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02/10/2017

Nouveaux OGM, non merci!

Déjà 110 266  signatures. Objectif : 150 000 

 

Une majorité écrasante de la population européenne rejette les OGM et de nombreux États membres ont interdit leur mise en culture. Cependant, les entreprises de l’agrochimie ont trouvé une nouvelle recette pour faire entrer les OGM dans nos champs et nos assiettes : contourner la réglementation européenne en affirmant que les OGM issus de nouvelles techniques ne sont en réalité pas des OGM.

Si les industriels parviennent à leurs fins, des plantes et des animaux génétiquement modifiés pourraient très vite arriver dans nos champs et nos assiettes. Ils ne seraient pas soumis aux obligations d’évaluation des risques ou d’étiquetage. En réalité, comme leur présence serait passée sous silence, nous ne pourrions rien faire pour nous en protéger !

Ne pas céder à la pression des industriels, ni des Etats-Unis

La réglementation européenne exige que les OGM fassent l’objet d’une évaluation des risques sanitaires et environnementaux et d’un étiquetage, pour que les consommateurs puissent faire leurs choix en toute connaissance de cause. Depuis 2015, les États membres peuvent également interdire les cultures d’OGM sur leur sol – ce que 19 d’entre eux ont fait, sur tout ou partie de leur territoire. Si les nouveaux OGM échappaient à la réglementation, cette possibilité serait exclue et il n’y aurait aucun moyen de les éviter.

La Commission européenne a annoncé qu’elle publierait une analyse juridique qui précisera si les nouveaux OGM seront couverts ou non par la réglementation. Les entreprises qui commercialisent des OGM, soutenues par le gouvernement américain, sont en train de faire pression sur la Commission pour qu’elle exclue de cette réglementation les OGM produits à partir des nouvelles techniques de manipulation génétique. Leur objectif : breveter et privatiser le vivant.

Nous devons veiller à ce que nos responsables politiques n’ouvrent pas les portes de l’Europe aux OGM. Signez cette pétition pour barrer la route aux nouveaux OGM. Ensemble, demandons à nos dirigeants politiques d’appliquer pleinement la réglementation destinée à protéger notre santé et notre environnement, et de faire en sorte qu’elle ne soit pas contournée au profit des seuls intérêts financiers industriels.

À l'attention des ministères français de l’Environnement et de l’Agriculture et de la Commission européenne

En tant que citoyens avertis, nous vous demandons d’appliquer rigoureusement la réglementation de l’Union européenne sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) à tous les OGM, sans exception, destinés à être commercialisés dans l’Union européenne, quelle que soit la méthode dont ils sont issus.

Il faut que les ministères français de l’Environnement et de l’Agriculture ainsi que la Commission européenne ne laissent planer aucun doute sur le fait que les nouveaux OGM issus de techniques d’édition de gènes ou d’autres techniques doivent être soumis à la réglementation européenne sur les OGM. Cette réglementation exige l’évaluation avant autorisation, la traçabilité et l’étiquetage des OGM.

Les dirigeants ne doivent pas céder à la pression des industriels, qui ferment les yeux sur l’opposition de la population aux OGM et tentent de contourner la réglementation. Il en va de notre santé et de notre environnement.

  Greenpeace

01/10/2017

Marche blanche contre les pesticides près de Bordeaux le 8/10/2017...

 
 

 
 

MISE À JOUR SUR LA PÉTITION

MARCHE BLANCHE contre PESTICIDES.

marie-lys BIBEYRAN
listrac médoc, France

27 SEPT. 2017 — Années après années, saisons après saisons, rien ne change sur le terrain et les enfants dans les écoles et/ou chez eux, les riverains, les travailleurs agricoles, les consommateurs sont toujours exposés aux pesticides et à leurs très graves effets sur la santé. Une succession de décisions de justice contre l'intérêt des victimes, un lien toujours très étroit entre les pouvoirs publics et le lobby des pesticides, une toute puissance d'une agriculture productiviste plus meurtrière que nourricière nous font craindre le pire pour l'avenir. Mais ne nous résignons pas !!!
Venez avec nous dire non aux pesticides, non au déni non aux lobbies.
Marche blanche le dimanche 08 octobre à Listrac-Médoc (35 km au Nord de Bordeaux), sur un territoire où la viticulture use de tout son poids pour maintenir invisibles et inaudibles les victimes des pesticides. 
Cette marche est co-organisée par : 
Collectif Info Médoc Pesticides
Confédération Paysanne 
Alerte Aux Toxiques
CGT 
Générations Futures

Nous comptons sur vous !!!
Marie-Lys Bibeyran.

30/09/2017

Des légumes oubliés à l'honneur...

Cultivés depuis toujours, bon nombre de légumes ont été détrônés de nos assiettes. Très résistants aux basses températures et aux insectes, se conservant longtemps, ces légumes ont tout à gagner à être reconnus, écrit Mme A. Hamelet dans Les Carnets Santé des Alpes Maritimes. Certains ont pourtant été utilisés pendant la dernière guerre et ont des qualités nutritionnelles importantes...

Il s'agit par exemple du topinambour surnommé aussi artichaut de Jérusalem ou poire de terre. C'est en fait une plante voisine du tournesol. Ses tubercules sont tout à fait comestibles. L'intérêt majeur de ce légume est qu'il contient de l'inuline (glucide proche de l'amidon ), ce qui en favorise le choix pour les personnes diabétiques ou suivant un régime.

Le rutabaga, qui s'apparente au navet au niveau de l'aspect, fait partie de la famille des choux. Ce légume d'hiver nous vient de Suède. Il a un goût singulier. Il est cependant bon pour l'organisme car il contient énormément de vitamine C, même lorsqu'il est cuit. Il est réputé faciliter le transit pour les personnes constipées. On lui accorde également une action sur le coeur et la pression artérielle, car il est riche en potassium.

Le panais était autrefois cultivé comme plante fourragère. Il était déjà connu au Moyen-Age. De nos jours, on l'utilise encore beaucoup en Grande Bretagne et au Maghreb en soupe ou pour agrémenter le couscous. Sa racine blanche ressemble beaucoup à la carotte. Ce légume a un goût légèrement sucré. C'est un allié minceur car il est peu calorique. Toutefois, il contient également des vitamines B1, B5, B9 et de la vitamine C.

Les crosnes ou crosnes du Japon sont originaires de Chine. C'est un tubercule de couleur blanchâtre qui a un léger goût de noisette. Il ne contient aucun lipide et il est riche en amidon et en glucides. C'est le légume phare de l'hiver, car il aide le corps à maintenir sa température.

Enfin la vitelotte est une variété de pommes de terre bleue de peau et de chair. On la nomme aussi "truffe de chine". Sa couleur lui vient notamment de sa forte teneur en anthocyanines, pigments réputés antioxydants. Peut-être serait-elle de ce fait indiquée pour prévenir les cancers... Elle se cuit  sans absorber les graisses ce qui la fait réserver aux frites ou aux chips. Sa consommation régulière permettrait de réduire l'hypertension et de prévenir les maladies cardiovasculaires. 

Je pourrais aussi citer le chou frisé non pommé nommé Kale et d'autres aux noms exotiques comme l'aguaje. Bref, consommer ces légumes méconnus, surtout lorsqu'ils poussent dans notre pays, ne peut qu'être bénéfique à notre santé! Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter par exemple www.canalvie.com › Recettes › Savoir cuisiner › Techniques et conseils ou https://jecuisinemonpotager.fr/a-decouvrir-fruits-legumes-meconnus/

Lyliane

29/09/2017

Champignons médicinaux ou mycothérapie...

Depuis des millénaires, les champignons sont consommés en Chine, aussi bien dans la nourriture qu'en tant que médicaments. Les champignons médicinaux sont nommés "neutraceutiques" parce qu'ils possèdent deux fonctions: la première est alimentaire, la seconde est thérapeutique. Un article publié dans Biocontact du mois de juin 2017 souligne que les champignons médicinaux possèdent des vertus adaptogènes et sont réputés pouvoir relancer le système immunitaire quand celui-ci est affaibli par des traitements (chimiothérapie). Néanmoins, selon Mr J.C. Secondé, ostéopathe D.O. conférencier et formateur, auteur de plusieurs ouvrages concernant les champignons, quelques réserves (avec des nourrissons et de jeunes enfants) et contre-indications (des personnes greffées ou sous anticoagulants) doivent être prises en considération.

Le Shiitaké par exemple contient un polysaccharide, le lentinane qui active les lymphocytes-T et les macrophages, lesquels jouent un rôle important dans le système immunitaire. Le maïtaké contient quant à lui le MD-fraction, découvert par le Pr Hiroaki Nanba, qui aurait une activité anticancéreuse reconnue dans la prévention des métastases. Le reishi ou lentin du chêne aurait notamment une action de protection hépatique. Le Coriolus versicolor serait bénéfique sur la moelle osseuse. Il serait actuellement en cours d'expérimentation et pourrait être conseillé pour ralentir le virus HIV. Toutefois, contrairement à la chimiothérapie, les bétaglucanes des champignons n'ont aucune action directe sur les cellules cancéreuses: ils augmentent simplement l'activité des globules blancs.

Pour se fournir en champignons, l'auteur de l'article conseille d'aller en boutique spécialisée ou chez des producteurs, car par Internet nous n'avons pas nécessairement des garanties de leur provenance. On peut consommer des champignons frais crus, coupés en morceaux, râpés ou déshydratés. Les boutiques d'alimentation exotique en proposent souvent. Des gélules ou comprimés (3 à 5 par jour) peuvent être absorbés en cours de repas. La poudre de champignons, affirme Mr Secondé, est la meilleure présentation conseillée. Prise à jeun ou pendant le repas, dans de l'eau très chaude avec du thé vert matcha, elle protégerait l'organisme de certains cancers...

L'avantage de ces champignons est qu'ils peuvent être associés à des traitements chimiques. Une cure de mycothérapie, en effet, peut être suivie en même temps qu'un traitement de chimiothérapie. Personnellement, c'est ce que j'ai fait pratiquement dès le début du traitement. Pour en savoir davantage, consulter par exemple: www.jcseconde.com , www.viesaineetzen.com › Médecines alternatives et complémentaires ou https://www.mycotherapie.net.

Lyliane

27/09/2017

Une dépollution post-opératoire est-elle possible?

Cette question concernant la possibilité d'éliminer les résidus des produits anesthésiants était posée dans le journal Alternative Santé de mai 2017 par Mr J.P. Giess. Locale ou générale, l'anesthésie permet au patient de ne pas souffrir et au chirurgien de travailler dans de bonnes conditions au cours d'une intervention chirurgicale. Nous sommes nombreux cependant à avoir vécu une ou plusieurs anesthésies conventionnelles à base de produits forts ( opium, protoxyde d'azote...), qui ne sont pas sans effets secondaires visibles ou invisibles (anomalie du rythme cardiaque, problèmes respiratoires, pertes de mémoire, baisses de tension, vomissements ou nausées ) et à nous être demandé comment éliminer ces substances...

