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31/12/2015

Les 7 gestes éco-citoyens dans la salle de bains...

       -  préférer les douches tièdes aux bains chauds et limiter le temps d'écoulement de l'eau pendant le savonnage

       - économiser le coton de démaquillage (voir disques lavables sur emma.fr) et se frotter avec un gant de toilette lavable, une éponge ou un gant de crin au lieu d'utiliser des lingettes, dont certaines comportent des perturbateurs endocriniens.

     - faire recycler ses flacons de shampooing et ses aérosols (bac jaune) au lieu de les mettre avec les déchets ménagers.

     - privilégier dans ses achats les éco-recharges (bidons de gel douche de shampooing ou de lessive). Cela évite les déchets et c'est plus économique.

    - pour les produits du quotidien, préférer de toute façon les grands formats sans coffret en évitant les produits colorés chimiquement.

    - redécouvrir les vertus du savon à base d'huile d'olives. Il n'irrite pas la peau et c'est un produit français, sain et économique.

    - faire recharger son parfum en flacon d'origine chez son parfumeur. Mugler a commencé chez Séphora. Les autres s'y mettront.

Tout cela paraît anodin, mais peu à peu les habitudes de modération et de non gaspillage seront prises par toute la famille.

Lyliane

 

23/12/2015

Se former aux premiers secours...

  

Il est possible d'apprendre, en quelques séances de formation, les gestes à pratiquer en cas de malaise ou d'accident autour de soi. Ces notions de base sont données par la Croix-Rouge française, la Protection civile, les Sapeurs-Pompiers, la Société de sauvetage en mer ou la Croix Blanche. Ces gestes simples peuvent en effet sauver des vies ou éviter des séquelles ultérieures aux personnes en difficulté.

 

Tout citoyen à partir de 10 ans peut s'inscrire à une formation aux gestes de premiers secours. Il existe un module de base le PSC 1, qui apprend en 7 ou 8 heures les bons gestes. Cela évite la panique en cas de saignement, de malaise, d'étouffement ou de chute à proximité.

 

A partir de 20 employés, toute entreprise doit former au SST (sauvetage, secourisme du travail) si elle présente des risques spécifiques (industrie chimique...) La durée des cours est d'une journée à renouveler tous les ans et le coût est à la charge de l'entreprise. Certains établissements scolaires ont formé tout leur personnel et chargé des élèves d'encadrer leurs camarades en cas de sinistre.

 

A la Croix-Rouge française, depuis septembre 2015, existe une formation spécifique bien-être et autonomie. Elle vise à sensibiliser les plus de 60 ans à des mesures de prévention et de premiers secours. La durée de cette formation est de 3 jours et elle coûte 90 euros.

 

Enfin, écrit A.S. Douet dans le Journal Fémina, si on souhaite devenir secouriste bénévole, s'adresser à la Croix-Rouge ou à la Protection Civile pour faire partie des postes de secours en marge de grandes manifestations sportives ou culturelles. Le premier niveau PSE 1 concerne des duos de bénévoles ( pansements, immobilisation, brancards). Le second niveau est destiné à des équipes de 3 à 5 personnes, qui sont amenées à transporter la ou les victimes et bénéficient d'une formation, qui peut aller jusqu'à 35 heures.

 

Pour en savoir plus, consulter les sites Internet suivants: www.croix-rouge.fr , www.croixblanche.org , www.snsm.org , www.pompiers.fr ,

www.protectioncivile.org .

Lyliane

 

22/12/2015

Un trouble intestinal méconnu: le syndrome du côlon irritable...

 

C'est un mal nouvellement signalé dans la population française, même si généralement les examens médicaux ne donnent rien. On l'appelle le syndrome du côlon irritable. Les patients souffrent tantôt de constipation, tantôt de diarrhées; ils ont des ballonnements inexpliqués et même des crampes abdominales. Parfois s'ajoute une mauvaise tolérance au stress et à certains aliments. En effet, le stress, l'anxiété et la dépression sont susceptibles d'aggraver la situation. Environ 9 millions de personnes en France sont concernées par ces symptômes, liés le plus souvent à des allergies alimentaires et à de l'hyperméabilité intestinale. Avec les années, ce mal peut devenir chronique.

 

Des médecins se sont penchés sur la question, dont le Dr Irina Matveikova, spécialiste en nutrition clinique et endocrinologie, qui a publié en octobre 2015 l'ouvrage «L'intelligence du ventre» chez G. Trédaniel. Selon cette praticienne, les aliments les plus souvent incriminés sont le lait de vache, l'alcool, le café, les oeufs, la farine de froment, les graisses et la bière. En diminuant voire en cessant temporairement ces apports, on peut souvent alléger les symptômes.

 

Pour le Docteur I. Matveikova, le ventre est notre second cerveau. De ce fait, elle considère que le système nerveux entérique pourrait à lui seul générer des dysfonctionnements intestinaux. Pour elle, le syndrome de l'intestin irritable signifie que «les terminaisons nerveuses logées dans la paroi intestinale font preuve d'une sensibilité anormale, que les nerfs qui contrôlent la musculature intestinale sont hyperactifs et que les neurones du système nerveux entérique sécrètent des neurotransmetteurs à l'excès».

 

Le traitement du côlon irritable commence généralement par une irrigation locale appelé hydrothérapie du côlon, qui permet de détoxifier et de décongestionner le gros intestin, d'équilibrer le ph des intestins et de diminuer l'irritation des zones hypersensibles. Les effets sont immédiats, car «sous la pression douce et prolongée de l'eau, les bactéries, les champignons et les parasites, ainsi que les toxines et les résidus accumulés sont évacués du côlon par les tubes de l'appareil d'hydrothérapie».

 

En attendant un rendez vous chez un praticien pour faire effectuer cette séance d'irrigation, éviter pain, pâtes, céréales à base de froment, lait de vache, sucre, chocolat, légumes crus, oranges, fruits secs, fromages affinés, sauces et condiments, sodas... Il est également recommandé de manger lentement en mâchant bien, de boire beaucoup d'eau filtrée et de tisanes, de prendre des probiotiques vivants et des prébiotiques, des fibres solubles comme le psyllium, l'inuline et les graines de lin. En pharmacie, existe aussi une spécialité vendue comme une sorte de pansement qui se dépose sur la paroi intestinale nommée kijimea - www.kijimea.fr - mais cela ne dispense pas d'un traitement de fond.

 

Il est nécessaire de faire pratiquer cette l'hydrothérapie du côlon par un médecin ou un thérapeute, capable d'écouter le patient et de le rassurer en cas d'émotions, qui remonteraient très loin dans le passé. Parfois il est nécessaire de refaire un nettoyage du côlon à intervalle régulier ou chaque année selon l'état d'encrassement de l'intestin. Le Docteur I. Matveikova pratique dans une clinique de Madrid, mais il existe en France des spécialistes dans certaines grandes villes comme Paris, Nice...

 

Après l'hydrothérapie du côlon, il peut être conseillé de prendre régulièrement du magnésium en complément alimentaire, du psyllium blond et de la pulpe d'aloe vera écrasée dans du miel, ainsi que de veiller à un régime sain et non acidifiant. Nous savons aussi désormais que notre humeur et notre caractère dépendent en grande partie de la bonne santé de nos intestins. Alors, veillons à la qualité de notre alimentation et menons une vie paisible où la respiration, l'exercice physique, l'intuition même pour sentir ce qui favorise notre bien-être jouent leur rôle.

Lyliane

 

21/12/2015

Appel de Greenpeace après la COP 21...

Quelques jours après la fin de la COP21 où le monde entier s'est félicité d'un accord historique sur le climat, il est urgent de rappeler que les dérèglements climatiques ne seront pas stoppés par un texte, aussi ambitieux soit-il, mais par des actes, les seuls à même de changer l'histoire. Grâce à notre action, les énergies renouvelables sont reconnues aujourd'hui comme la solution incontournable pour relever le défi climatique. Mais sur cette question, la France, si prompt à donner des leçons, est à la traîne.

Pour l'aider à passer des belles paroles aux actes, votre soutien est essentiel. Ensemble, agissons et continuons à obtenir des résultats pour qu’émerge un nouveau modèle énergétique, basé sur 100% d'énergies renouvelables.

Donnez pour l’action, pour l’humanité, pour la planète.

Merci.

Etes-vous électrosensible?

L'Association Robin des toits – www.robindestoits.org – déplore dans la revue Biocontact de décembre 2015 que la loi Abeille (du nom de la député écologiste) votée le 9/2/2015 relative à l'électrosensibilité ait été en partie transformée sous la pression de lobbies, désireux de minimiser des risques sanitaires potentiels... Néanmoins, des avancées significatives se font jour grâce à la justice, car un tribunal de Toulouse a reconnu en juillet dernier le grave handicap, dont souffrait une femme de 39 ans du fait de son hypersensibilité aux ondes électriques. Elle a été en effet reconnue invalide à 85%, ce qui lui ouvre droit à l'allocation d'adulte handicapée. La revue Sciences et Avenir et le journal Le Monde s'en sont fait l'écho.

