innovations faisant gagner du temps à l'agriculteur et le rendant plus efficace. C'est  susceptible de tenter de jeunes français désireux de "retourner à la terre" pour nourrir sainement la population. Toutefois, le coût du foncier étant encore très élevé et les aides souvent trop maigres de la part des institutions, un effort de toute notre société est sûrement nécessaire. Sommes nous enfin prêts à payer le juste prix des céréales, du lait, de la viande que nous consommons? Il me semble que les consommateurs ont fait des prises de conscience en ce sens et je m'en réjouis...

Pour ma part, en effet, j'encourage les jeunes créateurs, les start-up qui s'investiront sans tarder pour alléger la tâche des paysannes et paysans et leur permettre de vivre décemment de leur travail. Car nos paysages si variés et verdoyants, notre alimentation journalière et notre état de santé leur doivent beaucoup! Je soutiens tout particulièrement tous ceux qui, d'Agribio à Colibri, de Terre de Liens aux Amap et de tant d'autres, ont ouvert la voie à une agriculture, un élevage et une arboriculture sans aucun intrant chimique, ni OGM polluants pour notre environnement.

Lyliane

09/03/2018

Pollution des océans: il faudrait tous nous sentir concernés!

Le Journal La Croix du 19/12/2017 a consacré un dossier, sous la plume de Mme Martine Lamoureux et de Mr Pascal Charrier, afin d'attirer l'attention du public sur les 8,3 milliards de tonnes de plastique qui ont été produites dans le monde entre 1950 et 2018, dont une grande partie se retrouve dans nos océans. En effet, selon une étude de Plus One, la pollution à la surface des océans est estimée à environ 8 250  milliards de particules, soit l'équivalent de 269 000 tonnes de matières plastiques. Les déchets se retrouvent très vite piégés au sein de gyres, c'est à dire d'énormes tourbillons d'eau formés par les courants marins dans le Pacifique Nord et Sud, l'Atlantique Nord et Sud et l'Océan Indien. C'est une pollution quasi invisible à l'œil nu, car les morceaux de plastique après quelque temps deviennent souvent petits et ils trompent les espèces marines qui les ingèrent (raies, tortues ...).

En Mer du Nord, seuls 10% des déchets sont d'origine industrielle. Autres remarques: "Les gens ne s'imaginent pas... qu'un mégot - qui contient du plastique - passe par le caniveau et finit souvent sa course à la mer, où il pollue 500 litres d'eau à lui tout seul. Quant à une bouteille plastique jetée dans la nature, elle mettra en mer plus de 400 ans à se dégrader". Selon Mr J.F. Ghiglione de l'Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer, "nous déversons de telles quantités de plastiques que la nature ne peut pas suivre". Sans vouloir effrayer la population, il est urgent de comprendre que si rien n'était fait, la mer compterait en 2050 plus de plastiques que de poissons! Il faut donc bien réaliser que la plupart des micro-plastiques trouvés dans les océans sont apportés par les cours d'eau et proviennent de notre consommation courante... 

Selon Mme Antidia Citores de Surfrider, la lutte contre les plastiques devrait passer   par la prévention à la source plutôt que par des techniques d'épuration en mer. Il faudrait "former les consommateurs pour faire évoluer les comportements: par exemple limiter les emballages, l'usage de la vaisselle plastique, des pailles, des coton-tige, des bouteilles plastiques"... Il existe des alternatives comme le cure-oreilles Oriculi en bois, des cosmétiques sans microbilles, des boites métalliques  ou en carton fort de bicarbonate en lieu et place de tubes de dentifrices ... Les sacs plastiques non biodégradables sont désormais interdits chez nous, ce qui oblige à se munir de sacs de tissu ou de paniers. Certains industriels envisagent des yaourts et des boissons en emballages de verre réutilisables... La recherche quant à elle s'oriente vers des polymères moins polluants, car biodégradables ou recyclables.

