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30/11/2015

La COP 21: c'est maintenant!

 

Nicolas Hulot, interviewé par Katia Vilarasau pour Valeurs Mutualistes, rappelle que le 2/10/2015 146 pays sur les 195 invités au Bourget ont déjà rendu leurs contributions pour un accord éventuel. Il pense que le financement des engagements et des mesures est aussi un facteur de réussite de la COP 21. Il souhaite quant à lui que les participants mettent en place une taxe sur les transactions financières, que les Etats arrêtent leurs subventions aux énergies fossiles pour les basculer vers les énergies renouvelables et que la carbone ait enfin un prix.

 

Les décisions politiques, en effet, qui doivent être prises doivent être à la fois «courageuses et ambitieuses». Nicolas Hulot note des avancées dans la mesure où le G.I.E.C.(groupe d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat) se soucie pour le première fois d'éthique en évoquant «l'injustice climatique», car les pays qui souffrent le plus ne sont pas à l'origine du dérèglement climatique. Ce sont les pays industrialisés qui devront avoir l'engagement le plus marqué tout en aidant les Etats les plus pauvres...

 

Les conséquences du changement climatique sont de plusieurs natures: biodiversité menacée, faune et flore en danger d'extinction, développement de maladies tropicales dans des pays tempérés (paludisme, fièvre jaune, dengue...), sècheresses plus marquées, faim dans le monde, tornades, fonte des glaciers... Tout cela, si rien n'était entrepris, ferait peser des menaces d'emballement sur lesquelles nous nous devons d'agir sans tarder. Selon Nicolas Hulot, pour stabiliser le climat, il faudrait limiter le niveau d'émission à 1 ou 1,5 tonne de CO2 par an et par habitant sur la planète. Et tous les scientifiques s'accordent à dire qu'il est nécessaire de ramener la hausse des températures dans le monde à +2° pour que notre terre reste habitable pour nos descendants.

 

De nombreuses pistes ont été évoquées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre: nouvelle fiscalité écologique, réduction de la consommation énergétique, meilleure isolation des bâtiments, mise en place de transports par chemin de fer ou par voie d'eau, recyclage des déchets, alimentation moins carnée... Les citoyens que nous sommes peuvent en effet agir par des gestes quotidiens conscients, par exemple en se déplaçant en covoiturage, par les transports en commun ou à bicyclette, en choisissant une énergie 100% renouvelable, en luttant contre le gaspillage alimentaire, en changeant de banque pour une banque plus éthique comme la NEF, en fuyant les emballages polluants pour la nature, en achetant des produits d'occasion ou recyclés, bref par une économie du partage, circulaire et collaborative ...

 

Les marches pour le climat ayant été interdites en raison de l'état d'urgence, nous pouvons encore signer la pétition lancée par Nicolas Hulot sur www.osons-agir-pour-le-climat.org , lire son ouvrage paru récemment intitulé « Osons, plaidoyer d'un homme libre», afin d'y glaner des conseils utiles, nous adresser même au Ministère de l'Ecologie par mail ou courrier pour faire des propositions concrètes sur http://www. grandeconversation.com/. Le 1er décembre, comme tous les premiers du mois, nous pouvons également jeûner pour l'avenir de la planète ou méditer tous les jours pendant la COP 21 pour inspirer et éclairer les participants venus au Bourget du monde entier.

 

Tout cela est destiné à montrer, de toutes les manières visibles et invisibles, que nous nous sentons partie prenante de cet événement planétaire qui se déroule dans notre pays en ce moment. Comme Nicolas Hulot, persuadons nous que «Toutes les bonnes volontés et toutes les énergies sont requises pour contribuer à métamorphoser notre société». Faisons donc notre part citoyenne là où nous sommes!

Lyliane

 

29/11/2015

Comment pourrions nous vivre autrement notre colère?

 

Qu'elle soit tournée contre des membres de notre famille, nos voisins, des collaborateurs ou des personnes ayant perpétré des actes délictueux, notre colère reste une émotion forte, impulsive et puissante, qui répond généralement à un sentiment de frustration, qui exprime un réflexe de défense ou un état de mal-être soudain. On dit habituellement dans notre culture «que la colère est mauvaise conseillère» car elle nous fait réagir, sortir de nos gonds et aller plus loin, dans les mots comme dans les gestes, que nous ne l'aurions voulu de sang froid. C'est pourquoi, il est conseillé de prendre un moment de recul, afin de laisser retomber la pression et de mieux gérer la situation pour nous même et notre entourage...

 

Toutefois, nous pourrions également nous aider de spécialités ayant montré leurs effets salutaires au sein de médecines douces comme la phytothérapie, l'aromathérapie et les élixirs de Bach. Une infusion de mélisse par exemple peut aider à retrouver son calme. Les huiles essentielles d'angélique, de nard et de marjolaine sont des alliées précieuses pour chasser les tensions, nous dit le journal Ecolomag. Il propose de mettre deux gouttes de l'une de ces huiles au creux de la main, de les méler à deux gouttes d'huile végétale, puis de se masser le plexus solaire et la voûte plantaire avec le mélange. Enfin, les élixirs de Bach comme Willow (le saule), Cherry plum (le prunier) ou Holly (le houx) peuvent en quelques gouttes sous la langue alléger considérablement notre colère.

 

Il existe aussi d'autres méthodes basées sur la méditation ou l'auto hypnose.

Ecolomag cite notamment «la méditation de bienveillance» où l'on crée un climat propice en portant son attention sur la respiration, assis le dos droit, les yeux clos et les mains posées sur les cuisses pendant au moins 10 minutes. Ce type de «zen attitude» se crée peu à peu et elle est considérée comme bénéfique pour notre santé et pour notre vie de tous les jours. Elle peut être enseignée dès leur plus jeune âge aux enfants, particulièrement à ceux qui sont qualifiés d'hyperactifs, car ils vivent beaucoup de choses à 100%.

Pour en savoir plus, consulter par exemple l'ouvrage de Mme M.L. Cattoire aux éditions Leduc.s intitulé: La méditation, c'est malin!

 

Alors, il me semble que nous serions bien inspirés de ne plus vouloir le monde autour de nous comme quasi-parfait. Ne pourrions-nous pas accepter d'être à la fois celui ou celle que nous sommes tout en rencontrant la différence de l'autre avec un regard positif, car c'est aussi une chance de complémentarité?

Lyliane

 

27/11/2015

A propos de la qualité des aliments...

  

  
  


Le site Internet « Bioalaune » a recensé les 10 aliments à consommer bio absolument [1].

Il s’agit de la salade, des fraises, des pommes, du raisin, du poivron, de la pomme de terre, du bœuf, du lait, du poulet et des œufs.

  1. La salade doit absolument être mangée bio car on la mange entière, crue. Les feuilles, très grandes, sont de ce fait très exposées aux pesticides, si bien que 80 % des salades présentent des résidus, et 16 % contiennent même des substances chimiques interdites en France [2] !

  2. Les fraises : cultivées au ras du sol, elles sont très vulnérables aux vermines et aux moisissures, et donc abondamment traitées. Méfiez-vous en particulier des fraises bien rouges, luisantes, immaculées : il est fréquent qu’elles soient traitées à la captane, un fongicide qui leur donne une belle couleur.

  3. Les pommes retiennent tous les pesticides dans leur peau. Mais cette peau, très fine (en comparaison avec l’orange, la banane, la noix de coco, ou même la poire…) laisse aussi passer des produits chimiques dans la chair.

  4. Le raisin : la vigne est très fragile. C’est une cible privilégiée des insectes et des moisissures. C’est pourquoi elle est régulièrement traitée par différents pesticides. Il est donc important de choisir du raisin et du vin issus de l’agriculture biologique.

  5. Le poivron : parce qu’on mange le poivron entier, et que sa peau est très fine également, il est important de le choisir bio. Le poivron a été classé parmi les légumes les plus exposés aux pesticides pendant leur culture par la grande ONG américain Environmental Working Group.

  6. La pomme de terre, quand elle n’est pas biologique, est un concentré de pesticides. En moyenne, elle subit cinq traitements pendant sa culture, et des résidus se retrouvent donc dans la peau, même après l’épluchage.

  7. Le bœuf ne doit pas être consommé si vous ne pouvez retracer très précisément son origine, son alimentation et son mode d’élevage. En effet, les problèmes existent à chaque étape : le bœuf, rappelons-le, est un ruminant qui se nourrit dans la nature d’herbes, de feuilles, non de grains de maïs ni de tourteau de soja.

      • Une alimentation riche en céréales rend les bestiaux malades et obèses, ce qui est avantageux sur le plan commercial pour de la viande vendue au kilo, mais non pour la qualité de la viande.

      • D’autre part, une alimentation naturelle en pâturage l’été et en foin l’hiver donne une graisse animale plus saine, plus riche en oméga-3. Cependant, il faut veiller à ce que les animaux broutent dans des zones naturelles, car les pesticides se concentrent dans la chair animale, où leur concentration est 14 fois plus élevée que dans les végétaux.

      • Enfin, plus de 1000 tonnes d’antibiotiques sont administrées chaque année aux animaux d’élevage pour prévenir toutes sortes de maladies et favoriser la prise de poids. Ces antibiotiques se retrouvent bel et bien dans votre steak (67,7 mg par kg de viande) puis dans votre organisme, favorisant l’apparition de bactéries résistantes. Un comble, quand on nous répète par ailleurs que : « Les antibiotiques, c’est pas automatique ! »

  8. Le lait : le phénomène de bioconcentration des pesticides se retrouve également dans le lait et les produits laitiers. Ils contiennent en moyenne 5,5 fois plus de résidus de pesticides que les végétaux. Par ailleurs, le lait d’élevage industriel est trop riche en hormones bovines et en facteurs de croissance, qui augmentent la prise de poids mais aussi les risques de cancer. Il faut savoir qu’actuellement les vaches continuent à être traites après avoir été inséminées.

  9. Le poulet : malheureusement, le poulet aux hormones n’est pas une légende. Les élevages intensifs de poulets les utilisent tout comme les médicaments et antibiotiques, indispensables pour éviter les épidémies dans ces environnements concentrationnaires. Un poulet bio élevé à l’air libre, si possible dans une basse-cour que vous connaissez, n’aura ni le même goût, ni la même texture, ni les mêmes dangers pour votre santé.

