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22/05/2019

Une drôle de lessive!

Dans Télérama, Mme Sophie Berthier signe un article surprenant concernant une sorte de galet lisse et ovale à ultrasons nomme Dolfi, qui permet de nettoyer le linge et de faire la chasse aux bactéries. C'est un peu "une micro-machine à laver nomade"! Il suffirait d'immerger ce galet dans un lavabo plein, avec un peu de détergent, pendant 30 minutes pour laver son linge. Nul besoin de frotter, Dolfi ferait le travail! De quoi économiser l'eau sur le long terme... mais son prix d'achat est de 170 euros.

Pour tout renseignement, contacter: www.dollfi.com.

Lyliane

21/05/2019

Quelle place pour les jeunes dans la société?

La Lettre de l'Association Solidarité Laïque du 2ème trimestre 2019 fait le point sur les jeunes de 18/24 ans dans notre pays comme dans le monde. Chez nous, affirme Mme Anne-Marie Harster, Présidente de l'association, 18,8% des jeunes de cet âge à la fin 2018 étaient au chômage. L'idée que la jeunesse représente l'avenir d'un pays implique de pouvoir éduquer ces jeunes et les préparer au monde de demain. Ils devraient donc être accompagnés, valorisés et encouragés  pour se construire un avenir. Or, comment pouvons-nous les inciter à jouer un rôle important, à se former aux nouveaux métiers, aux technologies de pointe, à voter et à s'impliquer en faveur de la démocratie, alors qu'ils sont au mieux impliqués dans des emplois précaires et au pire au chômage? Ils ne trouvent pas vraiment leur place dans la société et nous-mêmes, les aînés que nous sommes, nous devrions en majorité pouvoir remplir notre devoir de "passeurs de génération".

La jeunesse est habituellement une période d'apprentissages des responsabilités, de construction de l'autonomie, d'accès à l'indépendance matérielle. Ce n'est certes pas un ensemble homogène, car de grandes inégalités sociales existent. La conscience de ces inégalités appelle une réponse urgente de nos hommes politiques, faute de quoi  révoltes et aspirations solidaires risquent de fracturer nos pays européens, de nous conduire vers la montée des extrêmes, de la violence ou même des dictatures. Devenir un citoyen épanoui dans sa vie et son travail n'est plus seulement fonction des diplômes obtenus, car les filières dites technologiques présentent souvent davantage de débouchés dans le monde du travail. La plupart des jeunes aspirent à trouver un emploi décent, à être utiles dans la société, à faire vivre leur famille dignement. Ecoutons les, suggère Solidarité Laïque, dans leur désir d'exister, de trouver leur place, de créer un monde plus juste en refusant la destruction de la planète sous couvert d'économie!

Quant aux autres pays, il faut par exemple savoir que 50% des Africains ont moins de 18 ans et qu'ils aspirent à sortir de l'humiliation, de la pauvreté, du racisme, du chômage et de la corruption. Comment sont-ils formés sur place? Beaucoup n'ont pas accès à l'éducation. Comment accueillons-nous ceux qui viennent chez nous au péril de leur vie en rêvant à un monde meilleur? Au Burkina Faso, comme au Niger, au Congo ou au Mali, le taux d'analphabétisme varie selon le sexe (57% sont des femmes) et le lieu de vie des personnes, le milieu rural étant très défavorisé. Ces pays, pourtant riches par leur sous-sol, ne profitent pas vraiment de leurs ressources. Leurs habitants souffrent de malnutrition et de sous-développement. Des programmes portés par Solidarité Laïque dans ces pays comme en France soutiennent des micro-projets et luttent contre l'exclusion. Pour aider l'association, joindre: www.solidarite-laique.org.

Lyliane

20/05/2019

Les nouvelles héroïnes, les lanceuses d'alerte...

Dans Version Fémina, Mme Sophie Carquin énumère les noms de quelques lanceuses d'alerte, qui, à leurs risques et périls, ont choisi un jour de dénoncer l'intolérable et de défendre les autres. Il faut savoir qu'un juriste Mr Jean-Philippe Foegle a crée en octobre 2018 "la Maison des lanceurs d'alerte", afin de protéger celles et ceux qui prennent des risques, car les lois françaises ne sont pas suffisantes. Avec 120 membres, salariés ou bénévoles, l'association met à leur disposition un arsenal juridique et psychologique, de même qu'une plateforme de crowdfunding pour pallier les pertes d'emplois et licenciements. Beaucoup de femmes dans les domaines de l'écologie ou du médico-social en sont adhérentes (70%) et jouent, par souci d'être loyales, leur vie professionnelle, sociale et amicale...

Tout d'abord, l'article nous présente le cas de Mme Anne-Sophie Pelletier, 43 ans, auxiliaire de vie sociale, qui a mené avec des collègues une grève de 117 jours  pour dénoncer les conditions de vie dans un EHPAD privé du Jura "Les Opalines". Cette grève commencée à 5 a fini à 14 personnes après plus de 3 mois. La nourriture insuffisante, les plannings inhumains, les soins bâclés par manque de personnel les ont révoltées et obligées à réagir. Heureusement, elles ont fini par obtenir raison, puisque 2 auxiliaires ont été embauchées à la suite de leurs plaintes pour "maltraitance envers les résidents".

Le second exemple cité est celui de Mme Claire Nouvian, 44 ans, présidente de l'association Bloom. Documentariste, elle filmais la nature et les animaux. En 2000, elle a découvert les profondeurs marines à travers des expéditions à plus de 1000 m de profondeur. Elle a crée Bloom en 2004 pour alerter l'opinion publique sur les dégâts provoqués par le chalutage en eaux profondes. Il a fallu 8 ans pour interdire cette technique. Il y a quelques semaines, l'association obtenait l'interdiction de la pêche électrique, partout en Europe, à partir de 2021. Elle a cependant reçu des menaces de mort et elle vit grâce à l'argent du Prix Goldman pour l'environnement en 2018. Elle est auteure d'Abysses  chez Fayard. On peut contacter son association sur www.bloomassociation.org.

Enfin, Mme Céline Boussier, embauchée dans une clinique pour enfants handicapés dans la ville de Condom, dans le Gers, a commencé à s'indigner après le décès par négligence d'une jeune fille de 19 ans à la suite d'une crise d'épilepsie. Elle a mobilisé les syndicats et les réseaux sociaux, car "les conditions de vie étaient ignobles et la surveillance insuffisante". Toutefois, très vite, elle a été exposée à du harcèlement de la part de son environnement. Elle a même du demander une protection policière pour sa famille, mais désormais, elle parcourt la France pour alerter l'opinion. Elle déclare qu'elle n'a plus peur de rien! Malgré la haine, elle a connu aussi la solidarité et l'amour. Elle a publié chez Harper Collins  "Enfants du silence".

Lyliane

Des actions en faveur de la biodiversité...

Dans le journal du dimanche 12/5/2019, un dossier de plusieurs pages était consacré aux actions en cours déjà mises en place en PACA et d'autres potentielles à notre niveau. Mmes Sophie Casals et Aurore Malval, ainsi que Mr Guillaume Aubertin avaient mené l'enquête pour Nice-Matin. Leurs conclusions sont encourageantes: "Malgré les menaces qui pèsent sur la biodiversité, sur terre comme sur mer il n'est pas trop tard pour agir!" En effet, les zones de protection se multiplient depuis des années et les organismes comme les citoyens se sentent de plus en plus concernés par la protection de la nature.

Parmi les actions susceptibles d'aider les agriculteurs, je note un outil de terrain nommé S@M, qui depuis 2010, via une application sur téléphone ou tablette, permet au producteur de noter ce qui se passe pour ses fleurs ou ses fruits et de disposer d'une banque d'images des ravageurs. Il peut ainsi bénéficier d'une aide et se passer de produits phytosanitaires. De même, grâce à des insectes contenus dans de petits sachets, l'agriculteur peut réduire ses traitements en s'appuyant sur la lutte biologique. Une start-up du nom de Mycophyto et l'UMT Florimed de Sophia-Antipolis s'occupent de ces alternatives privilégiant les auxiliaires.

Des initiatives à succès peuvent être déja citées depuis des Conservatoires du littoral comme à Porquerolles, des Parcs nationaux comme celui du Mercantour (06) qui fête ses 40 ans cette année ou celui de Port Cros (83), jusqu'à des "nurseries à poissons en polypropylène imitant les herbiers de posidonies" avec ReFish à Bormes les Mimosas (83) ou des mouillages "écolos" comme à Ramatuelle (83). Pratiquement partout, dans nos pays européens, on s'inquiète de la protection de la faune et de la flore. De ce fait, des actions novatrices au niveau des Etats comme des régions sont un objectif recherché...

En tant que citoyens, il nous est conseillé en premier lieu de nous nourrir de façon responsable, sans gaspiller. Par exemple, d'acheter en vrac, de réduire sa consommation de viande en privilégiant la qualité et le local, de rejoindre une AMAP, d'éviter les poissons comme le thon, le saumon ou l'espadon, dont les stocks s'épuisent, au profit des sardines, des maquereaux, des bonites. Nous pouvons également installer des nichoirs à hirondelles, martinets et chauve-souris sur notre maison - joindre la LPO - car ces espèces sont de formidables "insecticides naturels".

Dénicher des semences locales oubliées pour les remettre en culture - semencemaralpine@gmail.com - prendre soin des abeilles dans son jardin en plantant des fleurs mellifères ou en tolérant les pissenlits, proposer à un apiculteur d'installer ses ruches dans notre propriété, éviter de traiter nos arbres et nos plantes dans notre jardin, éviter d'écraser tortues, crapauds ou couleuvres sur les routes, tout ces petits gestes sont à encourager car ils vont dans le bon sens... Il y a là tout un champ d'expérimentations et sans doute de nouveaux métiers à proposer...

Lyliane

 

 

19/05/2019

Recycler les déchets plastiques...