Autre initiative intéressante: des kayakistes ont crée un outil de prélèvement artisanal appelé 'babyleg": un bidon de 5l coupé aux deux extrémités et prolongé d'un côté par un collant pour bébé. Le système a été mis au point par une universitaire canadienne, Max Liboiron, pour dénoncer les pollutions invisibles de nos cours d'eau. Chez nous, Mr Alexandre Schaal s'en sert avec les membres le d'Association "La pagaie sauvage" d'Anglet (Pyrénées - Atlantiques). La Loire, la Dordogne, le Gave de Pau, l'Allier et l'Adour ont ainsi été explorés. En 9 mois, ces volontaires ont effectué en kayak une quarantaine de prélèvements. Après séchage, les collants sont envoyés par courrier à l'Institut de chimie de Clermont-Ferrand, où ils sont analysés.

Cette collaboration est un plus, car elle enrichit nos connaissances. Les premiers résultats, en effet, montrent une présence de micro-plastiques dans tous les cas, y compris dans les torrents de montagne. Quatre membres du Club d'Anglet vont descendre ce printemps 2018 les 650 km de la Garonne de sa source jusqu'à l'Atlantique et ils feront 150 prélèvements au passage. Il sera notamment intéressant de savoir combien de temps mettent nos déchets plastiques pour rejoindre la mer!

En France, le gouvernement vise 100% de plastiques recyclables en 2025. Mais c'est encore loin et, entre temps, la pollution continuera de plus belle, si nous ne prenons pas individuellement des mesures à la source, à travers nos achats et nos modes de vie. Bref, de plus en plus, la société civile cherche à s'investir et les citoyens ne se bornent plus à attendre des décisions politiques. C'est encourageant et cela nous donne l'exemple. Alors, que ferons-nous concrètement, dès demain, pour endiguer ce fléau?

Lyliane

02/03/2018

Récurer sans polluer avec la société Salveco...

La revue Plantes et Santé de mars 2018 fait recueillir les propos de Mr Stephan Auberger par Mme Adeline Gadenne. Ce pionnier de la chimie verte a fondé la Société Salveco en 1994, soit il y a plus de 20 ans, dans les Vosges (à Saint Dié). Après des études scientifiques, ce passionné de nature s'est "orienté vers la conception d'une nouvelle chimie basée sur les plantes". Conscient que l'utilisation intensive de produits à base de dérivés pétroliers avait des répercussions sur les êtres vivants, Mr Auberger a "mis au point une méthode permettant d'intégrer des actifs botaniques dans une base aqueuse sans ajout de solvant, ni de conservateur".

L'activité de l'entreprise Salveco s'est tout d'abord centrée sur le ménage professionnel, dans la mesure où leurs intervenants sont surexposés aux produits chimiques. C'est ainsi qu'hôpitaux, crèches, hôtels, écoles en ont bénéficié en priorité. Puis, Salveco vient de développer trois nouvelles gammes pour le grand public. il s'agit d' Osanis (produits nettoyants), de Hygios (désinfectants) et de Calinou ( pour les bébés). Tout récemment, dans la gamme Hygios, salveco a développé une mousse désinfectante pour les mains, afin de remplacer les gels hydroalcooliques comportant des perturbateurs endocriniens. La Société collabore avec des organismes comme l'ARTAC, association qui mène des recherches sur les liens entre pollution et santé.

On trouve les produits de cette chimie bienveillante dans les Biocoop, la Vie Claire et Naturalia. Il est également possible de se renseigner sur les produits chez Salveco: www.salveco.fr.

Lyliane

21/02/2018

Faut-il se noyer sous des litres d'eau, demande Mr P. Sionneau, expert en médecine chinoise.

Mr Philippe Sionneau s'attache à tordre le cou au dogme selon lequel il faudrait chaque jour boire 1,5 voire 2 litres de liquide. Cet expert de médecine chinoise, qui a publié plus de 25 ouvrages sur le sujet, enseigne un peu partout à travers le monde. Dans la revue Santé, Corps, Esprit du mois de février 2018, il fait le même constat que le Dr Odile Cotelle-Bernède, dans son ouvrage écrit avec Mme Monique Charon et publié aux éditions Stock en 1990 "L'eau quotidienne et les femmes": avec le potage, le thé, le café, les légumes et les fruits, la plupart des gens absorbent chaque jour suffisamment de liquide.