  10. Les œufs : comme les bovins, les poulets ne mangent pas à l’état naturel de grain ni de céréales. La poule est un animal qui mange des vers de terre, limaces, escargots, graines et végétaux qu’elle picore autour d’elle. Elle a besoin de gratter la terre, et fait normalement à ce régime des œufs riches en oméga-3.

Maillage territorial et tentatives de déradicalisation dans les Alpes Maritimes...

 

Après la Seine St Denis, les Alpes Maritimes seraient, selon un article du journal gratuit 20 Minutes, le deuxième département le plus touché par la radicalisation des jeunes. Notamment Nice, Valbonne, Vence... Un peu toutes les villes de la Côte d'Azur et de l'arrière-pays seraient touchées. Selon les informations figurant dans ce journal, ce seraient des jeunes âgés de 15 à 40 ans des deux sexes et de tout niveau social. Curieusement, on peut faire un parallèle entre le nombre de ces jeunes et la montée du F.N.(Front National) dans ce département, où riches et pauvres vivent dans des quartiers bien séparés. Pour avoir enseigné successivement à l'Ariane (Nice-Est) et aux Moulins (Nice-Ouest), j'avais noté cette segrégation, dont malheureusement nous recueillons aujourd'hui certains effets négatifs.

 

Heureusement, une Association nommée Entr'autres n'avait pas attendu les attentats de 2015 pour agir contre la radicalisation des jeunes locaux. Parmi ses membres se trouve Mme Amélie Boukhobza, psychologue clinicienne, qui organise des rencontres et suit ceux qui partent faire le djihad ou qui rentrent de Syrie. Elle déplore qu'à leur retour, ces jeunes soient mis en prison. Elle pense en effet qu'il y a d'autres moyens pour les aider à quitter l'idéologie qui leur a été mise dans le crâne... Cette association, malgré le besoin de sécurité et la peur des personnes habitant sur place, miserait plutôt sur la confiance et le dialogue avec ces jeunes.

 

Elle organise notamment des formations dans les collèges et les lycées avec enseignants, assistantes sociales, policiers, gendarmes, afin d'affiner son diagnostic sur d'éventuelles djihadisations chez les jeunes. Elle favorise aussi des rencontres avec des «mentors». Ce sont par exemple des personnes comme Mr Boubakeur Bekri, recteur de la mosquée Al Forqane du quartier de l'Ariane et vice président du Conseil Régional du Culte musulman en PACA (Provence Alpes Côte d'Azur), qui a pris en charge ce rôle auprès de jeunes qu'ils soient musulmans ou pas. Avec eux il parle de spiritualité, d'histoire, de géopolitique. Il juge les résultats timides pour le moment, mais il persévère...

 

Il me semble que ces initiatives devraient être mises en place partout, notamment dans les régions où l'on connaît la montée du djihadisme. Cela demanderait à la société civile de s'ouvrir et de s'investir pour tenter des gestes envers ces jeunes. Peut-être arriverait-on à en déradicaliser quelques uns... Car comment réagiront ces jeunes à leur sortie de prison s'il n'ont d'autre perspective que de mourir avec leurs ceintures d'explosifs? Leur indiquer d'autres voies que la répression ne serait-il pas plus judicieux et plus humain?

Lyliane

 

26/11/2015

Seriez-vous intolérant au lactose ou au protéines du lait de vache?

 

J'ai découvert dans le journal «Alternatif bien-être» du mois de décembre 2015 - www.santenatureinnovation.com - un article bien documenté de Mme Amélie Padioleau au sujet des intolérances des personnes adultes au lait de vache. En effet, si dans l'enfance les bébés et les jeunes enfants produisent du lactase, afin de digérer le lait maternel ou le lait de vache, chez les adultes ensuite cette enzyme digestive, d'après des études récentes du Pays de Galles, scinde le lactose (sucre du lait) en glucose et galactose et passe non dégradé dans le côlon.

 

Cela pourrait expliquer pourquoi certains sujets souffrent de fermentations et de troubles intestinaux, dès qu'ils ingèrent du lait ou des sous produits lactés.

En France, le seuil d'intolérance au lactose serait assez variable, puisque le pourcentage serait de 17% parmi les populations du Nord et de 65% au Sud, ce qui ferait une moyenne de 41%. Ce taux serait plus élevé en Afrique et en Asie qu'en Amérique ou dans nos pays européens. Car il aurait été vérifié que plus l'on boit de lait, plus on tolère son lactose...

 

La sensibilité au lactose de chacun est différente en fonction des produits laitiers. Par exemple, les fromages à pâte dure, du fait de leur fermentation, ont tendance à évacuer le lactose. Les yaourts de leur côté contiendraient des bactéries lactiques qui digèrent le lactose au niveau intestinal. Par contre, selon le dossier, du lait de vache bu à jeun pourrait provoquer des phénomènes d'intolérance repérables entre 30 minutes à 2 heures après l'ingestion.

 

Les symptômes de cette intolérance sont divers: crampes abdominales, ballonnements, flatulences, maux de tête, diarrhées, douleurs articulaires, urticaire, eczéma et même parfois des difficultés respiratoires. On confond parfois ces manifestations à celles du côlon irritable. Il aurait été remarqué toutefois que l'état de santé de la personne influence le taux de lactose dans l'organisme. Par exemple, une chimiothérapie, une gastroentérite, une grossesse, une maladie coeliaque semblent pouvoir aggraver les symptômes.

 

Il arrive également que certaines personnes soient intolérantes aux protéines du lait. On attribue à ce phénomène moins courant des liens possibles avec un diabète de type 1, certaines maladies auto-immunes ou articulaires. Dans tous les cas, il est conseillé de faire l'essai d'un régime totalement sans produits laitiers pendant plusieurs semaines. En cas de doute, faire pratiquer le test de l'hydrogène expiré chez un gastroentérologue.

 

En ce qui me concerne, il a été mis en évidence par une naturopathe que mes troubles intestinaux étaient liés à une intolérance au lactose du lait de vache. J'ai changé de ce fait mon alimentation. Je fais par exemple mes flans et mes yaourts au lait de noisettes ou d'épeautre et je n'achète que du fromage de chèvres ou de brebis, qui passent mieux. Dès que je fais un écart, ce qui est normal dans la vie sociale, j'ai des maux de tête et des flatulences.

 

Alors soyons vigilants et écoutons notre corps! Lyliane

 

25/11/2015

Selon Alternatiba: ensemble, nous sommes une force immense!

Ensemble, nous sommes une force immense !

 

Vous êtes 20 000 à avoir signé l'appel pour le maintien des mobilisations citoyennes pendant la COP21. Bravo pour cette action ! Nous montrons ainsi ensemble que la violence échoue à entamer notre détermination à préserver ce que nous avons en partage. Il est donc essentiel de continuer à diffuser largement cet appel pour arriver à plusieurs dizaines de milliers de signataires.

En Île-de-France et en régions, les interdictions tombent malgré la volonté des organisateurs de chaque évènement de renforcer les dispositifs de sécurité. A la surprise générale, des évènements  beaucoup plus périlleux car chargés d'une autre symbolique - comme la Fête du Beaujolais de Lyon ou plusieurs grands Marchés de Noël, dont ceux de Paris - ont été maintenus.

Que vont provoquer les interdictions prononcées ? Elles musellent d’innombrables porteurs d'espoir. Elles empêchent des dizaines de milliers de personnes d'unir leur voix pour relever le défi climatique, et de faire pression sur les décideurs réunis à Paris.

Fort heureusement, l'appel qui nous est devenu commun a produit ses premiers effets positifs. Nous venons de recevoir une très belle nouvelle : pendant que des millions de personnes marcheront dans le monde entier, une vaste chaine humaine verra le jour à Paris le dimanche 29 novembre.

 


État d'urgence climatique :
une chaîne humaine pour un Climat de paix !


Hommage aux victimes des attentats autant qu'à l'avenir de l'humanité que nous défendons, elle dévalera de République à Nation, en passant par le Bataclan et la rue de Charonne. Nous ferons ainsi la démonstration, sans risque sécuritaire, de notre solidarité, de notre unité et de notre enthousiasme.

Nous vous appelons chaleureusement à y participer !

 

Ne laissons pas progresser l'angoisse ou l’apathie et tenons-nous

 

debout face à l'histoire. Ensemble, nous sommes une force immense!

 

Réflexions sur nos voies d'avenir...

 

La lecture de l'ouvrage de Mr Nicolas Baverez, publié en 2012 aux éditions Fayard et intitulé «Réveillez-vous!» m'a intéressée, car il situe clairement les défis auxquels nous devrons faire face.

Le 21 ème siècle a commencé sous le règne de nouvelles révolutions technologiques: technologies de recyclage, de l'information, d'énergies vertes... Presque partout désormais les personnes sont équipées de smartphones et d'ordinateurs. La mondialisation aidant, des informations, des services bien commodes sont accessibles dans tous les points de la planète...

 

Toutefois, nous savons bien que cette avancée technologique est susceptible d'apporter le pire comme le meilleur. En effet le trafic des armes, de la drogue, les réseaux de prostitution comme de raccolage politique utilisent Internet sans que les Etats puissent intervenir directement. Notre pays lui-même est dans une phase de récession avec un chômage croissant, une économie qui stagne, un système financier en difficulté. Tout cela nourrit la tentation de nous replier sur nos frontières, en essayant de garder notre grandeur et nos privilèges passés. Car la France a toujours rêvé d'être une grande Nation. Cela me fait étrangement penser la montée du fascisme en Allemagne, à ce qui s'est passé dans les années 1930 à 1935 avec l'exaltation de la race aryenne et la haine des étrangers... On sait où cela a mené le pays et toute l'Europe...

 

Certains partis politiques en France exploitent habilement la nostalgie du passé de quelques uns de nos compatriotes pour leur faire miroiter un avenir fait de nationalisme, de fermeture sur le monde et de xénophobie. Et les attentats récents semblent servir leurs thèses... Or, Mr Baverez nous démontre que c'est tout le contraire qu'il faudrait faire! Selon lui, en effet, la France dispose de nombreux atouts: une bonne démographie (la seconde d'Europe après l'Irlande), une population bien formée, des pôles d'excellence, des centres de recherche, un patrimoine important, des capitaux encore abondants, des infrastructures modernisées, une culture ancienne et une jeunesse dynamique...

