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05/05/2018

Faire le plein de magnésium...

Version Fémina sous la plume de Mme I. Haberfeld s'interroge sur les vertus du magnésium. Elle s'appuie notamment sur les propos d'une diététicienne: Mme Magali Cros-Roig. Cette dernière nous conseille notamment d'user et d'abuser d'herbes aromatiques au quotidien. Par exemple, saviez-vous que 100g de basilic séché procurent 711 mg de magnésium et 100g de persil séché: 386mg? Il paraît donc nécessaire de s'habituer à ajouter sauge, persil, basilic ou herbes de Provence dans nos plats, des entrées aux desserts. Des épices comme le safran, le curcuma, le curry, la noix muscade, le poivre, ajoutés au moment de servir, nous aident à faire le plein de magnésium. 

Croquer une poignée de noix du Brésil, d'amandes, de noix, de noisettes ou du chocolat noir à 70% de cacao figure dans le top 50 des aliments apportant le plus de magnésium, de sélénium de phosphore et de potassium. Par ailleurs, 100g de graines de Chia, de lin, de sésame, de tournesol et de pavot couvrent l'intégralité de nos besoins quotidiens. Que ce soit à l'apéritif, en salades, dans les pâtisseries ou le muesli la valeur nutritionnelle de nos préparations sucrées ou salées est augmentée par la seule présence de ces petites graines.

Bigorneaux et bulots consommés une fois par semaine peuvent se déguster à la poêle avec une pointe d'ail, avec des pâtes, des légumes ou un poisson. Ces coquillages sont une bonne source de minéraux dont le magnésium. De même des algues en salade (laitue de mer, nori, wakamé...) fraîches, séchées ou saupoudrées sur des soupes comme du sel possèdent un taux record en magnésium. Il existe par exemple un tartare d'algues délicieux à tartiner sur des toasts à l'apéritif.

Le magnésium, nous disent les scientifiques comme les nutritionnistes, participe à plus de 300 réactions dans notre corps, dont la fixation du calcium dans les os,la contraction des muscles, la réduction du taux de sucre sanguin, la normalisation du rythme cardiaque et de la tension artérielle. Les besoins journaliers s'élèvent à 360 mg pour les femmes et 420 pour les hommes. Selon une étude SU.VI. MAX près d'une femme sur quatre et d'un homme sur 6 seraient carencés en magnésium. D'où stress, irritabilité, insomnies, crampes, manque de concentration... Des compléments alimentaires peuvent contribuer à combler ces carences (D-Stress ou D-Stress Booster par exemple, Mag 2, magnésium marin...). Une alimentation tenant compte de ce qui précède est néanmoins une solution agréable au quotidien.

Pour en savoir davantage sur le magnésium, consulter sur Internet: https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/.../Fiche.aspx?doc=magnesium_ps

 Lyliane

04/05/2018

Dix conseils pour se protéger des perturbateurs endocriniens...

Les perturbateurs endocriniens sont partout, notamment dans les produits de consommation courante et l'air que nous respirons. Réduire notre exposition à ces substances, dont nous connaissons la nocivité pour la santé, semble relativement simple en sortant de nos habitudes. D'où les 10 conseils suivants concernant emballages, cosmétiques, air intérieur et équipement en général, donnés par Mme Claire Reuillon pour le Journal d'avril de la MGEN.

- Privilégier les fruits, légumes et céréales issus de l''agriculture biologique: leur consommation permet de réduire significativement l'exposition aux pesticides.

- Enlever la peau des poissons et choisir de préférence de petits poissons de mer (sardines, maquereaux) car avec les gros poissons (thon, saumon...)le niveau de contamination augmente (dioxine, PCB...)

- Limiter l'usage du plastique en cuisine (plats préemballés, boissons en bouteilles plastiques, canettes, conteneurs à placer au micro-ondes...). Préférer l'eau du robinet ou des contenants en verre pour la conservation. Préparer soi-même un maximum de plats.