De plus, le Pr François Richard, chef du service d'urologie de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris affirme que" la quantité d'un litre et demi d'eau par jour ne correspond à rien sur le plan scientifique". Pour les médecins chinois par contre, la qualité de l'eau et la température du liquide ingéré sont fondamentales. Boire de l'eau bouillie puis tiédie en petites gorgées plusieurs fois par jour aiderait en effet à l'élimination des toxines dans l'organisme. Sauf situation extrême (canicule, infection urinaire, fièvre, lithiase rénale...), les besoins réels seraient autour d'1 litre de boissons par jour au total.

Mr Sionneau observe que si l'on est frileux, fatigué, si l'on urine clair et si l'on a rarement soif, il est mieux de boire modérément, chaud ou à température ambiante et de toute manière à la fin des repas. Boire en quantité, chaud ou tiède dans le cas contraire. Pour lui, consommer des boissons fraîches et glacées en été, comme la plupart des gens font chez nous, serait une hérésie et "provoquerait tôt ou tard des problèmes de santé". En effet, au Maghreb, en Afrique subsaharienne, en Asie, on boit du thé chaud, afin de se rafraîchir. De même, il conseille d'éviter de boire pendant la digestion et en cours de repas, car selon lui "le liquide noie le feu digestif".

Les conseils diététiques doivent de toute façon tenir compte de la constitution de chaque personne, car en médecine chinoise aucun dogme ne s'applique à tous sans exception. Avec l'âge, on a tendance par exemple à ne plus sentir la soif et dans ce cas, on doit veiller à boire chaque jour un litre de liquides en tout environ. Si la rate et les reins sont déficients, ils ne transforment plus correctement les liquides. Inutile dans ce cas de forcer le corps à trop uriner. Pour savoir si ces deux organes fonctionnent bien, Mr Sionneau  conseille d'observer si on urine plus que ce que l'on boit ou si l'on doit aller uriner juste après avoir bu.

Pour approfondir le sujet, consulter sur Internet le site: https://contact.sante.corps-esprit.com.

Lyliane

18/02/2018

Le recyclage des déchets est-il en crise?

Lors de l'émission "C à dire" sur la 5ème chaîne était invité Mr J.P. Carpentier, Président de la Fédération des entreprises de recyclage en France. Le journaliste l'a tout d'abord interrogé sur le fait que nous envoyons une partie de nos déchets plastiques vers la Chine. Mr Carpentier a reconnu qu'en effet certains plastiques sont difficiles à recycler car ils sont le produit de mélanges et qu'ils demandent des techniques particulières. De plus, le plastique recyclé coûte en moyenne plus cher que le neuf! Hélas, les tonnes de déchets qui dérivent au gré des courants dans nos mers et océans restent toujours problématiques...

Chez nous seraient traités environ 1/3 des déchets, le reste étant incinéré ou échappant à la collecte. Dans nos poubelles jaunes cependant tout serait recyclé. Le remplacement des sacs plastiques par des sacs papier, tissu ou biodégradables améliorerait bien la situation. Par contre, les fastfood avec leurs vaisselles et couverts plastiques seraient encore en décalage... Heureusement, le verre et l'aluminium (canettes) sont actuellement recyclés à 80% dans notre pays.

Faut-il pour autant légiférer et mettre des contraintes aux producteurs et aux consommateurs? Mr Carpentier ne le pense pas. Il imagine plutôt des consignes sur les bouteilles plastiques comme autrefois pour le verre et l'amélioration de la collecte par une meilleure information de tous. A ce jour, il faut également savoir que 1400 P.M.E. travaillent dans le recyclage. Quoi qu'il en soit, les Pays du Nord semblent faire mieux que nous... Peut-être est ce parce qu'ils ont comme en Allemagne commencé plus tôt que nous ou sont plus disciplinés...