 

Selon lui, il faudrait peut-être prendre modèle sur la Suède, le Canada et l'Allemagne actuelle, qui ont réussi à modifier leurs structures sans lâcher leurs valeurs de solidarité, de courage et de liberté démocratique. Notre défi ne serait il pas d'innover en laissant plus de place aux jeunes hommes et jeunes femmes politiques, aux entrepreneurs de PME, aux chercheurs, tout en proposant un nouveau pacte productif et un contrat social intégrant davantage nos handicapés, nos immigrés et nos jeunes de toutes origines. Il nous est demandé aujourd'hui d'ouvrir les yeux, à la veille de RV importants dans notre pays, d'échapper à la peur qui fait le lit du populisme et des extrémismes, de miser sur notre foi en la construction européenne et en une mondialisation positive, c'est à dire bénéficiant à tous les pays du Nord comme du Sud.

 

Si j'ai bien lu cet ouvrage et médité ses propositions, je vois que nous sommes à la croisée des chemins en cette fin 2015: nous pouvons, à travers nos votes et nos opinions, soit choisir une voie protectionniste et nationaliste, afin de conserver quelques uns de nos acquits et de nous soustraire au monde extérieur jugé dangereux, soit aller de l'avant avec foi et courage en nous ouvrant à l'avenir tout en préservant la nature et le climat pour nos enfants et petits enfants...

 

Personnellement, l'ouverture sur le monde où nous vivons, sur la fraternité humaine tout en gardant l'essentiel de nos valeurs démocratiques me semble bien préférable! Car ne l'oublions pas: nous sommes tous interdépendants! Ces quelques réflexions m'incitent aussi individuellement à changer mon regard sur le monde, à lâcher mon égo épris de rêves de grandeur, à chercher à sortir de mes habitudes et à faire des choix qualitatifs et non purement sécuritaires dans ma vie de tous les jours.

Lyliane

 

24/11/2015

Appel de Mme Vandana Shiva via les Amap pour signer un engagement en faveur de la Terre...

Un engagement des citoyens à protéger la planète et ses peuples

Les gouvernements sous l’influence des multinationales peuvent échouer à Paris lors de la

COP21 - mais nous en tant que citoyens nous devons passer à l’action.

Pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité, notre futur commun en tant qu’espèce n’est plus

certain. En seulement 200 ans, nous avons fait assez de dégâts sur la Terre pour assurer notre propre

extinction. Notre unique option est de prendre nos responsabilités en tant que citoyens en protégeant

la planète activement et en agissant pour le « bien vivre » de ses peuples.

1) Nous nous engageons à protéger nos sols et notre biodiversité car c’est dans un sol vivant que se

trouve la prospérité et la sécurité de notre civilisation.

2) Nous défendons notre patrimoine commun que sont les semences, la biodiversité, les sols, l’eau,

l’air et le climat en nous engageant contre la privatisation de celui-ci.

3) Nous prêtons une attention particulière à la non appropriation des semences, piliers de notre

biodiversité, garantes de notre souveraineté alimentaire et de la résilience climatique.

4) Nous rejetons le modèle d’agriculture industrielle, basé sur l’utilisation massive de ressources non

renouvelables et largement responsable du changement climatique, ainsi que les fausses solutions

technologiques dont le seul objectif est de maintenir artificiellement un modèle productiviste à bout de

5) Nous nous engageons à soutenir et pratiquer une agriculture basée sur les principes et méthodes de

l’agro-écologie paysanne, à taille humaine, locale, socialement équitable, et économiquement viable

afin que les peuples puissent se nourrir et atténuer le changement climatique.

6) Nous luttons contre les traités de libre échange, les accords commerciaux favorisant les

multinationales et diminuant la liberté et la souveraineté des peuples. Nous exigeons des mesures

fortes contre la criminalité écologique, au-delà du principe « pollueur-payeur » qui devrait par ailleurs

7) Nous faisons la promotion des systèmes d’économie locale, circulaire et solidaire comme solutions

pour créer un tissu social stable, des emplois, du lien social et favoriser la protection de la planète.

8) Nous nous engageons à créer des systèmes de démocraties vivantes, participatives et non

violentes. La base de notre engagement est de redonner aux peuples le pouvoir de décider

démocratiquement de l’usage de la terre et de la façon de se nourrir.

9) Nous faisons le pacte de vivre consciemment en tant que Citoyens de la Terre, en prônant la

tolérance, le partage et la non-violence, en particulier envers la Terre et l’Humanité.

10) Nous plantons partout dans le monde des Jardins de l’Espoir comme symbole de notre pacte pour

la protection de la Terre. Nous remettons l’acte de se nourrir au cœur de nos préoccupations politiques.

Nous pratiquons l’agriculture paysanne et biologique dans tous les espaces disponibles afin de semer

ensemble les graines du changement pour la création d’une nouvelle citoyenneté planétaire.

Signez le pacte sur : www.seedfreedom.info/fr/campaign/pacte-pour-la-terre/

Que sont les jardins collectifs?

Un peu partout dans notre pays fleurissent des jardins que l'on travaille à plusieurs. Ce sont des expériences porteuses de valeurs d'échange, de solidarité et même de crétivité. On les appelle des jardins collectifs ou des jardins partagés. Ces espaces sont gérés par et pour les habitants qui s'en occupent. On peut les voir comme intermédiaires entre des jardins publics et des jardins privés. Parfois ce sont des espaces libres au pied d'immeubles, des friches urbaines concédées par une commune ou même des bandes de terre le long d'une voie ferrée...

 

Grâce à ces initiatives, des citadins peuvent mettre les mains dans la terre et accéder peu à peu à la pratique du jardinage. Ils apprennent notamment comment prendre soin de leur environnement (gérer l'eau, les déchets...). Pour certains c'est un exercice au grand air fort salutaire pour leur santé, pour tous c'est un complément alimentaire non négligeable. De plus en plus, les mairies encouragent, soutiennent et accompagnent la création de ces espaces collectifs. Parfois l'initiative vient d'un propriétaire privé, qui dispose de beaucoup de terrain et n'arrive pas à le cultiver. Ce peuvent être aussi des habitants qui se regroupent ou des associations qui dynamisent ce type de projet.

 

Dans certains cas, un accompagnement existe grâce à du personnel communal ou des personnes compétentes dans ce domaine. Ils conseillent alors pour le choix des cultures, proposent le compostage des déchets et veillent à ce que tout gaspillage soit évité. Sinon des règles de fonctionnement, sous forme d'un règlement intérieur ou d'un bilan en fin de saison entre les partenaires, sont décidées à l'unanimité de façon à garantir l'intérêt général. En principe ces jardins collectifs écartent un usage commercial.

 

Ces initiatives aident à faire naître de la convivialité et un partage des savoirs entre les membres du jardin collectif. L'entraide et le dialogue se pratiquent habituellement de manière spontanée. Certains jardins peuvent accepter une fois par an de s'ouvrir à des écoles du quartier, afin que les enfants s'initient à l'environnement. Beaucoup de jeunes citadins en effet n'ont aucune idée du rythme des saisons et ne connaissent que des légumes sous blister... Alors n'hésitons pas à proposer à nos élus ce genre d'initiatives si elles n'existent pas encore sur le territoire de la commune et à en parler autour de nous si elles sont à proximité.

Lyliane

 

23/11/2015

A propos de l'Amour...

 

J'ai trouvé dans le n° 13 du magazine Happinez - www.happinez.fr – ce que Mme Susan Smit nomme «les 7 plus belles leçons d'amour». Je les liste ci dessous.

- clé N°1: la solitude n'est pas un temps mort dont nous devrions

nous désoler. Elle permet d'avoir un regard lucide sur notre vie

et de digérer nos expériences passées.

 

- clé N°2: nous avons toujours un rôle à jouer et nous ne

sommes pas victimes de la fatalité, même si nous avons

l'impression de retomber toujours dans les mêmes travers...

 

            • clé N°3: l'amour ne s'épanouit que si l'on ose être soi-même. On ne craint alors ni désaccord, ni critique, car le but est d'être tirés vers le haut.

- clé N° 4: on ne peut ni sauver l'autre, ni le

changer. Il ne faut en effet pas rendre l'autre

dépendant. Il n'y a que nous-même que nous

pouvons sauver!

 

- clé N° 5: toute relation a besoin qu'on en prenne soin!

Si nous avons la chance de trouver un amour

qui dure, nous devons nous en occuper régulièrement,

le réparer et l'entretenir.

 

          • clé N° 6: pour pouvoir aimer les autres, nous devons nous aimer nous même. Au lieu d'attendre que nos manques soient comblés, s'offrir ce dont nous avons besoin.

 

    • clé N°7: considérer l'Amour comme l'énergie de la Source. Rester branché dessus même au milieu de nos soucis quotidiens.

 

 

Faisons si possible de ces 7 clés notre ligne de conduite et ressentons que l'Amour est la clé universelle!

 

Lyliane

 

22/11/2015

Trouvé sur Internet: le pouvoir du rire selon Santé Nature Innovation...

 

Norman Cousins était un journaliste américain très connu, rédacteur en chef de la Saturday Review.


En 1964, ses médecins lui apprirent qu'il était atteint de spondylarthrite ankylosante. C'est une maladie incurable de la colonne vertébrale provoquant des douleurs dans le bas du dos et un raidissement articulaire. Tendons, ligaments et articulations se calcifient. À terme, les vertèbres ne forment plus qu'un seul bloc… 

Cette maladie est très douloureuse, mais n'a pas de traitement à part des anti-douleurs, dont les effets secondaires peuvent être redoutables. Norman Cousins raconte même que ses médecins ne lui donnaient pas 1 chance sur 500 de survivre [2]. 

Confronté à ce sombre avenir, Norman Cousins se lança dans ses propres recherches. Il avait en effet une formation médicale, ayant été professeur adjoint à l'Ecole de Médecine de l'UCLA [3], et il fit trois choses absolument contraires à l'avis de ses médecins. 

