Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/10/2017

Les 8 effets méconnus du gingembre selon Sante Corps Esprit et Mr Eric Müller...

 
 
 
La Lettre de Xavier Bazin


  

Cher(e) ami(e) de la santé, 


Le travail qu'a réalisé mon confrère Eric Müller est remarquable.   

Il propose aux lecteurs de Santé Corps Esprit un dossier gratuit sur "les 8 effets méconnus du gingembre", dont voici les premiers : 


Xavier Bazin 




Les 8 effets méconnus du gingembre

  

Le curcuma est l’épice anti-inflammatoire la plus connue. Elle est efficace contre l’arthrose et en prévention du cancer. Mais son utilisation en cuisine est limitée… 

D’où l’intérêt du gingembre, cousin du curcuma, plus facile à accommoder. 

  

8 – Contre les douleurs de l’arthrose

Le gingembre est anti-inflammatoire [1]. Une vaste étude sur l’arthrose du genou a démontré qu’en 24 heures à peine, son effet est supérieur à un placebo pour atténuer les douleurs. [2] 

Jean-Paul Curtay, médecin de renommée mondiale et pionnier de la nutrithérapie, consomme du gingembre sans modération. Il revient fréquemment sur ses bienfaits dans les Dossiers de Santé & Nutrition dont il est l’auteur. 

  

7 – Soulage les crises d’asthme

Dans l’asthme, les muscles des voies respiratoires se contractent, se resserrent et gênent la respiration. Les inhalateurs utilisés lors d’une crise, bronchodilatateurs, favorisent le relâchement des muscles pour restaurer le passage de l’air. 

Le gingembre a le même effet. [5] 

C’est une excellente nouvelle pour les asthmatiques. Rien de plus simple que saupoudrer ses plats avec du gingembre en poudre. 

  

6 – Chez les femmes, le gingembre atténue les règles hémorragiques

Une étude a montré que 250 mg de poudre de gingembre par jour régulent les flux menstruels de jeunes filles souffrant de règles hémorragiques [6]. 

En plus des douleurs et de la gêne qu’elles engendrent, les règles hémorragiques peuvent provoquer un déficit en fer et donc de la fatigue et des difficultés de concentration

Chez les jeunes filles, les régles douloureuses sont causées par un déséquilibre hormonal contre lequel les médecins prescrivent la pilule contraceptive. Celle-ci supprime le symptôme mais non la cause, qui se manifestera plus gravement sur le long terme. Avant de prendre la pilule, essayez le gingembre. Faites une cure de trois mois et voyez les résultats vous-même ! 

  

5 – Réduit l’inflammation à l’origine de la chute de cheveux

Depuis peu, des chercheurs américains pensent que la chute de cheveux pourrait être due à une inflammation à la racine des follicules. Ils ont retrouvé une substance inflammatoire du nom de prostaglandine D2 à la racine des cheveux des chauves. 

Le gingembre est un anti-inflammatoire naturel propre à stopper l’action de la prostaglandine D2, ce qui signifie qu’il pourrait ralentir la chute des cheveux. [7] 



Mes autres conseils dans un second email

Vous pouvez recevoir les conseils 4, 3, 2, 1 par email, détaillés dans un document à conserver précieusement. 

  • Le conseil n°4 vous concerne s’il vous arrive de faire un barbecue ou des grillades. 

  • Le conseil n°3 redonne confiance aux femmes pour se mettre en maillot de bain. 

  • Le conseil n°2 vous révèle ce que le gingembre et 3 autres condiments peuvent faire pour la santé de votre organe le plus précieux

  • Le conseil n°1 vous révèle un moyen simple de vous protéger contre une bactérie féroce qui attaque votre estomac. 

Ce document reprend également les conseils évoqués dans ce mail, ainsi que 2 délicieuses recettes à base de gingembre ! 

En plus des conseils sur l'utilisation du gingembre, vous bénéficierez également d’un abonnement gratuit à la lettre Néo-nutrition. Avec plus de 500 000 lecteurs, c’est une des lettres les plus lues du monde francophone. Et oui, elle est totalement gratuite ! 

Cliquez ici pour recevoir immédiatement vos 8 conseils par email. 

01/10/2017

Un concours de dessin sur le "vivre ensemble" pour les 11/25 ans...

Dans le journal Valeurs Mutualistes de la MGEN de septembre 2017, j'ai relevé l'annonce que le réseau de 162 dessinateurs de presse Cartooning for Peace et la marque Clairefontaine s'associent pour proposer un concours de dessin de presse du 1er septembre 2017 au 1er janvier 2018. le thème est le suivant:"Vivre ensemble, c'est tout un Art"!

Elèves et étudiants de 11 à 25 ans sont invités à saisir leurs crayons et à laisser libre cours à leur inspiration. Ce sera l'occasion de réfléchir aux questions liées à la liberté d'expression et de voir son travail évalué par la caricaturiste belge Cécile Bertrand. Le dessin gagnant sera imprimé en couverture d'un carnet collector Clairefontaine. Et d'autres lots seront aussi à remporter.

Pour davantage de renseignements, contacter www.cartooningforpeace.org.

30/09/2017

Des légumes oubliés à l'honneur...

Cultivés depuis toujours, bon nombre de légumes ont été détrônés de nos assiettes. Très résistants aux basses températures et aux insectes, se conservant longtemps, ces légumes ont tout à gagner à être reconnus, écrit Mme A. Hamelet dans Les Carnets Santé des Alpes Maritimes. Certains ont pourtant été utilisés pendant la dernière guerre et ont des qualités nutritionnelles importantes...

Il s'agit par exemple du topinambour surnommé aussi artichaut de Jérusalem ou poire de terre. C'est en fait une plante voisine du tournesol. Ses tubercules sont tout à fait comestibles. L'intérêt majeur de ce légume est qu'il contient de l'inuline (glucide proche de l'amidon ), ce qui en favorise le choix pour les personnes diabétiques ou suivant un régime.

Le rutabaga, qui s'apparente au navet au niveau de l'aspect, fait partie de la famille des choux. Ce légume d'hiver nous vient de Suède. Il a un goût singulier. Il est cependant bon pour l'organisme car il contient énormément de vitamine C, même lorsqu'il est cuit. Il est réputé faciliter le transit pour les personnes constipées. On lui accorde également une action sur le coeur et la pression artérielle, car il est riche en potassium.

Le panais était autrefois cultivé comme plante fourragère. Il était déjà connu au Moyen-Age. De nos jours, on l'utilise encore beaucoup en Grande Bretagne et au Maghreb en soupe ou pour agrémenter le couscous. Sa racine blanche ressemble beaucoup à la carotte. Ce légume a un goût légèrement sucré. C'est un allié minceur car il est peu calorique. Toutefois, il contient également des vitamines B1, B5, B9 et de la vitamine C.

Les crosnes ou crosnes du Japon sont originaires de Chine. C'est un tubercule de couleur blanchâtre qui a un léger goût de noisette. Il ne contient aucun lipide et il est riche en amidon et en glucides. C'est le légume phare de l'hiver, car il aide le corps à maintenir sa température.

Enfin la vitelotte est une variété de pommes de terre bleue de peau et de chair. On la nomme aussi "truffe de chine". Sa couleur lui vient notamment de sa forte teneur en anthocyanines, pigments réputés antioxydants. Peut-être serait-elle de ce fait indiquée pour prévenir les cancers... Elle se cuit  sans absorber les graisses ce qui la fait réserver aux frites ou aux chips. Sa consommation régulière permettrait de réduire l'hypertension et de prévenir les maladies cardiovasculaires. 

Je pourrais aussi citer le chou frisé non pommé nommé Kale et d'autres aux noms exotiques comme l'aguaje. Bref, consommer ces légumes méconnus, surtout lorsqu'ils poussent dans notre pays, ne peut qu'être bénéfique à notre santé! Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter par exemple www.canalvie.com › Recettes › Savoir cuisiner › Techniques et conseils ou https://jecuisinemonpotager.fr/a-decouvrir-fruits-legumes-meconnus/

Lyliane

29/09/2017

Champignons médicinaux ou mycothérapie...

Depuis des millénaires, les champignons sont consommés en Chine, aussi bien dans la nourriture qu'en tant que médicaments. Les champignons médicinaux sont nommés "neutraceutiques" parce qu'ils possèdent deux fonctions: la première est alimentaire, la seconde est thérapeutique. Un article publié dans Biocontact du mois de juin 2017 souligne que les champignons médicinaux possèdent des vertus adaptogènes et sont réputés pouvoir relancer le système immunitaire quand celui-ci est affaibli par des traitements (chimiothérapie). Néanmoins, selon Mr J.C. Secondé, ostéopathe D.O. conférencier et formateur, auteur de plusieurs ouvrages concernant les champignons, quelques réserves (avec des nourrissons et de jeunes enfants) et contre-indications (des personnes greffées ou sous anticoagulants) doivent être prises en considération.

Le Shiitaké par exemple contient un polysaccharide, le lentinane qui active les lymphocytes-T et les macrophages, lesquels jouent un rôle important dans le système immunitaire. Le maïtaké contient quant à lui le MD-fraction, découvert par le Pr Hiroaki Nanba, qui aurait une activité anticancéreuse reconnue dans la prévention des métastases. Le reishi ou lentin du chêne aurait notamment une action de protection hépatique. Le Coriolus versicolor serait bénéfique sur la moelle osseuse. Il serait actuellement en cours d'expérimentation et pourrait être conseillé pour ralentir le virus HIV. Toutefois, contrairement à la chimiothérapie, les bétaglucanes des champignons n'ont aucune action directe sur les cellules cancéreuses: ils augmentent simplement l'activité des globules blancs.

Pour se fournir en champignons, l'auteur de l'article conseille d'aller en boutique spécialisée ou chez des producteurs, car par Internet nous n'avons pas nécessairement des garanties de leur provenance. On peut consommer des champignons frais crus, coupés en morceaux, râpés ou déshydratés. Les boutiques d'alimentation exotique en proposent souvent. Des gélules ou comprimés (3 à 5 par jour) peuvent être absorbés en cours de repas. La poudre de champignons, affirme Mr Secondé, est la meilleure présentation conseillée. Prise à jeun ou pendant le repas, dans de l'eau très chaude avec du thé vert matcha, elle protégerait l'organisme de certains cancers...

