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11/11/2019

Protéger nos océans avec Greenpeace...

 

Le Récif de l’Amazone n’a pas fini de nous émerveiller !

Dans le cadre de la mission française de notre expédition de l’Arctique à l’Antarctique, notre équipe Océans était de retour sur cette zone marine exceptionnelle, au large de la Guyane, pour une exploration hors du commun : les toutes premières plongées profondes dans ce récif.
C’est à 100 mètres de profondeur que les plongeurs qualifiés qui nous accompagnaient ont réalisé des images et collecté des échantillons. Une entreprise très technique en raison des divers facteurs à gérer : grande profondeur, puissants courants, très faible visibilité.
Pendant que les plongées se poursuivaient, nos équipes scientifiques commençaient leurs analyses dans le laboratoire aménagé à bord de l’Esperanza. Nous travaillions aussi activement sur la cartographie du récif. Nous récoltions peu à peu les preuves du caractère unique de cet endroit : c’est un petit bout de trésor qui nous était dévoilé chaque jour !

Cela, c’est à vous que nous le devons et je vous en remercie chaleureusement. Ces découvertes sont capitales et nous rappellent à quel point nos océans sont précieux et doivent être protégés.
Je fais un don pour protéger les océans.

Malheureusement, ces écosystèmes sont menacés, notamment par des projets pétroliers, et risquent de se transformer en désert sans vie si nous ne faisons rien. Je sais que, comme moi, vous ne pouvez pas vous y résoudre. Notre travail de plaidoyer pour la création de réserves marines qui couvriraient 30% des océans d’ici 2030 doit se poursuivre. Nous devons peser sur les négociations internationales qui s’achèveront en 2020, et nous ne pourrons le faire qu’avec vous.

Ensemble, poursuivons la mobilisation pour sauver les océans et leur inestimable biodiversité ! Merci pour votre engagement à nos côtés.

Selon Sophie de Greenpeace

05/11/2019

Un plombier plein d'idées écolos...

La protection de l’environnement et en particulier de l’eau reste le credo de Sidi Drici, plombier installé à Rubelles.
Après avoir mis en place un système de recyclage de l’eau usée des douches dans les chasses d’eau, dispositif pour lequel il attend un feu vert du ministère de l’Ecologie et la Transition énergétique afin de faire obtenir un crédit d’impôt aux particuliers, il lance une autre piste pour économiser l’eau potable.
Sidi Drici va contacter les vingt mairies de la communauté d’agglomération Melun - Val-de-Seine pour leur demander d’utiliser l’eau de pluie ou celle de la Seine pour nettoyer les voiries, et non plus celles des bornes à incendie.
« Pas besoin d’eau potable pour nettoyer les rues ! L’enjeu est important car les camions font 6 m3 d’eau, soit 6 000 litres d’eau ! Quand on fait des découchages et curages pour les clients, mon camion utilise l’eau de pluie ou celle du fleuve », assure celui qui a équipé ses camions d’un filtre de 40 euros pièce.
Difficile à mettre en place selon les mairies
À Melun, qui dispose de deux laveuses (une de 6 m3, l’autre de 2 m3, utilisées tous les deux jours en centre-ville et à la gare, et une fois par mois dans les autres quartiers), le service propreté puise en Seine place Praslin quand il nettoie la partie sud de la ville.
« Sauf en ce moment, car la Seine est à un niveau très bas, précise le responsable. Sinon on utilise les bornes à incendie. Melun est vaste. Pour la partie nord, on mettrait une heure à descendre et à remonter, ce qui n’est pas l’idéal en terme environnemental ».Au Mée-sur-Seine, la balayeuse de 6 m3 utilise l’eau du réseau incendie. « On ne peut récupérer l’eau de la Seine car nous n’avons pas de système de filtrage et de stockage de l’eau », explique-t-on en mairie.
En attendant de convaincre ces mairies, Sidi Drici met en garde les particuliers sur l’usage nocif des lingettes jetées dans les WC et qui bouchent les sanitaires : « C’est un geste à bannir. Les gens feront ainsi des économies de plombier. Cela constitue 70 % de mes interventions ! On a récupéré 450 kg de lingettes entre janvier et septembre 2019. »

04/11/2019

L'écologie, première préoccupation des français...

Selon le "Baromètre de l'économie positive et durable" de YouGov, les Français.es se préoccupent de plus en plus de l’environnement. Il est même devenu leur inquiétude principale.
Réduction des déchets, consommation de fruits et de légumes de saison et utilisation réfléchie d’eau et d’énergie, les Français.es sont de plus en plus nombreux.ses à adopter un mode de vie éco-responsable. Selon le "Baromètre de l'économie positive et durable" mené par le cabinet de sondages YouGov pour Business Insider sur un panel de 1 030 personnes, l’environnement serait même devenu leur préoccupation première devant le chômage et l’emploi (13%), l’insécurité (12%), l’éducation (10%) et la protection sociale (10%). Pas étonnant donc que 70% de l’ensemble des Français.es se considèrent écolos.
Sans grande surprise, YouGov révèle que les jeunes sont plus sensibles à cette cause que leurs aîné.e.s. 37% des 18-24 ans en ont fait leur inquiétude n°1, contre 21% des 45-54 ans. 42% d’entre eux/elles assurent d’ailleurs consommer du bio, contre 35% de l’ensemble de la population. Les gestes les plus fréquents pour limiter l’impact écologique restent classiques : le changement d’alimentation et la suppression, ou la réduction, de viande du régime alimentaire (56%) et l’utilisation des transports collectifs (33%).
Une contradiction majeure ressort tout de même de ce sondage : pour privilégier une marque à une autre, les Français.es regardent d’abord le prix (29%), la qualité (29%), puis seulement ensuite la provenance (18%) et l'engagement responsable et écologique (8%). Pourtant, ils/elles sont 23% à déclarer participer à des manifestations pour "des causes qui leurs tiennent à cœur", dont 4% "souvent" et 19% "parfois".

Tess Annest - Glamour - jeudi 17 octobre 2019

27/10/2019

Des pailles comestibles...

Dans la revue Peso Perfecto, je lis un bref article au  sujet de pailles biodégradables et comestibles, qui mettraient 30 minutes avant de se ramollir, surtout si la boisson est froide. On peut également les consommer comme des bonbons et même les personnaliser avec un prénom ou un logo. Il existe 8 saveurs différentes qui vont de la fraise au chocolat en passant par le gingembre.

Ce produit européen a obtenu le prix de l'innovation et de protection de l'environnement. Le prix de ces pailles commercialisées par 200 est d'environ 39 euros HT plus frais d'envoi. Pour les commander tél au 06 61 71 66 35 ou adresser un mail à wt_sas@orange.fr en attendant un site français.

Lyliane

23/10/2019

En Grande-Bretagne, des supermarchés cherchent à réduire les emballages plastiques...

Face à des consommateurs de plus en plus soucieux de l'environnement, des supermarchés britanniques rivalisent d’idées pour réduire les emballages plastiques dans leurs rayons. Des initiatives qui remportent l’adhésion de la clientèle. Dans l'un des magasins de la chaîne Waitrose à Oxford (centre de l'Angleterre) 160 sortes de fruits et légumes ont été dépouillés de leur emballage plastique. Un espace de vrac pour féculents, céréales, vin et bière a aussi été installé. "Aujourd'hui, j'ai fait mes premières courses sans plastique !", se réjouit May Stirling, une mère de famille de 49 ans, venue "spécialement" de Ramsbury, à 60 km, pour le grand "déballage" organisé pendant l'été.
Une scène qui tranche avec le tableau habituel des supermarchés britanniques où tout semble sous plastique: bananes, avocats, concombres... A elles seules, les dix principales enseignes mettent chaque année sur le marché 810.000 tonnes d'emballage plastique à usage unique, et distribuent des centaines de millions de sacs, d'après une enquête des ONG Greenpeace et EIA (Environmental Investigation Agency) parue en novembre qui dénonce l'impact de la pollution plastique sur la biodiversité marine.
Les clients prêts à jouer le jeu
Faire ses courses sans plastique, "c'est si libérateur, ça veut dire qu'on peut oeuvrer un peu pour l'environnement", sourit May Stirling, le caddie plein, tout en avouant avoir été un peu dépitée de ne trouver que deux sortes de céréales dans l'espace en vrac.
Nombre de clients sont prêts à jouer le jeu et certains en réclament même davantage: réutilisation des bouteilles de lait, de shampoing... Dans le magasin, plusieurs centaines de notes de suggestions sont affichées sur un mur dédié.
Waitrose, qui avait lancé cet essai pour 11 semaines, a décidé de le prolonger et de l'initier dans trois autres magasins de cette chaîne qui en compte plus de 300. Mais pour être pérenne, la formule doit être "commercialement viable", rappelle un porte-parole de l'enseigne, James Armstrong.
La concurrence s'engage aussi dans la démarche
D'autres géants du secteur se positionnent. Signataires du "UK Plastic Pact", qui les engage à ne recourir qu'à de l'emballage réutilisable, recyclable ou biodégradable d'ici 2025, Tesco et Asda ont récemment annoncé cesser d'utiliser des sacs plastiques pour leurs livraisons d'achats en ligne; Morrisons a promis des zones sans plastique pour fruits et légumes dans 60 magasins en 2019.
Précurseur, l'un des magasins à Londres de la franchise Budgens se targue d'avoir réorganisé sa logistique en dix semaines dès novembre dernier pour éliminer l'emballage plastique de 1.800 de ses 14.000 produits."On a fait ça pour montrer aux autres gros supermarchés que ça n'était pas aussi difficile qu'ils le disent", explique à l'AFP son directeur, Andrew Thornton.
Le plastique ne disparaît toutefois pas totalement. Par exemple, le fromage est encore livré avec. Mais après l'avoir découpé en tranches, les employés utilisent désormais du film cellulose à base de canne à sucre pour le remballer.
Un système à repenser
Pour Mark Miodownik, professeur spécialiste des matériaux à l'université UCL, "il faudrait changer tout le fonctionnement du système". "Les bouteilles d'eau sont une sorte de folie (...), c'est devenu une routine d'en vendre, comme si c'était l'unique moyen de boire de la +vraie+ eau...", illustre l'expert.
Des alternatives existent en fonction des aliments : papier, carton, bocaux en verre... Mais "le plastique présente des bénéfices, comme son imperméabilité à l'air et à la moisissure, qui peuvent prolonger la vie de produits", relève l'Agence des normes alimentaires (FSA).
"On ne peut pas laisser la solution de ce problème au bon vouloir de supermarchés bien intentionnés", fustige Sam Chetan Welsh, conseiller chez Greenpeace, qui appelle "le gouvernement à fixer des limites légales à la quantité de plastique fabriquée et utilisée".
Pour Barry Turner, directeur du Plastics and Flexible Packaging Group, qui représente les fabricants d'emballage plastique, la solution réside dans "l'amélioration des infrastructures de recyclage". Car en réduisant trop l'emballage plastique, les supermarchés pourraient être confrontés à des "conséquences inattendues", comme "le gaspillage alimentaire", assure-t-il.
Pourtant, chez Budgens Belsize Park, pas de gaspillage constaté, selon son directeur qui persévère: le magasin comptait plus de 2.300 produits sans plastique cet été.