- Réduire le nombre de cosmétiques inutiles, ceux qui contiennent des phtalates, du triclosan, des parabènes. Pour les enfants surtout privilégier le savon et les crèmes naturelles hydratantes sans parfum (cire d'abeille, amande douce, eau de rose...)

- Se protéger des UV avec des chapeaux et vêtements couvrants, plutôt que d'avoir recours à des crèmes solaires comportant parfum, conservateurs, colorants de synthèse, filtres chimiques...

- Laver les vêtements neufs avant de les porter. Préférer les fibres naturelles (coton, lin, laine)et non traitées.

- Opter pour le bois brut pour les meubles et les jouets. Les bois agglomérés, en effet, contiennent de nombreux produits chimiques (colles, vernis...) et les jouets en plastique comportent souvent des phtalates.

- Eteindre les appareils électroniques la nuit, car allumés ils libèrent des retardateurs de flamme.

- Aérer la maison le plus souvent possible. Passer l'aspirateur régulièrement pour chasser les poussières imprégnées de polluants atmosphériques.

- Enfin, pour l'entretien de la maison, privilégier les produits éco-labellisés ou naturels (cire d'abeilles, vinaigre blanc, jus de citron, bicarbonate...).

Pour en savoir davantage, consulter l'ouvrage de Mme Barbara Demeneix "Cocktail toxique" chez O. Jacob ou sur Internet: www.anses.fr ou sur les sites: www.invs.santepubliquefrance.fr ou même www. igas.gouv.fr.

Lyliane

02/05/2018

Les bons côtés des jeux vidéo...

Je pensais comme beaucoup de parents et grands-parents français, que les jeux vidéo sont néfastes pour la santé, même lorsqu'on en fait un usage modéré et raisonné. Or, selon l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), un ado seulement sur huit ferait un usage excessif des jeux vidéo en jouant tous les jours plus de 3 à 4 heures. Pour les autres, Mme Sylvie Boistard, dans Version Femina, en s'appuyant sur l'étude de chercheurs de l'Université de Rochester, aux Etats-Unis, prétend que les jeux vidéo peuvent être une solution à leur mal-être,  une aide à leur concentration, voire même un atout pour leur acuité visuelle. Ces jeux vidéos, en effet, réputés violents et mauvais pour les fonctions cérébrales et la socialisation, seraient pourtant de bons stimulants pour la vue, notamment pour les personnes atteintes d'amblyopie (œil paresseux). Les joueurs seraient apparemment plus sensibles aux contrastes et aux nuances...

De plus, en Allemagne, une expérimentation avec des adultes (30 minutes de jeu Super Mario 64 chaque jour pendant 2 mois) a mis en évidence par IRM que la matière grise du cerveau des participants avait augmenté au niveau de l'hippocampe droit, du cortex préfrontal et du cervelet. Ces zones correspondent à la planification stratégique, à la navigation spatiale et à la formation de la mémoire. Des chercheurs du Centre de neurobiologie de l'Université de Californie ont, de leur côté, évalué l'impact des jeux vidéo en 3D. Au final, les étudiants ayant expérimenté Super Mario 3D avaient amélioré leur score aux test de mémoire de 12%. Ce type de jeu apparemment stimule l'hippocampe et pourrait aider les seniors à entretenir leur mémoire.

Il aurait même été prouvé que les jeux vidéo peuvent contribuer à renforcer la confiance en soi ou à surmonter une timidité. Un jeu de rôle nommé Sparx crée en Nouvelle-Zélande, aide par exemple les jeunes dépressifs à alléger leur mal-être. Un psychologue Mr Michaël Stora, a utilisé cet outil dans les premiers pour faire extérioriser leurs pulsions à des adolescents difficiles. Il prétend même que "les jeux vidéo sont l'un des seuls espaces où les hyperactifs parviennent à focaliser leur attention, tout en récoltant des récompenses".