L'avantage de ces champignons est qu'ils peuvent être associés à des traitements chimiques. Une cure de mycothérapie, en effet, peut être suivie en même temps qu'un traitement de chimiothérapie. Personnellement, c'est ce que j'ai fait pratiquement dès le début du traitement. Pour en savoir davantage, consulter par exemple: www.jcseconde.com , www.viesaineetzen.com › Médecines alternatives et complémentaires ou https://www.mycotherapie.net.

Lyliane

27/09/2017

Une dépollution post-opératoire est-elle possible?

Cette question concernant la possibilité d'éliminer les résidus des produits anesthésiants était posée dans le journal Alternative Santé de mai 2017 par Mr J.P. Giess. Locale ou générale, l'anesthésie permet au patient de ne pas souffrir et au chirurgien de travailler dans de bonnes conditions au cours d'une intervention chirurgicale. Nous sommes nombreux cependant à avoir vécu une ou plusieurs anesthésies conventionnelles à base de produits forts ( opium, protoxyde d'azote...), qui ne sont pas sans effets secondaires visibles ou invisibles (anomalie du rythme cardiaque, problèmes respiratoires, pertes de mémoire, baisses de tension, vomissements ou nausées ) et à nous être demandé comment éliminer ces substances...

L'article préconise des mesures simples comme boire davantage d'eau faiblement minéralisée et stimuler les émonctoires (foie, reins, intestins, poumons) par une cure de 10 à 15 jours de macérat de bourgeons de romarin et de genévrier(30 gouttes de chaque dans un litre d'eau à boire chaque jour). L'ortie fraîche en suspension intégrale est réputée aussi éliminer les toxines et stimuler la convalescence. De la zéolithe, de la chlorella ou des granules homéopathiques (par exemple de l'opium en haute dilution...) peuvent également être prescrites par un médecin.

A côté du "coma pharmacologique" induit par les anesthésiants, la sophrologie et l'hypnose médicale donnent de très bons résultats, quand on s'adresse à des spécialistes confirmés. Pour des personnes très anxieuses ou ne supportant pas une anesthésie classique, ce sont de bons remplacements. Le patient reste conscient, mais il est détendu. A tout moment une sédation est possible si cela est jugé nécessaire. Les suites opératoires (pas ou peu de complications) et la récupération rapide sont favorisées.

Cette voie qui semble n'en être qu'à ses débuts ouvre des perspectives notamment pour les patients âgés de plus de 65 ans. Les anesthésistes voient habituellement chaque patient avant une intervention, mais tous ne se déplacent pas systématiquement à son chevet les jours suivants. Des progrès sensibles permettent aujourd'hui de doser les produits injectés et une surveillance constante post-opératoire en salle de réveil sont devenus la règle. Il resterait peut-être à promouvoir davantage des alternatives en médecine douce, afin de minimiser les impacts éventuels sur le cerveau et la conscience.

Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter par exemple sur internet: https://www.alternativesante.fr/anesthesie/anesthesie-les-risques-et-les-alternatives. 

Lyliane

 

26/09/2017

Complémentarité bénéfique de l'agriculture et de l'élevage...

Selon Elevages sans Frontières (ESF), "la promotion de modèles avec agriculture et élevage associé contribue fortement au maintien des écosystèmes et à la sécurité économique des paysans et des territoires ruraux". Pratiquée dès l'Antiquité par les paysans, l'association de l'agriculture et l'élevage pastoral permet de valoriser les restes de culture et de fertiliser les champs avec les déjections animales. Dans l'Afrique de l'Ouest, où la transhumance est encore pratiquée, les rendements de cette association paraissent augmentés. On réduit en effet l'utilisation d'engrais chimiques par les fientes et les crottins épandus sur les champs et en parallèle une polyculture vivrière est pratiquée pour nourrir la population.

En Asie une association de riz et de pisciculture voit peu à peu le jour. Au Togo, au Sénégal et au Bénin, à travers des formations, les agro-éleveurs apprennent à doser les matières premières, à connaître les meilleures périodes d'épandage et à faire du compost. En matière d'environnement, la culture de plantes fourragères et la valorisation des résidus de culture est encouragé (son de maïs, de colza...). Chez nous, en Europe par contre, la mécanisation a peu à peu remplacé les animaux. Les terres appauvries ont demandé de plus en plus d'intrants, ce contre quoi lutte l'agriculture biologique...

L'agro-éleveur, écrit ESF, est moins dépendant des achats extérieurs(fertilisants, aliments...), ce qui limite les risques économiques. Ce modèle est, certes, à adapter aux réalités locales. En effet, le climat, la nature des sols, la structuration familiale et les demandes locales en produits agricoles sont des paramètres à prendre en compte. Quoi qu'il en soit, en repensant les complémentarités dans les fermes, l'agriculteur peut découvrir une meilleure gestion de l'environnement, une maîtrise des coûts et une plus grande autonomie. 

Pour approfondir le sujet, se reporter à www.elevagessansfrontieres.org.

22/09/2017

Faut-il faire entrer les médecines complémentaires à l'hôpital?

L'émission Enquête de Santé présentée par Mme M. Carrère d'Encausse, Mr M. Cymes et Mr B. Thévenet sur la 5ème chaîne, mercredi 20/9/2017 à 20H50, posait la question de la place des médecines complémentaires à l'hôpital. La parole a été alternativement donnée à des patients et à des médecins. Nous avons vu tout d'abord à St Malo le Dr d'Auvray accompagner un patient pendant une opération d'une heure et demie en le maintenant sous hypnose. Le chirurgien et le personnel présent ont reconnu apprendre beaucoup du langage rassurant et intime avec le patient de l'hypnothérapeute, comme pour contrebalancer une médecine efficace, mais relativement froide...

Ensuite, se sont enchaînées une séance d'acupuncture à Strasbourg, une consultation hospitalière d'une femme médecin, praticienne en auriculothérapie, capable de soulager la douleur de certains malades et, à la Pitié Salpétrière à Paris, l'intervention d'un médecin chinois, le Dr Liu, apportant de l'homéopathie et des exercices de Qi Gong à une malade en chimiothérapie, l'impliquant concrètement dans sa guérison et lui apportant une forme d'espoir.

Il y eut également sur le plateau de l'émission l'intervention d'un kinésithérapeute plutôt contre ces pratiques qu'il assimile en grande partie à une forme de charlatanisme. Un médecin, chargé de surveiller les "dérives sectaires" nous fit savoir que, selon lui, il s'agit d'effet placebo ou de pensée magique, qui n'auraient pas leur place dans les hôpitaux laïcs de notre pays, si ce n'est à l'aumônerie. C'est l'approche quantitative de ces pratiques, en fait, qui paraît difficile à évaluer. L'usine homéopathique Boiron eut beau nous montrer comment les granules sont imprégnées, dynamisées, cela ne parut pas être suffisant pour convaincre l'ensemble des médecins... Un des médecins présents suggéra même que la contestation actuelle des 11 vaccins prescrits pour les nourrissons viendrait de personnes contestataires adeptes de médecines différentes... 

Cette posture sceptique, s'appuyant sur la constatation que ces médecines n'auraient pas fait la preuve scientifique de leur efficacité, fut contestée tour à tour par deux médecins présents soulignant la complexité du vivant, le fait qu'il n'y a pas lieu de séparer le corps et l'esprit, que ça fonctionne sur le terrain exemples à l'appui ( shiatsu, sophrologie, méditation, magnétisme...). Il fut même souligné qu'aux Etats-Unis, où les budgets recherche sont conséquents depuis longtemps, ces médecines dites intégratives font partie du parcours de soins offert aux malades. Enfin, mettre ce type de médecines complémentaires hors de l'hôpital, ce qui leur enlèverait toute caution scientifique, ne permettrait plus de les encadrer, voire de veiller sur ces pratiques... 

Nous pouvons nous demander si s'intéresser au patient, le toucher, l'accompagner sans mesurer son temps et lui faire exprimer ses émotions ne revient pas tout simplement à donner de la considération, de la confiance et de l'espoir au malade... Ce serait alors non une simple question de preuve, mais de qualité des soins, d'écoute et d'humanité! La meilleure réponse vint d'une femme médecin touchée par le cancer, qui tout à coup comprit l'utilité des soins de support admis pratiquement partout en cancérologie (groupe de parole, yoga, massages...) à côté des soins classiques. De plus, non seulement ces actes complémentaires sont généralement moins onéreux, voire gratuits, mais ils sont sans effet secondaire. Car en finale il nous fut rappelé que parmi les personnes hospitalisées, 20 à 30% sont là pour "iatrogénie" c'est à dire en raison de surdosages ou autres effets secondaires de médicaments chimiques...

Il faudrait peut-être cesser d'opposer la médecine officielle, dont personne ne conteste l'utilité et l'efficacité et un autre type de soins, pratiqué par des médecins ou de simples personnes de bonne volonté, mais considérer avant tout l'intérêt des patients. Si beaucoup d'entre eux se tournent aujourd'hui vers ces médecines complémentaires, c'est qu'elles y trouvent leur compte. A part l'hypnose pour le moment, il faut bien reconnaître de timides avancées dans notre pays. La plupart de ces soins restent encore sur le seuil des hôpitaux français. Une émission de ce type a eu toutefois le mérite de confronter les points de vue, de révéler des peurs et d'ouvrir un débat qui ne manquera pas de se poursuivre sur le terrain.

Lyliane

Des soupes détox qui soignent...

Mme Lise Bouilly dans le journal Version Fémina nous conseille des soupes hydratantes, susceptibles de nous réchauffer ou de nous reconstituer. Elle s'appuie sur l'ouvrage intitulé "108 Chakra Soupes" aux éditions Marabout de Mme H.M. Giovanello, professeur de yoga. Cette dernière applique en effet les préceptes de la médecine ayurvédique associant couleurs, saveurs et énergies physiques et psychologiques. Elle préconise d'utiliser essentiellement des produits frais et de saison ainsi que des épices.

