Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/05/2017

Les conseils du Dr Willem pour manger moins de sel.

 

Mes conseils pour manger moins de sel et retrouver le goût des aliments

  1. Évitez les aliments à forte teneur en sel : charcuterie, chips, biscuits apéritifs, plats préparés, sauces, pizzas, quiches, etc. 

  2. Goûtez votre plat avant de saler ou de resaler. 

  3. Diminuez progressivement le sel pour retrouver la diversité des saveurs des aliments. 

  4. Réduisez la quantité de sel ajouté dans l'eau de cuisson. 

  5. Remplacez le sel par des épices, des herbes, de l'ail ou du citron. 

  6. Cuisinez vous-même les plats afin de contrôler leur teneur en sel. 

  7. Privilégiez les aliments frais par rapport aux aliments transformés. 

  8. Lisez les étiquettes et choisissez les aliments ayant la plus faible teneur en sel. Sur les emballages, le sel peut être mentionné ainsi : «sel » ou « sodium ». Attention, ne comparez pas la teneur en sel d'un produit avec un autre où c'est la valeur en sodium qui est exprimée ! C’est ainsi qu'un gramme de sodium correspond à 2,5 g de sel. (Exemple : une pizza surgelée qui recèle 2 g de sodium contient en réalité 5 g de sel !) 

Je vous recommande : le sel marin gris

Il est constitué d'un grand nombre de sels d'une importance qualitative remarquable, où tous les minéraux et oligoéléments se retrouvent en l'état ou incorporés dans les particules de la flore marine : magnésium, calcium, soufre et potassium, qui tempèrent l'effet du sodium. Les autres minéraux se trouvent au moins à l'état de traces (fer, manganèse, zinc, cuivre, fluor, iode, etc.). Rappelons que la vie est née dans les océans. 

Ce sel marin gris, naturellement iodé, est donc un véritable aliment de qualité. Il se présente sous 3 aspects principaux : gros sel gris naturel, sel fin gris naturel et fleur de sel tant prisée des gastronomes. Ces présentations peuvent même être simplement enrichies en algues marines et en herbes aromatiques.

Il y a un autre sel que j’aime beaucoup, c’est un sel original de substitution. Le Symbiosal® [1], a été inventé par une société de biotechnologie coréenne. C’est une combinaison innovante de sel de mer constitué de chitosan, un dérivé de la chitine, une fibre soluble présente dans les pinces de crabe. Cette chitine se lie avec la molécule de chlore du sel et la neutralise, créant ainsi une interférence dans la liaison moléculaire sodium-chlore. Ce sel naturel est hypotenseur, anti-athéromateux, anti-oedémateux et équilibrant hydrique propice au travail du cœur et des reins, en réduisant la fuite calcique. 

Par ailleurs la vitamine C naturelle, par son pouvoir régénérant, représente un puissant antidote des effets du sel, ce qui a valu un prix Nobel à un chercheur, Linus Pauling, que j’ai rencontré à Lambaréné au Gabon aux côtés du Dr Schweitzer, autre prix Nobel de la paix. 

Chers lecteurs, vous voilà prévenus. Vous verrez qu’en suivant ces quelques conseils simples vous mangerez mieux, vos plats retrouveront du goût, et votre santé vous dira merci ! 

Portez-vous bien. 

Dr Jean Willem

 

09/05/2017

Allergies saisonnières...

On sait aujourd’hui que l’immunité ne se construit qu’après 200 épisodes infectieux, et que les antibiotiques et une hygiène excessive retardent cette immunité.

En 1989, le Pr David Strachan, de l’Université de Londres, a démontré le lien entre l’exposition aux microbes dans l’enfance et les allergies [2].

Depuis, plusieurs études ont constaté que les allergies sont moins fréquentes chez les personnes exposées aux animaux domestiques [3], chez les enfants grandissant dans une ferme [4] et chez ceux qui vont en crèche [5].

En effet, la vie en collectivité et le fait d’être confronté dans l’enfance aux microbes permet d’enrichir le microbiote intestinal dans les premières années de la vie ; et plus le microbiote est diversifié, mieux l’organisme résiste aux allergies [6].

Petit conseil aux parents, donc : laissez vos enfants courir dehors, gratter dans la terre, jouer avec des insectes, des racines etc.

Pour tout vous dire, des chercheurs ont même constaté que les bébés des villes exposés aux cafards, aux souris, aux acariens et à d’autres allergènes dans la poussière de la maison durant la première année de leur vie avaient moins de risques de souffrir d’allergies plus tard [7].

C’est dire si un petit triturage de ver tout visqueux, les mains bien plongées dans la terre et dont on ressort avec les ongles dégoûtants ne fait de mal à personne.

Maintenant, on peut aussi faire autre chose pour se prémunir contre les allergies.

Désolé d’avance pour le côté un peu catalogue des remèdes qui suivent, mais vous aurez ainsi un plan de bataille complet à essayer en cas d’allergie ou de rhinite allergique.

Et si vous avez vos propres traitements naturels contre les allergies saisonnières, merci d’avance de les partager avec les lecteurs de PureSanté en commentaire de cette lettre.

Bâtissons ensemble une France qui n’éternue plus (et votez Combris, bien sûr :-)…) !

La France qui n’éternue plus

La naturopathe Annie Casamayou a consacré un dossier complet à la prévention des allergies, dans le journal Alternatif Bien-Être [8].

Elle conseille de démarrer dès le printemps – un peu avant si possible – avec la prise de certains suppléments :

  • D’abord la vitamine D3, régulatrice du système immunitaire et qu’on ne présente plus ; les données scientifiques suggèrent en effet qu’un déficit en vitamine D est associé au risque de développer une allergie [9].

Une étude américaine récente, qui s’est déroulée en 2005 et 2006, a trouvé qu’un déficit en vitamine D (moins de 15 ng/ml) chez l’enfant et l’adolescent est associé à des niveaux plus élevés d’IgE (immunoglobines E [10]) spécifiques d’allergènes alimentaires et environnementaux.

Or, la fin de l’hiver, surtout en Europe du Nord, est le moment où l’on présente le plus de risques d’être en déficit.

Une supplémentation de 4000 UI par jour s’impose donc.

 

  • Les probiotiques

L’effet anti-allergène de certaines souches de bactéries intestinales a été démontré : pour les adultes avec les bifidobactéries (Bifidobacterium lactis NCC2818 [11]) et les lactobacilles (Lactobacillus paracasei LP-33 [12]), pour les enfants, avec lactobacillus casei [13].
  • Le zinc est le minéral le plus important pour le système immunitaire et un déficit même léger peut avoir un impact sur les mécanismes impliqués dans les allergies [14].

Le zinc renforce aussi les muqueuses respiratoires et est également un antioxydant limitant les réactions inflammatoires liées à l’allergie.

Le zinc se trouve principalement dans les fruits de mer (les huîtres), les poissons et les champignons. En situation de déficit (plus de 50 % de la population seraient concernés), on recommande d’ajouter une complémentation, mais sans dépasser la dose de 15 mg par jour.


Certaines substances naturelles sont également reconnues pour leurs propriétés « antihistaminiques » (qui peuvent diminuer les réactions allergiques) :

 

  • La nigelle (cumin noir) est LE remède traditionnel des allergies. Elle diminue significativement la congestion, les sécrétions nasales et les éternuements [15]. Le plus simple est d’avaler une cuillerée à café par jour.

  • La quercétine, un pigment présent dans l’oignon, a montré dans une étude sa capacité à inhiber la formation de l’histamine [16] et à stabiliser l’activité des mastocytes, les cellules productrices d’histamine [17]. 100 mg par jour pendant 8 semaines.

  • La spiruline est une algue reconnue pour moduler l’activité du système immunitaire. Prendre de la spiruline améliore la congestion nasale, diminue les éternuements et les démangeaisons [18]. Une étude en double-aveugle sur 129 personnes a montré que la spiruline (2 g par jour pendant 12 semaines) peut être efficace en cas de rhinite allergique [19].

En phytothérapie

Plusieurs plantes ont montré de bons effets sur les symptômes allergiques : l’ortie qui est un excellent anti-inflammatoire et qui inhibe les récepteurs à l’histamine.


Également, l’acide rosmarinique, un antioxydant présent dans la sauge, l’origan, la sarriette ou le basilic, utile pour contrer les effets inflammatoires liés aux allergies [20].

Le plus simple est de préparer des infusions de plantes sèches et d’en consommer 3 tasses par jour, et selon l’importance de vos symptômes d’ajouter des gélules d’ortie dosées à 600 mg [21].

Le journal spécialisé Plantes & Bien-Être conseille également une infusion de plantain, dont les feuilles tendres renferment de l’aucuboside, un actif aux propriétés antibactériennes, antitussives et anti-allergiques.

On laisse infuser 10 minutes à raison de 2 g par tasse, on filtre et on boit 3 tasses par jour.

Bon… Certains parmi vous vont peut-être faire la grimace (le plantain a un goût amer), et peuvent aussi le trouver en extrait fluide (1 cuillerée à café 3 fois par jour diluée dans un grand verre d’eau ou de tisane) ou en extrait sec de plante (3 gélules par jour avec un grand verre d’eau).

08/05/2017

Jouets d'enfants: attention aux cadeaux empoisonnés!

Il faut savoir, écrit un journaliste dans la revue de la Mutuelle Familiale de décembre 2016, que 60% des jouets sont importés d'Asie du sud-est. Or la majorité des jouets non conformes à notre législation européenne provient de Chine selon les données fournies par la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la répression des Fraudes), qui teste les produits. Ceux qui sont identifiés comme des produits toxiques et dangereux (16,5 % des jouets contrôlés) comportent le plus souvent un risque chimique: substances CMR (cancérigènes et mutagènes) et phtalates (DEHP, DPB, BBP, DINP, DIDP, DNOP) dans les jouets en PVC. Les jouets en bois peuvent aussi comporter des substances toxiques (formaldéhyde issu de colles...). C'est pourquoi 300 000 jouets chaque année sont soit remis en conformité soit détruits. Il est possible de consulter une liste des produits à risque  sur le site du programme européen d'alerte sur la vente d'articles nocifs (Rapex). De même, l'ONG WECF (Women in Europe for a Common Future) est sur le continent européen à la pointe du combat contre la toxicité des jouets.

Sachons déjà que seulement 10% des jouets sont fabriqués en France et 20% en Europe. C'est un marché important portant sur 3 milliards d'euros. Beaucoup de parents achètent sur Internet sans faire attention à la provenance des jouets. L'ANSES (agence nationale de sécurité et de santé) souligne pourtant que l'exposition de jeunes enfants aux substances chimiques par la respiration ou la salive expliquerait l'augmentation de certaines pathologies respiratoires ou neurologiques. Certaines peluches et poupées comportant des retardateurs de flamme peuvent avoir des incidences hormonales sur le développement ultérieur de l'enfant. De plus, les colorants de certains jouets (pâte à modeler, maquillage, peintures) comportent parfois des métaux lourds. L'union des consommateur UFC Que-Choisir, il y a 5 ans, avait la premiere alerté sur la présence de substances nocives dans les jouets. 

Quels bons réflexes faut-il donc adopter? Pour les jouets en plastique, choisir ceux disposant de la mention "sans PVC" ou "sans phtalates". Eviter les plastiques de catégorie 3, 6 et 7  et préférer les plastiques teintés dans la masse. Pour les jouets en bois, choisir ceux en bois brut non verni et décorés avec des peintures résistantes à la salive. Débarrasser les jouets neufs de leur emballage pour les laisser dégazer avant de les offrir. Privilégier les peluches en coton bio et  laver jeux en plastique, en bois, poupées et peluches avant de les donner aux enfants. La norme NF petite enfance et la mention PEFC ou FSC (jouets en bois) certifient que les jouets sont conformes aux normes sanitaires et environnementales. Une pollution sonore (au delà de 90 décibels) et électromagnétique (écrans, télé en 3D avant 6 ans au moins) reste également à contrôler par les parents. Enfin,  sachons que trois labels allemands, dont SpielGut, contrôlent l'absence de substances chimiques dans les jouets. Pour compléter le dossier, consulter par exemple: www.jeujouetethique.com.

Il serait peut-être nécessaire de réinventer les cadeaux de Noël (nombre de cadeaux, prix...), car notre affection ne se mesure pas en amoncellement de cadeaux. Souvent nos enfants jouent autant avec des emballages, des cailloux, des morceaux de bois! Ballons, cordes à sauter, livres, jeux de société, puzzles... sont également de bons jouets d'éveil. Passer du temps avec son enfant, aller avec lui marcher, jouer au parc, faire du sport, de l'accrobranche, au cinéma, à la plage, en voyage même sont également de fabuleux cadeaux!

Lyliane

07/05/2017

Pouvoirs de la berbérine contre le diabète selon la médecine naturelle...

Le Dr Vernesson conseille d'aller voir du côté d'une plante: la berbérine, conditionnée par le laboratoire Cellinov (tél: 01 86 86 00 85) à propos du diabète.

La plante anti-diabète qui fait trembler l’industrie pharmaceutique

D’après le nutritionniste Julien Venesson, la berbérine est « la plante contre le diabète qui fait trembler l'industrie pharmaceutique ».

Pour lui, si la nouvelle se répandait, cela pourrait « signer la perte de milliards d'euros de bénéfices » pour l'industrie pharmaceutique et même la pousser à « une situation proche de la faillite » tant la berbérine a d'avantages par rapport à la metformine, le premier médicament vendu contre le diabète de type 2.

C'est pourquoi, selon lui, « un étonnant silence plane autour des dernières données scientifiques » s

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
     
 
 
 
 
 
 
 
 

Les nanomédicaments constituent un espoir pour la médecine actuelle...

Un article, écrit par Mme C. Barruyer, paru dans Version Fémina concernant les nanomédicaments m'a semblé pouvoir rassurer de nombreux malades en traitements au long cours (cancer, sida...). En effet, les nanotechnologies commencent à faire parler d'elles. Tout d'abord, notons que le préfixe nano, placé devant une unité, la divise par 10 puissance 9, soit un milliardième. Invisibles à l'oeil nu, les nanomédicaments ont une taille comprise entre quelques dizaines et quelques centaines de nanomètre (1 nanomètre=0,000000001m) et pourtant ils se révèlent incroyablement efficaces. 

Jusque là, la médecine allopathique employait des médicaments traditionnels, formés d'un amas de molécules. De ce fait, ces traitements traditionnels avaient un contact limité avec les cellules de notre organisme qu'ils désiraient soigner. Par contre, la même substance, fractionnée en millions de nanoparticules, va représenter une surface de contact de l'ordre de 100 m carré, nous explique le Professeur P. Couvreur, pionnier des nanomédicaments dans notre pays. Ainsi, dit-il," lorsque les nanoparticules atteignent leur cible, elles l'attaquent de tout côté. Ceux-ci alors libèrent la substance active seulement là où elle est utile.

Le plus souvent, les nanomédicaments visent les tumeurs cancéreuses. En effet, des nanovecteurs (nanoparticules encapsulées) apportent la dose de chimiothérapie directement au contact de la tumeur cancéreuse en évitant de toucher les organes périphériques. De plus, le fait d'encapsuler les molécules dans des vecteurs nanométriques permet de contourner les mécanismes de résistance des cellules cancéreuses.