L'Unité Brain e-Novation de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) de l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, a conçu Toap Run, un jeu destiné aux personnes souffrant de la maladie de Parkinson. "Le but de ce jeu est de leur faire travailler la posture, la marche et l'équilibre" explique le Dr M.L. Welter, neurologue à l'ICM. La prochaine étape sera de proposer cet outil en complément ou à la place de leurs séances de kinésithérapie...

Pour approfondir le sujet, il est conseillé de lire l'ouvrage de Mr Michaël Stora, auteur de :"Hyperconnexion ou comment le numérique a envahi nos vies" chez Larousse.

Lyliane

01/05/2018

Face à la presbyacousie, quelles solutions?

A partir de la soixantaine et parfois même avant, nous pouvons rencontrer des problèmes d'audition. Mme Sylvie Boistard dans Version Femina a interrogé des spécialistes, dont Mr Bruno Frachet, ORL à l'Hôpital Rothschild à Paris, au sujet de la presbyacousie. Celui-ci confirme le fait que les fréquences aiguës sont les premières touchées et que certaines consonnes sont assez rapidement difficiles à distinguer (cas du S, D, CH et F). Au début, il arrive cependant que la gêne auditive soit niée ou ignorée par l'intéressé. Or, une gêne permanente est susceptible d'induire rapidement un repli sur soi, de la dépression... Selon le Groupe de recherche Alzheimer Presbyacousie, le risque de développer une maladie neurodégénérative serait 2,48 fois plus élevé chez les sujets de plus de 75 ans atteints de surdité.

Toutefois, la presbyacousie n'intervient pas du jour au lendemain, puisqu'on perdrait environ 1 décibel par an entre 60 et 70 ans et qu'il y aurait une accélération après 75 ans. A cela il faut ajouter des prédispositions génétiques, la prise de certains antibiotiques(streptomycine, néomycine, aminoglycosides...) ou l'exposition prolongée et répétée à des nuisances sonores (concert, travail de chantier sans protection...). Aussi, il ne faudrait pas craindre de consulter un médecin ORL pour procéder à un bilan complet. Un audiogramme tonal, en effet, évalue la sévérité de l'atteinte en faisant écouter des sons graves et aigus un casque sur les oreilles. Un autre test, l'audiogramme vocal, permet d'apprécier la compréhension de la parole. Suite à ces examens, des aides auditives, voire des prothèses peuvent être prescrites. Le cerveau apprend alors peu à peu à se rééduquer.

Il faut compter environ 800 euros pour des contours d'oreilles et jusqu'à 1600 euros pour des modèles high tech. Les prix peuvent grimper au-delà de 2200 euros pour les prothèses les plus perfectionnées. Quelle que soit la classe de l'appareil, le remboursement de la Sécurité Sociale atteint 60 % avec un tarif fixe de 199,71 euros. Certaines complémentaires santé remboursent, fort heureusement, une partie du reste à charge...Véritables bijoux technologiques, les appareils auditifs se sont miniaturisés. Ils nécessitent au moins 4 rendez-vous chez l'ORL pour la prise d'empreinte du conduit auditif. Pour ceux qui en ont les moyens, ne pas hésiter a essayer des appareils intra-auriculaires quasiment invisibles! Pour un choix en fonction du prix, du modèle et pour s'y accoutumer la patience reste de mise...

Ni médicaments, ni chirurgie ne sont actuellement efficaces pour lutter contre la presbyacousie, qui, non soignée, peut conduire à une surdité partielle ou totale. Parents, mettez en garde vos adolescents qui gardent leurs écouteurs à longueur de temps dans les oreilles et se complaisent parfois dans des discothèques très sonores. 

Pour en savoir plus, consulter par exemple: www.medisite.fr/presbyacousie-traitement/679125 ou des fournisseurs d'aides auditives comme Amplifon, Audika...

 

Lyliane

29/04/2018

Ne plus faire la guerre aux migrants...