On trouve tout d'abord la cure "one day only", une cure détox, qui associe le matin: de la verveine bouillie à 200g de fruits secs (raisins, bananes, abricots, canneberge) que l'on peut déguster froide après une nuit à macérer ensemble et à midi: un potage de fenouil (2 bulbes et des graines) avec 2 pommes de terre et de l'huile d'olives. Le soir, continuer la cure avec une soupe de panais en rondelles revenus dans l'huile d'olives(2 panais suffisent) au lait d'amande(30 cl) agrémentée de 2 échalotes servie chaude avec des baies de poivre rose concassées. Ce mélange de fibres et de lait végétal avec des plantes digestives, consommé pendant un à 4 jours, est censé nettoyer le système digestif et rééquilibrer la flore intestinale.

Plus particulièrement reminéralisant, le velouté de chou-fleur au curry associe 500g de chou-fleur mixé à de la crème liquide, de la noix muscade, de la coriandre, du curry et de l'huile d'olives. Riche en calcium, cette soupe diminue l'acidité métabolique. Par contre, la soupe de lentilles est réputée antifatigue et anticholestérol. Il faut 100g de lentilles vertes, 1,5 l d'eau ou de bouillon, un yaourt nature, 100 g de noix de cajou mixées, de la coriandre, la moitié d'un piment vert, un jus de citron et un gros oignon. Cette soupe constitue un véritable repas, essentiel à notre santé.

Enfin, une soupe miso pour 4 personnes demande 4 cm d'algue (kombu ou autre) à faire tremper 2h , un poireau, une carotte et un navet, de l'huile de sésame, 50g de miso fermenté, quelques cubes de tofu lacto-fermentés et de la ciboulette. Consommée après des excès alimentaires, cette soupe soulage les intestins. Au Japon, on la consomme le matin ou le midi, mais jamais le soir pour éviter la rétention d'eau liée à la présence de sels minéraux. On prend généralement des légumes de saison.

Pour en savoir davantage ou pour d'autres recettes, consulter par exemple sur Internet: https://www.atelierdeschefs.fr ou bien www.hervecuisine.com.

Lyliane

 

21/09/2017

Loi Littoral : Alerte !

 

 

 

 
 
 

MISE À JOUR Loi Littoral : Alerte SUR LA PÉTITION

 

Jean-Laurent FELIZIA
LE LAVANDOU, France

20 SEPT. 2017 — Il n’aura pas fallu attendre trois mois pour qu’apparaisse une nouvelle tentative scélérate de modification de la loi littoral; en effet, une nouvelle proposition de loi portée par M Gilles LURTON, député d’Île et Vilaine, « portant adaptation des territoires littoraux aux changements climatiques et densification de l’urbanisation dans les espaces littoraux (sic !) » est actuellement présentée à la signature des député(e)s pour être soumise rapidement au vote de l’Assemblée. (Voir ci-après le début du texte)
Reprenant la proposition présentée en début d’année sous l’ancienne législature pour adapter les littoraux aux changements climatiques, amendée par des modifications sénatoriales assouplissant la loi littoral, cette proposition affiche encore plus clairement son objectif : densifier l’urbanisation du littoral !

Au moment où le littoral des Antilles est dévasté par des cyclones et des submersions marines, cette proposition de loi est une provocation choquante et inacceptable.

Oui à l’adaptation des littoraux aux changements climatiques, non à la modification de la loi littoral pour densifier l’urbanisation dans les espaces littoraux !

Emmanuel Macron, Président de la République et Nicolas Hulot, Ministre de l’Ecologie solidaire ont signé la pétition « Ne touchez pas la loi littoral ! »

Exigeons d’eux qu’ils fassent respecter leur engagement.

Mobilisons nos parlementaires, députés et sénateurs, pour rejeter cette nouvelle tentative d’assouplissement de la loi littoral.

Signons et faisons signer la pétition « Ne touchez pas à la loi littoral » qui a déjà reçu plus de 275 000 signatures…

Conseils pour désinfecter une plaie avec des huiles essentielles selon Mr J. M. Dupuis

Chère lectrice, cher lecteur, 

Si vous vous blessez malencontreusement à la maison, je vous recommande de suivre les conseils ci-dessous de Manon Lambesc qui rédige la Lettre Beauté au Naturel. 

Grâce à une préparation à base de plantes, elle a réussi à guérir la plaie profonde d'un de ses collègues qui s'était entaillé le bras avec un clou. 

Vous verrez : les résultats sont SPECTACULAIRES !
A votre santé ! 

Jean-Marc Dupuis 

PS : Si la lettre vous plait, vous pouvez vous y inscire en cliquant ici 


La découverte explosive du père de l’aromathérapie

Il y a quelques semaines, Simon, un collaborateur qui m’aide pour administrer le site internet de Beauté au Naturel est venu me trouver pour un conseil personnalisé. 

Il avait une vilaine cicatrice au bras, boursoufflée, très rouge. 

Simon s’était accroché l’intérieur du bras avec un vieux clou en voulant faire quelques travaux. 

On voyait clairement que la peau avait subi une infection et que la cicatrisation allait être longue. 

En pareille circonstance, il convient de réagir vite : 

  • Pour prévenir les risques d’infection 

  • Pour permettre à la peau de se régénérer 

  • Pour que la cicatrise disparaisse complètement 

En effet, une inflammation qui persiste trop longtemps aura de nombreuses conséquences : 

  • La plaie peut devenir épaisse et large, on parle de cicatrice « indurée », « chéloïde » pour les cas plus graves 

  • La cicatrice reste visible, inesthétique 

  • Une hyper-sensibilité peut se développer à cet endroit et des douleurs apparaître 

Les étapes de régénération

Les tissus de la peau ont un formidable capacité de régénération. 

Dans toutes les situations brûlures, coupures, gerçures, infections cutanées (acné, psoriasis, herpès) elle œuvre en suivant les mêmes étapes [1]. 

Voici mes conseils pour lui donner un « coup de pouce » : 

  • Entre le 1er et le 15ème jour – La désinfection : Les tissus forment une cicatrice « préliminaire » pour empêcher l’intrusion de bactéries. A ce stade, vous pouvez nettoyer la plaie avec du sérum physiologique ou de l’eau additionnée de savon. 

  • Entre 15ème jour et le 30ème jour – La réparation : Après avoir écarté tout risque d’infection, le processus de reconstruction est lancé. Des cataplasmes de miel seront très bénéfiques. 

  • Entre le 30ème jour et une année – L’estompage : Ce processus sera assez long puisque la peau demeure fragile. Les tissus se remodèlent avec le temps. Pendant cette période vous pouvez masser la zone avec une préparation maison. 

Une huile essentielle au secours de nos tissus

L’histoire de la découverte des propriétés antiseptiques et cicatrisantes de cette huile est étonnante. 

On la doit au père de l’aromathérapie moderne, le célèbre chimiste et parfumeur, Maurice Gattefosé


Pionnier de l'aromathérapie moderne


On raconte que Maurice travaillait dans son atelier quand il se brûla gravement la main à la suite d’une explosion. 

Il est conduit en urgence à l’hôpital où on lui administre les traditionnels traitements de l’époque. 

Ils n’ont aucun effet sur lui et la gangrène gazeuse menace sa main. 

Il décide donc de prendre son traitement en main et s’applique des compresses d’huiles essentielles de lavande. 

En quelques jours, sa main cicatrise enfin correctement. 

Qui s'en souvient encore?

 
 

 

 
 
 
 
 
 
       
 
 

20/09/2017

Une éponge contre la pollution marine...

Des chercheurs américains du laboratoire national d'Argonne aux Etats-Unis ainsi que des Rice University et Penn State University ont mis au point une éponge en nanotubes de carbone capable d'absorber leur poids en pétrole et en diesel. Ces matériaux aux propriétés physiques originales  sont à la fois hydrophobes et lipophiles. Baptisée Oléo Sponge, cette éponge fonctionne à la surface de l'eau, mais assure aussi un nettoyage en profondeur. Il n'y a plus qu'à l'essorer pour la réutiliser. 

Pour comprendre les propriétés de cette éponge, il faut savoir que sa répulsion pour les molécules d’eau lui permet de flotter et son affinité avec l’huile l’aide à capter le pétrole dans un mélange. Selon l’expérience décrite dans l'article, elle  absorbe non seulement son propre poids en hydrocarbures, mais une fois chargée, elle peut être débarrassée de sa récolte par combustion et réutilisée !

Pour parvenir à cette éponge aux propriétés exceptionnelles, les chercheurs ont dû créer une structure renforcée. Jusqu’ici, les constructions tridimensionnelles en nanotubes pêchaient en effet par leur faible cohésion. Les différentes couches de carbone, enroulées sur elles-mêmes pour former les nanotube, n'étaient pas solidement maintenues entre elles. Grâce à l’ajout d’atomes de bore lors de la synthèse des feuilles de carbone, les chercheurs sont parvenus créer de doubles-liaisons physiques, particulièrement robustes, ente les atomes.

Les premiers tests se sont révélés concluants, à tel point que cette éponge anti-marée noire pourrait aussi être employée pour nettoyer les ports, où s'accumulent les huiles polluantes. 

Pourrait-on bientôt imaginer pouvoir passer une telle éponge sur la pollution de l'air, une éponge qui aspirerait et stockerait le dioxyde de carbone (CO2)? On peut se prendre à rêver à de telles innovations! Au delà d’une éponge anti-marées noires, le concept pourrait engendrer des membranes de filtration industrielles extrêmement performantes. La recherche sur les nanotubes de carbone ouvre également des perspectives dans des domaines aussi divers que des électrodes de batteries électriques plus efficaces, des matériaux composites robustes et légers, ou la reconstruction des tissus osseux. 

Pour en savoir davantage, consulter sur internet: www.rtflash.fr ou le magazine Science.

Lyliane

19/09/2017

Lutter contre la chute des cheveux ou alopécie...

Le journal Alternative Santé dans son numéro de septembre 2017 publie un article du Docteur Georges Van Snick au sujet de la perte des cheveux dont se plaignent 50% des femmes après la ménopause, pas mal d'hommes en prenant de l'âge et de nombreuses patientes et de nombreux patients en traitement de chimiothérapie. S'il est normal de perdre chaque jour entre 50 et 100 cheveux en moyenne, la chute importante des cheveux pour tous les êtres humains reste une source de préoccupation, voire de traumatisme.