Un point d'information intéressant pour nous motiver à aller plus loin et à être plus conscients dans nos gestes de chaque jour! Afin d'approfondir le sujet, consulter sur Internet www.paprec.com/Recyclage/Déchets.

Lyliane

15/02/2018

Qu'est-ce que la permaculture?

Selon Wikipédia, les deux fondateurs de la permaculture sont Mrs David Holmgren et Bill Mollison, deux australiens qui se sont rencontrés à l'Université de Hobart en Tasmanie. Tous deux ont manifesté un intérêt profond pour les liens entre les êtres humains et les systèmes naturels. Mr Holmgren a publié dès 1978 l'ouvrage de référence " Permaculture One"  chez l'éditeur public: Corgi.

Le terme de permaculture vient du mélange d'idées en lien avec l'agriculture, l'architecture paysagère et l'écologie. Installé dans une ferme Food Forest dans le Sud de l'Australie, Mr Holmgren fonda en 1983 sa Compagnie "Holmgren Design Services" et publia plusieurs ouvrages en auto-édition comme "Mauvaise herbe ou nature sauvage"en 1997.

Fortement concerné par la société post-carbone et l'amélioration des banlieues, Mr Holmgren conceptualisa 12 principes dans un ouvrage de référence publié en français: "Permaculture, principes et pistes d'action vers un mode de vie soutenable". Les principes éthiques de la permaculture sont "des outils conceptuels qui, utilisés conjointement, permettent de réinventer notre environnement et notre comportement de manière créative dans un monde de descente énergétique et de ressources en déclin".

Ces principes éthiques peuvent se résumer en:

- prendre soin de la terre (sol, forêt, eau...)

- prendre soin de l'humain par des liens tissés entre lui et son environnement    (jardins pédagogiques...)

- redistribuer et partager équitablement les surplus.

En France existent quelques exemples de fermes en permaculture ouvertes au public comme en Normandie au Bec Hellouin ou dans le Lot et Garonne sur 5 ha. Voir sur Internet:: www.permacullteurs.com. Toutes cherchent avant tout un avenir durable et se proposent d'améliorer toutes sortes d'initiatives individuelles, familiales et collectives. Par ailleurs, Mr Eric Escoffier, formateur en permaculture, peut être contacté sur son site: www. permaculture-sans-frontières.org.

Lyliane

 

 

12/02/2018

Comment parler à ses enfants ou ados d'écologie?

Les enfants sont souvent choqués par les images qu'ils voient à la télévision: maisons détruites après un ouragan, populations obligées de fuir devant la montée des eaux, éléphants dépecés pour leur ivoire... Nous essayons de les rassurer, mais que comprennent-ils de ce monde inquiétant? Interrogée par Mme Valérie Josselin, Mme Marie Romanens, psychanalyste auteure d'un livre avec Mr P. Guérin publié Au souffle d'Or intitulé  "Pour une écologie intérieure", affirme dans Version Femina que "les enfants et particulièrement les tout-petits s'intéressent à leur univers proche tout d'abord de manière sensorielle et à travers le mouvement".

Pour elle, avant 5 ans, ils ne peuvent en effet agir que par imitation, par exemple pour économiser l'eau, éteindre la lumière, ne pas cueillir toutes les fleurs, ni écraser tous les insectes... Les parents sont donc bien inspirés de montrer le bon exemple. Ainsi, ils leur transmettent des sensations et des émotions positives, qui les aideront à protéger la vie sous toutes ses formes et à ressentir la place de l'être humain au sein de la nature.

Mme Aurore Soarès, médiatrice scientifique et muséographe, auteure du livre "Comment parler d'écologie aux enfants?" aux Editions Le Baron Perché, écrit que "comprendre notre monde aide l'enfant à savoir qui il est. Car grandir c'est aussi prendre conscience de la place de l'homme dans la nature, réaliser que tous nos besoins ne peuvent pas être tous satisfaits, car les ressources de la planète sont limitées"...

