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03/09/2018

A propos des graines germées...

L'émission "La Quotidienne" sur la 5ème chaîne de télévision s'est intéressée le 29/8/2018 aux graines germées. Nous avons tout d'abord pu voir un film tourné chez une productrice de graines germées, qui cultive ses graines germées hors-sol dans des sortes de grands placards. Là, elles sont irriguées selon le cas pendant 2 à 8 jours, lavées et triées. Puis, elles sont placées dans des barquettes et commercialisées par 100g environ. Généralement, le coût des graines germées est très modéré: environ 2 à 2,50 euros la barquette. La production est très surveillée sur le plan de l'hygiène et souvent les graines sont d'origine bio.

Puis, deux représentants d'une entreprise sont venus personnellement apporter des témoignages vécus en s'appuyant sur les exemples de graines germées les plus courantes: fenugrec, radis, tournesol, alfafa, lentilles, poireaux… Ces dernières graines se sont révélées les plus fortes en saveur, alors que les autres, toutes différentes, ont des goûts plus doux. Nous avons appris qu'il est possible de faire nous-même germer des graines à la maison. On peut se les procurer en magasin diététique à un prix raisonnable: environ 3,50 euros pour 150g. Cependant attention à ne pas faire germer des tomates ou de la rhubarbe, dont les graines ne sont pas comestibles...

L'intérêt des graines germées est leur exceptionnelle richesse en vitamines. En effet, en les mangeant crues, nous bénéficions de tous les nutriments concentrés dans la graine. Elles relèvent des crudités, un taboulé, mais peuvent aussi agrémenter un curry ou des pâtes. Certaines grandes surfaces commencent à s'y intéresser. Toutefois, actuellement le marché des graines germées a une évolution encore assez lente, puisque seulement 9% de la population française en achète régulièrement. L'avantage est que ces graines peuvent être consommées toute l'année été comme hiver. Ce produit naturel et vivant se consomme au maximum dans les 8 à 9 jours après achat. On le conserve habituellement au frais.

Le laboratoire Alaena s'y intéresse et commercialise depuis peu une crème nourrissante à base de graines germées. La production de collagène en effet serait stimulée par des applications régulières sur la peau. De même, il est possible de les présenter en toasts comme une sorte de pâté végétal sur une base de fromage frais. Bref, pourquoi ne pas tester cet excellent concentré d'énergie?

Pour en savoir davantage, consulter par exemple sur Internet: www.ecogerme.fr ou /www.forceultranature.com.

Lyliane

 

02/09/2018

Plaidoyer en faveur de l'herboristerie...une profession en quête de reconnaissance.

La revue Kaizen n°22 publie un excellent dossier rassemblé par Mme Frédérique Basset au sujet de l'herboristerie. Nous savons que dans notre pays, depuis 1941 et le régime de Vichy, le métier d'herboriste n'existe quasiment plus officiellement. Ce sont les pharmaciens, en effet, qui ont pris le monopole de la vente de plantes médicinales. Pourtant les quelques herboristes restants, convaincus des bienfaits des plantes et passionnés par leur profession se battent pour obtenir un nouveau statut officiel. Car nombreux seraient les jeunes ou les moins jeunes souhaitant proposer leurs connaissances et communiquer leur passion au public. En ce qui me concerne, pour les utiliser régulièrement en tant que consommatrice convaincue, je sais que les plantes fraîches et sèches sont des sources de bienfait, beaucoup copiées par la chimie. Souvent, je regrette leur commercialisation déficiente ou non bio (10% environ seulement garanties sans pesticides) en pharmacies ou même en boutiques diététiques. 

Malheureusement, témoigne Mr Michel Pierre, dans le Sud-Ouest comme un peu partout dans notre pays, "la distillation des plantes pour en faire des huiles essentielles dont la valeur marchande est plus intéressante a pris le pas sur la vente de plantes séchées". Mais il existe heureusement des pharmaciens amoureux des plantes comme Mr Cyril Coulard à Marseille. Celui-ci est favorable au rétablissement du diplôme d'herboristerie. En effet, l'absence de réglementation lui semble la porte ouverte à des dérives. Il ne cautionne pas non plus l'acharnement de l'Ordre des pharmaciens contre ceux qui ont déjà pourtant fait leurs preuves à ses yeux. Du reste, les pharmaciens ne seraient que peu ou pas formés au conseil et à l'utilisation des plantes sauvages ou cultivées. Quel homme ou quelle femme politique va oser s'emparer de cette question?...

L'article se termine sur une citation du Père Blaize à Marseille:" Les plantes guérissent souvent, soulagent toujours et ne nuisent jamais." Ce seraient donc notre passeport de santé! Pour aller plus loin, contacter la revue Kaizen  www.kaizen-magazine.com, l'herboristerie du Palais Royal à Paris ou celle du Père Blaize à Marseille. Egalement lire l'ouvrage de Mr P. Michel "Les plantes du bien-être" aux Editions du Chêne (2014). Un peu partout en région il existe des stages de recherche de plantes sauvages comestibles. Contacter par exemple: www.unilim.fr ou www.terre-humanisme.org.

Lyliane

 

01/09/2018

Un chantier d'insertion sur l'île de Porquerolles!

Mme Amandine Roussel est allée interviewer Mr Nicolas Cayon, maraîcher sur l'île de Porquerolles (83), qui encadre un chantier d'insertion sur 2 hectares. En 2014, l'Association de Sauvegarde des Forêts varoises, sollicitée par le Parc National de Port Cros a lancé un chantier d'insertion arboricole du nom de Les Copains. Puis, ils ont élargi Les Copains au maraîchage et ils font pousser fruits et légumes bios et de saison. En tout 96 salariés sous contrat sont déjà passés par Porquerolles.  L'équipe de jeunes ou moins jeunes (entre 18 et 60 ans) vend depuis 2017 la production directement sur place avec un petit marché les mardis, jeudis et vendredis de 10H à 13H.

L'objectif principal de ces chantiers est de remettre des personnes en rupture professionnelle sur le chemin de l'emploi. En effet, certains auront envie de continuer après leur contrat, car ils auront acquis une formation. Cela coûte certes de l'argent et pour le moment cette initiative n'est pas "rentable". Aussi, des partenaires sont activement recherchés par l'Association. Il y a déjà des membres bienfaiteurs qui financent cette initiative varoise (L'Occitane, Pierre et Vacances…), mais des particuliers peuvent également faire des dons, qui seront défiscalisés.

Pour cela, s'adresser à www.copainsporquerolles.fr.

Lyliane

 

Découvrir la permaculture...

Mme Estelle Pereira dans la revue Nous, supplément à Nice-Matin, nous explique ce qu'est vraiment la permaculture. Elle la définit comme "une méthode de culture qui consiste à créer ou recréer un véritable écosystème dans son jardin". Elle s'appuie sur le témoignage de Mme Corinne Maynadié, Présidente de l'association pour le développement de l'agroécologie et de la permaculture. Celle-ci nous rappelle que "les plantes s'entraident et se renforcent mutuellement". Le jardinier ne se contente donc pas d'agir; il observe et étudie les plantes avant d'envisager de planter quoi que ce soit.

Dans la région où j'habite, La Côte d'Azur, la création d'un jardin participatif Les Jardins du Loup, 250, Chemin de la confiserie à Tourrettes sur Loup (06) - www.lesjardinsduloup.fr - pratique ce genre d'agriculture et propose des formations. Des bénévoles cueillent par exemple des fleurs de camomille pour en faire des infusions. En effet, cette plante a été semée dans les jardins, afin de protéger les plantations des insectes. Les déchets verts, les branches d'arbres ainsi que les feuilles mortes protègent la terre et deviennent de véritables engrais organiques. Avec du terreau et du compost, cela formera un substrat fertile pour les plantes associées qu'ils chercheront à faire ensuite pousser.

De même à Pessicart, aux Jardins du Petit Pessicart, des membres de l'Association Shilakong travaillent en commun depuis 2 ans et organisent un design de jardin en permaculture en suivant les préceptes de personnes formées à ce type de culture. Le but de l'Association est notamment de permettre à des classes du primaire de la ville de Nice de venir suivre des journées pédagogiques en pleine nature. Des arbres d'essence locale ont été plantés et retiennent la terre sur des restanques assez abruptes.

C'est pourquoi, on peut dire qu'un jardin en permaculture demande moins d'eau même dans le sud de la France, car la terre n'est jamais nue. Le sol reste vivant, car il est simplement aéré grâce à une grelinette ou à une bèche spéciale nommée aérobèche, mais il n'est jamais retourné. Ainsi, les micro-organismes du sol sont conservés. Par exemple les vers, les insectes peuvent effectuer leur travail en creusant de minuscules galeries, en aérant les racines…

En permaculture, toutes les plantes sont organisées en équipe (tomates associées aux herbes aromatiques comme persil et basilic, haricots avec courges et capucines…). Et à chaque problème sa solution sur place, au lieu d'utiliser des engrais chimiques, des insecticides… Bref, le jardinier devient collaborateur de la nature et il apprend à chaque saison ce qu'est un écosystème. Toute une évolution à faire dans nos mentalités!

Lyliane

31/08/2018

Ménage au sommet des montagnes...

On croyait les amoureux de la montagne et les randonneurs d'altitude écolos et gardiens de la nature… Il n'en est rien si l'on en croit un article de Mme Sophie Berthier dans le journal Télérama. Elle relate que des volontaires de l'Association Mountain Wilderness parcourent régulièrement des sites d'altitude pour les débarrasser de déchets agricoles, de vestiges militaires, de matériaux liés au ski et aux remontées mécaniques, de débris en tous genres.

Ils nous font savoir qu'ils peuvent collecter jusqu'à 4 tonnes de métal dans une seule journée… Vous pouvez vous joindre à eux et vous porter volontaires pour nettoyer nos si belles montagnes françaises. Leurs prochains chantiers au sommet se feront les 8 et 9 septembre  2018 dans le Parc du Mercantour (06).

Pour joindre l'association, contacter sur Internet: www.mountainwilderness.fr.

Lyliane

Une association niçoise nommée Terre Bleue a les pouces verts...