La forme la plus fréquente est l'alopécie androgénique (calvitie commune), provoquée par une accélération anormale de la formation génétique des cheveux. Les follicules du cheveu, épuisés par un excès de production, finissent par ne former qu'un duvet, avant l'arrêt complet de la production capillaire, c'est à dire la raréfaction des cheveux. De plus, il faut savoir que le stress, les contraceptifs et les traitements hormonaux de substitution peuvent aggraver la situation. Toutefois, la calvitie est souvent due aux problèmes thyroïdiens, à l'anorexie, au diabète, aux carences en zinc, calcium, magnésium et fer.

Certains ont recours à la microgreffe de cheveux, qui est définitive et peu douloureuse. Cela se pratique sous anesthésie générale et coûte entre 3 500 et 5 500 euros. On réimplante généralement une bande de cheveux aux endroits dégarnis. Mais, il faut savoir qu'il existe un traitement naturel de la chute des cheveux, associant des plantes (spiruline,prêle, ortie piquante...), des sels minéraux et des oligoéléments susceptibles de renforcer la structure du cheveu.

Le zinc notamment est un complément alimentaire qui joue un rôle essentiel pour intégrer la cystine dans les protéines et donc renforcer la structure du cheveu. La vitamine B6  manque souvent aux femmes enceintes ou prenant la pilule. Enfin, les vitamines B5 (acide pantothénique) et B8 (biotine) sont recommandées pour réparer les cheveux abîmés et favoriser la repousse. Ces vitamines sont réputées aussi pour diminuer la pousse des cheveux blancs et aider au métabolisme des ongles.

La phytothérapie a donc une réponse adaptée pour remédier en douceur à la chute des cheveux, ce que ne savent pas toujours les patients. Pour connaître davantage d'éléments sur le sujet, se connecter à : www.santemedecine.journaldesfemmes.com/.../847-alopecie-androgenetique- symptomes-e ou à https://www.consoglobe.com/alopecie-cg.

Lyliane 

.

L'agriculture bio, qu'est-ce que c'est?

L'agriculture biologique est un mode de production agricole respectueux des écosystèmes naturels en bannissant de ses cultures les OGM (organismes génétiquement modifiés) et les produits chimiques de synthèse tout en limitant les apports d'engrais à ceux d'origine naturelle. La bio dans notre pays est garantie par différents labels, fournis contre une somme assez conséquente qu'il faut renouveler chaque année, par des organismes de certification comme Nature et Progrès, AB, Demeter, Bio Cohérence ou Simples (pour les plantes) avec un Cahier des Charges très strict. Les transformateurs (pâtissiers, brasseurs...) sont eux aussi soumis à des contrôles.

Mais, en fait, la démarche va beaucoup plus loin et c'est tout un état d'esprit. En effet, les agriculteurs, les éleveurs, les apiculteurs, les viticulteurs comme les arboriculteurs préfèrent prévenir plutôt que guérir en cultivant ou en sélectionnant des espèces variées et adaptées aux conditions locales, qui nécessitent de ce fait peu de traitements. Ceux-ci en tout état de cause sont d'origine minérale ou végétale (cuivre, soufre,argile, purins de plantes, décoctions...) et ils sont appliqués préventivement contre les maladies ou les ravageurs. Certains maraîchers introduisent des auxiliaires (coccinelles...) contre les parasites dans leurs propriétés. La fertilité des sols est maintenue en majeure partie par la rotation des cultures et l'apport d'engrais organiques. L'agriculture biologique fait en quelque sorte la promotion de cultures et de races locales en fournissant à ses consommateurs des produits de saison et des variétés ayant fait leurs preuves sur le terroir local. La qualité des sols, de l'air, de l'eau et des paysages ne peut qu'en bénéficier.

Par exemple, l'élevage en plein air de volailles, d'ovins ou de bovins assure aux animaux une alimentation saine et leurs éleveurs font prodiguer des soins par des médecines alternatives, là où, dans l'élevage traditionnel, on entasse les animaux dans des hangars et on les traite avec des antibiotiques. Manger de tels produits (poulets de batterie, légumes traités, fruits importés de très loin) est de moins en moins recommandé par certains responsables de santé pour nous aider à vivre sainement. Sans compter qu'encourager la production de produits locaux favorise l'autonomie alimentaire du territoire.

Pour le consommateur averti, la qualité est au moins aussi importante que le prix. Aussi, peu à peu la plupart d'entre eux a compris que les produits dits biologiques que l'on trouve en supermarché viennent d'autres pays où les garanties et les contrôles ne sont pas nécessairement les mêmes. Aussi, le contrôle des étiquettes et la demande de l'origine des produits quand l'affichage n'est pas suffisant sont toujours nécessaires. Avec des légumes et fruits biologique par exemple la saveur est incomparable! Et que dire de poulets fermiers, de miels non chauffés, d'huiles d'olive vierges extra en première pression à froid ou de vin de pays sans additif, de poissons d'élevage élevés sans produits chimiques...

Dans les départements français, des Associations comme Agribio, réseau de professionnels locaux, rassemblent les producteurs bio et oeuvrent pour un développement de ce type d'agriculture. Grâce à elles, des formations, des conseils et la recherche d'aides auprès des institutions sont possibles pour les nouveaux agriculteurs en cours d'installation ou de conversion. Car, pour des jeunes notamment, il n'est pas facile dans certains départements de trouver du terrain agricole et de le travailler en arrivant à en vivre avec les siens.

Leur assurer un revenu régulier et décent est le but que se sont fixé les AMAP (association pour le maintien d'une agriculture paysanne). Des organismes comme la NEF, nouvelle banque éthique, et TERRE DE LIENS, réseau de défense du patrimoine agricole, tissent avec les producteurs et éleveurs des partenariats, afin que puissent s'installer (comme exploitantes et non possédantes) des personnes motivées, la plupart du temps non issues du monde agricole mais porteuses de projets viables. Pour en savoir davantage, consulter notamment: www.terredeliens.org, www.lesamapdeprovence.org ou www.fnab.org.

Lyliane

18/09/2017

Un rescapé devenu champion!

En avril 2015, au Népal, la terre a tremblé, faisant plus de 8000 morts et 22 000 blessés. Parmi les victimes se trouvait Ramesh, 18 ans à l'époque,enseveli de longues heures sous les décombres. Pour survivre, il a subi une double amputation des jambes et son avenir semblait compromis. Accompagné par des équipes de Handicap International sur place (kinés, rééducation), à force de persévérance, Ramesh a appris à marcher avec ses prothèses.

Privé de ses jambes, Ramesh a appris à nager à la seule force de ses bras. très vite, il y consacra plusieurs heures par semaine. Ses succès en compétition nationale lui ont rendu confiance en lui. Aujourd'hui, il poursuit un entrainement en vue des jeux paralympiques. Il rêve  actuellement, après avoir conquis son autonomie avec ses prothèses, d'une belle victoire olympique. Quelle bel exemple de résilience et de courage!

Pour en savoir plus sur Ramesh, consulter sur Internet: http://www.handicap-international.us/surviving_the_nepal_earthquake_ramesh_s_story

Lyliane

16/09/2017

En hommage à Mr Guy Corneau: le pouvoir de la joie.

 
 
 
 
       
 
 
La Lettre de Xavier Bazin


 

4 étapes pour rayonner de joie en 25 minutes

Cher(e) ami(e) de la Santé, 

Guy Corneau a appris qu’il avait le cancer… sur Internet. 

Ce grand écrivain venait de faire un examen à l’hôpital. Et l’infirmière l’a renvoyé chez lui, avec un papier contenant les résultats. Il raconte ce terrible moment : 

« Je suis seul chez moi aux prises avec un rapport auquel je ne comprends presque rien. Je me mets à chercher la signification des mots sur Internet pour réaliser avec stupeur que j’ai le cancer. Je n’en crois pas mes yeux. Je descends dans mon bureau à plusieurs reprises pour vérifier le diagnostic, comme si j’avais pu mal lire, comme s’il pouvait s’effacer entre deux lectures à la façon d’un mauvais rêve au réveil. » 

Nous sommes en 2007. Guy Corneau a alors 56 ans. 

Le choc est immense : c’est comme si on lui avait retiré le tapis de dessous les pieds, dit-il : 

« Je me réfugie dans un fauteuil du salon tel un animal blessé. Je m’assieds à moitié couché, émergeant à peine des coussins comme un être qui va se noyer et dont la seule bouche pointe encore hors de l’eau. Je me retrouve suspendu dans une sorte de temps mort, ankylosé, n’osant pas bouger de peur que ça fasse mal. Le moindre mouvement éveille de la peine et de l’angoisse ». 

Plus tard, après plusieurs examens complémentaires, on lui annonce que c’est un cancer de stade 4 (le plus élevé), qui touche plusieurs de ses organes. 

Et pourtant, huit mois plus tard… 

…Son cancérologue lui annonce la bonne nouvelle ! 

« Je ne sais pas ce que vous avez fait, mais cela a marché ! Le cancer s’est retiré de vos organes vitaux. Je vous félicite ». 

Ce qu’il a « fait », en plus de la chimiothérapie, Guy Corneau le racontera dans son best-seller : Revivre – face au cancer, trouver le sens et le chemin de la guérison. 

Ce livre est rempli de pépites de sagesse, mais je voudrais partager avec vous une des « thérapies » qui lui ont permis de se sortir de cette épreuve. 

Il s’agit d’un exercice que Guy Corneau a appris alors qu’il était au « fond du trou », aux prises avec la dépression et les crises d’angoisse, affaibli par la chimiothérapie. 

Et ses effets ont été impressionnants. 

Alors si cet exercice est capable de redonner de la joie et de l’équilibre à quelqu’un qui traverse l’épreuve du cancer, imaginez son pouvoir dans des moments plus « normaux » ! 

Voilà pourquoi je vous invite à le faire, que vous alliez bien ou mal, pour rayonner de joie. 

Cela se passe en 4 étapes : 

Étape 1 : Observez vos propres émotions et écoutez ce qui se passe en vous

L’objectif de la première étape est d’aller à la rencontre de ses propres ressentis et émotions. 

L’idée est d’écouter ce qui passe à l’intérieur de vous-même, d’accueillir vos émotions, sans les juger, et de les noter dans un cahier. 