Alice Ducrocq avec AFP - BFMTV - samedi 24 août 2019

21/10/2019

Conseils pour un dressing plus clean et éthique...

Dans le petit journal "sur les traces du panda", le WWF (World Wild Fund) nous propose de rajeunir et de mettre un peu d'éthique dans notre garde-robe. Car chaque année l'industrie de la mode émet 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre, qui s'ajoutent à tout le reste.

- faire le tri et donner ce que nous ne mettons plus. Cela nous aide aussi à éviter le     achats compulsifs et à n'acheter qu'en fonction de nos besoins.

- le plus possible, acheter du "seconde main" dans des fripes, vide-greniers, ressourceries...

- privilégier la qualité et non la quantité dans tous nos achats. Choisir notamment des matières naturelles (lin, chanvre), car la fabrication des matières synthétiques est très polluante et leurs composants microplastiques, qui se détachent en machines, finissent dans nos océans.

- cesser d'acheter des jeans car leur confection est trop gourmande en eau.

- opter pour des labels écologiques ou qui privilégient le made in France (Ecocert, Demeter, France Terre Textile, BioRé, GOTS, Origine France...). Du coup, nous contribuons à limiter la pollution des transports.

- recycler le tissu. consulter notamment  la Fibre du Tri pour découvrir les points où déposer vos vêtements.

Il s'agit en fait de reprendre le pouvoir sur notre consommation. Le WWF a développé l'application WAG pour nous donner davantage d'idées. Consulter également le site: www.wwf.fr.

Lyliane

 

18/10/2019

The Ocean Clean Up a atteint ses premiers résultats...

Le projet d'entonnoir géant conçu par un jeune Néerlandais a enfin réussi à collecter du plastique dans le vortex d'ordures du Pacifique nord.


Le projet fou rendu public en 2012 par un Néerlandais de 18 ans vient d'atteindre ses premiers résultats concrets. The Ocean Cleanup, sorte d'entonnoir flottant se déplaçant avec les courants marins, conçu par Boyan Slat, afin de s'attaquer au fléau du plastique qui envahit les mers, a annoncé aujourd'hui avoir enfin réussi à collecter des déchets dans le vortex d'ordures du Pacifique nord, également connue comme le "septième continent".
Bonne surprise pour l'équipe de l'organisation à but non lucratif, l'engin a non seulement ramassé des morceaux de plastique visibles, mais également de microplastiques d'un millimètre, particulièrement pernicieux pour la faune marine, souligne le communiqué de The Ocean Cleanup.
Il s'agissait du deuxième test en conditions réelles du projet de Boyan Slat, dont la faisabilité avait été établie par des scientifiques en 2014. Après l'échec du premier test, l'équipe de Boyan Slat a notamment travaillé pendant un an afin de résoudre des défis techniques tels que l'écart entre la vitesse du dispositif à celle du plastique, ou le débordement du plastique de l'entonnoir, explique The Ocean Cleanup sur son site.
"Un système de nettoyage à grande échelle"
L'objectif est désormais de passer à la phase suivante: la mise en place d'"un système de nettoyage à grande échelle capable à la fois de supporter et de conserver le plastique collecté pendant de longues périodes", pour le recycler. Peu importe si 250 kilos de plastique continuent d'être reversés chaque seconde dans les mers du monde, selon une étude de la revue américaine Science, l'ambitieux Néerlandais ne se rend pas.

Selon Giulietta Gamberini - La Tribune - jeudi 3 octobre 2019
Après ce premier succès, "(...) le début de notre mission de débarrasser l'océan des déchets plastiques, accumulés depuis des décennies, est à notre portée", déclare-t-il.

Mr Saype , un peintre du Land Art engagé pour défendre l'environnement...

Avec sa bouteille en plastique éphémère de 1000 m2, dessinée sur une parcelle agricole dans le massif des Vosges, l'artiste franc-comtois Saype s'engage pour la défense de l'environnement.

Saype est un pionnier du land art. L'artiste français est connu dans le monde entier pour ses fresques spectaculaires. Le magazine américain Forbes l'a d'ailleurs nommé en 2019 parmi les 30 personnalités du Monde, âgé de moins de 30 ans, les plus influentes dans le domaine de l'art et de la culture.
La particularité de Saype, c'est qu'il met la main à la pâte... Sa peinture est une fabrication personnelle composée de craie et de charbon qu'il mélange à de l'eau. Un processus 100% biodégradable pour réaliser, sur l'herbe, des oeuvres éphémères, à grande échelle et totalement respectueuses de l'environnement.

Selon Franceinfo - Franceinfo - lundi 7 octobre 2019

 

16/10/2019

Les baleines contre le réchauffement climatique?

Des baleines pour lutter contre le réchauffement climatique ? Pas tout à fait mais elle pourrait bien avoir un rôle à jouer. Une publication a suggéré que les baleines pouvaient retenir jusqu’à 33 tonnes de gaz carbonique. Si on le ramène à l’intégralité de la population de cétacés, cela fait plus de 30 000 tonnes. Évidemment, les arbres absorbent plus de CO2 que les baleines mais cela permet de réaliser que les animaux ont eux aussi leur rôle pour lutter contre le réchauffement climatique.

Au cours de leur existence, les baleines emmagasinent plusieurs tonnes de CO2 via l’absorption de micro-organismes. Avec une espérance de vie allant de 70 à parfois plus de 100 ans, chaque cétacé retient ainsi plus de 33 tonnes de gaz carbonique dans sa masse lipidique, soit plus de 30 000 tonnes si l’on reporte ce chiffre à la population mondiale recensée actuellement. Une véritable prison à CO2, qui sombre au fond de l’océan à la mort de l’animal, et emprisonne le gaz pour plusieurs siècles. En combinant le prix du CO2 et la valeur écotouristique des baleines, les analystes du FMI estiment ainsi que chaque animal possède une “valeur marchande” individuelle de 2 millions de dollars, portant ainsi la valeur de la population mondiale de cétacés à plus de 1 000 milliards de dollars. Si ce premier chiffre a de quoi donner le tournis, il ne prend pourtant en compte que le CO2 directement ingéré par l’animal au cours de son existence. Pour établir une valeur économique plus précise, le FMI et le GWC ont également mis en perspective un autre atout étonnant et à l’impact environnemental beaucoup plus important produit par les baleines : leurs excréments. Les matières fécales des cétacés sont en effet riches en azote en phosphore et en fer; ce qui leur permet de flotter à la surface de l’eau, et de constituer une réserve de nourriture presque inépuisable au phytoplancton, un organisme végétal microscopique capable de puiser du CO2 dans l’atmosphère pour vivre. Avec un rôle primordial dans la lutte contre le réchauffement climatique, le phytoplancton est ainsi capable d’absorber à lui seul plus de 40% des réserves de CO2 présentes à la surface de la Terre, soit plus de 4 forêts amazoniennes. Et l’impact des excréments des cétacés géants sur ce phytoplancton serait significatif puisque l’organisme l’évalue à 1,7 milliard de tonnes de gaz carbonique évacué de notre atmosphère chaque année. Pour se faire une meilleure idée de ce que cela représente, Sciences et Avenir, fournit une comparaison éclairante : ce chiffre est supérieur émissions carboniques annuelles du Brésil. L’étude précise que même augmentée, la population de baleines n’aura pas un impact aussi important que les arbres, toujours indispensables au bon fonctionnement de notre écosystème. Mais ce rapport permet de mieux apprécier leur contribution à la lutte contre le réchauffement climatique. Il serait également bon de rappeler ces éléments lorsqu’il s’agit de chiffrer leur coût de la protection des baleines.

Science 

Par Amandine Jonniaux le 

 
 

15/10/2019

Que créer avec des matières plastiques?

Depuis deux ans, aux Philippines, l’organisation Junk Not! collecte et recycle les déchets pour créer des meubles. La chaise se prête plutôt bien à l’exercice. La RVR Chair de Dirk Vander Kooij est fabriquée à partir de pièces de réfrigérateurs recyclées et moulées grâce à une imprimante 3D géante.
Les modèles des studios norvégien Snohetta et danois Mater marient enfin esthétique et éthique. Des collections plus complètes ont également vu le jour, comme le projet Glow de l’artiste-designer américaine Kim Markel, connue pour ses assises, mais aussi ses tables et ses accessoires très réussis. Trop souvent encore subsiste l’idée que de vieux «plastocs» ne peuvent naître de beaux objets. Pour se convaincre du contraire, il faut aller, au BHV Marais *, voir l’exposition «Design Italia», et plus particulièrement «Le Monde de Ro». 

Rossana Orlandi, galeriste et figure milanaise du design contemporain - elle a initié le projet Guiltless Plastic -, y révèle quelques pièces lauréates de la première édition du Ro Plastic Prize 2019. Fauteuil Jolly Roger de Fabio Novembre, table basse Tronco d’Enrico Marone Cinzano, sablier de Brodie Neill… Chaque création utilise du plastique récupéré dans la mer. Patricia Urquiola, elle, a imaginé le Wasting Time Daybed (photo) dont la mousse, le rembourrage et le tissu sont à base de PET recyclé. Sa forme dessine la ligne d’un sneaker géant: une touche d’humour qui invite à avancer à grandes foulées vers un design plus responsable.