Mme Gaëlle Belda, journaliste pour la revue "Nous", supplément à Nice - Matin, a interviewé Mme Hélène Granouillac, Présidente de l'association Terre Bleue, au sujet de "l'Opération Permis de planter" lancée récemment à Nice. Il s'agit en fait de mettre en relation des personnes habitant un appartement mais désirant jardiner et des propriétaires choisissant de confier leur terrain à l'association, car ils n'ont pas le temps, ni l'énergie de cultiver. Cette initiative a démarré tout d'abord dans le quartier de Cimiez, puis à l'Ouest de la ville.

Il existe déjà des jardins partagés dans la région comme un peu partout en France. Mais là le projet paraît plus vaste, c'est "comme un réseau social végétal" dit Mme Granouillac! Les jardiniers amateurs cultivent et gèrent leur terrain prêté comme ils l'entendent. Toutefois, ils doivent signer une convention en tant que jardiniers citoyens avec les coordinateurs référents de l'Association. Ces derniers restent en effet à disposition pour des questions pratiques et techniques.

Pour connaître plus précisément cette initiative, joindre sur Internet: www.terrebleue.org ou téléphoner au 06 61 48 73 50. Des e-mails peuvent également être envoyés à terrebleue2@wanadoo.fr.

Lyliane

29/08/2018

Le frelon asiatique, une menace pour la biodiversité...

Le frelon asiatique ou vespa velutina, cet insecte arrivé en France en 2004 depuis la Chine par bateau, est une véritable plaie pour les apiculteurs. En effet, en vol stationnaire devant les ruches, le prédateur attend ses proies. Dès que les abeilles quittent leur ruche pour aller butiner, il les attaque et les découpe en morceaux pour se nourrir et nourrir sa famille. Aujourd'hui, le frelon asiatique est présent partout, notamment dans le sud de la France. Il a été remarqué que la prédation la plus importante a lieu en été de juillet à septembre.

Dans la mesure où le frelon asiatique peut même s'en prendre aux personnes, on ne doit pas s'approcher sans précaution de son nid. Un plan de lutte a été mis en place dans la région PACA en avril 2018 par le Conseil Départemental des Alpes Maritimes. Une équipe est, en effet, là pour identifier les frelons et leurs nids ronds bien particuliers. Elle peut désormais se charger de leur destruction, car pour un particulier, cette destruction est périlleuse, les nids étant souvent juchés dans des arbres. On aperçoit souvent les nids en hiver lorsque les feuilles des arbres sont tombées. Appeler le 04 93 28 79 00.

Selon un article du dimanche 26/8/2018 de Mr Florent Bardos, journaliste à Nice-Matin, à Menton, Mr Augustin Sottile , un apiculteur amateur, est convaincu d'avoir trouvé depuis l'an passé une méthode pour venir à bout du frelon asiatique. C'est un procédé rudimentaire, mais qui semble efficace pour éradiquer à terme le frelon asiatique: du lait de toilette et un produit anti - puces pour chiens et chats. Mr Sottile capture le frelon dans une épuisette, l'asperge de son mélange contenu dans un vaporisateur et le relâche pour qu'il empoisonne son nid. Il a remarqué une nette baisse du nombre de frelons asiatiques dans sa région depuis ses interventions. Mr Augustin Sottile peut être contacté au 04 93 57 96 00 pour présenter sa méthode à ses confrères apiculteurs amateurs ou pas… Pourquoi ne pas essayer?

Lyliane

28/08/2018

Spiruline, est-ce la ruée vers l'or vert!

Un article datant de novembre 2015 de la revue Terra Eco fait la part belle à une algue aux multiples propriétés: la spiruline. Mr Simon Barthélémy en effet montre l'engouement des agriculteurs comme des consommateurs pour ce concentré de vitamines, de protéines, d'oligo-éléments et de minéraux. Ce serait apparemment l'un des plus anciens êtres vivants de la planète, qui était déjà consommé par les Aztèques au Mexique et les Kanembous au Tchad.

La spiruline aurait été découverte par des humanitaires occidentaux en 1960. En paillettes, mélangée à des aliments ou en comprimés, elle est entrée alors dans le régime des végétariens en tant que protéine végétale. Aujourd'hui, son public s'est élargi: grands sportifs, personnes âgées, malades… Sa couleur bleu/vert provient de la phycocyanine, un pigment qui compose la spiruline. Cette algue unicellulaire se développe seule dans des bassins et une fois récoltée d'avril à septembre, la pâte est ensuite mise à sécher dans des fours solaires ou en plein air.

Mme Diane de Jouvenel, déléguée générale d'Antenna France, œuvre notamment à la diffusion de solutions techniques, dont la production de spiruline dans 30 pays pauvres. Pendant longtemps, Mr  Philippe Calamand a été le seul producteur dans l'hexagone (Hérault). Il a notamment  avec un biochimiste suisse monté une ferme à spiruline en Equateur. Il continue à faire des formations en Afrique et en Asie. Car, étant donné qu'elle n'est pas très gourmande en eau, la spiruline peut se cultiver sans gasoil ni électricité et équilibrer des régimes alimentaires carencés. Chez nous son prix a grimpé et la spiruline est vendue comme "complément alimentaire". Chaque année de nouvelles fermes se créent et attirent un public d'agriculteurs spiruliniers souhaitant se diversifier…

Pour aller plus loin sur ce sujet, consulter les sites www.spirulinelacapitelle.com, www.spiruliniers-defrance.fr ou même www.antennafrance.org.

Lyliane

26/08/2018

Encourager le programme de réintroduction du gypaète barbu en France...

Mme Nathalie Siefert, naturaliste au sein du programme lancé en 1993 pour réintroduire les gypaètes dans le Mercantour, explique dans le journal Nice-Matin du 11/8/2018 qu'il a failli disparaître totalement, victime d'une réputation usurpée. En effet, contrairement à la réalité, les chasseurs lui avaient fait une mauvaise réputation et ils l'avaient décimé. Le gypaète barbu est au contraire très utile car il est le nettoyeur des charognes de l'écosystème. On le trouve habituellement en Haute Corse ( réserve marine de Scandola) ou dans les Hautes-Alpes.

Le plus long a été de faire se reproduire les gypaètes réintroduits dans le Massif du Mercantour(06). En mars dernier, heureusement, dans la vallée de la Tinée la naissance de deux gypaétons, prénommés Orion et Guy, a été fêtée comme une victoire. Cet été, les petits ont commencé à apprendre à voler, ce qui est un gage d'indépendance pour l'avenir… Selon la naturaliste interviewée, il reste seulement une trentaine de couples de gypaètes barbus en France, ce qui montre la fragilité actuelle de la survie de l'espèce.

Pour en savoir davantage sur ce vautour particulier ou sur son programme de réintroduction, consulter la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux)  sur www.observatoire-rapaces.lpo.fr/index.php?m_id=20063.

Lyliane

 

25/08/2018

Découvrir les fleurs de Bach...

Sachez que ces fleurs ont toutes une particularité en commun : elles possèdent des propriétés sensationnelles pour chasser les émotions négatives et retrouver un équilibre émotionnel sain.

  • Par exemple, la première est efficace contre les angoisses et la peur panique. Elle stimule en effet la circulation des énergies et des émotions qui sont bloquées par la peur.
  • La deuxième est une alliée précieuse pour les personnes nostalgiques. Elle aide les personnes qui vivent enfermées dans les souvenirs passés à retrouver goût aux petits bonheurs que leur offre le présent.
  • La troisième est une combattante hors pair contre le manque de confiance en soi. Elle vous redonne foi en vos propres capacités et votre valeur.

Vous l’avez sans doute deviné, ces fleurs font parties des célèbres 38 Fleurs de Bach.

Mais peut-être n’en avez-vous jamais entendu parler auparavant. Ou peut-être ne les connaissiez-vous que de nom, sans savoir ce que cela signifie concrètement. Je me dis que vous aimeriez peut-être en savoir plus sur les fabuleux bienfaits des Fleurs de Bach ?

Si c’est le cas, j’ai le plaisir de vous inviter à une formation gratuite pour découvrir les 38 fleurs de Bach, et déterminer vos propres fleurs de type, celles qui vous aideront à vous libérer de vos blocages émotionnels.

Cette formation s’adresse à toutes les personnes qui se sentent prisonnières de leurs émotions.
Que vous souffriez d’hypersensibilité, d’angoisse, de mal-être, que vous ayez le sentiment que tout déborde dans votre vie, la méthode des Fleurs de Bach peut vous aider.


Lors de cette formation gratuite vous découvrirez notamment :

  • La liste complète des 38 Fleurs de Bach. Vous verrez que chacune de ces fleurs découvertes par le Dr Bach s'adresse à un trait de caractère ou à un état émotionnel particulier (par exemple l’hélianthème contre les angoisses et la peur panique)
  • Quelles Fleurs de de Bach sont particulièrement recommandées dans votre cas (ou pour aider un proche). Elles seront sans doute vos meilleures alliées dans la vie de tous les jours pour réguler l’émotion particulière qui vous affecte. (Cela peut être l’angoisse, la peur, l’hypersensibilité, le manque d’intérêt pour le présent, etc.)
  • De quoi sont composées les flacons de Fleurs de Bach et par quels procédés naturels ces dernières dévoilent leurs propriétés thérapeutiques
  • Un entretien vidéo avec l’une des plus grandes spécialistes des Fleurs de Bach en France. Ses formations coûtent habituellement plus de 200 euros par séance, mais elle a accepté de nous faire découvrir gratuitement le fabuleux pouvoir des Fleurs de Bach dans un entretien inédit.
  • Etc.

Je vous le rappelle encore une fois, cette formation sur les Fleurs de Bach est 100% gratuite. Il serait donc dommage de ne pas en profiter.

Santé !

Gabriel Combris

21/08/2018

Une belle expérience d'auto-construction...

