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28/09/2018

Mieux former les médecins aux soins palliatifs...

Mme Carine Hahn a recueilli pour Valeurs Mutualistes le témoignage de Mme Brigitte Micheau, Présidente de l'UNASP (Union nationale des associations de soins palliatifs) et bénévole en soins palliatifs. L'UNASP fédère 70 associations de soins palliatifs et compte 1 600 bénévoles intervenant à l'hôpital, dans les EHPAD et à domicile. Mme Hahn milite pour une application effective de la Loi Clayes-Leonetti de 2005 et une meilleure formation des médecins.

Etre en soins palliatifs implique, en effet, du personnel soignant une présence auprès du malade et de sa famille, dès l'annonce de la maladie grave et évolutive jusqu'au décès en passant par une prise en charge de la douleur selon la Charte  des soins palliatifs. Certains médecins ne connaissent pas encore bien et n'appliquent pas partout cette loi. Les familles par contre la connaissent et demandent son application.

Pour le moment la formation des médecins aux soins palliatifs est très inégale. Parfois aussi ils n'ont pas les outils médicaux et humains. Aussi, la prise en charge de la "sédation profonde et continue jusqu'au décès" est loin d'être opérationnelle. L'UNASP  prône un accompagnement humaniste du patient en défendant ses droits. elle cherche à "éviter la banalisation du temps de la mort dans une société du bien-être individualiste, où elle est sortie du champ".

Mme Hahn cherche des fonds et essaie de sensibiliser les institutions. Car les aides ont baissé d'environ 70% et beaucoup ont disparu. Elle forme des équipes de bénévoles quand c'est possible pour répondre à la demande des hôpitaux. Heureusement, à la rentrée 2018, tous les étudiants en médecine, mais aussi les infirmiers et les kinésithérapeutes devraient pouvoir effectuer un stage dans une unité de soins palliatifs. Cela était inscrit dans la loi pour tous les soignants mais jusqu'ici cela a peu été appliqué.

Il faut savoir que si 85% des Français souhaiteraient finir leur vie à domicile, 60% des décès ont lieu au cours d'une hospitalisation. Parfois les malades disposent d'une pompe à morphine comme à l'USP de l'Hôpital Bretonneau (Paris) pour s'administrer une dose adaptée à leur douleur. Là les soignants essaient de cultiver avec eux les petits plaisirs de la vie en flattant les 5 sens du malade (musique, tableaux au mur, animaux…). 

Pour en savoir davantage, joindre par exemple sur Internet: www.parlons-fin-de-vie.fr.

Lyliane

Consommer responsable et se laisser "emballer par le vrac"...

Mme Marie-Alexandra Desfontaines, dans la revue Notre Temps, liste les divers avantages d'acheter sa nourriture en vrac. elle signale qu'aujourd'hui beaucoup de magasins biologiques (Biocoop, Naturalia…) et même certaines grandes chaînes de supermarchés proposent un rayon vrac. Généralement l'acheteur trouve des sacs papier à disposition pour y mettre les produits qu'il a sélectionnés.

Voici les nombreux avantages mis en avant par la journaliste:

- faire des économies: on estime en effet qu'au moins 20% du prix de vente des produits emballés correspond au prix de l'emballage.

- limiter le volume des déchets: selon l'ADEME, chaque français produit par an 391 kg d'ordures ménagères. Les emballages finissent tous à la poubelle.

- lutter contre le gaspillage alimentaire: le consommateur choisit exactement la quantité de produit nécessaire à sa consommation personnelle.

- préserver sa santé: il faut savoir que de nombreux matériaux toxiques (phtalates…) sont susceptibles de migrer de l'emballage vers l'aliment.

- privilégier le "fait maison": on est moins tenté d'acheter des plats tout préparés.

- varier les plaisirs: on voit les différents produits proposés et on est tenté de les tester.

- retisser du lien avec le commerçant: il nous informe sur les temps de cuisson, les recettes...

- descendre moins souvent ses poubelles: on vise peu à peu le zéro déchet.

- alléger son sac de courses: on fractionne les quantités à acheter.

- recycler: on est tenté de garder bocaux, bouteilles et pots pour conserver épices, céréales, graines, légumineuses...

Pour aller plus loin, consulter par exemple: www.daybyday-shop.com.

 Lyliane

26/09/2018

L'argile, un bon plan...

Un article des Carnets de Santé des Alpes-Maritimes nous fait prendre conscience que, tirée de la roche, l'argile regorge de minéraux et d'oligo-éléments. Riche en fer, potassium, aluminium, cuivre, elle est ,en effet, utile aussi bien pour des soins de beauté que pour des soins curatifs. Pour une peau brûlée, infectée ou contusionnée par exemple, l'argile est très efficace en cataplasme, car elle accélère la cicatrisation. Des masques à l'argile nettoient la peau en profondeur ou traitent des cheveux secs.

On trouve l'argile sous plusieurs formes: en vrac concassée ou moulue, en tubes prêts à l'emploi et même en bandes pré-imprégnées. L'argile verte est la plus répandue. Récoltée dans des carrières, elle est purifiante pour les peaux mixtes ou grasses et peut diminuer les pellicules... L'argile rouge, colorée par des oxydes de fer, est plus grasse et convient aux peaux très sèches. L'argile blanche et l'argile jaune sont plus adaptées aux peaux fragiles.

Il est possible de se confectionner un masque anti-âge: verser dans un bol 2 cuillères à café d'argile verte, une cuillerée à café de miel et 2 cuillères à café de lait. Pour un masque purifiant, mêler 2 cuillerées d'argile verte, 1 cuillère à café d'huile d'olive et 2 cuillères à café d'eau minérale. Bien mélanger pour obtenir une texture homogène. Laisser poser 15 à 20 minutes sans laisser durcir le masque. Ensuite, un masque hydratant permettra au visage de retrouver sa vitalité.

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: https://www.toutpratique.com › Santé

Lyliane

25/09/2018

Connaitre le rôle essentiel de beaucoup de mères de banlieue et en parler positivement...

Mme Tiphaine Honnet dans Version Fémina a eu raison selon moi de souligner le rôle joué par de nombreuses mères dans des quartiers défavorisés. A Aulnay sous Bois par exemple, en Seine St Denis, celles que l'on nommait "femmes relais" dans les années 80 sont en gilets oranges, se rassemblent et essayent de faire bouger les choses, particulièrement le soir. Elles sont aujourd'hui les véritables "médiatrices interculturelles" des banlieues françaises.

Partout, à Rouen, Bordeaux, Villeurbanne, Nantes, près de Paris, elles "redoublent de courage, de créativité et de détermination pour débrancher … les prétendues racailles et leurs parents dits démissionnaires". Des associations se sont même crées avec pour objectif: "zéro voitures brûlées, zéro caillassages". A Grigny comme à Aulnay sous Bois, des mères partent à l'assaut à coups de balai de caves squattées. Les dealers doivent désormais compter avec leur présence active.

Ce n'est pas sans danger. En effet, en 2017, des mères d'Echirolles dans l'Isère ont été frappées par des trafiquants. Toutefois, le dialogue reste la clé. Il permet à la fois d'agir sur la radicalité religieuse et la délinquance. L'Association de Rouen "Imad", crée par Mme Latifa Ibn Ziaten, dont le fils a été tué par M. Merah, intervient auprès des familles, dans les écoles, les prisons. Les mères jouent les intermédiaires avec la police et essaient de faire baisser les tensions.

A Villeurbanne, avec le soutien d'animateurs, une dizaine de mères dans un Centre Social s'interrogent sur les racines des problèmes de banlieue et cherchent ensemble des solutions. Mieux, elles s'entraident et n'hésitent pas à prendre des photos et à intervenir dans la presse. A Nantes, l'association Tissé Métisse  a choisi l'humour et monte des spectacles issus de faits réels. A Bagnolet, une politologue nommée Mme Fatima Ouassak, qui a crée l'association "Front des mères", débat avec le corps enseignant et essaie de structurer le mouvement pour tout l'hexagone. A Sevran, la Brigade des mères commence à être connue.

Les femmes sont les plus impliquées dans ces associations. Au cœur des quartiers dits "prioritaires" vivent 5,5 millions de personnes, touchées par le chômage et la précarité. De plus, une famille sur 4 est monoparentale. Toutefois, les hommes ont un rôle à jouer. ils sont invités aux réunions et des discussions les impliquent, afin qu'ils prennent le relais auprès des enfants.

Des résultats concrets commencent à être connus. A Aulnay sous Bois par exemple l'engagement des femmes a été salué par la ville qui leur a remis en février 2018 un Diplôme d'Honneur. A Bordeaux comme à Villeurbanne les mamans ont publié un recueil de leurs travaux et elles sont même parfois appelées pour une expertise auprès des parents des quartiers. Elles préparent une chaîne You Tube. Le Président de la République lui-même s'est engagé à leur donner la parole.

En attendant que notre regard change sur les quartiers, il s'agit pour nous d'encourager ces femmes qui désamorcent beaucoup de difficultés en banlieue. Le DVD de leur spectacle est en vente auprès de la Compagnie Théâtre d'ici ou d'ailleurs.  L'ouvrage "Maman noire et invisible" de Mme Kebe Diariatou peut se trouver à La Boîte à Pandore. On peut également par exemple contacter sur Internet: www.https://www.la-croix.com › France

Lyliane

23/09/2018

Faire école sous un pont du métro à Delhi...

Dans le journal La Croix du 11/3/2018, Mme Paula Boyer s'appuyant sur des photos de Mr Brice Garcin/Hansiucas, parti pour un périple autour du monde, nous fait découvrir une école étonnante, installée sous un pont du métro à Delhi (Inde). Cette initiative, nous la devons à un épicier Mr Rajesh Kumar Sharma, qui a ouvert en 2006 ce qu'il appelle "l'école gratuite sous le pont". Cet homme pour des raisons financières n'avait pas pu faire les études de ses rêves dans sa jeunesse. Il a finalement décidé, à l'âge adulte, de prendre sa revanche en aidant des enfants qui n'ont pas les moyens d'aller à l'école.