Laurence Haloche - Le Figaro - vendredi 6 septembre 2019

14/10/2019

Chaque demi degré compte, écrit Greenpeace...

Dans la Bannière, journal d'information de Greenpeace, le journaliste met l'accent sur le fait qu'il ne faut pas se décourager, mais au contraire continuer nos efforts et la pression sur nos élus, afin d'arriver à faire respecter les accords de Paris pris lors de la COP 21 à Paris. L'urgence climatique doit rester notre priorité et la mobilisation citoyenne se doit d'être constante! Cet été, des vagues de chaleur ont touché notre pays (feux, hausse des températures, sècheresse...) comme l'ensemble du monde. Le réchauffement est perceptible déja ( environ 1°), mais il ne faut pas nous en contenter et tout mettre en oeuvre pour le contenir. Chaque demi degré compte, de ce point de vue!

La jeunesse mondiale a montré récemment et montre encore que la question du climat reste sa question principale (grèves, manifestations, marches...). Elle ne fait plus confiance"aux grands" ( politiques, adultes, entreprises...) qui nous bercent de bonnes paroles mais n'agissent pas suffisamment selon leur avis. Les jeunes savent, en effet, qu'ils seront les plus touchés par la crise environnementale qui est en cours. Ils nous poussent à réfléchir à nos modes de vie et à la meilleure façon d'en changer. Et dans certains pays l'urgence est déja là! Comment y répondrons-nous?

L'association bien connue Youth for Climate, dont le site est www.youthforclimate.fr, nous incite à unir nos forces et à nous appuyer sur des ONG agissantes comme  Greenpeace, qui défend la justice sociale et lance des alertes régulièrement (contre le nucléaire, le CETA, la pollution de l'air, de l'eau...). Consulter par exemple le site:wwwgreenpeace.fr.

Lyliane

11/10/2019

La ville de Cannes (06) se dit prête à interdire les croisiéristes pollueurs...

Dans le journal 20 Minutes, Mr Fabien Binacchi nous fait savoir qu'en matière d'environnement la ville de Cannes se déclare "prête à prendre des arrêtés contre le transfert sur terre des passagers de paquebots pollueurs". Le groupe MSC , leader mondial des croisières, est venue, en effet, parapher la Charte environnementale  édictée par la municipalité pour réduire l'impact du tourisme maritime. Il semble que d'ores et déja 93% des organisateurs de croisières dont 13 des plus importantes sont sur la même longueur d'onde. Aussi, les autres devraient être chassés de la rade au 1/1/2020.

Certains croisiéristes s'engageraient même "à ne pas utiliser de carburant contenant plus de 0,1% de soufre dès l'approche des côtes". Aucun rejet d'eaux usées ou d'eau traitées ne devraient être fait en mer lors du stationnement dans la baie de Cannes. Enfin, des navettes électriques ou à biocarburants devront être utilisées  pour le transport à terre des passagers. Mr le Maire de Cannes a réclamé au Premier Ministre "des pouvoirs de police" sur la baie pour pouvoir effectuer des contrôles et expulser les pollueurs".

Bravo Mr David Lisnard pour ces mesures annoncées! Qu'elles inspirent d'autres grands ports du monde pour que nos mers et océans retrouvent leur pureté!

Lyliane

10/10/2019

Adoption du projet de loi Energie et Climat...

"Notre maison brûle et nous regardons ailleurs" : le jour de la mort de Jacques Chirac, annoncée en pleine séance au Sénat, le Parlement a définitivement adopté jeudi le projet de loi Énergie et Climat qui prévoit d'atteindre la "neutralité carbone" en France à l'horizon 2050. 
C'est le sénateur LR Jean-François Husson qui a prononcé ces célèbres mots de l'ex-chef de l'État pour lui rendre hommage, le jour de l'adoption d'un texte qui laisse un sentiment d'inachevé à gauche et chez les ONG, au lendemain d'un nouveau rapport alarmant sur le réchauffement. Objet d'un accord entre députés et sénateurs fin juillet, le texte, qui décrète "l'urgence écologique et climatique", avait obtenu le 11 septembre le dernier aval de l'Assemblée nationale. Il a été approuvé jeudi par les sénateurs LR, centristes, Indépendants et LREM. PS et CRCE à majorité communiste ont voté contre, tandis que le RDSE à majorité radicale s'est partagé entre vote pour et abstention.
"Nouveau pilier" de la transition écologique
Son adoption définitive intervient dans une semaine marquée par le discours accusateur de l'adolescente suédoise Greta Thunberg lundi au sommet de l'Onu à New York, et la publication mercredi d'un rapport du Giec sur les conséquences dévastatrices du réchauffement climatique pour les océans.
Présenté par la ministre Élisabeth Borne comme un "nouveau pilier" de la transition écologique, le projet de loi actualise les objectifs de la politique énergétique de la France, notamment en prévoyant d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050, une baisse de 40% de la consommation d'énergies fossiles d'ici à 2030, contre 30% précédemment, et la fermeture des dernières centrales à charbon en 2022. Il décale de 2025 à 2035 la réduction à 50% de la part du nucléaire dans la production électrique.
Il pérennise aussi le Haut conseil pour le climat et prévoit un dispositif progressif de rénovation énergétique des logements "passoires thermiques", sujet qui a enflammé les débats dans les deux chambres. Mais pour Greenpeace France, "cette loi aggrave le risque nucléaire et signe l'incapacité du gouvernement et de sa majorité à prendre les mesures immédiates nécessaires pour rester sous la barre des 1,5°C de réchauffement climatique" par rapport aux niveaux préindustriels.
"Survie de l'humanité"
La commission des Affaires économiques du Sénat s'est pour sa part félicitée d'avoir "renforcé les objectifs de la loi en faveur des énergies renouvelables et notamment en matière d'éoliennes en mer, d'hydroélectricité, d'hydrogène et de biomasse". Sur le sujet des logements énergivores, qui concernent quelque sept millions de ménages, le texte est revenu à la version de l'Assemblée. La rénovation de ces logements ne parvient pas à décoller en France alors que le bâtiment représente 45% des consommations d'énergie et 25% des émissions de gaz à effet de serre.
Le programme du candidat Macron prévoyait qu'ils soient "interdit(s) de location à compter de 2025". Au lieu de privilégier des mesures coercitives d'emblée, gouvernement et majorité ont préféré un dispositif "progressif" en trois temps : "incitation, obligation et en dernier recours sanctions". "Nous avons un objectif : la fin des passoires thermiques en 2028", a affirmé Élisabeth Borne.

Mardi, le gouvernement a indiqué qu'à partir de 2020 les travaux de rénovation énergétique des logements pourront être soutenus par une prime d'État, et non plus un crédit d'impôt. Huit cents millions d'euros de crédits budgétaires sont prévus en 2020 pour ce nouveau dispositif, dont seront cependant exclus les 20% de ménages les plus aisés. "Le point faible du texte, c'est très clairement la rénovation thermique", avait affirmé le sénateur écologiste Ronan Dantec lors de la réunion de la commission mixte paritaire. "Je serai particulièrement exigeant pour que le gouvernement apporte des réponses à la hauteur lors de la loi de Finances", a mis en garde le rapporteur pour le Sénat Daniel Gremillet (LR).
Fabien Gay (CRCE à majorité communiste) a fustigé "un projet de loi à obsolescence programmée", face aux alertes climatiques qui se multiplient. "Ce qui se joue désormais au niveau de planétaire, c'est la survie de l'humanité", a appuyé le socialiste Roland Courteau, regrettant que l'urgence climatique doive "attendre d'hypothétiques financements".

Environnement: les 18/30 ans sont engagés à 94% en faveur de la planète...

Dans le journal 20 Minutes, un sondage effectué par l'Ademe sur un échantillon de 721 jeunes âgés entre 18 et 30 ans donne selon Mme Anne Guitteny des résultats assez encourageants. En effet, ils auraient non seulement pris conscience des enjeux, mais pour 56% d'entre eux, "ils seraient pour démarrer des actions individuelles pour faire bouger les choses". Que ce soit pour se préoccuper des déchets (mégots, plastique, tri sélectif...), pour réduire sa consommation d'eau, consommer autrement, éviter le suremballage, utiliser les transports en commun et même pour certains acheter d'occasion, ils pensent pouvoir agir concrètement.

Ils aimeraient que la loi pousse davantage les citoyens à agir, les agriculteurs et les industriels à donner l'exemple. Ils sont en effet conscients que les gestes écologiques du quotidien restent insuffisants et ils sentent que" les prix sont un moyen efficace pour faire changer les comportements". Concilier écologie et petit budget est pour eux une vraie problématique. Apparemment les jeunes femmes s'impliquent plus que les hommes dans la préservation de l'environnement.

Dès leur plus jeune âge, éduquons les enfants aux bons gestes à adopter et aux enjeux  planétaires!  Les "Marches pour le climat" de septembre 2019 ont montré leur implication. N'oublions pas qu'ils sont tous très marqués par la société de consommation et qu'ils ont du mal à se projeter dans un modèle de société plus sobre. A nous les aînés de leur montrer la voie et de partager leur enthousiasme!

06/10/2019

Sommet africain sur le climat à l'ONU...

Le sommet climat convoqué lundi par le secrétaire général de l’ONU à New York a été l’occasion pour les chefs d’État africains de présenter le bilan de leur politique de lutte contre le changement climatique. Mais aussi d’avertir que les pays les moins développés étaient aussi les plus menacés, et souvent les moins à même de faire face, seuls, à ses effets nocifs.