L'article préconise des mesures simples comme boire davantage d'eau faiblement minéralisée et stimuler les émonctoires (foie, reins, intestins, poumons) par une cure de 10 à 15 jours de macérat de bourgeons de romarin et de genévrier(30 gouttes de chaque dans un litre d'eau à boire chaque jour). L'ortie fraîche en suspension intégrale est réputée aussi éliminer les toxines et stimuler la convalescence. De la zéolithe, de la chlorella ou des granules homéopathiques (par exemple de l'opium en haute dilution...) peuvent également être prescrites par un médecin.

A côté du "coma pharmacologique" induit par les anesthésiants, la sophrologie et l'hypnose médicale donnent de très bons résultats, quand on s'adresse à des spécialistes confirmés. Pour des personnes très anxieuses ou ne supportant pas une anesthésie classique, ce sont de bons remplacements. Le patient reste conscient, mais il est détendu. A tout moment une sédation est possible si cela est jugé nécessaire. Les suites opératoires (pas ou peu de complications) et la récupération rapide sont favorisées.

Cette voie qui semble n'en être qu'à ses débuts ouvre des perspectives notamment pour les patients âgés de plus de 65 ans. Les anesthésistes voient habituellement chaque patient avant une intervention, mais tous ne se déplacent pas systématiquement à son chevet les jours suivants. Des progrès sensibles permettent aujourd'hui de doser les produits injectés et une surveillance constante post-opératoire en salle de réveil sont devenus la règle. Il resterait peut-être à promouvoir davantage des alternatives en médecine douce, afin de minimiser les impacts éventuels sur le cerveau et la conscience.

Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter par exemple sur internet: https://www.alternativesante.fr/anesthesie/anesthesie-les-risques-et-les-alternatives. 

Lyliane

 

23/09/2017

Les EHPAD (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) en France...

Le Journal La Croix de janvier 2017 signale la création du "Portail national d'information pour l'autonomie des personnes âgées et l'accompagnement de leurs proches" géré par le ministère des Affaires Sociales et de la Santé accessible sur le site: www.pour-les-personnes-agees-gouv.fr. Ce portail est censé orienter les personnes en recherche d'une EHPAD en leur indiquant le département désiré, la liste des établissements avec adresses, coordonnées et principales caractéristiques (tarifs par jour, capacité...).

Cela permet aux personnes intéressées de pouvoir comparer les différentes EHPAD, mais aussi de glaner une multitude d'informations sur la façon de vivre à domicile, des adresses de professionnels de soins et d'aide, les points de renseignements sur l'assurance maladie... Une mine de renseignements appréciables, accessibles sur un simple clic pour les familles à la recherche d'EHPAD.

Lyliane

22/09/2017

Faut-il faire entrer les médecines complémentaires à l'hôpital?

L'émission Enquête de Santé présentée par Mme M. Carrère d'Encausse, Mr M. Cymes et Mr B. Thévenet sur la 5ème chaîne, mercredi 20/9/2017 à 20H50, posait la question de la place des médecines complémentaires à l'hôpital. La parole a été alternativement donnée à des patients et à des médecins. Nous avons vu tout d'abord à St Malo le Dr d'Auvray accompagner un patient pendant une opération d'une heure et demie en le maintenant sous hypnose. Le chirurgien et le personnel présent ont reconnu apprendre beaucoup du langage rassurant et intime avec le patient de l'hypnothérapeute, comme pour contrebalancer une médecine efficace, mais relativement froide...

Ensuite, se sont enchaînées une séance d'acupuncture à Strasbourg, une consultation hospitalière d'une femme médecin, praticienne en auriculothérapie, capable de soulager la douleur de certains malades et, à la Pitié Salpétrière à Paris, l'intervention d'un médecin chinois, le Dr Liu, apportant de l'homéopathie et des exercices de Qi Gong à une malade en chimiothérapie, l'impliquant concrètement dans sa guérison et lui apportant une forme d'espoir.

Il y eut également sur le plateau de l'émission l'intervention d'un kinésithérapeute plutôt contre ces pratiques qu'il assimile en grande partie à une forme de charlatanisme. Un médecin, chargé de surveiller les "dérives sectaires" nous fit savoir que, selon lui, il s'agit d'effet placebo ou de pensée magique, qui n'auraient pas leur place dans les hôpitaux laïcs de notre pays, si ce n'est à l'aumônerie. C'est l'approche quantitative de ces pratiques, en fait, qui paraît difficile à évaluer. L'usine homéopathique Boiron eut beau nous montrer comment les granules sont imprégnées, dynamisées, cela ne parut pas être suffisant pour convaincre l'ensemble des médecins... Un des médecins présents suggéra même que la contestation actuelle des 11 vaccins prescrits pour les nourrissons viendrait de personnes contestataires adeptes de médecines différentes... 

Cette posture sceptique, s'appuyant sur la constatation que ces médecines n'auraient pas fait la preuve scientifique de leur efficacité, fut contestée tour à tour par deux médecins présents soulignant la complexité du vivant, le fait qu'il n'y a pas lieu de séparer le corps et l'esprit, que ça fonctionne sur le terrain exemples à l'appui ( shiatsu, sophrologie, méditation, magnétisme...). Il fut même souligné qu'aux Etats-Unis, où les budgets recherche sont conséquents depuis longtemps, ces médecines dites intégratives font partie du parcours de soins offert aux malades. Enfin, mettre ce type de médecines complémentaires hors de l'hôpital, ce qui leur enlèverait toute caution scientifique, ne permettrait plus de les encadrer, voire de veiller sur ces pratiques... 

Nous pouvons nous demander si s'intéresser au patient, le toucher, l'accompagner sans mesurer son temps et lui faire exprimer ses émotions ne revient pas tout simplement à donner de la considération, de la confiance et de l'espoir au malade... Ce serait alors non une simple question de preuve, mais de qualité des soins, d'écoute et d'humanité! La meilleure réponse vint d'une femme médecin touchée par le cancer, qui tout à coup comprit l'utilité des soins de support admis pratiquement partout en cancérologie (groupe de parole, yoga, massages...) à côté des soins classiques. De plus, non seulement ces actes complémentaires sont généralement moins onéreux, voire gratuits, mais ils sont sans effet secondaire. Car en finale il nous fut rappelé que parmi les personnes hospitalisées, 20 à 30% sont là pour "iatrogénie" c'est à dire en raison de surdosages ou autres effets secondaires de médicaments chimiques...

Il faudrait peut-être cesser d'opposer la médecine officielle, dont personne ne conteste l'utilité et l'efficacité et un autre type de soins, pratiqué par des médecins ou de simples personnes de bonne volonté, mais considérer avant tout l'intérêt des patients. Si beaucoup d'entre eux se tournent aujourd'hui vers ces médecines complémentaires, c'est qu'elles y trouvent leur compte. A part l'hypnose pour le moment, il faut bien reconnaître de timides avancées dans notre pays. La plupart de ces soins restent encore sur le seuil des hôpitaux français. Une émission de ce type a eu toutefois le mérite de confronter les points de vue, de révéler des peurs et d'ouvrir un débat qui ne manquera pas de se poursuivre sur le terrain.

Lyliane

Des soupes détox qui soignent...

Mme Lise Bouilly dans le journal Version Fémina nous conseille des soupes hydratantes, susceptibles de nous réchauffer ou de nous reconstituer. Elle s'appuie sur l'ouvrage intitulé "108 Chakra Soupes" aux éditions Marabout de Mme H.M. Giovanello, professeur de yoga. Cette dernière applique en effet les préceptes de la médecine ayurvédique associant couleurs, saveurs et énergies physiques et psychologiques. Elle préconise d'utiliser essentiellement des produits frais et de saison ainsi que des épices.

On trouve tout d'abord la cure "one day only", une cure détox, qui associe le matin: de la verveine bouillie à 200g de fruits secs (raisins, bananes, abricots, canneberge) que l'on peut déguster froide après une nuit à macérer ensemble et à midi: un potage de fenouil (2 bulbes et des graines) avec 2 pommes de terre et de l'huile d'olives. Le soir, continuer la cure avec une soupe de panais en rondelles revenus dans l'huile d'olives(2 panais suffisent) au lait d'amande(30 cl) agrémentée de 2 échalotes servie chaude avec des baies de poivre rose concassées. Ce mélange de fibres et de lait végétal avec des plantes digestives, consommé pendant un à 4 jours, est censé nettoyer le système digestif et rééquilibrer la flore intestinale.

Plus particulièrement reminéralisant, le velouté de chou-fleur au curry associe 500g de chou-fleur mixé à de la crème liquide, de la noix muscade, de la coriandre, du curry et de l'huile d'olives. Riche en calcium, cette soupe diminue l'acidité métabolique. Par contre, la soupe de lentilles est réputée antifatigue et anticholestérol. Il faut 100g de lentilles vertes, 1,5 l d'eau ou de bouillon, un yaourt nature, 100 g de noix de cajou mixées, de la coriandre, la moitié d'un piment vert, un jus de citron et un gros oignon. Cette soupe constitue un véritable repas, essentiel à notre santé.

Enfin, une soupe miso pour 4 personnes demande 4 cm d'algue (kombu ou autre) à faire tremper 2h , un poireau, une carotte et un navet, de l'huile de sésame, 50g de miso fermenté, quelques cubes de tofu lacto-fermentés et de la ciboulette. Consommée après des excès alimentaires, cette soupe soulage les intestins. Au Japon, on la consomme le matin ou le midi, mais jamais le soir pour éviter la rétention d'eau liée à la présence de sels minéraux. On prend généralement des légumes de saison.

Pour en savoir davantage ou pour d'autres recettes, consulter par exemple sur Internet: https://www.atelierdeschefs.fr ou bien www.hervecuisine.com.

Lyliane

 

21/09/2017

Conseils pour désinfecter une plaie avec des huiles essentielles selon Mr J. M. Dupuis

Chère lectrice, cher lecteur, 

Si vous vous blessez malencontreusement à la maison, je vous recommande de suivre les conseils ci-dessous de Manon Lambesc qui rédige la Lettre Beauté au Naturel. 

Grâce à une préparation à base de plantes, elle a réussi à guérir la plaie profonde d'un de ses collègues qui s'était entaillé le bras avec un clou. 

Vous verrez : les résultats sont SPECTACULAIRES !
A votre santé ! 

Jean-Marc Dupuis 

PS : Si la lettre vous plait, vous pouvez vous y inscire en cliquant ici 


La découverte explosive du père de l’aromathérapie

Il y a quelques semaines, Simon, un collaborateur qui m’aide pour administrer le site internet de Beauté au Naturel est venu me trouver pour un conseil personnalisé. 

Il avait une vilaine cicatrice au bras, boursoufflée, très rouge. 

Simon s’était accroché l’intérieur du bras avec un vieux clou en voulant faire quelques travaux. 

On voyait clairement que la peau avait subi une infection et que la cicatrisation allait être longue. 