1) Prendre de la vitamine C à haute dose

La première fut d'étudier à fond tous les médicaments qu'il prenait. Il découvrit que ses traitements épuisaient ses réserves de vitamine C et, sur la base de ses recherches personnelles, parvint à convaincre ses médecins d'arrêter de lui donner plusieurs médicaments, et de lui injecter de très hautes doses de vitamine C, dont il estimait qu'elles étaient son dernier espoir.

2) Quitter l'environnement anxiogène de l'hôpital

Ensuite, Cousins décida de quitter l'hôpital et de s'installer dans une chambre d'hôtel. Il estimait que les hôpitaux, avec leur nourriture déplorable, leur hygiène douteuse, leur culture de la surmédicalisation, leur atmosphère de négativité et leur perturbation systématique du rythme du sommeil des patients, n'étaient « pas des endroits faits pour les personnes vraiment malades », selon ses termes.

3) Regarder des films comiques

Troisième chose, Cousins se procura un projecteur et un stock de films comiques, dont de nombreuses « Caméras cachées » et des films des Marx Brothers. Durant sa première nuit à l'hôtel, il rit tellement en regardant ces films qu'il parvint ensuite à dormir plusieurs heures sans ressentir de douleur. Le rire avait stimulé sa production d'endorphines, des produits chimiques aux effets anesthésiants fabriqués naturellement par le corps. 

Lorsque la douleur se réveillait, il remettait les films en route et, après avoir bien ri, parvenait de nouveau à s'endormir. 

Il raconte qu'en mesurant sa vitesse de sédimentation, un des examens de routine effectué au cours d'un bilan sanguin et qui permet de mesurer l'inflammation et les infections, il observa que son taux diminuait de 5 points chaque fois qu'il regardait un de ces films.








 

 

Y a-t-il des "enfants perdus" en France aujourd'hui?

 

 Si j'en crois Mr Lyes Louffok, un éducateur qui est intervenu sur France 2 le 4 avril 2015 en tant qu'ancien enfant placé en foyer par la DASS (Direction des affaires sanitaires et sociales), ce serait hélas parfois le cas. Selon lui, en effet, personne ne semble beaucoup se soucier de ces enfants et de ces jeunes, qui sont «trimballés de familles d'accueil en foyers non sans dégâts humains». Et le jour où ces jeunes ont 18 ans, ils se retrouvent S.D.F, exposés à de multiples expédients pour survivre. Mr Louffok fait le lien entre ces enfances et ces jeunesses sans famille stable, ni véritable affection et la délinquance de certains adolescents, qui dealent, commettent des incivilités et finissent souvent dans nos prisons. Car l'équilibre d'un enfant se construit en tissant des liens affectifs avec ses proches, nous disent la plupart des psychologues...

 

Cet éducateur a écrit un ouvrage intitulé «Dans l'enfer des foyers» publié chez Flammarion. Il voudrait porter également la voix de ces mineurs qui dorment dans la rue et n'ont rien pour subsister, alors que la France est signataire de la Convention Internationale des droits de l'Enfant. Il affirmait même au mois d'avril - www.francetvinfo.fr - qu'à la maison d'arrêt de Toulon 80% des jeunes incarcérés sont passés par les Services de L'Aide Sociale à l'Enfance ou ASE. Il aimerait faire prendre conscience que personne dans ces bureaux n'a imaginé un jour pouvoir faire adopter d'une quelconque façon (contrat d'accueil provisoire, placement chez des candidats à l'adoption...) ces jeunes enfants... Il ne comprend pas que des familles françaises, désireuses de donner leur affection, attendent des années pour recevoir un enfant étranger chez eux, alors que des orphelins, des enfants enlevés à leur famille sont placés en familles d'accueil jusqu'à leur majorité.

 

Il y aurait en effet foyer et foyer dans notre pays! Les foyers de l'enfance, aussi bien tenus soient-ils, n'ont apparemment rien à voir avec une famille stable où un enfant est choyé par ses deux parents, où il bénéficie d'un regard confiant en ses capacités. La période de l'adolescence, si délicate pour nos jeunes, devient chez certains un temps de rébellion et de bêtises. Le père Gilbert a essayé d'impliquer ces «enfants perdus» dans des soins aux animaux, quelquefois avec succès. D'autres les ont embarqués sur un voilier. Des religieuses accueillent des jeunes filles sans famille et les entourent de leur mieux. Du personnel médical, certes, des psychologues suivent ces jeunes, mais qu'est ce qui pourrait remplacer l'amour et la confiance de leurs parents, leur donner l'amour de la vie?

 

Interviewé par la télévision, Mr Louffok a lancé un appel pressant aux hommes politiques et à la maire de Paris Mme Anne Hidalgo, car en ce moment, dans le 19ème arrondissement de la capitale notamment, des jeunes dorment dans la rue. D'après lui, une partie des racines de la délinquance se trouverait là. Il y a quelques associations parisiennes comme la FIAP Jean Monnet qui hébergent, mais il faut verser une petite participation - www.fiap.asso.fr - En l'absence de prise en compte rapide par les pouvoirs publics, des associations s'occupent de fournir des tentes, des duvets aux sans abri. Des enseignants ouvrent leurs classes pour un hébergement provisoire, des mères de substitution - www. partage.org et www.actionenfance.org par exemple- essaient de combler les manques affectifs de ces jeunes enfants ou adolescents, de donner du sens à leur vie. Au moment où beaucoup de personnes s'interrogent sur la jeunesse française, dont une certaine partie semble rejeter notre culture et quitter le pays pour des rêves illusoires, les questions posées par Mr Lyes Louffok paraissent d'actualité.

 

Sans vouloir dramatiser ni focaliser sur le sujet, regardons de plus près ce qui se passe chez nous... Pour ceux qui refusent de s'ouvrir au monde extérieur, il faut réaliser que ces enfants sont nés en France! Il est temps de nous réveiller, d'ouvrir notre cœur et de prendre à bras le corps cette question. Et nous, qui avons eu la chance de vivre avec des parents aimants, que pourrions nous imaginer et proposer? Ne pourrions nous déjà méditer sur la question que nous posent ces enfants, chercher des solutions tous ensemble? Notre devise ne comporte-t-elle pas le mot de fraternité? Ne laissons pas à la police et à la justice le soin d'éduquer ces jeunes, de tenter de les ramener vers notre société, qui ne leur a peut-être jusqu'ici pas offert toutes les chances d'épanouissement... A mes yeux, ce ne sont pas vraiment des enfants perdus, mais des jeunes qui se sont égarés et qui cherchent leur place dans le monde, à donner du sens à leur vécu. 

Lyliane

 

21/11/2015

Désamorcer le radicalisme selon Mmes Dounia Bouzar et Anna Erelle...

 

Lors de l'émission sur France 2 appelée Télématin, j'ai entendu la présentatrice Anissa parler du travail de Mme Dounia Bouzar, anthropologue, qui a écrit de nombreux ouvrages consacrés à ses observations concernant les faits religieux. Cette ancienne éducatrice à la laïcité pour la prévention judiciaire de la Jeunesse en France a publié en janvier 2014 aux Editions de l'Atelier: «Désamorcer l'Islam radical». Ce livre a eu tout de suite un grand retentissement, puisque 60 familles l'ont appelée pour demander de l'aide.

Aussi, Mme Bouzar a décidé il y a 2 ans, entourée d'une équipe, de créer un Centre de Prévention des Dérives Sectaires liées à l'Islam ou CPDSI. Elle y met en œuvre sa méthode pour aider les familles touchées par l'embrigadement de leurs jeunes par des recruteurs de Daech. On estime le nombre de ces jeunes touchés par ce danger à 3700 environ. Généralement, dit cette femme, les familles ne se trompent pas et détectent un changement d'attitude de leurs enfants. Florence Servan-Schreiber a fait des clips à la télévision concernant des parents de jeunes partis en Syrie. Ce sont des victimes et elle nous demande de ne pas les stigmatiser.

 

Le repérage et l'approche des jeunes les plus fragiles - le plus souvent sans père ou sans repères - se fait majoritairement par Internet. Leur mal - être serait habilement mis en évidence, les incitant à se couper de leurs proches. Cet isolement explique que certains parents ne sentiraient pas venir le lavage de cerveau qui suit généralement. Actuellement «l'offre sur internet» s'est diversifiée et ce ne sont plus seulement les musulmans qui sont visés par les rabatteurs, mais des jeunes de toutes cultures, élevés avec ou sans religion, le plus souvent idéalistes, désireux de se rendre utiles ou déçus par le monde actuel. Ils rejettent leur mode de vie et deviennent peu à peu paranoïaques. C'est ainsi que certains peuvent se laisser embrigader dans un djihad illusoire, destiné à créer un monde sans capitalistes, ni mécréants... Mme Bouzar dit même, en s'appuyant sur les témoignages de ceux qui en sont revenus, "qu'ils rêvaient à un paradis et qu'ils ont découvert l'enfer"! Selon les personnes engagées dans le CPDSI, au moins 700 jeunes de toutes classes sociales auraient ainsi déja été détournés de leurs familles...

 

Le Journal Paris Match s'est fait l'écho du travail remarquable des membres de cet organisme. Et puis, contrairement aux autres membres des gouvernements sollicités précédemment, Mme Bouzar a été entendue par le Ministre de l'Intérieur actuel. Son Ministère en effet lui a demandé un rapport concernant ses recherches sur le sujet de l'embrigadement des jeunes. Cet échange a débouché sur une demande - acceptée avec plaisir par l'intéressée - de transmettre sa méthode aux cellules anti-radicalité des Préfectures Françaises. Le travail de désembrigadement et de stabilisation durerait en moyenne 6 mois. Il consisterait à faire entendre aux jeunes leur vécu sous l'emprise de Daech et celui de «repentis», afin de faire renaître l'humain en eux et d'ôter leur haine de la vie.

 

Mme Dounia Bouzar a publié tout récemment aux Editions de l'Atelier l'ouvrage:«La vie après Daech» dans lequel elle cite des témoignages cauchemardesques du vécu de ces jeunes gens et jeunes filles, qui ont du mal à retrouver la paix. Depuis la création du CPDSI, 500 familles l'ont contacté et environ 50 jeunes auraient été désembrigadés en quelques mois seulement. Le but de cet organisme est également de faire de la prévention, en lien étroit avec les familles.