En novembre 2014 déja, le Docteur Dupas, spécialiste en pathologie professionnelle au CHU de Nantes, avait reconnu les symptômes d'une patiente comme une intolérance caractéristique aux champs électromagnétiques et lui avait reconnu la qualité de travailleur handicapé. Jusque là, les assurances refusaient toutefois de prendre en compte ce risque et d'en couvrir les dommages, alors que l'installation d'antennes partout en France provoquait chez adultes et enfants de nombreux cas difficiles à étiqueter mais néanmoins pathologiques. Avec la mise en place progressive des nouveaux compteurs électriques Linky (procédé par CPL en basses fréquences) partout sur le sol français courant 2016, la situation risque de s'aggraver. Aussi, il est possible d'agir préventivement en informant ERDF localement ou nationalement par courrier recommandé de son refus d'installation de ce type de compteur, si l'on se sait déja électrosensible ou si on estime que la transparence n'est pas suffisamment respectée. Consulter par exemple le site Internet www.electrosensible.org .

C'est mon cas et personnellement, j'ai toujours refusé de me rendre malade (maux de tête, vertiges, douleurs diffuses dans le corps) en confiant jour après jour ma nourriture à un micro-onde. De même, je refuse de porter sur moi mon téléphone portable et de dormir la tête à proximité d'un radio réveil. Mon fils détecte tout de suite en rentrant dans une pièce s'il y a un appareil branché, notamment en wifi et il l'éteint car cela le dérange... Bref, que l'on en soit conscient ou pas, une surexposition à des ondes électromagnétiques qui s'additionnent ne semble pas du tout anodine pour le corps humain!

En traitant tous les habitants de la même façon et en niant les spécificités individuelles, l'Etat ne respecte pas le droit à la différence et le principe élémentaire de précaution. On est en droit de se poser la question: Y aurait-il trop d'intérêts économiques en jeu? Certains députés verts comme Emmanuel Denis, délégué local de l'Association Robin des bois ainsi que d'autres associations telle Priartem luttent pour sensibiliser la population à ces risques potentiels et pour faire prendre en compte l'hypersensibilité aux ondes électromagnétiques, notamment sur le plan médical. Je pense que leur ténacité sera un jour à même de faire la lumière sur le sujet. En effet plusieurs maladies chez nous, comme celle de Lyme, la fibromyalgie, des adénopathies post vaccinales, ont mis du temps à être reconnues. Il n'y a pas si longtemps non plus que l'on parle des perturbateurs endocriniens contenus dans des produits d'hygiène et de beauté, alors que des mises en garde étaient faites de longue date dans d'autres pays...

Lyliane

20/12/2015

Ouverture de la Porte de la Miséricorde dans toutes les Cathédrales du monde...

 

Au cours de l'émission dominicale Le Jour du Seigneur à la télévision, j'ai pu assister dimanche 13/12 à la retransmission de l'office religieux à la Cathédrale St Mathieu de Pontoise. L'évêque du diocèse participait à la fois à la célébration du 3ème dimanche de l'Avent et à l'ouverture de la Porte de la Miséricorde en présence de nombreux fidèles.

 

Le Pape François en effet a ouvert une Année Sainte ou année jubilaire consacrée au pardon, au partage et au renouveau, afin de vivre la foi de façon plus intense. De ce fait toutes les Cathédrales du monde entier ont ouvert cette même porte. Etre miséricordieux voudrait dire selon le prêlat de Pontoise «sentir avec le coeur quand les autres vont mal et mettre l'amour en avant, un amour prêt à pardonner, qui accorde grâce et bénédiction».

 

Les fidèles, dans les jours prochains, sont invités à franchir cette porte dans les deux sens consciemment. En entrant avec la démarche d'ouverture du coeur et en ressortant avec l'impulse d'aller vers le monde. En communion avec l'Eglise Universelle, l'Evêque de Pontoise a proposé aux fidèles d'avoir une pensée pour toutes les victimes des attentats, il y a un mois à Paris.

 

A travers la lecture d'un épitre de l'apôtre St Luc, il nous était rappelé qu 'il y a beaucoup de joie dans l'humanité, quand une brebis égarée rentre au bercail. Le Prêlat a notamment cité le Pape François qui «invite tous les croyants à vivre pleinement ce jubilé et à se souvenir que Jésus Christ est le visage de la miséricorde du coeur». La période de Noël et l'année 2016 seront un temps favorable pour l'Eglise et pour tous les croyants de rencontrer leurs frères du monde entier sur les chemins de la vie.

 

J'ai retenu quant à moi les paroles suivantes: « Mettons nous en marche pour entrer dans cette année de grâce et de miséricorde et passons la Porte Jubilaire pour recevoir pardon et bénédiction»!

Lyliane

 

19/12/2015

Les peuples autochtones luttent à leur façon contre la déforestation...

J'écoutais d'une oreille attentive jeudi 17/12/2015 l'émission à la télévision (13ème chaîne) consacrée vers 20H30 aux peuples autochtones. J'y ai vu tout d'abord, au Brésil, des indigènes accepter l'aide d'européens et l'expérience de drones, afin de surveiller les coupes illégales dans leurs forêts amazoniennes menacées par de grosses compagnies étrangères. J'ai trouvé cette coopération intelligente et ce face à face de bon augure. De plus en plus en effet, comme l'a exprimé Nicolas Hulot, nous devrions changer notre regard et accepter les leçons de sagesse de ces autochtones sans la moindre condescendance. Pour eux, la forêt n'est pas une marchandise, mais un lieu de vie où ils trouvent nourriture, plantes médicinales et lien avec le sacré, l'esprit de leurs ancêtres. Ensuite, nous avons assisté à des rassemblements de femmes casseuses de noix de coco, au Nord du Brésil, désireuses de protéger la forêt de Babassu, des appétits d'espace et de pillage, d'éleveurs et de défricheurs. Ces femmes courageuses, exposées physiquement à leurs détracteurs, ont cru à leur combat et ne se sont pas résignées. Elles tirent en effet leur mode de vie et leur subsistance de ces noix (pain, huile, médicaments et même savon) qui poussent en forêt. Ainsi, elles protègent la forêt tout en dégageant un revenu pour nourrir leur famille. Réunies en mouvement associatif régional des casseuses de noix, elles ont fini par avoir gain de cause...

En contraste avec ces luttes, nous avons appris que les dirigeants du Costa Rica (petit pays d'Amérique Centrale, laissent aux communautés locales autochtones la jouissance de leurs forêts, tout en exploitant quelques bois, grâce à une concertation entre eux et à un marquage des arbres. Peu à peu des espaces défrichés sont replantés d'essences locales, ce qui a déjà permis de regagner quelques 4200 ha de forêts. L'Etat leur construit même des maisons et permet à leurs enfants s'ils le souhaitent d'aller à l'école et d'être soignés... Néanmoins, ne rêvons pas:les terres indigènes sont toujours sous la menace de grands groupes industriels visant leur seul profit. Les chamans le savent et le font savoir quand on leur en donne l'occasion: ils veulent protéger leurs forêts ancestrales d'extractions de minerai, de pétrole ou de barrages, dont ils n'ont que faire. Avec le réchauffement climatique, la lutte contre la déforestation a été évoquée. A nous de veiller à ce que les résultats de la COP 21 ne restent pas lettre morte!

Le reportage se terminait par les paroles de la rapporteuse des Nations Unies pour les peuples autochtones, Mme V. Pauli, affirmant que ces peuples ont des valeurs de solidarité, de réciprocité, de respect de la terre et de la nature, dont nous devrions bien nous inspirer. Leur pharmacopée par exemple ne devrait en aucun cas disparaître! Quant à Nicolas Hulot, il évoquait en finale que l'ère de la spoliation de ces peuples est révolue, car ils se sont fédérés; ils ont crée des médias et ils mettent en oeuvre un esprit de résistance. Ils possèdent en effet une sagesse, une vision claire et consciente de la vie sur terre. Même peu nombreux, ils peuvent nous redonner le sens de l'humain et de la dimension spirituelle, dont nous nous sommes coupés. Le chef Raoni comme d'autres chamans commencent à se faire entendre dans le monde. Ce ne serait que justice, il me semble! Considérons donc que les autochtones sont aux avant-postes de la lutte contre la déforestation et soutenons les à travers des Fondations comme celle portée par Nicolas Hulot.

Lyliane

18/12/2015

L'odyssée d'un réfugié syrien...