La trouvaille est aussi simple qu’ingénieuse : au Guatemala, des villageois introduisent des papiers de bonbon, des sachets de chips et autres emballages polluants dans des bouteilles en plastique. Avec un peu de sable, pour ses vertus ignifuges, cet amas compact se mue en brique de construction. Si la technique a des allures de système D, elle permet de recycler le plastique local en édifiant des bâtiments peu coûteux dans des zones démunies. Ce genre de recette essaime d’un bout à l’autre de la planète, en partie grâce à l’ONG WasteAid, qui en livre les modes d’emploi, assortis de conseils de prudence : avant de jouer à ce Lego grandeur nature, chaque déchet doit être nettoyé de toute trace alimentaire pour éviter la formation de méthane, un gaz explosif.
Dans le même esprit, l’ingénieur français Simon Bernard, 27 ans, prépare Plastic Odyssey, un tour du monde de trois ans et 33 escales sur les rivages les plus saturés de tongs, gobelets, filets de pêche… Dans les pays pauvres, la gestion des ordures est souvent insuffisante. Alors, pour éviter que ce fatras n’empoisonne la mer, la plage et les terres alentour, il faut encourager les habitants à le ramasser, en leur prouvant qu’il fourmille en ressources précieuses. Grâce à des techniques simples et libres de tout brevet, les restes de plastique seront transformés en meubles, sols, murs et toits protégeant enfin de la chaleur, contrairement à leurs équivalents en tôle. Simon Bernard lèvera l’ancre en 2020, à bord d’un bateau qui fonctionnera lui aussi grâce à certains plastiques collectés en route. Fondus dans une unité de pyrolyse, ils donneront du diesel pour alimenter le moteur.
Une mine de déchetse la chaleur, contrairement à leurs équivalents en tôle. Simon Bernard lèvera l’ancre en 2020, à bord d’un bateau qui fonctionnera lui aussi grâce à certains plastiques collectés en route. Fondus dans une unité de pyrolyse, ils donneront du diesel pour alimenter le moteur.

Une mine de déchets se métamorphose en « puits de pétrole »
Très prometteuse, cette technologie est le fer de lance de l’entreprise américaine Renewlogy. Sa fondatrice et dirigeante, Priyanka Bakaya, a étudié dans les prestigieux établissements de Stanford et du MIT. Lors d’un stage en Inde, elle découvre décharges et incinérations sauvages, fleuves gorgés de bouteilles de soda, barquettes en polystyrène, parapluies brisés… Elle décide alors d’affronter le plastique. Avec des usines au Canada, dans l’Utah et bientôt en Arizona, la technologie de Renewlogy se révèle particulièrement pertinente dans les lieux isolés, comme les îles, où le carburant est importé à grands frais. Une mine de déchets qui se métamorphose en « puits de pétrole », c’est autant de victoires pour l’environnement : moins de pollution et moins d’extraction de ressources fossiles.
Aujourd’hui, même les grandes marques gaspilleuses se bousculent pour montrer patte blanche. McDonald assure vouloir recycler 100 % des emballages de ses restaurants d’ici 2025. Ça ne mange pas de pain, fût-il fourré à la viande hachée. En janvier, les géants de la pétrochimie ont créé l’Alliance internationale pour l’élimination des déchets plastiques, qui vante le recyclage et promet un investissement d’un milliard et demi de dollars. Mais l’histoire des dernières décennies montre que les serments de ce type relèvent trop souvent de l’effet d’annonce.Quoi qu’il en soit, si le recyclage participe à la lutte contre la pollution plastique, il n’est en rien l’alpha et l’oméga. Ces matières, classées en sept catégories, ne peuvent toutes être réutilisées. Trop compliqué, trop coûteux, trop polluant. Comme le rappelle le Programme des Nations unies pour l’environnement, « les produits chimiques, ajoutés aux polymères, les matériaux mélangés, les emballages contaminés par des aliments… rendent le recyclage ardu et coûteux ».

Les limites de l'économie circulaire
Se gargariser d’« économie circulaire » s’apparente à un leurre. Dans la nature, les excréments de mouton servent d’engrais aux plantes qu’ils brouteront plus tard. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme en substance utile. On s’en approche avec le verre et les métaux. Mais pas avec le plastique, qui, quand il est traité une deuxième fois, réapparaît le plus souvent sous forme d’objets eux-mêmes non recyclables, telles les bouteilles métamorphosées en laines polaires. Comme le souligne Matt Wilkins, chercheur en écologie, dans la revue « Scientific American », tout miser sur la réutilisation revient à « planter un clou pour empêcher un gratte-ciel de s’effondrer ».
Et de pointer la principale aberration : l’afflux monstre de plastique à usage unique, comme les barquettes de supermarché ou les moquettes des foires et salons. Le recyclage est utile pour les déchets déjà partis dans la nature et les produits indispensables, comme les équipements médicaux. Mais la société du tout jetable, elle, n’est pas viable. Le meilleur déchet plastique reste celui qui n’existe pas. 

Karen Isère - Paris Match - dimanche 12 mai 2019

14/05/2019

Urgence Climatique décrétée en Irlande!

C'est la deuxième fois qu'un pays déclare "l'urgence climatique" en dix jours. L'Irlande a ainsi rejoint le Royaume-Uni ce jeudi en amendant un rapport parlementaire. En plus de déclarer cette "urgence climatique", il demande au parlement "d'examiner comment (le gouvernement irlandais) peut améliorer sa réponse au problème de la perte de biodiversité". Il a été approuvé dans la soirée jeudi.
"Nous avons maintenant l'appui de tous les partis pour déclarer une urgence en matière de climat et de biodiversité", s'est félicitée Hildegarde Naughton, députée du parti au pouvoir Fine Gael (centre-droit) et présidente du comité sur l'action climatique au Parlement. Mais "maintenant, on a besoin d'action", a-t-elle souligné.
"Déclarer une urgence ne veut absolument rien dire à moins que des mesures ne soient prises pour la sauvegarder", a aussi pointé le chef de file du Parti vert, Eamon Ryan, sur la chaîne de télévision publique RTE.
"Le gouvernement devra faire des choses qu'il ne veut pas faire"
"Cela veut dire que le gouvernement devra faire des choses qu'il ne veut pas faire", a-t-il ajouté. L'objectif actuel du gouvernement irlandais est une réduction des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 80% par rapport à 1990 d'ici 2050, selon le site du département pour l'action climatique irlandais.
Au-delà des frontières irlandaises, cette déclaration a été accueillie avec enthousiasme par la jeune militante suédoise Greta Thunberg, devenue figure de la lutte contre le réchauffement climatique. "Super nouvelle en Irlande !! Qui est le suivant ?", a-t-elle tweeté.
Cette déclaration intervient donc neuf jours après celle du Parlement britannique, qui a été le premier en mai à le faire, lors d'un vote demandé par l'opposition travailliste et après une large mobilisation du mouvement pour le climat Extinction Rebellion, qui a mené une série d'actions de blocages dans la capitale britannique en avril.
Début mai, un rapport de la Commission britannique sur le changement climatique (CCC) a recommandé au Royaume-Uni de se fixer "un nouvel objectif ambitieux visant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre à zéro d'ici 2050", l'objectif actuel étant une diminution de 80% par rapport à 1990 d'ici 2050.

lexpress.fr - L'Express - vendredi 10 mai 2019

Les solutions proposées par WWF pour sauver la Méditerranée...

L'ONG nommée WWF - www. wwf.fr - nous propose de sauver tous ensemble la nature de la pollution plastique. Elle s'est dotée d'un bateau qui va sillonner les côtes de la Mer Méditerranée, qui représente 1% des eaux marines sur le globe, mais qui compte déjà 7% des micro-plastiques. Sa mission sera "d'alerter les populations et les pouvoirs publics sur la menace des plastiques et de mener des études scientifiques afin de mesurer l'impact des plastiques sur la biodiversité marine".

Chaque année, en effet, 8 millions de tonnes de plastiques viennent inexorablement échouer dans nos océans. On en retrouve dans les corps des tortues marines  et dans 90% des oiseaux marins. Le plastique empoisonne les poissons, tue les baleines, étouffe les oiseaux. Or, depuis 60 ans, la production de plastique connaît une croissance exponentielle. Et, à terre, 20% seulement des déchets plastiques sont collectés pour être recyclés. 60 tonnes de plastiques provenant de France se déversent chaque jour en Méditerranée.Tout cela n'est plus possible!

Il s'agit par exemple de modifier nos habitudes grâce notamment à l'application"We act for good" du WWF. A partir du mois de juin, le voilier du WWF sillonnera les ports méditerranéens, afin de sensibiliser les habitants et les touristes ( plus de 200 millions viennent chaque année sur les plages) à la problématique de la pollution plastique. Animations pour les familles, expositions, partenariats éco-responsables avec les restaurateurs seront proposés par les équipes du WWF (Wild World Fund).

Nous pouvons aussi signer la pétition disponible en ligne sur wwf.fr et faire des dons à l'ONG WWF, qui est une fondation reconnue d'utilité publique, pour financer sa campagne en Méditerranée. Ce combat contre les plastiques est notre affaire à tous. Nous le gagnerons tous ensemble. Car l'objectif à terme est d'engager gouvernements et collectivités à aboutir à "zéro plastique dans la nature en 2030". N'ayons pas peur de diffuser ce message à nos contacts, sur les réseaux sociaux...

Lyliane

11/05/2019

Sauvetage des dauphins au Honduras...