Ce n'est qu'à partir de 6-7 ans, quand ils développent une pensée conceptuelle et nuancée, que l'on peut commencer à aborder les questions d'environnement, sans trop les bombarder toutefois d'informations et de conseils. Mme Romanens préconise "de s'appuyer sur des albums imagés pour développer leur culture et leur curiosité pour notre écosystème, en démarrant avec des sujets qui les touchent: la mer, les animaux, les volcans..."

Vers 9-10 ans, Mme Soares pense que "c'est le bon moment pour expliquer aux jeunes que sur la planète les êtres humains, les animaux et les végétaux sont tous liés les uns aux autres et dépendants de leur milieu". Ils peuvent comprendre alors qu'il ne faut pas gaspiller l'eau quand on se lave, ni l'électricité grâce à des ampoules basse consommation, ni le papier, afin que moins d'arbres soient abattus. En allant faire les courses, on peut faire comprendre à nos enfants ou petits-enfants pourquoi on privilégie les fruits et les légumes du terroir, au lieu de les faire venir par avion de très loin...

Certes, nos enfants vont peu à peu réaliser que notre Terre est en danger si nous n'y prêtons pas attention, mais cela ne doit pas les décourager. Car, "pour avoir envie de grandir, les jeunes ont besoin d'un monde relativement sécurisant et d'adultes responsables en qui ils ont con fiance". Ils peuvent aussi comprendre que des scientifiques font avancer la recherche, des politiques prennent des mesures contre le réchauffement climatique, la pollution de l'eau et de l'air, la protection des forêts...

Les deux femmes interrogées sont d'accord pour dire que le message à leur faire passer est qu'"il n'est pas trop tard pour sauver la planète si tout le monde s'y met". Les termes précis comme gaz à effet de serre, empreinte carbone, transition énergétique seraient à employer avec des ados et particulièrement ceux qui posent des questions. On peut regarder avec eux des émissions de vulgarisation comme " C'est pas sorcier" et le film "Demain" de Cyril Dion et Mélanie Laurent. Enfin, des livres comme "Deux ans de vacances" de Jules Verne ou "La vie secrète des arbres" de l'écrivain forestier Peter Wohlleben.

Au fond, conclue Mme Soares: "Parler d'écologie est une véritable éducation au vivre-ensemble, avec la défense des diversités culturelles, aussi essentielles à la vie sur Terre que l'est la biodiversité". Il me semble qu'en tant que parent ou grand-parent, nous avons la responsabilité de transmettre en paroles comme en gestes ce que nous savons du monde dans lequel nous vivons, mais surtout nos espoirs pour l'avenir de la planète, un avenir conditionné par une élévation de notre niveau de conscience individuel et collectif...

Lyliane

03/02/2018

Savez vous manger les algues?

Mmes Valérie Duclos et Myriam Loriol nous donnent une foule d'indications concernant les algues. Elles ont toutes l'avantage d'être riches en minéraux, en iode, en acides gras et de fournir des protéines et des fibres de qualité. Deplus, elles sont faibles en calories:50 kcal pour 100 g sans être trop salées.

La dulce est une algue rouge/violette à la saveur corsée, riche en fer et en oligo-éléments. Elle se marie aussi bien avec les plats salés qu'avec des desserts. Souvent présentées en paillettes, elle peut faire de très bons smoothies.

Le wakame aussi appelé alaria présente de longues feuilles ondulées vertes ou brun foncé. On l'utilise comme exhausteur de goût ou pour sa saveur proche de celle des huîtres. Elle contient beaucoup de calcium (dix fois plus que le lait). Il est possible de la mélanger à des pâtes, des Saint-Jacques, une salade ou une soupe. Souvent elle se vend séchée.

La laitue de mer a un goût entre l'endive et l'épinard. Elle est riche en fer, en manganèse et en vitamine B 12. Son goût est salé. Elle s'associe bien avec les fruits de mer et les plats de poissons (lotte...). Quant à l'algue Kombu, elle regorge de minéraux (calcium) et elle est très riche en iode. La cuisiner avec des bouillons, des soupes, des poissons ou de la viande blanche comme du poulet. 