En lisant le journal Télérama de la semaine, j'ai pris connaissance de l'article du journaliste N. Delesalle au sujet de la vie d'une syrien de 27 ans, Sari, contraint pour ne pas être enrôlé dans l'armée à la fin de ses études de fuir son pays. Laissant en pleine guerre civile sa mère, sa sœur et son bébé ainsi que l'un de ses frères dans son village natal à 450 km de Damas, il a tenté d'échapper à la fois à l'armée de Bachar el Assad et aux exactions de Daech. Parvenu en Turquie, son but était de rejoindre un frère installé à Stuttgart. Toutefois, après un périple sur un canot pneumatique, puis à travers la Grèce, la Macédoine, la Serbie et la Hongrie, il s'est retrouvé dans un camp de réfugiés près de Mannheim(Allemagne). Dans ce camp, qui était une ancienne base militaire américaine, il côtoie des afghans, des irakiens, des libyens et des soudanais, tous cherchant à obtenir le droit d'asile. L'Allemagne a déjà accueilli là plus de 6000 réfugiés.

Sari sait qu'il lui faudra attendre mai 2016 pour avoir un entretien en vue d'obtenir ce précieux papier. En attendant, il essaie de communiquer, grâce à son seul bien: son téléphone portable, par Skype et Facebook avec sa famille. Il n'a pas le droit de travailler, mais il s'estime bien heureux d'avoir pu traverser la mer sans encombre et échapper à la guerre civile qui règne en Syrie. Il lui faudra néanmoins du temps pour oublier toutes les violences dont il a été témoin... Nous européens qui nous préparons, pour la majorité d'entre nous, à fêter Noël et la Nouvelle Année en famille, ayons une pensée pour ces hommes et ses femmes coupés de leurs racines qui survivent, parqués dans des camps, que ce soit au Liban, en Italie, en Allemagne ou ailleurs! Ils n'ont rien à voir avec des terroristes, dont pour la plupart ils ont été des victimes directes ou indirectes. Certains, peu nombreux, sont installés dans des villages français. Pourquoi ne pas les secourir et les aider matériellement, si nous le pouvons, en faisant des dons à des organismes qui s'en occupent (Médecins du Monde, La Croix Rouge, différentes Eglises...)?

Lyliane

17/12/2015

A quoi peut servir la taxe d'apprentissage?

Si vous avez des responsabilités dans une entreprise ou si vous êtes DRH (directeur des ressources humaines), savez vous que vous pouvez venir en aide à des jeunes en difficulté ou à des personnes handicapées sans dépense supplémentaire? En effet, la Fondation de l'Armée du Salut nous rappelle dans son petit journal d'information que, depuis 2015, la taxe d'apprentissage peut aussi aider à la formation et à l'insertion professionnelle de jeunes sortis du système scolaire classique ou en situation de handicap.

La taxe d'apprentissage est un impôt versé par les sociétés destiné à financer des formations technologiques et professionnelles. Elle doit être versée avant le 1er mars. C'est pourquoi, il est encore temps de l'affecter en partie ou en totalité à un des établissements de la Fondation de l'Armée du Salut. Cette taxe pourrait en effet ainsi servir à favoriser la formation, l'emploi et l'acquisition de matériel dans leurs ateliers. L'Armée du Salut, comme on ne le sait pas toujours, possède des services d'Aide par le Travail, afin d'accueillir des adolescents et de les conduire vers une vie professionnelle adaptée à leurs déficiences et leurs handicaps. Il me semble qu'aujourd'hui où le chômage des jeunes diplômés est déja difficile, tout ce qui peut aider à l'insertion et à la formation des jeunes moins favorisés devrait être mis en avant.

Lyliane

16/12/2015

Faire davantage attention à tous les enfants vulnérables...

La revue de SOS Villages d'Enfants - www.sosve.org – se mobilise sur son site Internet autour de la protection des enfants de France et d'ailleurs. Dans notre pays, l'Association insiste sur plusieurs points. Tout d'abord, le drame des enfants de migrants qu'ils soient en camps ou pas, venus chez nous sur des embarcations de fortune. Pour aider ces populations déplacées, SOS Villages d'Enfants France a débloqué 100 000 euros. En Serbie, en Macédoine et en Hongrie notamment la situation reste encore très préoccupante. L'Observatoire National de l'Enfance en Danger note un nombre important (280 000) de jeunes de moins de 18 ans relevant de leur dispositif. Certains ont été placés en familles d'accueil, en foyers, en villages d'enfants, d'autres bénéficient d'un soutien à domicile. En Afrique, le sida comme la fièvre ébola déciment encore les populations et font beaucoup d'orphelins livrés à eux mêmes. Ailleurs, ce sont les séismes, les inondations, la famine, les épidémies ou la guerre qui ont déstructuré les familles... La lutte contre le harcèlement à l'école, dans nos pays européens, fait environ 700 000 victimes. Un numéro vert existe pour signaler les cas avérés: c'est le 3020. Un site a été ouvert pour recueillir des témoignages sur www.nonauharcelement.education.gouv.fr. La Convention des Droits de L'Enfant ou CIDE est là pour légiférer en cas de besoin. Des organisations luttent pour procurer à tous les enfants du monde des services de base comme l'éducation et la santé. Certains sponsors ont proposé récemment un coup de pouce en cette période de Noël. Par exemple, pour tout achat d'une peluche Léonie vendue, 3 euros seront reversés à SOS Villages d'Enfants. Des cartes de Noël sont proposées par l'Unicef dans tous les bureaux de poste... Si nous le pouvons, renforçons le travail effectué en faveur des enfants vulnérables et soutenons les actions sur le terrain de parrains et marraines qui oeuvrent de leur mieux. Nos enfants, outrageusement gâtés pour cette fin d'année, pourraient apprendre à faire un geste en direction de jeunes moins favorisés...En cette période de fêtes, donnons leur l'exemple de la solidarité! Lyliane

15/12/2015

Le champ quantique bouleverse notre approche de la vie!

D'après le Docteur Christian Bourit, qui a publié aux éditions Quintessence l'ouvrage intitulé «Votre vie est un jeu quantique», la compréhension de la théorie quantique permet de prendre conscience que nous évoluons dans un monde de possibilités et non dans un monde de limitations. La revue Néosanté du mois de décembre 2015 - www.neosante.eu – donne la parole à ce médecin. Il explique que non seulement l'esprit peut influencer la matière, mais que cette nouvelle science a des implications en médecine, comme en psychologie. Nous devons réaliser en effet qu'à l'échelon infinitésimal les forces qui sous-tendent l'univers matériel sont électro-magnétiques. Si nos cinq sens en effet nous ont fait croire que la matière est inerte, les découvertes récentes ont montré que la matière est aussi énergie. La matière serait donc de l'énergie ralentie, invisible certes, et ce que nous croyons être du vide se révèle être un vaste champ d'énergie... La conséquence de tout cela nous conduit à réaliser que l'être humain est beaucoup plus qu'un corps physique. En outre, le monde dans lequel nous évoluons épouse les contours que nous lui donnons en le regardant. Il nous est de ce fait proposé de changer notre regard grâce à de l'attention et de la positivité. Nos actions en effet ne sont pas seules à compter! Le Dr Bourit nous fait comprendre que la Loi d'Attraction est en relation directe avec la théorie quantique. Nous sommes en effet selon lui «des émetteurs-récepteurs». Il affirme que nous déterminons notre avenir par nos choix de vie. Notre responsabilité est donc engagée: soit nos comportements négatifs attirent de la négativité, soit nous choisissons le positif et nous l'attirons à nous... Il nous démontre que ceux qui se vivent en victimes ne peuvent, à moins de changer de regard, sortir de leur sentiment d'impuissance, tandis que ceux pour qui la vie est un combat rencontrent beaucoup de négatif en retour, car nous sommes immergés dans un monde vibratoire... Il nous est proposé, en conclusion de l'article, d'établir une relation harmonieuse avec l'Energie Créatrice en demeurant aimants et positifs. Enfin, à nous de comprendre que la crise que nous traversons est un «appel à changer». Comme avec un ordinateur qui "beugue", nous sommes invités à appuyer sur la touche « reset» afin de tout remettre à zéro pour repartir sur de nouvelles bases. Le monde à reconstruire pourrait alors devenir un monde de paix et de bonheur collectif, bien loin de nos privilèges individuels et de nos désirs égoïstes apparents! Lyliane

14/12/2015

Les sept plaies agricoles à repanser...

 

Dans la revue Terra Eco du mois de décembre 2015, sous la plume de Mme A. Mougey, j'ai pris note d'un article fort intéressant - dont j'ai conservé le titre - consacré aux solutions qui devraient être apportées, afin que l'on change, dans notre pays comme dans le monde, notre façon de cultiver la terre.