Il a donc investi un espace entre les piliers d'un des ponts du métro dans le quartier pauvre de Yamuna Bank à Delhi. Puis, il a parcouru les environs pour convaincre les parents de laisser leurs enfants aller à l'école. Il a eu du succès, car en Inde selon l'Unesco, plus de 17 millions d'enfants et d'adolescents errent dans la rue et ils risquent de tomber dans la criminalité. Chaque matin, désormais, Mr Rajesh Kumar Sharma aidé par le fils de Mr Laxmi Chandra, son assistant et par quelques volontaires, enseigne aux enfants l'anglais, l'hindi, l'histoire-géographie et les mathématiques.

Les écoliers sont très attentifs et sages, car ils savent que cette école est une chance pour eux. Au début, ils étaient assis par terre. Il y avait un manque de matériel, c'est pourquoi les tableaux au départ étaient peints sur les murs. Heureusement, des dons commencent à affluer pour des achats de chaises, de crayons et de cahiers. Des médecins volontaires se sont à leur tour intéressés à cette école. Ils viennent 3 fois par mois avec un camion, afin de soigner gratuitement les écoliers.

Le but de l'ancien épicier était de sortir ces enfants de leur misère. Aujourd'hui, il espère même qu'une bonne partie des élèves rejoindra l'école publique où ils pourront continuer à étudier et à manger à leur faim. Leurs parents, en effet, pour la plupart vivent dans des bidonvilles et ils ont des métiers manuels précaires ou ce sont des migrants sans emploi stable. Dans tous les cas, ils sont dans le dénuement et peinent à assurer leur survie. Grâce à cette initiative, ces enfants pourront peut-être un jour avoir un métier plus intéressant et à leur tour s'engager à aider les autres...

Bravo à cet homme courageux qui lutte à sa façon contre l'ignorance et prépare un meilleur avenir à ces enfants pauvres! Beaucoup de personnes dans le monde pourraient suivre ce bel exemple ou s'en inspirer. Quant à nos  écoliers et étudiants français, souvent mécontents de leurs conditions de vie, ils auraient  peut-être besoin de se porter volontaires en Inde pour toucher du doigt la chance qu'ils ont de vivre choyés dans notre pays... 

Lyliane

21/09/2018

Une herboristerie en capsules avec Infuzit...

Madame Manon  François, dans la revue Nous, supplément du journal Nice-Matin, consacre un article à la société Infuzit, basée au Village by CA à Sophia Antipolis (06). Son directeur, Mr Fabrice Leclercq, a d'abord racheté l'herboristerie en ligne Ormensis. Puis il a monté une start-up, nommée Infuzit, qui au bout de deux ans de recherche, a réussi à mettre les plantes en dosettes compatibles avec les machines Nespresso.

Donc, depuis septembre 2017, les capsules Infuzit, qui sont biodégradables, sont commercialisées en France. Vendues par 10 actuellement au prix de 5,50 euros, ces capsules peuvent être achetées dans certaines pharmacies et des magasins bio. Les tisanes de base sont présentes: détox, nuit, respir, circul, digest et aphrodisia. Chacune d'elle comporte plusieurs plantes associées, spécifiques de l'affection à prendre en compte.

Il me semble que c'est une bonne idée "pour ramener les plantes dans le quotidien des gens". Car, sans altérer le goût et les vertus des plantes, cette innovation permet de faciliter leur usage. De plus, cela donne un air de modernité à des infusions qui semblaient jusque là un brin ringardes! Tout renseignement peut être obtenu sur le site: www.infuzit.fr.

Lyliane

Soigner au naturel avec les plantes...

Un article de Mme Ysaline Mace dans un supplément au journal Nice-Matin porte sur l'herboristerie et les soins prodigués grâce aux plantes. Je trouve cette initiative heureuse, car en ce moment les membres du Sénat saisis par Mr Labbé examinent l'éventuelle re-autorisation de l'herboristerie supprimée par le régime de Vichy. Heureusement, quelques pharmaciens et propriétaires de boutiques en France continuent à vendre plantes et huiles essentielles. C'est notamment le cas dans le centre ville de St Raphaël, où à Naturshop Mme Jacqueline Baqué, pharmacienne et diplômée en aromathérapie et en phytothérapie, a ouvert son herboristerie en 1993.

Là, avec son petit -fils Nils Baqué, entourée d'une équipe de personnes spécialisées dans les médecines naturelles (notamment une naturopathe et un herboriste), elle prodigue conseils et plantes à ses clients. L'enseigne a quelques 150 plantes à disposition en provenance pour la plupart de l'herboristerie Cailleau en Anjou. Cette célèbre herboristerie est la capitale des plantes médicinales et notamment de la camomille dans notre pays. La pharmacienne a elle-même sélectionné des tisanes pour la détente, la détox ou la minceur et des élixirs floraux qu'elle considère comme "indispensables".

Par exemple en cas de poux, de coups de soleil ou de migraine: l'huile essentielle de lavande ou l'hélycrise, un remède contre les coups, entorses et tendinites. Elle recommande aussi l'aloe vera, une plante aux vertus bactéricides, cicatrisantes et adoucissantes. En plus, un salon de coiffure spécialisé dans la coloration végétale ainsi qu'un salon d'esthétique prennent place dans la boutique, située au 303 de l'avenue Victor Hugo à St Raphaël et ouverte tous les jours sauf le dimanche de 8H45 à 19H.

En cas de besoin, s'adresser à Mme Baqué au 04 94 95 82 95 ou contactez la sur le site: www.naturshop.fr.

Lyliane

20/09/2018

Rendez-nous nos herboristes !

Rendez-nous nos herboristes !

 

Imaginez un instant que :

  • Pour soulager vos douleurs articulaires, on vous recommande de l’arnica alors que vous pensiez que seuls les anti-inflammatoires étaient efficaces.
  • Pour soigner votre dépression, on vous donne des extraits de millepertuis au lieu d’une ordonnance d’anti-dépresseurs.
  • Pour lutter contre votre insomnie, vous sachiez remplacer les somnifères par une tisane de passiflore et valériane.
  • Pour stopper une toux rebelle, on vous conseille du sirop naturel à base de radis noir à la place des sirops anti-tussifs habituels.

Pour calmer vos douleurs et lutter contre les maladies, vous seriez aiguillé spontanément vers des remèdes naturels au lieu de l’arsenal chimique de l’industrie pharmaceutique.

Voilà qui permettrait de reprendre confiance dans notre système de santé.

Malheureusement, en France, c’est loin d’être une réalité.

On continue de nous bourrer de médicaments chimiques au lieu de nous orienter sur des solutions naturelles et sans danger.

Et pourtant, il suffit de regarder de l’autre côté de la frontière pour voir qu’il est possible de faire autrement.

Les Belges, les Allemands, les Suisses peuvent se procurer librement des plantes médicinales dans leurs herboristeries. Là, on prend le temps de leur expliquer les effets thérapeutiques des plantes. On leur recommande les meilleures préparations. On leur indique les précautions d’usage.

Car, dans ces pays, il existe un diplôme officiel d’herboriste. On assiste même à un vrai renouveau de la profession : de nombreux emplois sont créés et c’est tout le monde qui en profite.

En France, on nous prive des bienfaits des médecines naturelles

Pendant ce temps, en France, on continue de nous priver des bienfaits des plantes médicinales :

  • Seules 148 plantes sont en vente libre en dehors des pharmacies.
  • Aucun conseil ne peut vous être donné si vous achetez vos plantes ailleurs que dans une officine.
  • La France ne compte plus que 15 herboristeries contre 23'000 pharmacies.
  • Le diplôme d’herboriste a été supprimé par le régime de Vichy il y a 77 ans !

Mais une mission au Sénat travaille en ce moment-même sur un possible retour du diplôme d’herboriste en France.

Cela signifierait un retour de l’âge d’or des plantes médicinales dans notre pays.

La France est un des pays les plus riches du monde pour sa flore, grâce à la diversité de ses terroirs et de ses climats. Nous sommes aussi le pays de l’herboristerie, avec une connaissance des vertus des plantes qui remonte aux druides celtiques, aux Romains, en passant par les monastères du Moyen-Âge et toutes les traditions locales de guérisseurs.

Ce patrimoine gigantesque et irremplaçable, transmis à travers des centaines de générations, semblait perdu depuis les années 60 où nous sommes entrés dans le consumérisme et le monopole de la médecine dite « scientifique » mais qui est surtout « chimique » !!!!

Mais nous avons un grand espoir, qu’il faut saisir maintenant :

La mission sénatoriale, dont le rapporteur est Joël Labbé, a auditionné plus de 60 personnes depuis le 24 mai dernier : producteurs, industriels, distributeurs, formateurs, pharmaciens, médecins.

La mission doit rendre son rapport fin septembre.

C’est pourquoi je vous demande de signer la pétition pour faire renaître la profession d’herboriste en France.

JE SIGNE LA PÉTITION

 

 

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Marie Gauthier pour Plantes & Bien-Être

 

 

 
 
 
 
       
   
 
 
 
 
 
   
 
 
 

16/09/2018

Pollution de l'air selon le journal La Croix...

 

Fini les ultimatums et les mises en demeure sans lendemain. La Commission européenne a mis sa menace à exécution : le 17 mai, elle a renvoyé la France, ainsi que l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Hongrie, l’Italie et la Roumanie devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). « Il s’agit d’une étape majeure dans ce dossier », assure Arnaud Gossement, avocat spécialiste des questions environnementales.

Voilà près de dix ans maintenant que l’Hexagone est régulièrement rappelé à l’ordre par Bruxelles pour ne pas respecter la directive sur la qualité de l’air de 2008. En cause : le dépassement des valeurs limites (fixées à 40 µg/m3 en moyenne annuelle) des émissions de particules fines PM10 et de dioxyde d’azote.