Pour en savoir davantage, se reporter à l'ouvrage de Ka Milne "La cuisine des algues" illustré de très belles photos.

Lyliane

01/02/2018

Stop à la pêche électrique en Europe!

L’eurodéputé allemande Ska Keller lors du vote contre la pêche électrique. REUTERS/Vincent Kessler
 
 

Les députés européens ont voté contre cette technique pour laquelle certains pays bénéficiaient de dérogations.

Le Parlement européen a demandé l’interdiction de la pêche électrique dans les eaux de l’Union européenne (UE) à l’issue d’un vote organisé ce mardi à Bruxelles. Ce vote est une étape sur le long parcours législatif du texte au sein de l’UE. Le parlement doit maintenant entrer en négociation avec le Conseil et la Commission européenne pour trouver un compromis final. Cette technique de pêche très controversée, qui consiste à récupérer notamment des soles après les avoir électrocutées, était interdite depuis 1998 en Europe. Mais l’UE avait accordé en 2007 des dérogations à titre expérimental. Jusqu’à 5 % de la flotte de chaque Etat membre pouvait être équipé d’un filet électrifié.

C’est notamment le cas des pêcheurs néerlandais qui utilisent massivement cette technique dans une partie de la mer du Nord. Pour les pêcheurs, l’électricité présente des avantages : elle contraint soles et plies à sortir de la couche protectrice de sédiments pour se jeter dans les mailles, ce qui rend inutile le raclage sur plusieurs centimètres de profondeur du sol marin.

LIRE AUSSI

> Pourquoi la pêche électrique est si controversée

 

 

 

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En octobre 2017, l’association Bloom avait porté plainte contre les Pays-Bas pour non-respect de la législation : 84 navires néerlandais étant équipés au lieu de 15. Les pêcheurs utilisaient par ailleurs, selon Bloom, des tensions électriques comprises entre 40 et 60 volts alors que la tension réglementaire est de 15 volts. L’ONG estime que cette pratique provoque « des lésions sur les poissons et affecte tout l’écosystème car elle n’est pas sélective ».

«On a gagné», nous confiait ce mardi midi par SMS l’eurodéputé écologiste français Yannick Jadot.

 Pour approfondir le sujet, consulter l'article du Parisien cité plus haut sur: www.leparisien.fr/.../la-peche-electrique-definitivement-interdite-dans-les-eaux-europee.

Lyliane

30/01/2018

Zéro phyto bio a besoin de vous...

 
 
 
 

 

   
 
Voir la version en ligne
 
 
 
 
Chers adhérents, chers sympathisants,
 
Il y a trois ans, les associations Bioconsom'acteurs, Générations Futures et Agir pour l'environnement, ont initié le projet « Zéro Phyto 100 % Bio » afin d'accompagner les élus, les communes et les citoyens dans la transition.
 
Aujourd'hui, ce projet a donné naissance au documentaire Zéro Phyto 100 % Bio, réalisé par Guillaume Bodin, également auteur des films Insecticide Mon Amour et La Clef des Terroirs.
 
 
La sortie nationale dans les salles de cinéma a lieu mercredi 31 Janvier, et nous avons besoin de vous pour les remplir !
 
 
Zéro Phyto 100 % Bio mène l'enquête sur les pionniers de la restauration collective biologique et locale, ainsi que les communes qui n'ont pas attendu l'entrée en vigueur du 1er Janvier 2017 de la loi Labbé interdisant l'utilisation des pesticides dans les espaces publics pour changer leurs pratiques.
 
Ce film met en lumière des exemples de pratiques alternatives et écologiques qu'il est nécessaire de présenter à un maximum de spectateurs, afin de démontrer qu'il est possible de faire entrer la bio dans les cantines et de gérer les espaces verts avec un budget largement abordable.
 
 
Le film a d'ores et déjà été vu par près de 16 000 personnes à l'occasion des 300 avant-premières qui ont eu lieu partout en France. Lors de sa sortie, Zéro Phyto 100 % Bio sera diffusé dans de nombreux MK2 et cinémas indépendants.
 
