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10/12/2015

Le défi de devoir s'adapter au dérèglement du climat...

 

Nous pensions peut-être que les humains étaient les principales victimes du dérèglement climatique. Certes, nous avions bien vu quelques ours blancs dérivant sur des morceaux de banquise, mais plus près de nous il y a aussi d'autres animaux qui en font les frais!

 

Dans la région où j'habite (PACA), j'ai appris par un supplément de Nice-Matin du 26/11/2015, écrit à l'occasion de la COP 21, que dans le Parc National du Mercantour, une des espèces protégées, la marmotte, subit déja des variations climatiques. Jusque là en effet, dès que les jours diminuaient et que la température baissait, vers le mois de novembre, la marmotte rentrait dans son terrier et s'endormait pour 6 mois. En avril, elle sortait de son trou.

 

Désormais, l'hibernation de notre marmotte est complètement décalée! En effet, les températures restent douces jusqu'en janvier et au mois d'avril, lorsqu'elle se prépare à sortir, la neige le plus souvent recouvre encore les prairies d'altitude, où elle se nourrit. Et s'endormir avant que la neige ne soit tombée est dangereux car les prédateurs la débusquent facilement. Monter plus haut dans les éboulis pour trouver des températures plus froides la priverait de ses pacages naturels. En ce moment donc la marmotte est mise au défi de s'adapter ou de disparaître...

 

En Méditerranée, près des rivages où je vis, des cétacés comme les rorquals qui nagent au large des îles de Porquerolles et de Port Cros cherchent en vain leur nourriture favorite. Le krill en effet, crustacé microscopique dont ils raffolent, n'est plus au rendez-vous. L'acidification des mers et océans bouleverse hélas tout l'écosystème marin!

 

En revanche, les scientifiques constatent de plus en plus que l'augmentation de température des eaux côtières semble dynamiser le cycle des virus et des bactéries, qui se retrouvent ensuite dans les poissons et coquillages que nous consommons. Enfin, pour parfaire le panorama, le moustique tigre a envahi tout notre pays après avoir fait son apparition sur la Côte d'Azur il y a 6 ou 7 ans. Il pourrait devenir le vecteur de certaines maladies tropicales...

 

Bref, là ou je demeure, les changements climatiques sont une réalité bien visible, sans oublier les épisodes de canicule l'été et les inondations à l'automne... Sans chercher à dramatiser notre situation, - car il y a bien pire de par le monde - nous pouvons en tant que citoyens nous questionner sur cette COP 21, qui a déplacé tant de personnalités et qui ne paraît pas prendre davantage en compte le bien-être de tous les habitants de notre planète... Aussi, mettons de côté nos propres préoccupations personnelles, ne lâchons rien de nos attentes légitimes et faisons le savoir haut et fort! Il y va de l'avenir de la Terre, de celui de nos enfants et petits enfants!

Lyliane

 

 

13/11/2015

Le WWF veut sauver les grands singes...

A l’occasion de la COP21, mobilisez vous à nos côtés : 2 degrés c’est déjà trop. #2ctrop
2ctrop.wwf.fr

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Avec seulement 7 300 individus, la survie de l'orang-outan ne tient qu'à un fil.
Si le réchauffement planétaire atteint la barre fatidique des 2°C, 
cette espèce pourrait définitivement disparaître d’ici 15 ans.
En effet, la désertification et les épisodes de sécheresse se multiplient, augmentant les feux de forêts, chassant l'orang-outan de son habitat, et faisant disparaitre sa principale source de nourriture.
 

Il est encore temps d’agir !
La 21eme conférence internationale pour le climat (COP 21) est une occasion unique d’obtenir des engagements des états pour protèger durablement la biodiversité avant qu’il ne soit trop tard.
La situation est critique 
mais pas irréversible si l’on agit

 

 

 

 

 

16/10/2015

Message internet transmis de Mme Isabelle Autissier...

 

Il nous reste encore 2 mois pour agir !

Hausse du niveau des mers, recul des glaciers, multiplication des catastrophes naturelles :le dérèglement climatique est déjà là, impactant la survie des espèces et les activités humaines. 

2 degrés est le point de basculement, la limite à ne pas dépasser. Il faut absolument maintenir la température planétaire en dessous de ce seuil. Au delà, les conséquences seraient dramatiques : la sixième extinction de masse serait enclenchée, avec en bout de chaîne l’avenir de l’Humanité. 

La situation est critique mais pas irréversible si l’on agit dès aujourd’hui ! 

Nous ne pouvons plus continuer ainsi. C’est pourquoi je vous appelle à la mobilisation générale : 2 degrés c’est déjà trop ! 

 

 
 

DONNEZ, SIGNEZ, RELAYEZ. IL N’Y A PLUS UNE MINUTE À PERDRE :
C’EST EN FAISANT MASSE QUE NOUS FERONS PRESSION.

 
 

 

 

 

 

 

06/10/2015

Dérèglement climatique: causes et conséquences prévisibles...

 Selon le réseau Action Climat France - www.rac-f.org – spécialisé sur le thème du changement climatique, les gaz à effet de serre protègent notre planète en retenant notamment une partie de la chaleur du soleil. Sans eux, il ferait environ -18°C sur terre et toute vie y serait impossible. Toutefois, depuis environ 1870, notre planète s'est réchauffée en moyenne de + 0,8°C. Si rien n'était entrepris dans le domaine des transports, de l'agriculture, de l'habitat, de la production d'énergie ou de l'industrie, le GIEC (experts internationaux) et le réseau Climat pensent que notre Terre pourrait se réchauffer jusqu'à +6°4 d'ici 2100.

 Le réchauffement climatique, comme nous commençons à le ressentir, entraîne des perturbations importantes: sécheresse, canicule, fortes pluies, fonte des banquises et des glaciers terrestres, hausse du niveau de la mer... Afin de limiter ces impacts, il convient de réduire nos émissions de gaz à effet de serre et de nous adapter aux conséquences de ces perturbations climatiques. En effet, avec l'augmentation des températures, l'eau du sol comme des mers et océans s'évapore en plus grande quantité. L'air devient plus humide et les épisodes de pluies ont tendance à être plus forts.

Sécheresse et culture intensive des sols aggravent encore les inondations. Depuis 1970 environ, en Afrique de l'Ouest et du Sud, en Europe du Sud, en Australie comme en Asie du Sud les périodes de sécheresse sont devenues plus fréquentes, entraînant des migrations de populations vers les pays du Nord. Nous commençons à mesurer les menaces bien réelles qui pourraient peser dans un futur proche sur toute la planète. L'eau potable notamment va devenir une ressource rare et chère même dans nos pays d'Europe...

 Quelques mesures d'adaptation commencent à être diffusées: favoriser une terre aérée et perméable en plantant des arbres et des haies, éviter les engins lourds qui tassent la terre et la retournent trop profondément, utiliser l'eau de façon parcimonieuse, pailler les cultures au lieu d'arroser les jardins, limiter les déplacements en voiture pour économiser l'énergie, réparer au lieu de jeter nos objets usuels, consommer de façon durable des biens…

 Un organisme nommé l'ONERC www.onerc.gouv.fr - travaille sur l'adaptation de nos territoires aux impacts des changements climatiques. Ses mots d'ordre sont: comprendre, s'unir et anticiper! Commençons donc à tenir compte de leurs avis et à changer nos habitudes de vie.

Lyliane