"Nous vous appelons à ne pas voter cette loi. Il faut cesser cette guerre aux migrants. C’est avec eux que nous ferons la société de demain »… Vendredi matin, ces mots, ces mots, adressés aux députés, ont résonné au foyer de l’Arve (Paris 15e) pour la deuxième conférence des Etats généraux des migrations (EGM). Nathalie Péré-Marzano, déléguée générale d’Emmaüs International, a prononcé cet appel au nom de son association ; mais aussi au nom du mouvement national d’associations et de regroupements de citoyens qui chaque jour viennent en aide aux migrants un peu partout en France et se sont réunis dans ces EGM. Un appel qui a déjà été porté localement, mais que les députés ont trop souvent décliné, refusant les rencontres de terrain avec le monde associatif, a regretté David Saunier, de l’Assemblée locale de Caen, au profit ici ou là de la visite plus médiatique d’un centre de rétention.
Pourtant, ce large mouvement populaire, qui regroupe 440 associations nationales, locales ou simples collectifs, aurait aimé leur expliquer qu’il se bat pour une autre politique migratoire que celle du gouvernement. Tous savent bien que le projet de Gérard Collomb, que Vanina Rochiccioli, présidente de Gisti (Groupe d’information et de soutien aux immigrés) qualifie de « texte de police qui ne règle rien », sera voté rapidement.


Mais ils croient que la vision qu’ils portent sera gagnante sur le long terme parce que « dans le projet de loi, il manque le fait de considérer les immigrés comme des sujets et non comme des objets » résumait vendredi Dominique Noguères, vice-présidente de la Ligue des droits de l’homme (LDH), qui reste persuadée que « donner des droits aux migrants, ce n’est pas retirer des droits aux Français ». Et si tous savent ce combat contre la vision du ministère de l’Intérieur perdu à court terme, le regroupement d’énergies veut d’abord faire savoir, à ceux qui en doutaient, que l’accueil est possible dans la France de 2018.
Alors, sur le terrain, autour des hébergements, des campements, le long des frontières aussi, chaque jour des bénévoles nourrissent, soignent, aident au quotidien des nouveaux venus à qui l’administration n’offre pas de protection. Comme l’a déploré Patrick Bouffart, médecin pour Médecins du monde, « on gère aujourd’hui dans les rues la sous-humanité qu’on a créée, l’auto exclusion qui se développe et se développera encore, car la loi qui passe au parlement est pathogène »… C’est de tout cela, qu’ils veulent témoigner.


Depuis six mois, un mouvement en construction
Si l’histoire de ces EGM commence bien avant, elle se concrétise le 21 novembre 2017, lorsque plus de 440 associations signent l’appel à construire ce vaste mouvement. La journée des migrants a marqué le premier pic d’actions en fin d’année dernière, et cette fois, alors que la loi asile immigration arrive en discussion à l’Assemblée nationale, à compter de lundi 16, les opérations de sensibilisation vont se multiplier partout en France. Plus de 250 sont d’ores et déjà prévues, de tailles et de formes différentes, alliant les rendez-vous festifs et les interpellations du public sous diverses formes.
« Nous remplissons des cahiers de doléances qui seront réunis lors des journées nationales à Paris les 26 et 27 mai », rappelle Marc Pascal du collectif Tous Migrant en Savoie, qui a aussi élaboré un guide à l’intention des élus. « Il faut aller au-devant du public, leur proposer de venir avec nous car un tiers des Français n’est ni favorable ni opposé à l’aide au migrant, c’est ce groupe qu’il faut faire basculer vers l’accueil », ajoute-t-il.
Parce que les Etats généraux regroupent des organisations de tailles très différentes, les organisateurs ont du mal à avancer un nombre de participants à cette aventure. « Nous avons mené 89 concertations dans 69 départements, résume pour sa part Nathalie Péré-Marzano et chacune regroupait des 10 à 70 associations ». En recalculant cet engouement, les organisateurs arrivent à un total de 20 000 personnes très impliquées dans les Etats généraux et de « beaucoup plus si l’on veut compter tous les membres des associations et des collectifs concernés », rappelle Dominique Noguères, vice-présidente de la Ligue des droits de l’homme (LDH). « S’il nous est difficile de comptabiliser le total des gens, parti prenante d’une ou l’autre des activités des Etats Généraux, il est certain que vous ne trouverez pas d’équivalent en termes de mobilisation nationale sur d’autres causes récemment » insiste-t-elle.