Le Professeur Couvreur explique qu'ils en sont déjà à la 3ème génération de "nanovecteurs intelligents". Une start-up nommée Nanobiotix a développé d'autres approches pour rendre la radiothérapie plus efficace. Ils ont imaginé des injections de nanoparticules qui vont se fixer dans la tumeur. Lors des séances de radiothérapie, ces particules émettent une quantité importante d'énergie à l'intérieur de la tumeur.

Des scientifiques travaillent également sur des nanoshells, de minuscules billes recouvertes d'or. L'idée est de leur faire absorber des longueurs d'onde proches des infrarouges et de les associer à des anticorps capables de reconnaître les cellules cancéreuses et de les détruire. Un pas important a aussi été franchi avec la création de nanopuces. Celles-ci permettent de réaliser des diagnostics et de détecter des dysfonctionnements à leurs débuts. Des nanoparticules d'oxyde de fer sont d'ores et déjà utilisées en couplage avec une IRM, afin de détecter des métastases hépatiques.

La recherche continue, notamment avec la squalénisation, qui pourrait avoir des applications en neurologie. De façon notable, l'usage des nanomatériaux se développe dans l’imagerie moléculaire, la chirurgie, les dispositifs médicaux et l’ingénierie tissulaire. De nombreux dispositifs issus de la recherche scientifique en nanotechnologie sont en cours de développement et certaines sont déjà commercialisés (INERIS, 2007 ; Afsset, 2010). En quasiment une décennie, les nanomatériaux manufacturés sont passés de la recherche à la commercialisation dans des secteurs très diversifiés : bâtiment, automobile, emballage, chimie, environnement, énergie, santé, cosmétologie, alimentation. Toutefois des voies s'élèvent déjà pour en faire connaître les limites. L'impact sur la santé et l'exposition humaine aux nanomatériaux manufacturés  sont actuellement étudiés par les organismes d'état de protection de la santé.

Toutefois, savoir qu'il sera bientôt possible de travailler beaucoup plus finement en médecine et d'obtenir des diagnostics et des traitements de plus en plus fiables donne de l'espoir aux malades, qui attendent beaucoup de ces avancées scientifiques...

Lyliane

 

06/05/2017

Comment ne pas reproduire l'éducation de ses parents?

Mme Nadine Coll dans le journal gratuit Version Fémina reprend l'essentiel de l'ouvrage de la romancière Cécile David-Weill, paru aux Editions Odile Jacob sous le titre "Parents sous influence". Cette mère de 3 enfants fait la synthèse de 15 ans d'entretiens avec des spécialistes (médecins et psychologues) et de beaucoup d'observations autour d'elle. Elle explique qu'au début elle pensait qu'il suffisait pour être une bonne mère de faire le contraire de nos propres parents. Car c'est un fait avéré: l'éducation que nous avons reçue nous marque profondément. Selon elle, que l'on agisse comme nos parents ou à l'opposé "toutes nos réactions venues de notre enfance sabotent nos choix éducatifs".

C'est en rompant avec nos automatismes éducatifs, écrit Mme David-Weill, que nous donnerons à nos enfants le sentiment d'être respecté dans ses choix. Alors, plus de "range ta chambre" ou de "je fais ça pour ton bien!", car ce sont des petites phrases toutes faites qui masquent souvent chez nous des désirs de revanche par rapport à l'attitude de nos parents. Apparemment, le meilleur moyen de rendre acceptable à nos yeux le comportement de nos géniteurs serait de le reproduire.

Selon l'écrivaine, pour sortir de ce cercle vicieux, il faut s'autoriser à lister symboliquement les torts que nos parents ont eu à nos yeux. Cela aiderait l'adulte que nous sommes à devenir le parent protecteur et bienveillant de l'enfant que nous avons été. On peut réécrire sa propre histoire ou mettre en scène un rôle qui nous a marqués. Sinon, de père en fils et de mère en fille par exemple, nous serions toujours en train de régler nos comptes avec nos parents qui nous ont fait souffrir, génération après génération!

Le chemin à prendre serait celui de "se poser en adulte qui a accepté de grandir". Le plus délicat est de se forger une idée de ce qui serait souhaitable pour notre enfant et non de "faire ce que je crois bon pour lui" en lui plaquant des références du passé. En nous dégageant de nos croyances éducatives, nous renonçons en fait à notre toute-puissance. Mme David-Weill affirme que si notre enfant va mal, par exemple, au lieu de le "perfuser aux compliments", il serait plus utile d'essayer de réunir les conditions pour qu'il résolve lui-même ses propres difficultés.

Franchise, écoute et affection, ne serait-ce pas le cocktail à essayer pour vraiment rassurer et encourager nos enfants à forger leur propre voie? Qui a envie de tenter l'expérience avec ses proches: enfants, petits-enfants, neveux et nièces, au lieu de continuer à projeter sur eux nos blessures d'enfant meurtri en croyant bien faire?

Lyliane

05/05/2017

Y a-t-il un âge pour réaliser ses rêves?

 Y a-t-il un âge pour réaliser ses rêves? C'est la question que posait Mr Frédéric Lopez lors de l'émission Mille et une Vies le 24/4/2017 sur la deuxième chaîne. Il avait invité 3 personnes prêtes à témoigner de leur vécu et une psychologue. Ce fut passionnant! Jugez plutôt: Jean habitant à Lille, s'est décidé à plus de 40 ans à gravir le Mont Blanc à deux reprises par des voies différentes, puis à 70 ans à monter sur le Kilimandjaro, un sommet dont il avait toujours rêvé. Bien préparé à cette ascension, il en est revenu plein de joie. Pour lui, en effet, il n'est jamais trop tard pour faire tomber ses barrières, faute de quoi nos rêves seraient devenus des regrets! 

Martine, quant à elle, travaillait dans une banque, mais rêvait de devenir comédienne. Au bout de 20 ans, n'y tenant plus, elle se décida à provoquer la chance en partant dans une autre région. Peu après, elle rencontra quelqu'un qui lui mit le pied à l'étrier. Après un bout d'essai dans un atelier de théâtre et des années d'école, elle joue aujourd'hui des sketchs, des pièces et même dans un court métrage, alors qu'elle est à l'âge de la retraite. Cela lui a notamment permis de surmonter ses peurs et de découvrir ses différentes personnalités. 

Enfin, Agnès, à l'âge de 65 ans, s'est décidée à sauter le pas et à s'inscrire à des cours pour obtenir le permis moto. La voilà de nos jours sur une grosse moto parcourant la région de Tours tous les week-end avec d'autres motards. Elle a même décidé de se faire tatouer. Bref, elle se sent rajeunie, libre et elle a un profond sentiment d'appartenance avec ses nouveaux amis. 

Pour chacune de ces personnes, la vie a pris un autre sens dès lors qu'elles ont donné libre cours à leurs rêves. Cette nouvelle tranche de vie leur procure le plaisir d'exister enfin. Alors, rêver étant gratuit et à la portée de tout le monde, pourquoi nous en priver?

Lyliane

04/05/2017

Les mythes nous accompagnent dans notre vie de tous les jours...

Je me suis, depuis toujours, intéressée aux mythes grecs, rencontrés dans la littérature comme dans nos expressions courantes. J'ai découvert au fil de mes expériences personnelles et de mes lectures (cf les ouvrages de Mr Luc Bigé) que les mythes ont conservé pour nous la mémoire du chemin où le "je" se transforme peu à peu, devient conscient pour rejoindre le collectif, l'impersonnel, voire ce que certains nomment le Soleil intérieur, le Soi. La psychologie notamment a beaucoup emprunté aux mythes depuis le narcissisme jusqu'au complexe d'Oedipe. Le cinéma et le théâtre ont par exemple mis en scène l'esprit de résistance d'Antigone ou le désir de toute-puissance du Dr Faust, comme pour nous aider à nous identifier ou à nous désidentifier de ces héros...

J'ai été particulièrement fascinée par les personnages marquants des grands mythes, qui comme Héraklès, Prométhée ou Icare abandonnent sécurité, famille, carrière pour répondre à un appel profond et affronter l'inconnu, surmonter courageusement des épreuves révélatrices de ce qu'ils portaient au fond d'eux-même. Le symbolisme de la voie du héros me parle en effet de nos difficultés humaines, de nos limites apparentes, de nos peurs profondes, de nos ressources aussi quand nous découvrons que nous sommes accompagnés à travers des rencontres, des hasards, des qualités insoupçonnées dans notre quête souvent fort inconsciente.

Chacun de nous au cours de sa propre vie rencontre certains dangers. Il est amené à les éclairer par un regard ouvert, à les dépasser, à les transformer même souvent, qu'il s'agisse de simples erreurs, jalousies, curiosités, soif d'ambition... ou même d'infidélités, de tromperies, de handicaps, de maladies, ou de deuils. Ce parcours commun peut en effet devenir initiatique, pour peu que nous ne nous sentions pas écrasés par la fatalité, par un Dieu vengeur ou un destin aveugle qui frapperait au hasard et injustement de malheureuses victimes humaines.

J'ai noté que le cheminement pour accepter nos épreuves et pour comprendre ce qui nous fait défaut la plupart du temps dans nos sociétés matérialistes, c'est l'équilibre entre le masculin et le féminin intérieur. Par étapes, le héros mythologique s'avance vers cette prise de conscience. Et même au seuil de la mort, il sait qu'une autre vie l'attend, ce que les grecs nommaient "immortalité". Comme je pratique l'astrologie, j'ai pu y superposer, comme l'a fait Mr Bigé, l'énergie des planètes (feu, eau, terre et air) qui nous accompagnent à travers notre thème natal et nos progressions.

Cette lecture symbolique m'a mise en correspondance étroite avec le Mythe de Prométhée, ce voleur du feu sacré de l'Olympe pour le donner aux hommes, avec ses révoltes lorsqu'il fut puni par Zeus, avec ses prises de conscience progressives concernant les vraies motivations de son geste et les ruses qui l'accompagnaient. J'ai même découvert une longue chaîne familiale prise dans ce scénario de désirs et de peurs, tournée vers le progrès humain et un futur meilleur obligeant à se surpasser, quitte à délaisser son corps, ses proches, le moment présent et les mouvements véritables du coeur.

Uranus, Mercure et Jupiter sont des planètes bien présentes dans mon thème natal et les signes de feu dominent largement, notamment avec les signes du Bélier et du Lion. Le besoin de se mettre au service est en effet tapi au fond de mes entrailles comme il l'était déjà chez mon père parti guerroyer en Indochine et en Allemagne, dans des guerres longues et aventureuses, dans le sens du devoir chez ma mère élevant seule 5 enfants au détriment de sa propre carrière de décoratrice...

Je ne peux pour le moment que vous livrer quelques bribes de mes recherches intérieures. Toutefois je me permets de vous inciter à relire certains mythes, d'Orphée à Midas, de Phaéton à Pygmalion, pour y ressentir ou y lire des correspondances profondes susceptibles d'éclairer votre propre monde intérieur.

Lyliane

03/05/2017

Préparer une opération chirurgicale...

Mr le docteur Nicolas Barizien, médecin du sport, chef du service de médecine physique et de rééducation fonctionnelle à l'hôpital Foch de Suresne conduit depuis juin 2015 un projet pilote, afin d'optimiser pour ses patients atteints de cancer les interventions chirurgicales. Mme C. Vilnet du Journal Fémina explique en effet comment une équipe pluridisciplinaire composée d'une diététicienne, de kinésithérapeutes et de psychologues, prépare les malades 3 à 4 semaines avant l'opération. A Strasbourg, un hôpital a une approche similaire.

Les patients sont incités à rester actifs et positifs. Ils passent tout d'abord une série d'examens et de bilans. Les personnes sélectionnées sont suivies par un coach physique et un kiné qui cherchent à réduire leur fatigue et à leur donner une dynamique à base d'exercices de renforcement musculaire, de marche et de tests d'effort. Des conseils diététiques leur sont également prodigués. Enfin, une préparation mentale leur permet de gérer leur anxiété: respirations, relaxations, consultations psychologiques.

Les résultats post opératoires paraissent encourageants, puisque selon une enquête récente les patients, suivis au cours des 6 mois suivant l'intervention, ont tendance à améliorer leur qualité de vie, ce qui leur donne des chances supplémentaires de guérir. On peut imaginer que d'autres hôpitaux pourront mettre en place un tel projet, en s'appuyant notamment sur la technologie, par exemple avec des montres connectées. La fondation Foch soutient les projets novateurs de tous les médecins de cet hôpital.

Il faut néanmoins savoir que ce sont des médecins anesthésistes canadiens de Montréal, qui ont les premiers introduit ce programme préopératoire original. Pour en savoir davantage sur le projet pilote de Foch et sur cet hôpital français très bien classé dans notre pays, consulter sur Internet www.fondationfoch.fr.

Lyliane

 

02/05/2017

Mise à jour pour la pétition sur le Logo Nutriscore par Mr E. Delannoy!

 

 
 
NUTRISCORE: les consommateurs francais demandent maintenant aux industriels de l’afficher!
par eric DELANNOY · 41 887 signataires
MISE À JOUR SUR LA PÉTITION

Et de 5 : les marques Auchan et Leclerc s’engagent à leur tour sur le Nutriscore

eric DELANNOY
Paris, France
 

29 AVR. 2017 — Après Intermarché, Fleury Michon et Danone, ce sont Auchan et Leclerc qui ont annoncé à leur tour qu’ils vont adopter pour les produits vendus en leur marque propre le logo Nutriscore.

Nous devons monter encore plus haut en signatures pour espérer convaincre beaucoup plus de marques alimentaires de se rallier au Nutriscore. Merci de continuer à faire circuler ☺

P.S. pour Auchan, j’ai trouvé sur leur site leur communiqué de presse comme suit pour ceux que ça intéresse : http://pressroom.auchan.fr/corporate/article/199-auchan-r...

Partagez cette pétition

Bégaiement, comment guérir ou améliorer ce handicap social...

Les difficultés d'élocution entravent souvent la vie sociale et empêchent de bien communiquer. Avec l'aide d'un orthophoniste, il est néanmoins possible à tout âge de s'en défaire, déclare Mme A. Truquet, journaliste à Nice-Matin. Une association "Parole bégaiement", crée par une orthophoniste, recense les nombreuses informations sur ce sujet. Pour la consulter, aller sur le site: www.begaiement.org.

Selon les professionnels, mieux vaut s'y prendre rapidement, par exemple avant 6 ans pour de jeunes enfants en raison de leur plasticité cérébrale. Si l'on a subi un stress plus ou moins violent, une opération des cordes vocales ou un AVC, consulter un orthophoniste s'impose également. Les séances sont en effet prises en charge par la Sécurité Sociale sur la base d'une prescription médicale.    

Il arrive que des enfants se mettent à bégayer après un déménagement, un accident de la route ou la naissance d'un bébé dans le foyer. Des facteurs héréditaires ont également été mis en avant. Parfois la personne bredouille, parfois seuls quelques sons posent problème. Dans pratiquement tous les cas, des facteurs neurologiques ou articulaires sont en cause. Selon les orthophonistes interrogés, ce trouble est fréquent puisqu'il touche environ 30% de la population française. Aussi, ne cédons pas au découragement et combattons l'illusion de fatalité qui peut paralyser les porteurs de ce handicap social passager!

Lyliane

01/05/2017

Perturbateurs endocriniens, un défi urgent pour protéger les citoyens...