Plusieurs chefs d’État africains se sont succédé à la tribune du sommet climat qui se tenait ce lundi à New York, à la veille de l’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU.
Le président du Tchad, Idriss Déby a fait valoir les initiatives du Tchad dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, notamment. Mais il a aussi appelé les pays développés à soutenir sérieusement les efforts des pays africains pour faire face à un dérèglement climatique dont ils sont peu responsables.
« L'Afrique en général, et le Tchad en particulier, ne contribuant presque pas ou très faiblement aux émissions [de gaz à effets de serre], je voudrais souligner l'intérêt que nous portons à la question de la résilience. En effet, les principales conséquences du changement climatique dans mon pays sont entre autres la baisse et la variabilité pluviométriques, les sécheresses, la baisse des productions agricoles, l'assèchement et le rétrécissement des cours d'eau comme le lac Tchad, les inondations, les vagues de chaleur, les vents violents, l'avancée inquiétante du désert, la famine et l'exode rural faisant le lit de la menace terroriste. »

Muhammadu Buhari a de son côté dit qu’il partageait le sentiment du secrétaire général de l’ONU, selon lequel « le monde se trouve au bord de calamités catastrophiques ». Et il a aussi détaillé plusieurs mesures que le Nigeria compte prendre pour répondre à l’appel des Nations unies.
« Nous allons faire des gestes concrets pour exploiter les idées innovantes, notamment en incluant la jeunesse pour la prise de décision, inclusion qui fait partie de notre idée d’une gouvernance globale sur le climat. Nous mobiliserons la jeunesse nigériane pour planter 25 millions d’arbres pour augmenter notre puits carbone. Dans le secteur de l’énergie, le Nigeria est actuellement en train de diversifier ses sources d’énergie, pour accomplir la transition depuis un système énergétique basé sur le pétrole, vers des énergies basées sur l’eau, le soleil, le vent, la biomasse et le nucléaire. Le Nigeria est plus particulièrement engagé pour parvenir à 30% d’énergies propres ou renouvelables d’ici 2030. Ceci dans la perspective de réduire nos émissions de dioxine de carbone de 179 millions de tonnes par an d’ici 2030. »
Le président de la République de Djibouti Ismaël Omar Guelleh a énuméré les mesures de soutien prises par son gouvernement à l’agriculture et ses efforts de transformation du secteur de l’énergie. Il a notamment annoncé que Djibouti parviendrait à 100% d’énergies renouvelables en 2030. Mais il a aussi rappelé que chaque pays était confronté à sa manière au dérèglement climatique. Et que pour son pays, les conséquences prévisibles étaient catastrophiques.
« Mon pays est particulièrement exposé à de nombreux aléas climatiques, les plus fréquents et les plus destructeurs étant les sécheresses et les inondations. Par ailleurs, une pluviométrie rare, impactant négativement les activités agricoles des populations rurales et la disponibilité des ressources en eau dans l'ensemble du territoire touchent régulièrement les pays et affaiblissent la résilience des populations et des infrastructures. Djibouti doit également se préparer à d'autres aléas climatiques dans le moyen et le long terme comme les cyclones et la montée du niveau marin dont les projections à l'horizon 2100 montrent l'inondation d'une partie importante de notre capitale. Ces évènements climatiques sont pour la plupart inhabituels et risquent de se multiplier et de s'intensifier à l'avenir. »
Le président du Sierra Leone Julius Maada Bio a lancé un avertissement. Pour lui, les pays les moins développés sont non seulement les plus menacés par le dérèglement du climat, mais aussi les moins à même de faire face, seuls, à la menace.
« Je rends hommage au secrétaire général de l’ONU d’avoir convoqué ce sommet très important. Parce que l’impact du changement climatique est déjà durement éprouvé dans tous nos pays, et spécialement dans les nôtres, les pays en développement. Le Sierra Leone par exemple a été classé parmi les trois pays les plus menacés par les effets du changement climatique. La menace est réelle et présente. Et elle pourrait être un obstacle aux efforts pour atteindre les objectifs de développement durable, si une action urgente n’était pas engagée pour appliquer intégralement l’accord de Paris, qui est la feuille de route sur laquelle nous nous sommes tous engagés. »

RFI - RFI - mardi 24 septembre 2019

02/10/2019

Capsules réutilisables: une bonne solution?

Le magazine Que Choisir d'octobre 2019 sous la plume de Mme Audrey Vaugrente nous fait part d'un système plus économique et écologique que celui des capsules de café jetables après usage. Il s'agit, en effet, soit de se procurer des versions biodégradables et compostables, un peu plus chères, disponibles en supermarché et sur Internet, soit de fabriquer ses propres dosettes réutilisables quelques 100 à 200 fois..

Celles et ceux qui désirent agir pour la planète peuvent se procurer des kits commercialisés: en titane à visser, en plastique avec un opercule à coller... Généralement, on peut choisir soi-même le mélange. Le coût paraît modéré puis qu'avec un paquet de café et l'achat du pack à monter soi-même, la dosette revient à 50 centimes d'euros environ.

Certes, il faut être prêt à se salir un peu les mains pour la préparation et pour vider la capsule à chaque réutilisation, mais le marc de café peut fertiliser un jardin ou des bacs sur un balcon. Les initiatives zéro déchet  commencent à se répandre et c'est heureux! Alors, on s'y met et on essaye le "do it yourself"?

Pour tout renseignement, s'adresser au magazine Que Choisir sur le site: www.quechoisir.org ou par exemple à terramoka.com, cafelaunay.com ou labullebio.fr.

Lyliane

Equateur: des bouteilles plastique contre des tickets de bus...

Faire un geste pour la planète en voyageant gratuitement ? A la gare de bus de Guayaquil (sud-ouest), poumon économique de l'Equateur, les usagers peuvent échanger des bouteilles en plastique contre des tickets de bus. En pratique, la machine de collecte délivre deux centimes de dollar américain, la monnaie dans ce pays andin, par bouteille. En théorie, la campagne lancée par la mairie veut que cet argent soit destiné à l'achat de titres de transport.
Pour l'heure, rien n'empêche l'utilisateur de repartir avec ses pièces dans la poche. Mais dans les prochaines semaines, de nouvelles machines vont permettre de "créditer directement la carte" magnétique qui permet aux usagers de payer leurs trajets en bus, explique à l'AFP Leopoldo Falquez, le responsable de Metrovia, la régie municipale de bus.

Imagine: avec deux centimes par bouteille, si tu récoltes 15 bouteilles, cela te rapporte 30 centimes, de quoi payer un billet de Metrovia", se félicite Cristian Cardenas, un usager du réseau de bus de Guayaquil, deuxième plus grande ville du pays (2,7 millions d'habitants).

"C'est très avantageux", se félicite également Washington Bravo, 76 ans, qui collecte des bouteilles dans la rue ou les bacs à ordures et finance ainsi ses titres de transports. Les centres de recyclage ne payent que 50 centimes par kilo, rappelle-t-il.
Depuis la mise en oeuvre de ce système, il y a deux mois, plus de 24.000 bouteilles de plastique ont été collectées, selon Metrovia qui prévoit d'installer les machines de collecte dans des endroits où il y a une plus grande concentration d'utilisateurs du réseau de bus.
Un projet pilote comparable est expérimenté depuis fin 2018 dans le métro d'Istanbul pour favoriser le recyclage.

afp.com - AFP - mercredi 21 août 2019

28/09/2019

En Thaïlande une jeune militante s'engage en faveur de l'environnement...

Il faut vraiment que notre société soit tombée bien bas et que la situation soit à un niveau d'urgence assez critique, pour que l'on entende une jeune fille de 12 ans déclarer : "Quand les adultes ne font rien, c'est à nous les enfants d'agir". Ces mots ont été prononcés par Ralyn Satidtanasarn, alias Lilly, adolescente présentée comme la "Greta Thunberg de Thaïlande".

Comme la jeune militante suédoise, Lilly s'engage dans la lutte pour l'environnement et surtout celle contre le plastique, dont son pays est l'un des principaux consommateurs. En plus de sécher les cours pour aller ramasser des déchets, la jeune fille organise régulièrement des sit-in devant le siège du gouvernement thaïlandais, et a à maintes reprises sollicité un rendez-vous pour rencontrer le Premier ministre Prayut Chan-O-Cha... sans succès.

Le plastique, un fléau thaïlandais
Elle vient tout de même de remporter une première victoire : elle a aidé à convaincre le distributeur Central de ne plus délivrer de sacs plastiques à usage unique une fois par semaine dans ses supermarchés de Bangkok. Un petit pas, lorsqu'on l'observe avec nos yeux d'Européens, mais qui est immense dans le contexte de la Thaïlande où le plastique règne en maître. Le pays est en effet le sixième plus gros contributeur mondial à la pollution des océans et ses habitants utilisent jusqu'à huit sacs plastiques jetables par jour... soit 12 fois plus que dans l'Union européenne.
Un long chemin reste donc à parcourir avant de pouvoir espérer inverser cette dramatique tendance. Encore faut-il que les voix de Lilly ou Greta Thunberg soient entendues. "Il est très difficile d'ignorer un enfant lorsqu'il demande pourquoi nous détruisons la planète sur laquelle il doit vivre" inique Kakuko Nagatani-Yoshida, du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Espérons-le.

redaction - Gentside - lundi 16 septembre 2019

Préaccord à Malte concernant les migrants...

Vers une répartition automatique des migrants qui débarquent à Malte ou en Italie ? C'est en tout cas ce que prévoit un pré-accord trouvé à La Valette entre l'Allemagne, la France, Malte et l'Italie ce lundi lors d'un mini-sommet consacré à l'immigration.
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Le texte, qualifié de "base d'accord" et dont le contenu n'a pas été dévoilé en détail, sera soumis pour approbation à l'ensemble des pays de l'Union européenne lors d'un conseil européen "Affaires intérieures", au Luxembourg le 8 octobre, ont précisé les ministres de l'Intérieur des quatre pays et la présidence finlandaise de l'UE.
"De bons résultats"
"Nous avons obtenu de bons résultats qui ont conduit à un document commun, qui suivent deux documents précédemment présentés par la France et l'Allemagne, d'une part, Malte et l'Italie d'autre part", a déclaré le ministre maltais de l'Intérieur, Michael Farrugia, l'hôte du mini-sommet.
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"Ce n'est qu'une première étape qui rassemble nos quatre pays, dont deux (l'Italie et Malte) sont immédiatement concernés" par les débarquements de migrants sur leurs côtes, a expliqué Christophe Castaner en conférence de presse. 