Mais si le public (vous !) n'est pas au rendez-vous dès les premiers jours de sa sortie, il risque de disparaître des salles dès la semaine suivante.
 
 
Il est primordial de soutenir Zéro Phyto 100 % Bio dès le 31/01, notamment dans les salles parisiennes.
 
 
Débutons l'année 2018 en fanfare en permettant à ce film de rester à l'affiche !
 
 
Vous pouvez aussi vous mobiliser pour qu'un cinéma proche de chez vous diffuse le film : un guide est à votre disposition ici.

20/01/2018

Protéger encore davantage l'Antarctique et tous les océans selon Greenpeace...

Le petit encart "La Bannière" qui m'a été envoyé par Greenpeace fait le point sur les dangers qui menacent nos océans et particulièrement l'Antarctique. Il faut en effet savoir que l'iceberg Larsen C, le plus grand jamais observé, s'est détaché de la péninsule antarctique en juillet 2017, en raison du réchauffement climatique selon les scientifiques. Environ 64% des océans, soit presque la moitié de la surface de la planète n'appartient à aucun pays. Ces zones maritimes appelées "eaux internationales" ou aussi "haute mer" appartiennent à tous. Nous avons donc la responsabilité collective de les protéger.

Lors du protocole de Madrid, signé en 1981 à la demande des ONG de défense de l'environnement, le continent Antarctique avait été choisie comme "réserve naturelle consacrée à la paix et à la science". La commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique ou CCAMLR a été établie en 1982 et elle compte 25 Etats membres signataires, dont la France. Les scientifiques estiment que, d'ici 2030, 30% de nos océans devraient faire partie d'aires marines protégées où toute activité industrielle devrait être interdite.

Un premier pas a été franchi en 2016 avec la création de la plus grande réserve marine du monde dans la Mer de Ross, une baie bordant le continent antarctique sur une superficie de 1,5 millions de Km2. Toutefois, dans la mesure où la Commission CCAMLR doit se réunir en octobre 2018 pour créer un sanctuaire marin encore plus vaste en Mer de Wedell, il est important que les citoyens européens, à l'initiative de ce projet, se mobilisent pour le faire aboutir.

En octobre 2017, aucun accord n'avait été trouvé pour délimiter une autre aire marine à l'Est de l'Antarctique. Aussi, en 2018, "tous les gouvernements des Etats membres, toute la Communauté Internationale devront se mobiliser pour soutenir ce projet, afin que la protection des océans prenne le pas sur les intérêts des industriels et notamment ceux de la pêche". Les manchots, les phoques, les baleines à bosses,  les rorquals bleus, les cachalots ont besoin d'un havre de paix. De plus, la plupart se nourrissent de petites crevettes, le krill, de plus en plus prisées par les flottes de pêche. 

Réalisons que les océans sont essentiels à la vie sur terre. Ils procurent 50% de l'air que nous respirons, abritent une grande biodiversité et leurs ressources fournissent de la subsistance à des millions de personnes dans le monde. Notre intérêt est donc de tout faire pour les protéger. Les jeunes notamment, à la maison comme à l'école, devront être sensibilisés à ces projets. Pour soutenir Greenpeace, qui nous alerte à ce sujet comme sur d'autres (nucléaire, obsolescence programmée...), il est possible de contacter le site: www.greenpeace.fr.

Lyliane

29/12/2017

La mode écologique et éthique...textiles écologiques et éthiques

Le Journal gratuit Biocontact nous propose des vêtements adaptés à l'hiver pour nous protéger efficacement du froid grâce à une gamme innovante de la marque HempAge, mariant le chanvre à la laine et au coton bio. La marque développe depuis longtemps des partenariats avec des petits producteurs de chanvre et garantit que toutes les matières utilisées sont écologiques. Les teintures sont certifiées sans phtalates, sans formaldéhydes et sans métaux lourds. Membre de la Fair Wear Foundation, la marque HempAge garantit en outre des vêtements produits de façon équitable. On trouve ce produit  chez Ecoline.