Sur la 5ème chaîne, lors de l'émission Echologis, nous avons pu voir comment un jeune couple avec enfant, passionné d'écologie, s'est lancé dans l'auto-construction. Ils ont déniché une propriété dans l'Isère à flanc de montagne où subsistait une grange ancienne environnée de champs et d'arbres. Thierry et Céline se sont tout à coup découvert une âme de "gardiens du patrimoine". Grâce aux conseils éclairés d'un architecte à sensibilité écologiste, ils ont envisagé la surélévation et l'extension de cette grange de pierre. Leur souci principal a été de limiter l'impact des travaux sur leur écosystème environnant.

Le résultat au bout 8 ans: une construction de forme arrondie, dans laquelle on peut suivre la course du soleil. Cette maison passive de 200 m2 habitables se chauffe très facilement par un poêle à bois  (420 euros par an environ). Beaucoup d'anciennes portes et poutres ont été récupérées. Quant aux murs, ils ont été rejointoyés. Les bons gestes ont peu à peu été appris d'ouvriers du coin, notamment pour la technique des enduits à la terre. Le sol est en terre cuite damée;  l'escalier a été construit selon les conseils d'un menuisier. Et la peinture blanche des murs intérieurs est à base d'argile. Ce sont les moutons du voisin qui tondent l'herbe. Les légumes cuisinés donnent leurs déchets au compost. Quant à l'eau d'arrosage du jardin, elle est récupérée des 200 m2 de toiture dans une énorme cuve de 5000 litres.

Puis Thierry et Céline se sont impliqués dans la vie du village en créant une A.M.A.P. Cela a facilité l'installation et la pérennisation d'exploitations agricoles et même d'une scierie. Cet exemple réussi d'auto-construction a en effet boosté l'économie locale (planchers en châtaigniers…). Thierry a même récemment écrit un livre pour partager son expérience et montrer les avantages d'une telle forme de construction: prix des matériaux, artisans à contacter, conseils… Selon leur témoignage, on ne vit pas de la même façon dans une maison auto-construite que dans une maison prévue et réalisée par d'autres personnes! 

Pour voir leur témoignage, contacter l'émission Echologis sur M5 en replay ou en streaming:https://www.france.tv/france-o/echo-logis/

 Lyliane

 

14/08/2018

Ces sentinelles qui veillent contre les feux de forêt...

Le journal Nice-Matin du 11/8/2018 sous la plume de Mr Stefano Lorusso-Salvatore nous informe sur le dispositif existant en région PACA, et notamment entre le Cap Ferrat et le Mont Agel au-dessus de Monaco, pour observer la région et prévenir les incendies. Il ne faut pas croire en effet que c'est par magie que malgré la sécheresse la nature soit relativement épargnée, alors qu'en Californie, au Portugal… les feux redoublent de violence cette année. 

Tous les étés depuis 40 ans, grâce au dispositif départemental Force 06, neuf postes de vigies ont été mis en place. Il y a sur les hauteurs de l'arrière-pays des guetteurs (18 saisonniers dans cette région), qui scrutent le paysage à la jumelle et signalent à la centrale opérationnelle de Nice tout départ de feu. Les horaires de travail de ces personnes dévouées, comme par exemple Mr Henri Pagani à la Revère (à 20km de Nice) sont de 10H à 20H. Trois fois par jour, cet apiculteur communique à la centrale opérationnelle la température, la vitesse du vent et la couverture nuageuse du lieu où il se trouve et où il passe l'été.

Les Alpes-Maritimes comportent plus de 300 000 hectares de forêts dont la zone littorale très peuplée est la plus exposée aux feux de forêts. Il y a en effet beaucoup de pins maritimes et des touristes étrangers à la région qui parfois sont inconscients du danger (barbecues…). Depuis juillet 2018, les vigies ont détecté plus de 60 fumées suspectes. Les sapeurs forestiers de force 06 leur en sont reconnaissants. Grâce à tout le dispositif et aux pluies du début d'été, les risques d'incendie cet été dans notre région sont relativement modérés. Un grand merci à toutes les bienveillantes sentinelles qui scrutent l'horizon de notre belle région et protègent la nature!

Lyliane

Bloom, une association pour défendre la biodiversité marine...

Mme Laurence Le Saux dans le journal Télérama N° 3576 de fin juillet 2018 donne la parole dans une longue interview à Mme Claire Nouvian, militante écologiste, qui a crée l'association Bloom en 2004, afin de préserver les ressources naturelles marines. Cette femme de 44 ans vient de recevoir le prix Goldman pour l'environnement. Pourtant, petite-fille d'un défenseur du nucléaire et fille d'un cadre chez Total, Mme Claire Nouvian, de formation éclectique et plutôt littéraire (histoire, russe et numismatique) ne semblait pas destinée à devenir cameraman et militante engagée à défendre l'environnement marin sur toute la planète.

Mme Nouvian a commencé à travailler en tant que journaliste en Argentine. De retour en France, elle s'est tournée vers le documentaire animalier et scientifique. Son déclic s'est produit à l'aquarium de Monterey en Californie en découvrant par le biais d'un film un canyon de 4000 m de profondeur comportant des espèces inconnues du grand public. Fascinée par ce monde beau et fragile, elle a publié un livre de photos "Abysses" et exposé celles-ci au Muséum national d'Histoire Naturelle de Paris.

Toutefois, afin de sensibiliser davantage le grand public, de dénoncer l'utilisation des filets électriques en Europe et de tenter de mobiliser les politiciens, elle a lancé avec Bloom des campagnes pour protéger les fonds marins.  Refusant les arrangements, parlant vrai, elle a animé durant l'été 2017 l'émission "Lanceurs d'alerte" sur France-Inter. Actuellement, l'association qu'elle préside et qui est soutenue par des fondations a lancé une pétition demandant l'interdiction en Europe des filets électriques, du chalutage en eau profonde qui abîment les fonds marins et tuent des milliers de poissons.

Cette technique, théoriquement interdite depuis 1998 par l'Union Européenne est malheureusement toujours d'actualité! Grâce à une exception introduite discrètement par la Commission Européenne pour la Mer du Nord, ce type de pêche industrielle subsiste en effet pour 5% des flottes de chalutiers à perche de chaque Etat européen. Les Pays-Bas s'en servent abondamment, ce qui nuit chez nous aux petits pêcheurs de Boulogne, Dunkerque et Calais notamment.

Mme Nouvian déplore que le gouvernement français actuel soit trop laxiste (extractions de sable) et trop proche des lobbies industriels, notamment près de sites naturels classés par l'Union Européenne Natura 2000. Elle se demande aussi ce que peut faire Mr Nicolas Hulot dans un gouvernement libéral, où les parlementaires comme à Bruxelles sont fortement influencés et parfois même corrompus par les géants de l'industrie. Elle déclare même que s'engager en faveur des migrants pourrait la concerner si elle avait plus de temps...

Pour en savoir davantage sur l'association Bloom ou s'engager en faveur d'une pêche responsable, contacter par exemple:https://www.bloomassociation.org et lire l'ouvrage de Mme Nouvian publié chez Fayard en 2006 "Abysses" (256 pages et 45 euros)

Lyliane

10/08/2018

Connaître la maison de l'artemisia...

 
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Artemisia, la plante qui guérit la malaria : interview du Dr Lucile Cornet-Vernet

 

Dans le cadre du dossier consacré à l'Artemisia annua, la plante qui guérit du paludisme, j'ai contacté Lucile Cornet-Vernet, très investie pour la reconnaissance de cette plante dans la communauté scientifique et médicale. Pour les lecteurs de Naturo-Passion, elle raconte son combat, qui nous concerne tous. N'hésitez pas à partager cet article pour faire connaître son travail et celui de l'Association qu'elle a créée : La M

 

La Maison de l’Artemisia.

A suivre : un extrait passionnant du livre « Africa Trek 2 » où Alexandre Poussin narre sa guérison du palu avec la tisane d’Artemisia.

 

Dr Cornet-Vernet, pouvez-vous vous présenter aux lecteurs de Naturo-Passion et nous dire comment vous en êtes venue à vous intéresser à l’Artemisia annua ?

Je suis orthodontiste, amoureuse de la Nature, présidente de l’Institut Sylva de la ferme du Bec Hellouin, passionnée par les médecines ancestrales et allergique à l’injustice.

Sonia et Alexandre Poussin sont des amis, leur guérison avec la tisane d’Artemisia en Éthiopie m’a fortement intriguée. Nous avons décidé de monter une association et de prendre le sujet à bras le corps !

Cette plante figure depuis fort longtemps dans la pharmacopée chinoise. Quelles sont les principales propriétés de cette plante ?

C’est un puissant antiparasitaire, un booster de système immunitaire.

Qui les a établies scientifiquement et depuis quand ?

La médecine traditionnelle chinoise l’utilise et la répertorie depuis 2000 ans. Et de nombreuses petites études cliniques ont été réalisées depuis 30 ans.

Dans le cas du paludisme, est-elle efficace en préventif et en curatif ?

Oui tout à fait, même si dans le cas du préventif, il est important de noter que dans les pays impaludés les personnes acquièrent petit à petit une immunité contre le paludisme. C’est pourquoi ce sont les enfants qui paient le plus lourd tribu à cette maladie. Ainsi, le dosage en préventif ne peut être le même pour tout le monde.

Le film Malaria Business où vous intervenez a mis au grand jour les enjeux sanitaires et financiers de la question du paludisme. Cette maladie qui a touché en 2016, 216 millions de personnes dans 91 pays (chiffre en augmentation) et qui tue près d’un demi millions de personnes par an, principalement des enfants. Pourquoi cet échec (relatif) ?

Les causes sont multiples. Il est très difficile d’empêcher des moustiques de se développer et de piquer. Lors des saisons des pluies, les flaques et autres réserves à larves sont absolument partout …

Et les médicaments sont de moins en moins efficaces car l’agent infectieux devient résistant en quelques années dès qu’une nouvelle molécule est mise sur le marché.

Et l’horreur actuelle est que la moitié des médicaments en vente sur le continent africain sont des contrefaçons.

Quelles sont les limites des médicaments actuels ? Quelle est leur efficacité et sont-ils accessibles aux populations les plus pauvres ?