Les dauphins peuvent maintenant danser librement dans les eaux turquoise d’Utila sans craindre d’avaler du plastique. Les plus de cinq millions de bouteilles qui atteignent chaque année l’île du Honduras, dans le département des Caraïbes des îles de la Bahía, ne finiront plus dans l’océan. Les autorités de l’île utilisent maintenant cette matière première pour revêtir les rues d’Utila, protégeant de l’invasion plastique les cétacés, dont la danse attire 2,3 millions de touristes chaque année. Cette solution innovante de la municipalité est un mélange de bouteilles en plastique et de ciment. Elle vise à stopper la pollution environnementale qui menace non seulement le majestueux sanctuaire des dauphins, mais également toutes les espèces marines vivant dans le deuxième plus grand récif au monde.
Les routes en plastique d’Utila sont plus durables et moins chères que les routes conventionnelles
«Environ cinq millions de bouteilles en plastique arrivent sur l’île chaque année, en plus de celles que les vagues déposent sur les plages», explique Troy Bodden, maire d’Utila, «alors nous avons décidé de nous débarrasser de ce plastique en le déchiquetant et en l’utilisant comme matériau pour le béton de nos rues.». Basées sur une idée d’abord appliquée en Inde, les routes en plastique d’Utila sont plus durables et moins chères que les routes conventionnelles. Le maire Bodden s’est inspiré de l’expérience indienne ainsi que d’une vidéo des routes en plastique au Canada qu’un touriste lui avait montrée. Troy Bodden affirme que 28 % de la formule du béton provient de plastique déchiqueté, ce qui permet à la municipalité d’économiser de l’argent qui aurait évalué à environ 40 000 euros. Une deuxième route, la rue Lozano de 390 mètres de long, a été recouverte par la suite. Pour réaliser la chaussée, quelque 150 000 bouteilles de boissons gazeuses ont été transformées en 3 600 kilos de plastique déchiqueté, puis mélangées à du ciment et à du sable dans un laboratoire de la ville de San Pedro Sula, dans le nord du Honduras, pour tester la résistance au poids et aux conditions météorologiques du mélange. La formule est certifiée et a la même consistance que l’asphalte ordinaire, explique Troy Bodden. «Nous étudions sa durabilité, pour l’appliquer à d’autres projets tels que les pavés» assure-t-il.

Interdiction des sacs en plastique et des pailles
Le maire a lancé en parallèle d’autres mesures pour lutter contre la pollution, dont un arrêté municipal qui interdit l’utilisation de sacs en plastique et de pailles. Les plages et récifs sont également nettoyés collectivement par les locaux avec l’aide des centres de plongée de l’île. «Ce n’est qu’un exemple de
la créativité des Honduriens. Le plastique produit sur l’île est aujourd’hui déchiqueté et utilisé comme revêtement de chaussée et il fonctionne très bien, il ne craque pas et ne s’endommage pas. Grâce à ces initiatives, nous préservons les ressources naturelles et l’avenir de notre île,» estime le biologiste Fernando Argüello. La matière première en plastique est collectée sur les plages et au centre de recyclage, puis broyée pour former des boules avant d’être transportée sur le chantier dans d’énormes sacs noirs. Se procurer ce plastique n’est pas difficile, car le fleuve Motagua, qui prend sa source au Guatemala et termine dans l’Atlantique, achemine vers l’île d’énormes quantités de déchets à travers 13 municipalités différentes.

Article écrit par Glenda Estrada, El Heraldo (Honduras)

08/05/2019

Urgence absolue pour les 18-30 ans: l'environnement!

Mme Marion Pignot dans le Journal 20 Minutes rédige un article en s'appuyant sur une étude d'OpinionWay réalisée en ligne auprès d'un échantillon représentatif de 599 jeunes âgés de 18 à 30 ans baptisée MoiJeune. Selon ce sondage, les 18-30 ans estiment à 58% que l'écologie devrait être la mission prioritaire de l'Europe. Nous sommes à un mois des élections européennes et l'effet Greta Thunberg, cette adolescente suédoise qui cherche à mobiliser les jeunes pour le climat, semble avoir joué.

Quant aux 18-22 ans, à 62% ils déclarent qu'ils mettent en tête l'environnement pour les missions de l'Union Européenne. Ils ont fait une prise de conscience  profonde des enjeux climatiques et pensent que ce serait le levier idéal pour reconstruire l'Europe. Ils caractérisent même cet enjeu d'"urgence absolue". Le défense de la démocratie et la prospérité économique viennent loin derrière l'environnement. Imposer un cadre strict  aux pays membres paraît souhaitable à ces jeunes interviewés.

Voilà de quoi prendre conscience que nos questions de pouvoir d'achat ou de référendum citoyen réclamés à grands cris dans notre pays par certains ne correspondent en rien aux attentes de la jeunesse européenne. Politiciens et simples citoyens, à nous de comprendre que nous ne sommes pas vraiment à l'écoute de ceux qui représentent l'avenir, tous ces jeunes qui eux sont branchés sur le devenir de notre planète et nous montrent la voie...

Pour participer au projet MoiJeune et à des enquêtes, s'inscrire sur www.moijeune.fr.

Lyliane

06/05/2019

Le plastique pourrait-il devenir un nouveau carburant?

Selon le magazine du département des Alpes-Maritimes, la "Chrysalis" de l'Association Earthwake, inventée par un azuréen, serait capable de transformer les déchets plastiques en carburant. Ce projet innovant de dépollution, développé à Puget-Théniers (06), est le lauréat du prix Green Deal (50 000 euros) remis lors des trophées Climat-Energie 2018, le 14/12/2018.

Dans son laboratoire expérimental de fabrication de l'arrière-pays niçois, en effet, Mr Christofer Costes, chercheur autodidacte, travaille sans relâche au perfectionnement de son invention. Baptisé la "Chrysalis", ce projet révolutionnaire est porté depuis plus de 3 ans par l'Association Earthwake, cofondée par l'acteur Samuel Le Bihan. Sa mission est de développer des innovations pour lutter contre la pollution plastique.

Le principe paraît simple: il s'agit "d'une pyrolyse des plastiques, ce qui consiste à chauffer les déchets plastiques à 450 degrés en l'absence d'oxygène pour casser les molécules et les ramener à un état liquide". Selon Mr Costes, le diesel et l'essence ainsi produits pourraient alimenter des groupes électrogènes, des moteurs de bateaux ou de tracteurs.

Ce type de procédé existe déjà ailleurs dans le monde, mais jamais avec un résultat aussi constant et d'une telle qualité. La Chrysalis permet de transformer actuellement un kilo de plastique en 600 grammes de diesel et 200 grammes d'essence en une heure. D'ici peu, il est prévu de fabriquer un prototype de plus gros volume, capable de traiter 70 kg de déchets plastiques par heure et environ 10 tonnes par mois.

Autonome et construite avec des   est destinée aux pays matériaux robustes et peu coûteux, la Chrysalis est destinée aux pays émergents d'Asie ou d'Afrique. Mr Le Bihan rêve de construire des machines à taille humaine, mobiles et capables d'aller sur les zones polluées. Cela permettrait de nettoyer des secteurs entiers, de fournir de l'énergie dans des zones difficiles d'accès et de recycler du plastique. La source de revenu ainsi obtenue créerait des emplois.

Bravo pour cette initiative innovante, la politique volontariste du département 06 et pour Mr Le Bihan qui soutient l'association Earthwake! Pour en savoir davantage, consulter le site: positivr.fr/1percentfortheplanet-earthwake-chrysalis.

Lyliane

28/04/2019

A la place du plastique: de la cire!

La guerre contre le plastique fait rage et les alternatives fleurissent. Après la décision du gouvernement d'interdire les couverts et contenants en plastique d'ici le 1er janvier 2020, d'autres produits pourraient se trouver menacés, comme les emballages alimentaires.
La solution pourrait provenir de l'Isère, à Saint-Just de Claix, près de Grenoble. C'est dans cette commune d'un peu plus de 1000 habitants que vit Delphine Sève, écologiste de longue date. Cette apicultrice gère la boutique «l'Atelier miel de Delphine». Passionnée d'abeilles - elle possède 40 ruches depuis trois ans -, elle produit depuis septembre 2017 Apifilm, un emballage alimentaire écologique et durable à base de miel.
100% naturel
Ce produit alternatif au film plastique est constitué d'une toile tissée en coton naturel à laquelle de la cire d'abeille récoltée par l'apicultrice est intégrée. À cette cire naturellement antibactérienne, Delphine Sève ajoute de la résine de Pin des Landes et de l'huile de coco, cette dernière ayant des vertus antifongiques.
Apifilm présente plusieurs avantages, d'abord d'un point de vue pratique. Il s'adapte en effet aux récipients et il est modelable à souhait. On peut emballer un oignon, une pomme entamée ou son sandwich avant un pique-nique, et il supporte sans problème le froid du congélateur. Il convient pour tous les aliments, excepté les viandes et poissons crus.
Ensuite, d'un point de vue éthique: cet emballage a la particularité d'être réutilisable et d'avoir une durée de vie d'un an, au bout de laquelle il peut finir sa vie au compost. Il se lave à la main et à l'eau froide. Et en plus d'être 100% naturel, les matières premières proviennent pour la plupart de France. L'usine qui produit l'emballage, Indutex, est basée à Villers-Cotterêts, dans l'Aisne.
Une idée venue d'Amérique du NordApifilm va se voir décerner ce samedi 26 janvier la mention spéciale «green» des Prix de l'Innovation 2019 du salon Sirha de la restauration et de l'hôtellerie, qui attend près de 200.000 visiteurs à Lyon jusqu'au 30 janvier. C'est la première fois que cette mention est utilisée pour un produit.
«Les organisateurs de Sirha ont décidé de mettre en lumière les initiatives écologiques, se réjouit Delphine Sève, ils ont même prévu d'ouvrir un salon 100% écolo l'an prochain, pour la première fois.» Selon elle, la sensibilisation à l'écologie de ces dernières années a permis le développement d'un marché bio de l'alimentation, et surtout sa démocratisation. «Les magasins bio ont énormément de succès et il s'en ouvre en masse, c'est très encourageant».
L'idée n'est pourtant pas nouvelle. Delphine Sève, qui est ingénieure agronome spécialisée en environnement, s'est inspirée de la tendance des «Bee's wrap» qui a émergé il y a une dizaine d'années chez les écologistes d'Amérique du Nord. Comme la mise au point de l'emballage était relativement simple, la tendance était de créer son propre emballage à l'aide de matériaux naturels.
«Je connaissais cette tendance, explique-t-elle, alors, je me suis dit que j'allais faire pareil avec la cire que je récoltais. J'ai fait des emballages pour moi, puis pour mes copines. Aufur et à mesure, la demande augmentait, j'ai donc eu l'idée de commercialiser l'emballage». Pour Delphine Sève, le plus important se trouve dans la recette: «on trouve beaucoup de tutoriels sur internet qui expliquent comment on fait un emballage maison, mais c'est plus complexe qu'il n'y paraît, il faut savoir bien doser la cire». Delphine a l'idée de rajouter la résine de pin pour éviter que la cire ne se casse ou se décroche.