 C'est la 3ème cause de mortalité en France selon l'ONG Greenpeace, qui propose une pétition aux maires sur son site: www.geenpeace.org.
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Les états d’âme de Nicolas Hulot

 

Un dernier avertissement avait été adressé à Paris fin janvier. Le commissaire à l’environnement avait alors convoqué Nicolas Hulot, le ministre de la transition écologique, et ses homologues européens pour leur demander de réduire la pollution de l’air dans les meilleurs délais. La feuille de route présentée mi-avril par Paris n’a toutefois pas convaincu (1). D’où le contentieux engagé aujourd’hui. « La France peine visiblement à comprendre que Bruxelles ne nous impose pas qu’une simple obligation de moyens, mais bel et bien une obligation de résultats », poursuit l’avocat. De son côté, le député européen (écologiste) Yannick Jadot dénonce « le déni » et « la continuité de la politique française (…) au nom des intérêts des lobbys des transports routiers et des grandes infrastructures ».

Une pollution chronique et des pics réguliers

Comment en est-on arrivé là ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la qualité de l’air s’est globalement améliorée en France depuis quinze ans : des réglementations strictes dans l’industrie ont permis de limiter le dioxyde de soufre (SO2) tandis que le renouvellement du parc de véhicules a entraîné une baisse des émissions d’oxydes d’azote. Pourtant, ce n’est pas suffisant. La difficulté vient en particulier de la dispersion des sources émettrices de particules fines et de NO2 : le trafic routier, le chauffage (au bois ou par des appareils anciens), certaines pratiques agricoles.

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Pollution de l’air, de quoi parle-t-on ?

 

Résultat : le pays connaît des pics de pollution réguliers et surtout une pollution chronique, très néfaste pour la santé. On estime ainsi à 48 000 le nombre de décès prématurés liés chaque année à la pollution atmosphérique (chiffres de l’agence Santé publique France). Par ailleurs, l’Inserm vient de publier une étude inquiétante sur l’impact des polluants sur le fœtus. « En France, en 2012, 2,3 % d’enfants sont nés hypotrophes » c’est-à-dire victimes d’un retard de croissance, assurent les chercheurs, dont « la moitié » en raison de l’exposition de la mère aux particules durant sa grossesse.

Des territoires agissent

Le contentieux engagé aujourd’hui, qui expose les pays concernés à des sanctions de plusieurs millions d’euros, s’échelonnera cependant sur plusieurs années. Paris pourrait d’abord être condamné pour « manquement ». Faute d’action volontariste à l’issue de ce premier arrêt, de nouvelles poursuites avec, cette fois, une amende à la clé, pourraient être enclenchées. La bataille judiciaire ne fait donc que commencer. Parallèlement, la France pourrait être rapidement condamnée par les juges nationaux, toujours pour non-application de la directive de 2008. En effet le Conseil d’État, qui veille au respect en droit interne des textes européens, a donné aux autorités jusqu’au 31 mars 2018 pour respecter la fameuse directive. « La décision prise par Bruxelles atteste que nous restons au-delà des seuils autorisés, le Conseil d’État devrait donc nous condamner sous peu », estime l’avocat Arnaud Gossement.

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Les femmes enceintes très exposées à la pollution de l’air

 

Reste que des territoires agissent, sous l’impulsion des collectivités ou de l’État. Pour limiter les effets du trafic routier, de grandes agglomérations comme Paris ou Grenoble ont mis en place un système de vignettes (Crit’air), qui cible les véhicules les plus polluants. De son côté, l’Ademe, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, a lancé le programme AgrAir pour lutter contre les émissions d’ammoniac et le brûlage à l’air libre des résidus en milieu agricole. Enfin, la Vallée de l’Arve, en Haute-Savoie, expérimente un fonds « Air bois », une aide aux particuliers prêts à changer leurs vieux appareils de chauffage.

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Les principaux polluants

Les particules sont des matières microscopiques en suspension dans l’air. Les PM10 (d’un diamètre inférieur à 10 microns) proviennent notamment des activités de construction et
les « particules fines » (PM 2,5, d’un diamètre inférieur à 2,5 microns), très nocives, sont surtout issues des effluents de combustion du bois ou des carburants et des vapeurs industrielles.

Le dioxyde d’azote (NO2) se forme principalement lors des processus de combustion dans les moteurs de voitures ou encore les centrales électriques. Gaz irritant, le NO2 favorise l’asthme, voire les affections pulmonaires chez l’enfant.

Marie Boëton et Marine Lamoureux

Quelle place pour le vélo en ville?

Un article de Mme Perrine Burner dans le numéro de septembre 2018 de la revue Biocontact pose la question de la place de la bicyclette en ville. Elle note que peu à peu, dans notre pays, les hommes politiques et les élus ont réalisé que les pistes cyclables étaient une nécessité, en ville notamment. Nous sommes encore loin d'égaler les modèles nordiques comme Amsterdam ou Copenhague. Toutefois, en France, des villes ont été pionnières dans la place accordée à la bicyclette. Ce sont par exemple Strasbourg, Grenoble, Chambéry, Bordeaux, La Rochelle, Rennes et Nantes.

Pour les déplacements urbains, le vélo possède pourtant tous les avantages: rapidité, silence, porte à porte, sans les inconvénients que sont la recherche et les coûts de stationnement, la pollution… Sans compter que, selon une étude de l'O.M.S (Organisation mondiale de la santé), le vélo a des effets bénéfiques sur la santé en réduisant notamment les risques de maladies cardio-vasculaires, le diabète et même le cancer liés à la sédentarité et à la pollution. C'est également un défi majeur pour l'environnement, car l'air en ville est fortement pollué: gaz d'échappement, particules fines….

La Fédération française des usagers de la bicyclette (F.U.B.) a mené une grande enquête fin 2017 pour connaître les avis des habitants des villes. La majorité des répondants estime que les conditions de circulation à vélo n'est pas satisfaisante. Il faudrait de la part des maires une politique plus volontariste, une vision à long terme. Il y faudrait aussi de la persévérance, car pour faire évoluer les comportements prend du temps.

Partager les espaces entre voitures, transports en commun et bicyclette n'est certes pas simple. Réduire la vitesse à 50 ou 30 Km/h, créer des zones piétonnes, des pistes cyclables, tout cela est susceptible d'encourager la population à moins utiliser sa voiture en ville. Strasbourg et Nantes, tous aménagements confondus, caracolent en tête avec leurs quelques 300km de pistes cyclables. Néanmoins, l'offre de stationnement vélo sécurisé, notamment dans les gares, reste encore insuffisante. il manque également des panneaux comme le tourne à droite généralisé au feu rouge ou les sas vélo aux carrefours...

Certaines communes ont fait l'investissement de vélos à assistance électrique, dont l'Etat devrait encourager l'achat (prime, indemnités kilométriques…). Des vélos-école ont même fait leur apparition pour des personnes ne sachant pas circuler à bicyclette. Des sessions d'apprentissage sont proposées pour les primo-apprenants et des remises en selle pour encourager les "anciens pédaleurs désireux de s'y remettre". Un apprentissage systématique du vélo dès l'école primaire a été décidé le 9/1/2018 en Comité Interministériel  C'est une bonne incitation à la généralisation de cette pratique chez les jeunes.

Pour aller plus loin ou rejoindre la F.U.B. contacter sur Internet: www.fub.fr.

Lyliane

 

15/09/2018

Appel pour nous voulons des coquelicots...

Nous voulons des coquelicots

Appel des 100 pour l’interdiction de tous les pesticides*

Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.

Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans; la moitié des papillons en vingt ans; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection.

Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides* en France. Assez de discours, des actes.

*de synthèse

116 010 ont signé. Objectif 160 000 !

 
 
Je signe l’Appel

Les champs suivis d'une étoile * sont obligatoires

 

 

12/09/2018

A Nantes, des médecines douces accessibles à tous...

Dans le journal La Croix du 2 mars 2018, Mme Florence Pagneux nous fait savoir qu'une Association du nom d' "Alter Soin pour tous 44 " permet aux plus modestes d'accéder à des séances de médecine complémentaire. Dans le quartier de la Croix- Bonneau, en effet, ostéopathie, médecine chinoise, art-thérapie, diététique, sophrologie, acupuncture... viennent bénévolement une demi-journée par mois dans les locaux de l'association. Pour les patients, le coût de la consultation va de 10 à 22 euros en fonction de leur quotient familial, soit 5 à 6 fois moins qu'en ville, où ces soins ne bénéficient la plupart du temps d'aucun remboursement de la Sécurité Sociale.

Mme Malika Darmoungar, fondatrice et directrice de l'association, ancienne attachée parlementaire, avait mûri son idée née en 2015 au sein des ateliers "Pop Corn", haut lieu de promotion de l'économie sociale et solidaire à Nantes. Cela l'a encouragée à se lancer avec trois praticiens. Aujourd'hui, une vingtaine de praticiens ont rejoint l'aventure. "Ils ne pratiquent absolument pas des soins au rabais" nous dit Mme Darmoungar. Il s'agit d'une vraie consultation, où chacun se sent écouté et considéré. Les séances peuvent durer 45 minutes à 1 heure.

Pour les praticiens, il s'agit d'une rencontre avec une toute autre clientèle qu'en ville. Il y a, certes, un contexte émotionnel et social, ce qui demande une approche en douceur… Certains patients ont des pathologies anciennes et déjà fort ancrées. Les personnes en demande de ces soins doivent toutes s'acquitter d'une cotisation de 10 euros à l'association. Elles ne peuvent bénéficier de plus de 6 soins par an. L'association a obtenu l'agrément ESUS (entreprise solidaire d'utilité sociale) et elle est soutenue par la Mairie de Nantes, la Métropole, le Conseil Départemental et des acteurs privés comme des mutuelles et caisses de retraite.

Des non praticiens volontaires s'occupent de l'accueil des patients dans les locaux. Comme le signale la journaliste, l'initiative pourrait très bien être reproduite dans d'autres villes. Pour tout renseignement, voir le site: https://altersoin.jimdo.com ou téléphoner au 09 53 89 15 60 ou 0768 23 79 39.