Le ministre de l'Intérieur a précisé que le document commun ne serait pas communiqué tout de suite à la presse. "Nous avons préféré en faire part aux autres pays membres d'abord, ce qui est normal, a-t-il précisé. Nous voulons mobiliser l'ensemble des pays européens pour que chacun prenne ses responsabilités".
Un accord "temporaire sur une zone réduite"
L'accord visé est "temporaire sur une zone réduite qui est la Méditerranée centrale", a-t-il ajouté. "Mais nous souhaitons une réforme ambitieuse incluant aussi l'Espagne, la Grèce et Chypre", pays se trouvant sur les routes de migration de Méditerranée occidentale et orientale.
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"Il ne s'agit pas de rouvrir une route de migration massive par la Méditerranée, ni de laisser Malte et l'Italie seules", face à ce problème, a-t-il argumenté.
Plusieurs experts, et des élus européens, ont dit craindre qu'une décision sur la répartition qui ne concernerait que les migrants secourus en Méditerranée centrale soit perçue comme injuste par les pays d'arrivée se trouvant sur les deux autres routes, de Méditerranée occidentale (Espagne) et orientale (Grèce).
Depuis le début de l'année, seuls 13 % des 67 000 migrants irréguliers arrivés en Europe ont débarqué en Italie ou à Malte, contre 57 % en Grèce et 29 % en Espagne.

lexpress.fr - L'Express - lundi 23 septembre 2019

26/09/2019

Fabriquer des tissus grâce à des bactéries...

Dans le magazine Biba, j'ai lu un bref article de Mme Karine Hendriks au sujet d'une femme de 30 ans, prénommée Sabrina, qui était styliste et qui a décidé tout-à-coup de s'orienter autrement, vers une mode "plus propre". Elle s'est intéressée aux travaux de Mme Suzanne Lee, pionnière de la bioculture, et notamment à une recette permettant de fabriquer des matières à partir de levures et de bactéries. Les ingrédients de base sont simples: du sucre, du thé Kombucha, du vinaigre, de l'eau et des colonies de bactéries, les Scoby (symbiotic colony of bacteria and yest ).

Avec ces matériaux on obtient de la cellulose bactérienne, une matière qui donne un effet cuir et qui peut être utilisée pour fabriquer des vêtements, de la petite maroquinerie ou de la papeterie. Puis, Sabrina a rencontré le mouvement maker. En 2015, elle a participé au Tour de France de Ticket for Change, une association qui promeut l'emploi social et solidaire. Tout cela l'a incitée à fonder avec des associés le projet Open BioFabrics, dans lequel des gens sont poussés à fabriquer leur propre tissu.

La "culture maker" est une communauté de partage et de décloisonnement entre les disciplines, qui permet de développer la création et la vente de produits finis. L'association améliore notamment la recette de base, met des prototypes à disposition et organise des "workshops" pour partager les techniques. Une créativité interactive  et collaborative peut ainsi connaître un véritable essor. Pour tout renseignement, s'adresser à www.facebook.com/openbiofabrics

Lyliane

25/09/2019

Melle Greta Thunberg devant l'ONU réprimande les dirigeants politiques du monde ...

« Je ne devrais pas être là, je devrais être à l’école, de l’autre côté de l’océan », a lâché la jeune égérie de la lutte contre le réchauffement climatique.
Dans un discours furieux à l’ONU, la jeune Suédoise Greta Thunberg, qui a traversé l’océan Atlantique à la voile pour venir s’exprimer lors de ce sommet consacré au climat, a réprimandé les dirigeants de la planète réunis à New York pour leur inaction contre le changement climatique.
« Je ne devrais pas être là, je devrais être à l’école, de l’autre côté de l’océan », a lancé Greta Thunberg, la voix tremblante mais forte, lisant un texte préparé.
« Comment osez-vous ? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses. »« Je fais pourtant partie de ceux qui ont de la chance. Les gens souffrent, ils meurent. Des écosystèmes entiers s’effondrent, nous sommes au début d’une extinction de masse, et tout ce dont vous parlez, c’est d’argent, et des contes de fées de croissance économique éternelle ? Comment osez-vous ! »

« Les jeunes commencent à comprendre votre trahison »
Ce court discours est l’un des plus percutants que l’adolescente de 16 ans ait prononcés depuis son arrivée aux Etats-Unis fin août.
Elle a, comme elle l’a déjà fait à l’Assemblée nationale à Paris, répété les faits scientifiques confirmant le réchauffement accéléré de la planète, puis s’en est pris aux chefs d’Etat et de gouvernement présents au même sommet, auquel le secrétaire général de l’ONU l’avait invitée.
« Vous nous avez laissés tomber. Mais les jeunes commencent à comprendre votre trahison », a dit Greta Thunberg.
« Si vous décidez de nous laisser tomber, je vous le dis : nous ne vous pardonnerons jamais. Nous ne vous laisserons pas vous en sortir comme ça»
« Le monde se réveille, et le changement arrive, que cela vous plaise ou non. Merci », a-t-elle conclu, très applaudie dans la grande salle de l’Assemblée générale.

www.nouvelobs.com - L’Obs - lundi 23 septembre 2019

20/09/2019

"J'ai envie de faire partie d'une jeunesse éveillée"!

Depuis quelques jours, un groupe d'adolescents mené par Amel, 18 ans, organise dans Paris des collectes de mégots. En quelques heures ce jeudi après-midi, au Champ-de-Mars, des milliers de ces déchets toxiques, qui prennent plus de dix ans à se dégrader, ont été ramassés.

Son smartphone retentit toutes les dix secondes. Les notifications sur les réseaux sociaux s’enchaînent. Les appels de ses camarades de collecte se multiplient. Amel Talha ne sait plus où donner de la tête, ce jeudi après-midi. A 18 ans, la jeune fille est à l’origine du hashtag #FillTheBottle, devenu viral la semaine dernière sur Twitter, et d’une première collecte de mégots dimanche dernier à Châtelet, largement relayée par les médias et sur les réseaux sociaux. Ce jeudi 8 août, elle remet ça, dans un lieu hautement touristique, le Champ-de-Mars.
Sans surprise, en plein mois d’août, le parc situé au pied de la tour Eiffel est bondé. Ils ne sont qu’une poignée, cinq ou six adolescents tout au plus, assis sur un banc, à s’être réunis pour la collecte après l’appel passé par Amel sur Twitter. Mais le téléphone continue de sonner : «On attend encore du monde», lance-t-elle en s’éloignant du petit groupe. «Je vais me mettre au milieu du parc pour que les gens me voient mieux.» Ça fonctionne, ils sont désormais une vingtaine environ, tous entre 15 et 20 ans. Originaires de la région parisienne, ils ne se connaissent pas et se sont rencontrés en ligne pour la plupart, avec un objectif : ramasser le plus de mégots et de déchets possible.
L’emplacement, «symbolique», a été choisi collectivement : «On a créé un groupe privé sur Twitter avec environ vingt-cinq personnes pour organiser les collectes. On a beaucoup débattu sur le lieu. On hésitait entre les Invalides, les Champs-Elysées et puis, ici, sur le Champ-de-Mars.» Près d’Amel, Thilo, 16 ans, rebondit : «Je vais passer à côté de ce couple qui pique-nique là. S’ils me voient ramasser près d’eux, ils ne pourront pas se permettre de laisser leur paquet de chips traîner, par exemple.» C’est là tout l’enjeu du petit groupe : être le plus visible possible. Sur le terrain et sur les réseaux aussi. A 18 ans à peine, leur discours est déjà bien rodé. Leur volonté inébranlable, celle de sensibiliser au maximum les passants. «Nous voulons réveiller les gens. Leur faire comprendre qu’il est urgent d’agir et que l’heure est grave», tonne Amel. Elle insiste : «Tous les gestes sont importants, aussi petits soient-ils.» Les jeunes enfilent des gants, se divisent en petits groupes et la collecte débute. Au milieu d’eux trône un réservoir d’un peu plus d’un mètre. Il accueillera la récolte du jour.
«Tous responsables»
«J’ai envie de faire partie d’une jeunesse éveillée», clame Amel, le regard au sol, en quête des petits bouts de cigarettes. La jeune étudiante affirme être sensibilisée depuis toujours à l’écologie. Cela, grâce à ses parents : «Chez nous, on trie, on fait du compost et on ne jette pas les déchets par terre.» C’est finalement les cours de SVT, cette année, qui l’ont poussée à passer à l’action : «On a fait un chapitre sur le climat et ce que j’ai appris m’a indignée.»
Elle revendique la stratégie «des petits pas» et n’attend rien des politiques : «Les gros acteurs doivent agir, c’est sûr, mais on ne doit pas se déresponsabiliser pour autant. L’écologie n’est pas une question d’âge. Elle nous concerne tous et on ne peut pas mettre ça sur le dos des générations précédentes. De toute façon, ça servirait à quoi ? Nous sommes tous responsables. Aujourd’hui, on ne peut pas dire : eux ne l’ont pas fait, donc nous, on ne fait rien non plus», enchérit Amel. L’optimisme est d’ailleurs l’état d’esprit général cet après-midi-là.

Au milieu des adolescents, Anne-Laure Beraud, conseillère technique de l’adjoint à la mairie de Paris chargé de la propreté et de la gestion des déchets, est venue donner un coup de main. «Qu’est-ce que je faisais moi à 18 ans ?» se demande-t-elle, impressionnée par la détermination d’Amel. Anne-Laure Beraud a contacté la jeune fille sur Twitter, au lendemain de sa première collecte. Pour ce deuxième rendez-vous, c’est la ville de Paris qui lui a prêté ce réservoir. A la fin de la collecte, la jauge indique que plus de 10000 mégots ont été ramassés.
Un déchet difficile à valoriser
Et après, que faire de tous ces mégots ramassés ? Pour le moment, Amel les stocke chez elle. L’adolescente attend d’en avoir un certain nombre pour les déposer dans une entreprise spécialisée dans le Val d'Oise. Mais peut-on vraiment les recycler ? En France, plusieurs entreprises tentent de créer une filière verte pour valoriser ces déchets toxiques, qui prennent plus de dix ans à se dégrader, mais les résultats sont encore en demi-teinte. Ce n’est d’ailleurs pas la première collecte de ce type qui se tient à Paris.
«Un vieil homme est venu nous poser la question pour savoir ce qu’on allait faire des mégots, expliquent Lucie et Lucile, 15 et 16 ans, originaires de Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, on n’a pas su lui répondre», reconnaissent-elles. Mais peu importe pour Amel, un peu plus loin : «Quand on sait qu’un mégot pollue 500 litres d’eau, on a tout intérêt à ne pas les laisser dans la rue.»