Développement croissant
La petite entreprise n'en est qu'à ses débuts. «La production est encore balbutiante, admet l'apicultrice, pour la simple raison que la découpe des emballages est artisanale et nous ne sommes que deux à la faire». Actuellement, Delphine Sève vend environ un millier de lots d'Apifilm par mois, sachant qu'un lot est constitué de trois emballages de trois tailles différentes. La vendeuse estime que deux lots correspondent au besoin d'une famille.
Actuellement, Apifilm est distribué dans une soixantaine de dépôts de vente en vrac. «Mais je compte étendre la production, espère Delphine Sève, vers les magasins bio».
Surtout, l'apicultrice cherche à amoindrir les coûts de production. Actuellement, un emballage Apifilm se vend entre 14 et 17 euros, «ce qui correspond au double comparé à la consommation moyenne d'emballage alimentaire d'un ménage», admet Delphine Sève. La solution viendrait du remplacement de la cire d'abeille par de la cire végétale, de carnauba ou de soja. Pour l'instant, l'heure est à la recherche. Mais surtout, pour Delphine Sève, «l'enjeu principal est de faire connaître le produit, et que les gens se rendent compte que, oui, il existe des alternatives au plastique».Jean Blaquière - Le Figaro - vendredi 12 avril 2019

24/04/2019

La faune marine commence à reprendre ses droits...

Dans le journal La Croix du 17/2/2019, j'apprends avec joie qu'à quelques milles de Marseille, le parc marin de la Côte Bleue, fait partie des 10 sites français inscrits "sur la liste verte de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)". Dans ce dossier de plusieurs pages sont répertoriés, en effet, les territoires français à sauver en ce qui concerne la biodiversité. On relève déjà, cite le journaliste, qu'aux abords des réserves les résultats sont jugés très encourageants.

Il s'agit, par exemple, de la réserve de Carry-le-Rouet près de Marseille et de celle de Cap Couronne en face à Martigues. Les scientifiques du parc marin de la Côte Bleue, chargés notamment de la mission Natura 2000 testent régulièrement la qualité de la biodiversité marine de ces zones protégées, où aucune pêche, aucune plongée et aucun mouillage ne sont autorisés. Peu à peu, la nature semble reprendre ses droits. Les collectivités locales (villes, département et région) financent le fonctionnement du parc marin de la  Côte Bleue, qui couvre 15 000 ha, car toutes ont compris le bien fondé de cette réserve. De même, les pêcheurs locaux ont réalisé que préserver la ressource était leur intérêt!

Ailleurs, le Parc national de la Guadeloupe, crée en 1889, est un espace marin composé de  récifs, de mangroves et d'herbiers vulnérables ainsi qu'un lieu de nidification et de reproduction de nombreuses espèces d'oiseaux. Les Terres australes françaises ont également leur réserve naturelle. Sur le sol de l'hexagone sont aussi inscrits sur la liste verte de l'UIGN: le parc national des Pyrénées, la réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls, la réserve biologique intégrale du Bois du Loc'h (Finistère), la réserve nationale de chasse et de faune sauvage d'Orlu (Ariège) ainsi que le parc naturel marin d'Iroise (Finistère), le parc des Vosges du Nord ainsi que les Marais d'Episy près de Paris...

Pour connaître plus précisément ces réserves naturelles de l'UICN et savoir où il y en existe dans le reste du monde, joindre le site www.lucn.org.

Lyliane

23/04/2019

Platesformes marines en projet pour héberger des réfugiés climatiques...

Le projet semble tout droit sorti d'un livre de science-fiction mais il est bien réel. ONU-Habitat, qui œuvre au développement urbain durable, va faire équipe avec la société privée Oceanix, le MIT (Massachusetts Institute of Technology) et le club Explorers, une société professionnelle promouvant l'exploration scientifique dans le monde entier, pour concevoir des villes flottantes. Objectif : accueillir les populations menacées par les inondations provoquées par le réchauffement climatique.
Alors que 90% des plus grandes villes du monde sont exposées à ces risques de submersion du fait de la fonte des glaciers et de la montée des mers, ces plates-formes modulaires ancrées au fond de la mer pourraient être reliées entre elles pour héberger les communautés riveraines des océans, comme l'ont expliqué les acteurs de ce projet inédit.

Une communauté de 10 000 habitants
"Les villes flottantes sont l'une des solutions possibles", a déclaré la directrice exécutive d'ONU-Habitat, Maimunah Mohd Sharif. Le partenariat prévoit de construire dans les prochains mois un prototype ouvert au public, qui serait amarré à l’East River, à New York, aux Etats-Unis.
Ce protoype, baptisé "Oceanix City" et conçu par le cabinet d'architecte danois, Bjarke Ingels, serait essentiellement constitué de groupes de plates-formes hexagonales, ancrées au fond de la mer, pouvant accueillir chacune environ 300 personnes, créant ainsi une communauté de 10 000 habitants. Les cages situées sous la ville pourraient récolter des coquilles Saint-Jacques, du varech ou d'autres fruits de mer.

Des villes flottantes autosuffisante
Ce protoype, baptisé "Oceanix City" et conçu par le cabinet d'architecte danois, Bjarke Ingels, serait essentiellement constitué de groupes de plates-formes hexagonales, ancrées au fond de la mer, pouvant accueillir chacune environ 300 personnes, créant ainsi une communauté de 10 000 habitants. Les cages situées sous la ville pourraient récolter des coquilles Saint-Jacques, du varech ou d'autres fruits de mer.
Selon Marc Collins Chen, directeur général d'Oceanix, la technologie permettant de construire de grandes infrastructures flottantes ou des logements existe déjà. "Il existe des milliers de maisons de ce type aux Pays-Bas et dans d'autres communautés du monde. C'est maintenant une question d'échelle et de création de systèmes et de communautés intégrés", explique-t-il à la BBC.
Ce concept a suscité des recherches de pointe en matière de gestion de l'eau, d'ingénierie des océans et d'agriculture susceptibles de donner naissance à des villes autosuffisantes et protégées des intempéries, telles que les tempêtes.

Un problème de financement
L'une des difficultés majeures, pour que ce projet puisse voir le jour, est le manque de financement. "[Ceux] qui financent les infrastructures ont tendance à être très conservateurs", indique auprès de la chaîne britannique Steve Lewis, fondateur de Living PlanIT, un groupe axé sur de nouvelles approches.

Franceinfo - Franceinfo - lundi 8 avril 2019

 

A propos des océans du globe...

 

 
Greenpeace
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Les océans, comme les forêts, sont de véritables aspirateurs à carbone. Sans eux, notre atmosphère contiendrait 50% de CO2 en plus, ce qui rendrait la terre inhabitable. Sauf que de nombreuses menaces planent sur les écosystèmes marins...

Nous publions aujourd’hui un rapport qui explique qu’il est indispensable de protéger au moins 30% des océans d’ici à 2030 pour garantir des océans en bonne santé au niveau mondial. Il est nécessaire de créer un vaste réseau de réserves marines interconnectées pour augmenter leur résilience et les garder comme allié de choix pour faire face aux dérèglements climatiques.

Très prochainement, nous vous dévoilerons notre plan pour dénoncer les menaces qui pèsent sur les océans et préserver la biodiversité marine. Nous aurons besoin de vous. Alors restez tout près et vous en saurez plus dès la semaine prochaine, en vous inscrivant à notre newsletter dédiéeVous resterez ainsi au coeur de nos aventures, qu’elles se déroulent à terre ou en mer.
   

 

Je m’inscris
À très bientôt,
Maud, pour l’équipe Océans de Greenpeace

15/04/2019

Sauver les récifs coralliens...

Dans la revue "ça m'intéresse" de juillet 2018, Mme Alexie Valois analyse, en s'appuyant sur des études récentes, l'état des récifs coralliens du monde. Les coraux sont des organismes coloniaux constitués de polypes. Il semblerait cependant que 50% de ces récifs soient menacés par des cyclones dus au réchauffement climatique. Or, très riches en biodiversité, les récifs coralliens hébergent 30% des espèces marines connues, animales et végétales. Ils nourrissent également les êtres humains et la vie d'un demi-milliard de personnes dépend de leur bonne santé.

Aux Antilles et à Mayotte, des sondes mesurent en continu l'évolution de la température de l'eau, car le corail est très sensible à son augmentation. L'acidification des océans, due à la dissolution du CO2 produit par l'homme, rend aussi plus difficile l'édification du squelette calcaire des coraux. A cela, s'ajoute l'augmentation du nombre d'habitants dans les régions côtières ( pollution, déchets...), mais depuis peu, des initiatives locales permettent aux coraux de récupérer rapidement (arbres à coraux, boutures..).

C'est le cas notamment aux Philippines et en Australie comme en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie. Des aires marines protégées, développées depuis une vingtaine d'années, couvrent en effet aujourd'hui 3,7% de la surface des océans. Ces zones sanctuaires aident à réguler les activités touristiques et la pêche. La pêche illégale est en effet découragée par des rangers armés. D'autre part, certaines espèces dites à "coraux durs" fabriquent un squelette calcaire, bâtissant ainsi de nouveaux récifs coralliens.

Lyliane

10/04/2019

Une interface musicale pour dialoguer avec les cétacés...

Mme Carole Lefrançois dans le journal Télérama s'est intéressée à la navigatrice Mme Aline Pénitot et à son projet de "créer une interface aquatique humain-machine-baleine, permettant de dialoguer enfin". Cette femme, qui a été l'une des rares femmes à traverser le Pôle Nord magnétique à la voile en 2012,  compose des musiques électro-accoustiques lors de ses Transatlantiques à partir des interactions entre les baleines et les dauphins qu'elle croise.

Elle signe actuellement un projet inédit avec le bioacousticien Olivier Adam, spécialiste des chants de baleines à bosses. Elle partage cette aventure scientifique émouvante dans LSD, la série documentaire sur France-Culture à 17H du lundi au jeudi. En outre, Mme Pénitot met en lumière quelques  programmes de recherche créatifs sur les milieux marins. C'est le cas notamment de Mr Hervé Glotin, qui invente "des bornes acoustiques sous-marines de détection de mammifères marins, reliées à la terre et à toute embarcation, pour permettre un système d'alerte anti-collision".