Aucun médicament actuel ne tue complètement le parasite dans le sang. Chaque personne qui a eu le paludisme est capable de le transmettre via le moustique. Leur efficacité décroit aussi et l’accès est très inégal selon les pays et les territoires. Globalement, 36 % des enfants africains reçoivent le médicament recommandé par l’OMS à base d’Artemisinine (un ACT).

Un vaccin anti palu serait sur le point d’être commercialisé prochainement, mais les premiers résultats ne montrent une efficacité qu’à hauteur de 30%. La solution peut-elle et doit-elle passer par un vaccin alors que la plante semble avoir des résultats très prometteurs ?

Il y a eu plus de 40 candidats vaccins contre le paludisme. Aucun n’a vraiment fonctionné. Oui cette plante est la solution. Elle est très efficace avec ses 20 molécules antimalariennes et très accessibles pour les populations. Le dosage est bien connu et la posologie simple.

Savez-vous pourquoi l’Artemisia annua est interdite en France et en Belgique, alors qu’elle est en vente libre en Allemagne ou au Luxembourg ?

Elle ne fait pas partie de la pharmacopée française alors qu’elle pousse sur les bords d’autoroute ! Nous avons de très efficaces lobbies pharmaceutiques et l’herboristerie n’existe plus en tant que telle depuis 1947.

N’y a t-il pas possibilité d’harmoniser les législations nationales en matière de plantes pour disposer au niveau européen d’une pharmacopée valable dans l’ensemble des pays de l’Union européenne ?

Nous sommes en train de travailler sur cette question.

Dans le film, un chercheur expliquer ses réticences sur l’utilisation directe de la plante plutôt que des médicaments dont la teneur en principe actif est dûment contrôlée. C’est d’ailleurs la position que soutiennent l’OMS ainsi que la Fondation Bill et Melinda Gates qui collabore avec les laboratoires pharmaceutiques pour la conception d’un vaccin. Que répondez-vous à cela ?

C’est dans notre habitude de prendre une molécule dans un médicament normé qui va guérir une maladie. Le principe actif reconnu par la pharma dans l’Artemisia annua est l’Artemisinine. Mais cette plante contient 400 molécules actives dont 20 prouvées antimalariennes, elle est une véritable polythérapie.

De plus, les études faites avec l’Artemisia afra montrent une efficacité équivalente à l’annua. Or, l’afra ne contient pas d’Artemisinine, c’est bien la preuve qu’autre chose tue le plasmodium (NDR : parasite responsable du paludisme)… Et, entre des médicaments faux ou périmés et une plante dans son jardin, efficace et dont la posologie a été prouvée qu’est ce qui est le mieux pour les populations les plus pauvres du globe ?

Qu’une tisane de plante, qui ne coûte presque rien à produire, soit plus efficace que les médicaments composés de certains principes actifs isolés de la même plante puisse heurter certains intérêts se comprend aisément. Comment vivez-vous cette aventure aujourd’hui ? Vous considérez-vous comme une lanceuse d’alerte ? Avez-vous eu des pressions ou des tentatives d’intimidation ?

Je fais mon devoir d’être humain. J’ai lu les milliers de documents sur l’Artemisia, j’ai compris que son efficacité n’était pas une blague donc j’avance sur tous les fronts avec une centaine de chercheurs et amis de par le monde. En effet c’est une belle aventure humaine et scientifique. Oui, je me considère comme une lanceuse d’alerte : une solution simple efficace et accessible existe contre la plus grande pandémie mondiale.

Vous indiquez dans le film avoir des relais politiques ou dans l’administration et semblez plutôt optimiste quant à la suite des événements. Les études scientifiques en cours de publication vous certainement aider à faire sauter les derniers verrous administratifs qui bloquent l’utilisation de la plante. Pouvez-vous nous en dire plus sur ces études ? L’absence de toxicité de la plante aux doses utilisées sur le terrain a t-elle été prouvée ? Son efficacité est-elle démontrée ?

Les études vont être publiées prochainement dans une revue médicale, Phytomedicine. Elles prouvent l’absence de toxicité et d’effets secondaires ainsi que leur grande efficacité contre le paludisme dû au Plasmodium falciparum et la schistosomiase (NDR : infection parasitaire aussi appelée bilharziose).

La voie scientifique est la seule valable car capable de convaincre et lever les verrous. Oui, nous avons de nombreux appuis dans les grandes institutions en charge de ces problèmes. Les murailles vont tomber d’elles-mêmes.

L’Artemisia est une plante du règne végétal qui ne peut être brevetée. Comment pourrait-on dans ces conditions associer les laboratoires à vos découvertes pour ne plus être dans l’affrontement stérile entre médecine traditionnelle d’une part et médecine moderne d’autre part ?

Je ne pense pas qu’il y ait matière à un affrontement. Les laboratoires mettent sur le marché depuis des décennies de molécules contre le plasmodium. Les résistances arrivent rapidement derrière et obligent tout le monde à une fuite en avant très très coûteuse. Or ces médicaments ne peuvent être vendus chers à une population si pauvre. Tout le monde attend une polythérapie ne provoquant aucune résistance. Si c’est une plante accessible, réjouissons-nous !

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre association La Maison de l’Artemisia et comment nous pouvons vous aider ? Planter des graines d’artemisia alors que sa commercialisation est interdite en France relève d’un acte militant. Et si on en plantait tous dans nos jardins ?

Nous avons créé une trentaine de Maisons de l’Artemisia dans 15 pays. Ce sont des centres de formation à la culture et la thérapeutique par l’Artemisia. Parallèlement nous avons financé des études agronomiques de sélection de semences et des études médicales. L’important est de diffuser cette culture partout où le paludisme sévit. Aujourd’hui, il y a des centaines de producteurs et un grand site web ressource est en construction. Tout sera en open source.

Oui, nous avons le droit de planter l’Artemisia annua dans nos jardins français mais ça ne fera pas avancer sa culture en Afrique… Aujourd’hui nous avons besoin de dons, et sommes heureux de passer en Fondation abritée par la Fondation Caritas dans quelques semaines.

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Soutenez les actions de la Maison de l’Artemisia et devenez acteur du changement nécessaire à ce monde, faites un don ou adhérez à l’Association (20 €).

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A suivre : la prochaine partie de ce dossier sera un extrait d’Africa Trek 2 où Alexandre Poussin raconte comment en Éthiopie, la tisane d’Artemisia l’a guéri du palu.

 

Portez-vous bien !

 Florian KAPLAR
Diététicien-Naturopathe
© Naturo-Passion.

 
 
 
 
 

 

09/08/2018

Un eco-hameau à Trigance pour redonner vie au village...

Mme Amandine Roussel, dans un supplément à Nice-Matin, raconte l'aventure d'un groupe de 5 familles désireuses de mettre en place un éco-hameau au Villard, en lisière de forêt, tout près de Trigance à proximité des Gorges du Verdon. Ce projet a été lancé par la mairie qui a mis à disposition sur 7 hectares un espace constructible d'un ha en proposant le terrain à un prix très bas. Chaque famille pressentie va ainsi élaborer sa future construction, avec l'impératif de se fondre dans le paysage. Ce sera de l'auto construction, ce qui ramènera le prix entre 500 et 800 euros le m2.

Mr le maire du village a initié ce projet car son village était composé à 70% de résidences secondaires. Cherchant à attirer de nouveaux habitants, pour repeupler Trigance, il a eu l'idée d'un éco-hameau avec des familles. Chacune d'entre elles aura son autonomie, partagera des espaces communs, mais toutes seront reliées par un même état d'esprit, des valeurs d'harmonie, de respect, le sens de l'écologie, du partage et de la bienveillance, de même que par une Charte et le goût du vivre ensemble. Cet éco-hameau participatif se fera en deux volets: l'un en accession à la propriété pour 6 maisons individuelles et l'autre en locatif pour 4 logements sociaux gérés par un bailleur social.

D'ici 2020, cet éco-hameau devrait sortir de terre. Devenir propriétaire à moindre frais attirera de nouvelles personnes, mais elles devront partager des valeurs communes. L'installation de locaux professionnels est même envisagée. D'ici là, les réunions vont s'enchaîner pour que les candidats se connaissent mieux et s'apprécient.  Une famille par exemple rêve de vivre sous une géode de 60 m2 à structure géométrique. Pour les autres, un retour à la nature et à une vie simple est leur objectif …

Pour consulter le projet et se renseigner, joindre la mairie de Trigance (83).

Lyliane

 

 

06/08/2018

Faut-il limiter l'usage des produits chimiques agricoles comme le glyphosate?

Un article de Mr Julien Da Sols dans le journal La Croix nous apprend que, depuis 6 mois, 40 organisations agricoles, menées par la FNSEA  travaillent sur la question de solutions visant à remplacer ou à diminuer l'usage du glyphosate, un herbicide très utilisé mais aussi très controversé en agriculture. Mme Christiane Lambert, présidente  de la FNSEA, a présenté le 11/7/2018,36 solutions développées par syndicats, organismes de recherche, instituts interprofessionnels. certaines de ces solutions sont déjà abouties, d'autres sont en cours de développement.

Ces solutions ont été classées en 8 familles: pratiques agronomiques(fertilisation, irrigation, structure du sol), amélioration des plantes, agriculture numérique, robotique, biocontrôle (méthode de protection des cultures avec des organismes naturels), démarches de filières et de territoire, produits innovants et enfin conseil, formation et diffusion. Leur objectif est de "réduire l'usage, les risques et l'impact des produits phytosanitaires, tout en garantissant la productivité, la compétivité et la pérennité des exploitations agricoles".

Actuellement les organisations agricoles attendent un signe du gouvernement et notamment un accompagnement financier des agriculteurs le temps que des solutions nouvelles émergent. Un contrat est en préparation, mais pour tous le monde agricole le mot d'ordre est: "pas d'interdiction sans solution!". Une recherche d'alternatives au glyphosate est en cours. Du côté de l'INRA, un rapport de novembre 2017 signale que dans certains secteurs "la recherche est dans une impasse".

Pour approfondir ce sujet, lire les commentaires sur Internet sur www.rfi.fr/france/20180529-france-fin-glyphosate-2021-refoulee-loi-travert-agricult.