Lyliane

Une crèche innovante en Auvergne inspirée d'expérimentation néerlandaises...

Cette crèche innovante accueille des enfants de moins de 3 ans depuis le 1er août. Les locaux, officiellement inaugurés ce samedi matin, sont divisés en quatre unités qui accueillent chacune quinze enfants d’âges différents et c’est là l’une des grandes nouveautés : des bébés cohabitent avec ceux qui marchent déjà afin « d’éveiller les plus petits au contact des plus âgés et de rendre les plus grands attentifs à l’autre », explique Laurence Antony, directrice de la crèche.

 
« La dimension innovante a guidé le projet, élaboré collectivement par les élus, les agents de la ville et les parents qui le souhaitaient », précise Danielle Colle-Chavanac, directrice petite enfance à Aurillac. Un projet dont le coût s’élève à près de 1,7 M€ (hors taxes). 
 
Jérémy Guiot, papa de Lenny, 11 mois, s'enthousiasme : « L’accueil est individualisé, toujours dans la même unité d’âge mixte, avec le même personnel dédié, et le cadre novateur apaise les parents autant que l’enfant. » Et c’est justement dans un souci d’apaisement qu’a été conçue l’innovation la plus spectaculaire de la crèche : l’espace Snoezelen. Inspiré d’expérimentations néerlandaises, il permet un temps calme d’exploration sensorielle exceptionnelle grâce à des musiques douces et des lumières tamisées. Un peu comme une salle de méditation pour tout-petits…
 
Selon le Journal Le Parisien du 8/9/2018.
 

09/09/2018

Ecorcer les chênes-lièges et relancer l'économie locale bio dans le Var (83)...

La vie est-elle un perpétuel recommencement? On est en droit de se poser la question! En effet, autrefois, le département du Var était florissant grâce à ses produits issus de la nature: fleurs, vin, fruits, châtaignes, liège… Et puis, après la dernière guerre, des industriels ont tenté de nous persuader que tout cela était "vieux jeu", que l'on pouvait cultiver hors-sol, que les bouchons en plastique coûtaient moins cher que ceux en liège, que garder le vin dans des cuves en inox était mieux que dans des tonneaux de bois... 

Et alors, fabriques de tonneaux, de bouchons de liège, sites d'horticultures... ont commencé à péricliter. Les fleurs sous serre avec goutte à goutte distribuant force produits chimiques ont remplacé les si belles cultures de plein champ. Nos forêts de chêne-liège sont retombées dans l'oubli. Mais s'endetter auprès des banques, s'empoisonner en traitant vignes et fruitiers n'a eu qu'un temps! Des agriculteurs ont commencé à s'en rendre compte. C'est dans le Var, en effet, que le premier village entièrement bio nommé "Correns" a vu le jour grâce à son maire et à ses viticulteurs. Les premières A.M.A.P. (associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) ont été crées dans le département 83 avant d'essaimer dans toute la France.

Car, certaines personnes avisées ont réalisé que produire de la qualité, c'est à dire sans produits nocifs pour la santé, pouvait redevenir à la fois rentable et bénéfique. En effet, ils se sont aperçus par exemple que leur terroir souffrait, que la concurrence de pays chauds où cultiver fleurs et fruits coûte moins cher en main d'œuvre ou en chauffage de serres avait commencé à freiner cette expansion promise. Ce fut un sursaut salutaire et durable!

Aujourd'hui, écrit Mme Y. Macé dans la revue "Nous", on recommence à écorcer les chênes - lièges dans les forêts privées du Var de la mi juin à la mi août, grâce notamment à la Société Prima-Liège et à son directeur Mr Romain Pons. Le potentiel est immense (150 tonnes d'écorce), mais pour le moment l'autorisation d'exploiter les forêts domaniales reste frileuse de la part de l'O.N.F. Des emplois de leveurs de liège ont été crées. Il y aurait l'opportunité de bâtir des usines, afin de fabriquer des bouchons de liège sur place au lieu d'envoyer la plupart des écorces au Portugal. Taillés dans la longueur de l'écorce, les bouchons du Var sont en effet d'excellente qualité et ferment des bouteilles de crus de qualité. Quant aux déchets de liège, ils servent d'isolant ou de revêtement de sol.

Le bilan carbone de tous ces retours aux sources est excellent et encourageant. Il mériterait d'être soutenu par les autorités locales, celles de PACA, du pays même et surtout par les consommateurs. Achetons donc de préférence fleurs et fruits locaux et de saison. Préférons le vin bio (au Domaine des Fouques à Hyères et à St André de Figuières à La Londe des Maures), les jus de fruits bio, les fruits et légumes sans produits pesticides ou OGM. Cela fera redémarrer l'économie de la région et pérennisera les fermes, les domaines, les entreprises ayant fait le choix de la qualité. Sans parler de l'exemple donné à toutes les communes du pourtour méditerranéen!

Pour aller plus loin sur ce sujet, consulter par exemple les sites Internet de www.prima-liege.com, www.fouques-bio.com ou de: 

https://www.la-provence-verte.net/decouvrir/correns.php
 

Lyliane

03/09/2018

A propos des graines germées...

L'émission "La Quotidienne" sur la 5ème chaîne de télévision s'est intéressée le 29/8/2018 aux graines germées. Nous avons tout d'abord pu voir un film tourné chez une productrice de graines germées, qui cultive ses graines germées hors-sol dans des sortes de grands placards. Là, elles sont irriguées selon le cas pendant 2 à 8 jours, lavées et triées. Puis, elles sont placées dans des barquettes et commercialisées par 100g environ. Généralement, le coût des graines germées est très modéré: environ 2 à 2,50 euros la barquette. La production est très surveillée sur le plan de l'hygiène et souvent les graines sont d'origine bio.

Puis, deux représentants d'une entreprise sont venus personnellement apporter des témoignages vécus en s'appuyant sur les exemples de graines germées les plus courantes: fenugrec, radis, tournesol, alfafa, lentilles, poireaux… Ces dernières graines se sont révélées les plus fortes en saveur, alors que les autres, toutes différentes, ont des goûts plus doux. Nous avons appris qu'il est possible de faire nous-même germer des graines à la maison. On peut se les procurer en magasin diététique à un prix raisonnable: environ 3,50 euros pour 150g. Cependant attention à ne pas faire germer des tomates ou de la rhubarbe, dont les graines ne sont pas comestibles...

L'intérêt des graines germées est leur exceptionnelle richesse en vitamines. En effet, en les mangeant crues, nous bénéficions de tous les nutriments concentrés dans la graine. Elles relèvent des crudités, un taboulé, mais peuvent aussi agrémenter un curry ou des pâtes. Certaines grandes surfaces commencent à s'y intéresser. Toutefois, actuellement le marché des graines germées a une évolution encore assez lente, puisque seulement 9% de la population française en achète régulièrement. L'avantage est que ces graines peuvent être consommées toute l'année été comme hiver. Ce produit naturel et vivant se consomme au maximum dans les 8 à 9 jours après achat. On le conserve habituellement au frais.

Le laboratoire Alaena s'y intéresse et commercialise depuis peu une crème nourrissante à base de graines germées. La production de collagène en effet serait stimulée par des applications régulières sur la peau. De même, il est possible de les présenter en toasts comme une sorte de pâté végétal sur une base de fromage frais. Bref, pourquoi ne pas tester cet excellent concentré d'énergie?

Pour en savoir davantage, consulter par exemple sur Internet: www.ecogerme.fr ou /www.forceultranature.com.

Lyliane

 

02/09/2018

Plaidoyer en faveur de l'herboristerie...une profession en quête de reconnaissance.

La revue Kaizen n°22 publie un excellent dossier rassemblé par Mme Frédérique Basset au sujet de l'herboristerie. Nous savons que dans notre pays, depuis 1941 et le régime de Vichy, le métier d'herboriste n'existe quasiment plus officiellement. Ce sont les pharmaciens, en effet, qui ont pris le monopole de la vente de plantes médicinales. Pourtant les quelques herboristes restants, convaincus des bienfaits des plantes et passionnés par leur profession se battent pour obtenir un nouveau statut officiel. Car nombreux seraient les jeunes ou les moins jeunes souhaitant proposer leurs connaissances et communiquer leur passion au public. En ce qui me concerne, pour les utiliser régulièrement en tant que consommatrice convaincue, je sais que les plantes fraîches et sèches sont des sources de bienfait, beaucoup copiées par la chimie. Souvent, je regrette leur commercialisation déficiente ou non bio (10% environ seulement garanties sans pesticides) en pharmacies ou même en boutiques diététiques. 

Malheureusement, témoigne Mr Michel Pierre, dans le Sud-Ouest comme un peu partout dans notre pays, "la distillation des plantes pour en faire des huiles essentielles dont la valeur marchande est plus intéressante a pris le pas sur la vente de plantes séchées". Mais il existe heureusement des pharmaciens amoureux des plantes comme Mr Cyril Coulard à Marseille. Celui-ci est favorable au rétablissement du diplôme d'herboristerie. En effet, l'absence de réglementation lui semble la porte ouverte à des dérives. Il ne cautionne pas non plus l'acharnement de l'Ordre des pharmaciens contre ceux qui ont déjà pourtant fait leurs preuves à ses yeux. Du reste, les pharmaciens ne seraient que peu ou pas formés au conseil et à l'utilisation des plantes sauvages ou cultivées. Quel homme ou quelle femme politique va oser s'emparer de cette question?...

L'article se termine sur une citation du Père Blaize à Marseille:" Les plantes guérissent souvent, soulagent toujours et ne nuisent jamais." Ce seraient donc notre passeport de santé! Pour aller plus loin, contacter la revue Kaizen  www.kaizen-magazine.com, l'herboristerie du Palais Royal à Paris ou celle du Père Blaize à Marseille. Egalement lire l'ouvrage de Mr P. Michel "Les plantes du bien-être" aux Editions du Chêne (2014). Un peu partout en région il existe des stages de recherche de plantes sauvages comestibles. Contacter par exemple: www.unilim.fr ou www.terre-humanisme.org.