Pour en savoir davantage sur Mme Pénitot, aller consulter sur Internet:

https://www.franceculture.fr/emissions/creation-air/nous-pacotilleuses-femmes-de-vagabondages-marins

Lyliane

 

29/03/2019

Environnement: quatre ONG attaquent l'Etat français en justice...

Comme cela avait été annoncé dans les médias, quatre ONG  (Greenpeace, Oxfam France, Notre affaire à tous et la Fondation Nicolas Hulot), fortes du soutien de deux millions de signataires de pétition, ont attaqué l'Etat en justice pour "manquement" à son obligation d'action contre le réchauffement, début d'une longue procédure et nouvelle étape dans la mobilisation citoyenne sur le climat. Elles ont annoncé avoir chacune déposé en ligne leur recours auprès du Tribunal Administratif de Paris.

En effet, ces ONG se sont déclarées "insatisfaites"de la réponse du gouvernement français à une demande préalable envoyée en décembre. Aussi sont elles passées à l'étape suivante, le jour même où le Président Macron se posait de nouveau en "champion du climat" lors d'un "One Planet Summit" au Kenya en Afrique de l'Est. Depuis Nairobi, le chef de l'Etat a estimé que" cette " plainte traduit une mobilisation". Il ne pense pas qu'elle mènera à un débouché judiciaire ... et que ce n'est pas le peuple contre le gouvernement. Tous, gouvernements, grandes entreprises, citoyens devraient bouger...

Le président Macron a adressé notamment depuis Nairobi des critiques aux investissements à grande échelle de la Chine en Afrique, contre la construction de centrales à charbon, le contrôle des ports, des voies ferrées et des autoroutes. Le respect de la souveraineté des peuples devrait, selon lui, être mieux respecté... Des accords commerciaux et culturels en revanche entre la France et le Kenya  auraient été conclus. En conclusion, ne s'agirait-il pas "de placer l'environnement au coeur de l'économie" non seulement dans de beaux discours mais dans le concret.

Lyliane

 

17/03/2019

Plastiques, que faire pour mieux les recycler et arriver à les réduire?

L'Association Agir pour l'environnement lance une campagne jusqu'au 31 /12/2019, en interpellant Mr le ministre de la transition écologique et solidaire, afin d'interdire les plastiques à usage unique et d'informer au sujet de la production polluante et dangereuse des matières plastiques et du gaspillage d'une ressource non renouvelable. Depuis les années 50, en effet, l'industrie chimique mondiale a produit 8,3 milliards de tonnes de plastique. Or, seuls 9% de ces plastiques ont fait l'objet d'un recyclage, 12% ont été incinérés et 79% ont terminé en décharge ou ont contaminé l'environnement.Il nous faut réagir vite, sinon ce seront 12 milliards de tonnes supplémentaires qui connaîtront le même sort d'ici 2050...

Il faut savoir que 582 molécules sont autorisées comme additifs ou auxiliaires de production de polymères. Outre cela, une multitude d'autres polymères (fibres textiles synthétiques, caoutchouc synthétique, sacs, bouteilles, emballages, filets de pêche...) produisent les 2/3 des rejets directs de débris de micro-plastiques dans nos océans. On estime en effet à 8 millions de tonnes les plastiques finissant à la mer. C'est notamment ce fameux septième continent au coeur de l'Océan Pacifique. Plastique contre plancton, c'est une véritable "bombe à retardement"!

Trop de substances dangereuses sont encore présentes dans nos produits de consommation pour autoriser leur recyclage en toute sécurité pour la santé ou l'environnement. Des lobbies essayent pourtant de faire croire aux pouvoirs publics  que cette contamination est mineure. Or il n'en n'est rien! L'Association Agir pour l'environnement demande à travers cette campagne:

- d'interdire les plastiques à usage unique (bouteilles, cotons-tige,verres et assiettes jetables...), les suremballages, les films plastiques...

- de déclarer la composition complète des plastiques et de leurs additifs, pour mettre en place un système de traçabilité.

- de faire adopter par la commande publique d'ici fin 2020 un plan de sortie  des plastiques à usage unique, l'amorce d'une ample"déplastification des lieux publics" comme maternités, hôpitaux...

Bref, il s'agit de montrer que la sécurité sanitaire et environnementale vis à vis des plastiques est pour le moment une faillite complète dans notre pays. Ce constat devrait enfin mettre en mouvement les agences chargées de veiller à notre santé comme par exemple l'ANSES, l'Agence de l'eau et l'Ademe. A nous de peser sur la législation et de demander que les choix politiques et économiques du pays soient réorientés pour minimiser la menace qui nous vise tout comme nos descendants.

Pour en savoir davantage, joindre sur Internet: www.agirpourlenvironnement.fr

Lyliane

 

15/03/2019

Climat : les jeunes se mobilisent et vous ?

MesOpinions.com : le site de pétition et sondage en ligne
Strike global for future 
'. $titre . '
 

Notre lycée, Léonard de Vinci, qui se situe aux Haute Loire à décidé d’agir.
Voir notre planète mourir, sans rien faire n’est pas concevable pour nous.

Un petit groupe d’élèves dont je fais partie à décider de suivre le mouvement de manifestation.
Nous allons donc ce vendredi 15 mars manifester comme beaucoup d’étudiants, de lycéens, de collégiens qui veulent des solutions et surtout que le gouvernement agisse le plus vite possible. Les élèves qui seront à nos côtés et nous mêmes allons montrer notre peur, notre colère, nos envies et surtout nous allons agir.

Nous savons que notre manifestation ne sera pas la plus importante, et surtout nous savons qu’elle restera muette.

Nous ne sommes qu’un petit lycée de campagne fréquenté par 900 élèves.
Notre avenir, comme celui de nos parents, des générations futures est en grand danger.
Nous souhaitons faire bouger les choses à notre échelle.

Nous aimerions énormément que notre département se montre présent.
On veut que l’état, le gouvernement nous écoute et qu'ensemble on trouve des solutions.Notre manifestation doit être entendue mais sans réelle personne influente cela reste impossible.
Nous voulons que les médias se bougent et parlent de notre mouvement pour que d’autre lycée de notre département fasse aussi des manifestations.

Notre région doit agir, elle doit montrer sa colère. Nous sommes l’avenir mais sans notre source de vie, la Terre nous n’y arriverons pas..

Signez la pétition.

Grâce à elle nous pourrons peut-être avoir un impact un peu plus médiatisée en contactant un journal.

Merci d’avoir pris le temps de lire

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Nous savons que notre manifestation ne sera pas la plus importante, et surtout nous savons qu’elle restera muette.

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Nous allons donc ce vendredi 15 mars manifester comme beaucoup d’étudiants, de lycéens, de collégiens qui veulent des solutions et surtout que le gouvernement agisse le plus vite possible. Les élèves qui seront à nos côtés et nous mêmes allons montrer notre peur, notre colère, nos envies et surtout nous allons agir.

Nous savons que notre manifestation ne sera pas la plus importante, et surtout nous savons qu’elle restera muette.

Nous ne sommes qu’un petit lycée de campagne fréquenté par 900 élèves.
Notre avenir, comme celui de nos parents, des générations futures est en grand danger.
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14/03/2019

Le 16 Mars: marche pour le climat!

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Samedi 16 mars, rejoignez les marches pour le climat

 
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sam. 9 mars 23:12 (il y a 6 heures)
 
 
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À moi
 
 
 
 
 
 
 
Samedi 16 mars, plus de 130 marches pour le climat sont organisées en France. Des dizaines de milliers de personnes y prendront part. Et vous ?
 
A L'AIDE : L'état
 
 
// Face à l'urgence climatique, nous participerons à la MARCHE DU SIECLE pour le climat
 
 
Chères amies, chers amis,
 
Alors que la France est en passe de rater son rendez-vous avec l'Histoire en augmentant l'an passé ses émissions de gaz à effet de serre de 3,2%, l'heure est venue de nous rappeler au bon souvenir du Président de la République.
 
Samedi 16 mars prochain aura lieu la "marche du siècle", manifestation qui devrait rassembler plusieurs dizaines de milliers de citoyens. Plus de 130 rassemblements sont d'ores et déjà prévus et nous espérons que ce temps fort de la mobilisation changera la donne en montrant aux responsables politiques que les mots seuls sont insuffisants pour lutter contre le dérèglement climatique.
 
Malgré les engagements internationaux de la France, malgré les alertes répétées des scientifiques, malgré la détermination des citoyens, les projets inutiles et climaticides sont très loin d'avoir été remisés dans les cartons.
 
L'heure est donc à la mobilisation pour le climat. Samedi 16 mars, nous avons rendez-vous avec l'Histoire ! Et nous serons des dizaines de milliers à participer à la marche du siècle pour le climat.
 
 
 
 

 

 
 

Agir pour l'Environnement <contact@agirpourlenvironnement.org>

// Soutenez Agir pour l’Environnement et recevez le livre "Le climat pour tous" illustré par Red!
 
Plus nous sommes nombreux, plus nous avons d'impact.
Plus nous avons de soutiens, plus nous pouvons multiplier nos actions pour une planète vivable.

12/03/2019

A propos de la pêche électrique...

Pour Claire Nouvian, présidente de l'ONG Bloom, la décision de l'UE d'interdire la pêche électrique est une grande réussite. Les États membres et les représentants du Parlement européen ont décidé mercredi soir de mettre un terme définitivement à la pratique de la pêche électrique. Jusqu'alors, des exceptions aux règles européennes permettaient principalement à la flotte néerlandaise de la pratiquer. L'interdiction sera effective au 1er juillet 2021, le temps de permettre aux chalutiers de se reconvertir.


La pêche électrique était largement décriée par les ONG de défense de l'environnement, accusée de tuer sans distinction la faune marine et de vider les océans. En figure de proue de la lutte contre cette pratique, l'ONG française Bloom, qui s'est battue pour parvenir à son interdiction. L'Express a demandé à Claire Nouvian, sa présidente, ce que représente cette évolution dans la législation communautaire.
L'Express : Comment accueillez-vous la décision des États membres de l'UE d'interdire la pêche électrique d'ici 2021 ? Claire Nouvian : On l'accueille très positivement, parce que c'est une énorme victoire. Lorsqu'on a commencé le combat contre cette pratique, on avait mis dans nos objectifs d'obtenir la fin des licences illégales de pêche électrique, mais même dans le meilleur des mondes on n'avait jamais pensé qu'on pourrait obtenir l'interdiction. On a quand même réussi l'impossible. Les lobbys néerlandais n'ont pas du tout compris ce qui leur est arrivé.