Des drames nationaux, des solutions européennes
Tous ont conscience d’être embarqués dans un projet de longue haleine, qui commence déjà à s’ouvrir à l’international avec l’implication de quelques autres mouvements européens. Car en la matière la solution ne sera pas franco-française. Pourtant, les drames, eux se vivent au quotidien sur notre territoire. Marc Pascal, de Tous Migrants 73, a raconté comment les migrants qui occupaient la gare SNCF de Briançon, pour lutter contre le gel qui sévit encore en avril, ont été évacués par les CRS cette semaine. Les ports de Cherbourg et Ouistreham, eux, attirent les migrants qui ont espoir de rejoindre l’Angleterre et David Saunier, de l’Assemblée locale de Caen, y constate une dégradation des conditions de vie, désormais « inexistantes » qu’on offre là-bas (et ailleurs) aux mineurs isolés, grands absents du texte de loi. À Toulouse, où des hommes seuls dorment dans un squat, sans chauffage, l’Union des étudiants toulousains (UET), de l’université Jean-Jaurès bloquée depuis le 6 mars, ont décidé de faire venir ces Afghans, Guinéens et Congolais, dans leurs locaux, à la fin de la trêve hivernale…


Pour autant, aider des immigrés n’est pas sans risques, et ce dévouement peut être passible du délit de solidarité. Selon l’article L622-1 du code d’entrée et de séjour des étrangers (Ceseda), « toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irrégulier d’un étranger en France » encourt jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Les EGM s’insurgent contre l’application de ce texte, prévu pour rester dans la loi Collomb, même si un amendement doit en adoucir les contours.

Les associations de soutien aux immigrés se réuniront pour des journées nationales les 26 et 27 mai à Paris. En attendant, elles font entendre leurs voix.

Selon Laura Hubert - Le Monde - samedi 14 avril 2018

28/04/2018

Une huile essentielle venant de Russie pour lutter contre le psoriasis...

Mr Christian Gautier présente à Mme Jeanne Le Borgne sa petite entreprise crée avec son épouse Diana dans le magazine Plantes et Santé d'avril 2018. Par hasard, grâce à sa femme d'origine russe, il a découvert une huile essentielle extraite de l'écorce de bouleau et prescrite par les dermatologues russes. Celle-ci est indiquée pour les problèmes de peau comme le psoriasis, l'eczéma, l'acné et les mycoses. Il l'a appelée: l'huile russe!

Depuis plus de 20 ans, Mr Gautier souffrait de psoriasis et il cherchait un moyen naturel de se soigner. En effet, il voulait éviter d'utiliser des crèmes à base de cortisone, dont les effets secondaires ne sont pas toujours anodins. Il a donc testé le traitement sur lui-même. Mise à part une odeur un peu forte (bois brulé), il a été conquis. Son psoriasis en effet a été jugulé. D'autres personnes parmi ses relations ont essayé cette huile avec succès. Non seulement aucun effet secondaire n'avait été observé, mais ils se sont aperçus que l'huile russe avait des propriétés intéressantes contre les pellicules...

Mr Gautier et son épouse ont donc décidé de distribuer ce produit en France. Ils ont établi un partenariat avec un laboratoire bénéficiant d'une certification. Puis, ils ont crée avec une petite équipe une société Berevolk SAS et un site internet destiné à la commercialisation de ce produit en France et en Europe. Ce site est accessible sur: www.berevolk.com.

L'huile russe s'applique au pinceau et on la recouvre ensuite environ 1 heure d'un film alimentaire le temps qu'elle pénètre. Comme elle est trop forte pour être appliquée directement sur le visage en cas d'acné, la société propose un savon à base d'huile d'écorce de bouleau. Ce savon est à appliquer matin et soir, afin de réduire les éruptions de boutons. Un shampoing contre les pellicules est également commercialisé.