 

De même, un ouvrage paru en janvier 2015 de Mme Anna Erelle détaille les méthodes qu'emploient les rabatteurs de Daech via Internet pour harponner de jeunes européennes. Une fois embrigadées, elles ne tardent pas à déchanter, car rien ne correspond à leurs rêves de départ. Elles deviennent des esclaves sexuelles pour la plupart. Cette jeune femme française a notamment pu toucher de l'intérieur la réalité en Syrie des proches du Calife autoproclamé Abou Bakr al Baghdadi. Son livre «Dans la peau d'une Djihadiste» publié chez R. Laffont raconte en effet son expérience vécue et sa désillusion... Depuis la parution de cet ouvrage qui démystifie Daech, elle se sait menacée d'une fatwa, mais elle a courageusement choisi de révéler l'autre face de cette organisation, afin d'ouvrir les yeux à ses compatriotes.

D'autres possibilités de réagir existent en téléphonant au numéro vert: 0800 00 56 96 et sur le site: Stop-djihadisme.

Merci à toutes les personnes qui agissent en faveur de la sauvegarde de nos jeunes à une période fragile de leur adolescence!

Lyliane

 

 

 

 

 

 

 

 

20/11/2015

Aujourd'hui , pensons à la Convention Internationale des Droits de l'Enfant...

 

Le 20 novembre 2015, la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (CIDE) fête ses 26 ans d'existence. C'est un Traité adopté par l'ONU en effet le 20/11/1989 et qui a été ratifié par 193 Etats. Il contient 54 articles, qui prennent en compte les besoins spécifiques des jeunes de moins de 18 ans dans tous les domaines. Les signataires se doivent d'introduire ces articles dans leur système juridique.

 

Selon Mme Anne Lamy, journaliste écrivant notamment dans le Journal Fémina, le Comité des Droits de l'enfant, basé à Genève, surveille l'application de cette Convention dans tous les pays du monde. Hélas beaucoup de pays bafouent encore ces droits! Les uns font travailler durement des enfants de 10 ans, d'autres les utilisent comme esclaves sexuels, les laissent mourir de malnutrition ou les enrôlent dans des armées comme enfants-soldats. Dans nos pays occidentaux, des mineurs vivent en dessous du seuil de pauvreté ou se retrouvent sans domicile fixe. Les Etats-Unis eux même n'ont pas encore ratifié cette Convention.

 

Il semble qu'il y ait beaucoup à faire pour que partout dans le monde les jeunes aient accès à la santé, à l'éducation et soient protégés des abus sexuels susceptibles d'être perpétrés à leur encontre... Une étude de l'Unicef a montré que le suicide concerne en moyenne 28% des 12/18 ans, le harcèlement de ces jeunes à travers les réseaux sociaux étant souvent un élément déclencheur. A ce jour, on considère que les tentatives de suicide touchent de 40 000 à 50 000 adolescents dans le monde, ce qui est énorme!

 

Au lieu de désespérer des progrès lents que notre société fait dans ce domaine, soutenons les avancées réalisées ou investissons nous dans des Associations comme la COFRADE c'est à dire le Conseil français des Associations pour les Droits de l'Enfant. Cet organisme – www.cofrade.org – réalise des enquêtes et soutient des projets pour sensibiliser les pouvoirs publics et les citoyens à cette question.

Lyliane

 

19/11/2015

Une évolution de l'agriculture mondiale est-elle possible?

 

Le secteur agricole est à la fois responsable et victime du réchauffement climatique, si j'en crois les travaux préparatoires au Congrès de la F.S.U. (Fédération Syndicale Unitaire) de février 2016. Par l'utilisation abusive de produits fertilisants d'origine industrielle, l'agriculture est dite responsable de 18% des émissions de G.E.S. (gaz à effet de serre).

 

De même, le développement d'élevages intensifs et des monocultures, qui nécessitent beaucoup d'engrais et de pesticides, ne fait qu'accentuer la situation. La France est en effet au 3ème rang mondial pour le recours aux pesticides avec des conséquences négatives pour la santé humaine, la qualité de l'eau et de l'air et pour la biodiversité. A cela, il faut ajouter l'impact de la déforestation, afin d'étendre toujours plus l'espace cultivable.

 

En tant que victime du réchauffement climatique, l'agriculture fait souffrir à certains pays une insécurité alimentaire, qui ajoutée à des cataclysmes ou à de la sécheresse, contraint leurs habitants à migrer. De plus, l'urbanisation galopante partout dans le monde contribue à la disparition de centaines d'hectares de terres agricoles. Autre difficulté: au Nord de la planète, de la nourriture est gaspillée, beaucoup de personnes sont obèses ou cherchent à maigrir, alors qu'au Sud règnent souvent pénurie et dénutrition, qui font des victimes notamment parmi les jeunes enfants.

 

Des alternatives à un tel système existent. Elles reposent sur une phase de transition énergétique dans l'agriculture. Chez nous, certaines sont déjà en place comme le développement des circuits courts, la lutte contre le gaspillage, la croissance de l'agriculture biologique et de la permaculture. Partout sur la planète il conviendrait de refuser les OGM qui rendent dépendants des multinationales, de lutter contre l'accaparement des terres agricoles pour y construire des bâtiments et de promouvoir l'agro-écologie et l'agro-foresterie. Une coordination au niveau européen me paraît souhaitable dans un premier temps.

 

Toutefois, pour combattre les disparités actuelles, il faudrait à mon sens un vaste mouvement des consommateurs et des producteurs, réclamant une mise en place de systèmes de polycultures à taille humaine et refusant tous les polluants chimiques de la terre. A la veille de la COP 21, appelons à une reconversion du monde agricole, à une meilleure répartition des ressources avec davantage de sobriété au Nord, afin de partager avec les pays du Sud. Le but visé serait un meilleur aménagement des territoires non plus pour le profit de quelques-uns, mais pour nourrir toute la planète!

Lyliane

 

18/11/2015

Existe-t-il des fruits réputés anti-âge?

  D'après un article de Mme Caroline Dor du Journal Fémina, il existe de nombreux fruits, gorgés de nutriments, susceptibles de combattre les pathologies plus ou moins légères qui s'installent la plupart du temps au fil des années.

 

Contre l'excès de cholestérol, la journaliste préconise par exemple de consommer une grappe de raisins de 150g par jour pendant 12 semaines environ. Sinon un verre de bon vin rouge de type Pinot noir de 100 à 150 ml pourrait aussi aider nos cellules hors saison. En effet, le resvératrol qu'ils contiennent joue à la fois sur le taux de cholestérol, les triglycérides et la tension artérielle.

 

Si vous souffrez de problèmes articulaires, Mme Dor a pensé au cassis qui renferme beaucoup d'antioxydants, de vitamines C et E. Le cassis est réputé en outre lutter contre l'inflammation, préserver les os et les cartilages. En pleine saison, une barquette par jour ou un verre de jus de cassis seraient à prendre régulièrement. En hiver, utiliser des fruits surgelés. Il n'y a en effet aucune contre-indication.

 

La noix est censée aider à lutter contre les trous de mémoire grâce au sélénium et surtout au tryptophane qu'elle contient, véritable carburant des neurones. On conseille de manger 3 noix par jour ou de prendre une cuillerée à soupe d'huile de noix. Par contre, les personnes souffrant d'aphtes, de calculs rénaux ou urinaires doivent s'abstenir de la consommation de cet oléagineux.

 

En hiver, pour combattre la baisse de notre immunité, la baie de canneberge est très efficace. Elle est réputée en effet pour limiter l'action des bactéries et des virus sur nos muqueuses. Une cure de 10 semaines de novembre à février en buvant 2 verres de jus par jour semble une sage précaution. Pour prévenir les risques d'insomnie à cause de sa teneur en vitamine C, boire la canneberge de préférence le matin ou au déjeuner.

 

Enfin, Mme Dor, s'appuyant sur un ouvrage d'une diététicienne nommée Caroline Gayet, conseille de consommer des fraises pour lutter contre le diabète. C'est en effet un fruit peu calorique à faible indice glycémique (25) qui possède des teneurs élevées en flavonoïdes. On le recommande aussi en cas de tension élevée. Une vingtaine de fraises fraîches ou surgelées, c'est à dire 100 à 150g par jour, peuvent être ingérées, sauf par de jeunes enfants ou des personnes réceptibles aux histamines allergisantes.

 

Bref, avant d'avoir recours à des médicaments plus ou moins chimiques, nous pourrions peut-être tenter une cure de fruits, plus agréable et sans danger... De même, en prenant de l'âge, pourquoi ne pas essayer le fruit de l'arganier, sous forme d'huile d'argan, afin de nourrir notre peau la nuit? Il existe également, avec les mêmes propriétés, une huile alimentaire à consommer crue à raison d'une cuillerée à soupe par jour, qui est censée prévenir l'apparition des rides... Apparemment ce sont des produits naturels qui marchent...

Lyliane

 

17/11/2015

Texte de l'Abbé Pierre pour le temps actuel...

 
« Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.
Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.
Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.
Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.
Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.
Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.
Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.
Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse.
J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter…
Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés. »
 
N'hésitez pas à le transmettre si vous pensez qu'il peut faire du bien.

Un avion solaire pour se passer de kérosène...

 

Grâce à l'émission «Vivement Dimanche» de Michel Drucker le 15/11, j'ai pu entendre parler du projet Eraole, présenté par Mrs Nicolas Hulot et Raphaël Dinelli. Cet avion révolutionnaire doté de panneaux solaires sera exposé au Bourget à l'occasion de la COP 21. Une façon de promouvoir la créativité et de démontrer les grandes possibilités des énergies renouvelables.

Ainsi, Mr R. Dinelli, son constructeur, a fait en juin 2015 un vol d'essai avec un avion électrique hybride à propulsion solaire. Mieux, il envisage de traverser l'Océan Atlantique en 2016, c'est à dire de parcourir 4000km à 100km/h avec Eraole, son avion à hélice alimenté par un moteur électrique.