Après, le problème avec cette date de 2021, c'est que ça arrive tard pour les petits pêcheurs artisans. On a étudié les données des débarquements à la criée de Boulogne-sur-Mer depuis 2009, date à partir de laquelle la pêche électrique est vraiment entrée en concurrence avec eux. On s'est rendu compte que les pêcheurs artisans avaient perdu 75 % de leur volume de pêche, donc 75 % de leur revenu. Ils sont arrivés à un niveau de trésorerie si bas qu'ils ne peuvent continuer.
La victoire sera donc totale si les députés, à l'Assemblée nationale, interdisent au plus vite la pêche électrique dans les eaux territoriales françaises pour que les chalutiers néerlandais n'aient plus le droit de venir jusqu'à nos côtes. D'autre part, il faut un accompagnement financier pour les pêcheurs artisans, sinon on va perdre de nombreux métiers. Il reste donc encore des conditions à remplir pour que ce soit vraiment une victoire claire et nette.


Les Pays-Bas ont mis la pression sur la Commission européenne, en 2006, pour obtenir une exception au règlement qui interdisait les méthodes de pêche destructrices depuis 1998. Une dérogation pour la pêche électrique leur a donc été accordée à cette époque. La raison était que leurs grands chalutiers industriels perdaient de l'argent parce qu'ils ne pêchaient plus suffisamment de poissons.
Il leur fallait donc un artifice technologique pour continuer à pêcher les derniers poissons présents et ils ont obtenu, fin 2006, une exception au règlement sans aucune justification. Or nous avons démontré que cette décision entrait en contradiction avec les recommandations des scientifiques. Mais il y a eu une volonté délibérée de la Commission européenne de donner raison aux intérêts néerlandais, contre l'intérêt général.
La pêche électrique détruit l'environnement et le milieu marin. C'est catastrophique, c'est la mer brûlée. C'est du chalutage de fond, donc ça détruit tout ! Et comme ce type de pêche électrocute, il tue la vie dès ses premiers pas : les larves, les juvéniles, les oeufs, etc. sont décimés. C'est une catastrophe absolue. D'ailleurs, selon nos données, si les pêcheurs industriels continuaient avec cette pratique, ils finiraient eux-mêmes par disparaître, car à terme ils n'arriveraient plus à remplir leurs quotas à cause du manque de poisson.


Comment soutenir une pêche plus durable ?
On est en train de calculer, avec les pêcheurs artisans, l'impact de cette décision sur leur état financier. On va exiger du gouvernement français et de l'Union européenne un plan d'aide pour que ces métiers ne disparaissent pas, parce que les meilleures pratiques de pêche sont menacées de disparition.

On a des pêcheurs en France qui rejettent au maximum 6 % de leurs prises. En face, on a des Néerlandais qui rejettent jusqu'à 70 % du contenu de leurs filets. Et ce sont eux qui avaient gain de cause du point de vue de la loi depuis plus de dix ans. Il faut désormais qu'il y ait un renversement de situation très net et que l'aide publique soit vraiment destinée à préserver les petites entreprises familiales et les savoir-faire. Sinon, ils vont disparaître et on ne reviendra pas en arrière.
C'est un changement de modèle qu'il faut prôner. Si on veut préserver l'emploi, on est obligé de préserver l'environnement et la cohérence de nos choix économiques. Il faut donc s'assurer que nos subventions aident la préservation des meilleures pratiques, des emplois les plus vertueux et des entreprises qui maillent le territoire. Le nerf de la guerre, ce sont les subventions.

L'Express de 21/2/2019

06/03/2019

Pour tenter d'en finir avec les plastiques...

Dans un livre riche en alternatives au plastique, un responsable de Greenpeace aide les citoyens à changer le monde à petite et grande échelle.
Tous les jours, retrouvez le fil vert, le rendez-vous environnement de Libération. Le lundi : une recommandation (livres, conférences, films, podcasts, etc.) de la rédaction.
Avec le retour des beaux jours, elles réapparaissent sur les terrasses. Sans le réflexe de la commande «sans paille, merci», de longs tubes en plastique vont encore être fourrés dans nos boissons jusqu’à leur interdiction début 2020. De nombreux citoyens n’ont pas attendu les lois et pactes passés avec les industriels pour tenter de déplastifier leur vie. Il est urgent de ralentir la pollution des océans causée par la matière «miracle». A commencer par les produits à usage unique qui représentent 70 % des déchets marins. La tâche peut sembler colossale. En finir avec le plastique apaise les angoisses grâce à des conseils avisés pour changer progressivement notre manière de consommer et inciter le reste de la société à en faire autant.


«Ce livre s’adresse à ceux qui veulent agir sans plus attendre, mais qui ne savent pas par où commencer», écrit en préambule l’auteur, Will McCallum, responsable de la campagne océans de Greenpeace Royaume Uni. Avant de dévoiler son plan de guerre contre le plastique, il établit un état des lieux concis et accessible de la situation actuelle. Principaux chiffres et phénomènes pointés par les études scientifiques, récits d’expéditions récentes, Will McCallum nous embarque dans le merveilleux monde de la pollution plastique, étendue jusque dans les endroits les plus isolés, et de ses conséquences sur la chaîne alimentaire, y compris chez l’homme. On attaque les chapitres suivants avec d’autant plus de motivation.


Des petits pas à l’activisme
L’auteur nous accompagne en cuisine, dans la salle de bains, la chambre, l’espace public et au travail pour supprimer ou substituer la matière incriminée. Il prend le temps d’expliquer les subtilités telles que le problème des emballages complexes (exemple : les gobelets en papier sont recouverts d’une fine couche de plastique à l’intérieur, ce qui empêche leur recyclage). Des tableaux vides permettent de noter les alternatives, sites, recettes retenues parmi la myriade de conseils. A chaque étape, le partage sur les réseaux sociaux est encouragé : signaler des hérésies type suremballage au supermarché, partager les astuces… L’auteur en profite (un peu trop, petit bémol) pour promouvoir le hashtag #BreakFreeFomPlastic créé dans le cadre de la campagne de Greenpeace. Enfin, la dernière étape est dédiée à l’activisme plus poussé. Une partie dans laquelle on retrouve des lettres types, des conseils pour se préparer aux rencontres avec des décideurs ou organiser des événements de sensibilisation.

Au fil des chapitres, les nombreuses interviews de responsables d’ONG et d’associations renforcent l’effet stimulant du livre. Les personnes interrogées livrent leurs préoccupations, expliquent leurs actions et donnent des pistes pour approfondir la lutte. L’une d’entre elles note par exemple que les pailles sont très utiles aux personnes handicapées. Il rappelle que la recherche d’alternatives au plastique jetable doit elle aussi être inclusive.
En finir avec le plastique, Will McCallum, éditions Marabout, 201

01/03/2019

Tester le bain de glace...

Mme Myriam Loriol dans Version Femina nous raconte comment elle a testé la méthode Wim Hof dans une piscine à zéro degré. Ce néerlandais de 59 ans est nommé "Iceman", car il  est capable de tenir 72 minutes dans un bain rempli de glace. Il dit réaliser ses prouesses grâce à une respiration particulière et une forte concentration. Cela lui permettrait de prendre le contrôle de son corps. Il diffuse sa méthode en formant des instructeurs dans le monde entier. En France, Mr Jean-François Tual -  www.icemind.fr - propose des stages d'initiation d'une demi journé  à l'Hôtel Kube à Paris pour 100 euros.

Autour d'une petite piscine en plastique, remplie à moitié de glace, 11 stagiaires se retrouvent et sont censées se tremper dedans. Certains cherchent la performance, d'autres aguerris au froid veulent aller plus loin. La séance commence  en prenant la température du bain. Puis, on inspire un maximum d'air par le nez, en commençant par le bas du ventre et on expire sans effort. On s'assoit et on enchaine avec environ 30 respirations, afin de pouvoir ensuite bloquer sa respiration.

Ensuite, les stagiaires s'allongent et enchaînent 3 cycles d'hyperventilation. Le corps est alors en mode "panique". Une sorte d'engourdissement se produit et cette sensation hypnotique va crescendo. On se sent comme dans une carapace protectrice au niveau de la cage thoracique. Alors se fait le partage d'une collation. Des mouvements lents et une relaxation ont encore lieu. Puis, chacun passe à tour de rôle son baptême. Le froid saisit, certes, mais en respirant calmement, c'est faisable reconnaît Mme Loriol! Chacun reste environ 3 minutes 30 dans la piscine de glace. C'est apparemment tonifiant et cela booste mentalement.

Grâce à la préparation physique, les taux d'hormones augmentent dans le sang. La pleine conscience fait en quelque sorte partie de la méthode, stimulant la sécrétion de dopamine Les défenses immunitaires augmentent. Mais attention, la méthode est déconseillée aux personnes souffrant de la maladie de Raynaud, de troubles respiratoires et cardiaques. Pour en savoir plus, RV sur le site en anglais www.wimhofmethod.com. lLa liste des instructeurs se trouve à la rubrique "Academy".

Lyliane

28/02/2019

Produits fumés (poissons, viandes, thés...), que faut-il en penser?

Mme Marie-Laurence Grezaud dans Version Femina donne des informations sur la méthode ancestrale de conservation: la fumaison, qui revient en force dans les assiettes. Les mets fumés, en effet, développent les arômes évoquant le feu de bois. C'est une tendance qui s'amorce même à la maison. A Paris, deux smokehouses ont ouvert récemment. Ils fument la viande à moins de 100°C pendant 6 à 15 heures selon les morceaux.

Cela se fait dans un four spécial au feu de bois. A la maison, on peut aussi tapisser de foin le fond d'une cocotte en y ajoutant des herbes et des épices. En posant l'aliment sur le foin, en allumant les herbes et en refermant la cocotte pour entamer la combustion pendant 10 à 20 minutes. puis mettre l'aliment au four en cuisson lente(90 à 100 °C). Nature et Découvertes propose un kit de fumage à chaud. Il existe aussi, pour une somme entre 50 et 300 euros, un fumoir de table en inox à froid ou à chaud et avec un couvercle qui cuit grâce à des brûleurs à alcool et de la sciure d'essences de hêtres, de chêne ou d'épices (laurier, badiane, sauge...)