Lyliane

 

28/07/2018

Stoppons une nouvelle mine d’or en Amazonie péruvienne

Stoppons une nouvelle mine d’or en Amazonie péruvienne

Aidons le peuple Shawi à faire annuler les concessions aurifères accordées scandaleusement dans sa forêt au Pérou.

 

PÉTITION  

 

Les bijoux en or sont appréciés plus que jamais et les lingots d’or sont considérés comme une valeur refuge durant les périodes de crise. Les banques centrales ont emmagasiné des milliers de tonnes d’or dans leurs coffres-forts.

Aussi brillant soit-il, le métal précieux provient de sombres pratiques. D’énormes quantités de terre et de roches doivent être déplacées, lavées et traitées avec des produits chimiques toxiques pour ne récolter que quelques grammes d’or.

Au Pérou, des fonctionnaires d’État ont déclaré 8.900 hectares de forêt vierge « zone non boisée et non peuplée » afin d’attribuer des concessions d’or et de cuivre à une compagnie minière canadienne. Grâce à ce « subterfuge », les fonctionnaires veulent manifestement contourner le droit foncier des populations autochtones ainsi que les lois relatives à la protection de la nature.

Les indigènes Shawi sont indignés. Leur peuple, qui habite cette région d’Amazonie depuis la nuit des temps, a su préserver la forêt tropicale grâce à son mode de vie traditionnel et respectueux de l’environnement. Les Shawi doivent désormais défendre leurs ressources naturelles et leurs droits contre des fonctionnaires corrompus, des intérêts miniers canadiens ainsi que des autorisations absurdes.

Les Shawi exigent l’annulation immédiate des concessions minières et ont besoin de notre aide pour y parvenir. Soutenez-les en signant notre pétition :

 

PÉTITION  

 

En vous remerciant pour votre attention,

Reinhard Behrend
www.sauvonslaforêt.org

24/07/2018

Pétition pour sauver les orang-outan de Tapanuli à Sumatra...

Votre signature peut le sauver

Un projet de centrale hydroélectrique dans la forêt de Batang Toru à Sumatra menace l’orang-outan de Tapanuli, une espèce unique découverte en 2017.


PÉTITION  

Chers amis de la forêt tropicale,

L'orang-outan de Tapanuli crée l'émoi. Identifié comme une espèce à part entière en 2017, il risque déjà de disparaître. Les 800 individus subsistant vivent cachés dans les forêts de Batang Toru à Sumatra. Des analyses d'ADN ont révélé que l'orang-outan de Tapanuli s'est séparé de la lignée des primates de Bornéo il y a 670 000 ans et non pas de celle de l'orang-outan de Sumatra. Il est donc plus étroitement apparenté à l'orang-outan de Bornéo.

Il est urgent de protéger l'orang-outan de Tapanuli car c'est précisément dans son habitat au cœur des forêts de Batang Toru que l'entreprise Sinohydro projette de construire un barrage pour une centrale hydroélectrique de 510 MW. Les défenseurs de l’environnement et les scientifiques s'indignent : un projet de cette envergure signerait l'extinction définitive du plus rare des primates.

Ce barrage s'inscrit dans le projet de « nouvelle route de la soie » via lequel la Chine envisage de conquérir de nouvelles voies commerciales et de nouveaux marchés. Disons haut et fort aux responsables concernés qu'aucun être vivant et encore moins notre parent le plus rare ne doit être sacrifié à des intérêts économiques ! Exigeons l'arrêt du projet de barrage de Batang Toru !


PÉTITION  

Meilleures salutations,  

Reinhard Behrend
Sauvons la forêt (Rettet den Regenwald e. V.)

En vous remerciant de votre attention,

Sylvain Harmat
Sauvons la forêt

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22/07/2018

Allergies saisonnières...

Apparemment, "en raison du réchauffement climatique, les saisons avec pollens ont tendance à être plus précoces et à s'allonger dans la durée", écrit Mme Claire Reuillon dans le Journal Valeurs Mutualistes de juin 2018. Les pollens sont en fait la structure reproductrice mâle chez les plantes à fleurs. Ce sont de minuscules grains qui germent une fois en contact avec l'organe femelle d'une plante de la même espèce. Ces pollens sont souvent transportés par des insectes, mais ils sont aussi disséminés par le vent.

Pour provoquer des symptômes d'allergie, les grains de pollens doivent être émis en grande quantité  dans l'air et atteindre les muqueuses respiratoires. Les pollens des graminées et d'ambroisie, ceux du bouleau et du chêne dans le Nord de la France, du platane et du cyprès dans le Sud figurent parmi les plus allergisants. Généralement, le nez de la personne se met à couler, les yeux rougissent et pleurent au début des symptômes.

Les enfants sont les plus atteints, mais il peut y avoir une prédisposition génétique. Car avec deux parents concernés le risque de rhinite allergique est de 70%. Les symptômes peuvent durer de 4 à 6 semaines. Certaines personnes peuvent réagir à d'autres substances, notamment dans les fruits et légumes: cerises, noisettes, melon, fenouil, cèleri, tomate, farine de blé… Dans ce cas il y a des réactions locales au niveau de la bouche et de la gorge. Un tiers des cas seulement peut se transformer en asthme, mais ce chiffre est en augmentation ces dernières années.

Dès le mois de janvier commencent les pollens d'arbres (noisetier, bouleau, charme, frêne, chêne…), qui peuvent durer jusqu'à la mi-mai. Puis, au printemps et en été, c'est le tour des graminées et des châtaigniers. Enfin, en été et en automne, les pollens d'herbacées (ambroisie…) prennent le relais et se prolongent parfois jusqu'en octobre

Une désensibilisation spécifique après tests et examens par un allergologue et un traitement adapté peuvent réduire les symptômes individuels. Des "Pollinariums sentinelles" placés à 20km d'une ville environ sont des outils de surveillance et de prévention. Dès que les plantes sélectionnées commencent à émettre du pollen, un courriel est en effet envoyé  sur le site internet: www.alertepollens.org. Il existe en France une association des Pollinariums sentinelles (APSF), des Agences régionales de santé (ARS) et des associations et des villes agrées pour la surveillance de la qualité de l'air.

Actuellement, on estime à 25% de la population en France le nombre de personnes affectées par des allergies. La pollution de l'air s'ajoute aux pollens et provoque des irritations des muqueuses respiratoires. La pluie heureusement, qui plaque les pollens au sol, atténue momentanément les symptômes. Penser surtout à aérer tôt ou tard les appartements, à changer les filtres à pollens des voitures et à prendre une douche (corps et cheveux) en rentrant chez soi...

Consulter les sites Internet: www.atmo-france.org, www.monair.info, www.arcaa.info, www.asthme-allergies.org et www.allegique.org.

Lyliane

18/07/2018

Une bouffée d'oxygène pour les favelas au Brésil...

Dans le Journal Courrier International de mai 2018, un petit entrefilet a attiré mon attentio. Il concernait le Brésil, Rio de Janeiro notamment, où près d'un quart de la population vit dans des favelas. Là, l'espace vacant et la verdure se font rares. Selon Citylab, un habitant de Vidigal, "l'une des favelas les plus emblématiques de la ville" s'est mis en tête de réintroduire de la végétation dans son projet.

Architecte de métier, cet homme a réuni les habitants du coin, artistes, enseignants, commerçants ou biologistes, pour créer une association dédiée aux jardins communautaires. Ensemble, ils oeuvrent pour mettre en place des espaces verts sur un toit d'abribus ou sur un muret où un peu de terre est disponible. Ces petits jardins, conçus sans aide des autorités de la ville, "représentent une amélioration de la qualité de vie dans ces quartiers,qui ont été historiquement délaissés par le gouvernement".

Voilà comment l'initiative et la bonne volonté de quelques-uns peuvent ouvrir la voie à des avancées nouvelles pour d'autres! Un bon exemple à faire connaître, à suivre ou à méditer!

Lyliane

12/07/2018

Pour la transparence dans l'alimentation concernant les pesticides...

Plusieurs sénateurs ont défendu haut et fort, et publiquement dans l'hémicycle, notre revendication d'être informés sur les pesticides dans nos aliments.Merci à eux ! C'est une réelle reconnaissance de l'expression des citoyens !

Rendez-vous sur la page Facebook Pour la transparence sur les pesticides dans les aliments : cliquez ici pour visionner les prises de parole des sénateurs :
 
- Cécile Cukierman 
- Guillaume Gontard
- Joël Labbé
- Angère Préville

Et merci à vous tous pour votre implication dans la campagne d'envoi de mails aux sénateurs.
Le sujet est désormais clairement sur la table !

Ensuite ?

La prochaine étape va être l'examen du projet de loi Agriculture et Alimentation en commission mixte paritaire ; c'est à dire qu'Assemblée nationale et Sénat, les deux chambres du Parlement, se réunissent pour voir si elles arrivent à se mettre d'accord sur une version unique du projet de loi à l'étude.
Comme il y a de fortes chances qu'elles n'arrivent pas à se mettre d'accord, nous aurons une nouvelle occasion de pousser pour la prise en compte de nos revendications lors d'une nouvelle lecture à l'Assemblée, probablement dès mi-juillet !

Citoyennement,
Elsa Kissel

#quelpesticidejemange

Le 25/06/2018 :

Chers signataires,

Les médias parlent de la pétition !

On tient compte de nos revendications lors d'une nouvelle lecture à l'Assemblée, probablement dès mi-juillet !

Citoyennement,
Elsa Kissel

#quelpesticidejemange

Le 25/06/2018 :
Chers signataires,

Les médias parlent de la pétition !

Samedi, j'ai été invitée sur France inter pour présenter notre pétition et parler de l'action citoyenne auprès des députés et sénateurs !
Voici le lien vers l'émission (l'interview dure 5 minutes à partir de 19 minutes et 10 secondes d'émission) : https://www.franceinter.fr/emissions/co2-mon-amour/co2-mo...

Plus que quelques jours pour interpeller nos sénatrices et sénateurs !