En pareille circonstance, il convient de réagir vite : 

  • Pour prévenir les risques d’infection 

  • Pour permettre à la peau de se régénérer 

  • Pour que la cicatrise disparaisse complètement 

En effet, une inflammation qui persiste trop longtemps aura de nombreuses conséquences : 

  • La plaie peut devenir épaisse et large, on parle de cicatrice « indurée », « chéloïde » pour les cas plus graves 

  • La cicatrice reste visible, inesthétique 

  • Une hyper-sensibilité peut se développer à cet endroit et des douleurs apparaître 

Les étapes de régénération

Les tissus de la peau ont un formidable capacité de régénération. 

Dans toutes les situations brûlures, coupures, gerçures, infections cutanées (acné, psoriasis, herpès) elle œuvre en suivant les mêmes étapes [1]. 

Voici mes conseils pour lui donner un « coup de pouce » : 

  • Entre le 1er et le 15ème jour – La désinfection : Les tissus forment une cicatrice « préliminaire » pour empêcher l’intrusion de bactéries. A ce stade, vous pouvez nettoyer la plaie avec du sérum physiologique ou de l’eau additionnée de savon. 

  • Entre 15ème jour et le 30ème jour – La réparation : Après avoir écarté tout risque d’infection, le processus de reconstruction est lancé. Des cataplasmes de miel seront très bénéfiques. 

  • Entre le 30ème jour et une année – L’estompage : Ce processus sera assez long puisque la peau demeure fragile. Les tissus se remodèlent avec le temps. Pendant cette période vous pouvez masser la zone avec une préparation maison. 

Une huile essentielle au secours de nos tissus

L’histoire de la découverte des propriétés antiseptiques et cicatrisantes de cette huile est étonnante. 

On la doit au père de l’aromathérapie moderne, le célèbre chimiste et parfumeur, Maurice Gattefosé


Pionnier de l'aromathérapie moderne


On raconte que Maurice travaillait dans son atelier quand il se brûla gravement la main à la suite d’une explosion. 

Il est conduit en urgence à l’hôpital où on lui administre les traditionnels traitements de l’époque. 

Ils n’ont aucun effet sur lui et la gangrène gazeuse menace sa main. 

Il décide donc de prendre son traitement en main et s’applique des compresses d’huiles essentielles de lavande. 

En quelques jours, sa main cicatrise enfin correctement. 

Qui s'en souvient encore?

 
 

 

 
 
 
 
 
 
       
 
 

20/09/2017

Initiative solidaire pour soutenir l'agriculture paysanne...

J'apprends avec un certain décalage dans le temps puisque l'article du Journal La Croix date de septembre 2016 qu'en Pays de Thau (Hérault) près de 80 familles se sont engagées à soutenir l'agriculture paysanne au sein d'une AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) nommée Cantagal. Cette association s'est formée autour de la ferme de Magali et Denis Dorques à Villeveyrac, gros bourg de 3700 habitants. Tous les amapiens (consommateurs en Amap) sont ouvertement pour le maintien d'une agriculture paysanne, locale et bio.

Ces consommateurs en AMAP "bénéficient ainsi de légumes sains et savoureux, mais ont surtout crée une communauté conviviale, où la solidarité n'est pas un vain mot". Pour eux, cet engagement associatif "est un choix de manger différemment et ça participe à la qualité de vie". C'est également une philosophie et une occasion à la fois de participer à la vie de l'exploitation et de tisser des liens avec des gens de milieux différents.

Un peu partout en France, comme ailleurs dans le monde, des Associations de ce type sont nés de la convergence des idéaux des uns et du désir de maintien ou de retour à la terre de paysans locaux pour les autres. Ce modèle, crée dans le Var en 2001 pour notre pays, a aujourd'hui fait ses preuves, car à ce jour il y a dans notre pays quelques 2500 AMAP. Structurées par une Charte actualisée en 2014 et coordonnées par le MIRAMAP(mouvement interrégional des AMAP), elles sont "résolument basées sur une conception de partage et visent à une transformation sociale et écologique de l'agriculture et de notre rapport à l'alimentation en générant de nouvelles solidarités".

Pour approfondir ce formidable enjeu, il est possible de consulter sur Internet les sites: www.avenir-bio.fr/fiche_amap,amap-cantagal,1797.html ou bien www.miramap.org.

Lyliane 

 

19/09/2017

Lutter contre la chute des cheveux ou alopécie...

Le journal Alternative Santé dans son numéro de septembre 2017 publie un article du Docteur Georges Van Snick au sujet de la perte des cheveux dont se plaignent 50% des femmes après la ménopause, pas mal d'hommes en prenant de l'âge et de nombreuses patientes et de nombreux patients en traitement de chimiothérapie. S'il est normal de perdre chaque jour entre 50 et 100 cheveux en moyenne, la chute importante des cheveux pour tous les êtres humains reste une source de préoccupation, voire de traumatisme.

La forme la plus fréquente est l'alopécie androgénique (calvitie commune), provoquée par une accélération anormale de la formation génétique des cheveux. Les follicules du cheveu, épuisés par un excès de production, finissent par ne former qu'un duvet, avant l'arrêt complet de la production capillaire, c'est à dire la raréfaction des cheveux. De plus, il faut savoir que le stress, les contraceptifs et les traitements hormonaux de substitution peuvent aggraver la situation. Toutefois, la calvitie est souvent due aux problèmes thyroïdiens, à l'anorexie, au diabète, aux carences en zinc, calcium, magnésium et fer.

Certains ont recours à la microgreffe de cheveux, qui est définitive et peu douloureuse. Cela se pratique sous anesthésie générale et coûte entre 3 500 et 5 500 euros. On réimplante généralement une bande de cheveux aux endroits dégarnis. Mais, il faut savoir qu'il existe un traitement naturel de la chute des cheveux, associant des plantes (spiruline,prêle, ortie piquante...), des sels minéraux et des oligoéléments susceptibles de renforcer la structure du cheveu.

Le zinc notamment est un complément alimentaire qui joue un rôle essentiel pour intégrer la cystine dans les protéines et donc renforcer la structure du cheveu. La vitamine B6  manque souvent aux femmes enceintes ou prenant la pilule. Enfin, les vitamines B5 (acide pantothénique) et B8 (biotine) sont recommandées pour réparer les cheveux abîmés et favoriser la repousse. Ces vitamines sont réputées aussi pour diminuer la pousse des cheveux blancs et aider au métabolisme des ongles.

La phytothérapie a donc une réponse adaptée pour remédier en douceur à la chute des cheveux, ce que ne savent pas toujours les patients. Pour connaître davantage d'éléments sur le sujet, se connecter à : www.santemedecine.journaldesfemmes.com/.../847-alopecie-androgenetique- symptomes-e ou à https://www.consoglobe.com/alopecie-cg.

Lyliane 

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L'agriculture bio, qu'est-ce que c'est?

L'agriculture biologique est un mode de production agricole respectueux des écosystèmes naturels en bannissant de ses cultures les OGM (organismes génétiquement modifiés) et les produits chimiques de synthèse tout en limitant les apports d'engrais à ceux d'origine naturelle. La bio dans notre pays est garantie par différents labels, fournis contre une somme assez conséquente qu'il faut renouveler chaque année, par des organismes de certification comme Nature et Progrès, AB, Demeter, Bio Cohérence ou Simples (pour les plantes) avec un Cahier des Charges très strict. Les transformateurs (pâtissiers, brasseurs...) sont eux aussi soumis à des contrôles.

Mais, en fait, la démarche va beaucoup plus loin et c'est tout un état d'esprit. En effet, les agriculteurs, les éleveurs, les apiculteurs, les viticulteurs comme les arboriculteurs préfèrent prévenir plutôt que guérir en cultivant ou en sélectionnant des espèces variées et adaptées aux conditions locales, qui nécessitent de ce fait peu de traitements. Ceux-ci en tout état de cause sont d'origine minérale ou végétale (cuivre, soufre,argile, purins de plantes, décoctions...) et ils sont appliqués préventivement contre les maladies ou les ravageurs. Certains maraîchers introduisent des auxiliaires (coccinelles...) contre les parasites dans leurs propriétés. La fertilité des sols est maintenue en majeure partie par la rotation des cultures et l'apport d'engrais organiques. L'agriculture biologique fait en quelque sorte la promotion de cultures et de races locales en fournissant à ses consommateurs des produits de saison et des variétés ayant fait leurs preuves sur le terroir local. La qualité des sols, de l'air, de l'eau et des paysages ne peut qu'en bénéficier.

Par exemple, l'élevage en plein air de volailles, d'ovins ou de bovins assure aux animaux une alimentation saine et leurs éleveurs font prodiguer des soins par des médecines alternatives, là où, dans l'élevage traditionnel, on entasse les animaux dans des hangars et on les traite avec des antibiotiques. Manger de tels produits (poulets de batterie, légumes traités, fruits importés de très loin) est de moins en moins recommandé par certains responsables de santé pour nous aider à vivre sainement. Sans compter qu'encourager la production de produits locaux favorise l'autonomie alimentaire du territoire.

Pour le consommateur averti, la qualité est au moins aussi importante que le prix. Aussi, peu à peu la plupart d'entre eux a compris que les produits dits biologiques que l'on trouve en supermarché viennent d'autres pays où les garanties et les contrôles ne sont pas nécessairement les mêmes. Aussi, le contrôle des étiquettes et la demande de l'origine des produits quand l'affichage n'est pas suffisant sont toujours nécessaires. Avec des légumes et fruits biologique par exemple la saveur est incomparable! Et que dire de poulets fermiers, de miels non chauffés, d'huiles d'olive vierges extra en première pression à froid ou de vin de pays sans additif, de poissons d'élevage élevés sans produits chimiques...

Dans les départements français, des Associations comme Agribio, réseau de professionnels locaux, rassemblent les producteurs bio et oeuvrent pour un développement de ce type d'agriculture. Grâce à elles, des formations, des conseils et la recherche d'aides auprès des institutions sont possibles pour les nouveaux agriculteurs en cours d'installation ou de conversion. Car, pour des jeunes notamment, il n'est pas facile dans certains départements de trouver du terrain agricole et de le travailler en arrivant à en vivre avec les siens.

Leur assurer un revenu régulier et décent est le but que se sont fixé les AMAP (association pour le maintien d'une agriculture paysanne). Des organismes comme la NEF, nouvelle banque éthique, et TERRE DE LIENS, réseau de défense du patrimoine agricole, tissent avec les producteurs et éleveurs des partenariats, afin que puissent s'installer (comme exploitantes et non possédantes) des personnes motivées, la plupart du temps non issues du monde agricole mais porteuses de projets viables. Pour en savoir davantage, consulter notamment: www.terredeliens.org, www.lesamapdeprovence.org ou www.fnab.org.

Lyliane

18/09/2017

Perturbateurs endocriniens en vote au parlement européen: urgence à se mobiliser!

Bonjour,

Nous venons d'apprendre grâce à nos partenaires que le dangereux texte de la Commission européenne sur les perturbateurs endocriniens sera voté au Parlement européen le 3 octobre -- ce qui nous laisse très peu de temps pour mobiliser un maximum de citoyens.  

C'est le moment ou jamais de créer une énorme pression populaire afin de pousser les eurodéputés à rejeter ce texte qui fait la part belle à Bayer, Monsanto et BASF.