On peut cuire ainsi en fumant à chaud (entre 40 et 100° C) du poulet, des viandes, des saucisses, des truites, des légumes... Un fumage à froid, qui expose l'aliment à une fumée ne dépassant pas 30°C, est préférable  pour le saumon, le jambon, le magret, le fromage et même le chocolat... Toutefois, il faut savoir que le saumon fumé industriel, lui, n'est pas salé à la main, mais parfois par injection de saumure (mélange de sel, d'épices, et de sucre), ce qui permet de raccourcir la durée de salage, de gonfler le poisson et d'augmenter son poids, donc son prix.

Mr Laurent Chevallier, médecin nutritionniste, attaché au CHU de Montpellier, conseille une consommation occasionnelle de tout produit fumé. Il craint, en effet, une contamination par des benzopyrènes produits par les fumées de bois traités par des fongicides (pesticides) qui pourraient se retrouver en partie  dans l'aliment. De plus, certains industriels utilisent le goût fumé pour cacher la médiocrité de leurs produits ( notamment jambons bas de gamme, sauces barbecue et chips). Certains cancers digestifs, selon une étude de l'Inserm publiée en 2017 dans la revue Thorax et une étude américaine montrent que le risque de BCPO ( bronchopneumopathie chronique obstructive) serait augmenté chez les consommateurs de viandes fumées.

N'oublions pas d'équilibrer nos menus avec un maximum de fruits et de légumes. Et choisissons des produits réalisés de façon artisanale avec par exemple du fumage à froid. Pour en savoir davantage, se reporter au livre écrit par Mr Chevallier Laurent, "L'indulgence dans l'assiette" publié chez Fayard.

Lyliane

27/02/2019

Test réussi pour l'engin "zéro émission" nommé Antartica

Dans le Journal Nice-Matin du samedi 16/2/2019, un article de Mr Thibaut Parat attire  notre attention sur un véhicule pour le moins atypique mis au point par des ingénieurs de Venturi Automobiles à Monaco. Ce prototype, aux lignes design et monté sur chenilles, doit pouvoir évoluer en milieu hostile et même par des températures extrêmes. Car cet engin présenté le 30/11/2018 au Palais Princier est destiné à relier des stations en Antarctique où des chercheurs travaillent sur des expériences scientifiques et écologiques.  Puis il y a eu des essais à Auron (06) et du côté de Modène en Italie.

Le prince Albert 2, en effet, est à l'origine du projet, lui qui suit de près la protection de l'environnement comme la recherche scientifique en Antarctique. La prochaine étape pour le prototype, dont les essais contribuent à son amélioration technique, sera en mars en Colombie-Britannique (Canada). Là-bas les températures frisent les -35 degrés. Lors de cette expédition, nommée "Back to Telegraph Creek", le Prince Albert 2, Chris Hadfield, un astronaute canadien et Xavier Chevrin, Président de Venturi North America se relaieront aux commandes.

Le but ultime de l'aventure sera l'Antarctique et apportera aux scientifiques sur place une solution pour accéder aux zones d'études en évitant la pollution . Innovation, haute technologie et protection de l'environnement sont en effet associés dans le projet Antarctica. Si vous désirez en savoir davantage, adressez-vous à www.antarctica.fr

Lyliane

25/02/2019

Campagne couronnée de succès à l'UE...

Voici une excellente nouvelle pour nos rivières et nos océans dont vous pouvez être fiers : l’UE a récemment adopté la loi la plus stricte au monde pour lutter contre la pollution plastique - et mieux encore : les entreprises vont enfin devoir payer pour nettoyer les dégâts dont elles sont responsables!

Les 28 pays européens, y compris le Royaume-Uni, devront interdire une liste entière d'articles en plastique jetable, notamment les assiettes, les couverts et les récipients de nourriture en mousse plastique à partir de 2021. Les pailles en plastique à usage unique seront également interdites, sauf pour les personnes qui en ont besoin, pour des raisons médicales par exemple.

Depuis que la Commission européenne a annoncé son projet de stratégie pour la réduction des déchets plastiques l'an dernier, les membres de SumOfUs en Europe et dans le monde entier ont mené la campagne sans relâche pour que nous puissions aujourd'hui célébrer cette nouvelle.

Des dizaines de milliers de membres de SumOfUs comme vous ont signé nos pétitions à la Commission, aux député-es et aux gouvernements. Les dons de membres de SumOfUs nous ont également permis de diffuser des publicités percutantes en ligne, dans les principaux journaux et dans les grandes villes. Ensemble, nous avons pu commander des sondages d’opinion, créer un site web, créer et partager des vidéos et des infographies de campagne sur les médias sociaux, et lancer nos énormes pétitions avec des partenaires de toute l’Europe, générant une couverture médiatique considérable !

Ensemble avec les extraordinaires ONGs partenaires du mouvement BreakFreeFromPlastic et de l’alliance RethinkPlastic, nous avons réuni et adressé une quantité impressionnante de signatures directement aux principaux négociateurs du règlement sur les plastiques : l'Eurodéputée belge Mme Frédérique Ries et la ministre autrichienne de l'Environnement Mme Elisabeth Köstinger.

Mais la campagne contre le plastique n'est pas encore terminée. 

22/02/2019

L'ONU met les pieds dans l'eau... et nous, que pouvons-nous faire?

D'après un article de Mr Pierre Garnier, "la haute mer, qui nous fournit entre autre en protéines et en oxygène, est de plus en plus polluée. Cette immensité est sans législation, et on peut y faire tout et n'importe quoi". L'ONU s'est saisie fin 2018 de ce défi considérable. Face à cette dégradation accélérée de l'état des océans, en effet, l'ONU s'est saisie du problème. La campagne Clean Seas impulsée par ONU Environnement veut inciter les gouvernements à limiter la production de plastique, 20 fois plus forte aujourd'hui qu'il y a 40 ans et à convaincre les citoyens de changer leurs habitudes.

On sait aujourd'hui que 80% des pollutions maritimes proviennent de l'activité humaine réalisée sur la terre ferme. Les conséquences de cette pollution sont multiples: disparition de pratiquement toute vie sous-marine dans des zones privées d'oxygène, prolifération d'algues dues à un excès d'azote, avec leur lot de destruction massive dee poissons et de contamination toxique des produits de la mer, mise en danger d'écosystèmes par l'utilisation intensive de pesticides et autres déjections agricoles... Depuis les années 1950, 90 % des gros poissons ont disparu. D'ici 1950, si rien n'était fait, il y aurait même plus de plastique que de poissons.

Bâtiments de croisières, déversements pétroliers notamment ont des effets destructeurs sur l'environnement marin, touchant la faune et la flore.  Face à cela, des projets de nettoyage sont apparus pour s'attaquer aux gigantesques plaques de déchets flottant sur les océans. Par exemple, Wilson, une barrière flottante en forme de U se déplaçant sur l'action du vent et des vagues pour capturer les objets à la dérive. En 5 ans, Wilson ambitionne de nettoyer la moitié de la zone pacifique entre Hawaï et la Californie.

Un autre projet est celui de Mr Yvan Bourgnon et de l'association The Sea Cleaners. Ils ont construit le "Manta", un bateau conçu pour ramasser 250 tonnes de déchets, et les ramener à terre pour qu'ils soient recyclés. Mais pour certains chercheurs, "l'océan ne serait pas nettoyable". Il serait aussi possible qu'on gère mieux les bassins, qu'on améliore la collecte et la gestion des déchets solides, qu'on réduise la pollution plastique en amont. A l'ONU, un instrument juridiquement contraignant sur la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine dans des zones situées au-delà des juridictions nationales est recherché à travers une conférence réunie en septembre 2018.

A notre niveau, continuons à bannir les plastiques à usage unique comme l'UE vient de le faire, éliminons les microbilles dans les cosmétique et réclamons l'invention de nouveaux matériaux biodégradables. En tant que citoyens, nous pouvons déja nous mobiliser pour nettoyer les plages, les ports, les rivières! En bref, continuons l'effort pour refuser, réduire, réutiliser et recycler! Et soutenons notamment les avis de Mme Maria-Luiza Pedrotti, chercheuse au CNRS  du Laboratoire d'océanographie de Villefranche sur mer, qui affirme que "les vraies solutions sont à terre".

Lyliane

14/02/2019

Des avancées et des défis pour l'environnement partout dans le monde avec le WWF...

L'Association WWF nous fait part "des actions concrètes menées  pour protéger les espèces et les espaces et pour mieux répondre à l'urgence climatique dans le courant de l'année 2018". En Australie par exemple le chat marsupial a pu être réintroduit  dans son milieu naturel (Baie de Jervis) et l'espoir de voir la population augmenter est devenu vivant. En Amazonie, le Parc de Chinbiquete abritant une forêt tropicale au Sud-Est de la Colombie s'est agrandi de 1,5 millions d'ha et il a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. En Sibérie, la Russie a annoncé la création de la plus grande réserve terrestre et marine du pays à Sakha. "De quoi réjouir les phoques barbus, les bélugas, les morses Laptev, les ours polaires et bien sûr les communautés des îles de la Nouvelle Sibérie Polynya et de l'Arctique russe"!

En Nouvelle Calédonie, une protection accrue du Parc naturel de la Mer de Corail  a été annoncée avec 200 000 à 400 000 km2 supplémentaires mis à l'abri. En Afrique, un recensement de gorilles et chimpanzés s'est révélé "meilleur que prévu". Le WWF lutte en effet contre le braconnage et essaie de promouvoir l'extension des zones protégées et d'une exploitation responsable de la forêt. Quant à l'Espagne, elle a annoncé en août 2018 la création d'une nouvelle aire marine protégée de 1 350 km s'étendant sur une surface de 46 385 km2 au large des côtes. Le combat pour la planète avance doucement, mais il y a des résultats à cet effort continu.