Selon la revue Que Choisir qui consacre plusieurs pages de son numéro 558 au dossier des perturbateurs endocriniens, ceux-ci sont omniprésents dans notre vie quotidienne et pourraient favoriser de nombreuses pathologies (cancer du sein chez la femme jeune, des testicules chez l'homme jeune, obésité, diabète...). Depuis la mise en cause du Bisphénol A (BPA) et son interdiction dans les biberons en 2010, la polémique enfle et s'étend. Des soupçons pèsent en effet sur plus d'un millier des quelques 143 000 produits chimiques utilisés par l'industrie.

Mr Bernard Jegou, directeur de recherches à l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), est l'un des premiers scientifiques à s'être intéressé aux perturbateurs endocriniens. Certes, les pathologies constatées sont multifactorielles (équilibre alimentaire, exercice physique, stress ...), même si elles portent principalement sur des aspects génétiques et hormonaux. Les perturbateurs endocriniens sont en effet susceptibles d'interférer avec nos hormones. Or, nos glandes endocrines régissent le fonctionnement de notre organisme dans son ensemble (croissance, reproduction, métabolisme...)

Il a été démontré que c'est in utéro et lors de la puberté que les effets de ces substances pourraient être les plus forts. Les femmes enceintes notamment doivent être vigilantes (éviter les récipients en polycarbonates, les fast-food, l'ibuprofène, les insecticides, certains parfums, le tabac, les pesticides...). En 2013, le Parlement Européen annonçait que des mesures sanitaires devraient être rapidement prises, même si nos connaissances en la matière sont encore fragmentaires.

Toutefois, les lobbies industriels continuent de semer le doute dans les esprits pour retarder une interdiction de leurs produits, qui n'est toujours pas effective. Un tel cynisme, au mépris de la santé humaine, animale et de l'environnement, devrait être dénoncé haut et fort! Le retard pris sur ce dossier est même qualifié selon certains de "criminel". En attendant, que chacun d'entre nous par précaution évite certains cosmétiques, les emballages des fast-food, les phtalates (PVC), les peintures, les fruits et légumes traités par des pesticides et des conservateurs et les insecticides en général. 

Lyliane

29/04/2017

Plaidoyer pour les pollinisateurs sauvages

 

Plaidoyer pour 
les pollinisateurs sauvages

 Les mesures préconisées par les pouvoirs publics pour sauvegarder les pollinisateurs sauvages évitent le principal coupable : l'agriculture industrielle. (Photo : Un halicte sur knautia (c) L. Gilbaud)

POLLINIS EXISTE GRÂCE À VOUS

Merci pour vos dons, votre soutien et vos précieux messages :

Félix E., 87 ans, nous envoie des photos de pollinisateurs sauvages. Devant son chalet savoyard de Beaufort-sur-Doron, cet amoureux de la nature a constaté que tous les matins, entre 10h30 et 11h, un xylocope venait butiner ses épiaires :

« Je m'intéresse aux apoïdes solitaires et d'après les spécialistes, les listes rouges s'allongent dramatiquement. Le défrichage, l'usage des pesticides, la perte des habitats font que la situation va en se dégradant de manière accélérée. Je suis consterné par le statut désormais précaire de nos pollinisateurs ». Lucien M., Dracy le Fort.

« Voici un des abris que j'ai construit. Et j'en ai trois avec une quinzaine de nids chacun sur une fenêtre à l'étage. Les osmies ont déjà construit plus de 30 nids ! » Martine P. (Facebook)

 

Nos combats 
dans les médias

Ouest France (30 mars 2017) :  La commune de Torcé, en Bretagne, qui venait d'installer quatre ruches, a aussi décidé d'accorder une subvention à POLLINIS pour son combat en faveur des abeilles lors de la dernière réunion du conseil municipal. Un grand merci !

 
L'élection présidentielle permet de rappeler aux candidats à quelles conditions les citoyens sont prêts à leur confier leurs voix. A l'automne dernier, la Charte 2017 de POLLINIS pour la Protection des Pollinisateurs a ainsi recueilli 200 000 signatures. Forts de ce chiffre impressionnant, l'association a contacté les équipes de campagne des candidats pour leur demander de s'engager clairement pour la protection des pollinisateurs. Yannick Jadot, le candidat écologiste d'EELV (il s'est depuis rallié au candidat PS Benoît Hamon), a immédiatement signé la Charte. 

MOBILISATION = SIGNATURES !
Depuis un mois, pour faire monter la pression, nous avons mis en place un système qui permet à nos sympathisants d'envoyer directement un mail aux candidats pour qu'ils signent la Charte 2017 pour les pollinisateurs : 80 000 mails ont ainsi été envoyé aux 11 candidats ! En parallèle, plus de 5 000 tweets leur ont été adressés par nos membres !

Les prétendants à la présidence du pays ont pris la mesure de la mobilisation citoyenne autour des abeilles et des pollinisateurs. 
Fin mars, Eric Andrieu, responsable agriculture de Benoît Hamon et Nicolas Thierry, responsable de son pôle biodiversité, ont signé la Charte au nom de leur candidat. L'équipe de Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise), rencontrée le 28 février dernier, devrait faire de même incessamment sous peu. 

4 POINTS ESSENTIELS POUR LES ABEILLES
D'ici au 8 mai, date du deuxième tour, POLLINIS ne lâchera rien ! Nous continuons, portés par la vague massive de mails et tweets de nos sympathisants, à exiger :

Bien entendu, il ne s'agit pas de participer aux tentatives de « verdissement » sans lendemain de politiciens en mal de voix : nous veillerons à ce que les candidats signataires appliquent ces principes dans les votes et les décisions qu'ils prendront par la suite, en tant que président de la République, députés, sénateurs ou députés européens.

Les quatre points qui constituent le socle de la Charte 2017 pour la protection des pollinisateurs tracent les pistes à suivre pour contrecarrer le modèle agricole industriel actuel et préserver les véritables sentinelles de l'environnement que sont les insectes pollinisateurs. Car si les abeilles continuent de disparaître de nos campagnes, les conditions de notre indépendance alimentaire, la qualité, la diversité et la quantité de nos produits agricoles ne seront plus rassemblées. Sans parler de la beauté de nos paysages et de la variété des plantes à fleurs et de la faune sauvage.

NOUVEAU BOMBARDEMENT DE MAILS ET DE TWEETS !
A moins d'une semaine du premier tour du scrutin, il faut absolument poursuivre notre mobilisation. Tous ceux qui n'ont pas encore interpellé les candidats peuvent encore le faire en cliquant ICI. Les autres peuvent aussi inciter tous leurs amis, leur famille, leurs collègues à faire de même... Ensemble nous ferons avancer la cause des pollinisateurs !

En plus de l'abeille domestique, vedette des pollinisateurs, il existe de très nombreux pollinisateurs sauvages (papillons, bombyles, coléoptères, fourmis, etc.), et notamment toutes les abeilles sauvages : bourdons, halictes, xylocopes, colletes... Ces insectes, qui pollinisent plus de 80 % des plantes à fleur, étape nécessaire à la formation des fruits et des graines, sont essentiels à la qualité, la quantité et la diversité de notre alimentation. Leur disparition aurait aussi des conséquences désastreuses sur la faune et la flore sauvages.

DÉCLIN DRAMATIQUE
En 2015, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a publié une première évaluation alarmante : en l'absence de données disponibles, on ne connaît pas l'état des populations de 79% des abeilles sauvages. Parmi celles qui ont pu être étudiées, plus de 9% sont en voie d'extinction et 5% le seront dans un avenir proche. Les pollinisateurs sont victimes principalement de la disparition de leur habitat et de leurs sources d'alimentation, ainsi que de la pollution de l'environnement. Les causes de leur déclin sont multiples, mais en haut de la liste

on retrouve : l'agriculture industrielle. Pesticides, monoculture, disparition des fleurs sauvages, des bocages, des haies, des souches d'arbres...

LES LOBBIES TRÈS ACTIFS
L'année dernière, le Ministère de l'Écologie a lancé un plan national d'actions baptisé 
« France Terre de pollinisateurs ». Il documente finement les diverses causes du déclin des pollinisateurs. En filigrane, on lit partout la responsabilité du modèle agricole actuel.

Pourtant, arrivé aux recommandations : surprise ! L'agriculture industrielle n'est jamais remise en cause. Au lieu d'une reforme profonde et ambitieuse de ce secteur, des petites mesures anecdotiques sont proposées, à l'image de ces bandes fleuries le long des champs traités, véritables pièges à pollinisateurs... Cet habile tour de passe-passe illustre une fois de plus la main-mise de l'agro-industrie sur les activités des agriculteurs, et celle des lobbies sur la plupart de représentants politiques. Un combat pour lequel POLLINIS va redoubler d'efforts.

SOUTIEN AUX PROJETS

Les abeilles sauvages vous remercient

 

Grâce à votre générosité, le réseau scientifique APIFORMES poursuit le recensement des abeilles sauvages. Dans les jours qui viennent, partout en France, les élèves des lycées agricoles volontaires vont récolter des spécimens au filet à papillons dans les champs cultivés de leurs fermes écoles.

Les pollinisateurs sauvages aussi disparaissent en silence, victimes méconnues de l'agro-industrie, des pesticides et de la disparition des haies et des ressources alimentaires. Avec le soutien des citoyens, POLLINIS vole à leur secours.

 
Recenser les abeilles sauvages tout en sensibilisant les futurs agriculteurs à leur importance cruciale pour l'agriculture : voilà le but du programme scientifique APIFORMES. Lancé par l'INRA (Institut national de la recherche agronomique) et la Bergerie nationale en 2007, ce projet essentiel est régulièrement menacé, faute de moyens suffisants. Mais grâce aux dons de ses sympathisants, POLLINIS est parvenu à le soutenir depuis 2013.


DES DONS SALVATEURS
Cet hiver, l'association a organisé avec succès une seconde demande de dons pour permettre la poursuite d'APIFORMES, qui ne bénéficie plus du soutien financier du ministère de l'Écologie. Grâce à la mobilisation des citoyens, dans les semaines qui viennent, une étape cruciale va pouvoir débuter : les élèves agriculteurs des 23 lycées agricoles volontaires partout en France vont récolter à l'aide de filets à papillons les abeilles sauvages dans des champs cultivés. Elles seront ensuite envoyées à l'INRA d'Avignon pour identification. 

A terme, ces captures devraient permettre d'analyser l'impact de chaque espèce sur la pollinisation des cultures.

POLLINISATION ET AGRICULTURE
Ces données sont primordiales car les abeilles sauvages, championnes de la pollinisation, sont aujourd'hui menacées par les pratiques agricoles (pesticides 

Nicolas BLANCHARD a rejoint le pôle « Pollinisateurs sauvages » de POLLINIS début avril pour un stage de trois mois. Ses missions : aider l'équipe à rassembler et populariser les connaissances sur les pollinisateurs, alerter le public sur les espèces en danger en France et construire des argumentaires pour mieux les défendre auprès des élus. Nicolas est en troisième année de mastère à l'Institut supérieur de l'environnement (ISE) pour devenir ingénieur-juriste de l'environnement.

Jérémy PEPIN a rejoint le projet « Anti-frelon asiatique » de POLLINIS dans le cadre d'un stage de 6 mois. Etudiant depuis plus d'un an à « 42 », une nouvelle école d'informatique gratuite au fonctionnement participatif, Jérémy contribue à la mise en place des solutions techniques, électroniques et informatiques. Il poursuit également des missions de Recherche & Développement et service informatique au sein de l'association.

POLLINIS forme les futurs ingénieurs agronomes au « plaidoyer ».

 

Sans votre soutien nous ne pourrions pas lutter à Bruxelles et à Paris pour sauver les abeilles et les pollinisateurs sauvages ; nous ne pourrions pas passer aux cribles les règlementations ou commander des études scientifiques ; nous n'aurions pas les moyens d'alerter le public et de monter des dossiers de contre-lobbying citoyen pour aller défendre l'intérêt général au cœur des institutions.

 

JE FAIS UN DON

 
 

Vos signatures aux pétitions nous confèrent une légitimité indispensable qui nous ouvre les portes des représentants politiques. Vos dons donnent à POLLINIS la totale liberté d'action et de parole dont nous avons besoin pour faire pression efficacement sur les décideurs politiques.

Dans les mois qui viennent, grâce à vous, POLLINIS va mener de front plusieurs combats pour :
  • inscrire nos luttes à l'agenda des candidats à l'élection présidentielle française et aux imminentes élections législatives ;
     
  • obtenir une interdiction réelle de tous les pesticides tueurs d'abeilles en France;
     
  • contrer les lobbies à Bruxelles pour y faire interdire les pesticides néonicotinoïdes partout en Europe ; 
     
  • publier une étude sur les autorisations de mise sur le marché (AMM) des pesticides pour reformer le système d'homologation européen ;

  • accélérer la transition vers une agriculture respectueuse de la nature et des pollinisateurs dont elle dépend ;

  • poursuivre notre combat pour les pollinisateurs sauvages ;
  • protéger notre abeille locale, l'abeille noire.
Pour mener tous ces combats de front, nous avons besoin de votre aide.

Merci à nos 20 000 précieux donateurs réguliers et au million de citoyens qui nous soutiennent.
> JE FAIS UN DON

Toutes les informations nécessaires pour permettre la transaction ne vous seront demandées qu'à la fin, sur le serveur ultra-sécurisé de la banque. POLLINIS vous garantit une totale confidentialité de vos données personnelles. 

 
 

L'interdiction des tueurs d'abeilles votée par la France en juillet dernier ressemblait à une étape prometteuse. Mais en France comme à Bruxelles, il ne faut pas baisser la garde !

 

Ce sont les agrochimistes qui déterminent la classification des substances dont ils souhaitent l'homologation, sur la base d'études qu'ils commanditent eux-mêmes...

Le long combat des citoyens et des associations environnementales ont permis l'été dernier le vote par l'Assemblée nationale de l'interdiction des néonicotinoïdes. Pour rappel, ces insecticides tueurs d'abeilles, utilisés en Europe sur les grandes cultures (maïs, colza, tournesol, betteraves, pommes de terre, etc.), sont la pierre angulaire du système agricole actuel et le symbole de ses pratiques délétères et mortifères pour les pollinisateurs.

Mais comme l'a tout de suite souligné POLLINIS, cette interdiction pose de nombreux problèmes. D'abord, les néonicotinoïdes ne seront véritablement interdits en France qu'en 2020 (il est possible d'obtenir des dérogations jusqu'à cette date). Ensuite, la loi ne stipule pas qu'ils doivent être remplacés par des méthodes écologiques, laissant la porte ouverte

à la substitution de ces molécules par d'autres tout aussi toxiques !

DES NÉONICOTINOÏDES 
« CACHÉS »
D'ailleurs, Bruxelles, avec un sens du timing impressionnant, a déjà autorisé deux molécules – le sulfoxaflor et le flupyradifurone – qui n'ont pas été classées comme néonicotinoïdes alors que selon plusieurs spécialistes, dont le Dr Jean-Marc Bonmatin chargé de recherche au CNRS et spécialiste en toxicologie, ces substances actives « présentent des caractéristiques moléculaires qui leur permettraient d'être classées dans la catégorie des néonicotinoïdes ». Il faut savoir que ce sont les agrochimistes qui déterminent la classification des substances dont ils souhaitent l'homologation,

sur la base d'études qu'ils commanditent eux-mêmes... POLLINIS va donc se battre pour que les « néonics cachés » soient inclus dans le processus d'interdiction des néonicotinoïdes. 

L'association est aussi en train de finaliser une grande étude sur cette question des autorisations de mise sur le marché des pesticides au niveau européen, afin de proposer des réformes précises vers plus de transparence et de sécurité.