Lyliane

 

30/08/2018

Améliorer sa santé avec des soins esséniens, pourquoi pas?

Dans la revue Nous, supplément à Nice-Matin, Mme Gaëlle Belda publie son interview de Mme Sylvie Gardon, qui depuis 2016 pratique par intermittence des soins esséniens à Cagnes sur mer (06). Les Esséniens étaient une communauté d'ascètes, volontairement pauvres, qui existaient déjà du temps de Jésus. Ils prodiguaient des soins, dont le secret est resté longtemps méconnu.  Il s'agit essentiellement de raviver les énergies de guérison de la personne qui consulte.

C'est Mme Anne Givaudan qui a fait connaître en Europe cette ancienne médecine holistique que sont les soins esséniens. Elle est l'auteure de plusieurs ouvrages et travaille notamment sur la question de la vie après la mort. C'est ainsi que Mme Gardon, qui était "accompagnatrice en fin de vie" a entendu parler de ces soins. Dès 2014, elle s'est formée auprès d'une collaboratrice de Mme Givaudan. Bluffée par leur efficacité, elle a décidé d'en faire sa profession, à côté d'un autre emploi...

Familiarisée avec le Reiki, le Tarot et les Fleurs de Bach, Mme Gardon travaille au-dessus du corps des personnes venues vers elle, la plupart du temps presque sans les toucher. En effet, après avoir discuté pour comprendre le besoin de la patiente (problème de sommeil, fatigue, stress, dépression, grossesse…), tout en activant des points énergétiques (chakras et sous chakras), elle peut émettre  un son. Elle se concentre pendant près d'une heure (après avoir allumé une bougie) sur ces soins qui relèvent à la fois d'une philosophie, d'une technique énergétique et spirituelle.

Pour en savoir plus sur les soins esséniens pratiqués par Mme Gardon, voir sur Facebook: un pas vers soi, ou adresser un mail à : smj.gardon@gmail.com ou même la joindre par téléphone au 06 18 41 71 15. Il est aussi possible de lire des ouvrages de Mme Givaudan ou de consulter son site Internet: www.infosois.fr/home/15-lecture-d-auras-et-soins-esseniens-9782951467415.html

Sinon, le docteur Paul Alimi témoigne dans Alternative Santé de mars 2018.que c'est "une médecine de l'humain,

où les mots et la parole pour changer les formes pensées toxiques revêtent une grande importance"'.

Lyliane

 

29/08/2018

Pour déambuler en toute sécurité...

Dans le journal Nice-Matin, Mme Mathilde Frénols nous qu'un chercheur de Sophia-Antipolis, Mr Jean-Pierre Merlet, crée des aides pour personnes âgées, notamment des cannes et des déambulateurs intelligents. En effet, ce chercheur a crée au sein de l'INRIA (Institut national de recherche dédié au numérique) "un déambulateur communicant", qui a déjà été testé auprès de personnes âgées et handicapées. C'est une invention très utile, car il faut savoir que chaque année 10 000 personnes meurent de la conséquence directe d'une chute.

Quand on souffre d'une perte de mobilité, par exemple le déambulateur est une aide précieuse pour circuler. Avec ses capteurs, cet instrument est capable d'indiquer au médecin le nombre de pas, la vitesse, les écarts de trajectoire de la personne pendant sa marche. Il est même susceptible de pouvoir indiquer si son propriétaire fait une chute et d'appeler les proches de la personne âgée.

L'objectif de cette invention robotique n'est certes pas de remplacer le personnel d'aide à la personne. Cette solution permet davantage d'autonomie et cela reste d'un prix abordable puisque cet accessoire ne coûte que 50 euros. Elle libère en fait les aides d'une surveillance de tous les instants.

Mr Merlet travaille également depuis de nombreuses années sur des solutions robotiques et d'autres outils du quotidien pour les personnes âgées. Par exemple, il a mis au point des capteurs qu'il essaie d'intégrer à un vêtement, afin d'indiquer si la personne est en position verticale ou horizontale. Il travaille aussi sur une canne munie de leds. La commercialisation de ses innovations reste un souci pour lui, car il note un vide juridique sur la responsabilité  et que l'industrie reste prudente…

Espérons cependant que banques et industriels prendront la mesure de l'utilité de ces outils permettant à tous nos aînés de déambuler en toute sécurité. Merci quoi qu'il en soit à ce chercheur de son investissement en faveur des personnes fragilisées par l'âge ou la maladie! 

Pour en savoir davantage, consulter le site de Mr Merlet: www-sop.inria.fr/members/Jean-Pierre.Merlet/merlet.html

Lyliane

 

28/08/2018

Spiruline, est-ce la ruée vers l'or vert!

Un article datant de novembre 2015 de la revue Terra Eco fait la part belle à une algue aux multiples propriétés: la spiruline. Mr Simon Barthélémy en effet montre l'engouement des agriculteurs comme des consommateurs pour ce concentré de vitamines, de protéines, d'oligo-éléments et de minéraux. Ce serait apparemment l'un des plus anciens êtres vivants de la planète, qui était déjà consommé par les Aztèques au Mexique et les Kanembous au Tchad.

La spiruline aurait été découverte par des humanitaires occidentaux en 1960. En paillettes, mélangée à des aliments ou en comprimés, elle est entrée alors dans le régime des végétariens en tant que protéine végétale. Aujourd'hui, son public s'est élargi: grands sportifs, personnes âgées, malades… Sa couleur bleu/vert provient de la phycocyanine, un pigment qui compose la spiruline. Cette algue unicellulaire se développe seule dans des bassins et une fois récoltée d'avril à septembre, la pâte est ensuite mise à sécher dans des fours solaires ou en plein air.

Mme Diane de Jouvenel, déléguée générale d'Antenna France, œuvre notamment à la diffusion de solutions techniques, dont la production de spiruline dans 30 pays pauvres. Pendant longtemps, Mr  Philippe Calamand a été le seul producteur dans l'hexagone (Hérault). Il a notamment  avec un biochimiste suisse monté une ferme à spiruline en Equateur. Il continue à faire des formations en Afrique et en Asie. Car, étant donné qu'elle n'est pas très gourmande en eau, la spiruline peut se cultiver sans gasoil ni électricité et équilibrer des régimes alimentaires carencés. Chez nous son prix a grimpé et la spiruline est vendue comme "complément alimentaire". Chaque année de nouvelles fermes se créent et attirent un public d'agriculteurs spiruliniers souhaitant se diversifier…

Pour aller plus loin sur ce sujet, consulter les sites www.spirulinelacapitelle.com, www.spiruliniers-defrance.fr ou même www.antennafrance.org.

Lyliane

27/08/2018

L'impact des ondes sur notre santé...selon Résistance Verte.

L’IMPACT DES ONDES SUR LA SANTÉ

Publié le par Résistance verte

Dans un magistral petit ouvrage de 128 pages, Carl de Miranda, polytechnicien et ingénieur en électricité, explique l’impact des ondes sur la santé et propose des stratégies pour s’en protéger.

Oui, les champs électromagnétiques ont un effet sur l’organisme. Au-delà de certains niveaux d’exposition, on constate des effets biologiques immédiats et flagrants. Oui, de nombreuses études établissent des liens entre les ondes électromagnétiques et certaines pathologies, parfois graves. Oui, les fœtus, les nouveau-nés, les jeunes enfants sont potentiellement plus affectés par les ondes. Oui, certaines personnes, dites électrosensibles, déclarent souffrir quand elles sont exposées aux ondes. Mais que nous ressentions ou non les symptômes, nous sommes tous potentiellement affectés et pouvons un jour développer des pathologies.

Ce constat, Carl de Miranda le fait dans un opuscule titré Réduire les ondes électromagnétiques, c’est parti. Son ouvrage est le résultat d’une infatigable analyse de la quasi-totalité des études disponibles sur le sujet. Et qui de mieux placé qu’un diplômé de l’École polytechnique et de l’École supérieure d’électricité pouvait le rédiger ?

Une approche très didactique, compréhensible par tous

Une première partie de l’ouvrage est consacrée à la compréhension de ce que sont les ondes, à leur omniprésence dans notre environnement, à ce que sait la science de la microélectricité biologique. C’est expliqué dans une approche très didactique, courte et compréhensible par tous.

L’auteur, qui est un esprit libre, nous explique ensuite les mécanismes de la controverse sur l’effet des ondes. Il nous invite notamment à repenser à d’autres controverses, comme celles qui ont eu lieu autour du tabac, du réchauffement climatique, des pesticides, de l’amiante…

Vient ensuite l’essentiel de l’ouvrage : comment nous protéger de tout ce bazar électromagnétique ? L’auteur ne se cantonne pas aux ondes de hautes fréquences (la téléphonie mobile, le wifi, les téléphones sans fil d’appartement, les appareils Bluetooth…) mais également aux champs électriques émis par des objets courants, par exemple l’éclairage sur votre table de chevet, l’ordinateur sur vos genoux, la télévision devant laquelle s’allongent vos enfants.

La crédibilité du polytechnicien, la connaissance intime qu’a l’ingénieur des phénomènes électriques permettent la concision et un propos accessible à tous. Voilà un magistral marchepied à tous ceux qui s’intéressent au sujet. Il instille à son lecteur les bons réflexes, et les moyens de naviguer dans l’information (ou la désinformation) à sa disposition par ailleurs.

Pour en savoir davantage, consulter Internet sur :

https://reporterre.net/Un-precis-scientifique-magistral-e...

25/08/2018

Découvrir les fleurs de Bach...

Sachez que ces fleurs ont toutes une particularité en commun : elles possèdent des propriétés sensationnelles pour chasser les émotions négatives et retrouver un équilibre émotionnel sain.