 

On connaissait déjà Mr Dinelli pour sa passion de la planche à voile et ses participations mouvementées au Vendée Globe, où il avait été sauvé de justesse après un naufrage. Ce qu'on sait moins, c'est qu'il habite aux Sables d'Olonne et qu'il a une sensibilité écologique. Il a en effet construit lui même sa maison bioclimatique à énergie positive et fondé en 2007 Océan Vital - www.oceanvital.com - organisme soutenu par la Fondation Nicolas Hulot - www.fondation-nicolas-hulot.org .

 

Sa passion pour la technologie l'a en effet dirigé tout d'abord vers un travail de recherche sur les panneaux solaires, puis vers une collaboration avec des spécialistes pour minimiser le bilan carbone dans les transports. C'est ainsi que cet ancien skipper a décidé d'élargir sa passion pour la mer en faisant le pari de voler bientôt sur un biplan entièrement «décarboné» entre New York et Paris! Une huile d'algues sera utilisée pour relayer l'énergie solaire, lorsque le soleil fera défaut.

 

Un Nouveau Monde est donc bien en marche, celui où l'on ne puiserait plus dans les énergies fossiles, où l'égoïsme de certains pollueurs du présent n'aurait plus cours, mais où une révolution énergétique serait vraiment recherchée. Il suffirait, dit Nicolas Hulot, «de mettre en commun ce que nous avons de meilleur grâce à l'intelligence collective». C'est donc notre affaire à tous! Pour en savoir plus, lire l'ouvrage de N. Hulot intitulé« Osons», paru récemment...

Lyliane

 

16/11/2015

Réflexions à propos de la violence...

 

Du latin «vis» qui désigne la force, la violence serait selon Wikipédia l'utilisation de la force physique ou psychologique pour dominer, contraindre, causer des dommages ou même la mort. C'est donc apparemment quelque chose de brutal en pensée, en parole ou en action, qui plonge les victimes dans la stupéfaction, la peur, la culpabilité, la honte ou l'isolement. Ses conséquences de ce fait paraissent elles aussi terribles.

 

Toutefois, ces définitions ne nous disent pas où pourraient se trouver les racines de la violence, pas plus qu'où elle commence, depuis le harcèlement à l'école à la violence sur les routes, le viol des femmes à une torture délibérée... On peut certes pointer du doigt les ventes d'armes, dont notre pays n'est pas exempt, le manque de repères moraux, une éducation trop laxiste, qui font que les enfants de nos jours ne connaîtraient plus leurs limites et celles du mal qu'ils infligent à autrui. On pourrait aussi se demander si le chantage, les punitions, pratiques courantes dans l'éducation, sont de la violence. On parle aussi parfois d'une violence sociale des Etats avec les emprisonnements arbitraires, l'enrôlement de force, la guerre...

 

Les intellectuels, avec leurs connaissances purement mentales, leur imagination sans limite, les caricaturistes avec leurs dessins parfois très provocateurs, les chansonniers qui stigmatisent parfois certains partis, certaines ethnies, les cinéastes à travers leurs films où l'on tue sans état d'âme, peuvent-ils générer de la violence ou être rendus responsables de l'entretenir? L'affaire de Charlie Hebdo nous a montré que certains peuvent le penser, alors que pour les Occidentaux c'est une forme de liberté d'expression...

 

Néanmoins, il faut bien réaliser que la violence ne pourra pas un jour être totalement éradiquée de notre monde, car elle est omniprésente dans l'histoire de l'humanité. Elle traverse en effet toutes les cultures, toutes les classes sociales, car elle fait partie de la vie humaine. C'est un rêve que nous pourrions avoir de la faire un jour cesser, mais cela repose à mon sens sur une utopie. Les enfants eux mêmes ne demandent-ils pas très jeunes un pistolet et ne poursuivent-ils pas dans leurs jeux les méchants qu'ils imaginent en face d'eux? Pour la plupart, ils ne connaissent pas les films de cow boy, pas plus que les policiers. Dans les cours de récréation, dans les stades, au sein de certains couples, à l'égard des étrangers se réveillent souvent des pulsions violentes d'adolescents et d'adultes!

 

 

La non violence, certes, fait partie des efforts conscients de certains d'entre nous pour ne pas sombrer dans la loi du talion, pour ne pas répondre par une autre forme de violence à de la violence subie... Peut-on imaginer que tous les gens violents, qui passent soudain à l'acte, ont été des souffrants qui se vengent? Ce serait alors une des conséquences d'un refoulement de colère ancienne, un effet post traumatique. L'enfant victime d'un inceste deviendrait à son tour violeur, le garçon battu dans sa jeunesse battrait plus tard sa compagne? Ce serait toutefois un peu trop systèmatique à mes yeux!

 

Face à la violence, que certains qualifient de fanatique, qui frappe notre pays actuellement, est-il possible d'imaginer que les jeunes acteurs de ces meurtres barbares sont des personnes qui ont manqué de reconnaissance familiale ou culturelle, qui de ce fait n'ont rien à perdre et cherchent à être significatifs aux yeux du monde? Leur mal être, leur soumission à un endoctrinement sert sûrement bien des causes plus ou moins claires sous des prétextes religieux... Remettre en place le service militaire dans notre pays pour de jeunes volontaires servira peut-être à canaliser leur désir de puissance par le maniement des armes, à les inciter à se reconnaître faisant partie d'un groupe au service d'un idéal social...

 

Personnellement, au lieu de juger le monde extérieur, j'ai pris l'habitude de regarder en moi, de chercher où je peux détecter de la violence, de la manipulation en pensées, en paroles ou en actions, là où je pourrais améliorer les situations en faisant des gestes de compréhension et de paix envers tous les membres de mon environnement. C'est sans doute une petite goutte dans l'océan, mais je sais que ma propre violence intérieure ne peut que nourrir la violence du dehors. Etant une femme, je sais aussi que lorsqu'on a donné la vie, il est plus difficile de l'ôter à qui que ce soit. J'essaye donc de ce fait de ne pas jeter l'opprobe sur le monde des hommes, d'équilibrer à l'intérieur de moi le masculin et le féminin. Et croyez moi, il y a déjà de quoi faire!

Lyliane

 

15/11/2015

Transmis de l'Association Terre du Ciel, à propos de la violence...

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Je suis ton frère
Je suis ton frère, tu es mon frère… Vivre cette réalité, c’est à mon sens la seule réponse que l’on puisse apporter aux terribles évènements qui viennent de se produire à Paris.
C’est aussi la réponse que l’on peut apporter à tous les drames, toutes les injustices, toutes les souffrances qui inondent le monde d’aujourd’hui .
Ces évènements nous rappellent une fois encore qu’il est grand temps de prendre conscience de ce que nous savons tous, croyants et non croyants, que toute vie et toute la création sont sacrés.
De passer outre, et d’ainsi laisser se développer l’injustice, la division, l’exploitation de l’homme par l’homme, ne fera qu’engendrer de graves conséquences, de plus en plus nombreuses.
Mais nous avons le choix, celui de choisir la Vie. Celui de reconnaitre son frère dans chaque visage humain.
N'ayons pas d'angoisse à la perspective d’épreuves nouvelles dans les jours à venir, mais au contraire, avec joie et détermination, puisque la violence ne sera jamais La vraie réponse à la violence, poursuivons cet énorme élan d’amour et de fraternité qui a vu le jour à l’occasion des 24 heures de méditation pour la Terre. Multiplions les actions et les opportunités afin que sur toute la planète se développe, telle une contagion, par la prière, la méditation, les témoignages et les échanges, cette immense reliance, ce mouvement des 24 heures qui a vu le jour grâce, et avec vous, ce 1er novembre. Il est capable d’instaurer la fraternité dans le monde .
Mettons nous tous ensemble, et résolument, en route, non pas demain, mais dès aujourd’hui.
Du fond du coeur
alain michel
 

Que faire pour soutenir la transition énergétique...

 

D'après les revues Problèmes Economiques et Alternatives Internationales, après deux décennies de négociations, il devient urgent de trouver un accord mondial contraignant, susceptible d'infléchir de façon significative les niveaux d'émission de gaz à effet de serre (G.E.S.). Il faudrait néanmoins veiller à ce que la solution juridique qui sera adoptée à la COP 21 incite les négociateurs à plus d'efforts sans toutefois les décourager.

 

Selon les experts, les villes et l'innovation seront appelées dorénavant à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le changement climatique. Depuis 2008, la moitié de la population mondiale en effet est urbaine. Et en France, la population des villes domine à 75%. Une autre ville est sans doute possible, qu'il va falloir construire ensemble. Et là tout reste à créer!

 

Les réformes devront faire l'objet d'arbitrages et il est bien certain qu'elles occasionneront des coûts. Pour le moment, l'Union Européenne est la seule zone au monde à avoir réussi à diminuer ses émissions de G.E.S depuis 1990. Rappelons que la part européenne de G.E.S est de 11%. En 2050, la France devrait encore avoir réduit des ¾ ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990... Quant aux Etats Unis, c'est le pays qui émet actuellement le plus de CO2 par habitant!

 

Les atteintes à la santé provoquées par la pollution atmosphérique locales sont pratiquement partout importantes. On estime qu'en Chine par exemple la pollution a entraîné 1,20 millions de décès prématurés en 2010. Chez eux, l'emploi des combustibles fossiles, notamment du charbon, est la principale source de pollution aux particules fines (smog, fumées). En Inde ce sont 600 000 décès prématurés qui sont imputables à la pollution... Sans oublier les innombrables zones qui pourraient être submergées par la montée des eaux et les réfugiés climatiques à accueillir!

 

Selon le G.I.E.C. hébergé à Genève et comprenant 195 membres (groupes d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat), pour respecter l'objectif des 2°C - limite de l'augmentation moyenne de la température mondiale pour limiter les conséquences climatiques selon la Conférence de Copenhague de 2009 – il faudrait que les émissions liées à la combustion des énergies fossiles ne dépassent pas 1,3 tonnes de CO2 par habitant en 2050 et soient quasi nulles en 2070.

 

Face à toutes ces données, il faudrait donc que les gouvernants de tous les pays du monde décident de laisser dans le sous sol 80% des réserves de combustibles fossiles dont nous disposons(gaz de schiste compris).