Pour 2019, le WWF pense qu'il faudrait notamment "augmenter la part d'alimentation bio produite en France, en luttant contre les pesticides et en encourageant la reconversion des agriculteurs par du soutien financier et technique". La pollution plastique reste une menace globale et mondiale. Chaque citoyen est invité à en réduire sa consommation (produits jetables à usage unique, emballages superflus) et à réclamer le recyclage des plastiques utilisés. Les gouvernements sont tous appelés à limiter le réchauffement climatique en dessous de 2° C et à mettre en place de façon urgente une transition énergétique et écologique concrète dans nos sociétés.

La mobilisation est générale, rappelle le WWF puisqu'elle implique 188 pays et territoires du monde entier. Plus de 4000 bénévoles oeuvrent aux côtés de cette ONG et 200 000 donateurs la soutiennent. Par exemple, la pétition lancée en avril 2018 contre le projet de mine d'or en Guyane a recueilli 110 000 signatures. En outre, il est possible de télécharger l'application du WWF pour changer notre manière de consommer. Enfin, le rapport Planète vivante 2018 du WWF faisant le bilan de l'état de la biodiversité a été repris par les médias et a touché jusqu'aux réseaux sociaux. Une e-boutique du WWF permet même de commander des produits responsables.

Pour soutenir ou aller plus loin avec le WWF, retrouvez l'ONG sur le site: www.wwf.fr.

Lyliane

13/02/2019

Nous pouvons lutter individuellement contre le réchauffement climatique...

La lutte contre le réchauffement climatique ne doit pas être la seule initiative des gouvernements et des entreprises, mais également des particuliers. De simples petits gestes quotidiens des 6,8 milliards d’habitants de la planète peuvent permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre responsables des changements climatiques.
En consommant de l'énergie (voiture, chauffage, appareils ménagers...) et par nos achats quotidiens, nous provoquons directement ou indirectement des émissions de gaz à effet de serre.

Changer ses habitudes de transport


Pour les petits trajets quotidien, il est préférable d’utiliser des modes de transport non motorisés (marche, vélo, roller…) ou les transports en commun (bus, train, tramway,…).
En France, les transports sont à l’origine d’un tiers de la consommation totale d’énergie. Ils sont aussi responsables d’une part importante de la pollution de l’air. La consommation de carburant engendre par exemple 35 % des émissions de CO2.
Les véhicules particuliers sont responsables de 14% des émissions nationales. Alors que les émissions françaises ont diminué de 0,8% les émissions dues aux véhicules particuliers ont augmenté de 17% entre 1990 et 2004.

Pour les trajets nationaux, il est préférable d’utiliser le train plutôt que l’avion. En effet, ce dernier est beaucoup plus émetteur de gaz à effet de serre que le train.
Le transport aérien a un double impact sur le climat, non seulement à cause de la consommation de kérosène mais également des traînées de condensation qui augmentent la formation de nuage et contribuent au réchauffement de la surface de la planète.

Pour l’achat de votre voiture, préférez une voiture émettant peu de gaz à effet de serre. Par conséquent, il est préférable d’éviter les voitures à grosses cylindrées ou l’utilisation de voiture de type 4x4 en ville.
Les émissions de Gaz à Effet de Serre et de CO2 augmentent en fait dans le secteur automobile pour une double raison: un effet de masse et un effet de parc. L’effet de masse est lié à l’augmentation continue du parc automobile français (nombre total de voitures en circulation). La seconde raison de l’augmentation des émissions de CO2 liées au transport tient dans l’effet de parc. Car en fait, malgré les bonnes intentions et les discours officiels, les constructeurs automobiles construisent des voitures toujours plus puissantes, plus lourdes, plus grosses et qui émettent toujours plus de CO2. Que l’on pense ici aux 4×4 dont le développement semble ne connaître plus de limites. Les immatriculations de ces tout-terrain ont progressé de 22% en France en 2007 et ce malgré leur image anti-écologique et l’apparition de taxes spécifiques.

La climatisation automobile émet des gaz frigorigènes néfastes pour le climat. Il est recommandé d’éviter au maximum son utilisation.
D'après l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME), les climatiseurs fonctionnent avec des fluides frigorigènes à base d'hydrofluorocarbones (HFC) dont le pouvoir de réchauffement est 2 000 fois plus élevé que celui du CO2, le plus connu des gaz à effet de serre responsables du changement climatique. La climatisation peut avoir des effets désastreux pour l'atmosphère en accélérant le réchauffement climatique.

Achetez des produits plus respectueux


Pour vos produits alimentaires, le choix doit être fait parmi des produits locaux.  Les fruits et légumes doivent être de saison, achetés à la période où ils arrivent à maturité et non cultivés sous serre.
Pour limiter les émissions lors de nos achats, choisissons les produits qui voyagent le moins, ceux qui demandent moins d’énergie pour être fabriqué ou pour pousser (les légumes et les fruits de saison, par exemple), ceux qui comportent moins d’emballage, ceux qui se recyclent le mieux. Plus le produit est importé de loin, plus les émissions de CO2 sont importantes. En effet, le transport de marchandises nécessite la combustion de fioul et de kérosène.

Isolation et chauffage du domicile


Une meilleure isolation des murs et des plafonds ainsi qu’un choix adapté de fenêtres, permettra une réduire les émissions de gaz à effet de serre et votre consommation d’électricité en réduisant les déperditions thermiques.
La production d’énergie est fortement émettrice de gaz à effet de serre, responsable du réchauffement climatique : une bonne isolation contribue à lutter contre le réchauffement climatique. De plus, une bonne isolation thermique permettra de baisser substantiellement la facture d’électricité ou de chauffage, et offre un meilleur confort : pas de "murs froids", condensation d’eau, humidité...

En plus de l’isolation thermique, vous pouvez agir pour l’environnement et votre portefeuille en évitant de surchauffer votre logement. La réduction de la température d’un seul degré permettra de faire de réelles économies.
Bien gérer le chauffage, c’est aussi surveiller la température dans la maison. Nos pièces sont souvent surchauffées : il est plus sain de vivre dans une maison chauffée à 19 °C qu’à 21 °C.

Il est préférable d’utiliser des modes de chauffage écologique en remplacement des modes traditionnels. Un large choix de chauffage respectueux de l’environnement est disponible comme le chauffe-eau solaire, la géothermie ou encore le chauffage au bois.
Le chauffage est le premier poste de consommation dans l'habitat. Il représente en moyenne plus de 2/3 des consommations d'énergie domestiques. Cependant, il peut avoir un impact très variable sur les émissions de gaz à effet de serre. En France, le chauffage électrique a un impact moindre car il utilise essentiellement l'énergie nucléaire faiblement émettrice. En revanche, le chauffage au gaz et encore plus le chauffage au fioul ont un réel impact car ils sont directement émetteurs de gaz à effet de serre.

Réduire sa consommation électrique


Lors de l’achat de produits électroménagers, veillez à choisir des produits consommant peu d’énergie (Classe A par exemple).

Pour votre éclairage domestique, il est préférable d’acheter des ampoules basse consommation qui consomment cinq fois moins d’énergie et qui durent huit fois plus longtemps.
Il faut cinq fois plus d'énergie pour fabriquer des ampoules économiques que pour la production d'ampoules à incandescence. Au total cependant, le bilan écologique est meilleur pour les ampoules économiques, au vu de leur durée de vie et de leur faible consommation énergétique. Il faut impérativement recycler les lampes à basse consommation. Elles contiennent en effet des poudres toxiques.

La multiplication des appareils en veille (télévision, lecteur dvd, chaine hifi,…) augmentent considérablement la consommation électrique du logement. Il est donc préférable d’éteindre complètement les appareils plutôt que de les laisser en veille.
La veille de votre téléviseur peut représenter jusqu’à 70 % de la consommation électrique totale de l’appareil.

Trier ses déchets


Le tri des déchets ménagers permet de limiter la quantité d’ordures mises en décharges, de favoriser le recyclage (verre, papiers, cartons,…) et éventuellement de fabriquer son propre compost à partir des épluchures.
L’incinération avec valorisation énergétique émet quatre fois moins de gaz à effet de serre que la mise en décharge. Le recyclage contribue aussi à cette diminution. Valorisons nos déchets organiques en les compostant : ils remplaceront les engrais chimiques dans le jardin.

Réduire sa consommation d’eau


La consommation d’eau peut être réduite au quotidien en fermant les robinets entre deux utilisations, en réutilisant l’eau utilisée pour laver les fruits et légumes pour arroser votre jardin, en entretenant régulièrement vos robinetteries pour éviter les fuites, en prenant des douches plutôt que des bains ou encore en utilisant un chasse d’eau économique.
L’épuration de l’eau nécessite l’utilisation d’énergie, et est donc responsable indirectement de production de gaz à effet de serre.

D'après www.conservation-nature.fr

09/02/2019

Du cuir de poissons en Aquitaine!

Mme

Marielle Philip a lancé Femer, une start-up spécialisée dans le cuir de poisson. Une idée éco-responsable qui pourrait bien remplacer les peaux traditionnellement utilisées.

 

Travailler dans le poisson, jamais Marielle Philip ne l’avait imaginé. Aujourd’hui, à 28 ans, elle est pourtant cofondatrice de Femer, une peausserie de peau marine implantée dans le bassin d’Arcachon.  Depuis son atelier à La Teste-de-Buch (Gironde), la jeune femme remet au goût du jour une tradition ancestrale lapone : le tannage de peaux de poissons. « Lors d’un voyage en Laponie, ma mère a assisté à un défilé de mode. Les produits présentés étaient très beaux. C’était du cuir de poisson. Là-bas, elle y a découvert le processus de tannage de ce type de peau ». À son retour, sa mère, Monique Philip, raconte à sa fille cette découverte.

Bar, sole, mulet, roussette, saumon : les poubelles des poissonniers regorgent de trésors pour Marielle Philip, jeune femme de 26 ans, fondatrice d'une jeune entreprise spécialisée dans le tannage éco-responsable des peaux de poissons. 

Chaque matin, elle passe à la criée d'Arcachon où des poissonniers lui ont déposé des filets destinés à être jetés. Il lui arrive aussi de récupérer les peaux de saumon du restaurant de sushi où elle vient parfois en cliente. 

 

Marielle Philip, 28 ans, confectionne du cuir de poissons. Pour en savoir plus, contacter: www.femer.fr ou www.franceinter.fr
Lyliane