DEMAIN BRUXELLES
Par ailleurs, POLLINIS s'inquiète de ce que le décret d'application de l'amendement à la 
« Loi biodiversité » portant sur l'interdiction des néonics n'ait toujours pas été signé par le gouvernement sortant. L'association s'est engagée dans une veille minutieuse pour saisir les ficelles de ce retard et s'assurer que les choses avancent bien dans le bon sens...

Cette bataille a lieu en France, mais la guerre se mène aussi à Bruxelles où les lobbies sont particulièrement actifs en ce moment : en effet, le moratoire sur trois néonicotinoïdes voté en 2013 doit être réévalué d'ici à la fin de l'année. Il est crucial de l'étendre enfin à l'ensemble des tueurs d'abeilles, anciennes et nouvelles générations. Nous allons avoir besoin de votre aide.

notamment) et la destruction de leurs habitats. Or leur disparition aurait non seulement un impact considérable sur la biodiversité animale et végétale, mais aussi sur la disponibilité et la diversité alimentaires, avec des conséquences néfastes sur la santé humaine... Il est donc urgent de connaître les abeilles sauvages pour pouvoir les sauvegarder.

Le plaidoyer est le pendant associatif du lobbying, sauf que le premier se préoccupe de l'intérêt général quand ce dernier défend uniquement les intérêts privés. Lorine et Matthieu, deux ingénieurs agronomes de POLLINIS, sont intervenus pour animer un cours intitulé « Le plaidoyer comme outil d'interpellation du politique » dans le cadre de la formation des futurs ingénieurs agronomes en deuxième année à l'école AgroParisTech.

 


Après une présentation des actions de l'association POLLINIS et de ses outils pour défendre ses combats (pétitions, partenariats, actions de terrain, études, événements...), l'équipe a proposé un jeu de rôle : les étudiants pouvaient se glisser dans la peau d'un chargé de plaidoyer et proposer des stratégies et des actions pour interdire les pesticides de synthèse, introduire du bio, de l'équitable et du local dans les cantines françaises, empêcher l'adoption du traité de libre-échange CETA en France...

NOUVELLE GÉNÉRATION
Les campagnes de plaidoyer imaginées par les étudiants ont ensuite été analysées et commentées. A l'issue de l'après-midi, les étudiants étaient visiblement ravis. Nos ingénieurs agronomes – qui ont aussi beaucoup appris à leur contact – envisagent donc de pérenniser ce type de formation afin de sensibiliser un public de futurs ingénieurs amenés à influencer la politique agricole de notre pays.

CONTRECARRER LE MODÈLE AGRICOLE INDUSTRIEL ACTUEL

INTÉRÊTS PRIVÉS 
VS INTÉRÊT GÉNÉRAL

 

Le 23 février dernier, POLLINIS était à la conférence "L'agriculture dans la campagne présidentielle de 2017", organisée par le Centre de recherches politiques de Sciences Po. (Cevipof) à Paris. L'équipe y a interpellé les représentants des candidats pour qu'ils s'engagent à signer notre Charte 2017 pour les pollinisateurs.

  • un coup d'arrêt d'urgence au déclin dramatique des pollinisateurs ;

  • la protection des droits des citoyens contre les abus de l'industrie agrochimique qui décime les abeilles ;

  • la garantie que de nouvelles substances toxiques pour les abeilles et les pollinisateurs sauvages ne seront plus mises sur le marché ;

  • l'accélération de la transition vers une agriculture respectueuse des pollinisateurs dont elle dépend.

Matthieu et Lorine à AgroParisTech.

28/04/2017

Soutenir les familles et les malades avec l'Association Tout le monde contre le cancer...

Tant qu'il y a de la joie, il y a de la vie, telle est la devise de l'Association " Tout le monde contre le cancer"! Cette association, dont le siège social est à Villefranche de Rouergue, existe depuis 10 ans. Elle est présente et agit dans quelques 140 hôpitaux français. Son but est d'adoucir le quotidien des familles touchées par cette maladie. Elle a bénéficié d'un témoignage au cours de l'émission de Frédéric Lopez en avril 2017. Là, nous avons découvert le travail des 350 bénévoles et de plusieurs psychomotriciens qui font leur possible pour sortir les patients de soins invasifs plus ou moins pénibles à supporter, leur redonner le goût de la bonne cuisine...

Selon les hôpitaux, les soins et les activités proposés peuvent être des massages, de la coiffure, des petits plats, des randonnées à l'occasion des vacances, des ateliers décoration. Pour subsister, cette association vend des calendriers solidaires, organise des concerts de musique, des salons gastronomiques. L'Association recherche encore des bénévoles et de généreux donateurs, afin de pouvoir faire davantage et notamment de pouvoir réaliser les rêves de certains malades.

Pour contacter cette association, faire un don, s'inscrire sur leur newsletter ou proposer des heures de bénévolat, contacter sur Internet: www.toutlemondecontrelecancer.com ou téléphoner au 0565454112 entre 9h et 17h.

L'Association de lutte contre la leucémie Laurette Fugain avait de son côté pour sa 2ème édition l'an passé demandé au public d'envoyer un maximum d'ondes positives aux malades en leur adressant des photos pour les divertir. Cette opération s'était appelée "Coeur Postal" et bénéficiait du soutien du rappeur Rohff, de Colombus Café and Co et d'Iatgu... Voir la campagne 2016 sur www.laurettefugain.org.

Lyliane

27/04/2017

Un réflexe à perdre d'urgence: croiser les jambes...

Selon Mme Caroline Lambert, vice-présidente de l'Association Française de Chiropraxie (AFC) et Mme R.Etienne, journaliste à Version Fémina d'avril 2017, le fait de croiser les jambes est néfaste à court, moyen et long terme pour notre corps. nous ne nous rendons pas compte que lorsque nous croisons les jambes, une hanche passe vers l'avant, ce qui fait faire une rotation au bassin et oblige la colonne vertébrale à compenser. A la longue, ce mauvais enchaînement de postures peut induire des douleurs récurrentes au niveau de la fesse, un lumbago à répétition ou une sciatique chronique. Si l'on croise à la fois les genoux et les chevilles, on risque à terme une scoliose.

Cette asymétrie (croisement prépondérant d'un côté) peut également être à l'origine d'une tension de la colonne et d'une usure prématurée d'une des hanches. Ce qu'on ne sait pas forcément, c'est que la position jambes croisées peut provoquer des troubles veineux (varices, phlébite...). De plus, lorsqu'on travaille jambes croisées, on est davantage fatigué, moins concentré, car les muscles sont contractés. En cas de grossesse, cette attitude néfaste peut même entraîner un manque d'oxygène et une carence en nutriments pour l'enfant à naître.

Il nous est donc vivement conseillé d'apprendre à nous asseoir et de nous débarrasser de cet automatisme. Les spécialistes conseillent de faire l'acquisition d'un gros ballon de fitness d'un diamètre de 65 à 75 cm (gym ball ou fit ball). En le tenant entre les genoux,on est obligé d'adopter une bonne position. En s'asseyant aussi sur le bord de la chaise, jambes écartées, dos droit sans aucun appui, on soulage sa colonne vertébrale. Il est également recommandé de se caler au fond d'un siège, les pieds bien à plat. Bref, tous ces trucs sont susceptibles de nous aider à conscientiser notre posture et à lâcher peu à peu cette façon de s'asseoir, qui nous vrille tout le corps sans que nous nous en rendions compte.

Lyliane

26/04/2017

Le thym, une plante aux mille vertus...

 

 

Connaissez vous les bienfaits du thym? Les plus chanceux en ont dans leur jardin ou sur leur balcon, car c'est une plante peu exigeante qui aime les terrains secs et bien ensoleillés. Pour un usage médicinal, le cueillir de préférence en juin pour profiter de sa pleine floraison. Il se récolte toutefois toute l'année pour parfumer les plats. Ceux qui ne disposent d'aucun espace cultivable, peuvent l'acheter soit en boutiques d'herboristerie soit en pharmacie. Dans le sud de la France, au cours de promenades, on peut ramasser du thym sauvage ou serpolet sur des pentes bien exposées et loin de toute pollution. Les herboristeries se faisant rares, des sites Internet le commercialise en sachets, en vrac ou en gélules comme www.herboristerie.com, www.herboristeriedeparis.fr ou même www.herboristerieduvalmont.com.

Dans le Journal gratuit Version Fémina de la mi-avril 2017, Mme F. Millet, docteur en pharmacie, spécialisée en phytothérapie interrogée par Mme I. Haberfeld, fait l'inventaire de ses principales indications. Ses vertus anti-infectieuses, expectorantes et fluidifiantes sont les plus évidentes grâce au thymol, sa précieuse huile essentielle. En effet, pris dès les premiers symptômes, le thym peut éradiquer bronchite, coqueluche, rhume et angine en infusion ( une cuillère à café de feuilles séchées dans 150 ml d'eau bouillante) ou en cure d'hiver avec des gélules (2 pendant 5 jours prises matin et soir).

En cas de lésions buccales comme des aphtes ou une gingivite, des bains de bouche tièdes après chaque brossage avec une préparation de 150 g de feuilles sèches ayant infusé pendant 5 minutes sont souverains. Après un repas copieux ou en cas de lourdeurs stomacales, d'aérophagie ou de ballonnements, une tisane de thym (3 tasses par jour) est censée accélérer l'évacuation du bol alimentaire. Il est possible d'y ajouter un peu de miel de thym et un filet de jus de citron.

Les spasmes utérins (règles douloureuses, contractions de l'utérus hors accouchement) sont généralement soulagés par des massages doux en mouvements circulaires trois fois par jour pendant 48 heures. On mélange alors 20 gouttes d'huile essentielle de thym commun à linalol dans un flacon avec de l'huile d'amandes douces. Enfin, il faut savoir que le thym est un excellent cicatrisant grâce à une lotion désinfectante, préparée avec 3 sachets d'infusion, passée avec une gaze pour nettoyer une plaie. Du miel de thym est également utilisé pour certaines blessures, particulièrement en milieu hospitalier.

Alors, pas d'hésitation! Soignons nous grâce à la nature et utilisons au mieux les vertus thérapeutiques de cette plante aromatique qu'est le thym!

Lyliane

 

25/04/2017

Médiation animale avec un lama...

Mr Frédéric Lopez, au cours de son émission sur la 2ème chaîne Mille et Une Vies qui débute à 13h 55, a invité Mr Benjamin Leroy-Blanc, installé à Six-Fours-les-Plages (83), un ancien financier qui s'est lancé dans l'élevage des lamas à des fins thérapeutiques. Ce jeune trentenaire en effet, ne trouvant plus beaucoup de sens à son travail, a retrouvé un de ses rêves d'enfant: créer son propre élevage d'animaux. Aujourd'hui, après avoir passé un diplôme de zoothérapeute, il pratique la médiation animale avec un de ses 40 lamas.

Généralement, son activité consiste à superviser la rencontre entre ses animaux et des personnes âgées ou en situation de handicap. Contrairement à ce que nous pourrions croire, le lama est un animal paisible et affectueux. Une fois par mois environ, Benjamin et son lama Jules rejoignent une maison de retraite sur les hauteurs de Toulon pour pratiquer ce qu'il nomme une "lamathérapie". Chaque résident établit un relationnel avec le lama Jules et échange câlins, mots doux ou caresses. La plupart aimeraient qu'ils viennent plus souvent et attendent ces rencontres avec impatience.

Trouver plaisir et réconfort auprès des animaux a souvent été évoqué pour des enfants autistes ou handicapés. Là il s'agit d'adultes fragilisés par des difficultés physiques ou mentales, des personnes isolées et âgées. Tout le monde apparemment y trouve son compte. Gageons que cette initiative ne manquera pas de faire des émules...

Lyliane

24/04/2017

Reconnaissance de Mère Nature par le droit...

Sous la plume de Nicole, notre blog avait publié un vibrant article concernant la rivière Whanganui en Nouvelle-Zélande, qui s'était vu reconnaître les mêmes droits qu'une personne. Dans le Journal Télérama du 12/04/2017, Mme Weronika Zarachowicz nous informe que, le 20 mars 2017, le tribunal de l'Uttarrakhand, un état himalayen du Nord de l'Inde, avait accordé un statut de personne morale au Gange et à son principal affluent la rivière Yamuna. Les juges de la même Cour de Justice, le 1er avril dernier, ont accordé une personnalité juridique à l'air, aux forêts, glaciers, rivières, cascades et plaines de l'Himalaya. Les termes employés par la Haute Cour de Justice de cet Etat sont explicites: "ce sont des entités vivantes ayant le statut de personnes morales".

Par une curieuse synchronicité, on retrouve donc à la même période et à l'autre bout de la planète des termes à peu de choses près semblables. La journaliste insiste à juste raison me semble-t-il, sur la pression de la société civile à l'égard des juges, pour que le droit soit appliqué pour défendre l'environnement. Ainsi est en train de naître sous nos yeux l'idée que les citoyens peuvent saisir la justice pour protéger leur cadre de vie de tous ceux qui jusque là faisaient des ravages écologiques en toute impunité. C'est une sérieuse avancée qui mérite d'être connue et reprise partout!

Lyliane

23/04/2017

Oser la fraternité avec l'ACAT (action des chrétiens contre la torture)...

Le journal de l'ACAT, résumant toute une année de ses actions, rapporte tout ce qui a été fait, notamment en partenariat avec l'Eglise Protestante Unie de France (EPUF) et le Service Jésuite des Réfugiés (JRS), autour du mot d'ordre :"Accueillir". Ils ont depuis novembre 2016 formé des groupes de réflexion et de sensibilisation au niveau local. Il leur a paru en effet en tout premier lieu nécessaire de montrer qu'ils sont nombreux à se préoccuper des conditions d'accueil des étrangers en France et en Europe et de rappeler que le droit d'asile est un droit fondamental partout dans le monde.

Avec l'idée de résister aux discours politico-médiatiques hostiles aux étrangers qui sont distillés ça et là dans notre pays et alentour, l'ACAT a choisi de plaider en faveur d'une politique migratoire d'accueil, respectueuse des Droits de l'Homme. Les participants à ces "pôles de résistance" ont d'abord échangé et partagé leurs préoccupations, leurs réflexions et leurs propositions. Puis ils ont construit un discours commun sur lequel ils doivent s'appuyer pour interpeller leurs élus.

Des expositions comme "Voyage en barbarie-l'exode d'Erythrée" ont été présentées dans plus d'une dizaine de villes en France. Les militants de l'ACAT ont également organisé des projections-débats autour du documentaire d'Avi Mograbi "Entre les frontières", parce qu'il interroge la notion de réfugié. Des repas solidaires, des veillées de prière, des opérations stickers, des moments d'échanges ont rythmé cette campagne.

Des rassemblements régionaux ont aussi porté sur cette thématique comme "J'étais un étranger et vous m'avez accueilli" en Auvergne, "L'accueil des migrants, comment puis -je y contribuer?" en région lyonnaise... Défendre le droit d'asile est également dans le mandat de l'ACAT avec deux volets distincts: l'assistance juridique aux étrangers (175 exilé(e)s de 31 nationalités différentes ont été reçus et accompagnés en 2016) et le plaidoyer auprès des instances internationales telles le CAT (Comité contre la torture des Nations unies) et nationales comme l'OFPRA (office français de protection des réfugiés et apatrides), les sénateurs et les parlementaires.