L’important n’est pas de comprendre ou d’analyser les émotions que vous ressentez, mais d’être en contact avec elles. 

Guy Corneau explique : 

« Si des larmes viennent, de la peur, de la honte ou de l’incompréhension, j’essaie d’accueillir le tout sans jugement et sans tenter de changer quoi que ce soit. Je deviens un témoin bienveillant de ce qui se passe en moi. » 

Cette première étape est intéressante car la « prise de recul » a toujours d’excellents bienfaits. 

Par exemple, je conseille souvent aux personnes stressées de se parler à la troisième personne : par exemple, il m’arrive de me dire : « tiens, Xavier est très nerveux en cet instant ». 

Cela paraît ridiculement simple, mais des psychologues ont prouvé que cette simple mise à distance permettait de réduire son stress et d’améliorer sa confiance en soi. [1] 

Une autre technique éprouvée pour prendre du recul est de vous imaginer dans un film, et de vous observer comme si vous en étiez le spectateur [2] : cela réduit immédiatement le stress au niveau neuronal [3] ! 

Pendant cette première étape, notez votre ressenti sur un carnet : cela permet de clarifier un peu le chaos et la confusion qui peut vous habiter, surtout si vous traversez de lourdes épreuves. 

L’objectif est aussi de les objectiver, de les « mettre hors de soi ». Mais cela n’est possible que si vous les avez bien « écoutés » et « reconnus », grâce à un face-à-face honnête avec vous-même. 

Une fois cette étape accomplie, le meilleur est à venir : 

Étape 2 : Créez votre propre réalité grâce à la puissance de votre imagination

L’objectif est maintenant de transformer votre état, peu à peu, grâce à votre imagination

Guy Corneau le faisait de la manière suivante : 

« Je ferme les yeux et vais dans ma réalité imaginaire. Je m’immerge dans un champ de marguerites géantes aussi grosses que des tournesols. Je peux m’y étendre à l’abri dans les herbes hautes et vertes. Je me dore au soleil comme on se fait bronzer sur une plage, ressentant la chaleur des rayons sur ma peau. Je contemple un ciel orné de couleurs bleues et fuchsia ». 

L’idée est de tirer parti d’une caractéristique très particulière de la psychologie humaine : nos émotions sont davantage provoquées par ce que nous imaginons que parce que nous vivons réellement

On sait que les grands anxieux vivent en permanence dans la crainte d’un danger futur – et c’est cela qui les enferme dans une angoisse présente et bien réelle. 

Heureusement, on peut retourner ce phénomène à notre avantage. 

De même qu’on a le cœur étreint d’angoisse à l’idée d’une menace, on peut ressentir un apaisement immédiat à la simple idée d’une scène harmonieuse. 

Par exemple, il suffit de s’imaginer parfaitement relaxé(e) au bord de la plage pour se sentir… moins stressé ! 

L’idéal est d’imaginer une jolie scène en mobilisant vos 5 sens et vos émotions : 

Goûtez le plaisir des rayons du soleil qui lèchent votre peau, repaissez-vous du chant mélodieux des oiseaux, ressentez à quel point cette réalité imaginaire vous fait du bien, corps et âme. 

Vous commencerez alors à déclencher la production des hormones du bien-être, celles qui apaisent l’esprit et réparent votre organisme. 

Il ne vous reste plus qu’à aller un cran plus haut : 

Étape 3 : Maintenant, imaginez et ressentez « la santé parfaite »

À présent, vous devez vous efforcer de vous imaginer en pleine santé, « vibrant de vie ». 

Voilà comment Guy Corneau se le représentait : 

« Je me vois debout dans le soleil, habillé de blanc. Je sens la force de vie se répandre dans mon être et je m’imagine éprouvant le bonheur d’une santé parfaite que je laisse resplendir partout en moi et autour de moi ». 

Ce n’est qu’un exemple, bien sûr, c’est à vous de vous créer votre propre monde mental. 

L’objectif est de créer une sensation de joie forte et puissante… la plus puissante possible. 

On retrouve ici la sagesse du grand philosophe Spinoza, qui avait compris avant tout le monde que la joie était une « augmentation de la puissance d’exister ». 

La science moderne a validé cette intuition fondamentale, montrant le pouvoir guérisseur des émotions positives… et celui, destructeur, des émotions négatives. 

Surtout, Spinoza avait compris que pour faire cesser une émotion (négative, par exemple), il fallait créer une émotion contraire, plus forte encore ! 

« Une passion ne peut être empêchée ou détruite que par une passion contraire et plus forte ». 

Voilà pourquoi Guy Corneau nous invite à en passer par un monde imaginaire : l’idée est de créer en nous une émotion tellement puissante qu’elle parvienne à balayer les pires angoisses et les désespoirs les plus profonds. 

Et peu importe que cette émotion de joie vienne d’un monde imaginé, car ce que vous ressentez est bel et bien réel ! 

Une fois cela réussi, il ne vous reste plus qu’à déguster

Étape 4 : Prolongez la sensation de joie et de sérénité en méditant

L’idée est de « déguster les états de calme et de sérénité que vous avez réussi à atteindre en vous-même à la suite des trois premières étapes ». 

Et cela commencer par… sourire. 

C’est scientifiquement bien établi : le simple fait de sourire conduit votre cerveau à produire les molécules de la bonne humeur (dopamine) et à réduire les hormones du stress. 

Sourire renforce même le système immunitaire, et stimule les fameux lymphocytes T qui attaquent les cellules cancéreuses [4] (l’hôpital chinois de Guangzhou a incorporé la thérapie du sourire dans son protocole de lutte contre le cancer). 

Alors mettez un sourire sur votre visage, puis goûtez l’instant en respirant doucement. 

Il s’agit de se mettre en état de « méditation », c’est-à-dire en vous focalisant sur l’instant présent et en savourant le bien-être qui vous traverse. 

Guy Corneau aime utiliser les termes de « goûter », « déguster » et « savourer » car ce type de méditation doit être riche en ressenti émotionnel

Vous vous retrouvez dans un état si agréable – et si rare pour ceux qui sont plongés dans l’épreuve de la maladie – qu’il vaut mille fois le petit effort initial pour y parvenir… et les faire durer. 

C’est aussi le meilleur moyen d’augmenter la « puissance d’agir » de votre corps, pour mieux balayer la maladie. 

Plus facile à dire qu’à faire ?

Guy Corneau a utilisé cet « exercice » pendant ses périodes d’insomnie… ou en pleine journée, quand un flot d’angoisse devenait insupportable. 

S’il a pu en tirer tant de bienfaits, au beau milieu de sa terrible épreuve, tout le monde doit pouvoir réussir à le faire, quel que soit son état. 

« C’est assez facile à faire, dit-il. Toutefois, comme toute chose, cela demande de la pratique, surtout pour atteindre une certaine intensité. » 

Je vous conseille de le pratiquer à tout moment, dès que vous avez besoin de retrouver de la joie et de l’énergie. 

Petit hommage à Guy Corneau

Comme vous le savez peut-être, Guy Corneau s’est éteint en janvier 2017. 

Il avait surmonté son cancer, mais il a fini par être emporté par une autre maladie, auto-immune, qui l’affaiblissait depuis des dizaines d’années. 

Cette lettre est une façon de lui rendre hommage, et de le remercier pour tout ce qu’il nous a enseigné, à commencer par ces 4 étapes pour « vibrer de vie ». 

Il croyait au pouvoir « guérisseur » de la joie. 

Mais avec l’humour qui le caractérisait, il rappelait que la joie a un autre intérêt, plus prosaïque : 

« Si jamais je dois mourir, je préfère assurément partir de bonne humeur ». 

Bonne santé, 

Xavier Bazin 

15/09/2017

Attention danger: codéine!

Depuis le 12/7/2017, les médicaments à base de codéine ne sont plus en vente libre. Il s'agit notamment de l'éthylmorphine, du dextrométhorphane et de la noscapine. Un article de Mme Cendrine Barruyer dans Version Fémina nous apprend que ces produits sont devenus la nouvelle drogue des jeunes. Plusieurs adolescents en effet sont morts après avoir pris en soirée du sirop codéiné acheté sans ordonnance mélangé à un antihistaminique et à de la limonade (cocktail nommé purple drank).

La codéine est une molécule de la famille des opiacés. Après ingestion, une partie du produit se transforme en morphine. Vendue généralement pour lutter contre les problèmes de toux, écrit Mr le professeur Patrick Mura, chef de service au CHU de Poitiers, elle a une action antalgique plus forte que le paracétamol. De plus, ajoute-t-il, elle est susceptible de créer une dépendance, car elle procure une euphorie qui ne dure que 2 h environ. Chez l'adulte, la dose pouvant causer le décès se situe entre 500g  et 1g.

A la longue, l'utilisation de la codéine entraîne un ralentissement de toutes les fonctions commandées par le cerveau, en particulier la respiration et l'activité cardiaque. Cela peut aller jusqu'au coma, voire à l'arrêt  cardio-respiratoire. En outre, une étude menée aux Etats-Unis le confirme: ce produit peut devenir dangereux. Le manque arrive très vite: au bout de 3 ou 4 jours seulement  chez certains ados. Toutefois, la sensibilité est variable d'une personne à une autre. D'ailleurs, depuis fin 2015, l'utilisation de la codéine  dans le traitement de la toux est contre-indiquée.

Un autre produit le tramadol a la même puissance d'action que la codéine, mais il est moins addictif. Pour lutter contre la toux et les douleurs, il est conseillé de s'adresser à des méthodes non médicamenteuses comme l'hypnose ou l'acupuncture. Si l'on se sent vraiment obligé de prendre de la codéine, ne pas dépasser 1mg/kg et par prise conseille Mr le Professeur Mura.

Les parents doivent être alertés si leur enfant a un diamètre diminué de la pupille pendant quelques heures ou s'il se plaint de constipation chronique. Une analyse d'urine peut mettre en évidence la prise de codéine. Toutefois, dialoguer avec son enfant et repérer son mal-être reste encore une des meilleures préventions.

Pour en savoir davantage, s'adresser sur internet à:  

https://www.psychoactif.org/psychowiki/index.php?title=Codéine,_effets,_risques...
 

Lyliane

Cancer: une guérison sauvage...