Pouvez-vous partager la pétition que vous avez signé avec vos contacts sur Facebook s'il vous plait? 

Vous pouvez aussi copier et envoyer l'email ci-dessous:

Salut,

Je viens de signer cette pétition : https://actions.sumofus.org/a/considerez-les-perturbateurs-endocriniens-avec-le-meme-serieux-que-les-cancerogenes-et-refusez-la-proposition-de-la-commission-europeenne/

Un véritable permis d'intoxiquer donné aux industriels de l’agrochimie qui produisent les perturbateurs endocriniens sera voté le 3 octobre au Parlement européen. A l’aube du vote de la dernière chance sur ces polluants chimiques qui dérèglent nos organismes et provoquent cancers, malformations, (etc.) nous devons faire bloc pour empêcher une telle décision.

Peux-tu toi aussi signer cette pétition demandant aux eurodéputés de rejeter le texte: https://actions.sumofus.org/a/considerez-les-perturbateurs-endocriniens-avec-le-meme-serieux-que-les-cancerogenes-et-refusez-la-proposition-de-la-commission-europeenne/

Merci !

 

Un rescapé devenu champion!

En avril 2015, au Népal, la terre a tremblé, faisant plus de 8000 morts et 22 000 blessés. Parmi les victimes se trouvait Ramesh, 18 ans à l'époque,enseveli de longues heures sous les décombres. Pour survivre, il a subi une double amputation des jambes et son avenir semblait compromis. Accompagné par des équipes de Handicap International sur place (kinés, rééducation), à force de persévérance, Ramesh a appris à marcher avec ses prothèses.

Privé de ses jambes, Ramesh a appris à nager à la seule force de ses bras. très vite, il y consacra plusieurs heures par semaine. Ses succès en compétition nationale lui ont rendu confiance en lui. Aujourd'hui, il poursuit un entrainement en vue des jeux paralympiques. Il rêve  actuellement, après avoir conquis son autonomie avec ses prothèses, d'une belle victoire olympique. Quelle bel exemple de résilience et de courage!

Pour en savoir plus sur Ramesh, consulter sur Internet: http://www.handicap-international.us/surviving_the_nepal_earthquake_ramesh_s_story

Lyliane

16/09/2017

En hommage à Mr Guy Corneau: le pouvoir de la joie.

 
 
 
 
       
 
 
La Lettre de Xavier Bazin


 

4 étapes pour rayonner de joie en 25 minutes

Cher(e) ami(e) de la Santé, 

Guy Corneau a appris qu’il avait le cancer… sur Internet. 

Ce grand écrivain venait de faire un examen à l’hôpital. Et l’infirmière l’a renvoyé chez lui, avec un papier contenant les résultats. Il raconte ce terrible moment : 

« Je suis seul chez moi aux prises avec un rapport auquel je ne comprends presque rien. Je me mets à chercher la signification des mots sur Internet pour réaliser avec stupeur que j’ai le cancer. Je n’en crois pas mes yeux. Je descends dans mon bureau à plusieurs reprises pour vérifier le diagnostic, comme si j’avais pu mal lire, comme s’il pouvait s’effacer entre deux lectures à la façon d’un mauvais rêve au réveil. » 

Nous sommes en 2007. Guy Corneau a alors 56 ans. 

Le choc est immense : c’est comme si on lui avait retiré le tapis de dessous les pieds, dit-il : 

« Je me réfugie dans un fauteuil du salon tel un animal blessé. Je m’assieds à moitié couché, émergeant à peine des coussins comme un être qui va se noyer et dont la seule bouche pointe encore hors de l’eau. Je me retrouve suspendu dans une sorte de temps mort, ankylosé, n’osant pas bouger de peur que ça fasse mal. Le moindre mouvement éveille de la peine et de l’angoisse ». 

Plus tard, après plusieurs examens complémentaires, on lui annonce que c’est un cancer de stade 4 (le plus élevé), qui touche plusieurs de ses organes. 

Et pourtant, huit mois plus tard… 

…Son cancérologue lui annonce la bonne nouvelle ! 

« Je ne sais pas ce que vous avez fait, mais cela a marché ! Le cancer s’est retiré de vos organes vitaux. Je vous félicite ». 

Ce qu’il a « fait », en plus de la chimiothérapie, Guy Corneau le racontera dans son best-seller : Revivre – face au cancer, trouver le sens et le chemin de la guérison. 

Ce livre est rempli de pépites de sagesse, mais je voudrais partager avec vous une des « thérapies » qui lui ont permis de se sortir de cette épreuve. 

Il s’agit d’un exercice que Guy Corneau a appris alors qu’il était au « fond du trou », aux prises avec la dépression et les crises d’angoisse, affaibli par la chimiothérapie. 

Et ses effets ont été impressionnants. 

Alors si cet exercice est capable de redonner de la joie et de l’équilibre à quelqu’un qui traverse l’épreuve du cancer, imaginez son pouvoir dans des moments plus « normaux » ! 

Voilà pourquoi je vous invite à le faire, que vous alliez bien ou mal, pour rayonner de joie. 

Cela se passe en 4 étapes : 

Étape 1 : Observez vos propres émotions et écoutez ce qui se passe en vous

L’objectif de la première étape est d’aller à la rencontre de ses propres ressentis et émotions. 

L’idée est d’écouter ce qui passe à l’intérieur de vous-même, d’accueillir vos émotions, sans les juger, et de les noter dans un cahier. 

L’important n’est pas de comprendre ou d’analyser les émotions que vous ressentez, mais d’être en contact avec elles. 

Guy Corneau explique : 

« Si des larmes viennent, de la peur, de la honte ou de l’incompréhension, j’essaie d’accueillir le tout sans jugement et sans tenter de changer quoi que ce soit. Je deviens un témoin bienveillant de ce qui se passe en moi. » 

Cette première étape est intéressante car la « prise de recul » a toujours d’excellents bienfaits. 

Par exemple, je conseille souvent aux personnes stressées de se parler à la troisième personne : par exemple, il m’arrive de me dire : « tiens, Xavier est très nerveux en cet instant ». 

Cela paraît ridiculement simple, mais des psychologues ont prouvé que cette simple mise à distance permettait de réduire son stress et d’améliorer sa confiance en soi. [1] 

Une autre technique éprouvée pour prendre du recul est de vous imaginer dans un film, et de vous observer comme si vous en étiez le spectateur [2] : cela réduit immédiatement le stress au niveau neuronal [3] ! 

Pendant cette première étape, notez votre ressenti sur un carnet : cela permet de clarifier un peu le chaos et la confusion qui peut vous habiter, surtout si vous traversez de lourdes épreuves. 

L’objectif est aussi de les objectiver, de les « mettre hors de soi ». Mais cela n’est possible que si vous les avez bien « écoutés » et « reconnus », grâce à un face-à-face honnête avec vous-même. 

Une fois cette étape accomplie, le meilleur est à venir : 

Étape 2 : Créez votre propre réalité grâce à la puissance de votre imagination

L’objectif est maintenant de transformer votre état, peu à peu, grâce à votre imagination

Guy Corneau le faisait de la manière suivante : 

« Je ferme les yeux et vais dans ma réalité imaginaire. Je m’immerge dans un champ de marguerites géantes aussi grosses que des tournesols. Je peux m’y étendre à l’abri dans les herbes hautes et vertes. Je me dore au soleil comme on se fait bronzer sur une plage, ressentant la chaleur des rayons sur ma peau. Je contemple un ciel orné de couleurs bleues et fuchsia ». 

L’idée est de tirer parti d’une caractéristique très particulière de la psychologie humaine : nos émotions sont davantage provoquées par ce que nous imaginons que parce que nous vivons réellement

On sait que les grands anxieux vivent en permanence dans la crainte d’un danger futur – et c’est cela qui les enferme dans une angoisse présente et bien réelle. 

Heureusement, on peut retourner ce phénomène à notre avantage. 

De même qu’on a le cœur étreint d’angoisse à l’idée d’une menace, on peut ressentir un apaisement immédiat à la simple idée d’une scène harmonieuse. 

Par exemple, il suffit de s’imaginer parfaitement relaxé(e) au bord de la plage pour se sentir… moins stressé ! 

L’idéal est d’imaginer une jolie scène en mobilisant vos 5 sens et vos émotions : 

Goûtez le plaisir des rayons du soleil qui lèchent votre peau, repaissez-vous du chant mélodieux des oiseaux, ressentez à quel point cette réalité imaginaire vous fait du bien, corps et âme. 

Vous commencerez alors à déclencher la production des hormones du bien-être, celles qui apaisent l’esprit et réparent votre organisme. 

Il ne vous reste plus qu’à aller un cran plus haut : 

Étape 3 : Maintenant, imaginez et ressentez « la santé parfaite »

À présent, vous devez vous efforcer de vous imaginer en pleine santé, « vibrant de vie ». 

Voilà comment Guy Corneau se le représentait : 

« Je me vois debout dans le soleil, habillé de blanc. Je sens la force de vie se répandre dans mon être et je m’imagine éprouvant le bonheur d’une santé parfaite que je laisse resplendir partout en moi et autour de moi ». 

Ce n’est qu’un exemple, bien sûr, c’est à vous de vous créer votre propre monde mental. 

L’objectif est de créer une sensation de joie forte et puissante… la plus puissante possible. 

On retrouve ici la sagesse du grand philosophe Spinoza, qui avait compris avant tout le monde que la joie était une « augmentation de la puissance d’exister ». 

La science moderne a validé cette intuition fondamentale, montrant le pouvoir guérisseur des émotions positives… et celui, destructeur, des émotions négatives. 

Surtout, Spinoza avait compris que pour faire cesser une émotion (négative, par exemple), il fallait créer une émotion contraire, plus forte encore ! 

« Une passion ne peut être empêchée ou détruite que par une passion contraire et plus forte ». 

Voilà pourquoi Guy Corneau nous invite à en passer par un monde imaginaire : l’idée est de créer en nous une émotion tellement puissante qu’elle parvienne à balayer les pires angoisses et les désespoirs les plus profonds. 

Et peu importe que cette émotion de joie vienne d’un monde imaginé, car ce que vous ressentez est bel et bien réel ! 

Une fois cela réussi, il ne vous reste plus qu’à déguster

Étape 4 : Prolongez la sensation de joie et de sérénité en méditant

L’idée est de « déguster les états de calme et de sérénité que vous avez réussi à atteindre en vous-même à la suite des trois premières étapes ». 

Et cela commencer par… sourire. 

C’est scientifiquement bien établi : le simple fait de sourire conduit votre cerveau à produire les molécules de la bonne humeur (dopamine) et à réduire les hormones du stress. 

Sourire renforce même le système immunitaire, et stimule les fameux lymphocytes T qui attaquent les cellules cancéreuses [4] (l’hôpital chinois de Guangzhou a incorporé la thérapie du sourire dans son protocole de lutte contre le cancer). 

Alors mettez un sourire sur votre visage, puis goûtez l’instant en respirant doucement. 