Pour le faire dès aujourd'hui, rendez-vous ici :
http://lobby-citoyen.fr/transparence-pesticides/

Vous êtes déjà nombreux à avoir écrit directement à votre sénatrice ou sénateur pour lui demander de soutenir les amendements en faveur de l'information des consommateurs sur les pesticides présents dans les aliments que nous achetons au quotidien.

Bonne nouvelle : l'examen du projet de loi Agriculture et Alimentation au Sénat est prolongé jusqu'au 29 juin. Ce qui laisse plus de temps pour leur écrire et leur demander de soutenir les amendements pour la transparence sur les pesticides dans nos aliments !
En recevant dès aujourd'hui un mail de votre part, ils seront davantage sensibilisés à notre souhait d'information sur les pesticides au moment de voter les amendements en séance cette semaine !
En tant que citoyennes et citoyens, nous avons le droit de contacter nos élus sur les sujets qui nous tiennent à coeur, profitons-en !

Rendez-vous ici : http://lobby-citoyen.fr/transparence-pesticides/

A très bientôt,
Elsa Kissel

www.mesopinions.com

 WWF France s'est emparée de notre sujet :

- l'ONG vient de publier un sondage selon lequel 89% des Français souhaitent être informés de la présence ou non de pesticides dans les produits alimentaires (à travers un étiquetage).

- son directeur général, Pascal Canfin, appelle à l'apparition d'une mention "pesticide" sur les produits alimentaires qui en contiennent.


Par ailleurs, l'INSERM a montré pour la première fois chez les humains que l’exposition simultanée à des molécules potentiellement perturbatrices endocriniennes exacerbe les effets observés lorsque l’exposition est réalisée avec les molécules indépendamment les unes des autres. Cette étude est datée de septembre 2017.


→ Pour que le gouvernement entende notre souhait de transparence sur les pesticides dans les produits alimentaires, vous pouvez toujours voter pour la proposition soumise aux États généraux de l'alimentation ! Cliquez ici pour accéder à la proposition, puis sur "D'accord". 

Nous, citoyens, consommateurs, exigeons de connaître la teneur en pesticides de nos aliments.


Par chacun de nos achats, nous influons sur l’offre de produits qui nous est proposée.


En signant cette pétition, nous pouvons espérer que notre demande de transparence sur la teneur en pesticides des aliments ait une place dans le débat public.




CONSTAT

1. Nous, citoyens, consommateurs, qui nous attablons au moins trois fois par jour, nous sommes régulièrement alertés sur la présence de pesticides dans notre alimentation quotidienne. Cela aussi bien par les pouvoirs publics que par des ONG.

2. Éplucher les fruits et légumes ne semble pas suffire à les débarrasser des pesticides, qui sont également présents dans toute la chair.

3. Les substances composant les pesticides, bien que leur présence dans notre alimentation fasse l’objet de règles strictes, sont bel et bien des produits toxiques.

4. Les effets cocktail potentiellement nocifs entre les différentes molécules actives des pesticides ou avec leurs synergisants. sont encore trop peu étudiés mais pourtant réels.


Plus de 9 Français sur 10 (92,8 %) souhaitent que l'utilisation de pesticides dangereux soit signalée par un affichage sur les produits alimentaires concernés.


Réalisons notre souhait en signant cette pétition !


Plus grand sera le nombre de signatures, plus légitime sera cette pétition pour lancer la réflexion, provoquer le débat et trouver des réponses concrètes et utiles pour les consommateurs.

APPEL


L’omniprésence et les potentiels dangers des pesticides prennent toujours plus de place dans le débat public. Les pouvoirs publics en sont conscients et des ONG lancent des campagnes de sensibilisation. Cependant, l’information directe des consommateurs est inexistante.


En signant cette pétition, nous souhaitons :

- que l’ensemble des pesticides présents dans les produits alimentaires soit indiqué aux consommateurs ;

- demander aux pouvoirs publics, aux producteurs et aux distributeurs qu’ils prennent les mesures nécessaires pour nous informer en toute transparence.


Nous voulons savoir ce que nous mangeons !

Pour plus d’informations...

Ils ont signé :

François Veillerette
, directeur et porte-parole de Générations futures - le docteur Sandrine Taillefer, médecin endocrinologue - Philippe Jouan, président du syndicat des apiculteurs d’Ille-et-Villaine et de Haute Bretagne à l’initiative de la marche funèbre pour les abeilles disparues de début mai (2018) - Nicolas Puech, apiculteur qui a perdu, courant mai 2018, 2 millions d’abeilles à cause d’un traitement phytosanitaire appliqué aux cultures environnantes - Michèle Rivasi, députée européenne -  Joël Labbé, sénateur - Valérie Cabanes, juriste en droit international spécialisée dans les droits de l’Homme et le droit humanitaire, cofondatrice de l’ONG « Notre affaire à tous » - Guillaume Bodin, réalisateur du documentaire « zéro phyto, 100% bio » - Brigitte Allain, députée sous la législature précédente - André Cicolella, chimiste, toxicologue et chercheur en santé environnementale spécialiste de l’évaluation des risques sanitaires et auteur notamment du livre “Toxique Planète. Le Scandale invisible des maladies chroniques”.


 Je signe

01/07/2018

La France, championne d'Europe des dérogations sur les pesticides...

 

Pour le ministre de la Transition écologique, l'objectif de sortie des pesticides doit être tenu. En même temps au ministère de l'Agriculture, de plus en plus de dérogations pour utiliser certains pesticides sont accordées.
Au moment de faire ses courses, on n’y pense pas toujours, mais souvent les fruits et légumes ont été traités avec un pesticide. Certains sont autorisés, d’autres non. Même dans ce cas, le ministère de l’Agriculture peut accorder (article 53) une dérogation pour 120 jours. En la matière, la France est championne d’Europe. En 2016, le ministère de l’Agriculture en a délivré 52, devant l’Espagne et le Portugal.


Sur le site du ministère de l'Agriculture, les dérogations en cours sont recensées. Cette année, déjà 36 substances font l’objet de dérogations, avec parfois de drôles d'appellations. Pour les cultures de poireaux attaqués par les vers de terre, le Karate. Pour les fraisiers, le Success 4 combat les mouches. Pour les pommiers, le Neemazal détruit les pucerons. Ces produits sont autorisés pour cause d’urgence phytosanitaire. Mais cette urgence est-elle toujours justifiée ?

Alain Déliès est producteur de noisettes près de Carcassonne. Il utilise un herbicide, le Chardol 600 pour se débarrasser des repousses de noisetiers. Ce désherbant, dont la substance active est le 2,4-D, répond-il vraiment à une urgence phytosanitaire ? A l’entendre, il y aurait moyen de s’en passer : "Imaginons que demain pour des raisons que j’ignore, on me supprime le 2,4-D, je trouverai un fournisseur qui me fabrique une machine qui va me couper toutes les branches."


En 2015, le 2,4-D est classé "peut-être cancérogène pour l’homme" par l’Organisation mondiale de la Santé. Pourtant, chaque année, depuis trois ans le ministère de l’Agriculture accorde des dérogations. Nous avons demandé la liste des dérogations accordées pour urgence phytosanitaire au ministère de l'Agriculture depuis 2016 : 17 autres pesticides ont été systématiquement renouvelés chaque année.
Certaines associations craignent que ces dérogations soient accordées trop facilement, à l'instar de Carmen Etcheverry, ingénieur agronome à France Nature Environnement. "Les dérogations, ça doit rester une exception, une solution de dernier recours. Et actuellement en France, c’est utilisé de façon beaucoup trop systématique. Le fait d’accorder des dérogations, ça n’aide pas à tendre vers une diminution de la dépendance de notre agriculture aux pesticides.


Contacté, le ministère de l’Agriculture nous a répondu que ces dérogations respectent le règlement européen (article 53) et qu’il s’agit bien d’urgences phytosanitaires. S’il y a autant de dérogations, ce serait donc dû... à la variété de notre agriculture.

Franceinfo - lundi 25 juin 2018

Une fleur connectée pour mieux connaître les abeilles...

 

Pour  leur projet de bac, des lycéens de la Manche ont inventé une fleur connectée pour mieux comprendre le comportement des abeilles et lutter contre leur déclin. 
Une fleur aux pétales plastiques colorés qui délivre du nectar, du pollen, et informe en temps réel du passage d'une abeille... Le prototype inventé par des lycéens normands devrait permettre d'étudier le comportement des abeilles et de mieux lutter contre leur déclin.
Sous la houlette de Cyril André, leur professeur en systèmes numériques, Benjamin, Jules et Timothée, élèves de terminale au lycée Julliot de la Morandière à Granville (Manche), se sont plongés pendant un an dans la vie des abeilles pour préparer le projet qu'ils doivent présenter au bac.
L'idée était de "décortiquer le terrain" pour permettre à Mathieu Lihoreau, chercheur au CNRS à Toulouse rencontré lors d'un précédent projet de ruche "connectée", de mieux comprendre le comportement des abeilles butineuses grâce à une fleur artificielle.


Hécatombe
Élément clé de la préservation de la biodiversité et de la sécurité alimentaire grâce à son rôle de pollinisatrice, l'abeille peut butiner plusieurs centaines de fleurs et voler jusqu'à dix km par jour. Grâce à elle, 80% des espèces de plantes à fleurs et à fruits de la planète sont pollinisées, et 35% de nos ressources alimentaires dépendent, selon l'Inra, de la pollinisation par les abeilles.
Mais depuis plus de 15 ans, l'hymén sont pollinisées, et 35% de nos ressources alimentaires dépendent, selon l'Inra, de la pollinisation par les abeilles. Mais depuis plus de 15 ans, l'hyménoptère disparaît des campagnes, fragilisé notamment par les néonicotinoïdes, ces insecticides qui s'attaquent au système nerveux et désorientent les insectes. Les apiculteurs ont alerté la semaine dernière les autorités, faisant état de taux de mortalité "d'une exceptionnelle gravité" cette année. Si les facteurs de déclin sont connus, le comportement de butinage en conditions réelles est peu documenté.