Pour aller plus loin, chacun dans notre coin de France, un dossier pédagogique avec 15 fiches pour changer de regard sur l'étranger, des dossiers, des messages de l'ACAT sont disponibles sur le site Internet: www.acatfrance.fr/accueildeletranger.

Lyliane

 

20/04/2017

La psychologie énergétique fait son entrée en France !


 

Qu’est-ce que l’EFT ?

L’EFT est une technique qui connecte l’esprit et le corps. On utilise le « tapotage » sur des « points d’acupression » pour aider à juguler des stress ou des traumatismes dont la mémoire s’est imprimée sur nos corps.  Le but est de réduire la souffrance du patient sans avoir à utiliser des médicaments ou des aiguilles d’acupuncture (On n’a pas toujours son acupuncteur sous la main !)

Ainsi, une séance de « tapotage » avec ses doigts peut réduire sensiblement le stress chez certaines personnes, voire améliorer la santé psychique ou soulager des douleurs émotionnelles grâce à l’accompagnement d’un psychologue spécialisé.

Ces techniques sont connues depuis la nuit des temps dans certaines traditions médicales comme en médecine chinoise par exemple.

La véritable nouveauté est que les progrès sont désormais mesurables à la fois grâce aux progrès de l’imagerie cérébrale, des analyses de l’ADN et des capteurs biologiques.

Aujourd’hui, les psychologues sont capables d’évaluer d’une manière plus objective les évolutions positives (ou non) de leurs patients.

Cela permet d’anticiper un temps de thérapie et de voir très vite si les techniques choisies sont bien adaptées à la personne.

Pour autant, cette approche de la psychologie est encore en construction et il est évident qu’il convient de la prendre avec un « bon esprit critique » ainsi que l’a rappelé le psychologue Jean-Michel Gurret, l’initiateur et le modérateur de ces deux journées.

Soigner son aura ?

En écoutant les « psys » américains, je me suis dit que de nombreux psychiatres français devaient être encore très sceptiques voire carrément opposés au développement de ces approches psychologiques.

Le fait que la psychologie énergétique ait été officiellement reconnue en 2012 aux Etats-Unis n’y changera rien : il est évident que l’approche proposée est une révolution thérapeutique et sémantique.

En effet, lorsque l’on écoute la très dynamique « psy » Donna Eden parler de travail sur l’aura [2], de méridiens [3], d’énergie inversée et de triple réchauffeur, son discours paraît obscur, ou en tout cas peu adapté aux oreilles de la médecine européenne 2017.

L’idée que nous avons un corps énergétique, que celui-ci a une intelligence propre et qu’en prendre soin est aussi important que pour le corps physique n’est pas encore à l’ordre du jour officiel !

Et malgré le succès grandissant de la psychologie énergétique, il reste encore de nombreux sceptiques dans le monde scientifique.

Aux Etats-Unis, malgré le droit d’existence reconnu à l’EFT, les débats sur le sujet sont parfois âpres. Les plus récalcitrants estiment que cette approche n’est jamais que le reflet de l’effet placebo.

En France, le débat n’existe pas. L’EFT n’étant pas encore très connue. Mais, si ces thérapies venaient à gagner du terrain, elles seraient probablement combattues.


Annonce spéciale
****************

Soigner (aussi) son corps !

Le stress et les tensions ont des répercussions dramatiques sur notre bien-être psychique, c’est indéniable...mais aussi sur notre système digestif (ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle également “deuxième cerveau” !).

Pour comprendre le fonctionnement de ce deuxième cerveau et comment faire pour en prendre soin au maximum, l’IPSN organise 3 journées de conférences, échanges et ateliers autour du microbiote. La première a eu lieu au mois de février...

Ce fut un immense succès : des oratrices exceptionnelles et un public unanime sur la quantité et la qualité d’informations enseignées lors de cette journée... 

Plus d’informations sur les prochaines Journées du Microbiote ici !

Suite de la lettre :

Et si l’EFT, ça fonctionnait ?

Pour un patient qui a subi de lourds traumatismes et dont la vie n’est plus tenue que par des médicaments aux effets secondaires insupportables, le fait que des scientifiques soient sceptiques face à une thérapie, qui lui semble porter des fruits, ne pèse pas beaucoup.

On pourrait même le menacer, ou menacer son thérapeute, cela ne changerait pas son envie d’essayer une thérapie qui aurait marché avec quelqu’un de son entourage, ayant des symptômes proches des siens.

C’est le cas, par exemple, pour de nombreux vétérans de guerre américains qui ont vécu la guerre d’Irak ou, pour les plus âgés, celle du Vietnam.

Ainsi, l’un des fondateurs de l’EFT, le « psy » Gary Craig, a mené, avec un groupe de psychologues, un travail avec des soldats traumatisés par la guerre [4].

Les résultats de cette expérience ont été très convaincants.

Ces hommes, traumatisés, vivaient dans un stress émotionnel considérable. On le voit dans la vidéo retraçant l’expérience [5]. Au moment où leurs séances commencent : ils tremblent, peinent à s’exprimer, ont le regard hagard.

L’un est alcoolique, l’autre sous antidépresseurs, le troisième ne dort plus : il a des cauchemars. Ils sont en dépression, ont des accès de violence. Leur détresse est totale. Elle les détruit ainsi que leurs entourages.

Ils vont être accompagnés pendant cinq jours par des psychologues qui vont utiliser l’EFT avec eux.

Les résultats de ce travail sont extraordinaires : tous ont vu leur niveau de stress baisser. Ils ont pu dépasser leur traumatisme et reprendre une vie (plus) normale.

Ce n’est qu’une étude clinique et elle ne valide pas l’EFT pour tous. Mais pour ces soldats, comme pour leurs thérapeutes, cette expérience s’est révélée fondatrice. Eux, sont convaincus.

Mais comment objectiver leur vécu ? Comment mesurer les bienfaits de la psychologie énergétique ?

Mesurer les progrès liés aux techniques énergétiques

Cette question taraude tous les « psys » et thérapeutes de bonne foi qui par ailleurs aimeraient disposer d’éléments de mesure pour affiner leur art.

Heureusement, ces dernières années, différents outils ont été développés.

Je vous en présente quatre :

Les échelles de « Cohen’s d »

Il s’agit d’outils statistiques utilisés dans des méta-analyses. Ces études elles-mêmes correspondent à une démarche statistique qui combine le résultat de travaux de recherches sur un sujet donné.


Grâce à cette échelle, il est possible de mesurer l’effet d’un traitement :

>> d = 0,2 pour un faible effet

>> d = 0,5 pour un effet moyen

>> d = 0,8 pour un effet conséquent. (Au-delà, l’effet est très significatif).


Différentes méta-analyses ont montré que l’EFT pouvait avoir un effet (très) significatif sur :

>> l’angoisse [6] (d = 1,23)

>> la dépression [7] (d = 1,31)

>> les traumatismes d’après-guerre [8] (d = 2, 96)

Les niveaux de cortisol

Le cortisol est une hormone secrétée, à partir du cholestérol, par les glandes surrénales (qui sont des glandes endocrines au-dessus du rein).

Lorsque nous sommes stressés, notre cerveau envoie un message aux surrénales pour qu’elles fabriquent davantage de cortisol.

Cette hormone du stress doit être envoyée à des récepteurs pour être efficace. Nous en avons dans tout le corps. Ainsi, face à un dangereux tigre, s’il vous vient l’idée et la volonté de fuir, le cortisol sera envoyé dans les muscles des jambes. Et vous courrez sans plus attendre !

La présence de niveaux plus élevé que la normale de cortisol dans le sang est donc un bon indicateur de stress.

Or une étude a montré que les séances d’EFT était efficace sur la réduction du taux de cortisol chez des patients stressés.

Les chercheurs ont comparé deux groupes. Le premier a suivi une thérapie par la parole, le deuxième une séance d’EFT. Dans le premier groupe, le niveau de cortisol a baissé de 14%, dans le deuxième de 24% [9].

Les ondes du cerveau

Ce sujet à lui seul mériterait une ou deux lettres !

Il faut savoir que le cerveau est traversé par des ondes qui disposent de fréquences propres, on les appelle :


>> alpha : fréquence entre 8 et 12,5 hertz

>> bêta : fréquence de 12 à 45 hertz

>> thêta : fréquence de 4,5 à 8 hertz

>> delta : fréquence jusqu’à 4 hertz

>> gamma : fréquence autour de 40 hertz pouvant aller jusqu’à 80 hertz


Les ondes alpha sont présentes pendant le sommeil ou les phases d’apaisement alors que les ondes bêta apparaissent à l’occasion d’une activité cérébrale intense. Les ondes thêta et delta sont davantage présentes chez les enfants, parfois chez les thérapeutes. On les retrouve dans les phases de rêves ou de somnolence. Les ondes gamma enfin concernent les activités de pure création ou de méditation.

Ces ondes représentent l’activité électrique du cerveau. Et grâce à l’électroencéphalographie (EEG), on peut les observer. Ce qui intéresse le thérapeute lorsqu’il observe les ondes émises par le cerveau de son patient, c’est le schéma global qui se dégage de ces ondes.

En fonction de l’activité cérébrale (stress, sommeil, méditation etc.) le schéma évolue. Il sera plus ou moins équilibré ou harmonieux selon ce qui se passe dans la tête du patient.

Associer l’analyse des données observées et exercices de psychologie énergétique (méditation, EFT etc.) permet d’orienter le patient vers le résultat recherché : moins de souffrance, plus de sérénité etc.

L’expression des gènes

Plus étonnant encore, la psychologie énergétique peut avoir un effet sur l’expression des gènes. Des scientifiques ont analysés les évolutions du génome de patients avant et après une séance d’EFT.

Ils se sont rendus compte que 72 gènes avaient été modifiés par la séance confirmant ainsi toutes les hypothèses liées à l’épigénétique posée depuis une vingtaine d’années [10].



Alors, concluant ?

Évidemment, en dépit des preuves qui s’accumulent, vous trouverez toujours des sceptiques.

Ceux qui disent : c’est du placebo !

Et alors ? Si un placebo sans effet secondaire permet de faire baisser de 80% la douleur chez un patient, il est peu probable que ce dernier s’en plaigne !

Surtout, l’essentiel n’est pas là.

Comme le dit le psychologue Dawson Church : « La plupart des souffrances que nous subissons sont optionnelles : elles sont fabriquées par la pensée. » [11]

Nous disposons à portée de mains (de doigts) de techniques permettant, chez certains d’entre nous, de soulager les souffrances. Pourquoi s’en priver ?

La vérité est qu’en réalité, ces techniques peuvent être puissantes et efficaces au moins chez une partie des patients. Personne ne parle de panacée mais de techniques qui sont en plein développement et que l’on commence à pouvoir mesurer.

Et dans ce cas, le plus important est de s’assurer que ces approches sont pratiquées avec tout le sérieux nécessaire et dans le cadre le plus porteur possible.

Plusieurs points me semblent rassurants à ce titre :

  • Les thérapies ont une durée limitée : si au bout de quelques séances, la thérapie ne fonctionne pas, changez de méthode ou de thérapeute !

  • Les « psys » qui utilisent ces techniques travaillent en groupe, sous le contrôle de leurs pairs et de manière ouverte. Cela évite les dérives potentielles. Car c’est un domaine sensible, nous le savons ! Travailler sur la « psyché » n’est jamais neutre. Il est bon que les professionnels de ce domaine soient en permanence scrutés et évalués.

  • Les thérapeutes qui portent ces techniques font tout pour que leur discipline soit étudiée, observée et mesurée. On commence à voir les fruits de ce travail. Mais il est à parier que le meilleur reste à venir !


Tapotons ensemble !

Bien souvent, le meilleur moyen de se faire une idée sur un sujet est de tenter l’expérience soi-même.

Je vous propose ainsi d’essayer deux exercices de tapotage que nous a montréDonna Eden lors de sa conférence.

Dans les deux cas, il s’agit de baisser son stress.

Ces exercices sont faciles à effectuer et peuvent être réalisés presque partout.

Imaginez que vous ayez une réunion difficile à animer qui commence bientôt, ou que vous soyez sur le point de prendre la parole devant une foule immense d’inconnus….

Prenez cinq minutes, assis ou debout et essayez !

Exercice 1 :

  • Tapotez au-dessus de la poitrine (un peu comme les gorilles, mais en moins fort).

  • Tapotez sur les côtes (juste en dessous de la poitrine)

  • Mettez les mains sur vos yeux, puis sur vos tempes, descendez le long du visage mettez vos mains sur vos épaules et esquissez un mouvement vers l’extérieur.


Exercice 2 :

  • Frottez-vous les mains

  • Secouez-les

  • Posez-les sur le haut de vos cuisses

  • Respirez profondément

  • Frottez-vous les mains

  • Secouez-les

  • Posez vos mains sur vos yeux

  • Posez vos mains sur vos tempes

  • Descendez le long de votre visage avec vos mains, posez-les sur vos épaules et faites un geste d’évacuation

  • Respirez profondément

Si vous souhaitez voir Donna Eden en action vous pouvez retrouver une vidéo d’elle ici

Imaginez maintenant une salle pleine à craquer de thérapeutes (plus de 300 personnes) effectuant ces exercices avec tout le sérieux nécessaire à une application réussie... 

Si vous êtes sceptique, l’image vous aura fait sourire ! (A tout le moins !)

Vous voyez, cela vous fait déjà du bien !



Naturellement vôtre,


Augustin de Livois




 
     
     
 
 
 
Cliquez ici pour répondre au message ou le transférer
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

19/04/2017

Cristaux de soude, bons à tout faire!

Dans le Journal gratuit Culture Bio de juillet/août 2016, un article de Mme Sarah Portool fait le point sur les multiples usages des cristaux de soude. Ceux-ci en plus sont très bon marché! On les nomme également carbonates de soude ou bicarbonates de soude. Ils ne contiennent aucune substance chimique nuisible pour notre santé et notre environnement. Leur empreinte carbone est environ 3 fois plus faible que celle  d'un paquet de chips.  Ils sont en effet obtenus à partir de craie et de sel, extraits et transformés en France selon un processus chimique court et non toxique. Toutefois, selon mention portée sur les paquets, généralement on les manipule avec des gants afin de protéger sa peau.

Ils décapent, dégraissent, désodorisent, détartrent, désinfectent comme des détergents habituels. C'est le produit idéal pour les gros travaux. Le percarbonate de soude ou eau oxygénée est un agent blanchissant dans les lessives écologiques. Dans beaucoup d'hôpitaux outre-Atlantique, il remplace l'eau de javel pour la désinfection, sans la toxicité du chlore. En fait, dans la maison, il sert pratiquement à tout: de l'entretien de la salle de bain, à la vaisselle, sans oublier une fonction de lutte contre les parasites du jardin.

En cuisine, c'est un excellent agent levant pour remplacer la levure chimique pour le pain ou la pâtisserie. Il peut également réguler l'acidité des aliments. Excellent déodorant, on peut l'ajouter dans l'eau du bain, s'en servir comme dentifrice ou comme shampoing sec. Enfin, comme il est alcalin, il est vendu en pharmacie comme anti-acide. Bref, avec le bicarbonate de soude, nous avons une alternative bon marché aux produits d'entretien, d'hygiène et de cosmétiques classiques.