  • Par exemple, la première est efficace contre les angoisses et la peur panique. Elle stimule en effet la circulation des énergies et des émotions qui sont bloquées par la peur.
  • La deuxième est une alliée précieuse pour les personnes nostalgiques. Elle aide les personnes qui vivent enfermées dans les souvenirs passés à retrouver goût aux petits bonheurs que leur offre le présent.
  • La troisième est une combattante hors pair contre le manque de confiance en soi. Elle vous redonne foi en vos propres capacités et votre valeur.

Vous l’avez sans doute deviné, ces fleurs font parties des célèbres 38 Fleurs de Bach.

Mais peut-être n’en avez-vous jamais entendu parler auparavant. Ou peut-être ne les connaissiez-vous que de nom, sans savoir ce que cela signifie concrètement. Je me dis que vous aimeriez peut-être en savoir plus sur les fabuleux bienfaits des Fleurs de Bach ?

Si c’est le cas, j’ai le plaisir de vous inviter à une formation gratuite pour découvrir les 38 fleurs de Bach, et déterminer vos propres fleurs de type, celles qui vous aideront à vous libérer de vos blocages émotionnels.

Cette formation s’adresse à toutes les personnes qui se sentent prisonnières de leurs émotions.
Que vous souffriez d’hypersensibilité, d’angoisse, de mal-être, que vous ayez le sentiment que tout déborde dans votre vie, la méthode des Fleurs de Bach peut vous aider.


Lors de cette formation gratuite vous découvrirez notamment :

  • La liste complète des 38 Fleurs de Bach. Vous verrez que chacune de ces fleurs découvertes par le Dr Bach s'adresse à un trait de caractère ou à un état émotionnel particulier (par exemple l’hélianthème contre les angoisses et la peur panique)
  • Quelles Fleurs de de Bach sont particulièrement recommandées dans votre cas (ou pour aider un proche). Elles seront sans doute vos meilleures alliées dans la vie de tous les jours pour réguler l’émotion particulière qui vous affecte. (Cela peut être l’angoisse, la peur, l’hypersensibilité, le manque d’intérêt pour le présent, etc.)
  • De quoi sont composées les flacons de Fleurs de Bach et par quels procédés naturels ces dernières dévoilent leurs propriétés thérapeutiques
  • Un entretien vidéo avec l’une des plus grandes spécialistes des Fleurs de Bach en France. Ses formations coûtent habituellement plus de 200 euros par séance, mais elle a accepté de nous faire découvrir gratuitement le fabuleux pouvoir des Fleurs de Bach dans un entretien inédit.
  • Etc.

Je vous le rappelle encore une fois, cette formation sur les Fleurs de Bach est 100% gratuite. Il serait donc dommage de ne pas en profiter.

Santé !

Gabriel Combris

Un drone sauveteur à la rescousse...

Le Journal Nice-Matin du samedi 11/8/2018, s'alarmant des accidents de noyade qui se produisent chaque été en bord de mer malgré la présence ça et là de postes de secours, fait état d'un appareil high-tech nommé Helper qui veille déjà sur les baigneurs de Biscarosse et de Lacanau dans les Landes. Il s'agit d'un drone, imaginé et conçu par un médecin urgentiste spécialisé en milieu maritime, le Dr Fabien Farge. Celui-ci avec deux amis ingénieurs a voulu mettre au point un drone capable d'améliorer le sauvetage en mer.

Une start-up où travaillent 5 personnes est née de ce projet en 2016 et 6 brevets ont été déposés pour cet appareil capable de larguer une bouée auto gonflable tout en résistant à des vents de force 8. "Plus la météo est mauvaise, plus le drone est efficace" affirme le Dr Farge. Une étude scientifique pilotée par l'hôpital de la Timone à Marseille et le SAMU 40 loue l'intérêt de ce drone. La couleur rose du drone permet au nageur en difficulté de le repérer facilement. Sa vitesse dépasse les 100km/h et son rayon d'action est de 1km à l'ouest et de 1km à l'est. Même en cas de forte houle, le Helper est opérationnel.

La bouée géolocalisée permet à un hélicoptère d'être immédiatement sur place. Grâce à un intelligent système d'information dynamique, le drone, en un passage, photographie la zone qui est ensuite quadrillée sur un écran. Quant au largage de la bouée, il relève d'une décision du professionnel commandant l'appareil. Le drone est même capable de déposer un défibrillateur sur un bateau de secours. Il suffit ensuite d'appuyer sur un bouton pour que le drone revienne sur la plage.

Ces deux derniers étés, six personnes ont été sauvées dans les Landes par Helper Drone, affirme Mr Farge. Il y a, me semble-t-il, un grand intérêt à équiper de ce drone tous les postes de secours et toutes les municipalités de bord de mer que ce soit dans l'hexagone comme outre-mer. Une plateforme pétrolière a déjà saisi tout l'avantage qu'il y a à s'en  fournir. Les Croisiéristes, les marins de la Marine Marchande, les Marins- Pompiers, les Centres d'urgence comme le SAMU, le SMUR, les Services d'incendie et de secours, tous ces  organismes ne devraient-ils pas obtenir des aides pour être équipés de ce drone révolutionnaire? Car déplorer les accidents de noyade chaque année ne saurait suffire! Merci à cette start-up de penser à notre bien commun: la vie!

Pour en savoir davantage, consulter le site: www.helper-drone.com.

Lyliane

23/08/2018

Les cosmétiques maison, des recettes simples à préparer en famille...

Dans le supplément à Nice-Matin "Nous", Mme Constance Rivier, professionnelle de l'accompagnement au changement, interviewée par Mme Aurore Harrouis, nous livre quelques-unes de ses recettes pour fabriquer soi-même ses crèmes, déodorants, gommages… Il s'agit, en effet, de trouver des alternatives naturelles, plus saines pour la santé et l'environnement. Cela permet également de réduire son budget beauté. Il y a 10 ans, Mme Rivier, coordonnatrice de la démarche zéro déchet, a pris conscience du danger des parabens. Depuis, elle anime au sein du syndicat Univalom des communautés d'agglo Sophia Antipolis, Pays de Lérins et de Grasse (06) des "ateliers cosmétiques maison" et donne des recettes simples à base d'huile végétale, d'hydrolat, d'argile blanche, de bicarbonate et d'aloé véra.

Pour une peau sèche, Mme Rivier préconise l'huile d'argan, de tournesol, de coco, d'avocat ou d'amande douce. Elle conseille pour les peaux grasses de l'huile de jojoba, de noisette ou d'olive. Pour les peaux dites normales, l'huile d'amande douce est particulièrement indiquée. Préférer le savon solide au gel douche, le vinaigre de cidre à l'après-shampoing dans le même état d'esprit de réduction des emballages et de promotion des produits sains et naturels. Un gommage du corps par exemple peut s'obtenir avec du marc de café appliqué en mouvements circulaires. Pour une crème réparatrice, mélanger 4ml d'huile végétale et 45 ml d'aloé véra. Quant à confectionner un déodorant d'été, mélanger 1 cuillère à café d'argile blanche avec 1 cuillère à café de bicarbonate de soude et ajouter à cette poudre une goutte d'huile végétale.

Pour en savoir davantage, consulter le site d'Univalom sur zerodechet@univalom.fr ou téléphoner au 04 93 65 48 07.

Lyliane

22/08/2018

Tatouer pour estomper les cicatrices morales et physiques...

Deux personnes dans les Alpes Maritimes se sont rencontrées et ont uni leurs énergies pour aider des personnes dont le corps a besoin de se reconstruire après un acte médical. Il s'agit de Mr Tony Maritato, tatoueur de profession, et de Mme Valérie Marro, aide soignante à Cannes, qui ont ouvert un cabinet de  "recouvrement des cicatrices" à Cabris (06).  "Au delà de l'aiguille et des pigments, la dimension thérapeutique affleure. C'est de "l'art tattoo therapy" écrit Mme Aurore Harrouis dans la revue "Nous", supplément à Nice-Matin.

Après avoir pris des contacts avec des chirurgiens français, s'être intéressés à ce qui se fait déjà aux Etats-Unis, où un homme, Mr Vinnie Myers, redessine la poitrine des femmes en 3D, Valérie et Tony ont ouvert un salon baptisé: "Lotus Yin Side" qui reçoit sur RV. Généralement ils interviennent après la fin d'un traitement et environ un an après une opération. Un dialogue s'établit au préalable entre le médecin et le tatoueur, qui fait choisir à la personne intéressée des modèles destinés à colorer agréablement la zone opérée. Car ces tatouages sont une manière non pas d'effacer la cicatrice, mais de l'embellir…

Pour toute question ou contact à ce sujet, téléphoner au 09 83 68 97 78, adresser un e-mail à lotusyinside@hotmail.com ou consulter le site: www.lotusyinside.com.

Lyliane

19/08/2018

L'acupuncture sans aiguilles, des méthodes thérapeutiques alternatives...

Mme Carole de Landtsheer dans le numéro de Version Femina de la fin juillet 2018  cherche à nous familiariser avec des techniques d'acupuncture sans aiguille. Tout d'abord, elle nous fait prendre conscience que "toutes ont pour but d'équilibrer la circulation des flux d'énergie traversant le corps".

La moxibustion en premier lieu qui utilise des bâtonnets d'armoise et les fait brûler en les approchant des points d'acupuncture à traiter. Cette chaleur douce et pénétrante est destinée à combattre l'excès de froid et d'humidité. Cette stimulation thermique est réputée pouvoir soigner les lumbagos, et les torticolis notamment explique Mr Marc Martin, acupuncteur et président de la Fédération Faformec. Pour l'arthrose ou les douleurs de règles, ce procédé aide à relancer l'énergie et à éliminer les toxines. Elle est toutefois réservée à un public adulte. Pour en savoir davantage, consulter: www.acupuncture-medic.com. Le prix des soins va de 25 à 90 euros pour des séances de 30 à 45 minutes.