Ingénierie
Pour concevoir leur "appât", les lycéens ont d'abord dû comprendre la morphologie des fleurs grâce à des dissections pratiquées en cours de biologie. Ils ont aussi pioché dans l'univers des cosmétiques, utilisant une poire à maquillage pour distribuer le pollen, ou dans l'univers médical, avec une pompe à nutrition qui amène, en quantité contrôlée, le nectar sur la fleur.
L'opération la plus délicate fut sans doute l'étiquetage des bourdons, pollinisateurs moins agressifs et plus gros que les abeilles, sur lesquels les tests ont été pratiqués. Chaque "QR code" a été collé à la glu sur l'animal.

Quant au prototype, il arbore les pétales colorés de la fleur, mais pas la tige, un cœur en PVC rempli de nectar imprimé en 3D, et intègre une caméra pour filmer l'abeille. Il est aussi monté sur un châssis, dans lequel se trouve un mini-ordinateur qui envoie "les informations collectées dans une base de données", explique Cyril André, qui a fait appel à la fondation Dassault Systèmes pour financer deux des machines utilisées pour éviter de "découper les pétales au cutter".
"On veut développer l'esprit créatif des élèves", souligne le professeur, pour qui "demain, tous les métiers seront potentiellement concernés par les objets connectés et la modélisation 3D".


"Survivre"
La fleur artificielle a été testée avec succès sur les bourdons qui sont venus la butiner. "On aimerait que ça puisse aider les abeilles à survivre", confie Benjamin, l'un des trois lycéens, qui était chargé de réfléchir à la distribution du nectar.
Si les conditions financières sont réunies, des tests à grande échelle pourraient démarrer l'an prochain dans les quelque 50 ruches du CNRS à Toulouse.
Quantité de nourriture disponible, champ avec ou sans pesticides, avec ou sans parasites, champs électromagnétiques, couleurs des fleurs, localisation, taille et parfum de la fleur... "On peut faire varier tous les paramètres et comparer les données obtenues dans des conditions environnementales différentes", précise Mathieu Lihoreau, ajoutant que "si ça marche, on pourra s'en servir pendant les vingt prochaines années".

L.N. avec AFP - BFMTV - dimanche 17 juin 2018

22/06/2018

Un nouveau concept: la rando-apéro!

Dans le massif du Tanneron, écrit Mme Laurence Lucchesi pour le journal "Nous", supplément de Nice-Matin, on peut combiner le plaisir de la marche à celui de la dégustation de produits bio, locaux et fait maison. Les participants intéressés (15 personnes maximum) se retrouvent devant l'Office du Tourisme de Mandelieu-la-Napoule (806, Route de Cannes) et sont accueillis là par Maddy, guide de Rando d'Azur et Mireille, membre de cette même association. Un convoi de voitures se forme alors en direction de la Forêt communale des grands Ducs. Puis commence une balade de 7 kms, sur des sentiers balisés sans difficulté avec de faibles dénivelés (210 mètres). Le prix demandé va de 20 à 22 euros pour adultes à 13 à 15 euros pour les 3/12 ans. Départ tous les vendredis et samedis de mars à octobre à 18H. S'adresser à www.randodazur.com ou téléphoner au 06 67 90 69 32.

Un panorama de toute beauté s'offre aux yeux des promeneurs: la ville de Mandelieu, le château de la Napoule, le Pic de l'Ours et l'Estérel, la Méditerranée... Au milieu d'oliviers, d'eucalyptus, de vignes s'ouvre un sentier botanique jalonné de bornes comportant des noms d'espèces végétales (cystes, salsepareilles, callunes…). De bonnes chaussures de marche sont recommandées de même qu'une casquette, un K-way et de l'eau. Le domaine de Barbossi permet une halte gourmande d'une heure environ autour de vins du domaine ou de sirop de groseille pour les jeunes, d'olives du pays, de terrines à la lavande, de fromages de chèvres du marché et de chips artisanales. L'ambiance est conviviale entre les randonneurs et souvent le coucher de soleil est en prime! "Un régal pour les yeux, l'esprit, le nez et les papilles", affirment les bénévoles de l'association. Retour prévu vers 21h. Alors, on essaie?

Lyliane

16/06/2018

Lieux de vie écologiques et solidaires selon Mr Pierre Rabhi et les Colibris...

Le journal Kaizen, hors série anniversaire de Mr Pierre Rabhi et comportant un DVD en cadeau, effectue un parallèle entre le lieu où est né ce dernier (une oasis saharienne) et son implication en faveur des zones d'Afrique sujettes à la désertification. Son ouvrage "Du Sahara aux Cévennes" et celui ayant pour titre "De l'offrande au crépuscule" se font l'écho de son parcours depuis sa naissance à l'oasis de Kenadsa en 1938 jusqu'à ses réalisations au Burkina Faso au début des années 80.

Aussi, dans les années 1996, personne ne fut vraiment surpris que Mr Pierre Rabhi  prône la naissance "d'oasis", un concept porté à cette époque par le mouvement des "Oasis en tous lieux" et repris aujourd'hui par le mouvement Colibris. Ce projet comportait notamment: le lien à la terre, la sécurité alimentaire, l'implication locale, l'habitat écologique accessible au plus grand nombre, des espaces individuels et collectifs, la place des aînés, l'autonomie… Ces valeurs figurent dans le Manifeste pour des oasis en tous lieux", disponible en ligne sur http://fr.calameo.com ou sur: https://www.colobris-lemouvement.org:projets/projet-oasis.

Au Hameau des Buis, en 2014, l'ensemble des points développés dans le Manifeste était déjà incarné dans le lieu. Ses points forts sont demeurés vivants: ce sont le partage et l'écologie. C'est véritablement en janvier 2015 que le projet "Oasis" a officiellement été lancé. En cinq ans, cent nouvelles oasis ont été crées reliées entre elles par un réseau d'aide à la formation et à des ressources communes.  Il existe différents profils en milieu rural ou urbain, certaines oasis étant des lieux de vie, d'autres des oasis-ressources tournées vers l'accueil et la formation. 

Depuis Colibris a proposé un MOOC (Massive Open Online Course) avec des formations gratuites en ligne (gouvernance, montage juridique, permaculture…). C'est alors qu'est née "la Fabrique des Colibris", "une plateforme de soutien de projets qui met en relation des porteurs de projets avec la Communauté des Colibris". Au début 2018, ce sont plus de 600 lieux diversifiés qui se sont développés librement et qui restent reliés en réseau actif. Cinq principes fondamentaux fondent leurs valeurs: agriculture et autonomie alimentaire, écoconstruction et sobriété énergétique, mutualisation, gouvernance respectueuse et ouverture sur le monde.

Bref, le vivre ensemble est en route et ces oasis sont devenues "un champ expérimental du changement individuel et collectif", selon Mr Mathieu Labonne, directeur des Colibris et coordinateur du projet Oasis depuis 2014. Nous ne pouvons que nous en réjouir et remercier Mr Pierre Rabhi qui a initié ce mouvement qui essaime un peu partout.

Lyliane

13/06/2018

Plaisirs aux jardins...

L'article de Mme Laurence Lucchesi dans le Matin Week End a la saveur des journées de  plein air en été. On y apprend tout d'abord qu'il ne faut pas négliger la présence d'un frêne se dressant dans le jardin, car il signale généralement le présence d'une source sous ses racines. Ensuite, il est signalé que les feuilles de fraisiers sont censées faire fuir les vipères. Enfin, acheter des œufs de chrysopes en jardinerie protégerait des pucerons en arrosant le jardin avec.

J'ai appris également que ce sont les fleurs au cœur jaune qui attirent le plus les abeilles. Une dame-jeanne en verre constituerait aussi une alliée précieuse, si vous n'avez pas de jardin. Elle permet en effet de créer un mini-jardin d'intérieur. On la remplit de terre à un tiers de la hauteur; on y sème des graines de plantes qui restent de taille moyenne, on arrose modérément, puis on remet le bouchon. La lumière et la terre leur suffiront pour grandir. L'humidité restera à l'intérieur. On aura alors "un jardin en circuit fermé"!

Pour en savoir plus, se procurer l'ouvrage de Mme Anne-France Dautheville aux éditions Buchey Chastel: "Miscellanées de mon jardin".

Lyliane

12/06/2018

Quelques astuces de jardinier pour les partuculiers en ville...

Mme Karine Michel dans le supplément de Nice-Matin "Nous" nous fait part des conseils et astuces de Mr Georges Dalmas, ancien animateur des jardiniers de France, pour cultiver sur sa terrasse ou son balcon. Il nous apprend tout d'abord que "quand on achète des plants en jardinerie, il faut regarder la couleur des racines". Il faudrait en effet que la racine soit blanche, car c'est un baromètre de bonne santé de la plante. Concernant le contenu des bacs ou des jardinières, il faut respecter les proportions: un tiers de sable, un tiers de terre et un tiers de terreau.

Mr Dalmas affirme que l'on ne peut pas tout planter sur un balcon.  Selon lui, il faut se limiter à des tomates cerise, des salades d'été, quelques concombres, des cornichons, et des aromatiques. Certaines alliances comme persil et tomate sont bonnes; d'autres moins. Ne pas mettre le basilic par exemple en plein soleil et arroser matin ou soir  avec parcimonie généralement sans mouiller les feuilles. Des engrais organiques comme du tourteau de ricin aident à soutenir la croissance des plantes. En cas de prolifération d'insectes, veiller à utiliser des produits naturels, comme le savon noir contre les pucerons..;

On peut vouloir observer le calendrier lunaire, ce qui fait de nous des adeptes de la biodynamie. La Lune en effet influence la pousse des plantes. En respectant le cycle mensuel de la lune, on choisit le bon moment pour planter en distinguant les jours racines (radis...), les jours feuilles (salades), les jours fleurs (artichauts) ou les jours fruits et graines (haricots, fraises, tomates…). Il y a des calendriers pour suivre cela précisément. Autrefois, nos anciens connaissaient la différence entre la lune montante (avant la pleine lune) et la lune descendante (après la pleine lune) et ils en tenaient compte pour beaucoup de tâches agricoles (tailler, couper ou greffer des arbres, cueillir des fruits…).