Lyliane

18/04/2017

L'harmonie des âges serait à conquérir...selon la MGEN (mutuelle générale de l'éducation nationale)

Une interview de Mme Bernadette Puijalon, anthropologue spécialiste du vieillissement, dans Valeurs Mutualistes, journal de la MGEN, m'a fait réfléchir à la question des liens intergénérationnels. Autrefois, en effet, cette question ne se posait pas car plusieurs générations vivaient sous le même toit. Désormais, dans nos sociétés occidentales les âges sont séparés et les rencontres sont beaucoup moins fréquentes. Mme Puijalon pointe un paradoxe actuel:"notre société chante la jeunesse, mais fait des conditions économiques très difficiles à ses jeunes; elle nous commande de ne pas vieillir, mais elle n'a jamais fait autant économiquement pour ses vieux."

Selon l'anthropologue, les relations entre les générations à toutes les époques sont porteuses de conflits éventuels dans la sphère privée comme publique, généralement autour de l'avoir, du savoir et du pouvoir. L'harmonie des âges serait donc à conquérir, car c'est l'un des ciments du "vivre ensemble". C'est pourquoi, selon Mme Puijalon, des actions de solidarité intergénérationnelle peuvent remettre en cause des stéréotypes et jouer un rôle fort à notre époque où beaucoup de repères semblent brouillés.

Un sondage BVA réalisé à la demande des Petits Frères des Pauvres montre que 88% des 18/24 ans interrogés se disent prêts à consacrer du temps à une personne âgée. De même, une enquête Viavoice, réalisée en 2016, révèle que pour 88% des Français la relation entre les générations est considérée comme satisfaisante. L'INSEE, dans son portrait social de 2016, ajoute que 43% des personnes interrogées disent avoir eu l'occasion d'obtenir un soutien moral, une aide financière ou matérielle de la part d'un membre de leur famille, d'un ami ou d'un voisin.

Que ce soit en effet pour garder des enfants malades ou des petits-enfants pendant les congés scolaires, pour conseiller ou donner un coup de pouce à un jeune désireux de s'installer, dépanner un jeune ménage qui cherche un prêt pour construire sa maison, les seniors la plupart du temps répondent présents. En parallèle, il ne faut pas oublier que beaucoup d'aidants donnent de leur temps et de leur affection à entourer une personne vieillissante et devenue dépendante. D'autant que, selon l'INSEE, en 2050 un Français sur 3 sera âgé de 60 ans ou plus contre 1 sur 5 en 2005...

Bref, réjouissons-nous de constater que, malgré la crise économique et l'éclatement des familles, les liens entre générations demeurent forts. Et ne nous privons pas de pratiquer des échanges sociaux et solidaires entre voisins comme entre parents d'une même famille. Il me semble que nous avons tous à y gagner!

Lyliane

13/04/2017

Lumière sur le business des ampoules...

Si vous n'avez pas pu voir à la télévision l'enquête sur France 5 des réalisateurs C. Cabanas et L. Fléchaire intitulée "Le côté obscur de l'ampoule", vous serez intéressé par le résumé que j'en fais en m'inspirant également d'un article de Mr G. Boussaingault dans le journal Nice-Matin du dimanche 2/4/2017. Ce documentaire fait le point sur les ampoules dites à basse consommation, qui depuis le 1/9/2012 ont remplacé les modèles à incandescence. Réputées plus économiques et plus écologiques en théorie, les ampoules fluo-compactes, selon une enquête menée jusqu'en Chine, se révèlent coûter plus cher, durer moins longtemps et contenir du mercure, un composant très dangereux pour la santé.

Le recyclage de ces ampoules (5000 tonnes en France en 2016) pose en effet problème, car le mercure est un perturbateur endocrinien, non sans conséquence pour la santé de nos enfants selon l'eurodéputée des Verts, Mme M. Rivasi. Loin d'être une solution miracle, ces bulbes lumineux si nécessaires à nos intérieurs émettraient en outre des ondes électromagnétiques et des rayonnements uttraviolets. Même les lampes à LED à forte énergie que l'on trouve dans les tablettes, les téléphones et les ordinateurs seraient particulièrement agressives pour les yeux. Nos enfants, dont le cristallin absorbe toute la lumière bleue et qui restent fascinés de longues heures devant les écrans, courent un risque à plus ou moins longue échéance...

Aussi, sans retourner à l'ère de la bougie et de la lampe à pétrole, soyons vigilants, expliquons à nos enfants que les rayonnements des appareils dont ils raffolent sont agressifs pour leurs yeux et surtout demandons des comptes aux industriels et à tous ceux qui nous font prendre de tels risques sans nous en parler. Comme quoi, lanceurs d'alertes et réalisateurs engagés sont essentiels pour débusquer des business dangereux pour notre santé et pour faire progresser une nécessaire transparence!

Lyliane

11/04/2017

Appel urgent en faveur des abeilles...

 
 
 
--------

Chères amies, chers amis partout en France,

Ségolène Royal travaille en ce moment même sur une interdiction historique de pesticides tueurs d'abeilles... mais le texte final risque d'omettre deux produits mortels. Nous devons agir au plus vite!

Pendant des semaines, les Français ont inondé de messages la consultation publique lancée par la Ministre de l'environnement au sujet de cette réforme. Aujourd’hui, rendons notre appel impossible à ignorer avec une pétition monstre, que nous lui remettrons directement demain!

Le printemps est là, et avec lui la grande saison des abeilles qui pollinisent notre pays tout entier. Rejoignez la pétition et sauvons nos abeilles avant que leur disparition nous affecte à tous -- partagez via WhatsApp, Facebook et Twitter:                                          

https://secure.avaaz.org/campaign/fr/bees_france_clickers1/?tgcAWcb&v=500301388&cl=12378487448&_checksum=14c608664a46e58bf536e867a3da0731ffe9c722f81e6a942e0d4fbea0abcebe

Notre mouvement a recueilli plus de 3 millions de signatures pour exiger des actes de la part de l’Europe -- et nous avons gagné! Nous avons aussi défilé, financé des sondages et envoyé des messages aux dirigeants du monde pour leur exprimer notre préoccupation pour les abeilles. Aujourd’hui, nous pourrions être sur le point de faire de la France un asile sûr pour nos amies butineuses. 

Rassemblons-nous pour ce dernier effort: rejoignez l’appel pour une loi sans exceptions et partagez tout autour de vous!

https://secure.avaaz.org/campaign/fr/bees_france_clickers1/?tgcAWcb&v=500301388&cl=12378487448&_checksum=14c608664a46e58bf536e867a3da0731ffe9c722f81e6a942e0d4fbea0abcebe

Notre mouvement se bat depuis des années pour sauver les abeilles, sans jamais baisser les bras. En Europe, en France, au Canada, aux États-Unis, le concert de nos voix a contribué à faire de la lutte pour la survie des pollinisateurs une priorité. Faisons un dernier effort aujourd'hui pour une planète bourdonnante de vie!  

Avec espoir et détermination,

Marie, Patricia, Luis, Mélanie, Aloys, Nell et toute l’équipe d’Avaaz

POUR EN SAVOIR PLUS

Ségolène Royal met en consultation la liste des néonicotinoïdes qui seront interdits en 2018 (Actu Environnement)
https://www.actu-environnement.com/ae/news/neonicotinoides-interdiction-insecticides-abeilles-2018-decret-loi-biodiversite-28452.php4 (https://preview.avaaz.org/admin/%3Ca%20href=)

La loi biodiversité définitivement adoptée, les néonicotinoïdes finalement interdits (Novethic)
http://www.novethic.fr/empreinte-terre/biodiversite/isr-rse/la-loi-biodiversite-definitivement-adoptee-les-neonicotinoides-finalement-interdits-143980.html (https://preview.avaaz.org/admin/%3Ca%20href=)

Les abeilles officiellement reconnues comme espèce en voie de disparition (Science Post) 
http://sciencepost.fr/2016/10/abeilles-officiellement-reconnues-espece-voie-de-disparition/ (https://preview.avaaz.org/admin/%3Ca%20href=)

Que se passerait-il si les abeilles disparaissaient? (Maxisciences)
http://www.maxisciences.com/abeille/que-se-passerait-il-si-les-abeilles-disparaissaient_art34737.html (https://preview.avaaz.org/admin/%3Ca%20href=)

Sulfoxaflor et flupyradifurone: Néonicotinoïds ou pas? (en anglais - Pesticide Action Network)
http://www.pan-europe.info/sites/pan-europe.info/files/public/resources/factsheets/201609%20Factsheet%20What%20is%20a%20neonicotinoid_Flupyradifurone_Sulfoxaflor_EN_PAN%20Europe.pdf (https://preview.avaaz.org/admin/%3Ca%20href=)

05/04/2017

Les aliments à éviter et ceux à privilégier pour notre santé:

 

Éviter la malbouffe:

Les aliments à éviter, je suis sûr que vous les connaissez déjà :
  • Le sucre, sous toutes ses formes (sucre blanc, fructose, céréales du petit-déjeuner, confiseries, gâteaux, biscuits). C’est " l’aliment préféré du cancer », comme je l’ai expliqué dans une lettre précédente ;

  • Les produits laitiers, car ils contiennent des facteurs de croissance (IGF-1) qui stimulent la croissance des cellules cancéreuses (l’impact délétère est particulièrement prononcé dans le cas du cancer de la prostate) ;

  • Les aliments frits (croissants, frites, chips, etc.), qui génèrent des composés cancérigènes, en plus de ceux contenus dans les huiles raffinées (remplies d’oméga-6) ;

  • Les aliments cuits à température élevée : la puissance cancérigène d’une viande trop cuite est équivalente à celle de 800 à 1 000 cigarettes ! Il faut toujours privilégier les cuissons douces, à la vapeur de préférence, ou même manger cru, grâce aux marinades.

  • Les produits chimiques : les pesticides, les additifs chimiques et les conservateurs de la nourriture industrielle (la charcuterie, notamment).

Si vous voulez éviter le cancer… et a fortiori si vous vous débattez contre un cancer déjà installé, vous ne devez pas consommer ces produits, ou alors le moins souvent possible.

Mais de même qu’il y a des aliments qui donnent le cancer… il y en a qui vous en protègent, et qui vous aident même à éliminer les cellules cancéreuses !

Et ceux-là, vous avez tout intérêt à vous en régalez autant que possible, tous les jours si vous le pouvez !

Voici donc les 11 aliments les plus puissants contre le cancer… et pour booster votre santé en général. [9] 

1. Le curcuma

Aaah, le curcuma…

Certes, c’est une épice plutôt qu’un aliment. Mais le pouvoir de cette racine orange est tellement extraordinaire qu’elle mérite bien qu’on commence avec elle.

Le curcuma est utilisé dans les médecines traditionnelles depuis des millénaires. Mais ce n’est que depuis quelques années qu’on a découvert scientifiquement ses fabuleux pouvoirs anti-cancer.

C’est aujourd’hui établi : le curcuma est l’épice reine contre le cancer car elle a des effets :
  • Antioxydants – donc précieux pour limiter les effets du vieillissement ;

  • Anti-inflammatoires – ce qui réduit votre risque de contracter la plupart des maladies modernes (y compris Alzheimer) ;

  • Antimutagènes, ce qui est particulièrement utile dans la prévention du cancer.

Alors n’hésitez plus, couvrez vos plats salés de curcuma en poudre (une cuillère à café)… et ajoutez du poivre noir, c’est le secret pour améliorer les effets du curcuma sur votre santé.

2. Les crucifères (brocolis, chou-fleur, choux frisé, kale, etc.)

Mangez-vous des crucifères (choux) au moins trois fois par semaine ?

Si ce n’est pas le cas, vous devriez !

D’abord parce qu’ils sont bourrés de vitamines et minéraux utiles contre le cancer (vitamine K, sélénium, soufre, caroténoïdes).

Mais surtout, ils contiennent aussi d’autres substances précieuses, comme les « sulforaphanes » ou les « indol-3-carbinol », qui permettent d’inactivercertaines substances cancérigènes.

Alors jetez-vous sur les brocolis !

Attention simplement à ne pas trop les cuire, sinon vous n’obtiendrez pas tous leurs bienfaits. Personnellement, je les cuis toujours à la vapeur, et je les arrose généreusement d’huile de colza : c’est délicieux !

3. Les champignons (shiitake et pleurotes)

Comme le curcuma, certains champignons sont si puissants qu’ils peuvent être utilisés à la fois en prévention et en traitement du cancer, pour aider à guérir.

Le plus connu est sans doute le shiitake (lentin du chêne), qui stimule fortement le système immunitaire.

C’est sur les cancers digestifs (côlon, estomac) que son impact est le plus manifeste. Mais dans une petite étude révolutionnaire, le shiitake a aussi réussi à guérir 10 femmes atteintes du papillomavirus, donc ayant un risque de développer un cancer du col de l’uterus. [10] 

Le maïtake, surnommé « le roi des champignons » en Asie, est peut-être encore plus puissant, mais on le trouve plus difficilement sur les étals de nos marchés.

Les pleurotes, en revanche sont « bien de chez nous », et sont très intéressantes elles aussi !

Alors pensez bien à consommer régulièrement ce type de champignons, toujours cuits !

4. Les alliacés (ail et oignon)

Et savez-vous ce qui va bien avec les champignons ? C’est l’ail, bien sûr !

L’ail est un autre miracle de la nature. Ce n’est pas pour rien que nos grands-mères en piquaient leurs gigots et rôtis : on sait aujourd’hui que ses vertus anti-cancer réduisent l’impact délétère des viandes grillées !

Quant à son cousin l’oignon, il n’est pas en reste. Comme l’ail, il est riche en composés soufrés (anticancéreux).

Mais il est également riche en quercétine, un antioxydant puissant qui vous protège des cellules cancéreuses à tous les stades de leur développement.

5. L’huile d’olive

Votre huile d’olive, choisissez-la extra vierge, et utilisez-là sans modération !

Une revue d’études récentes comprenant 13 800 patients a montré qu’une consommation élevée en huile d’olive était associée à une réduction de 59 % de tous les cancers ! [11] 

La réduction du risque est de 45 % pour le cancer du sein et monte jusqu’à 64 % pour les cancers digestifs.

Attention simplement à ne pas la cuire au-delà de 180°. C’est simple : il ne faut jamais qu’elle soit en train de fumer !

6. La tomate

Message spécial à ces Messieurs : la tomate est très riche en lycopène, une petite molécule précieuse pour éviter le cancer de la prostate !

Attention, le lycopène se concentre dans la peau, donc mieux vaut choisir vos tomates bio.

Pour en avoir des quantités suffisantes, le mieux est de consommer régulièrement de la sauce tomate, si possible bio ou faite maison.

7. La grenade

La grenade ne se contente pas de protéger vos neurones contre Alzheimer, ou de réduire votre risque de mourir d’une crise cardiaque ou d’un AVC... [12]

Ce super-fruit semble aussi avoir des effets anti-cancer impressionnants, grâce à ses innombrables antioxydants.

De nombreuses études in vitro suggèrent même que la grenade pourrait empêcher la prolifération des cellules cancéreuses du sein, de la prostate, du côlon et du poumon.

Alors pensez bien à ajouter ce fruit à vos salades ou à vos desserts. Attention toutefois à ne pas exagérer sur le jus de grenade, même bio, car le sucre qu’il contient risque de contrecarrer ses vertus pour la santé.

8. Le gingembre

Impossible de ne pas citer le gingembre, même si c’est le cousin germain du curcuma.

Lui aussi est hautement antioxydant et anti-inflammatoire, avec d’innombrables vertus pour la santé.