Ce titre, je l'ai emprunté à Mme Gabriele Freytag, psychothérapeute allemande, qui a publié son expérience avec le cancer dans un livre intitulé «Ein wilder Ort» publié chez MartaPress en 2017. Mme Kerstin Chavent, formatrice en communication et traductrice, s'en fait l'écho dans la revue Néosanté de septembre 2017 que je viens de recevoir. Elle-même a vécu une chimiothérapie lourde et invalidante. Aussi, elle se sent apte et bien concernée pour résumer à notre intention cet ouvrage passionnant. Je l'en remercie beaucoup et à mon tour, je me sens motivée pour prendre la plume...

J'ai été en effet très intéressée par cet article pour plusieurs raisons. Tout d'abord je suis moi-même encore en traitement pour un cancer ovarien, ensuite, il s'agit du témoignage d'une femme en quête du sens de sa maladie, enfin, Mme Freytag a choisi de se faire traiter par des thérapies alternatives en refusant l'hystérectomie qui lui était proposée, ce que je n'ai pas fait personnellement. Pour tout cela, il me semble très utile de faire connaître aux patients toutes les pistes possibles, conventionnelles ou non, avant de pouvoir faire leur choix.

En accord avec son métier, lorsqu'elle apprit en 1997 qu'elle portait un cancer du col de l'utérus à un stade avancé, Mme Freytag choisit de s'appuyer uniquement sur les médecines douces et la psychothérapie tout en partant à la recherche des causes de sa maladie. Elle s'est en effet inspirée des travaux de l'oncologue berlinois Walter Weber, du travail de la psychologue Monika Wiedemann-Borne, de l'expérience de Mme Adelheid Ohlig, professeur de Yoga et de beaucoup d'autres encore. Les gynécologues par contre lui ont reproché son «irresponsabilité» et lui ont tourné le dos...

Elle relate à travers son ouvrage son parcours semé d'encouragements et d'obstacles. Elle est partie finalement de «l'idée qu'un problème même s'il s'appelle cancer, doit être résolu à l'endroit où il a commencé à se manifester: dans nos dimensions psychologiques et spirituelles». Un seul médecin, une femme, s'était déclarée prête à la soutenir dans sa tentative de réveiller les forces d'auto-guérison de son corps. Ses proches et sa famille lui ont entièrement fait confiance, sans essayer de la faire douter ou dévier de la voie choisie.

Elle combine alors avec ces soutiens des approches holistiques comme l'homéopathie et l'Ayurvéda; elle expérimente le magnétisme et le chamanisme, tout en s'adonnant au yoga, à la danse, à la lecture, aux arts et au contact avec la nature. Elle s'alimente de façon saine, voyage en Inde, au Sri Lanka, en Italie... Elle est attentive à ses rêves et aux messages de son corps. Peu à peu, au bout de 8 ans et demi, il s'avère que les cellules de son col de l'utérus commencent à se modifier: elles se retransforment en cellules saines...

Dans le récit de «son voyage», persuadée que «le vivant est un ensemble intelligent en vibration», elle nomme les étapes, un chemin de paix qui a duré 9 années. Elle raconte qu'elle s'est tout d'abord attachée à rechercher les causes émotionnnelles de sa maladie, en explorant notamment «les lieux sauvages», c'est à dire les zones troubles de son être. Portée par son intuition, sa conscience du lien, elle avance pas à pas, essayant de garder sous contrôle les «ragazzi» (mauvais garçons) comme elle appelle ses cellules cancéreuses. Nous avons tous en effet en nous des lieux sauvages non explorés qui nous relient à notre nature indomptée. En mettant en désordre nos univers bien rangés, la maladie nous bouscule, des tiroirs s'ouvrent et la lumière peut pénétrer ces zones inconnues...

Au final, Mme Freytag est restée humble, car elle a compris que «le cancer nous rappelle que nous ne contrôlons ni notre vie, ni notre mort, que notre tâche est l'acceptation de ce fait». Ce passage étroit et obscur qui attend le patient face à un cancer peut, témoigne-t-elle, nous amener à une nouvelle vie, plus authentique, plus attentive à l'énergie qui vibre en lui, plus reconnaissante au cadeau de la vie... Confions nous donc à la terre ou à nos guides, appuyons nous contre un arbre ou contre un être aimé et lâchons-prise aux guerres intestines, à toutes nos certitudes. Notre seule tâche, si j'en crois Mme Freytag, ne serait-elle pas de nous abandonner avec confiance, de dire oui ou non à ce qui nous arrive? C'est personnellement ce que j'essaie de faire à mon niveau...

Lyliane

14/09/2017

Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon ou ex.

 

 
 

MISE À JOUR SUR LA PÉTITION

Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon ou ex.

Noël AGOSSA
France

1 SEPT. 2017 — VIOLENCES CONJUGALES
123 femmes ont été tuées par leurs compagnons, leur ex ou leur amant en 2016
La Délégation aux victimes a publié son étude annuelle ce vendredi…

Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon ou ex.

Au total, 123 femmes ont perdu la vie dans des violences conjugales en 2016.
Le chiffre est en augmentation par rapport à 2015.
Le « refus de la séparation, en cours ou passée » reste la principale cause de passage à l’acte. En 2016, 123 femmes ont été tuées par leur compagnon, ex-compagnon ou amant, soit une tous les trois jours, tandis que 34 décès d’hommes dans les mêmes circonstances étaient recensés.
Le ministère de l’Intérieur a dévoilé, ce vendredi,l’étude annuelle de la Délégation aux victimes qui, chaque année, fait le bilan des violences conjugales. Par rapport à 2015, où 144 victimes étaient recensées (122 femmes et 22 hommes), les morts violentes au sein du couple étaient en hausse de 9 % en 2016. Et les femmes restent les principales victimes.
Aidez-nous à faire diminuer très sensiblement ces chiffres. Signez et soutenez notre combat pour l'honneur de ma nièce et les autres victimes.
Change.org/JusticePourAissatou
Merci.

12/09/2017

Thérapies manuelles chez le nourrisson...

Dans version Fémina, un journaliste s'appuyant sur les remarques de Mr le Docteur Bernard Roth, pédiatre et médecin ostéopathe en Alsace, conseille aux parents d'un bébé de le confier à des spécialistes s'ils remarquent de petites déformations dues aux forceps ou à la ventouse, par exemple des luxations du cou ou de la tête, des problèmes de hanche ou de pieds après l'accouchement. En effet, si elles sont négligées, ces micro-déformations sont susceptibles d'impacter la croissance de l'enfant.

A la base du crâne se trouvent beaucoup de nerfs qui régulent la respiration, la déglutition, la succion, la digestion... Si cette zone est sous tension, les muscles se contractent créant une irritation des fibres nerveuses. Des gestes doux du bout des doigts leur permettent de poser un diagnostic. Les thérapeutes savent alors selon le cas assouplir cette zone, afin de favoriser la flexion et la rotation de la tête. Parfois il s'agit simplement de stimuler des réflexes, d'effleurer des muqueuses...

Pour en savoir davantage, consulter sur internet les sites Internet:

www.osteo-bebe.com/informations-parents/osteopathie-et-nourrisson-reference-ufof ou bien https://osteofrance.com/osteopathie/nourrisson/

 
Lyliane
 

 

10/09/2017

La marche, comme un chemin de traverse...

 
 
 
Notre société qui valorise la performance et la vitesse redécouvre avec la marche une autre manière de sortir de la frénésie en avançant à un rythme différent. Nos ancêtres pratiquaient cette activité naturellement à raison de 5 à 10 km par jour. L'anthropologue David Le Breton, auteur de «L'éloge de la marche» (paru chez Métaillé) de même que le philosophe Philippe Gros, qui a écrit: «Marcher, une philosophie» chez Flammarion, nous incitent à revenir à ce «carburant intime» censé nous libérer des contraintes, nous aider à évacuer l'anxiété et surtout nous donner du plaisir.

En effet, il a été constaté que marcher 90 minutes au moins dans un environnement naturel quel qu'il soit chasse les idées négatives et apaise les tensions éventuelles. De plus, en marchant ce n'est plus la tête qui nous mène, mais tout le corps. La marche nous permet également de regarder vraiment le paysage qui nous entoure, ce qu'apprécient les randonneurs.

Enfin, pour beaucoup de créateurs, d'artistes (chanteurs, poètes, comédiens, écrivains) les idées viennent naturellement en marchant. La cadence des pas stimule en effet la mémoire et l'inspiration. Les psys ont remarqué que les personnes dépressives, malades, en deuil ou en burn out ont aussi besoin de s'oxygéner pour faire descendre leur niveau de stress, d'émotions et se relier à la terre.

Le nombre croissant de marcheurs empruntant le chemin de Compostelle (le Camino), comme des voies plus ou moins difficiles dans les Alpes, les Pyrénées ou les Carpates, démontre le besoin pour nos contemporains de vivre au rythme de la nature, dans le silence, en recherche d'un objectif qui se gagne pas à pas. Un écrivain, Mr Olivier Bleys, a entrepris par exemple de faire le tour du monde à pied (20 000 km) à raison d'un mois par an. D'autres font «le chemin de la paix» de Vézelay en Bourgogne ou celui d'Assise en Italie (1500km). Quoi qu'il en soit, sur des chemins d' aventure ou pas, marcher ramène à l'essentiel, libère du quotidien, apaise ou stimule et le plus souvent nous régénère. Donc, que du bonheur!

Lyliane

Idées de jus par terre en sève...

 

 
 

Bonjour 

En cette saison où vous avez probablement certains légumes en grande quantité, Marie Lizon-Gaillard, nous propose des recettes pour les transformer en jus ! N'hésitez pas à partager les vôtres en commentaire !

C'est ici : http://jardinonssolvivant.fr/decouvrez-3-recettes-de-jus-pour-cet-ete/

Bonne lecture

Gilles

 

Gilles Domenech

Ensemble, apprenons à jardiner Sol Vivant !

 


-------------------------------------------------------------------------------------
J'ai accepté de recevoir cet email depuis le site jardinonssolvivant.fr.

-----------------------------------------------------------------------------------

 Pour en savoir plus:

 
Photo du profil de Domenech
Domenech
terre.en.seve@gmail.com
 
 
 

 

09/09/2017

Les bienfaits des bains dérivatifs pour notre santé...