 

Solution N°1: réduire notre consommation de viande, car à l'échelon mondial, l'élevage est responsable de 14,5% des émissions humaines de gaz à effet de serre (G.E.S.)

 

Solution N° 2: arrêter l'importation de soja qui nourrit nos bêtes et remettre nos animaux dans les champs au lieu de les concentrer dans des fermes-usines. La culture du soja en effet prend souvent la place en Argentine et au Brésil des forêts primaires.

 

Solution N° 3: cesser la monoculture industrielle et augmenter la place de l'agroforesterie et de l'agroécologie, c'est à dire diversifier les variétés plantées au milieu de haies et d'arbres. Cette mesure fera augmenter la teneur du sol en matière organique, ce qui sera susceptible d'améliorer l'absorbsion des G.E.S.

 

Solution N° 4: nourrir les sols autrement qu'avec les engrais et fertilisants azotés, qu'ils soient dérivés du pétrole ou pas, car ils émettent du protoxyde d'azote. Les feuilles des arbres tombées à l'automne feront de l'humus et il sera possible de complèter avec fumier et compost.

 

Solution N° 5: n'utiliser aucun pesticide, car leur usage détruit la biodiversité. Passer à une agriculture biologique, maintenant les insectes auxiliaires, les prédateurs des prédateurs, afin de reconstituer des équilibres naturels.

 

Solution N° 6: raccourcir les trajets, bannir les produits hors saison et diversifier les cultures, afin que chaque territoire gagne en autonomie.

 

Solution N° 7: renoncer à une mécanisation coûteuse et destructrice des haies en favorisant une main d'oeuvre abondante et l'aide de chevaux de trait dans des exploitations agricoles à taille humaine.

 

Ces solutions de bon sens nous impliquent en tant que consommateurs. Accompagnons la transition énergétique, les réformes agricoles par de petites révolutions personnelles susceptibles de faire changer la production dans le domaine de l'élevage et de l'agriculture, deux domaines soucieux de suivre la demande des consommateurs-citoyens que nous sommes...

Lyliane

 

13/12/2015

L'agriculture ne devrait pas ressembler à une guerre dont l'arme est la chimie...

Cette affirmation est de Mme Vandana Shiva, que j'ai eu la chance de voir en chair et en os, invitée par Mme Irina Brook directrice du Théâtre National de Nice pour une conférence début décembre 2015 et qui m'a fait une très forte impression. Pour en savoir un peu plus sur cette femme indienne, issue d'une famille modeste, née en 1952 à Dehradun, je me suis plongée dans l'ouvrage illustré de magnifiques photos de Mr Lionel Astruc publié chez Terre Vivante en 2011. Le sous-titre du livre est déjà tout un programme:«victoires d'une indienne contre le pillage de la biodiversité.

 

Et là, je suis allée de surprises en surprises! Cette femme de culture hindoue, élevée dans un couvent, paraît infatigable car elle enjambe les fuseaux horaires comme une jeune femme malgré ses 60 ans! Elle est passionnée tout autant de sciences que de sculpture et elle a cotoyé des personnes de tous les milieux dans tous les coins du monde. Elle est l'adepte des principes de Gandhi, tout en étant l'amie du français José Bové, de D. Querol du Nicaragua et d'autres frères et soeurs de lutte sur toute la planète. Elle s'est faite «militante à l'échelle locale comme mondiale de la désobeissance civile, de la pédagogie par l'exemple, de la révolte devant les injustices perpétrées contre les paysans par des lobbies et d'actions en justice contre tous ceux qui pillent la biodiversité» (déforestation, exploitation minière, pompage dans les nappes phréatiques, brevets sur le vivant...)

 

La chance a voulu que cette jeune femme, formée au Canada en physique quantique, soit témoin en 1987 à Bogève (74) d'un plan d'utilisation dans l'agriculture des restes chimiques de la dernière guerre par quelques gros industriels de ce monde, soucieux avant tout de leur profit personnel, quitte à détruire le savoir faire ancestral des paysans et de polluer de leur chimie agressive les sols de toute la planète. Elle les nomme «des biopirates!» Sa vocation prit là ses contours: en réaction, elle créa dans son pays la ferme communautaire Navdanya et la graine devint l'emblême de son combat pour protéger les semences paysannes. Elle comprit vite qu'une banque de graines (blé, riz, millet) ne suffirait pas et elle en suscita d'autres en Inde. En outre, elle se mit à écrire des ouvrages dans lesquels elle dénonçait la violence faite aux sols, à la biodiversité, à l'eau, à l'atmosphère, aux fermes et aux agriculteurs. Sans oublier les marches auxquelles elle prit part, les conférences tenues dans le monde entier et les procès retentissants contre des firmes américaines (Rice Tec, Coca Cola, Monsanto...)

 

Sur le site de Navdanya - http:// www.navdanya.org/ - qui est en lien avec plus de 50 banques communautaires, il est possible de réaliser tout ce qui a été entrepris depuis 25 ans au moins sur son impulse. Mme Vandana Shiva ne se borne pas à prêcher la non violence et la paix pour la terre, de même que la liberté de semer ses propres graines: elle s'est vraiment engagée en faveur de l'agriculture biologique en oeuvrant avec des scientifiques comme avec des fermiers du monde entier contre tout ce qui détruit le vivant. Si elle reçut le prix Nobel Alternatif, elle ne changea rien à son mode de vie, ni à ses luttes aux côtés des populations rurales en difficulté. Sa soeur Mira, médecin, oeuvre à ses côtés pour toutes les questions de santé publique.

 

Personnellement, alors que je m'interrogeais sur la force d'âme peu commune de cette femme et sur les ressources dont elle dispose pour faire front de la sorte aux puissants de ce monde, je lus un passage du livre de Mr Astruc, dans lequel il explique que le nom Vandana en sanskrit signifie: celui ou celle qui médite et qui prie. Quant à celui de Shiva, il fait référence au Dieu hindou qui détruit pour mieux reconstruire. J'avais là sous les yeux l'Esprit qui guide cette femme et les valeurs dans lesquelles elle puise. J'ai vu alors, non une héroïne un peu surhumaine, mais une femme utilisant tous les moyens modernes pour communiquer auprès des médias, une indienne portée par un idéal de partage et de vérité, mêlant harmonieusement science et spiritualité.

 

Puisse l'exemple incarné par Mme Vandana Shiva nous inspirer dans notre vie quotidienne et nous donner la force d'équilibrer à notre tour dans nos vies ce que certains nomment en les distinguant: l'esprit et la matière, qui semblent être deux facettes complémentaires de la Vie sur notre terre!

Lyliane

 

12/12/2015

Et si pour les fêtes nous offrions une poule à un enfant du Bénin?

 

Selon la F.A.O. (Food and Agriculture Organization), l'Afrique a la plus jeune population au monde: 50% des africains en effet ont moins de 25 ans et 11 millions de jeunes africains arrivent chaque année sur le marché du travail. En Afrique, c'est le secteur agricole et notamment l'élevage qui leur offre le plus de perspectives d'avenir. Cela leur permet surtout de rester dans leur région et de renoncer à l'exode. Car la grande pauvreté que connaissent certains pays africains n'est pas une fatalité! Ils ont surtout besoin d'aides et d'appuis efficaces à travers un encadrement spécialisé...

 

Dans les pays d'Afrique, tous les enfants n'ont malheureusement pas la chance de pouvoir aller en classe. Or la scolarisation et la formation des jeunes est primordiale pour qu'ils trouvent un jour leur autonomie. L'Association Elevages sans Frontières - www.elevagesansfrontieres.org - donne cette chance aux jeunes des organisations paysannes qu'elle soutient. Elle leur offre notamment la possibilité de préserver leurs liens avec la terre et leurs racines, d'accroître leur formation et leur niveau technique.

 

C'est déjà le cas au Bénin, au Togo et au Maroc, où des auxiliaires villageois de santé animale oeuvrent sur place. Partenaire du Festival de films documentaires Alimenterre, Elevages sans Frontières a diffusé le 4/11/2015 à Lille le documentaire «Ceux qui sèment» de P. Fromentin.

Enfin, si nous voulons faire un geste d'entraide à l'occasion des fêtes, une poule serait le plus beau cadeau de Noël à offrir à un enfant du Bénin. Cela est possible à peu de frais (environ quelques 30 euros) en se connectant sur le site www.campagnepoulesdenoel.elevagessansfrontieres.org.

Lyliane

 

11/12/2015

Opération un euro = un arbre!

L'Association Planète Urgence lance en association avec Paris Sème – www.parisseme.org – l'opération «un arbre pour le climat» en faveur de la planète à l'occasion de la COP 21. Sur www.unarbrepourleclimat.fr on trouve toutes les indications nécessaires. Il s'agit d'une action écologique et économique intitulée symboliquement:«un euro=un arbre».