Il s’agit de se mettre en état de « méditation », c’est-à-dire en vous focalisant sur l’instant présent et en savourant le bien-être qui vous traverse. 

Guy Corneau aime utiliser les termes de « goûter », « déguster » et « savourer » car ce type de méditation doit être riche en ressenti émotionnel

Vous vous retrouvez dans un état si agréable – et si rare pour ceux qui sont plongés dans l’épreuve de la maladie – qu’il vaut mille fois le petit effort initial pour y parvenir… et les faire durer. 

C’est aussi le meilleur moyen d’augmenter la « puissance d’agir » de votre corps, pour mieux balayer la maladie. 

Plus facile à dire qu’à faire ?

Guy Corneau a utilisé cet « exercice » pendant ses périodes d’insomnie… ou en pleine journée, quand un flot d’angoisse devenait insupportable. 

S’il a pu en tirer tant de bienfaits, au beau milieu de sa terrible épreuve, tout le monde doit pouvoir réussir à le faire, quel que soit son état. 

« C’est assez facile à faire, dit-il. Toutefois, comme toute chose, cela demande de la pratique, surtout pour atteindre une certaine intensité. » 

Je vous conseille de le pratiquer à tout moment, dès que vous avez besoin de retrouver de la joie et de l’énergie. 

Petit hommage à Guy Corneau

Comme vous le savez peut-être, Guy Corneau s’est éteint en janvier 2017. 

Il avait surmonté son cancer, mais il a fini par être emporté par une autre maladie, auto-immune, qui l’affaiblissait depuis des dizaines d’années. 

Cette lettre est une façon de lui rendre hommage, et de le remercier pour tout ce qu’il nous a enseigné, à commencer par ces 4 étapes pour « vibrer de vie ». 

Il croyait au pouvoir « guérisseur » de la joie. 

Mais avec l’humour qui le caractérisait, il rappelait que la joie a un autre intérêt, plus prosaïque : 

« Si jamais je dois mourir, je préfère assurément partir de bonne humeur ». 

Bonne santé, 

Xavier Bazin 

15/09/2017

Attention danger: codéine!

Depuis le 12/7/2017, les médicaments à base de codéine ne sont plus en vente libre. Il s'agit notamment de l'éthylmorphine, du dextrométhorphane et de la noscapine. Un article de Mme Cendrine Barruyer dans Version Fémina nous apprend que ces produits sont devenus la nouvelle drogue des jeunes. Plusieurs adolescents en effet sont morts après avoir pris en soirée du sirop codéiné acheté sans ordonnance mélangé à un antihistaminique et à de la limonade (cocktail nommé purple drank).

La codéine est une molécule de la famille des opiacés. Après ingestion, une partie du produit se transforme en morphine. Vendue généralement pour lutter contre les problèmes de toux, écrit Mr le professeur Patrick Mura, chef de service au CHU de Poitiers, elle a une action antalgique plus forte que le paracétamol. De plus, ajoute-t-il, elle est susceptible de créer une dépendance, car elle procure une euphorie qui ne dure que 2 h environ. Chez l'adulte, la dose pouvant causer le décès se situe entre 500g  et 1g.

A la longue, l'utilisation de la codéine entraîne un ralentissement de toutes les fonctions commandées par le cerveau, en particulier la respiration et l'activité cardiaque. Cela peut aller jusqu'au coma, voire à l'arrêt  cardio-respiratoire. En outre, une étude menée aux Etats-Unis le confirme: ce produit peut devenir dangereux. Le manque arrive très vite: au bout de 3 ou 4 jours seulement  chez certains ados. Toutefois, la sensibilité est variable d'une personne à une autre. D'ailleurs, depuis fin 2015, l'utilisation de la codéine  dans le traitement de la toux est contre-indiquée.

Un autre produit le tramadol a la même puissance d'action que la codéine, mais il est moins addictif. Pour lutter contre la toux et les douleurs, il est conseillé de s'adresser à des méthodes non médicamenteuses comme l'hypnose ou l'acupuncture. Si l'on se sent vraiment obligé de prendre de la codéine, ne pas dépasser 1mg/kg et par prise conseille Mr le Professeur Mura.

Les parents doivent être alertés si leur enfant a un diamètre diminué de la pupille pendant quelques heures ou s'il se plaint de constipation chronique. Une analyse d'urine peut mettre en évidence la prise de codéine. Toutefois, dialoguer avec son enfant et repérer son mal-être reste encore une des meilleures préventions.

Pour en savoir davantage, s'adresser sur internet à:  

https://www.psychoactif.org/psychowiki/index.php?title=Codéine,_effets,_risques...
 

Lyliane

Cancer: une guérison sauvage...

Ce titre, je l'ai emprunté à Mme Gabriele Freytag, psychothérapeute allemande, qui a publié son expérience avec le cancer dans un livre intitulé «Ein wilder Ort» publié chez MartaPress en 2017. Mme Kerstin Chavent, formatrice en communication et traductrice, s'en fait l'écho dans la revue Néosanté de septembre 2017 que je viens de recevoir. Elle-même a vécu une chimiothérapie lourde et invalidante. Aussi, elle se sent apte et bien concernée pour résumer à notre intention cet ouvrage passionnant. Je l'en remercie beaucoup et à mon tour, je me sens motivée pour prendre la plume...

J'ai été en effet très intéressée par cet article pour plusieurs raisons. Tout d'abord je suis moi-même encore en traitement pour un cancer ovarien, ensuite, il s'agit du témoignage d'une femme en quête du sens de sa maladie, enfin, Mme Freytag a choisi de se faire traiter par des thérapies alternatives en refusant l'hystérectomie qui lui était proposée, ce que je n'ai pas fait personnellement. Pour tout cela, il me semble très utile de faire connaître aux patients toutes les pistes possibles, conventionnelles ou non, avant de pouvoir faire leur choix.

En accord avec son métier, lorsqu'elle apprit en 1997 qu'elle portait un cancer du col de l'utérus à un stade avancé, Mme Freytag choisit de s'appuyer uniquement sur les médecines douces et la psychothérapie tout en partant à la recherche des causes de sa maladie. Elle s'est en effet inspirée des travaux de l'oncologue berlinois Walter Weber, du travail de la psychologue Monika Wiedemann-Borne, de l'expérience de Mme Adelheid Ohlig, professeur de Yoga et de beaucoup d'autres encore. Les gynécologues par contre lui ont reproché son «irresponsabilité» et lui ont tourné le dos...

Elle relate à travers son ouvrage son parcours semé d'encouragements et d'obstacles. Elle est partie finalement de «l'idée qu'un problème même s'il s'appelle cancer, doit être résolu à l'endroit où il a commencé à se manifester: dans nos dimensions psychologiques et spirituelles». Un seul médecin, une femme, s'était déclarée prête à la soutenir dans sa tentative de réveiller les forces d'auto-guérison de son corps. Ses proches et sa famille lui ont entièrement fait confiance, sans essayer de la faire douter ou dévier de la voie choisie.

Elle combine alors avec ces soutiens des approches holistiques comme l'homéopathie et l'Ayurvéda; elle expérimente le magnétisme et le chamanisme, tout en s'adonnant au yoga, à la danse, à la lecture, aux arts et au contact avec la nature. Elle s'alimente de façon saine, voyage en Inde, au Sri Lanka, en Italie... Elle est attentive à ses rêves et aux messages de son corps. Peu à peu, au bout de 8 ans et demi, il s'avère que les cellules de son col de l'utérus commencent à se modifier: elles se retransforment en cellules saines...

Dans le récit de «son voyage», persuadée que «le vivant est un ensemble intelligent en vibration», elle nomme les étapes, un chemin de paix qui a duré 9 années. Elle raconte qu'elle s'est tout d'abord attachée à rechercher les causes émotionnnelles de sa maladie, en explorant notamment «les lieux sauvages», c'est à dire les zones troubles de son être. Portée par son intuition, sa conscience du lien, elle avance pas à pas, essayant de garder sous contrôle les «ragazzi» (mauvais garçons) comme elle appelle ses cellules cancéreuses. Nous avons tous en effet en nous des lieux sauvages non explorés qui nous relient à notre nature indomptée. En mettant en désordre nos univers bien rangés, la maladie nous bouscule, des tiroirs s'ouvrent et la lumière peut pénétrer ces zones inconnues...

Au final, Mme Freytag est restée humble, car elle a compris que «le cancer nous rappelle que nous ne contrôlons ni notre vie, ni notre mort, que notre tâche est l'acceptation de ce fait». Ce passage étroit et obscur qui attend le patient face à un cancer peut, témoigne-t-elle, nous amener à une nouvelle vie, plus authentique, plus attentive à l'énergie qui vibre en lui, plus reconnaissante au cadeau de la vie... Confions nous donc à la terre ou à nos guides, appuyons nous contre un arbre ou contre un être aimé et lâchons-prise aux guerres intestines, à toutes nos certitudes. Notre seule tâche, si j'en crois Mme Freytag, ne serait-elle pas de nous abandonner avec confiance, de dire oui ou non à ce qui nous arrive? C'est personnellement ce que j'essaie de faire à mon niveau...

Lyliane

12/09/2017

Thérapies manuelles chez le nourrisson...

Dans version Fémina, un journaliste s'appuyant sur les remarques de Mr le Docteur Bernard Roth, pédiatre et médecin ostéopathe en Alsace, conseille aux parents d'un bébé de le confier à des spécialistes s'ils remarquent de petites déformations dues aux forceps ou à la ventouse, par exemple des luxations du cou ou de la tête, des problèmes de hanche ou de pieds après l'accouchement. En effet, si elles sont négligées, ces micro-déformations sont susceptibles d'impacter la croissance de l'enfant.

A la base du crâne se trouvent beaucoup de nerfs qui régulent la respiration, la déglutition, la succion, la digestion... Si cette zone est sous tension, les muscles se contractent créant une irritation des fibres nerveuses. Des gestes doux du bout des doigts leur permettent de poser un diagnostic. Les thérapeutes savent alors selon le cas assouplir cette zone, afin de favoriser la flexion et la rotation de la tête. Parfois il s'agit simplement de stimuler des réflexes, d'effleurer des muqueuses...

Pour en savoir davantage, consulter sur internet les sites Internet:

www.osteo-bebe.com/informations-parents/osteopathie-et-nourrisson-reference-ufof ou bien https://osteofrance.com/osteopathie/nourrisson/

 
Lyliane
 

 

11/09/2017

Des victoires pour le handicap PAR Change.org...

 
 
 


Beaucoup reste à faire mais les citoyens font bouger les lignes tous les jours sur notre plateforme pour les droits des personnes handicapées ! Nous sommes fiers et heureux de les accompagner en ce sens.

Nous avons pensé que vous souhaiteriez être informé-e des avancées importantes qui ont eu lieu ces dernières semaines.


Les contrats aidés "sanctuarisés pour les élèves handicapés"
 

L'annonce est tombée hier : la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées a confirmé que les contrats aidés d'Auxiliaire de vie scolaire qui accompagnent les enfants handicapés à l'école seraient maintenus

Alors que depuis des mois, plus de 200 000 personnes ont signé des pétitions sur Change.org pour que le gouvernement améliore la prise en charge des enfants handicapés à l'école, cette annonce est un signal encourageant.