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.rustica.fr.

Lyliane

 

 

11/06/2018

Les capacités prodigieuses des plantes...

Dans Télérama de fin mai 2018, Mr Vincent Rémy a recueilli les propos du neurobiologiste italien Mr Stefano Mancuso, qui regarde les plantes avec un œil de jardinier. En effet, ce scientifique a pris conscience, au moment de son doctorat, «du mépris dans lequel on tient le monde végétal» et il propose de regarder les plantes autrement C'est pourquoi, il a écrit, avec Mme Alessandra Viola, un ouvrage de 240 pages publié chez Albin Michel intitulé: «L'intelligence des plantes».

 

Mr Mancuso a remarqué que l'on parle des plantes uniquement d'un point de vue esthétique ou en fonction de leur usage. La conception d'Aristote notamment attribuant aux plantes «une âme de bas niveau» aurait beaucoup influencé les savants du monde entier, alors que Mr Charles Darwin reconnaissait déjà dans ses écrits de botaniste le pouvoir des racines des plantes...

 

Selon le neurobiologiste italien, le monde végétal possède une forme d'intelligence, qui lui permet de survivre en dépit de son immobilité. Mr Mancuso a nommé cette capacité «neurobiologie végétale» dès 2005. Il démontre avec ses collègues en effet que «les plantes ont les mêmes capacités que les animaux en matière d'apprentissage, d'échanges, de communication. Bien qu'ils ne soient pas dotés de neurones comme les animaux ou les humains, les végétaux sentent par toutes leurs cellules les plus petits changements dans leur milieu, grâce à des photorécepteurs captant la lumière, l'humidité, les champs électromagnétiques...

 

Les racines des plantes par exemple peuvent «détecter les substances chimiques (phosphore ou azote) et même percevoir des fréquences basses (entre 50 et 400 hertz)». Sans sombrer dans une sorte de dessin animé en leur prêtant des intentions, Mr Mancuso reconnaît aux plantes, à travers diverses expériences de laboratoire, la capacité de communiquer et d'échanger des informations sur l'état du sol, le présence de prédateurs... Elles vivraient également en symbiose avec des champignons et des bactéries.

 

Alors que des multinationales comme Bayer-Monsanto bloquent toutes les études allant contre leurs intérêts, dépensent des sommes folles avec les OGM et poussent l'agriculture mondiale vers la chimie, Mr Mancuso pense qu'on pourrait au contraire «faire des choses extraordinaires en observant les capacités des plantes». Un travail sur la photosynthèse par exemple mériterait d'être entrepris par tous les laboratoires... Ils ne sont que 5 à pouvoir s'y consacrer aujourd'hui! En France, Mr François Bouteau de l'Université Paris-Diderot y travaille actuellement.

 

Selon Mr Mancuso, nous ne connaissons que 50% des espèces végétales et certaines disparaissent en raison de la pollution, alors qu'on continue à couper des arbres notamment dans les forêts primaires d'Amazonie... Tout cela devrait nous inciter à mettre des moyens, comme le fait modestement l'Union Européenne, afin de comprendre comment les plantes travaillent pour lutter contre la pollution de l'air, ce qu'elles mettent en place pour le climat... N'oublions pas, écrit le journaliste, que ce sont les algues qui ont crée l'oxygène et que le premier texte sumérien écrit par l'être humain (3 500 ans avant notre ère) consistait en des conseils d'un père à son fils pour cultiver la terre: «non seulement pour assurer sa subsistance, mais surtout en pensant aux générations futures»... Jusqu'aux années 1950, cet état d'esprit était resté celui de l'agriculture.

 

L'article de Télérama se termine en posant la question suivante: « Ne serait-il pas urgent actuellement de cesser de détruire des espèces animales et végétales, de polluer les sols, l'air et l'eau de la planète en retrouvant le respect de la vie?» Alors, à mon tour, je me permets de proposer que tous ceux qui se reconnaissent dans cet appel de Mr Mancuso s'engagent dans leurs réseaux locaux, leur fassent connaître l'ouvrage «L'intelligence des plantes» et aident à faire germer autour d'eux le désir de protéger tout le Vivant de notre planète.

 

Pour en savoir plus, consulter également les ouvrages du forestier allemand: Mr Peter Wohlleben (L'intelligence des arbres) et le film réalisé par Julia Dordel et Guido Tölke réalisé au sujet d'un de ses ouvrages ou des sites sur Internet comme: www.youtube.com, www.albin-michel.fr ou www.science-et-vie.com.

Lyliane

09/06/2018

La culture en lasagnes est bonne pour la biodiversité...

Dans le journal Nice-Matin du 15/5, par la plume de Mr Rémy Marceau, nous apprenons qu'un jardinier niçois, du nom de Mr Philippe Moreau, a expliqué au cours d'une conférence publique ce qu'est la culture en lasagnes. Comme son nom l'évoque, ce mode de culture se fait à l'automne par une superposition et une alternance de couches de matières organiques verte (herbe) et sèche (feuilles, brindilles) sur 5 cm environ. On termine généralement par une bonne épaisseur de terreau et on laisse reposer le tout jusqu'aux beaux jours, au moment où l'on va s'occuper du potager.

 

En cela, l'être humain s'inspire de la nature. Mme Patricia Lanza, qui a documenté ce genre de culture, a, en effet, regardé ce qui se passe en forêt. Le multicouche, que ce soit sur butte, en jardinière ou en bordure, permet la décomposition des bactéries sur le vert comme la croissance plus lente des champignons sur le sec. Il se produit une montée en température, qui permettrait de semer et de planter plus tôt. Pour être efficace, la maturation doit durer environ 2 mois.

 

L'hiver, on peut également pailler le jardin. Mais l'herbe fraîche de tonte, stockée ou glanée alentour, la taille des haies et arbustes, tout cela peut être utilisé. On n' utilise ainsi que très peu de terreau et absolument aucun engrais. Le conseil du jardinier est de planter assez densément et de faire des associations (par exemple tomates, basilic et ail...). La vie souterraine d'un tel jardin en lasagnes est très importante. C'est, quoi qu'il en soit, une culture de manière naturelle qui «donne un bon coup de pouce à la biodiversité».

 

Pour approfondir le sujet, contacter par exemple: www.gerbeaud.com ou https://www.rustica.fr/articles.../technique-lasagna-bed-ou-jardin-lasagnes,3098.html

Lyliane

01/06/2018

Devrions-nous réduire notre consommation de viande pour notre santé et le bien-être animal?

Lors de l'émission "C'est dans l'air" sur la 5ème chaîne, ont été examinés le 21/5/2018, successivement toutes nos habitudes alimentaires depuis l'après-guerre, dont le mouvement "vegan" en présence de Mme C. Roux et d'intervenants sur le plateau. L'appel de Mmes Sophie Marceau et Brigitte Bardot (ainsi que de l'association L 214) en faveur du bien-être animal en était le point de départ. Car, en France, dans les abattoirs, certaines fermes industrielles, les sociétés qui élèvent des poulets en batterie, on s'aperçoit aujourd'hui que l'élevage et l'abattage sont loin d'être respectueux envers les animaux. Des images choquantes nous ont été montrées...  

Voici leur appel aux députés et au grand public:" Dans les cages, le cauchemar continue. Après les 2 enquêtes révélées cette semaine, L214 dévoile de nouvelles images d’un élevage en Bretagne. Comme Sophie Marceau demandons à nos députés de mettre fin à ce supplice. » L’injonction est claire. La célèbre association de défense du bien-être animal a rendu public ce dimanche une nouvelle vidéo dénonçant les conditions d’élevage des poules pondeuses".

Transportés en pleine chaleur sur de longues distances, entassés et parqués dans des cages ou sur du béton, nourris de façon artificielle, ne voyant jamais le jour, porcs, veaux, agneaux, poulets... sont, en effet, dans ces lieux clos traités comme des objets et non comme des êtres sensibles que nous devrions traiter dignement. Heureusement, le reportage montrait également des éleveurs soucieux de leurs bêtes! Ce qui nous amène à nous poser la question: même s'ils sont voués à être abattus pour nous nourrir, ne pourrions-nous pas au moins éviter aux animaux des souffrances horribles?

Régimes végétariens, végétaliens, vegan peu à peu gagnent du terrain. Des raisons médicales (cholestérol, pollution...) et éthiques font en effet baisser la consommation de viande et de poisson dans notre pays. Signe de richesse après guerre, la consommation de viande rouge midi et soir est en baisse sérieuse dans tous les ménages français. Depuis 1980 environ, où il a débuté, ce mouvement s'est amplifié après 1998 et le scandale de la "vache folle" nourrie de farines animales en lieu et place d'herbe. Seule la volaille résisterait, alors que 85% du poulet consommé en France est importé et que sa qualité sanitaire n'est pas assurée. L'être humain étant omnivore, les régimes sans viande n'auraient pas de répercutions néfastes sur la santé humaine, à condition que les personnes trouvent un nouvel équilibre, grâce notamment aux protéines végétales.

Selon les intervenants, 6 français sur 10 seraient prêts à payer plus cher pour manger mieux et être sûrs que les animaux sont bien traités. Ils s'intéressent désormais à la provenance des animaux de boucherie, d'où prolifération de labels et de certifications. Là où l'on prônait la quantité de protéines, on revendique de nos jours un droit à la qualité pour manger de façon saine. Ailleurs, dans les pays en voie de développement par exemple, ce problème ne se pose pas. Chacun a le souci quotidien d'arriver à nourrir sa famille. Dans certains pays, comme en Afrique, l'élevage est même un facteur important de revenu comme de subsistance.

Le slogan: "consommer moins, mais consommer mieux", semble à l'ordre du jour. La plupart des Français seraient actuellement "flexitariens" sans le savoir, c'est à dire qu'ils mangeraient moins de viande, mais de meilleure qualité et consommeraient davantage de fruits et légumes non traités... Pour approfondir le sujet, consulter par exemple sur Internet: www.welfarm.fr ou www.blog.rue-du-bien-etre.com. 

Lyliane