 

Que vous soyez une entreprise ou un particulier, vous pouvez faire un don - déductible de vos impôts - qui servira à la reforestation en Haïti, à Madagascar ou en Indonésie de manière solidaire. En quelque sorte il est proposé à chacun de faire un geste afin de créer une tribu de planteurs éco-citoyens: www.monarbre-matribu.com .

 

L'Association Planète Urgence apporte en effet un appui techniqueet financier dans des pays particulièrement exposés aux dérèglements du climat. Planter des arbres dans ces régions est de nature à lutter contre l'érosion des sols, à permettre à la faune et à la flore de se régénérer et, grâce à la photosynthèse, à contrebalancer le CO2 de l'atmosphère.

Alors pourquoi ne pas nous impliquer dans ce genre d'initiative?

Lyliane

 

10/12/2015

Le défi de devoir s'adapter au dérèglement du climat...

 

Nous pensions peut-être que les humains étaient les principales victimes du dérèglement climatique. Certes, nous avions bien vu quelques ours blancs dérivant sur des morceaux de banquise, mais plus près de nous il y a aussi d'autres animaux qui en font les frais!

 

Dans la région où j'habite (PACA), j'ai appris par un supplément de Nice-Matin du 26/11/2015, écrit à l'occasion de la COP 21, que dans le Parc National du Mercantour, une des espèces protégées, la marmotte, subit déja des variations climatiques. Jusque là en effet, dès que les jours diminuaient et que la température baissait, vers le mois de novembre, la marmotte rentrait dans son terrier et s'endormait pour 6 mois. En avril, elle sortait de son trou.

 

Désormais, l'hibernation de notre marmotte est complètement décalée! En effet, les températures restent douces jusqu'en janvier et au mois d'avril, lorsqu'elle se prépare à sortir, la neige le plus souvent recouvre encore les prairies d'altitude, où elle se nourrit. Et s'endormir avant que la neige ne soit tombée est dangereux car les prédateurs la débusquent facilement. Monter plus haut dans les éboulis pour trouver des températures plus froides la priverait de ses pacages naturels. En ce moment donc la marmotte est mise au défi de s'adapter ou de disparaître...

 

En Méditerranée, près des rivages où je vis, des cétacés comme les rorquals qui nagent au large des îles de Porquerolles et de Port Cros cherchent en vain leur nourriture favorite. Le krill en effet, crustacé microscopique dont ils raffolent, n'est plus au rendez-vous. L'acidification des mers et océans bouleverse hélas tout l'écosystème marin!

 

En revanche, les scientifiques constatent de plus en plus que l'augmentation de température des eaux côtières semble dynamiser le cycle des virus et des bactéries, qui se retrouvent ensuite dans les poissons et coquillages que nous consommons. Enfin, pour parfaire le panorama, le moustique tigre a envahi tout notre pays après avoir fait son apparition sur la Côte d'Azur il y a 6 ou 7 ans. Il pourrait devenir le vecteur de certaines maladies tropicales...

 

Bref, là ou je demeure, les changements climatiques sont une réalité bien visible, sans oublier les épisodes de canicule l'été et les inondations à l'automne... Sans chercher à dramatiser notre situation, - car il y a bien pire de par le monde - nous pouvons en tant que citoyens nous questionner sur cette COP 21, qui a déplacé tant de personnalités et qui ne paraît pas prendre davantage en compte le bien-être de tous les habitants de notre planète... Aussi, mettons de côté nos propres préoccupations personnelles, ne lâchons rien de nos attentes légitimes et faisons le savoir haut et fort! Il y va de l'avenir de la Terre, de celui de nos enfants et petits enfants!

Lyliane

 

 

09/12/2015

A propos des bienfaits du krill et de l'huile de krill...

 

Cette petite crevette omnivore, dont le nom générique d'origine norvégienne est krill, serait un maillon important du réseau trophique des océans pour les zones nord et sud de la planète. Ce sont notamment des filtreurs, c'est à dire qu'ils filtrent leur nourriture (phytoplancton, minuscules organismes marins...) dans l'eau grâce à leurs lamelles en forme de peigne. Il en existe plusieurs espèces selon leur localisation. Dans l'Antarctique, 7 espèces sont connues. C'est le crustacé le plus abondant dans les mers du globe et les mammifères marins s'en nourrissent avec délectation.

 

En Asie et en Russie, les êtres humains depuis longtemps consommaient du krill séché. Depuis le 19ème siècle, il était apprécié dans tous les pays asiatiques. Pour les Japonais, le krill frais est toujours un aliment de haute gastronomie. Aussi le Japon, la Chine et la Norvège ont-ils mis en place une pêche intensive pour capturer le krill dans l'Antarctique et le Pacifique Nord. A partir des années 2000, des chercheurs canadiens (Québec) ont réussi à extraire les acides gras essentiels, les phospholipides et l'astaxanthine du krill. Un brevet pour cette huile de krill a été déposé sous le sigle NKO (Neptune Krill Oil), que commercialisent en France les Laboratoires Oemine. Extraite à froid dans des zones non polluées des océans (mers froides le plus souvent) cette huile de krill pure est susceptible de soutenir notre organisme et de lui apporter ses principaux bienfaits!

 

 L'huile de krill selon des analyses scientifiques ferait baisser les taux de triglycérides et de cholestérol même à petite dose (2 à 3g). Elle serait également recommandée en cas de troubles inflammatoires (arthrite, arthrose, douleurs articulaires...) et pour préserver la santé cardio-vasculaire. Certains la prescrivent pour des pertes de mémoire, des douleurs de règles, de l'anxiété ou de la dépression. Seules contre-indications signalées jusqu'ici: les personnes prenant des anti coagulants ou des hypoglycémiants et les personnes allergiques aux fruits de mer.

 

L'huile de krill n'est sans doute pas la panacée universelle, toutefois c'est une excellente source d'oméga 3. Chez nous, on la trouve principalement séchée sous forme de complément alimentaire. L'essayer c'est souvent l'adopter!

 Lyliane

 

08/12/2015

Appel de la Fondation Nicolas Hulot pour la COP 21...

EN DIRECT DE LA COP 21 il nous reste 5 JOURS pour obtenir un accord. J'ai plus que jamais BESOIN DE VOUS ! Chère amie, cher ami de la Fondation, Aujourd’hui, après la pause dominicale des négociations, je suis de retour au Bourget plus déterminé que jamais à faire entendre votre voix pour obtenir un accord international sur le climat. La pression monte d’un cran alors que nous entrons dans la dernière ligne droite des négociations. Vous le savez, l’enjeu est crucial : dans 5 jours à compter de maintenant, les 195 pays présents auront décidé de la vie ou de la mort de centaines de milliers de personnes qui sont déjà en situation de vulnérabilité du fait du changement climatique. Nous ne lâchons rien et mettons toute notre énergie à obtenir cet accord international sur le climat qui peut changer l’histoire ! Depuis ce matin, les ministres des 195 pays présents rentrent dans les négociations et vont devoir finaliser le projet d’accord qui leur a été remis samedi dernier. De nombreuses avancées ont été obtenues mais certains points cruciaux restent à définir notamment sur les financements, sur la création d’un prix pour le carbone ainsi que sur la première date de révision des engagements. Nous ne devons pas relâcher nos efforts et continuer à mettre la pression pour que l’accord de Paris soit le plus ambitieux possible. Cette dernière semaine sera décisive pour notre avenir et celui de nos enfants. Aidez-moi : faites pression à mes cotés en faisant un don ! Le compte à rebours de la COP 21 s’accélère et nous ne devons pas laisser cette fenêtre d’opportunité se refermer sans avoir réussi à changer l’histoire.

Messieurs Claude Lorius et Samuel Le Bihan au chevet de la planète...

 

Grâce à une présentation au théâtre de Nice le 6/12/2015, dans le cadre du festival:«Réveillons -nous!», j'ai pu voir pour la première fois Mr Claude Lorius invité par la Directrice du théâtre Mme Irina Brook. Un homme de 83 ans vif, enjoué, positif et tout à fait « dans le coup». Pour voir sur Internet quelques photos de cet homme remarquable, consultez le site: www.claude-lorius.com .

 

Nous avons tout d'abord visionné un film d'animation de Mr Loïc Fontimpe sur la vie de ce glaciologue «Le secret des Glaces», qui nous a montré comment Claude Lorius, alors âgé de 23 ans, s'est embarqué sur un navire pour aller vivre une année dans l'Antarctique. Là, dans un abri de 24 M2 partagé à 3 personnes, il a appris ce que veut dire la solidarité et il a également découvert sa vocation scientifique. Il est retourné à plusieurs reprises sur ce continent pris par les glaces. On peut dire qu'il a passé environ 10 années de sa vie au Pôle Sud, voyages entrecoupés de recherches en laboratoires... Il est soutenu aujourd'hui par l'Association Wild Touch - www.wild -touch.org - qui soutient les films engagés en faveur de l'environnement..