La revue Santé, Corps, Esprit de septembre 2017 consacre un court article signé par Mr N. Wirth, naturopathe, au sujet des bains dérivatifs ou bains de Khune, du nom de son inventeur. Au 19ème siècle, en effet, ce père de l'hydrologie moderne parlait "de bain de siège à friction". La technique paraît fort simple: 3 à 4 fois par semaine au moins, dans un bidet, un fond de baignoire ou une bassine, refroidir la zone des plis de l'aine et du périnée durant 15 à 30 minutes. Le reste du corps doit rester bien au chaud, hormis la zone refroidie. A l'aide d'un gant de toilette ou d'une éponge faire couler l'eau froide sur la zone sans frotter ou utiliser une poche de gel que l'on peut trouver en pharmacie.

Dans les lignes écrites par Mr Wirth, il est question de "laver ses toxines à l'eau fraîche". Le geste de refroidir cette zone du corps produit en effet une réaction d'élimination dans tout l'organisme, emportant les toxines vers l'intestin. Cette technique naturelle et gratuite, éprouvée avec succès par des générations de personnes, est réputée agir sur la silhouette, la cellulite, la constipation, les allergies, diverses inflammations, la fatigue et même l'acné... Après le bain de siège il est conseillé de s'allonger environ 20 minutes.

Personnellement, j'ai pratiqué cette technique à une époque de ma vie et je m'en étais bien trouvée. Je me souviens qu'elle m'avait été conseillée par un iridologue. J'ai décidé à la suite de la lecture de cet article de m'y remettre, afin d'éliminer de mon organisme ses toxines. Par chance, j'ai gardé un bidet dans ma salle de bain, ce qui va bien me faciliter les choses.

Mr Wirth signale l'ouvrage de Mme F. Guillain"le bain dérivatif ou D-coolinWay" paru aux éditions du Rocher.

Il est possible aussi de consulter sur Internet les deux sites: https://www.soignez-vous.com/traitements/le-bain-derivatif ou www.santenatureinnovation.com/bains-derivatifs-un-mystere/

 
Lyliane

08/09/2017

Découvrir l'art oratoire...

L'éloquence ou l'art de bien parler était jusqu'ici l'apanage des grandes écoles et des prétoires. C'était notamment l'activité des gens de lettres, des avocats et des juges.  Notre Education Nationale était également beaucoup le vecteur d'une culture de l'écrit, ce que déploraient certains enseignants. Toutefois, actuellement des concours d'éloquence fleurissent un peu partout en France et s'adressent à tous. L'un d'eux Eloquentia, fondé par Mr Stéphane de Freitas, réalisateur de documentaires, est à l'origine d'une formation d'expression publique proposée d'abord dans des Universités, puis aujourd'hui dans des lycées et collèges. Leur but n'est pas de faire des élèves de futurs tribuns, mais de valoriser la parole sous toutes ses formes: poésie, théâtre, sketch...

Les jeunes arrivent à Eloquentia tels qu'ils sont, "qu'ils viennent du périph ou de la haute". Selon Mr de Freitas, l'important est qu'ils aient envie de s'exprimer, que ce soit en langage soutenu ou dans la gouaille populaire, par exemple avec le rap, le slam. Des concours d'éloquence sont organisés par Eloquentia et ceux-ci motivent beaucoup de jeunes, diplômés ou pas, qui s'inscrivent à des finales.

L'oralité à l'anglo-saxonne commence même à être enseignée dans le milieu scolaire, étape par étape, grâce à des enseignants formés à l'art de débattre. Tout d'abord, étude du langage non verbal (gestuelle, regard, mimique...), puis apprentissage de l'argumentation, expérimentation de la façon de convaincre et en finale s'ils le souhaitent joutes oratoires.

De plus, mêler des citoyens venus de toutes les classes sociales, mieux les former à s'exprimer peut devenir un facteur d'intégration sociale. En effet, face à un recruteur dans un entretien d'embauche, avec une assemblée d'amis, sur un plateau télé, on se sent exister en pouvant prendre la parole... Ne vaut-il pas mieux que nos jeunes débattent plutôt que de se battre?

Bien entendu, être lucide face à la manipulation verbale fait partie de l'apprentissage, car nous sommes dans une démocratie. L'éloquence de tout temps a en effet été utilisée comme une arme politique. C'est pourquoi, armer les étudiants à débusquer les failles et les incohérences d'un discours est également jugé nécessaire.

Pour connaître plus d'informations au sujet d'Eloquentia, consulter le site: www.

eloquentia-saintdenis.fr
 
Lyliane
 

 

07/09/2017

Programmes positifs selon Mme Sophie Merle...

 
....Ah! Mais pour les programmes positifs :
 
* Savoir recevoir librement les bienfaits de la vie est un programme.
* Savoir reconnaître ses mérites est un programme.
* Se faire confiance est un programme.
* S'accepter et s'aimer tel que l'on est aujourd'hui avec toutes ses qualités et tous ses défauts est un programme.
* Partir gagnant dans la vie est un programme.
* Être optimiste est un programme.
* Pouvoir payer toutes ses dettes dans un espace de temps voulu est un programme.
* Acquérir les qualités d'un bon gestionnaire est un programme. 
* Mettre un terme aux pénuries dans sa vie est un programme.
* Passer de la pauvreté à l'abondance est un programme.
* Prendre des initiatives pour changer le cours de son existence est un programme.
* Agir avec conviction et détermination est un programme.
* Exploiter à fond ses talents personnels est un programme.
* Trouver sa vraie voie dans la vie est un programme.
* Exercer un métier passionnant hautement lucratif est un programme.
* Se construire une vie conforme à ses aspirations est un programme.
* Le plaisir d'exister est un programme.
* Ne plus se comparer aux autres est un programme.
* Apprendre à porter sur soi-même un regard neuf est un programme.
* Repartir résolument de l'avant après un échec est un programme.
* Se métamorphoser en quelqu'un qu'on aime vraiment, qu'on respecte et qu'on admire est un programme.
* Prendre pleinement conscience de sa propre beauté est un programme.
* Tenir fermement les rênes de sa vie est un programme.
* Retrouver la liberté d'être soi-même est un programme.
Nous ne sommes jamais victimes de la vie (ou de notre EGO), mais des programmes qui sont engrangés dans s'appareillage créatif de notre existence. Grande nuance. 

Nous ne pouvons en vouloir à la vie quand nous vivons une vie triste et difficile, mais aux informations qui en conduisent la danse. Nos programmes...

Vous désirez transformer vos programmes à la source ? 

Alors mettez le procédé JEcommande à l'oeuvre dans votre vie. Vous n'aurez qu'à vous en féliciter, EGO et tout !!!!
Et voilà pour aujourd'hui en vous souhaitant de tout coeur et comme à l'accoutumée une vie heureuse et prospère en ces temps de profonde transformation humaine. Prenez bien soin de vous (c'est le secret).
 
Bien chaleureusement,
 
Sophie  Merle
 

 
 


 
 


06/09/2017

Le chewing-gum est-il bon pour la santé?

 
 
 
 

Selon un article de Mme Marie-Noelle Delaby, paru dans Sciences et Avenir, les fabricants de chewing-gum parent leurs produits de vertus nutritionnelles et sanitaires pour redonner envie de mâcher à des consommateurs blasés.

Débarqué en France après la première guerre mondiale dans les poches des soldats américains, le chewing-gum a perdu de son attrait plaisir. Sa consommation en effet a chuté de 6% par an depuis 2007.

De nos jours, on insiste sur le segment bucco-dentaire en conseillant au grand public de mâcher un chewing-gum après chaque repas. Mais sait-on bien de quoi est composé un chewing-gum? La base d'une de ces gommes à mâcher ne pesant guère plus de 2g est certes de la gomme(20 à 30%), mais il y a également des arômes ( menthe, vanille, eucalyptus, fraise...), des colorants, des conservateurs et des édulcorants.

La plupart des chewing-gum (95% environ) sont sans sucre. A la place on met du xylitol, du sorbitol ou du maltitol moins caloriques que le sucre. Le principal conservateur est le benzoate de sodium (E211). Il est déconseillé de consommer plus de 10 chewing-gum par jour, car la mastication induit une production de salive, susceptible de causer des ballonnements.

En conclusion, l'auteure de l'article affirme que les bienfaits du chewing-gum sont discutés en matière d'hygiène bucco-dentaire notamment. Rien ne paraît en effet pouvoir remplacer le brossage quotidien de nos dents ainsi que le nettoyage interdentaire!

Lyliane

05/09/2017

Comment apprivoiser la peur du vide?

Deux journalistes (Mme Samira Leroux et Mr Rodolphe Bacquet) du Journal Alternatif Bien-être d'août 2017 ont demandé à Mme Pascale Haeger  et à Mr François Castell de répondre à leurs questions sur ce sujet. On nomme la peur du vide "acrophobie". Elle se caractérise souvent par des mains moites, une boule dans la gorge, des battements de coeur, des jambes qui flageolent. Les deux accompagnateurs en montagne précités ont conçu dans le Valais en suisse, un stage s'adressant aux acrophobes désireux de surmonter leur blocage.

Ils ont mis au point un parcours efficace, autant sur le plan physique que mental. Il faut savoir qu'elle est secouriste et lui certifié en PNL (programmation neurolinguistique) et sophrologue. Plusieurs fois par an, ils emmènent trois jours durant une douzaine d'acrophobes dans le Val d'Anniviers en Suisse. Ils ont élaboré une stratégie pour réconcilier ces personnes avec le plaisir de la randonnée, le maniement d'un ascenseur...

Selon eux, dans 80% des cas la peur du vide est la conséquence d'un mauvais réglage que l'on peut modifier. Sinon cela peut être du à un déséquilibre de l'oreille interne.  Dans notre cerveau, c'est l'amygdale qui nous alerte du danger. Chez un acrophobe, ce système d'alarme est déréglé et sonne trop rapidement. Il faut donc réguler de système d'alarme et reprogrammer le cerveau des participants. Le vide devient alors un espace de loisir!