Mais le gingembre semble avoir un rôle spécifique « anti-angiogenèse », ce qui veut dire qu’il empêche les tumeurs de faire de nouveaux vaisseaux et de se développer.

Personnellement, j’en consomme tous les jours, dans mon jus de légumes. Mon secret pour atténuer son goût piquant, c’est d’ajouter de l’avocat dans le jus : c’est délicieux !

9. Les baies rouges et noires

Les baies rouges et noires (fraises, framboises, mûres, myrtilles et airelles) sont des concentrés d’antioxydants merveilleux pour la santé.

Les « anthocyanes » qu’ils contiennent vont même jusqu’à faciliter la mort des cellules cancéreuses – voilà pourquoi il ne faut pas les négliger si vous avez un cancer déclaré.

Attention toutefois : les baies rouges non bio font partie des fruits qui concentrent le plus de pesticides. Je sais que c’est plus cher, mais ces fruits-là, il faut vraiment les manger bio.

10. Certains agrumes

Le citron et la peau des oranges amères concentrent des « bioflavanoïdes » aux propriétés anticancéreuses intéressantes.

N’hésitez donc pas à utiliser des zestes de citron ou d’orange amère dans vos plats, comme on le trouve dans de nombreuses recettes orientales.

Là encore, il faut choisir du bio, car le citron fait aussi partie des aliments qui concentrent les pesticides.

11. Le thé vert

Je finis cette liste par un grand classique : le thé vert. Figurez-vous qu’une seule une tasse apporte autant d’antioxydants qu’une assiette de légumes !

Car le thé vert est bourré de polyphénols intéressants, et en particulier celui qui s’appelle « épigallocatéchine-3-gallate », communément appelé EGCG.

Le thé noir est utile aussi, mais ses antioxydants sont moins biodisponibles (cela veut dire qu’ils sont moins bien assimilés par l’organisme).

Bien sûr, il ne faut mettre ni lait ni sucre dans votre thé. Et il faut toujours le choisir de bonne qualité et bio, sans quoi vous risquez de cumulez métaux lourds et pesticides !

Et puis quoi encore ?

J’aurais aussi pu vous parler du café et du vin rouge, qui ont chacun des effets anti-cancer avérés.

Mais je ne voudrais pas encourager ceux qui n’en boivent pas à s’y mettre, car ces breuvages peuvent avoir des effets ambigus.

Consommés au bon moment et en quantité raisonnable, ils sont globalement excellents pour la santé… Mais ils ont aussi des effets spécifiques qui ne conviennent pas à certains.

Le café est acidifiant et peut troubler le sommeil ; le vin met le foie à rude épreuve et peut interférer avec certaines hormones.

Le chocolat noir, riche en polyphénol, est également très intéressant… mais saurez-vous vous contenter de ceux qui contiennent au moins 85 % de cacao (les autres contiennent trop de sucre) ?

Je n’ai pas non plus parlé des omega-3, qu’il ne faut surtout pas négliger dans une alimentation optimale (on les trouve notamment dans l’huile de colza, les œufs de poule nourris aux graines de lin, et les anchois).

Mais le plus important, au fond, c’est de bien comprendre qu’aucun de ces aliments ne sera vraiment efficace tout seul.

Alors ces 11 aliments santé, il faut les associer entre eux et les intégrer aussi régulièrement que possible à vos plats quotidiens !

Et vous verrez, non seulement vous éloignerez le cancer… mais vous obtiendrez des résultats stupéfiants sur votre forme, votre énergie et votre humeur au quotidien !

Bonne santé,

Xavier Bazin


 





Sources :

[1] Geographical patterns and time trends of cancer incidence and survival among children and adolescents in Europe since the 1970s (the ACCIS project): an epidemiological study, Dr. Eva Steliarova-Foucher et all, The Lancet, décembre 2004
[2] Cancer cases in children leap by 40% in 16 years, K. Spencer, Sky News, septembre 2016
[3] Breast and ovarian cancer risks due to inherited mutations in BRCA1 and BRCA2, MC. King et all, NCBI, octobre 2003
[4] Comment je combats le cancer, Josiette Alia, Le Nouvel Observateur, septembre 2007
[5] Breast cancer risk from modifiable and nonmodifiable riska factors among white women in the United States, P. Maas, The Jama Network, octobre 2016
[6] Cancer et hasard, la polémique rebondit, P. Santi et all, Le Monde, décembre 2015
[7] Trends in frequency of latent prostate carcinoma in Japan from 1965-1979 to 1982-1986, R. Yarani et all, NCBI, juillet 1988
[8] Rethinking screening for breast cancer and prostate cancer, L. Esserman, The Jama Network, octobre 2009
[9] Je me suis notamment appuyé sur l’excellent livre du Dr Éric Ménat, Cancer : être acteur de son traitement, Leduc Editions, 2016.
[10] Cette découverte de l’équipe de Judith Smith a été présentée fin 2014 à la XIe conférence internationale de la Société d’Oncologie Intégrative, à Houston aux États-Unis.
[11] Olive oil intake is inversely related to cancer prevalence: a systematic review and a meta-analysis of 13,800 patients and 23,340 controls in 19 observational studies, T. Psaltopoulou et all, NCBI, juillet 2011
[12] Pomegranate juice consumption for 3 years by patients with carotid artery stenosis reduces common carotid intima-media thickness, blood pressure and LDL oxidation, M. Aviram et all, NCBI, juin 2004


 
 
 
 
 
 
 
 

 

 
 
 
 
 
 

 

04/04/2017

Rester assis toute la journée est contre-indiqué pour la santé...

Mme Axelle Truquet, journaliste à Nice-Matin, a interviewé un ostéopathe de Nice Mr G. Stoppini, le 21 janvier 2017 à propos de maux de dos engendrés par une position assise toute la journée. Effectivement, surpoids, problèmes cardio-vasculaires, stress seraient la partie émergée de l'iceberg du danger à avoir un métier trop sédentaire. Car passer six ou huit heures dans la même posture peut avoir des conséquences plus importantes. Aussi, l'ostéopathe interrogé incite les personnes contraintes à travailler assises les yeux rivés sur un ordinateur, à travailler debout ou à soulever des charges toute la journée, à se lever régulièrement, à s'étirer, à faire des flexions, voire à marcher de long en large. Aux Etats-Unis, certaines entreprises ont installé des tapis de courses depuis lesquels les salariés peuvent travailler grâce à des aménagements. Chez nous, c'est loin d'être passé dans les moeurs...

 

Pourtant, l'OMS recommande de faire 10 000 pas par jour, c'est à dire de marcher environ 1 heure d'un coup ou en fractionné, en utilisant par exemple une application podomètre sur son smartphone. Il est également conseillé dans le quotidien de faire du sport, de privilégier les escaliers, de faire du vélo, de garer sa voiture un peu plus loin que d'habitude, afin d'entretenir la stimulation musculaire de tout son corps. Même lorsqu'on a été débordé toute la journée, passer des heures devant la télé le soir au lieu de bouger et de s'aérer n'est vraiment pas recommandé.

Lorsqu'on travaille des heures durant sur ordinateur, il faut veiller à bien se positionner face à l'ordinateur, à poser son coude sur le bureau ou sur l'accoudoir du siège pour utiliser la souris, afin de préserver ses cervicales, éviter les tensions du cou et des épaules. Il existe néanmoins des souris ergonomiques. Bouger toutes les trente minutes, selon Mr Stoppini, paraît une bonne moyenne. Une alarme sur son téléphone pour y penser serait, de même, une sage précaution.

En tout état de cause, de nouvelles habitudes sont à prendre pour prévenir des pathologies et rester en bonne forme physique. Le déclic zen, selon le Journal Principes de Santé, serait de se ressourcer pendant deux minutes toutes les 2 heures, pour évacuer le stress. Des mouvements simples, des respirations permettent de se réapproprier les différentes parties de son corps, les muscles endoloris par exemple par la posture immobile. Pour en savoir plus, contacter www.lesmainslibres.fr

 

Lyliane

31/03/2017

Le miel, plus fort que les antibiotiques !

Le Dr Bernard Descottes expliquait de manière simple et éclairante que « le miel est un produit qui est éminemment riche en multiples éléments :
  • Sucre, c’est nécessaire au métabolisme cellulaire,

  • Vitamines, c’est stimulant,

  • PH, c'est-à-dire son côté acide, c’est détergent, ça s’oppose […] à la prolifération microbienne.

Et tout ceci fait que vous avez un véritable effet “booster” sur la prolifération cellulaire qui fait que progressivement on a une cicatrisation, même sur un terrain très fragilisé, beaucoup plus rapide qu’avec les autres produits » [2].

Le Dr Bernard Descottes a même prouvé que la cicatrisation grâce au miel était deux fois plus rapide qu’avec un produit de l’industrie pharmaceutique pour un coût trois fois moins élevé.

Le miel est utilisé selon des protocoles précis pour différentes indications :

  • Les plaies : que ce soient des plaies franches, accidentelles ou par scalpel du chirurgien, des plaies infectées ou souillées, dont il faudra déterminer au préalable le germe, ou bien même les plaies par contusion tissulaire importante avec parfois perte de substance. Toutes ces plaies pourront bénéficier d’une cicatrisation rapide par le miel.

  • Les escarres : elles sont provoquées par la compression tissulaire et le ralentissement de la circulation sanguine aux points d’appui (sacrum, talon, ischion, pli inter-fessier, occiput,…) lors de longues périodes d’immobilisation. Leur cicatrisation pose de graves problèmes et peut durer de quelques jours à quelques mois.

Selon le document Peau de Miel [3] du CHU de Limoges, « l’utilisation du miel après nettoyage de l’escarre apporte une solution utile et spectaculaire dans la guérison. »

  • Les brûlures : appliqué sur des brûlures du 1er ou 2ème degré, le miel permet de soulager la douleur et d’éviter la formation d’une cloque et d’une cicatrice.

  • Les lésions cutanées, type gerçure ou crevasse, favorisée par la sécheresse cutanée (par exemple lors de chimiothérapie).

Une des vertus du miel est bien son activité cicatrisante. Mais l’intérêt du miel en milieu hospitalier provient également de son activité anti-microbienne. L’augmentation de la capacité de résistance aux antibiotiques des germes en est une des causes.

Le Dr David Lechaux, chirurgien de l’appareil digestif à l’hôpital Yves Le Foll de Saint Brieuc, écrit, dans un rapport sur le miel et la cicatrisation des plaies [4], qu’est attribuée au miel « une très grande efficacité sur un large spectre de bactéries […] au niveau des plaies. Cette caractéristique du miel, ajoutée au constat qu’aucune résistance n’a été révélée à ce jour, en fait un moyen thérapeutique pour aider à la cicatrisation avec beaucoup d’intérêt en milieu hospitalier où les infections nosocomiales sont légions. »

L’utilisation du miel dans les études du CHU de Limoges a prouvé que le miel était bien bactériostatique, à savoir qu’il permet de suspendre la multiplication des bactéries aboutissant ainsi au vieillissement de celles-ci et à leur mort.

Les miels qui se sont révélés les plus actifs sont le miel de thym, de lavande, d’eucalyptus et le miel toutes fleurs à prédominance de châtaigner.

Le rôle essentiel de l’apithérapie

Afin de faciliter la diffusion de ses travaux de recherche sur le miel, le Dr Bernard Descottes fonde l’Association Francophone d’Apithérapie (AFA), le 28 janvier 2008. Son but est de promouvoir l’apithérapie et de faire connaître l’intérêt des produits de la ruche sur la santé.

L’apithérapie est une science utilisée par les égyptiens, les grecs, les arabes,… qui consiste à utiliser les produits des abeilles pour la santé.

Nous la redécouvrons aujourd’hui en Europe alors qu’elle est connue depuis des millénaires et qu’elle a été utilisée chez nous jusqu’au XXème siècle. Après la deuxième guerre mondiale et l’arrivée de produits plus innovants et modernes, le miel et les produits de la ruche sont tombés dans l’oubli.

Bien que je ne vous ai parlé que de cas de guérison, l’apithérapie est avant tout à usage du bien portant car il vaut mieux prévenir que guérir.

C’est avant tout un concept global de santé.

Chaque type de miel a des avantages particuliers, mais tous ont des effets communs reconnus : un effet antibiotique, un effet cicatrisant (plaie, ulcères, brûlures,…) et en synergie avec la propolis, il a des effets bénéfiques sur les pathologies saisonnières ORL (inflammation, toux, douleurs, aphtes…).

Mais le miel n’a pas encore livré tous ses secrets et des pistes restent à explorer !

L’association du miel et de l’aromathérapie, par exemple, est pleine de promesses... Elle consiste en un mélange miel-essence ou huiles essentielles de plante appelés «Aromels».

Le Dr Albert Becker, membre de l’AFA, explique que « la combinaison du miel et des huiles ou essences est ici un moyen permettant, par une diffusion rapide des principes actifs de l’essence et par synergie, d’améliorer l’efficacité thérapeutique des composants. […] L’aromel de citron pour l’angine, de romarin ou de thym pour l’aérophagie, de mélisse pour les flatulences sont des appoints intéressants en thérapeutique et ont fait leur preuve. La synergie d’action thérapeutique avec d’autres traitements existe au bénéfice du patient. Les relations thérapeutiques prometteuses entre miel et aromathérapie, entre miel et phytothérapie sont à développer. »

Inédit : Assistez à la 34ème Rencontre de l’IPSN !

Nous avons la chance de recevoir, jeudi 20 avril 2017, un des membres du conseil scientifique de l’AFA, également membre de la commission d’apithérapie d’Apimondia, Nicolas Cardinault. Docteur en nutrition, notre intervenant est un expert et un amoureux des abeilles !

Passionné depuis toujours par le monde fascinant de l’apithérapie, il est devenu directeur scientifique de Pollenergie. Fondée en 1997 par Patrice Percie du Sert, apiculteur et ingénieur en agriculture, cette société propose un pollen apicole conservant toutes ses propriétés, issu d’un procédé innovant. Pollenergie est aujourd’hui à la pointe de l’innovation dans le domaine de l’apithérapie et fait partie de ces acteurs de la société civile qui révolutionnent chaque jour le monde en douceur.

Nous vous proposons donc de rencontrer un orateur hors du commun qui est à la fois un expert reconnu, un homme de terrain et une personnalité engagée dans le monde des abeilles.

Nicolas Cardinault est au coeur du monde de l’apithérapie, à la fois associatif et scientifique. Et ce sont les dernières découvertes extraordinaires apportées par ces deux mondes qu’il nous révèlera lors de sa conférence :



Je ne vous ai pas parlé de la propolis, ni du pollen, ni de la gelée royale...  Tous les produits de la ruche sont intéressants pour notre santé et nous pouvons notamment en tirer bénéfice sur :

  • La longévité

  • Les angines, la grippe et les infections ORL

  • Les gastro-entérites et ulcères

  • L’acné

  • Les verrues, l’herpès et les mycoses

  • Le psoriasis et l’eczéma

  • Les plaies et les brûlures

  • L’arthrose

  • Le foie

  • La constipation et la diarrhée

  • Les affections de la prostate

  • L’ostéoporose

  • Les maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer)

  • Les maladies auto-immunes (Crohn, Hashimoto, polyarthrite)

  • La dénutrition des personnes âgées

  • L’objectif performance du sportif

C’est une longue liste de maux sur laquelle l’apithérapie peut avoir un rôle préventif important pour chacun d’entre nous [5].