Mais à seulement quelques jours de la rentrée scolaire, de nombreuses familles sont encore sans solution

Vous pouvez signer leurs pétitions pour les aider :
 

J'agis pour les enfants handicapés
 
 
Elodie, étudiante handicapée, obtient un logement
 

Ses proches s'étaient mobilisées pour que cette étudiante handicapée puisse poursuivre ses études en Sciences Politiques à Paris. Toutes ses démarches pour trouver un logement adapté s'étaient soldées par des refus ou par une absence de réponse.

Mais la solidarité autour d'elle aura permis que les choses bougent : près de 3000 personnes avaient soutenu sa demande, faisant réagir les autorités responsables.

Vous aussi vous êtes victimes ou témoins d'une injustice liée au handicap ? Vous pouvez lancer une pétition.

Change.org

 

10/09/2017

La marche, comme un chemin de traverse...

 
 
 
Notre société qui valorise la performance et la vitesse redécouvre avec la marche une autre manière de sortir de la frénésie en avançant à un rythme différent. Nos ancêtres pratiquaient cette activité naturellement à raison de 5 à 10 km par jour. L'anthropologue David Le Breton, auteur de «L'éloge de la marche» (paru chez Métaillé) de même que le philosophe Philippe Gros, qui a écrit: «Marcher, une philosophie» chez Flammarion, nous incitent à revenir à ce «carburant intime» censé nous libérer des contraintes, nous aider à évacuer l'anxiété et surtout nous donner du plaisir.

En effet, il a été constaté que marcher 90 minutes au moins dans un environnement naturel quel qu'il soit chasse les idées négatives et apaise les tensions éventuelles. De plus, en marchant ce n'est plus la tête qui nous mène, mais tout le corps. La marche nous permet également de regarder vraiment le paysage qui nous entoure, ce qu'apprécient les randonneurs.

Enfin, pour beaucoup de créateurs, d'artistes (chanteurs, poètes, comédiens, écrivains) les idées viennent naturellement en marchant. La cadence des pas stimule en effet la mémoire et l'inspiration. Les psys ont remarqué que les personnes dépressives, malades, en deuil ou en burn out ont aussi besoin de s'oxygéner pour faire descendre leur niveau de stress, d'émotions et se relier à la terre.

Le nombre croissant de marcheurs empruntant le chemin de Compostelle (le Camino), comme des voies plus ou moins difficiles dans les Alpes, les Pyrénées ou les Carpates, démontre le besoin pour nos contemporains de vivre au rythme de la nature, dans le silence, en recherche d'un objectif qui se gagne pas à pas. Un écrivain, Mr Olivier Bleys, a entrepris par exemple de faire le tour du monde à pied (20 000 km) à raison d'un mois par an. D'autres font «le chemin de la paix» de Vézelay en Bourgogne ou celui d'Assise en Italie (1500km). Quoi qu'il en soit, sur des chemins d' aventure ou pas, marcher ramène à l'essentiel, libère du quotidien, apaise ou stimule et le plus souvent nous régénère. Donc, que du bonheur!

Lyliane

Idées de jus par terre en sève...

 

 
 

Bonjour 

En cette saison où vous avez probablement certains légumes en grande quantité, Marie Lizon-Gaillard, nous propose des recettes pour les transformer en jus ! N'hésitez pas à partager les vôtres en commentaire !

C'est ici : http://jardinonssolvivant.fr/decouvrez-3-recettes-de-jus-pour-cet-ete/

Bonne lecture

Gilles

 

Gilles Domenech

Ensemble, apprenons à jardiner Sol Vivant !

 


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J'ai accepté de recevoir cet email depuis le site jardinonssolvivant.fr.

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 Pour en savoir plus:

 
Photo du profil de Domenech
Domenech
terre.en.seve@gmail.com
 
 
 

 

09/09/2017

Les bienfaits des bains dérivatifs pour notre santé...

La revue Santé, Corps, Esprit de septembre 2017 consacre un court article signé par Mr N. Wirth, naturopathe, au sujet des bains dérivatifs ou bains de Khune, du nom de son inventeur. Au 19ème siècle, en effet, ce père de l'hydrologie moderne parlait "de bain de siège à friction". La technique paraît fort simple: 3 à 4 fois par semaine au moins, dans un bidet, un fond de baignoire ou une bassine, refroidir la zone des plis de l'aine et du périnée durant 15 à 30 minutes. Le reste du corps doit rester bien au chaud, hormis la zone refroidie. A l'aide d'un gant de toilette ou d'une éponge faire couler l'eau froide sur la zone sans frotter ou utiliser une poche de gel que l'on peut trouver en pharmacie.

Dans les lignes écrites par Mr Wirth, il est question de "laver ses toxines à l'eau fraîche". Le geste de refroidir cette zone du corps produit en effet une réaction d'élimination dans tout l'organisme, emportant les toxines vers l'intestin. Cette technique naturelle et gratuite, éprouvée avec succès par des générations de personnes, est réputée agir sur la silhouette, la cellulite, la constipation, les allergies, diverses inflammations, la fatigue et même l'acné... Après le bain de siège il est conseillé de s'allonger environ 20 minutes.

Personnellement, j'ai pratiqué cette technique à une époque de ma vie et je m'en étais bien trouvée. Je me souviens qu'elle m'avait été conseillée par un iridologue. J'ai décidé à la suite de la lecture de cet article de m'y remettre, afin d'éliminer de mon organisme ses toxines. Par chance, j'ai gardé un bidet dans ma salle de bain, ce qui va bien me faciliter les choses.

Mr Wirth signale l'ouvrage de Mme F. Guillain"le bain dérivatif ou D-coolinWay" paru aux éditions du Rocher.

Il est possible aussi de consulter sur Internet les deux sites: https://www.soignez-vous.com/traitements/le-bain-derivatif ou www.santenatureinnovation.com/bains-derivatifs-un-mystere/

 
Lyliane

06/09/2017

Le chewing-gum est-il bon pour la santé?

 
 
 
 

Selon un article de Mme Marie-Noelle Delaby, paru dans Sciences et Avenir, les fabricants de chewing-gum parent leurs produits de vertus nutritionnelles et sanitaires pour redonner envie de mâcher à des consommateurs blasés.

Débarqué en France après la première guerre mondiale dans les poches des soldats américains, le chewing-gum a perdu de son attrait plaisir. Sa consommation en effet a chuté de 6% par an depuis 2007.

De nos jours, on insiste sur le segment bucco-dentaire en conseillant au grand public de mâcher un chewing-gum après chaque repas. Mais sait-on bien de quoi est composé un chewing-gum? La base d'une de ces gommes à mâcher ne pesant guère plus de 2g est certes de la gomme(20 à 30%), mais il y a également des arômes ( menthe, vanille, eucalyptus, fraise...), des colorants, des conservateurs et des édulcorants.

La plupart des chewing-gum (95% environ) sont sans sucre. A la place on met du xylitol, du sorbitol ou du maltitol moins caloriques que le sucre. Le principal conservateur est le benzoate de sodium (E211). Il est déconseillé de consommer plus de 10 chewing-gum par jour, car la mastication induit une production de salive, susceptible de causer des ballonnements.

En conclusion, l'auteure de l'article affirme que les bienfaits du chewing-gum sont discutés en matière d'hygiène bucco-dentaire notamment. Rien ne paraît en effet pouvoir remplacer le brossage quotidien de nos dents ainsi que le nettoyage interdentaire!

Lyliane

03/09/2017

Jeûner en paix, malgré une vie active (VIDEO)

 
 
 
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Bonjour à tous, 


On part souvent en vacances avec en tête cette idée aussi séduisante que naïve : « Je vais enfin avoir le temps de… » Au choix : prendre du temps pour moi, me reposer, manger plus sainement, reprendre une activité physique, me mettre à méditer… Mais les habitudes sont têtues et on peine à changer de braquet.

Des contraintes et des envies en remplacent d’autres, et les projets de méditation matinale suivie d’une petite salade grecque se transforment comme malgré soi en passage éclair chez Super U suivi d’un déjeuner pizza et rosé avec des voisins. Bref, on est rarement à la hauteur de ses propres résolutions. Et on sort parfois de l’été avec un goût de « si seulement j’avais… ». La réalité, c’est que, vacances ou pas, les conditions idéales ne sont jamais réunies pour des changements profonds dans son mode de vie.

Ce qui est déterminant, en fait, c’est l’envie. C’est la décision de commencer à mettre en place des choses, aussi petites en apparence soient-elles. Parmi ces bonnes résolutions qu’on reporte toujours parce que « ce n’est pas le moment », il y a le jeûne. On sait désormais tous que jeûner est bon pour la santé. Diabète, allergie, inflammation, dépression, cancer… toutes les études le démontrent : bien fait, le jeûne fait beaucoup de bien, mais on n’arrive pas à passer à l’acte parce qu’on s’en fait toute une montagne.

Pourtant, il y a plein de façons différentes de jeûner, comme nous l'explique le Dr Lionel Coudron dans la vidéo de cette semaine et dans son récent livre Guide pratique du jeûne : jeûne intermittent sur deux jours ou deux semaines, simple réduction de l’apport glucidique, monodiètes régulières… autant de pratiques de santé ou de mises au repos du système digestif qui ne requièrent pas toutes une énorme dose d’héroïsme et sont compatibles avec une vie active

Si vous êtes tentés par l’expérience et voulez repartir du bon pied à l’approche de la rentrée, CLIQUEZ SUR LA VIDÉO en haut de cet émail ou regardez là sur le site en cliquant ici. Le docteur Lionel Coudron vous y explique en détail les mécanismes physiologiques et les bénéfices santé du jeûne, ainsi que ce à quoi il faut prendre garde avant de se lancer.

Prenez soin de vous, 

Arnaud Lerch 
Rédacteur en chef-adjoint 
d'Alternative Santé

31/08/2017

Au cœur de chacun vit toujours un enfant...

 

J'ai particulièrement apprécié l'ouvrage de Mme et Mr Ballet de Coquereaumont «J'arrête d'avoir peur» paru chez France Loisirs en 2014. Dans leur premier chapitre, ils montrent en s'appuyant sur un pédopsychiatre Mr Lemay et sur le médecin et pédagogue Mme M. Montessori que « l'âge adulte et l'enfance sont deux formes différentes de vie humaine, qui se déroulent simultanément et exercent l'une sur l'autre une influence réciproque ». Selon eux, «le développement de l'être humain est plus proche d'un modèle concentrique à la manière d'un arbre qui garde en son coeur ses différents âges repérables par des cernes».

Personnellement, je me suis bien retrouvée dans ce modèle de développement où l'enfant est le cœur de notre être. Ce que certains appellent «l'enfant intérieur» conserve en effet la mémoire de l'expérience de petit être humain avec son pouvoir créatif naturel, tout son potentiel et ses blessures. Pour convenir à son environnement, il laisse généralement la place à un enfant adapté, qui attend les retrouvailles avec un adulte compatissant. Pour se libérer de la peur, souterraine le plus souvent, découvrir notre Soi ou notre enfant divin selon C. Jung, il s'avère crucial de renouer des liens d'écoute, de compréhension et d'empathie avec cet enfant.