La luxopuncture quant à elle remplace les aiguilles par une sonde, sorte de stylet émettant un rayonnement infrarouge (lumière pulsée) sur les points d'acupuncture à stimuler. Indolore, cette technique prévoit 10 protocoles de soins (arrêt du tabac, de l'alcool, perte de poids …). Elle est contre-indiquée aux épileptiques et aux femmes enceintes. Prévoir une cure de plusieurs séances et 250 euros en moyenne. S'adresser à des spécialistes répertoriés  sur www.luxomed.com.

La digitopuncture ou acupressing se pratique avec l'extrémité du doigt par un massage plus ou moins léger, rapide ou lent. Elle contribue à soulager maux de tête, stress, nausées et constipation. On peut se passer d'un thérapeute. Lire l'ouvrage du Dr J.C. Trokiner, homéopathe et acupuncteur, paru aux éditions Grancher: " L'ABC  de la digitopuncture. Enfin, la phytoacupuncture se pratique avec des cartouches d'extraits de plantes (sorte de stylo avec un roll-on). Angélique, orange douce, arbre à soie…, ces produits sont vendus en pharmacie et soignent insomnies, problèmes de digestion... Voir l'application Ylo. Le  coût moyen est de 35,80 à 39,40 euros (stylo plus recharge de concentré de plantes ) et l'utilisation dure de 20 à 40 jours.

Lyliane

 

15/08/2018

La peau à considérer comme un microbiote utile pour préserver notre santé...

Alors que la tendance actuelle est de bien nettoyer notre peau et celle de nos enfants, des recherches récentes viennent de montrer que les bactéries à la surface de notre peau ont les mêmes fonctions protectrices que celles de nos intestins. Le microbiote cutané apparaît de plus en plus en effet comme étant un élément majeur. Dès les premières heures de notre vie, par exemple, le microbiote d'un enfant né par les voies naturelles sera très dépendant du microbiote vaginal de sa mère, alors que, dans le cas de césarienne, il sera proche du microbiote de la peau de celle-ci.

Il faut savoir, écrit Mme Annie Casamayou dans le journal Alternatives Bien-Etre d'août 2018, que la peau d'un adulte héberge 1000 milliards de bactéries, appartenant à 300 genres, sans compter des champignons et des parasites. Le microbiote de notre cuir chevelu n'est pas le même que celui de notre visage, notre dos, nos aisselles et nos parties génitales. Notre mode de vie, notre environnement, notre hygiène, notre alimentation comme notre âge et notre sexe influencent la composition du microbiote cutané.

Toutefois, si les micro-organismes sont majoritairement présents en surface de notre épiderme, certains résident en profondeur dans le derme, où ils sont en connexion étroite avec les cellules immunitaires de la peau, afin de maintenir un équilibre stable. On considère que 35% des enfants qui ont un eczéma souffrent également d'allergie alimentaire. Il aurait été démontré que l'usage de lingettes nettoyantes pour les bébés serait un facteur à l'origine des allergies alimentaires, bien avant que l'eczéma ne se manifeste..

Prendre une douche tous les jours en se savonnant dans les moindres recoins n'est pas forcément une habitude utile à notre santé. Il serait suffisant de se savonner les aisselles et les parties génitales chaque jour seulement. Bannir l'eau trop chaude et choisir des produits d'hygiène sans trop de détergent, en préférant le savon à froid surgras. Pour le maquillage, choisir des produits naturels et se démaquiller à l'eau thermale ou à l'hydrolat de rose. Des vêtements en produits synthétiques ainsi que des lave linges peuvent propager des germes. Faire sécher son linge au soleil est encore le plus sain.

Pour en savoir plus sur ce sujet, consulter sur Internet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Microbiote_cutané_humain

 Lyliane

 

13/08/2018

Le concombre, une mine de bienfaits selon la Santé Naturelle...

 

7 excellentes raisons de manger du concombre

  1. Le concombre contient un flavonoïde appelé « fisétine ». C’est un composé anti-inflammatoire très important pour le cerveau. Il protège les neurones du déclin cognitif lié à l’âge, renforce la mémoire. Dans des expériences sur les souris, la fisétine a atténué les symptômes de la maladie d’Alzheimer. [2]
  2. Le concombre est une « bombe » d’antioxydants : vitamine C, bêta-carotène, quercétine, apigénine, lutéoline et kaempférol. La quercétine atténue les allergies (effet antihistaminique), le kaempférol protège les cellules sanguines de l’oxydation ;
  3. Contre le stress, le concombre contient de nombreuses vitamines du groupe B, dont les vitamines B1, B5 et B7 (biotine), connues pour apaiser les sentiments d’anxiété et compenser certains effets du stress ;
  4. Le concombre contient du potassium, qui aide à diminuer la tension artérielle. Pour que les cellules puissent bien fonctionner, il est important d’avoir 30 fois plus de potassium à l’intérieur des cellules qu’à l’extérieur. Avec le sodium, le potassium permet aux cellules nerveuses de transmettre les signaux électriques, et aux cellules musculaires de se contracter, en particulier celles du cœur. Il contient aussi de la vitamine K, bonne pour les artères et les os ;
  5. Il purifie les intestins : le concombre contient les deux éléments de base d’une bonne digestion, à savoir l’eau et les fibres. 50 g de fibres pour 1000 calories consommées. Il détoxifie les intestins, et formeune sorte de gel protecteur le long de la paroi intestinale. Les personnes qui souffrent de reflux et de mauvaise haleine devraient manger du concombre ;
  6. Le concombre a un effet anti-inflammatoire qui peut être très intéressant pour les personnes souffrant d’inflammation chronique, par exemple aux articulations. Des études sur les animaux indiquent qu’il pourrait inhiber l’activité des enzymes pro-inflammatoires (COX-2, comme le médicament Vioxx).
  7. Le concombre est délicieux et peut être accommodé de multiples façons pour ne jamais s’en lasser.
  8. Pour en savoir plus, consultez.santenutrition@mail.santenatureinnovation.info

Alors en salades, en soupe froide  ou en plat, mangez des concombres!

Lyliane

 

12/08/2018

De l'intelligence artificielle au service de la sécurité...

Mme Ambre Mingaz, journaliste à Nice-Matin, explique dans le journal "Nous" comment une start-up toulonnaise a conçu un capteur innovant, qui, relié à un smartphone, permet un retour sur les plongées effectuées, notamment en vue de limiter les risques d'accident pour les plongeurs. Cette nouvelle technologie, développée par un ancien plongeur de la Marine, Mr Axel Barbaud, après 10 ans de recherches, est en passe de révolutionner la pratique des passionnés de plongée.

Cet appareil  est un capteur acoustique, appelé O'Dive, qui fonctionne à ultrasons en interaction avec un smartphone et en lien avec un serveur de données contenant des algorithmes. Après ses différentes plongées, en posant le capteur sur sa clavicule peu après ou au bout d'une heure environ, le plongeur peut mesurer la quantité de microbulles de gaz présente dans son système veineux. Ces données sont alors analysées et recoupées avec d'autres données (âge, condition physique, profondeur, mélange respiratoire…) pour affiner la pratique du plongeur et suivre sa décompression personnelle.

On estime en France le nombre d'accidents de décompression à 300 par an et environ 3000 à l'échelle mondiale. Actuellement, une cinquantaine de ces capteurs a été distribuée auprès de professionnels, de clubs de plongée et de loisirs. Mr Eric Alberola, qui dirige le Club de St Mandrier Plongée, utilise ce capteur depuis un mois et demi sur des plongeurs réguliers. Il semble satisfait car "cette technologie permet d'adapter ses profils de plongée et sa décompression en évitant des accidents immérités". La commercialisation de ces capteurs est prévue dans quelques semaines via le site de la société Azoth-Systems à Toulon (83) et auprès des clubs de plongée locaux.

Pour en savoir davantage, contactez le site: www.azoth-systems.fr.

Lyliane

11/08/2018

Se soigner avec la mer...

Dans le journal Version Femina de la fin juillet 2018, Mme Sylvie Boistard a listé pour nous les effets thérapeutiques bénéfiques de l'eau de mer. En effet, en cette période estivale où beaucoup d'entre nous sont en congés au bord de la mer, le sujet est d'importance. L'air marin notamment près de la Manche ou de l'Atlantique par exemple est réputé exempt de germes. Les embruns et l'écume des vagues enrichissent l'atmosphère par leurs microgouttelettes ( composées d'oxygène et d'iode ) chargées d'ions négatifs. A marée basse, les algues libèrent des sels iodés en se décomposant. Mme Marie-Noëlle Veillet-Berry, directrice du Centre de thalassothérapie Alliance Pornic signale que "la pression atmosphérique de l'air marin est très élevée", ce qui ne peut manquer de stimuler les échanges gazeux au niveau des poumons et du cerveau.

De plus, l'eau de mer est gorgée de sels minéraux (potassium, calcium, carbonates) et d'oligo-éléments (zinc, chrome, manganèse, brome…) utiles à l'assimilation des vitamines, à l'équilibre nerveux et à la consolidation des os. La constitution de l'eau de mer est très proche de celle du plasma sanguin. Si l'on est loin de la mer, boire de l'eau de mer filtrée (ampoules de Quinton) en cures de 21 jours pour revitaliser l'organisme. Cette eau de Quinton existe également en spray pour hydrater les fosses nasales. Manger crevettes, crabes, homards aide aussi à se reminéraliser. L'association de Glucosamine et de Chondroïtine contribue à favoriser la flexibilité et l'élasticité des os. Avant d'en consommer, en parler à un pharmacien ou au médecin traitant.

En ce qui concerne les algues, certaines sont cicatrisantes et arrêtent les saignements. En manger (tartare d'algues) nous fait profiter de leurs minéraux. Le sel de mer enfin, renferme du magnésium et contribue à l'équilibre nerveux. Utiliser de préférence du sel de table marin non raffiné comme la fleur de sel de Guérande. A l'avenir, les fonds marins pourraient nous fournir des molécules utiles à la santé. Des Instituts de recherche comme à Marseille par exemple sont sur la piste d'un toxique   marin qui pourrait se révéler utile dans les traitements anti-cancéreux.