Il conviendrait également de sauvegarder nos forêts tropicales (Papouasie, Amazonie...), de prêter davantage attention à nos mers et océans, en train de s'acidifier malheureusement - www.iddri.org -, de développer une agriculture verte sans pesticides ni OGM et de pousser les énergies renouvelables comme le font déjà l'Allemagne et le Danemark (parc d'éoliennes, solaire...). Depuis 1972 cependant le rapport du Club de Rome avait déjà insufflé l'idée d'endiguer la course à une croissance effrénée...

 

Quant aux simples citoyens que nous sommes, il s'agit de participer intérieurement et extérieurement à d'autres modèles de consommation (vente directe, AMAP), d'habitat (écoquartiers), de chauffage, de métiers même, tout en veillant à ce que nos élus suivent bien le mandat que nous leur donnons. Cessons de nous replier sur des privilèges passés et investissons nous pour que nos descendants puissent vivre sur une terre nourricière et habitable, qu'ils bénéficient d'une belle nature où forêts et mers seront des lieux vivants avec une faune et une flore régénérés.

Lyliane

 

14/11/2015

Se protéger des pesticides...

 
       
 
  
 
 
La COP21 approche à grands pas. L'agriculture en France est le premier émetteur de gaz à effet de serre. Pour faire votre part, adhérez à la bio!
Chers amis,

Nous mangeons du gaz et du pétrole.
Notre alimentation contribue au changement climatique. En effet, à l'exception des surfaces cultivées en bio, l'agriculture consomme des engrais et pesticides de synthèse qui nécessitent de l'énergie fossile pour leur production. Ces émissions s'ajoutent à celles, importantes, dues à l'ultramécanisation, à l'élevage, au transport, à l'emballage des denrées, etc. En France, l'agriculture est même la première émettrice de gaz à effet de serre...devant le secteur industriel!

Cercle vicieux
Réciproquement, le changement climatique a un impact sur notre agriculture. Les agriculteurs doivent faire face à de plus en plus d'événements climatiques extrêmes, comme les sécheresses ou les inondations. Mais les plantes utilisées en conventionnel s'adaptent mal aux variations de l'environnement. Elles dépendent de l'utilisation de toujours plus d'engrais et de pesticides...

Pesticides, changement climatique : même combat
Or, le changement climatique a des effets sur notre santé. Au-delà de 2 degrés, cet impact sera si grand qu'il pourrait remettre en cause 50 années d'avancées en matière de développement et de santé publique. Maladies infectieuses, malnutrition, stress, cancers, maladies respiratoires seront d'autant plus communes qu'il fera en moyenne plus chaud sur Terre.

 

--> Adhérez à la bio
A l'occasion de la COP 21, adhérez à la bio. L'agriculture biologique, qui n'utilise ni engrais ni pesticides de synthèse, est un outil indispensable pour atténuer le changement climatique et pour s'y adapter.
  Je me protège des pesticides
 

--> Protégez-vous des pesticides

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Est-il possible de concilier longévité et santé?

 

D'après la lettre mensuelle du Dr Willem, qui se qualifie d'éthno-médecin, bien que notre durée de vie augmente régulièrement, nous vivons de moins en moins en bonne santé et sans invalidités. Il pense que la détérioration de nos modes et milieux de vie est causée par des pollutions de toute nature (électromagnétiques, radioactives, métaux lourds, produits chimiques, phytosanitaires et alimentaires). Ainsi l'air que nous respirons, l'eau que nous buvons, les aliments que nous mangeons comprennent des éléments perturbateurs et polluants qui fragilisent nos défenses immunitaires.

 

Selon l'O.M.S. - Organisation de la Santé - 80% des maladies chroniques viendraient directement ou indirectement de la pollution environnementale, cite le Dr Willem. Il ajoute que parmi les polluants les plus dangereux se trouvent les métaux lourds (mercure, cadmium, plomb, arsenic, aluminium) et la radioactivité, inodores et invisibles. Ces métaux lourds dérangeraient profondément l'équilibre biochimique et biologique de nos cellules en s'accumulant dans nos organes vitaux comme le cœur, le cerveau, les reins, les os et le foie. Et l'intoxication aux métaux lourds est souvent accompagnée d'une prolifération de candida albicans, champignons ou levures vecteurs de candidose.

 

Aussi, en tant que patients, il nous est recommandé de faire attention aux amalgames dentaires, aux vaccins comportant de l'aluminium, aux poissons pollués et d'éviter au maximum les produits alimentaires contaminés par des pesticides ou des antibiotiques. Car les candidoses perturbent surtout le fonctionnement cérébral, le système immunitaire et la flore intestinale (spasmes, gaz, ballonnements...)

 

Le Dr Willem conseille également de faire une cure de décontamination quelques semaines par an avec du Kitonorm, afin d'éliminer les métaux lourds, et de l'extrait de pépins de pamplemousse pour éradiquer les mycoses et toxines. En cas de besoin, ces produits sont disponibles en magasins diététiques ou par commande sur le site Internet du Dr J.P. Willem: www.association-biologique-internationale.com.

Lyliane

 

13/11/2015

Le WWF veut sauver les grands singes...

A l’occasion de la COP21, mobilisez vous à nos côtés : 2 degrés c’est déjà trop. #2ctrop
2ctrop.wwf.fr

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Avec seulement 7 300 individus, la survie de l'orang-outan ne tient qu'à un fil.
Si le réchauffement planétaire atteint la barre fatidique des 2°C, 
cette espèce pourrait définitivement disparaître d’ici 15 ans.
En effet, la désertification et les épisodes de sécheresse se multiplient, augmentant les feux de forêts, chassant l'orang-outan de son habitat, et faisant disparaitre sa principale source de nourriture.
 

Il est encore temps d’agir !
La 21eme conférence internationale pour le climat (COP 21) est une occasion unique d’obtenir des engagements des états pour protèger durablement la biodiversité avant qu’il ne soit trop tard.
La situation est critique 
mais pas irréversible si l’on agit

 

 

 

 

 

Enfance en danger...

Selon l'organisation Amnesty International - www.amnesty.fr - des enfants, des jeunes de moins de 18 ans, sont enrôlés de force dans des guerres, emprisonnés, torturés, exploités, violés, et odieusement privés de leur jeunesse, de leurs rêves et de leurs droits. Des milliers de jeunes enfants en effet, garçons et filles, sont enrôlés au sein de groupes armés. On les nomme «enfants soldats».

 

Des adultes osent tirer profit de leur vulnérabilité, de leur jeunesse et de leur innocence en ne respectant aucun de leurs droits, contenus pourtant dans la Déclaration des Droits de l'Enfant. Ces traitements arbitraires laissent des séquelles morales et physiques et ils engendrent des traumatismes profonds qui les accompagneront toute leur vie.

 

Par exemple, au Cameroun, des enfants de moins 5 ans sont détenus depuis des mois sans aucune raison valable. Au Congo, des enfants-soldats de 10 ans se voient privés de leur enfance et risquent leur vie dans les combats. En République Tchèque, des élèves roms sont victimes de discriminations et de brimades. Parfois on les traite comme des handicapés mentaux. Au Paraguay, une fillette de 10 ans, violée par son beau-père, n'est pas autorisée à avorter...

 

Que pourrions nous faire face à de telles allégations? Il conviendrait tout d'abord que nous nous mobilisions pour que ces enfants, particulièrement exposés, ne soient plus frappés, exploités, torturés, violés ou enrôlés de force! Les responsables de ces exactions devraient être punis sévèrement et toute personne portant atteinte aux droits des enfants devrait être mise au ban de la société.

L'arsenal juridique des Etats en outre devrait pouvoir mettre fin au recrutement de ces enfants-soldats, au travail de ces jeunes, à leur exploitation sous quelque forme que ce soit. C'est une question de justice autant que de solidarité humaine. N'hésitons pas à écrire aux Chefs d'Etats concernés pour dénoncer les violations commises, car la plupart n'apprécient pas que les médias montrent au grand jour leurs turpitudes. Amnesty International en a fait une force.

Lyliane

 

12/11/2015

Soutenir la transition énergétique...

 

D'après les revues Problèmes Economiques et Alternatives Internationales, après deux décennies de négociations, il devient urgent de trouver un accord mondial contraignant, susceptible d'infléchir de façon significative les niveaux d'émission de gaz à effet de serre (G.E.S.). Il faudrait néanmoins veiller à ce que la solution juridique qui sera adoptée à la COP 21 incite les négociateurs à plus d'efforts sans toutefois les décourager.

 

Selon les experts, les villes et l'innovation seront appelées dorénavant à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le changement climatique. Depuis 2008, la moitié de la population mondiale en effet est urbaine. Et en France, la population des villes domine à 75%. Une autre ville est sans doute possible, qu'il va falloir construire ensemble. Et là tout reste à créer!

 

Les réformes devront faire l'objet d'arbitrages et il est bien certain qu'elles occasionneront des coûts. Pour le moment, l'Union Européenne est la seule zone au monde à avoir réussi à diminuer ses émissions de G.E.S depuis 1990. Rappelons que la part européenne de G.E.S est de 11%. En 2050, la France devrait encore avoir réduit des ¾ ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990... Quant aux Etats Unis, c'est le pays qui émet actuellement le plus de CO2 par habitant!

 

Les atteintes à la santé provoquées par la pollution atmosphérique locales sont pratiquement partout importantes. On estime qu'en Chine par exemple la pollution a entraîné 1,20 millions de décès prématurés en 2010. Chez eux, l'emploi des combustibles fossiles, notamment du charbon, est la principale source de pollution aux particules fines (smog, fumées). En Inde ce sont 600 000 décès prématurés qui sont imputables à la pollution... Sans oublier les innombrables zones qui pourraient être submergées par la montée des eaux et les réfugiés climatiques à accueillir!

 

Selon le G.I.E.C. hébergé à Genève et comprenant 195 membres (groupes d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat), pour respecter l'objectif des 2°C - limite de l'augmentation moyenne de la température mondiale pour limiter les conséquences climatiques selon la Conférence de Copenhague de 2009 – il faudrait que les émissions liées à la combustion des énergies fossiles ne dépassent pas 1,3 tonnes de CO2 par habitant en 2050 et soient quasi nulles en 2070.