L'ouvrage précité expose un cheminement pour soulever le voile et apprivoiser « cette étrange alliée qu'est la peur ». Pour guérir psychiquement de nos peurs, il convient tout d'abord de distinguer ce qui est de l'enfant adapté et de l'enfant intérieur. Souvent le premier a tendance à étouffer le second! Voir aussi que toutes nos peurs ont des racines inconscientes. Toutefois, cette émotion universelle est également «un joyau qui préserve la vie, en nous avertissant d'un danger»...

J'ai particulièrement apprécié le paragraphe qui montre que la peur, indissociable de nos vécus antérieurs, est une invitation à éclairer notre histoire. Pour reprendre l'image empruntée à l'aviation des auteurs de l'ouvrage, écouter «son pilote intérieur» c'est à dire cet enfant, revient à éclairer ses relations, à admettre les comportements maltraitants de ses parents, de ses enseignants, à déconstruire les murs de protection érigés dans l'enfance et à survoler pour le retraverser tout notre passé.

J'ai moi-même compris, grâce à une grave maladie, que plus on cherche à fuir son enfance, surtout lorsque des violences verbales, psychologiques ou physiques ont été exercées sur nous, plus l'enfant adapté renforce sur l'adulte un contrôle rigide rejetant dans l'ombre ces souffrances tues. Ce déni de nos souffrances non exprimées nous empêche d'être véritablement nous-mêmes, authentiques, de nous dévoiler, de montrer nos vulnérabilités. Beaucoup de couples en font l'expérience par une dissimulation de leur Moi profond, les obligeant à rester dans les apparences, à garder un masque jusque dans l'intimité... Cela limite grandement échanges et contacts.

Pour ne plus ressembler à des adultes, qui sont en fait d'éternels enfants adaptés, il s'agit par exemple de convertir nos peurs en audace, en transgressant les limites imposées autrefois à notre enfant intérieur. Pour les uns ce sera sortir des rôles, des systèmes de pensée, des schémas du bon parent, de la mère sainte ou de la douce compagne en récupérant notre vrai potentiel primitif. Pour d'autres, ce pourrait être de s'autoriser à prendre du plaisir, de se mettre à la première place, de laisser éclater sa colère ou de se permettre de faire des erreurs...

Les auteurs de l'ouvrage nous incitent à libérer notre élan vital et créatif entravé jusque là, en nous appuyant sur de nouveaux P, afin de donner à notre enfant intérieur: permission, protection et puissance. Aussi, n'utilisons plus nos peurs comme des paravents, pour nous paralyser! Débusquons les, explorons les, acceptons les et devenons bienveillants envers cette partie de nous, au cœur de notre être, qui a été en partie refoulée.

C.G. Jung a écrit: «Le Moi finit par déposer les armes aux pieds du Soi, non pas parce qu'il n'a plus les moyens de faire valoir sa volonté, au contraire, mais parce qu'il reconnaît là, dans ce service du Soi, la source de son bonheur». Cela me semble une bien belle façon de clôturer cet article et de nous inciter à expérimenter ces quelques pistes proposées.

Lyliane

29/08/2017

BATTONS-NOUS POUR OBTENIR UNE LOI SUR L'EUTHANASIE !

 

 
 
BATTONS-NOUS POUR OBTENIR UNE LOI SUR L'EUTHANASIE !
par Marie GODARD · 81 436 signataires
MISE À JOUR SUR LA PÉTITION

NOUS APPROCHONS DES 60.000 SIGNATURES !

Marie GODARD
Cordes-sur-Ciel, France

17 AOÛT 2017 — Si nous continuons à cette cadence, notre pétition deviendra vite incontournable, et cela, grâce à vous tous!

Voici, ci-après, une lettre qu'une amie a envoyée à son député qui refuse de s'engager dans notre combat. 

À PARTAGER LARGEMENT!

"Monsieur de Député, 

Tout d'abord, je tiens à vous remercier de votre réponse, que j'ai lue attentivement, et je suis heureuse que vous soyez sensible au sort des malades condamnés et à leurs souffrances. 

Vous me dites que la loi Claeys-Léonetti n'est pas insatisfaisante mais insuffisante du point de vue de son application. Cela revient à trouver satisfaisant de plonger des personnes en fin de vie dans un sommeil profond, pour les laisser mourir de faim et de soif , alors qu'il suffirait d'une injection pour qu'elles partent en paix et entourées des leurs. Pour ma part, je me refuse à trouver cette solution acceptable, tant d'un point de vue humain que médical. Je ne doute pas qu'actuellement, des personnes demandent à en bénéficier, mais ne vous y trompez pas, c'est uniquement parce que c'est la seule solution légale , pour qui n'a pas les moyens d'aller en Belgique ou en Suisse (plus de 11 000 euros pour un suicide assisté en Suisse). A moins de pouvoir bénéficier d'une euthanasie clandestine (car c'est bien là l'hypocrisie totale en France, c'est que tout le monde sait que cela se pratique. Les médecins qui acceptent de le faire prennent le risque de poursuites judiciaires et d'interdiction d'exercer, comme le Dr Bonnemaison à Tarbes. Et c'est la porte ouverte à tous les abus, puisque aucun contrôle ne peut être effectué). 

De plus, c'est au médecin qu'il revient de décider qui est en fin de vie. Dans le cas d'une maladie de Charcot, même lorsque le patient étouffe du fait de la paralysie des muscles respiratoires, très souvent les médecins estiment qu'il n'y a pas de fin de vie, puisqu'elle peut être prolongée par une mise sous respirateur ! Imaginez la détresse du patient, emprisonné totalement dans son corps, ne pouvant s'exprimer que par clignements d'oeil, mais ayant toute sa conscience. 

Si je persiste sur cette terrifiante pathologie c'est en connaissance de cause puisque j'ai perdu un proche il y a 25 ans de cette maladie, pour laquelle depuis aucun traitement n'a été trouvé. J'ai également le souvenir d'une amie très chère, décédée dans des douleurs atroces d'un cancer généralisé, mais que l'on voulait opérer et a qui on a infligé une chimiothérapie lourde qui lui a gâché ses dernières semaines. Elle avait 80 ans et était membre de l'ADMD. Elle espérait pouvoir trouver de l'aide, elle ne l'a pas obtenue. 

Et je ne vous épargnerai pas non plus le cas tristement célèbre de Vincent Lambert, plongé dans un coma irréversible depuis 2008, et victime de ses parents fanatiques. Demain, nous pouvons tous être confrontés à une situation de ce genre, pour nous-mêmes ou pour les êtres qui nous sont chers. 

Aimer l'autre, c'est aussi accepter de le laisser partir lorsque plus rien ne peut être fait et/ou quand il a décidé de ne pas subir ce qu'il juge insupportable. 

Je pense sincèrement que plutôt que de compétences, c'est d'empathie et d'humanité qu'il y a besoin pour qu'un texte de loi voie le jour en France, deux qualités dont je ne doute pas que vous soyez pourvu. 

Actuellement, une quarantaine de parlementaires travaillent sur une proposition de projet de loi visant à légaliser l'aide active à mourir en France. Tous ne sont pas médecins, mais tous ont a coeur de permettre un véritable choix à leurs concitoyens. 

Car c'est bien de cela qu'il est question, que l'on sache avoir une possibilité d'abréger des souffrances insupportables. Dans les pays qui ont adopté de telles lois, seuls 2 % des malades demandent à en bénéficier, on est loin de la généralisation. 

En politique, il est des combats pour lesquels il faut avoir du courage pour les mener à bien. Ce fut le cas pour la légalisation de l'IVG, pour l'abrogation de la peine de mort... La légalisation de l'aide active à mourir en fait partie. Et cette loi verra le jour en France, je n'ai aucun doute à ce sujet. La seule question qui se pose est de savoir pendant combien d'années les Français auront-ils encore à subir des fins de vie aussi douloureuses qu'inhumaines. 

En espérant que vous serez sensible à mes arguments, je vous souhaite, Monsieur le Député, une bonne fin de journée et vous prie d'agréer mes sincères salutations. "

Boire de l'eau, oui mais laquelle?



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Je lève mon verre... d’eau à votre santé !

Chère amie, cher ami, 

Comme vous devez le savoir, nous sommes constitués en majorité d’eau : c’est 65 % du poids de notre corps. Ce que l’on nous dit moins, c’est qu’en termes de proportions, l’eau constitue 99,1 % de nos molécules ! Le reste, c’est essentiellement des ions

Dès notre conception, cette substance mère nous a protégé et, tout au long de notre vie, elle permet notre existence. L’eau est responsable d’un nombre surprenant de fonctions vitales : 

  • L’irrigation de nos tissus, donnant à notre peau son élasticité ; 

  • La digestion en dissolvant les aliments ; 

  • L’équilibre thermique de notre corps ; 

  • L’évacuation des déchets ; 

  • Le transport de l’oxygène et des nutriments aux cellules… 

  • Et elle participe à notre système de défense. 

Buvez de l’eau… mais de la bonne !

À l’inverse, un apport en eau insuffisant entraîne un manque d’oxygène et le dysfonctionnement de nombreux organes comme les muscles et le cerveau. 

Et les performances physiques, intellectuelles et cognitives diminuent dès l’apparition de la soif, avec en ligne de mire la mémoire et la concentration. 

Et bien évidemment, sans eau, l'homme meurt au bout de quelques jours. 

Il faut donc attacher une importance primordiale à la qualité de notre hydratation ! 

Le problème, c’est que l’eau est bien trop souvent polluée. 

Lorsqu'elle effectue son cycle, elle transite par les sols, par l'air et par les végétaux. Dans un environnement pollué, elle devient à la fois l'objet et le sujet de pollution. 

Elle emporte alors avec elle tous les polluants et tous les toxiques qu'elle rencontre sur son passage (produits phytosanitaires, chimiques, hormones, arsenic, chlore, métaux lourds, PCB, microparticules, médicaments, radioactivité). 

Mes conseils pour bien remplir son verre

Alors, quelle eau choisir ? 

Les controverses autour de l'eau idéale pour la santé sont nombreuses. 

On attend d'elle avant tout qu'elle hydrate au mieux les cellules et les tissus de notre corps. L'eau que nous consommons au quotidien doit être pure et peu minéralisée. D’ailleurs, le professeur Henri Schroeder, spécialiste mondial en matière de minéraux, affirme que nous ne pouvons assimiler au plus qu'1 % des minéraux contenus dans l'eau, et que les minéraux inassimilables encrassent notre organisme. 

L'eau qualifiée d'eau de source répond au mieux aux exigences de santé. En revanche, les eaux minérales, dont les vertus nous sont vantées à coups de budgets publicitaires considérables par les géants du secteur, contiennent bien des minéraux, mais peu ou pas assimilables, car ils sont inorganiques. 