Pour en savoir davantage, consulter l'ouvrage de 2011 paru chez Marabout concernant "les bienfaits de la thalasso" de Mme Veillet  ou les sites Internet:www.manros.therapeutics.fr ou www.plasmadequinton.com.

Lyliane

10/08/2018

Connaître la maison de l'artemisia...

 
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Artemisia, la plante qui guérit la malaria : interview du Dr Lucile Cornet-Vernet

 

Dans le cadre du dossier consacré à l'Artemisia annua, la plante qui guérit du paludisme, j'ai contacté Lucile Cornet-Vernet, très investie pour la reconnaissance de cette plante dans la communauté scientifique et médicale. Pour les lecteurs de Naturo-Passion, elle raconte son combat, qui nous concerne tous. N'hésitez pas à partager cet article pour faire connaître son travail et celui de l'Association qu'elle a créée : La M

 

La Maison de l’Artemisia.

A suivre : un extrait passionnant du livre « Africa Trek 2 » où Alexandre Poussin narre sa guérison du palu avec la tisane d’Artemisia.

 

Dr Cornet-Vernet, pouvez-vous vous présenter aux lecteurs de Naturo-Passion et nous dire comment vous en êtes venue à vous intéresser à l’Artemisia annua ?

Je suis orthodontiste, amoureuse de la Nature, présidente de l’Institut Sylva de la ferme du Bec Hellouin, passionnée par les médecines ancestrales et allergique à l’injustice.

Sonia et Alexandre Poussin sont des amis, leur guérison avec la tisane d’Artemisia en Éthiopie m’a fortement intriguée. Nous avons décidé de monter une association et de prendre le sujet à bras le corps !

Cette plante figure depuis fort longtemps dans la pharmacopée chinoise. Quelles sont les principales propriétés de cette plante ?

C’est un puissant antiparasitaire, un booster de système immunitaire.

Qui les a établies scientifiquement et depuis quand ?

La médecine traditionnelle chinoise l’utilise et la répertorie depuis 2000 ans. Et de nombreuses petites études cliniques ont été réalisées depuis 30 ans.

Dans le cas du paludisme, est-elle efficace en préventif et en curatif ?

Oui tout à fait, même si dans le cas du préventif, il est important de noter que dans les pays impaludés les personnes acquièrent petit à petit une immunité contre le paludisme. C’est pourquoi ce sont les enfants qui paient le plus lourd tribu à cette maladie. Ainsi, le dosage en préventif ne peut être le même pour tout le monde.

Le film Malaria Business où vous intervenez a mis au grand jour les enjeux sanitaires et financiers de la question du paludisme. Cette maladie qui a touché en 2016, 216 millions de personnes dans 91 pays (chiffre en augmentation) et qui tue près d’un demi millions de personnes par an, principalement des enfants. Pourquoi cet échec (relatif) ?

Les causes sont multiples. Il est très difficile d’empêcher des moustiques de se développer et de piquer. Lors des saisons des pluies, les flaques et autres réserves à larves sont absolument partout …

Et les médicaments sont de moins en moins efficaces car l’agent infectieux devient résistant en quelques années dès qu’une nouvelle molécule est mise sur le marché.

Et l’horreur actuelle est que la moitié des médicaments en vente sur le continent africain sont des contrefaçons.

Quelles sont les limites des médicaments actuels ? Quelle est leur efficacité et sont-ils accessibles aux populations les plus pauvres ?

Aucun médicament actuel ne tue complètement le parasite dans le sang. Chaque personne qui a eu le paludisme est capable de le transmettre via le moustique. Leur efficacité décroit aussi et l’accès est très inégal selon les pays et les territoires. Globalement, 36 % des enfants africains reçoivent le médicament recommandé par l’OMS à base d’Artemisinine (un ACT).

Un vaccin anti palu serait sur le point d’être commercialisé prochainement, mais les premiers résultats ne montrent une efficacité qu’à hauteur de 30%. La solution peut-elle et doit-elle passer par un vaccin alors que la plante semble avoir des résultats très prometteurs ?

Il y a eu plus de 40 candidats vaccins contre le paludisme. Aucun n’a vraiment fonctionné. Oui cette plante est la solution. Elle est très efficace avec ses 20 molécules antimalariennes et très accessibles pour les populations. Le dosage est bien connu et la posologie simple.

Savez-vous pourquoi l’Artemisia annua est interdite en France et en Belgique, alors qu’elle est en vente libre en Allemagne ou au Luxembourg ?

Elle ne fait pas partie de la pharmacopée française alors qu’elle pousse sur les bords d’autoroute ! Nous avons de très efficaces lobbies pharmaceutiques et l’herboristerie n’existe plus en tant que telle depuis 1947.

N’y a t-il pas possibilité d’harmoniser les législations nationales en matière de plantes pour disposer au niveau européen d’une pharmacopée valable dans l’ensemble des pays de l’Union européenne ?

Nous sommes en train de travailler sur cette question.

Dans le film, un chercheur expliquer ses réticences sur l’utilisation directe de la plante plutôt que des médicaments dont la teneur en principe actif est dûment contrôlée. C’est d’ailleurs la position que soutiennent l’OMS ainsi que la Fondation Bill et Melinda Gates qui collabore avec les laboratoires pharmaceutiques pour la conception d’un vaccin. Que répondez-vous à cela ?

C’est dans notre habitude de prendre une molécule dans un médicament normé qui va guérir une maladie. Le principe actif reconnu par la pharma dans l’Artemisia annua est l’Artemisinine. Mais cette plante contient 400 molécules actives dont 20 prouvées antimalariennes, elle est une véritable polythérapie.

De plus, les études faites avec l’Artemisia afra montrent une efficacité équivalente à l’annua. Or, l’afra ne contient pas d’Artemisinine, c’est bien la preuve qu’autre chose tue le plasmodium (NDR : parasite responsable du paludisme)… Et, entre des médicaments faux ou périmés et une plante dans son jardin, efficace et dont la posologie a été prouvée qu’est ce qui est le mieux pour les populations les plus pauvres du globe ?

Qu’une tisane de plante, qui ne coûte presque rien à produire, soit plus efficace que les médicaments composés de certains principes actifs isolés de la même plante puisse heurter certains intérêts se comprend aisément. Comment vivez-vous cette aventure aujourd’hui ? Vous considérez-vous comme une lanceuse d’alerte ? Avez-vous eu des pressions ou des tentatives d’intimidation ?

Je fais mon devoir d’être humain. J’ai lu les milliers de documents sur l’Artemisia, j’ai compris que son efficacité n’était pas une blague donc j’avance sur tous les fronts avec une centaine de chercheurs et amis de par le monde. En effet c’est une belle aventure humaine et scientifique. Oui, je me considère comme une lanceuse d’alerte : une solution simple efficace et accessible existe contre la plus grande pandémie mondiale.

Vous indiquez dans le film avoir des relais politiques ou dans l’administration et semblez plutôt optimiste quant à la suite des événements. Les études scientifiques en cours de publication vous certainement aider à faire sauter les derniers verrous administratifs qui bloquent l’utilisation de la plante. Pouvez-vous nous en dire plus sur ces études ? L’absence de toxicité de la plante aux doses utilisées sur le terrain a t-elle été prouvée ? Son efficacité est-elle démontrée ?

Les études vont être publiées prochainement dans une revue médicale, Phytomedicine. Elles prouvent l’absence de toxicité et d’effets secondaires ainsi que leur grande efficacité contre le paludisme dû au Plasmodium falciparum et la schistosomiase (NDR : infection parasitaire aussi appelée bilharziose).

La voie scientifique est la seule valable car capable de convaincre et lever les verrous. Oui, nous avons de nombreux appuis dans les grandes institutions en charge de ces problèmes. Les murailles vont tomber d’elles-mêmes.

L’Artemisia est une plante du règne végétal qui ne peut être brevetée. Comment pourrait-on dans ces conditions associer les laboratoires à vos découvertes pour ne plus être dans l’affrontement stérile entre médecine traditionnelle d’une part et médecine moderne d’autre part ?

Je ne pense pas qu’il y ait matière à un affrontement. Les laboratoires mettent sur le marché depuis des décennies de molécules contre le plasmodium. Les résistances arrivent rapidement derrière et obligent tout le monde à une fuite en avant très très coûteuse. Or ces médicaments ne peuvent être vendus chers à une population si pauvre. Tout le monde attend une polythérapie ne provoquant aucune résistance. Si c’est une plante accessible, réjouissons-nous !

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre association La Maison de l’Artemisia et comment nous pouvons vous aider ? Planter des graines d’artemisia alors que sa commercialisation est interdite en France relève d’un acte militant. Et si on en plantait tous dans nos jardins ?

Nous avons créé une trentaine de Maisons de l’Artemisia dans 15 pays. Ce sont des centres de formation à la culture et la thérapeutique par l’Artemisia. Parallèlement nous avons financé des études agronomiques de sélection de semences et des études médicales. L’important est de diffuser cette culture partout où le paludisme sévit. Aujourd’hui, il y a des centaines de producteurs et un grand site web ressource est en construction. Tout sera en open source.

Oui, nous avons le droit de planter l’Artemisia annua dans nos jardins français mais ça ne fera pas avancer sa culture en Afrique… Aujourd’hui nous avons besoin de dons, et sommes heureux de passer en Fondation abritée par la Fondation Caritas dans quelques semaines.

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Soutenez les actions de la Maison de l’Artemisia et devenez acteur du changement nécessaire à ce monde, faites un don ou adhérez à l’Association (20 €).

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A suivre : la prochaine partie de ce dossier sera un extrait d’Africa Trek 2 où Alexandre Poussin raconte comment en Éthiopie, la tisane d’Artemisia l’a guéri du palu.

 

Portez-vous bien !

 Florian KAPLAR
Diététicien-Naturopathe
© Naturo-Passion.