Marjorie Lafon - Liberation - jeudi 8 août 2019

18/09/2019

Des algues pour lutter contre le changement climatique...

Les arbres sont essentiels à la lutte contre le changement climatique. Ils absorbent une grande quantité de CO2 et sont à ce titre un puits de carbone crucial. Par exemple, «un arbre de 5 mètres cubes peut absorber l'équivalent de 5 tonnes de CO2», selon l'Office national des forêts. Problème: le réchauffement global de la surface terrestre augmente la fréquence des feux de forêt.
De plus en plus de scientifiques tentent de trouver des plantes qui auraient le même potentiel d'absorption du CO2 mais qui résisteraient au feu. La solution pourrait se trouver dans les fonds marins.
Selon de nombreuses recherches, la culture des algues marines présenterait l'avantage de lutter, comme le font les arbres, contre le changement climatique.
De multiples effets
Les jungles océaniques à croissance rapide de varech et d'autres macroalgues sont très efficaces pour stocker du carbone.
D'après une étude publiée jeudi 29 août dans la revue Current Biology, la culture d'algues marines dans seulement 3,8% des zones économiques exclusives (ZEE) de la côte ouest des États-Unis pourrait neutraliser l'ensemble des émissions de l'agro-industrie de Californie.
Mais pas que. «Depuis le début de l'ère industrielle, l'absorption de CO2 par les océans entraîne une acidification de l'eau de mer», peut-on lire dans le rapport du Giec de 2014. Un phénomène qui met en péril la biodiversité marine (poissons, coquillages, etc.). Les macroalgues auraient également la capacité d'amortir ces effets, explicite la même étude, en plus d'apporter des nutriments et un habitat à la vie marine.
Elles peuvent aussi être transformées en biocarburant ou utilisées comme supplément pour les sols agricoles, afin de remplacer les engrais chimiques.
Des cultures à développer
Actuellement, ces algues sont cultivées à petite échelle et sont principalement utilisées dans les aliments, les médicaments et les produits de beauté. Les scientifiques proposent de créer des fermes de taille industrielle pour cultiver ces herbes marines jusqu'à maturité, les récolter et les immerger dans les profondeurs océaniques où le dioxyde de carbone capturé serait enseveli pendant des centaines ou des milliers d'années.
L'étude conclut que l'élevage de macroalgues dans seulement 0,001% des eaux du globe propices à leur développement pourrait compenser la totalité des émissions de carbone de l'industrie de l'aquaculture, qui connaît une croissance rapide et fournit la moitié des fruits de mer consommés dans le monde. Au total, près de 30 millions de kilomètres carrés marins peuvent se prêter à la culture des algues marines.

Slate.fr - Slate - mardi 3 septembre 2019

15/09/2019

Faut-il freiner le transport maritime?

Au sommet du G7, le président français a évoqué un engagement du transport maritime à réduire la vitesse des porte-conteneurs pour diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre. Décryptage d’une annonce.
Lors de son allocution, samedi à Biarritz, dos à l’océan azur, pour présenter les enjeux du sommet du G7, Emmanuel Macron a pu surprendre en annonçant une mesure pour lutter contre le changement climatique: faire ralentir les navires marchands. «De manière solennelle, nous allons nous engager avec les transporteurs maritimes, pour réduire la vitesse, ce qui est l’un des moyens les plus efficaces pour réduire les émissions» de gaz à effet de serre. «C’est la première fois qu’on le fait, et c’est un véritable changement».
Les porte-conteneurs par lesquels transitent 90% du commerce mondial représentent moins de 3% des émissions de gaz à effet de serre. Mais des projections indiquent qu’en 2050, il pourrait contribuer à hauteur de 20%. Emmanuel Macron n’a pas sorti son annonce de son chapeau. Depuis le printemps 2018, les 173 pays membres de l’Organisation maritime internationale (OMI) travaillent à la réduction de leurs émissions polluantes. L’OMI s’est engagée à réduire ses émissions de carbone par tonne de marchandise transportée, de 40% d’ici 2030, et de 50% à l’horizon 2050.

L’un des moyens les plus faciles de réduire la pollution émise par les navires est de les ralentir. La France souhaite une réglementation contraignante en la matière. De leur côté, neuf armateurs français dont le géant CMA CGM ont signé une charte, SAILS (Sustainable Actions for Innovative and Low Impact Shipping) qui évoque la réduction de vitesse. Le «slow steaming» (réduction de la vitesse des bateaux) a été mis en place chez CMA CGM depuis une dizaine d’années, indique un porte-parole de la compagnie. Les porte-conteneurs réduisent leur allure de 15% à 23%, ce qui génère de substantielles économies de carburant. Selon le journal régional Le Télégramme qui cite un chiffre du ministère de la Transition écologique, un pétrolier qui abaisserait sa vitesse de 12 nœuds (22 km/h) à 11 nœuds réduirait sa consommation de 18 %.
Emmanuel Macron souhaite que la charte SAILS soit adoptée par les compagnies maritimes internationales. Le leader mondial Maerk par exemple, teste actuellement un porte-conteneurs propulsé au biocarburant. CMA CGM a en outre annoncé, juste avant le G7, que ses navires n’emprunteraient pas la «route du Nord», afin de protéger l’océan Arctique.
En faisant son annonce dans son adresse aux Français, samedi, le président français a sans doute voulu accentuer la pression sur ses homologues et les compagnies internationales, afin qu’elles s’engagent réellement, et montrer qu’un G7 pouvait déboucher sur des mesures concrètes. Et peu importe si elles peuvent paraître anecdotiques au regard de la crise iranienne ou de la guerre commerciale.

Fabrice Nodé-Langlois - Le Figaro - dimanche 25 août 2019

 

14/09/2019

Un coiffeur varois lance l'idée de la valorisation des cheveux...

Une association nommée "Coiffeurs justes", dont le Président est Mr Thierry Gras, coiffeur, raconte Mr Guillaume Aubertin dans le journal Nous, supplément à Nice-Matin, s'est installée en 2015 à St Zacharie (83) avec l'objectif de créer une filière de revalorisation des cheveux. En misant, en effet, sur l'économie circulaire et le principe d'économie, l'artisan varois entend récolter les volumes de cheveux mis habituellement à la poubelle en salons de coiffure comme déchets.

A ce jour, plus de 250 coiffeurs ont déja adhéré à son association et à ses valeurs. Il vise un recyclage des cheveux au niveau national. Ses études de filières de recyclage ont été financées par le programme européen Leader, qui soutient des projets pilotes en zone rurale. Il apparaît que le cheveu est une fibre facile à valoriser: il absorbe le pétrole et les matières grasses. On travaille actuellement sur son pouvoir d'attirer dans ses fibres certains métaux lourds. Avant guerre, on se servait des cheveux pour le tissu, les couvertures; on en faisait même des pinceaux et des chapeaux...

Mr Gras est persuadé "qu'un filtre capillaire serait 3 fois moins cher et 4 fois plus efficace qu'un filtre synthétique classique", notamment en cas de marée noire. Le cheveu serait également susceptible de remplacer la tourbe pour faire de l'hydroponie ou de la culture hors-sol. En Europe, la Société Vinci a été sollicitée pour équiper des bassins de rétention le long des autoroutes. Aux Etats-Unis, l'expérience a été faite d'utiliser des boudins de bas nylon remplis de cheveux à la suite de l'explosion d'une plateforme pétrolière dans le Golfe du Mexique. Non seulement, on offre ainsi une seconde vie aux cheveux, mais l'on préserve l'environnement.

Les besoins en cheveux sont importants: 10 tonnes sont espérées être collectées pour l'été 2019 de toutes tailles et de toutes couleurs. Des sacs de collecte sont mis à disposition des adhérents de l'association. Mr Gras a crée il y a 5 ans une licence de marque baptisée Hairdresser Fair et il pratique des tarifs équivalents pour hommes et femmes, afin d'assurer une égalité dans les tarifs. Pour tout renseignement, s'adresser à l'association coiffeurs justes via le site Internet: www.coiffeurs-justes.com.

Lyliane

10/09/2019

A propos des pesticides en France...

Récemment, des maires courageux, dans toute la France ont pris des arrêtés anti épandages de pesticides autour des habitations de leurs communes pour protéger la santé des populations, au grand dam des ministères de l'Agriculture et de la Santé pour qui ces maires sont Hors-la Loi. Les préfets les ont tous convoqués devant le Tribunal Admnistratif. 

Il a été lancé un appel aux maires de France pour faire front à ce  gouvernement d'irresponsables et d'interdire l'usage de pesticides à usage agricole près de tous les lieux d'habitation, crèches, écoles, hôpitaux, maisons de retraite... 

 

Extraits de France Info "

Ils veulent mettre fin à l'utilisation de pesticides, mais sont hors la loi. Une vingtaine de maires ont pris un arrêté interdisant l'usage de produits phytopharmaceutiques dans leur commune. Le problème ? Ils sont dans l'illégalité car un élu ne peut pas prendre une telle décision sur son territoire. Selon le Code général des collectivités territoriales"l'utilisation des produits sanitaires relève d'un pouvoir de police spéciale du ministre chargé de l'Agriculture"

Certains pourraient donc connaître le même sort que Daniel Cueff, le maire de Langouët (Ille-et-Vilaine). L'élu écologiste sans étiquette a comparu jeudi 22 août devant le tribunal administratif de Rennes, car la préfecture réclamait la suspension de son arrêté du 18 mai interdisant l'usage de pesticides, dont le célèbre glyphosate, à moins de 150 mètres des habitations. La décision a été mise en délibéré. Classé "cancérigène probable" depuis 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), une agence de l'Organisation mondiale de la santé, le glyphosate n'est plus en vente pour les particuliers depuis le 1er janvier de cette année. Son interdiction totale en France a été repoussée par le gouvernement à 2021. 