 

Face à toutes ces données, il faudrait donc que les gouvernants de tous les pays du monde décident de laisser dans le sous sol 80% des réserves de combustibles fossiles dont nous disposons(gaz de schiste compris).

Il conviendrait également de sauvegarder nos forêts tropicales (Papouasie, Amazonie...), de prêter davantage attention à nos mers et océans, en train de s'acidifier malheureusement - www.iddri.org -, de développer une agriculture verte sans pesticides ni OGM et de pousser les énergies renouvelables comme le font déjà l'Allemagne et le Danemark (parc d'éoliennes, solaire...). Depuis 1972 cependant le rapport du Club de Rome avait déjà insufflé l'idée d'endiguer la course à une croissance effrénée...

 

Quant aux simples citoyens que nous sommes, il s'agit de participer intérieurement et extérieurement à d'autres modèles de consommation (vente directe, AMAP), d'habitat (écoquartiers), de chauffage, de métiers même, tout en veillant à ce que nos élus suivent bien le mandat que nous leur donnons. Cessons de nous replier sur des privilèges passés et investissons nous pour que nos descendants puissent vivre sur une terre nourricière et habitable, qu'ils bénéficient d'une belle nature où forêts et mers seront des lieux vivants avec une faune et une flore régénérés.

Lyliane

 

11/11/2015

Avez-vous entendu parler de Mr Marc Halevy?

 

C'est mon fils qui m'a fait découvrir cet homme jovial au fort accent belge. Sur You Tube, nous avons écouté, une heure durant, son exposé très clair, schémas à l'appui, qu'il effectuait au C.E.C.A. de Bordeaux. Celui ci est visible sur le site www.noetique.eu/marchalevy.

 

Plein de bon sens et non dénué d'humour, cet homme à la fois philosophe, conférencier et physicien, né à Bruxelle en 1953, analyse longuement les causes de la crise que nous traversons depuis quelques années. Selon lui, nous vivons actuellement cinq types de ruptures:

  • une rupture écologique qui nous a fait passer depuis 1983 environ de l'abondance à la pénurie, phénomène que nous pourrions dépasser par de la frugalité en nous souvenons des 3 M: moins mais mieux !

  • une rupture technologique car le numérique a remplacé la mécanique. Une solution selon Mr Halévy serait de mettre le monde numérique au service de l'homme en travaillant notamment l'intellectualité.

  • une rupture organique, dans la mesure où les relations hiérarchiques ou pyramidales se sont complexifiées, nous faisant passer peu à peu à des réseaux, à des communautés de vie,. A nous de transformer nos relations avec la souplesse du vivant!

  • une rupture économique car la production et la consommation de masse, en s'appuyant essentiellement sur les prix, pourraient se muer grâce à l'intelligence humaine en recherche de la valeur. C'est le propre de la virtuosité en effet que de mettre en partage nos talents pour créer des choses avec aisance là où d'autres ne le peuvent pas. Prôner la facilité en toute chose dans la société d'aujourd'hui n'aiderait pas à trouver l'excellence! L'exemple choisi par Mr Halevy des Compagnons du Tour de France le montre bien, eux qui ont des carnets de commande bien remplis, car ce qu'ils fabriquent est d'une qualité irréprochable...

  • une rupture philosophique en passant de l'idée d'un progrès linéaire libérant l'être humain à une forme de jouissance de la vie et de recherche de plus de joie. En donnant du sens à sa vie, en retrouvant la spiritualité en effet, l'homme ne chercherait plus à réussir dans sa vie mais à réussir sa vie!

     

Selon Mr Marc Halevy, nous nous trouvons à la fin d'un cycle de 500 ans qui masque en partie l'émergence d'un nouveau cycle en cours. Un nouveau paradigme resterait à trouver en répondant différemment aux 5 ruptures citées. Comme une chenille, nous serions en phase de métamorphose, à une bifurcation entre deux courbes (l'ancienne et la nouvelle), ce qui crée des mal-être et passablement de remous. Ce passage délicat pourrait durer 50 ans environ, si l'on se base sur d'autres carrefours de ce type au cours de notre histoire...

 

Il semblerait quoi qu'il en soit tout à fait opportun de nous retirer de la guerre actuelle que se livrent l'ancien et le nouveau monde, de comprendre ce qui se joue vraiment, de voir les boulets législatifs qui pèsent encore. Nous serions par contre bien inspirés de tourner toutes nos énergies vers le nouveau monde en germination qui resterait en grande partie à inventer grâce à des solutions locales.

L'exposé se terminait par la photo d'un panneau brandi par une femme, filmée à Londres, qui disait:« Sorry for the inconvenience, we are just changing the world», c'est à dire: «Désolée du désagrément, mais nous sommes occupés à changer le monde»!

 

Il n'est pas simple de résumer en quelques lignes un exposé de la qualité de celle de Mr Halevy. Il y manque non seulement les graphiques, mais surtout tout le vivant. Toutefois, c'est une approche qui peut permettre à chacun d'aller à la rencontre de cet homme d'exception, qui propose de «sortir du chaos par le haut».

Lyliane

 

10/11/2015

Coalition climat: message de Greenpeace...

 
 
 


 
 

 
 
 
GREENPEACE
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  Les 28/11, 29/11 et 12/12 mobilisez-vous dans la rue pour le climat !  
 
L'urgence climatique est là. Le dérèglement du climat entraîne d'ores et déjà des déplacements de populations massifs et des phénomènes extrêmes dont plusieurs populations souffrent, et parfois meurent, tout autour de la planète. Nous ne pouvons plus nous contenter d'attendre que les décideurs officiels daignent considérer le problème entre eux, pendant que la planète brûle.

Dans le même temps, les mobilisations autour des énergies renouvelables, seule solution pour le climat, prennent de l'ampleur.Plusieurs évènements cruciaux s'organisent et nous vous invitons à les rejoindre massivement. La société civile doit en effet augmenter son poids dans les rapports de force qui l'opposent aux industries climaticides !



Greenpeace a donc décidé de s'unir avec les 130 organisations qui composent la Coalition 21, afin de porter un message unifié et de soutenir les mobilisations qui feront la différence :
  • Le 28 novembre (et 29 novembre) 2015 : des marches décentralisées dans toute la France et sur toute la planète sont organisées, auxquelles nos groupes locaux participeront. Vous pouvez rejoindre la marche la plus proche de chez vous.

  • Le 29 novembre 2015 : la plus grande marche pour le climat jamais organisée se tiendra à Paris. Rendez-vous à midi place de la République pour marcher vers Nation. Greenpeace défendra notamment la transition vers 100% d'énergies renouvelables au sein du cortège dédié aux solutions pour le climat.

  • Le 12 décembre 2015 : les négociations politiques se termineront, mais le mouvement pour le climat et la transition énergétique ne fera, lui, que commencer. Rendez-vous Place de la République à 12h, à Paris, pour lui donner la force et la direction dont il aura besoin dans les mois qui suivront.

 
 
 
Rejoindre les mobilisations
 


En amont et tout au long de la conférence nous vous tiendrons informés de l'actualité de la COP21 et vous apporterons quelques éléments supplémentaires sur les différentes mobilisations.

N'hésitez pas à passer largement le mot autour de vous : nous comptons sur vous !

L'Equipe Climat-Energie de Greenpeace

Message transmis de la LPO...

 

 
 
 
 
 
 

LPO Agir pour la Biodiversité  
Mettons fin au massacre illégal des oiseaux familiers  
 

Chère Biodiv’actrice, cher Biodiv’acteur,


Aujourd’hui, Allain Bougrain Dubourg, notre Président, s’est rendu dans les Landes accompagné de militants LPO pour dénoncer une fois de plus le massacre illégal des petits oiseaux de nos jardins, parcs et campagnes. Revivez cette journée sur notre site internet.

Arrivés sur l’un des sites de piégeage, nos militants et les journalistes présents se sont violemment fait prendre à partie par des individus. Les pneus des véhicules ont été crevés et le Président, le Vice-Président et le Secrétaire Général de la LPO ont été agressés. Après constatation des contusions à l’hôpital de Dax, une plainte a été déposée à la Gendarmerie.

Vous êtes déjà plus de 60 000 personnes à avoir signé notre pétition pour dire que vous ne supportez plus que soient bafouées les lois protégeant les oiseaux et que vous ne comprenez pas que les responsables de braconnage et autres massacres illégaux des oiseaux restent impunis. Cet élan formidable ne doit pas s’arrêter là si nous souhaitons être entendus par le Président de la République Française. À chacun d’entre nous de porter haut et fort notre pétition.

Votre défi : faire signer cette pétition à au moins dix personnes.

 
   
 

Le nouveau calendrier et les objectifs du développement durable...

 

 

L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté le 27/9/2015 un nouveau calendrier pour le développement durable. Si j'en crois la Lettre de l'Association Solidarité Laïque, les 17 nouveaux objectifs du développement durable (ODD) peuvent se résumer en 3 mots: universalité, inclusion et transformation.

 

En développant ces 3 mots-clés, on s'aperçoit qu'effectivement c'est un objectif commun pour tous les pays de la planète et une marche vers des modèles de société plus soutenables. Ils constituent aussi un cadre pour affirmer qu'un monde durable doit se construire en intégrant dans chaque politique la triple dimension sociale, économique et environnementale. Enfin, le succès des ODD reposera sur notre capacité à mener l'ensemble de ces objectifs de façon transversale et articulée.

 

Ce calendrier constitue un défi majeur appelant à une gouvernance politique renforcée au sein de chaque pays et au niveau mondial. Reste la délicate question du financement du développement durable. Le système de contrôle fiscal mondial en effet est demeuré aux mains des pays les plus riches. Les cas d'évasions fiscales massives n'ont de ce fait pas été poursuivis, ce qui est tout à fait regrettable!

 

Il me semble que, si nous voulons que ces objectifs soient atteints, nous allons devoir nous mobiliser, afin de peser sur nos gouvernants. Ainsi, par exemple, l'écart entre intention et réalité pourrait être enfin réduit... Ce faisant, notre rôle de lanceurs d'alertes et de citoyens du monde serait vraiment effectif!

Lyliane