 

Entre autres aventures, j'ai retenu la découverte du jeune glaciologue, en buvant du whisky dans lequel il faisait fondre des morceaux de glace issus de ses forages, qu' il y avait dans l'air emprisonné dans ces cubes de glace toute l'histoire du climat! En 1978, en pleine guerre froide, il a également passé du temps, par des températures extrêmes, avec des américains dans la base soviétique de Vostock en Antarctique. Au delà des problèmes de tensions politiques dans le monde extérieur, ils se sont tous très bien entendus! Cela lui a permis d'obtenir des carottes glaciaires de grande profondeur et de pouvoir les ramener en France à des fins d'analyse. Et alors, en 1985, il a découvert ce qu'il nomme la courbe du CO2 en lien avec les changements de températures.

 

En effet, selon ses constatations, au fur et à mesure de l'industrialisation des pays dits développés, cette courbe se serait emballée... Cela lui permet d'affirmer que nous nous trouvons actuellement dans une période inter glaciaire, bouleversée par l'intervention des gaz à effet de serre et dans ce qu'il nomme l'anthropocène, nécessitant de mettre l'homme au centre de nos préoccupations. Dans un cycle climatique dit normal, tous les 100 000 ans environ c'était la distance de la Terre par rapport au Soleil qui influait sur les températures. Actuellement, selon les paroles de Mr C. Lorius:« depuis un siècle, l'être humain a modifié le cycle climatique et accéléré le réchauffement climatique». L'industrie, qui avait été crée à l'origine pour être au service de l'homme, ne l'est plus vraiment dans ces conditions... Il préconise par exemple pour commencer à inverser la tendance que les banques n'investissent plus dans les énergies fossiles...

 

Il aimerait également que l'on s'intéresse davantage aux océans, qui en apparence n'appartiennent à personne, mais dont les eaux s'acidifient. La fonte des glaces de terre (eau douce) ont une influence directe sur la biodiversité marine et la hauteur du niveau des océans. Néanmoins, après avoir tenté d'alerter les scientifiques, puis les pouvoirs publics, Mr Lorius n'est pas découragé. Il prône la solidarité et l'engagement de tous, une politique des petits pas. Il espère quelques avancées de la COP 21, qui lui semble «sur le bon chemin» car beaucoup de ses participants réalisent que nous sommes tous interconnectés, mais il ne se fait pas trop d'illusions. Par contre, l'engagement citoyen de certains jeunes et moins jeunes lui semble positif.

 

Mr Samuel Le Bihan à ses côtés nous a parlé de la revalorisation possible des déchets plastiques qu'une fondation nommée Earthwake, dans laquelle il est actif, fait nettoyer et recycler en Afrique. Un petit pas certes, qui ne règle pas la question des déchets, mais qui dégage un revenu pour les ouvriers africains, car les granulats de plastique sont revendus ensuite... C'est de l'entreprenariat social pour des actions pérennes, un exemple de ces petites actions qui mises bout à bout font avancer les choses...

 

Ces appels à une compréhension globale des conséquences d'un développement humain sans avoir tenu compte de la nature qui nous entoure ne pouvait que nous toucher! Gageons que le niveau de conscience de notre humanité par rapport à la Terre qui nous porte, à l'eau qui nous baigne soit en train de s'élever et gardons espoir car, comme l'a dit Luc Jacquet:« l'homme n'est jamais autant lui-même que face à l'adversité»!

Lyliane

 

07/12/2015

Monnaies locales et autres solutions d'échange pour notre argent...

 

Le N°2 de la revue Fémininbio consacre un dossier aux monnaies locales - www.femininbio.com - La journaliste cite un ouvrage de référence paru en 2013 aux éditions Yves Michel « Au cœur de la monnaie» d'un économiste belge Mr B. Lietaer.

 

Nous apprenons par exemple qu'au Moyen-Age monnaie nationale et monnaies locales cohabitaient sans difficulté. Peu à peu cette cohabitation a cessé, laissant place à une seule monnaie d'échange éveillant l'avidité de certains êtres humains. Les grands groupes en effet et les marchés financiers se trouvent favorisés avec un tel système (ils thésaurisent ou spéculent notamment sur les cours de la Bourse) et c'est ce que nous vivons encore de nos jours.

 

Après le troc, les S.E.L.(systèmes d'échanges locaux) avaient sans doute préparé le terrain en favorisant les échanges de biens et de services entre particuliers. Les monnaies locales quant à elles émergent depuis peu, comme par exemple à Lyon avec «les perles», en Alsace dans quelques villes ou même dans certains villages français, mis en place par de simples citoyens. A l'étranger (Argentine, Suisse, Allemagne...), le processus est également en marche depuis plusieurs années.

 

Adopter une monnaie locale, c'est «adopter un cercle vertueux d'échanges» affirme la journaliste de la revue. En effet, leur taux d'intérêt est nul, voire négatif et elle se dévalue si elle n'est pas utilisée. On a remarqué qu'une monnaie locale circule en moyenne 6 à 8 fois plus vite que l'euro. Les commerçants sont bien entendu la clé de voute du système. Ils payent leurs fournisseurs avec la monnaie échangée par leurs clients pour leurs achats. Certains acceptent même de devenir bureaux de change.

 

Pour les citoyens à qui ces monnaies sont proposées, cela change leur regard: ils découvrent en effet que cette monnaie locale crée du lien entre acteurs locaux. C'est en quelque sorte remettre l'argent à sa juste place...

La conclusion du dossier montre que «le modèle actuel basé sur une seule monnaie est un système efficace, mais pas résilient». Il semble de ce fait que les deux types de monnaies pourraient très bien cohabiter partout, car elles se révèlent tout à fait complémentaires.

 

Je peux ajouter personnellement qu'en tant que banque éthique qui joue la transparence, la N.E.F. - www.lanef.fr - investit uniquement dans des projets qui vont dans le sens d'une économie nouvelle. Et là vraiment les inscrits à la Nef sont vraiment des sociétaires participants aux projets grâce notamment à des sorties pour visiter les réalisations locales et ils sont informés de tout! Comme quoi tout est à notre portée, il suffit de choisir sa voie et de s'engager...

Lyliane

 

06/12/2015

Appel pour obtenir le droit d'invoquer un écocide sur Terre...

 

Eco vient du grec ancien qui veut dire maison et cidere provient du latin signifiant tuer, détruire. L'écocide est donc le fait de «détruire la maison», c'est à dire notre Terre. Une Association nommée End Ecocide on Earth (pour en finir avec l'écocide de la Terre)ou E.E.E. est un mouvement citoyen international visant à faire reconnaître le crime d'écocide par le droit pénal international comme 5ème crime pouvant être poursuivi devant la Cour Pénale Internationale au même titre que le crime contre l'humanité, celui de génocide, le crime de guerre et le crime d'agression.

 

Les buts d'E.E.E. sont de protéger de façon universelle les océans et les mers, au-delà des eaux territoriales, l'atmosphère et sa chimie spécifique, l'Arctique, l'Antarctique, les rivières et les fleuves transfrontaliers, les nappes phréatiques, les espèces migratrices, les cycles biogéochimiques, les patrimoines génétiques. A cela s'ajoute la protection des services fournis par les écosystèmes aux êtres humains comme l'eau, les forêts, la nourriture...

 

L'interdiction d'ècocide garantirait le droit de l'être humain à bénéficier d'un environnement sain pour l'humanité, c'est à dire pour les générations actuelles et futures. Ce serait en effet un cadre contraignant à l'action de certaines multinationales et de certains gouvernements en levant l'immunité de leurs dirigeants, qui altèrent ou laissent altérer de façon grave et durable nos biens communs. Une façon de mettre l'humain au dessus des profits tout en protégeant la biodiversité et les groupes humains qui souffrent déjà dans leur environnement.

 

E.E.E. a rédigé une proposition de 17 amendements au Statut de Rome, fondant la Cour Pénale Internationale, active depuis 2002, afin d'y inclure le crime d'écocide dans la liste des crimes internationaux. L'Association soutenue par de très nombreuses ONG (Fondation Goodplanet et N. Hulot, Les Amis de la Terre, Bioconsommacteurs, Seashepherd...) espère faire porter le projet d'amendement auprès de Mr Ban Ki Moon, Secrétaire Général de l'ONU, durant la COP 21 réunie à Paris.

 

Sur le site http://endecocide.org il est possible d'appuyer cette initiative en signant un appel pour une Justice Internationale en faveur de la Terre, cadre juridique indispensable pour protéger les droits inhérents à la Nature de l'inconscience et de la cupidité de certains êtres humains. Si vous vous sentez concernés, signez cet appel et faites le suivre à vos connaissances pour les sensibiliser à cette proposition.