"Je savais que j'étais dans l'illégalité"

Daniel Cueff n'est pas le seul à braver la loi en justifiant son action par le fait que "le maire a une responsabilité de sécurité publique"Saint-Eloi-de Fourques (Eure), Trélon (Nord), Ohain (Nord), Boussières (Doubs)… une vingtaine de communes ont pris à ce jour des arrêtés limitant ou interdisant les pesticides. Au Perray-en-Yvelines, la maire PS Paulette Deschamps a interdit l'épandage de pesticides à moins de 150 mètres des habitations et des entreprises de sa commune, le 17 mai dernier. "Je savais que j'étais dans l'illégalité", admet l'élue auprès de franceinfo. Elle n'a pas tardé à recevoir un courrier de la sous-préfecture de Rambouillet lui demandant de retirer sous deux mois son arrêté, sous peine d'être convoquée au tribunal administratif. 

 

Le 13/06/2019

Chers amis, très important résumé de l'état des lieux..! Les eaux des rivières de France et d'ailleurs sont déjà tous contaminés. 

Une GRENOUILLE rousse NEE SANS BRAS, qui vivait dans une mare pas loin de champs traités... je l'ai découverte personnellement le samedi de Pentecôte morte, infirme, victime d'agénésie d'un membre supérieur (avec ébauche interne vu en transparence sur la photo). Or les  amphibiens meurent avec les pesticides (article Pour la science de 2013, il y a déjà six ans)  D'où les malformations négligées !. Preuve encore à rajouter au dossier  des pesticides qui ont de fortes probabilités d'être incriminés dans l'affaire des bébés nés sans bras, dont les autorités souhaitent apparemment garder le mystère!? Il suffit pour regrouper les cas de ces zones rurales, d'effectuer des analyses toxiciolgoques des cheveux, ou dans le cas de la grenouille, une analyse de la vase où elle vivait, et recouper les analyses. Même pour les grenouilles des forêts il y a 70 pesticides autorisés qu'ils pulvérisent!les cocktails encore plus nocifs. Stop aux pesticides ! Lire ci dessous

 

Grenouilles, la mort par les pesticides (Pour la science, 24 janvier 2013)

Les amphibiens (grenouilles, crapauds, tritons, salamandres, etc.) subissent depuis bon nombre d'années un rapide déclin à l'échelle du monde entier. Les scientifiques débattent encore des facteurs de ce déclin et de leurs poids respectifs : maladies, changement climatique, pollution, disparition des habitats, etc. Des chercheurs allemands et suisses viennent d'apporter un élément important à ce débat. Ils ont montré sur de jeunes grenouilles rousses (Rana temporaria, une espèce européenne commune) que l'exposition à des pesticides conduit à une forte mortalité des batraciens, allant de 40 pour cent après sept jours à 100 pour cent après une heure, selon le produit testé.

Carsten Brühl et Annika Alscher, de l'Université de Coblence-Landau, en Allemagne, avec Thomas Schmidt, des Laboratoires Harlan en Suisse, et Silvia Pepper, de l'Agence fédérale suisse de l'environnement, ont étudié en laboratoire l'effet de sept produits pesticides (quatre fongicides, deux herbicides et un insecticide) sur des grenouilles rousses juvéniles (150 individus au total). Ils ont appliqué au sol humide de la cage de chaque grenouille une dose (quantité par unité de surface) de pesticide correspondant à 0,1, 1 ou 10 fois la dose maximale recommandée en contexte agricole. 

Pour les fongicides Headline et Captan Omya administrés à la dose recommandée, la mortalité résultante des grenouilles était de 100 pour cent. Des niveaux importants de mortalité, allant de 40 à 60 pour cent, ont été obtenus avec les autres produits commerciaux testés à la même dose. C. Brühl et ses collègues ont aussi montré que les additifs contenus dans le produit peuvent changer la donne : le Headline, à base de pyraclostrobine et qui contient 67 pour cent de naphta (un solvant), est bien plus toxique qu'une formulation de pyraclostrobine où la proportion de naphta est inférieure à 25 pour cent. À cette formulation est en effet associée une mortalité de 20 pour cent seulement, tant pour la dose nominale que pour la dose dix fois supérieures...

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09/09/2019

Sans traitement chimique, un paysan de Lodève a de bons rendements...

C’est parce que, faute d’argent, il n’a pu acquérir que des terres rocailleuses et impraticables, «dont personne ne voulait» dit-il, que cette histoire a commencé. Enfant, Pascal Poot a vécu dans ce sud de la France, entre Montpellier et Toulouse, où souvent il ne tombe pas une goutte pendant six mois. Quand il y revient, il y a vingt ans, après dix années passées dans le Lot, il sait déjà une chose : sans traitement chimique, les plantes apprennent à se défendre contre les insectes et les maladies. De retour sur les hauteurs du village de Lodève, il commence des semis avec des graines de tomates issues de variétés anciennes, les met à germer sous serre pendant un mois sur un tas de fumier, «une couche chaude à environ 70 degrés». Il débroussaille quelques parcelles puis, un mois plus tard, plante les semis. Et il attend. La première année, les tomates, non traitées et non arrosées, sont toutes petites. Il en conserve les graines et les replante. Dès l’année suivante, il obtient de beaux fruits. «Les plantes transmettent à leurs graines ce qu’elles apprennent dans leur vie. Année après année, elles s’améliorent.»
La demande est désormais si forte qu’il ne vend plus sa récolte de tomates : elle est presque entièrement dédiée à la fabrication de semences, qu’on lui achète du monde entier –du Togo à la Nouvelle-Calédonie– sur son site Internet. Des collectionneurs lui apportent des variétés oubliées qu’il remet en culture. «Je ramasse les tomates le plus tard possible, jusqu’à décembre ou début janvier, parce que plus elles ont vécu, plus elles ont appris. Là, elles sauront résister à la sécheresse, aux inondations de l’automne et aux premiers gels. Elles sont plus robustes et contiennent 10 à 20 fois plus de vitamines, d’antioxydants et de polyphénols que les variétés classiques ou hybrides.»

Des chercheurs s'intéressent à son travail
Aujourd’hui, sans eau et sans aucun intrant chimique, il obtient un rendement record :
quand, dans l’agriculture conventionnelle très irriguée, on produit en moyenne 10 kilos de tomates au mètre carré –des tomates hybrides, sans goût, travaillées pour ne pas pourrir–, lui en obtient, dit-il, «plus de 30 kilos». Il cultive aussi des salades, des courgettes, des courges, des oignons, des aubergines… Toujours selon le même système. En tout, plus de 100 000 plants chaque année –200 variétés de tomates et 100 de légumes. Dans son domaine, 30 hectares de garrigue, vaquent une dizaine de vaches, une trentaine de moutons et autant de chèvres, qui produisent le fumier dont il a besoin. «C’est comme ça que l’on a cultivé pendant des siècles, c’est comme ça que faisait mon grand-père», dit-il. Des chercheurs s’intéressent à son travail pour tenter de comprendre les mécanismes biologiques à l’œuvre dans la surprenante adaptation de ses tomates.

Les semences dans la loi:La réglementation est complexe mais, en résumé, pour commercialiser en quantité des semences, celles-ci doivent être inscrites au Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en France. Géré en partie par les professionnels, ce catalogue fait la part belle aux produits de l’industrie agroalimentaire. Rien n’interdit cependant aux amateurs de planter des variétés non recensées.

Caroline Fontaine - Paris Match - dimanche 28 avril 2019

 

Un Colloque-santé sur l'auto-guérison le samedi 14 septembre 2019 au grand Rex à Paris...

Mr Alexandre Chavouet, ancien ceinture noire de karaté, après une cure ayurvédique en Inde, a crée en 2014 une société de production nommée "Fighter Productions". Celle-ci a produit des documentaires engagés comme "la médecine du futur" et depuis avril 2019 ( une conférence sur les pouvoirs de l'esprit humain), il coorganise avec Mme Estelle Guerven des "confXpériences au Grand Rex à Paris.

Le prochain évènement aura lieu le samedi 14/9/2019 entre 10H et 19H et il sera consacré à la question: "Et si nous disposions tous d'un système guérisseur?" Sont programmées des interventions de scientifiques ou artistiques ( chacune limitée à 30 minutes) comme avec le Docteur David Hamilton, le Professeur Tim Spector, le Docteur C. de Jaeger, les Drs A. Senanque, Chen You-Wa, Jansen, Kiran Vyas, Nida Chenagtsang, Mme Sofia Stril-Rever, Mr Thomas Uhl...

Trois expériences de soin seront même proposées en direct aux spectateurs, les incitant à se connecter avec eux-mêmes (trame sonore, mantras...). Dans la revue Alternatif Bien-être, le colloque est annoncé par un bel article de Mme Sandra Franrenet. On peut se renseigner ou réserver ses places à la manifestation sur le site: www.seguerir.fr. Mr Chavouet et Mme Guerven pensent en effet qu'il est temps "d'accompagner l'émergence d'un monde meilleur et de montrer l'influence de l'esprit sur le corps".

Alors, amis parisiens, n'hésitez pas à vous déplacer pour cet évènement! En outre, tous nous aurons à coeur de lire par exemple l'ouvrage de Mr Sénanque " Guérir quand c'est impossible"...
Lyliane

08/09/2019

L'industrie de la mode évolue vers la slow fashion...

Alors que des grandes enseignes de mode continuent leur production massive de vêtements, le don, l'échange, et même la réutilisation de vieux tissus sont aussi au goût du jour. En effet, pour consommer de manière plus responsable et limiter leur impact écologique, certains prennent la décision d'arrêter d'acheter des vêtements neufs. En opposition à la fast fashion (comprenez la fabrication, la distribution et surtout la consommation effrénée), la slow fashion séduit de plus en plus.
L’industrie de la mode habitue le consommateur à des collections qui évoluent au fil des saisons, rythmées entre printemps/été et automne/hiver. Mais ce qui était « à la mode » il y a un an, ne l’est probablement plus maintenant, au détriment parfois de l'environnement. La production et le transport des textiles génèrent 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre par an, ce qui est plus que ceux émis par les vols internationaux et les transports maritimes réunis. C'est ce qu'indique un rapport de l'Agence internationale de l'énergie datant de 2016.