Des personnes de tous les âges (de 22 à 75 ans!)viennent à ces cours. Des exercices progressifs leur sont proposés(ancrage, concentration, respirations, cohérence cardiaque, équilibre ...). La dynamique de groupe joue un grand rôle. Plaisir et détente sont aussi au RV. Environ 50% des participants au stage repartent guéris. Certains vont tout simplement mieux. Enfin 20% des stagiaires ne parviennent pas à dépasser leur peur.

Pour en savoir plus, consultez par exemple le site Internet: www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-acrophobie-1.

Lyliane

04/09/2017

Expédition 7ème Continent...

Entre le 8 juillet et le 10 août a eu lieu une tournée à la rencontre des citoyens en région occitane. Il s'agissait de rencontrer les Français, nombreux l'été en bord de mer, et de les sensibiliser à tout ce que cet univers marin a à nous offrir, mais aussi de leur faire prendre conscience de l'ampleur de la pollution plastique des mers et des océans. Nous savons en effet que 80% de cette pollution provient de l'activité humaine à terre.

Cet été donc, l'Expédition 7ème Continent, présidée par Mr Francis Vallat mais fondée et dirigée par Mr Patrick Deixonne, a mobilisé le grand public pour que les déchets plastiques ne soient pas rejetés dans la nature. La Mer Méditerranée n'est pas épargnée, alors que son littoral abrite une grande richesse écologique au sein du Parc Naturel marin du Golfe du Lion.

La tournée pédagogique a été organisée avec le soutien de la Région Occitanie, de l'Union des Villes Portuaires d'Occitanie et du Centre pour l'environnement du Bassin de Thau. Des médiateurs scientifiques se sont rendus dans 10 ports, afin d'accueillir les visiteurs sur le voilier Amadeus, vieux gréement de 1910, et de répondre à leurs questions. Ils leur ont montré notamment des échantillons recueillis lors d'expéditions précédentes, les ont sensibilisé au tri, leur ont fait parcourir une exposition pédagogique digitale et surtout proposé des conférences-débat et des films de l'Expédition 7ème continent...

Dans chacune des villes-étapes (Port-Leucate, Le Cap d'Agde, La Grande Motte, Port Camargue...), un nettoyage des berges, des plages, des routes et des rivières était organisé. Bref, une initiative qu'il serait sans doute possible d'étendre partout en France comme en Europe(bords de lacs, de torrents, de fleuves, d'étangs comme dans les squares, les écoles...), afin de faire comprendre concrètement que la pression sur la biodiversité est multiple. Chaque citoyen devrait en effet, me semble-t-il se sentir concerné par ce type de démarche.

Pour en savoir plus sur le sujet, contacter par exemple www.septièmecontinent.com ou le blog: oceans.taraexpeditions.org.

Lyliane

 

 

03/09/2017

Jeûner en paix, malgré une vie active (VIDEO)

 
 
 
Tout imprimer
 
     
 

Bonjour à tous, 


On part souvent en vacances avec en tête cette idée aussi séduisante que naïve : « Je vais enfin avoir le temps de… » Au choix : prendre du temps pour moi, me reposer, manger plus sainement, reprendre une activité physique, me mettre à méditer… Mais les habitudes sont têtues et on peine à changer de braquet.

Des contraintes et des envies en remplacent d’autres, et les projets de méditation matinale suivie d’une petite salade grecque se transforment comme malgré soi en passage éclair chez Super U suivi d’un déjeuner pizza et rosé avec des voisins. Bref, on est rarement à la hauteur de ses propres résolutions. Et on sort parfois de l’été avec un goût de « si seulement j’avais… ». La réalité, c’est que, vacances ou pas, les conditions idéales ne sont jamais réunies pour des changements profonds dans son mode de vie.

Ce qui est déterminant, en fait, c’est l’envie. C’est la décision de commencer à mettre en place des choses, aussi petites en apparence soient-elles. Parmi ces bonnes résolutions qu’on reporte toujours parce que « ce n’est pas le moment », il y a le jeûne. On sait désormais tous que jeûner est bon pour la santé. Diabète, allergie, inflammation, dépression, cancer… toutes les études le démontrent : bien fait, le jeûne fait beaucoup de bien, mais on n’arrive pas à passer à l’acte parce qu’on s’en fait toute une montagne.

Pourtant, il y a plein de façons différentes de jeûner, comme nous l'explique le Dr Lionel Coudron dans la vidéo de cette semaine et dans son récent livre Guide pratique du jeûne : jeûne intermittent sur deux jours ou deux semaines, simple réduction de l’apport glucidique, monodiètes régulières… autant de pratiques de santé ou de mises au repos du système digestif qui ne requièrent pas toutes une énorme dose d’héroïsme et sont compatibles avec une vie active

Si vous êtes tentés par l’expérience et voulez repartir du bon pied à l’approche de la rentrée, CLIQUEZ SUR LA VIDÉO en haut de cet émail ou regardez là sur le site en cliquant ici. Le docteur Lionel Coudron vous y explique en détail les mécanismes physiologiques et les bénéfices santé du jeûne, ainsi que ce à quoi il faut prendre garde avant de se lancer.

Prenez soin de vous, 

Arnaud Lerch 
Rédacteur en chef-adjoint 
d'Alternative Santé

01/09/2017

Faire découvrir la littérature aux jeunes lecteurs d'aujourd'hui...

France Culture et le journal Télérama, avec le soutien du ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, se sont associés pour proposer à des jeunes entre 18 et 30 ans de devenir juré du Roman des Etudiants. Pour cela, vous devez envoyer la critique écrite (1500 signes), par vidéo ou audio d'un roman que vous avez aimé avant le 8/10/2017.

Les étudiantes et étudiants aimant la littérature, critiquer et partager leurs lectures enverront leur participation à www.communication@telerama.fr avec leurs coordonnées et le nom de l'établissement universitaire dans lequel ils sont inscrits. S'ils sont sélectionnés, ils liront et rencontreront des auteurs. Ils pourront voter jusqu'au 14/1/2018. Tout renseignement complémentaire peut être obtenu au 01 55 30 55 98.

Lyliane

31/08/2017

Au cœur de chacun vit toujours un enfant...

 

J'ai particulièrement apprécié l'ouvrage de Mme et Mr Ballet de Coquereaumont «J'arrête d'avoir peur» paru chez France Loisirs en 2014. Dans leur premier chapitre, ils montrent en s'appuyant sur un pédopsychiatre Mr Lemay et sur le médecin et pédagogue Mme M. Montessori que « l'âge adulte et l'enfance sont deux formes différentes de vie humaine, qui se déroulent simultanément et exercent l'une sur l'autre une influence réciproque ». Selon eux, «le développement de l'être humain est plus proche d'un modèle concentrique à la manière d'un arbre qui garde en son coeur ses différents âges repérables par des cernes».

Personnellement, je me suis bien retrouvée dans ce modèle de développement où l'enfant est le cœur de notre être. Ce que certains appellent «l'enfant intérieur» conserve en effet la mémoire de l'expérience de petit être humain avec son pouvoir créatif naturel, tout son potentiel et ses blessures. Pour convenir à son environnement, il laisse généralement la place à un enfant adapté, qui attend les retrouvailles avec un adulte compatissant. Pour se libérer de la peur, souterraine le plus souvent, découvrir notre Soi ou notre enfant divin selon C. Jung, il s'avère crucial de renouer des liens d'écoute, de compréhension et d'empathie avec cet enfant.

L'ouvrage précité expose un cheminement pour soulever le voile et apprivoiser « cette étrange alliée qu'est la peur ». Pour guérir psychiquement de nos peurs, il convient tout d'abord de distinguer ce qui est de l'enfant adapté et de l'enfant intérieur. Souvent le premier a tendance à étouffer le second! Voir aussi que toutes nos peurs ont des racines inconscientes. Toutefois, cette émotion universelle est également «un joyau qui préserve la vie, en nous avertissant d'un danger»...

J'ai particulièrement apprécié le paragraphe qui montre que la peur, indissociable de nos vécus antérieurs, est une invitation à éclairer notre histoire. Pour reprendre l'image empruntée à l'aviation des auteurs de l'ouvrage, écouter «son pilote intérieur» c'est à dire cet enfant, revient à éclairer ses relations, à admettre les comportements maltraitants de ses parents, de ses enseignants, à déconstruire les murs de protection érigés dans l'enfance et à survoler pour le retraverser tout notre passé.

J'ai moi-même compris, grâce à une grave maladie, que plus on cherche à fuir son enfance, surtout lorsque des violences verbales, psychologiques ou physiques ont été exercées sur nous, plus l'enfant adapté renforce sur l'adulte un contrôle rigide rejetant dans l'ombre ces souffrances tues. Ce déni de nos souffrances non exprimées nous empêche d'être véritablement nous-mêmes, authentiques, de nous dévoiler, de montrer nos vulnérabilités. Beaucoup de couples en font l'expérience par une dissimulation de leur Moi profond, les obligeant à rester dans les apparences, à garder un masque jusque dans l'intimité... Cela limite grandement échanges et contacts.

Pour ne plus ressembler à des adultes, qui sont en fait d'éternels enfants adaptés, il s'agit par exemple de convertir nos peurs en audace, en transgressant les limites imposées autrefois à notre enfant intérieur. Pour les uns ce sera sortir des rôles, des systèmes de pensée, des schémas du bon parent, de la mère sainte ou de la douce compagne en récupérant notre vrai potentiel primitif. Pour d'autres, ce pourrait être de s'autoriser à prendre du plaisir, de se mettre à la première place, de laisser éclater sa colère ou de se permettre de faire des erreurs...

Les auteurs de l'ouvrage nous incitent à libérer notre élan vital et créatif entravé jusque là, en nous appuyant sur de nouveaux P, afin de donner à notre enfant intérieur: permission, protection et puissance. Aussi, n'utilisons plus nos peurs comme des paravents, pour nous paralyser! Débusquons les, explorons les, acceptons les et devenons bienveillants envers cette partie de nous, au cœur de notre être, qui a été en partie refoulée.

C.G. Jung a écrit: «Le Moi finit par déposer les armes aux pieds du Soi, non pas parce qu'il n'a plus les moyens de faire valoir sa volonté, au contraire, mais parce qu'il reconnaît là, dans ce service du Soi, la source de son bonheur». Cela me semble une bien belle façon de clôturer cet article et de nous inciter à expérimenter ces quelques pistes proposées.

Lyliane