La fibre du chanvre est connue pour sa thermorégulation, mais aussi pour son caractère antibactérien et résistant. Sa culture ne nécessite ni pesticides, ni herbicides, ni engrais chimiques. Seul un engrais organique peut être employé selon la nature du sol. Et sa culture, proche du lin, ne nécessite que très peu d'eau. Or, l'impact de l'industrie textile sur notre planète est assez important ( au 2ème rang après le pétrole). On sait par exemple que 10% de la consommation mondiale de pesticides est engloutie par la production du coton. En Chine, 70% des cours d'eau sont pollués à cause de l'industrie textile...

Le lin de son côté a plusieurs atouts. Il est produit dans notre pays et c'est une matière solide et anallergique qui donne des produits absorbants et frais. Cependant le lin se froisse facilement, ce qui nuit à son développement. Quant aux matières artificielles (viscose, acétate ou Lyocell), elles sont obtenues par traitement chimique de matières naturelles. Les matières synthétiques (polyester, nylon ou élasthanne) sont issues de la pétrochimie.

En mars 2017, après plusieurs années de bataille par les ONG, les syndicats et des processus législatifs, la Loi sur le Devoir de vigilance des multinationales introduit une brèche dans l'impunité dont elles bénéficiaient jusqu'alors. Elles sont désormais contraintes de publier un plan de vigilance annuel et pourront juridiquement être tenues pour responsables en cas d'atteinte grave aux droits fondamentaux ou à l'environnement en France comme à l'étranger. Pour les mamans, un guide existe pour les aider à faire le choix dans les vêtements pour enfants (conseils sur les matières, identification des composés indésirables, éclairage sur les labels...). Voir www.projetnesting.fr.

Il me semble en effet que la prise de conscience citoyenne commence à s'éveiller (Panama Papers, scandales et catastrophes au Bangladesh...). Des alternatives se font jour, par notre volonté exprimée d'avoir accès à un autre modèle, à de meilleurs produits et à ne plus gaspiller grâce à une consommation écoresponsable(vêtements de seconde main, recyclage, teintures végétales...). 

Un Collectif baptisé Collectif Ethique sur l'étiquette  regroupant une vingtaine d'ONG, de syndicats et d'associations de consommateurs lutte pour un encadrement plus contraignant de l'activité des multinationales. Il propose notamment des pétitions et interpelle les marques via différentes actions. Pour en savoir davantage sur les initiatives citoyennes en matière de vêtements, contacter: www.ecoline.fr, www.mescoursespourlaplanète.com, www.coloretonmonde.org, www.ecotic.fr, www.lafibredutri.fr. En bref, comme le dit le journal Biocontact "soyons le changement que nous voulons pour demain"!

Lyliane

29/11/2017

Petites avancées d'aujourd'hui, grandes victoires de demain... Greenpeace

Ce titre nous est proposé par Greenpeace, qui effectue dans un document adressé à ses donateurs le bilan de l'année 2017. L'organisation par exemple avait été attaquée en justice par Résolu, une entreprise d'exploitation forestière qui avait des pratiques non durables dans la forêt boréale canadienne et demandait des dommages et intérêts. Suite à l'appel lancé par Greenpeace, le PDG d'Hachette Livre a décidé d'interpeller Résolu dans un courrier rendu public. Cela a très rapidement calmé le jeu !

 

Depuis 1978, de nombreuses victoires sont à porter au crédit de l'organisation. Au cours de ses 40 années d'engagement, Greenpeace France a mené en effet d'innombrables actions pour défendre notamment partout dans le monde les forêts, les océans et le climat. En janvier 2017 par exemple, Lidl a été le premier à jouer la carte de la transparence en rendant publique la liste de 650 fournisseurs de textiles et chaussures. La firme Gore Tex s'est engagée en février 2017 à ne plus utiliser de perfluorocarbures (PFC) dangereux. Face à Total, le récif de l'Amazone reste sous haute surveillance au large du Brésil...

 

Pour en savoir davantage, consulter le site de l'organisation sur Internet:

www.greenpeace.org.

Lyliane