Toute la chaîne de production et distribution textile a des effets néfastes sur l'environnement. Les composants chimiques toxiques utilisés pour la confection des vêtements, leur rejet dans les eaux usées, et l'acheminement des pièces dans le monde entier ont un impact dévastateur. Exemple avec les conséquences sur la qualité des eaux mondiales, dont 20% de la pollution seraient imputables aux traitements et à la teinture de nos vêtements, comme le souligne l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) dans un rapport sur le « revers de notre look » mis en ligne en mars 2018. D'ailleurs, si l'industrie du textile, souvent présentée comme étant la deuxième la plus polluante au monde, continue son ascension, en 2050, elle représentera 26% des émissions de gaz à effet de serre, estime un rapport de la Fondation Ellen McArthur de 2017.

Les grandes chaînes de magasins comme H&M ou Zara sont en haut du podium de la fast fashion avec l'utilisation de produits toxiques, doublée d'une main d’œuvre souvent exploitée. Tout cela afin de proposer des habits à très bas coût. Mais ces deux marques se veulent plus « eco-friendly » et ont lancé des projets autour de la mode durable. Une certaine transparence quant à leurs méthodes de fabrication, exigée par des ONG de protection de l'environnement.
Début juillet, le Conseil suédois de la mode a annoncé qu’il annulait sa fashion week prévue entre le 27 et le 29 août 2019 pour des raisons environnementales. Quand on connaît les origines suédoises d'H&M, c’est un message fort qui a été lancé contre les effets néfastes de la fast fashion.
Réfléchir à l'utilité d'un vêtement avant de l'acheter
Mais on assiste à une prise de conscience également du côté des consommateurs avec l'émergence de la slow fashion. Cette mouvance valorise le fait de donner une seconde vie aux habits que l’on ne porte plus, via le don ou la revente. C’est ce que proposent Emmaüs ou le Secours populaire par exemple.
Porter des vêtements qui ne sont pas neufs permet parfois de les acheter à un coût moindre, mais aussi de lutter contre la surconsommation. Avec l’engouement qu’il y autour du vêtement « vintage » (ou rétro), les friperies ne désemplissent pas et attirent les jeunes comme les moins jeunes.
Sans oublier les sites internet et les applications pour smartphones qui ont investi le créneau des vêtements de seconde-main, ou encore des plateformes proposant différentes marques dites « vintage ». Une tendance qui attire notamment les millenials (nés après les années 1980), qui privilégient les vide-dressing, les échanges d’habits et s’intéressent à des marques plus respectueuses de l'environnement. 
Julia, l’une des membres du groupe Facebook « les écolos bio zéro déchet » (qui compte plus de 75 000 membres) a arrêté d’acheter des habits neufs depuis plus d'un an. Après avoir découvert l’impact environnemental qu’avait la fast fashion sur la planète, elle a décidé de revoir sa manière de s’habiller.
« Je me suis aperçue de l’ampleur de ma consommation, notamment de tout ce que j’avais acheté et que je ne mettais jamais. Je portais seulement un quart de ce qu’il y avait dans mon dressing ». Dorénavant, c’est grâce aux friperies ou des sites de vente de pièces d’occasion qu’elle s’habille. « Le but étant de ne plus soutenir le système de la fast fashion. »
Sur « la slow fashion à la française », une page Facebook dédiée à la réduction d’achat de vêtements, Arnaud, réfléchit beaucoup plus à l'utilité d'un vêtement avant de l'acheter. « Avant, j’achetais avec moins de conscience environnementale et maintenant je regarde la provenance des matières, si la matière est durable ou pas ».
Aline, blogueuse zéro déchet, est une fervente partisane de la slow fashion depuis plusieurs années : « Il y a tellement de revente de vêtements que ça me paraît plus juste de donner une seconde vie aux habits que je trouve dans les brocantes ou les vide-greniers. Par contre quand je veux une pièce précise, je vais me tourner vers des sites internet comme Vinted », l'une des références de la mode vintage en ligne.
« Mais il existe encore un tabou sur les habits de seconde main, que certains trouvent “sales” mais ce n’est pas du tout le cas et il y en a pour tous les goûts ».

Récupérer des tissus inutilisés
Pour Jean Ruffier, sociologue spécialisé dans l'industrie chinoise et le développement À Paris, la marque Les Récupérables valorise le réemploi des tissus qui vont être jetés. Anaïs Dautais Warmel a imaginé ce concept fin 2015 pour créer une économie circulaire avec des matières existantes et une confection 100% française. La réutilisation de matériaux considérés comme des déchets (comme des rideaux ou des chutes de tissus), est primordiale selon elle. C'est ce qu'on appelle l'upcycling, un anglicisme très à la mode dans le design d'objets, qui consiste à récupérer des matériaux et les transformer en produits de qualité ou d'utilité supérieure.
« C'est une méthode qui est nécessaire parce qu'il y a des surplus de production. En revanche, ça reste une solution d'urgence. La vraie solution c'est l'écoconception, c'est-à-dire produire des vêtements avec des matières innovantes, les moins nocives possibles pour l'environnement et avec une longue durée de vie », explique Anaïs.
Pour réduire l’impact écologique, la problématique est de savoir sur quoi on doit se focaliser. Doit-on arrêter tout bonnement d’acheter des habits ? « C’est du point de vue du progrès social qu’il faut s’intéresser. La slow fashion est une réflexion intéressante qui fait évoluer la société de manière positive », constate Jean Ruffier.
Pour lui, c'est aussi le comportement des consommateurs face à l’obsolescence programmée qui doit évoluer, comme reprendre l’habitude de réparer un vêtement plutôt que de le jeter.
« Si on arrive à des impasses environnementales, les changements de comportement seront inéluctables », espère-t-il.

Lena Thébaud - RFI - samedi 3 août 2019

05/09/2019

Les produits ménagers à bannir

L’association de consommateurs a étudié plus d’une centaine de détergents pour les classer des plus aux moins nocifs pour la santé et l’environnement. Palmarès des mauvais élèves.

Les produits détergents sont tous bourrés de substances dangereuses. Mais pour éviter de revenir au vinaigre blanc et à la soude, 60 millions de consommateurs a fait le tri entre les marques les plus toxiques et celles qui ont le moins d’impact sur notre santé et l’environnement.
L’association a analysé 108 produits. Une enquête ardue, car la présence de sulfates, allergènes, sensibilisants, perturbateurs endocriniens et substances potentiellement cancérigènes n’est pas facile à mesurer à la lecture de l’étiquette du produit. Les fabricants de détergents ne sont en effet pas tenus à autant de précision que ceux des produits de beauté.
Le parcours du combattant pour s'informer
Ainsi, l’association de consommateur raconte avoir eu le plus grand mal à se faire communiquer la liste complète des substances toxiques présentes dans les produits. Même par des marques bio, comme La Vie Claire, qui est la seule à n’avoir jamais répondu aux questions de 60 millions de consommateurs. Ce qui lui fait dire qu’être "écolo c’est bien, mais c’est encore mieux d’être transparent".
En parallèle de son dossier, 60 millions de consommateurs lance une pétition pour que les produits ménagers affichent un "Menag’score", sur le modèle du Nutriscore pour l’alimentation, qui noterait de A à E le niveau de toxicité des produits. En attendant, voici, par famille de détergents, ceux qui ont reçu la pire note. Non pas parce qu’ils ne sont pas efficaces ("60" n’a pas mesuré ce critère), mais parce qu’ils sont plus nocifs que les autres.
> Les liquides multisurfaces WS, la marque de Lidl, et son détergent concentré fraîcheur lavande, et le Saint Marc côtes bretonnes sont les plus mauvais élèves de la catégorie, chacun noté E, avec plus de trois composants à bannir complètement.
> Les lingettes multi-usages
De manière générale, 60 millions recommande de ne pas acheter ces produits, qui, même si elles sont imbibées de produits peu polluants, sont globalement jetées dans les WC et embourbent les canalisations. Mais si vous y tenez, évitez néanmoins celles de Monoprix, Leader Price et Carolin au bicarbonate, toutes quatre notées E, avec jusqu’à 4 composants particulièrement nocifs.
> Les sprays multi-surface
Seule la marque U récolte un bonnet d’âne avec son ultra-dégraissant au savon de Marseille, qui, comme son nom ne l’indique pas, compte beaucoup plus de substances toxiques que ses concurrents.
> Les sprays pour la cuisine et la salle de bain
Etre une grande marque ne préserve pas du faux pas : Cif, la marque du géant Unilever, récolte un E avec son spray 5 en 1, ainsi que Casino avec son dégraissant au savon de Marseille.
> Les mousses pour la salle de Bain
Aucun des produits de cette catégorie n’est mieux notée que C. D’ailleurs 60 millions de consommateurs conseille de réfléchir à la balance efficacité/risque et d’essayer de s’en passer totalement. Les pires sont les mousses Cillit Bang douches & surfaces larges et Topp’s Mousse express salle de bains.
> Les serpillères imbibées
Là encore, aucune marque de lingettes imbibées pour nettoyer son sol ne trouve grâce aux yeux de l’association. Mais elle distingue un cancre parmi les cancre : les lingettes Swiffer imprégnées au citron.
> Les nettoyants liquides pour sol
Encore pire pour les fabricants de nettoyants de sol: aucune marque analysée n’a obtenu mieux qu’un D au Menag’Score. Et deux E: un pour Carolin au savon de Marseille fraîcheur Provence, et un autre pour Vigor Force 5 tout-en-un.
> Les décapants pour four
Ici, pas de A, mais pas non plus de E. Les moins bons élèves, notés D, sont la mousse Leader Price active sans frotter, et le décapant Casino sans soude caustique.
> Les blocs WC
Ce type de produits aussi devrait être totalement bannis de nos intérieurs pour l’association de consommateur. Parce qu’ils sont très polluants et que chaque chasse d’eau dissémine leurs substances nocives dans la nature. Mais s’il fallait désigner les pires, ce serait Canard Fresh Disc Fraîcheur Marine, Harpic Color Power 6 lagon tropical et les blocs WC U 4 en 1 javel.
> Les gels pour les WC
L’association a déclassé les produits La Vie Claire étant donné que la marque bio n’a jamais voulu révéler la composition de son Ecoclair notes fraîches mentholées. Autrement, seule la marque U et son détartrant surpuissant 5 en 1 est noté E.

Selon 60 millions de consommateurs.