Les eaux de source doivent répondre de façon naturelle aux normes de potabilité sans aucun traitement. Elles sont le plus souvent d'origine souterraine, microbiologiquement saines, protégées contre les risques de pollution, bactériologiquement pures et conformes à la législation sur les eaux destinées à la consommation humaine. Seuls sont permis les traitements suivants : aération, sédimentation des matières en suspension. 

Les eaux minérales naturelles présentent la composition physico-chimique la plus constante car elles sont issues de nappes souterraines à l'abri des risques de pollution. Elles doivent aussi faire l'objet d'études pharmacologiques et médicales pour bénéficier d'une indication thérapeutique, ce qui les distingue des eaux de source. Vivante, l'eau minérale peut contenir des germes non pathogènes. Les eaux minérales sont, généralement, plus minéralisées que les eaux de source et ne doivent pas être consommées régulièrement. 

Gare aux bouteilles en plastique !

Même si l'on choisit de consommer de l'eau minérale (5000 fois plus chère que l'eau du robinet) et autres eaux de source embouteillées (souvent en plastique), il convient malgré tout de se préoccuper des fameux phtalates des bouteilles en plastique qui sont des perturbateurs endocriniens. 

Quand on considère la multitude d’effets délétères de ces molécules qui se comportent comme des hormones (cancers hormono-dépendants du sein et de la prostate, pubertés précoces, etc.) 

Et pour couronner le tout, certaines marques se mettent même à irradier (on dit « ioniser » pour ne pas affoler le public) les bouteilles pleines avant stockage afin d'éviter la prolifération des bactéries, algues et autres micro-organismes. 

Et nous ne parlerons pas des conditions de stockage en plein air au soleil (malgré des films plastiques opaques), favorisant ainsi l'influence néfaste de la matière plastique des bouteilles sur l'eau contenue. Quand on connaît la réalité de la « mémoire de l'eau », une telle inconscience fait frémir. L'eau de ces bouteilles a ainsi perdu toute propriété bénéfique et pratiquement toute vie. 

Et l’eau du robinet dans tout ça ?

On parle d’eau potable dès lors qu’elle peut être bue sans danger pour la santé. Et pourtant, la qualité de l'eau du robinet est de plus en plus mise en défaut : certes, cette eau ne contient plus de micro-organismes parce qu'elle est bactériologiquement traitée. 

Mais hélas, elle peut contenir des résidus d'engrais azotés, des traces de produits phytosanitaires, des nitrates (qui enraient l'oxygénation du sang), des herbicides comme l'atrazine et la simazine, des insecticides, du plomb, des virus ou équivalents, des germes fécaux, de nombreux médicaments (anti-cancer, pilules anticonceptionnelles et tous les remèdes chimiques). 

La norme européenne a fixé le taux de nitrates à 50 mg par litre. Si les stations d'épuration dépolluent l'eau à 50 %, le traitement lui-même n'épure qu'environ 70 % des matières organiques et 65 % des rejets toxiques. Ainsi, l'eau est responsable d'environ 50 % des intoxications par le nitrate, l'autre moitié provenant de la mauvaise qualité. 

La vérité sur les filtres à eau

Si l'on se résout à consommer l'eau du robinet (supposée potable), l'usage des filtres à eau n'est pas la panacée non plus. Les filtres à eau (qui utilisent essentiellement des résines échangeuses d'ions) filtrent surtout certains métaux, certains pesticides, le chlore, les phtalates, parfois les nitrates, et bien sûr jamais les médicaments, ni les nombreux produits chimiques environnementaux. 

Il faut néanmoins s'efforcer d'utiliser ces filtres surtout pour la cuisine et la préparation du thé et autres breuvages : l'éventuelle perte en minéraux consécutive à cette opération est compensée par une alimentation biologique équilibrée et hypo toxique. 

Si l'eau n'est pas parfaitement pure et que l'on désire cependant la consommer, il est indispensable de faire l'acquisition d'un purificateur basé sur le principe de l'osmose inverse. Ce processus inverse la tendance naturelle de la pression osmotique par une force mécanique de pression, la pression de l'eau dans la tuyauterie de votre maison. La pression osmotique, c’est la force de cohésion moléculaire d'une solution liquidienne qui comporte des sels minéraux ou organiques en solution. Plus il y a d'éléments dissous et plus la solution attire l'eau pure. Ici, il s'agit d'un filtre extrêmement fin qui permet d'éliminer même les virus ultramicroscopiques. 

Tous les autres systèmes de filtration d'eau domestique restent discutables : trop souvent, ils n'apportent pas grand-chose par rapport à l'eau du robinet. 

Avez-vous déjà bu de l’oxygène ?

Il existe une autre forme d’eau intéressante pour l’épuration et la revitalisation de l’organisme : c’est « l'oxygène à boire », une solution naturelle qui favorise et accélère la détoxication de l'organisme tout en dynamisant le métabolisme général. 

Cette eau hyperoxygénée est commercialisée en France sous le nom d'eau Kaqun : attention, dans cette eau il n'y a pas d'oxygène libre ou d'oxygène sous forme de bulles comme dans une eau gazeuse. C’est simplement de l'eau, avec ses deux éléments essentiels (H et O), dont l’organisation a été modifiée pour mieux rendre disponible son oxygène, essentiel à la régénération de nos cellules. Je vous conseille d’ajouter dans chaque flacon (1,5 l) 1 cuillère à soupe de vitamine C en poudre. 

Trouvez l’eau qui vous conviendra le mieux, mais soyez vraiment attentifs à l’eau que vous buvez ! 

Portez-vous bien. 

Dr Jean-Pierre Willem 

28/08/2017

Quand nos yeux font du yoga!

Mme Caroline Dor dans Version Fémina nous fait savoir que les muscles de l'oeil, ça se travaille. Elle ajoute même que, pratiquée régulièrement, cette gymnastique des yeux permet de réduire les sensations de fatigue oculaire, voire d'améliorer sa vision en cas d'astigmatisme ou de myopie. Né en Inde avec l'Ayurvéda (médecine traditionnelle), le yoga des yeux est pratiqué depuis des millénaires. Elle consiste " à tonifier, étirer et assouplir tous les petits muscles qui entourent les globes oculaires afin de mieux les irriguer et de favoriser leur bon fonctionnement. "

Accessibles à tous, les exercices doivent être pratiqués sans forcer, de 5 à 15 minutes par jour. C'est un excellent moyen de prévenir la presbytie (accomodation) et de faire baisser la correction des lunettes. Mme Xanath Lichy , auteur du livre  paru chez Hachette Le yoga des yeux (60 exercices) est à l'origine de la méthode Voir clair. Toutefois ce yoga des yeux ne se substitue pas à un suivi médical ou à un traitement donné par un ophtalmologiste.

La méthode préconise le palming, c'est à dire  se cacher les yeux de la lumière avec les paumes des mains pendant trente à quarante cinq secondes. Les yeux et le système nerveux sont alors au repos. On peut aussi faire bouger ses yeux dans tous les sens pour tonifier les muscles des globes oculaires. Enfin, on peut également dessiner un huit couché avec ses yeux en séries de 3 pour équilibrer nos deux cerveaux, améliorer la concentration et rester zen.

Pour en savoir davantage, consulter www.voirclair.org. ou s'inscrire à des stages en France:www.tapovan.com ou www.artdevevoir.asso.fr.

Lyliane

27/08/2017

Pour les accros aux jeux en ligne...

Des millions de personnes de nos jours sont touchées  par l'addiction aux jeux en ligne. Non seulement ils y consacrent beaucoup de temps et de ce fait négligent leur famille et leur travail, mais elles se laissent leurrer par l'appât de l'argent facile. La plupart utilisent ce moyen pour fuir leur vie quotidienne insatisfaisante et l'ennui.

Des associations existent, dont les intervenants (psychologues, avocats, assistants sociaux...) sont spécialisés dans les addictions aux jeux qu'ils soient au casino ou en ligne, pour des adultes ou des adolescents. Par exemple le site d'aide info jeu -www.aide-info-jeu.fr - a pour objectif d'informer et d'apporter de l'aide aux joueurs comme à leurs familles. D'autres sites peuvent encore être cités: www.joueurs-info-service.fr (0974751313 de 8h à 2h du matin) ou SOS joueurs à www.sosjoueurs.org et 0969395512 ou encore: Adictel par www.adictel.com et 0805020000 24h sur 24 et appelgratuit depuis un poste fixe.

Il est recommandé de ne pas attendre que le joueur soit lourdement endetté et de ne pas vouloir régler le problème seul. Car les conséquences de cette addiction peuvent se cumuler et poser des problèmes familiaux et bancaires relativement graves.

Lyliane

24/08/2017

Il n'y a pas d'âge pour commencer...

 

Sachez, écrit Mme Agnès Rogelet dans Version Fémina, que l'on peut débuter à tout âge un sport ou une activité qui nous fait rêver! Il suffit d'oser et de s'offrir une pédagogie adaptée. Le Dr J.J. Menuet, médecin du sport à St Malo, insiste sur le fait qu'il faut alors rechercher le plaisir et non la performance. Car, évidemment, certains paramètres physiques ( force musculaire, souplesse, densité osseuse, capacité respiratoire ) diminuent au fil des années. Un bilan complet préalable est recommandé, ainsi qu'un bon encadrement médico-sportif et une bonne hygiène de vie.

Pour courir le marathon par exemple c'est à dire un peu plus de 42 km, il faut se préparer entre 4 et 10 mois avant la date. Passer un test d'effort et bien se chausser paraissent indispensables. De la musculation ou du Pilates en semaine sont recommandés entrecoupé de jours de repos. Sur place, on peut trottiner au début et faire des pauses. Il est également possible de s'en tenir à un demi-marathon. L'assistance d'un coach paraît dans tous les cas recommandée.

Le roller quant à lui se pratique tout d'abord en gymnase. C'est là qu'on apprend à corriger ses erreurs, ses déséquilibres. Il est recommandé de miser sur deux cours par semaine au début et de s'équiper dans une boutique spécialisée (roller à coques rigides, roues en polyuréthane, tampon de frein en caoutchouc). La fluidité et les figures à l'extérieur s'apprennent avec le temps.

En piscine, apprendre à plonger en faisant éventuellement des acrobaties demande des exercices progressifs. D'abord, s'élancer depuis un petit plongeoir de 3 mètres dans une piscine profonde (plus de 3 ,70 m ) offre déjà des sensations fortes. Les coachs demandent généralement de savoir faire la chandelle, de pouvoir sauter à la verticale, de suivre des cours réguliers pour adultes, afin de répéter les exercices. Voir www.ffnatation.fr.

L'escalade demande de vaincre la peur des chutes et le vertige. Ce sport demande un mental solide et d'apprendre à chuter en partant assez bas et en amortissant la réception au sol. Un bon guide donne des consignes de sécurité avec le matériel (cordes, nœuds) et préconise une assurance personnelle...). Des clubs d'escalade forment en général les débutants. Se renseigner auprès de www.ffme.fr.

Il suffit au fond de se faire confiance et de s'entourer de conseils avisés de professionnels!

Lyliane