Lyliane

 

05/12/2015

Enjeux et défis de la Conférence sur le Climat de Paris...

Tous les citoyens du monde, qu'ils soient au Nord ou au Sud, ont parfaitement compris les enjeux climatiques qui sont débattus en ce moment. Pour les pays du Sud néanmoins l'urgence est plus grande. J'en veux pour preuve les chiffres fournis par Mme C. Lemke, journaliste au journal gratuit 20 Minutes - www.20minutes.fr/magazine/cop21 - qui affirme que 4° supplémentaires que nous aurions malheureusement gagnés en 2080 entraîneraient une baisse de 30% des précipitations annuelles en Afrique australe. Par ailleurs, si le niveau de la mer était élevé de 30 cm dans le delta du Mékong d'ici 2040 il y aurait 11% de perte de production...

 

Bref, que ce soit du côté de la banquise en train de fondre, des îles à demi submergées ou des pays développés qui usent et abusent d'énergies fossiles, la situation serait vraiment critique si rien n'était entrepris. Il faudrait aussi, comme le dit N. Hulot « que les pays du Sud, pour se développer, ne reproduisent pas les mêmes erreurs que celles que les pays du Nord ont commises et qu'ils passent directement aux énergies renouvelables». Car nous avons aujourd'hui compris que les problèmes de sècheresse, le développement des cyclones, les épisodes d'inondations, la perte de la biodiversité et le fléau de la malnutrition ont des causes communes...

 

Des initiatives fleurissent un peu partout. En Chine par exemple sur les montagnes du Yunnan un parc éolien a vu le jour en 2008. Fin 2013, la Chine était déjà le premier pays producteur d'énergie éolienne. Au Maroc, le combat pour se raccorder au réseau d'eau potable est en passe d'être gagné. A Madagascar la lutte contre la déforestation avance grâce à l'association française Etc Terra. L'énergie solaire de son côté semble avoir un avenir radieux dans le sud du Pérou. En juin 2015, l'ONU produisait un rapport affirmant qu'actuellement 91% de la population mondiale a accès à l'eau potable, ce qui est un progrès certain.

 

Pour sensibiliser les citoyens à ces questions d'importance, une exposition-spectacle «Nés quelque part» est présentée actuellement à la Villette sur 1000 M2. C'est l'Agence française de développement (AFD) et Ars Anima qui ont crée cet espace interactif original. Il y a en tout 7 décors différents qui mettent en scène les enjeux du climat et du développement durable. Chaque visiteur reçoit en effet un carnet de voyage qui lui attribue un destin. Que ce soit au Sénégal, en Polynésie, au Cambodge, dans le désert du Niger ou encore dans un autre point du globe, des missions sont proposées au visiteur. En fin de parcours, un dialogue s'établit avec des responsables d'O.N.G. spécialisées dans les questions posées.

 

Immergé dans des situations réelles, le public prend mieux conscience des risques encourus. L'exposition est ouverte jusqu'au 30 décembre à Paris. Elle s'adresse à toute personne à partir de 9 ans. En 2016, cette exposition sera en tournée dans plusieurs villes de France dont Lyon, Marseille, Grenoble, Dunkerque. Si vous le souhaitez, vous pouvez demander à vos élus de la faire venir dans votre ville. Car nous devrions tous nous sentir concernés. Lyliane

 

 

Tous les citoyens du monde, qu'ils soient au Nord ou au Sud, ont parfaitement compris les enjeux climatiques qui sont débattus en ce moment. Pour les pays du Sud néanmoins l'urgence est plus grande. J'en veux pour preuve les chiffres fournis par Mme C. Lemke, journaliste au journal gratuit 20 Minutes - www.20minutes.fr/magazine/cop21 - qui affirme que 4° supplémentaires que nous aurions malheureusement gagnés en 2080 entraîneraient une baisse de 30% des précipitations annuelles en Afrique australe. Par ailleurs, si le niveau de la mer était élevé de 30 cm dans le delta du Mékong d'ici 2040 il y aurait 11% de perte de production...

 

Bref, que ce soit du côté de la banquise en train de fondre, des îles à demi submergées ou des pays développés qui usent et abusent d'énergies fossiles, la situation serait vraiment critique si rien n'était entrepris. Il faudrait aussi, comme le dit N. Hulot « que les pays du Sud, pour se développer, ne reproduisent pas les mêmes erreurs que celles que les pays du Nord ont commises et qu'ils passent directement aux énergies renouvelables». Car nous avons aujourd'hui compris que les problèmes de sècheresse, le développement des cyclones, les épisodes d'inondations, la perte de la biodiversité et le fléau de la malnutrition ont des causes communes...

 

Des initiatives fleurissent un peu partout. En Chine par exemple sur les montagnes du Yunnan un parc éolien a vu le jour en 2008. Fin 2013, la Chine était déjà le premier pays producteur d'énergie éolienne. Au Maroc, le combat pour se raccorder au réseau d'eau potable est en passe d'être gagné. A Madagascar la lutte contre la déforestation avance grâce à l'association française Etc Terra. L'énergie solaire de son côté semble avoir un avenir radieux dans le sud du Pérou. En juin 2015, l'ONU produisait un rapport affirmant qu'actuellement 91% de la population mondiale a accès à l'eau potable, ce qui est un progrès certain.

 

Pour sensibiliser les citoyens à ces questions d'importance, une exposition-spectacle «Nés quelque part» est présentée actuellement à la Villette sur 1000 M2. C'est l'Agence française de développement (AFD) et Ars Anima qui ont crée cet espace interactif original. Il y a en tout 7 décors différents qui mettent en scène les enjeux du climat et du développement durable. Chaque visiteur reçoit en effet un carnet de voyage qui lui attribue un destin. Que ce soit au Sénégal, en Polynésie, au Cambodge, dans le désert du Niger ou encore dans un autre point du globe, des missions sont proposées au visiteur. En fin de parcours, un dialogue s'établit avec des responsables d'O.N.G. spécialisées dans les questions posées.

 

Immergé dans des situations réelles, le public prend mieux conscience des risques encourus. L'exposition est ouverte jusqu'au 30 décembre à Paris. Elle s'adresse à toute personne à partir de 9 ans. En 2016, cette exposition sera en tournée dans plusieurs villes de France dont Lyon, Marseille, Grenoble, Dunkerque. Si vous le souhaitez, vous pouvez demander à vos élus de la faire venir dans votre ville. Car nous devrions tous nous sentir concernés. Lyliane

 

04/12/2015

Pourquoi nos cantines scolaires ne servent-elles pas toutes du bio?

 J'ai repéré dans le N°2 du magazine Ressources – www.ressourcesmagazine.fr – un article de Mr Thierry Vimal concernant la restauration scolaire en circuit court 100% bio sur le modèle de celle de Mouans Sartoux (06) Je cite les propos du journaliste:«Pour ne servir dans ses cantines que des légumes bio locaux sans coût démesuré, la Mairie de la ville a acheté en 2011 un terrain de 4 ha préempté dans un domaine situé à quelques minutes du centre ville».

 

Pour pouvoir le cultiver, à la tête du domaine a été installé un agriculteur municipal, secondé par un aide en contrat d'insertion. Cette régie agricole municipale produit 80% des légumes servis aux écoliers de la commune. Des arbres fruitiers ont été plantés pour fournir d'ici quelques années des fruits frais. Un atelier de conserverie est même à l'étude pour les mois d'hiver (ratatouille, compotes...)

 

Une chasse au gaspillage a permis de réduire les déchets de 80%. En effet, il a été proposé aux élèves de calibrer eux-mêmes leurs portions (petits ou gros morceaux de viande, de poisson, de fromage) et les fruits sont présentés en quartiers. Ainsi les élèves sont sensibilisés à ne pas gaspiller et à manger à sa juste faim. Diminuer la viande a été l'occasion d'introduire des céréales. Les enfants ont même l'occasion de jardiner et de cuisiner les légumes du domaine, encadrés par des animateurs municipaux.

 

A travers cette expérience, on s'est aperçu que les cantines sont un levier essentiel pour faire changer les pratiques familiales. Les enfants en effet influencent beaucoup les achats et les choix alimentaires de leurs parents! L'Association Un Plus Bio, qui œuvre depuis 2001 à la mise en place de solutions nationales pour une restauration collective bio, a publié un Manifeste:«Quand les cantines se rebellent» aux éditions du Court Circuit. De grandes villes comme Bordeaux ou Paris se sont engagées en ce sens. Pourquoi de telles initiatives ne se répandraient-elles pas d'ici peu dans notre pays? A nous de les initier ou de les soutenir!

Lyliane

 

03/12/2015

Faudrait il arrêter les subventions aux énergies fossiles?