Nicolas Cardinault nous expliquera l’usage intéressant que l’on peut faire de l’apithérapie dans sa vie quotidienne, le jeudi 20 avril 2017, à l’Association du Quartier Notre Dame des Champs – 92 bis boulevard du Montparnasse – 75014 Paris à partir de 19h30.


 
     
     

30/03/2017

Participez au Prix ALIMENTERRE 2017 !

Affiche du Prix ALIMENTERRE 2017

Le Prix ALIMENTERRE est un concours de films courts ouvert aux jeunes âgés de 14 à 25 ans.

Il a été conçu en partenariat par le CFSI, coordinateur national de la campagne ALIMENTERRE et la Direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER) du Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt (MAAF), afin d’offrir un nouvel outil de mobilisation et de sensibilisation du public jeune (14-25 ans) sur les enjeux agricoles et alimentaires. Ce partenariat permettra à la fois de diffuser le prix dans tous les établissements de l’enseignement agricole en France et de donner un écho au sujet et aux lauréats auprès d’un large public. L’édition 2017 est la quatrième édition [voir les lauréats de l'édition 2016].


 

OBJECTIFS ET THÈME

Les participants devront réaliser un film court (entre 2 et 5 min maximum) en français sur le thème suivant : "Nourrir la planète, aujourd'hui et demain".

 

 

QUI PEUT PARTICIPER ?

La participation est ouverte aux candidatures individuelles ou collectives de jeunes, habitant en France, entre 14 et 25 ans, selon deux catégories : collégiens / lycéens / jeunes de moins de 18 ans et étudiants / jeunes entre 18 et 25 ans.

Si un groupe peut correspondre à une classe entière, rien n’interdit aux adultes encadrants (enseignants, documentalistes, surveillants ou autres adultes) de former un groupe composite au sein de l’établissement, fait d’élèves issus de niveaux et de disciplines différentes, sur la seule base du volontariat. Toutefois, le groupe devra être homogène en termes de catégorie (lycéen ou étudiant).

Un groupe candidat (plus de 2 jeunes) devra désigner un représentant.

La participation au prix est libre et gratuite.

Pour plus de détails sur "qui peut participer ?", se reporter au règlement (mise en ligne prochaine)


 

CRITERES TECHNIQUES

Durée du film
Les participants devront présenter un film d’une durée comprise entre 2 et 5 minutes (hors générique), accompagné d’un titre explicite (100 caractères maximum), résumant son contenu et en lien avec le thème du concours.

Typologie du film
Le film pourra être indifféremment un reportage (lors d’un stage à l’étranger par exemple), un documentaire, une fiction, un film d’animation, etc. (liste non exhaustive) et sera créé avec le matériel disponible (caméscope numérique, appareil photo numérique, téléphone portable, ordinateur, etc.).

Format du film
Le fichier transmis devra être un fichier numérique indépendant, de la meilleure qualité possible (maximum 4 Go). Il n’y a pas de format imposé, il sera fonction de l’appareil et des logiciels utilisés (mp4, wmv, etc.)

Ci-dessous, voici quelques programmes pouvant être utiles dans la réalisation du film :

Pour le son : Audacity
Pour le montage vidéo : Windows Movie Maker
Pour la retouche d’image : Photofiltre


 

CALENDRIER DU CONCOURS

12 mai 2016 : lancement officiel du Prix 2017 lors de la remise du Prix 2016

19 mars 2017 (avant minuit) : date limite de remise des films (pour l'envoi du film, se reporter au chapitre "modalités pratiques" du réglement)

18 Mai 2017 : publication des résultats, remise des prix au ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt (MAAF) et lancement du Prix 2018

15 octobre – 30 novembre 2017 : diffusion du film « Coup de cœur du jury » avant toutes les séances du Festival de films ALIMENTERRE

Février 2018 : présentation des films lauréats au Salon de l’agriculture 2018


 

PRIX

Prix du meilleur film dans la catégorie « Lycéen »
Le lauréat remportera une journée sur le thème du cinéma à Paris. En cas de récompense d’un groupe constitué de plus de 4 personnes, seuls les frais de 4 personnes seront pris en charge, en concertation avec le représentant.

Prix du meilleur film dans la catégorie « Etudiant »
Le lauréat remportera un bon d'achat de 300 euros pour du matériel audiovisuel. En cas de récompense d’un groupe constitué de plus de 2 personnes, seuls 2 bons d'achat seront proposés.

« Coup de cœur du jury »
Ce film sera sélectionné parmi l’un des six films récompensés (trois premières places de chaque catégorie). Le film lauréat sera diffusé dans le cadre du Festival de films ALIMENTERRE 2016.

Pour l’ensemble des films récompensés (voir ci-dessus) :
- diffusion des films lauréats au Salon international de l'Agriculture 2018.
- diffusion sur les sites internet animés par le CFSI et la DGER du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.

2e et 3e meilleurs films
Des récompenses « surprise » seront également prévues pour les 2e et 3e meilleurs films de chaque catégorie.
 

 

POUR EN SAVOIR PLUS ET PARTICIPER

Déclarer votre participation
Téléchargez le Règlement du concours [198ko.pdf]
 

POUR FAIRE CONNAITRE LE CONCOURS

Télécharger le texte de présentation du Prix pour site internet ou emailing [58ko.docx]
Télécharger l'affiche du concours au format A3 [130ko.pdf]
Télécharger le communiqué de presse [140ko.pdf]
Télécharger la bannière du concours :

Bannière du Prix ALIMENTERRE 2017

29/03/2017

FIP toujours ! Pétition sur Change.org.

 

Mise à jour 18/02/2017:

Nous, artistes, auditeurs, élu-e-s, partenaires des locales de Fip,  tenons une nouvelle fois à affirmer notre attachement à ce média et à son équipe pour le précieux travail d’information de proximité assuré 12 heures par jour, sept jours sur sept, afin de nous accompagner dans notre quotidien et de soutenir dans nos activités.

 

Cette radio contribue significativement à faire connaitre programmations, spectacles, créations.... et à soutenir l'ambition des artistes et acteurs culturels des métropoles où elle est implantée. La présence de son équipe tous les jours rend possible une réactivité immédiate nécessaire et précieuse pour les professionnels.

 

Nous réclamons donc le maintien de ce service public, quel que soit son mode de diffusion (FM, RNT ou web puisque c’est possible), pour le bien de tous, associations, artistes, structures de toutes tailles, par l'activité économique qu'il soutient, comme par la richesse des idées et du lien social qu'il permet.

 

CONTACTS

Bordeaux/Arcachon:  fipbordeauxarcachonendanger@gmail.com

Nantes: FipToujours@gmail.com

Saint-Nazaire: auditeursdefipsaintnazaire@gmail.com

Strasbourg: fipmaisoui@gmail.com

Faites circuler, merci!

-----------------------------------------------------

#Fip Du local à l'inter-national et inversement: une pépite qui irrigue, nourrit, renforce et rassure... 

C'est parce qu'elle reflète la vitalité des territoires, parce qu'elle accompagne les initiatives locales, parce que c'est un interlocuteur, un partenaire pour les artistes et ceux qui créent ou militent... que l'attachement du public (et des élus) à Fip est si fort. Le métissage et les allers-retours, bref, la construction d'un échange équilibré qui irrigue, nourrit, renforce et... rassure.

 

Fip est l'essence même d'un service public de l'information. Parce qu'elle informe et rend service. 

 

Ce que nous avons compris dans les déclarations successives des personnes avec qui nous sommes en contact, c’est qu’il était hors de question de toucher à la pépite Fip, pour la qualité de sa programmation et pour les effets constructifs de sa présence en local. 

 

La développer désormais part de ce constat auquel s’ajoute l’effet pépite : Radio France ne l’a pas assez valorisée jusqu’à présent, bien au contraire. Du réseau ne restent dorénavant que 3 antennes locales esseulées, mais aux audiences records, et une antenne à Paris qui fournit un programme national. La marge de progression est énorme: Fip a la palette d'âge d'auditeurs la plus étendue de la radio publique... et elle n'a jamais été autant écoutée partout où on la capte.

 

Mais attention à ne pas inverser la logique de Fip… 

Il serait malvenu de détourner l’ancrage sur lequel les équipes ont travaillé des années (plus de 40!), pour en faire un outil de matraquage médiatique pour des campagnes de promos nationales, même de qualité.  Fip est aussi un acteur local majeur… la pépite parle aux multitudes de pépites qui existent partout en France. Elle leur chuchote à l’oreille individuellement.  

 

Elle sera demain un acteur culturel d’autant plus fort qu’elle saura assumer et développer ancrage territorial et rayonnement national. Le net étant la cerise sur le gâteau qui fait que le monde entier nous envie le programme !

 

Ce qui nous a été assuré et qui a été dit dans la presse, c'est: #FipToujours #FipPartout...

Vous nous en voyez enchantés et reconnaissants! 

Amitiés 

 

Le Peuple de l’Ouïe, collectif d'auditeurs, artistes, programmateurs, producteurs, managers, salles de spectacles, élus locaux et nationaux attachés à l'éclectisme et à la qualité de Fip 

Contact: FipToujours@gmail.com

Pétition: "Préservez et développez #Fip, la pépite éclectique de Radio France!"

www.change.org/FipToujours

Page FaceBook: "Fip Toujours!"

 https://www.facebook.com/pages/Fip-toujours/1521780338072...

Compte twitter: @FipToujours

https://twitter.com/FipToujours

------

Note: le texte original de la pétition quand elle a été créée est ici...

https://www.facebook.com/notes/fip-toujours/pr%C3%A9serve...

Ce texte est mis à jour avec les nouveaux éléments en notre possession.

Cette pétition sera remise à:
  • Ministre de la culture et de la communication
    Audrey Azoulay
  • Président Directeur Général de Radio France
    Mathieu Gallet
  • Directrice de Fip
    Anne sérode

A propos du blé noir ou sarrasin...


   
Chère lectrice, cher lecteur,

Pilier de l’alimentation des paysans européens au Moyen Âge, essentiel encore jusqu’à la Première Guerre mondiale des États-Unis jusqu’à la Russie, le blé noir, ou sarrasin, ne sert quasiment plus qu’à faire des crêpes, et encore ! Il est victime d’un apartheid alimentaire aussi radical qu’injuste au profit de son faux cousin : le blé blanc, aussi appelé « blé tendre » ou « froment ».

À moins que vous ne soyez breton, cher lecteur, avez-vous mangé une seule crêpe au sarrasin au cours de ces six derniers mois ?

Condamné aux oubliettes

On estimait dans les années 1970 et 1980 que la disparition du sarrasin n’avait au fond aucune importance. Qu’importe si les gens préfèrent le blé tendre ! Ce blé qui donne une farine bien blanche, avec laquelle on fait les baguettes, les croissants, des brioches croustillantes ! Les gens ont bien le « droit » de ne plus manger cet affreux « blé noir » primitif, bon marché !

Nous avons donc laissé le sarrasin disparaître de nos champs, de nos étalages et de nos assiettes, sans plus nous poser de questions. La production est passée de 400 000 tonnes à 20 000 tonnes entre 1918 et 1964 aux États-Unis, soit une baisse de 95 %. Et ce n’est qu’au bout de plusieurs décennies qu’on s’est aperçu pourquoi nos aïeux cultivaient et consommaient du sarrasin plutôt que du blé. Les avantages auraient dû nous sauter aux yeux. Mais nous n’avons rien vu !

Le sarrasin, aux sources de l’agriculture biologique authentique

Les vertus du sarrasin deviennent évidentes dès qu’on le sème :

- Le sarrasin a la propriété d’« ouvrir » le sol et de le nettoyer de ses mauvaises herbes. Les plaines agricoles infinies de la Russie et surtout des États-Unis furent défrichées sans Round-Up mais avec des semences de sarrasin, que les premiers colons américains avaient pris le soin d’emporter avec eux, et qui leur sauvèrent la vie.

- Le sarrasin enrichit naturellement le sol en phosphate. Cela évite de déverser des engrais chimiques avec le risque d’empoisonner rivières et nappes phréatiques. C’est ce qui a permis de cultiver, et de mettre en valeur, des millions de kilomètres carrés de terres arides : dans les steppes de Russie, de Chine, du Kazakhstan, et dans les zones montagneuses où les céréales ne poussent pas, on cultive le sarrasin (qui, sur le plan botanique, n’est pas une céréale, mais une pseudo-céréale comme le quinoa et l’amarante).

- Nos modernes « agriculteurs biologiques » découvrent une autre raison à l’antique popularité du sarrasin : il réduit les populations de Verticillium dahliae, une bactérie qui casse le rendement et la qualité des pommes de terre. Le sarrasin permet donc d’éviter les traitements modernes contre cette maladie, la verticilliose, qui sont peu efficaces et très polluants. On comprend enfin pourquoi nos grands-parents, qui pratiquaient l’assolement des cultures, semaient du sarrasin avant de planter des pommes de terre l’année suivante !

- Enfin, le sarrasin attire les pollinisateurs et nourrit une faune diversifiée : c’est le garant d’une saine biodiversité dans les campagnes. Les abeilles l’adorent et en font un des meilleurs miels qui soient, sombre et très "goûtu".


Peut-être est-ce la raison pour laquelle le sarrasin ne fut pas seulement populaire en Occident.

Les peuples asiatiques en raffolent, puisque c’est avec lui qu’on fabrique les délicieuses nouilles japonaises appelées soba, très populaires aussi en Corée. Dans les pays himalayens, on en fait une sorte de bouillie (gruau). En Europe de l’Est et en Russie, on en fait de la kacha : grains décortiqués et rôtis.



Point de vue nutritif et culinaire

Il est également bien plus intéressant que le blé. Il a une riche saveur de noisette. Il ne contient aucun gluten. Il peut donc être consommé par les personnes souffrant de maladie cœliaque (intolérance au gluten) comme par toutes les personnes hypersensibles ou malades qui cherchent à réduire leur niveau d’inflammation.

 

Vertus du blé noir pour la santé

Les vertus de santé prêtées au sarrasin sont innombrables : remplacez une partie de votre farine de blé par de la farine de sarrasin et vous allez maigrir, car le sarrasin rassasie plus vite. Il contient plus de fibres solubles et a donc un effet bienfaisant sur les intestins. Le sarrasin est beaucoup plus digeste que le blé. Les populations qui mangent du sarrasin à la place du blé ont d’ailleurs moins de problèmes de poids, moins de diabète, moins de cancers.



De nombreuses études ont cherché à déterminer pourquoi. Néanmoins, il semble que ce soit la synergie entre les nombreux composants du sarrasin qui expliquent cela : le sarrasin contient beaucoup de minéraux (notamment du magnésium, 200 mg pour 100 g de sarrasin seulement, mais aussi du phosphore, du manganèse, du zinc), de vitamines B et beaucoup d’antioxydants.



Il contient deux à douze fois plus de phénols, des antioxydants, que le blé, l’orge, le seigle et l’avoine, et est très riche en flavonoïdes, des dérivés de la catéchine et de l’épicatéchine (anticancer). L’industrie pharmaceutique extrait des fleurs et des feuilles du sarrasin des antioxydants divers, dont la rutine, la quercétine et les proanthocyanes – cela vaut la peine de le savoir, car je recommande régulièrement des compléments alimentaires qui contiennent ces produits.

Conservation

Très peu de personnes veillent à cela, mais la farine de sarrasin est beaucoup plus fragile que les autres. Elle se conserve au réfrigérateur ou, mieux, au congélateur.