 

 

Le dernier rapport de l'OCDE est formel: le soutien public aux énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon...) est encore très généreux, même s'il tend à diminuer. En effet selon Mme K. Le Loët, journaliste de la revue Terra Eco, - www.terraeco.net - les Etats versent près de 180 milliards d'euros par an pour soutenir ces énergies fossiles dans le monde. Pourtant il est avéré que l'extraction, la production et la consommation de ces énergies polluent énormément.

Il est maintenant prouvé que la compagnie pétrolière géante américaine Exxon savait par exemple dès 1985 tout ce qu'il y a à savoir sur les changements climatiques que nous vivons aujourd'hui mais elle a continué à polluer sans état d'âme... Selon Mr B. Mac Kibben (prix Gandhi pour la paix en 2013) « l'industrie du pétrole a toujours oeuvré pour que nous ne changions rien à nos habitudes».

 

Aux Etats-Unis par exemple il y a de grosses subventions à la consommation et à la production de pétrole depuis 1970. Ces mesures sont toujours en place et il ne semble pas facile de les rappporter brusquement. Certains pays comme l'Allemagne ont amorcé une décroissance de ces aides qui ont été divisées par 3 entre 1998 et 2014 pour les mines de houille. Elles devraient même disparaître en 2018. En Inde, la réduction des aides à la consommation de gazole a permis d'économiser 2,7 milliards d'euros entre 2012 et 2014.

 

Si l'on arrivait à supprimer totalement ces subventions, écrit la journaliste, on pourrait financer en majeure partie le fonds vert, augmenter les filets de sécurité sociale pour les populations et investir beaucoup plus dans les énergies renouvelables (solaire, éolien...).

 

Un groupe de 8 pays - les Amis de la Réforme des Subventions aux combustibles fossiles - crée en 2010 s'est affiché contre ces subventions des Etats. Ce sont: le Costa Rica, le Danemark, l'Ethiopie, la Finlande, la Nouvelle Zélande, la Norvège, la Suède et la Suisse.

 

Qu'attendons nous en France pour les rejoindre grâce à une campagne de désinvestissement ? Il serait nécessaire d'utiliser les subventions versées avec l'argent du contribuable dans des énergies moins polluantes. Espérons que les Etats réunis à la COP 21 entendront cette proposition de bon sens: les énergies fossiles doivent désormais rester dans le sous sol.

Lyliane

 

02/12/2015

Selon Greenpeace, en 2015 la mobilisation a donné des résultats...

 

Les médias nous ont habitués à grossir les événements et à braquer leurs projecteurs sur les catastrophes plutôt que sur les bonnes nouvelles. Lorsqu'ils vont faire le bilan de l'année 2015, il y a fort à parier qu'ils vont retenir principalement les attentats et les tensions internationales. C'est décourageant pour les citoyens que nous sommes, qui peuvent se sentir totalement impuissants face à de puissants lobbies. Aussi, j'ai été intéressée par la démarche de Greenpeace, qui a listé certains résultats positifs enregistrés au cours de l'année 2015.

 

En début d'année par exemple, le Ministère de l'Ecologie français, sensible au dépôt d'une pétition de 100 000 personnes désireuses de faire cesser les importations illégales de bois, a mandaté des agents pour contrôler les importations et la légalité des stocks de bois.

 

Concernant l'emploi des pesticides, un rapport révélant leur impact sur la santé des agriculteurs et de leurs familles (cancers, maladies neurodégénératives) a fait prendre conscience des dangers des produits chimiques utilisés en agriculture intensive.

 

L'Union Européenne pour sa part a voté l'interdiction d'importer des textiles et accessoires contaminés par des substances toxiques. Dans les pays producteurs en amont (Bangladesh, Shri Lanka, Inde …), ce sera l'occasion de protéger les employés exposés à ces produits dangereux.

 

En République Démocratique du Congo, des entreprises forestières ont été nommées ouvertement à cause de leurs activités illégales. Au Brésil, l'emploi d'une surveillance électronique à distance a alerté sur le trajet de camions transportant des grumes volées. Une piste à exploiter un peu partout dans le monde grâce à la technologie actuelle qui simplifie les contrôles...

 

Au large de l'Alaska, les forages envisagés par la Société Shell ont été dénoncés par des lanceurs d'alertes bien informés et motivés, ce qui pour un temps au moins en a écarté le danger potentiel. L'Arctique peu à peu semble de ce fait à l'abri des appétits industriels et financiers.

 

April Paper, l'un des plus gros producteur de papier au monde, a annoncé courant juin 2015 sa volonté d'arrêter la déforestation en Indonésie et de s'engager dans une démarche durable. C'est une victoire qui va aider à lutter contre la détérioration du climat.

 

La Grande Barrière de Corail, au large de l'Australie, a échappé au projet d'une mine de charbon géante, grâce à la mobilisation de nombreux citoyens. L'Unesco a même accepté de mettre toute cette zone sous surveillance active.

 

En ce qui concerne la pêche industrielle et notamment celle du thon, ses ravages ont été dénoncés partout dans le monde. Consommateurs, gros acheteurs sont informés et sensibilisés à cette question... Des supermarchés boycottent même certaines marques de thon en boîte!

 

Certes, il reste encore beaucoup à faire dans tous les domaines. Toutefois ces actions plus ou moins abouties ont été menées avec le soutien de citoyens, de lanceurs d'alertes, de militants de Greenpeace. Cela démontrerait, s'il en était encore besoin, qu'avec de la détermination et de la ténacité, il est possible de faire évoluer des situations qui paraissaient complètement bloquées.

Lyliane

 

01/12/2015

Mobilisation mondiale en faveur du climat selon Avaaz...

 

Nous avons réussi! Même avec l'annulation de notre évènement phare à Paris, la Marche Mondiale pour le Climat de ce week-end a battu tous les records et est devenue la plus grande mobilisation pour le climat de l'Histoire! De São Paulo à Sydney, nous avons été 785 000 à faire trembler le sol de nos pas lors de plus de 2300 évènements dans 175 pays, unis et demandant d'une même voix un avenir fondé sur des énergies 100% propres et renouvelables, qui sauvera tout ce que nous aimons. Nous étions à la une de tous les médias, et l'impact de notre mobilisation commence déjà à se faire ressentir à Paris. 

Les mots me manquent pour rendre pleinement justice à la puissance, la beauté et la diversité de l'humanité qui s'est révélée hier, mais ces photos en disent long: 

Londres, Royaume-Uni

Voici enfin le mouvement que notre monde attendait depuis longtemps. De nombreux pays, du Bangladesh à l'Irlande, ont connu la plus grande marche pour le climat de leur histoire. En Australie, 120 000 personnes ont marché. En Inde, plus de 100 000. À Sanaa, au Yémen, les organisateurs ont maintenu leur marche malgré les bombes explosant sur leur parcours! 

Depuis en haut à gauche: Melbourne, Helsinki, Berlin, Jakarta, Bogota, Amsterdam...

En France une chaîne humaine et des chaussures par milliers ont balisé le trajet que les manifestants ne pouvaient effectuer (même le pape a envoyé ses chaussures!). Ce fut le cas aussi en Province où chaînes humaines et chaussures ont marqué le début de la COP 21 et montré l'investissement de tous les citoyens.

 

Aller travailler à bicyclette...

 

La Fédération des usagers de la bicyclette - www.fubicy.org – propose, dans la revue mensuelle gratuite Biocontact, que la France donne l'exemple en mettant en place une indemnité kilométrique vélo efficace. Ce serait, selon cet organisme, la meilleure façon de reconnaître le vélo comme un mode de transport à part entière, au moment où notre pays reçoit la COP 21 sur le climat.

 

En effet, si la loi de transition énergétique dans notre pays a instauré une indemnité kilométrique vélo à titre obligatoire pour les salariés se rendant à bicyclette au travail, le Réseau Action Climat et la Fédération précitée appelent le gouvernement français à traduire cette mesure en décret d'application le plus vite possible.

 

Il est rappelé que le secteur des transports est le premier émetteur de gaz à effet de serre en France ( 27% du total) en raison du transport routier. Dans la mesure où le trajet domicile/travail à vélo serait sur un pied d'égalité fiscalement avec les autres, il est probable que l'utilisation de la bicyclette pourrait considérablement augmenter, au moins en ville.

 

L'ADEME (agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) a en effet testé ce type de mesure et témoigne qu'une indemnité vélo à 25 centimes du km serait incitative pour changer les comportements individuels. Toutefois, il serait nécessaire de multiplier les pistes cyclables en ville comme à la campagne, afin que les usagers puissent pédaler en toute sécurité. La santé des salariés comme la qualité de l'air ne pourraient alors que bénéficier d'une telle mesure...

Lyliane