Par ailleurs, Mr Gautier conseille, pour soutenir l'immunité, de prendre du chaga. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, le chaga est un champignon sauvage que l'on récolte à la main sur les troncs des bouleaux en Russie comme au Canada. Cet antioxydant est réputé stimuler les défenses de l'organisme. On le trouve en poudre, en infusion ou en cachets dans les magasins diététiques ou sur Internet. Par exemple à www.chaga.bio.com ou à https://www.phytonat.com .

Lyliane

Quatre précieux conseils avant de se lancer dans la création d'une entreprise française...

Le journal Nice-Matin du 3/4/2018 a donné la parole à Mr Jean-Charles Kaiser, co-directeur de la structure de conseil en entreprises et commerces BGE Côte d'Azur ACEC à Nice (06), pour conseiller tous ceux qui aimeraient se lancer à "ouvrir leur propre boîte". Celui-ci les a divisés en 4 parties:

- Se poser tout d'abord les bonnes questions pour se préparer valablement.

Ce questionnement personnel préalable lui paraît en effet nécessaire, afin de transposer ses envies, ses compétences et ses savoir-faire dans un projet, susceptible de pouvoir être accompagné par une structure locale.

- Se former ensuite et s'informer.

Mieux on communique, on est bien informé sur les plans juridiques, financiers,sociaux, mieux on comprend comment fonctionne une petite entreprise. Il existe en effet des dispositifs de sensibilisation à la création d'entreprises dans chaque département. Pôle-Emploi pâr exemple peut proposer des ateliers sur ce sujet.

- Acquérir de la technique.

Une étude de marché doit être réalisée, un statut choisi, un business-plan élaboré, une recherche de financement amorcée.

- Savoir s'entourer enfin, avant et après la création.

Ne pas rester dans le Système D, mais aller rencontrer de vrais experts, des conseillers, car la lecture de forums, la recherche d'exemples sur Internet  n'est généralement pas suffisante. En effet, des incubateurs existent qui peuvent être contactés.

Pour en savoir davantage sur le sujet, quelle que soit votre région, contactez la Chambre de commerce et d'Industrie ou par exemple les sites Internet: https://business-builder.cci.fr ou www.creer-mon-business-plan.fr.

Lyliane

27/04/2018

La culture bio: l'avenir dans nos assiettes...

Les produits bio sont partout: à la ferme, au marché, dans les magasins spécialisés et même dans certains supermarchés. Mais ce n'est pas une invention récente, car depuis les travaux du philosophe allemand Rudolf Steiner, inventeur de la biodynamie dans les années 1920, l'écologie et l'éthique étaient au cœur de certains mouvements intellectuels. En 1962 était fondée l'AFAB (association française pour l'agriculture biologique). Le Mouvement indépendant Nature et Progrès a été crée en 1964. Toutefois, en France, le tournant est vraiment intervenu en juillet 1980, avec la reconnaissance officielle d'un type d'agriculture n'utilisant pas de produits chimiques, ni pesticides de synthèse.

Le logo AB (Agriculture Biologique) est apparu dans notre pays en 1985. L'Europe a suivi en 1991 avec le logo Eurofeuille en reprenant les textes législatifs français, pour les productions végétales, puis animales en 2000, comme l'explique le petit journal Terre de Bio de la Société Thiriet. Obligatoire chez nous depuis 2010, ce logo est malheureusement facultatif pour les produits importés. Mais c'est aussi un précieux repère pour les consommateurs, car il garantit la présence de 100% d'ingrédients issus d'un mode de production bio. Le logo AB s'applique aussi bien à la viande, aux légumes, au lait, qu'aux produits d'épicerie (sucre, farine, café, thé, chocolat, pâtes, riz, céréales...), au vin et à la bière...

"L'intérêt croissant pour le bio repose sur l'émergence d'une conscience écologique dans toutes les classes sociales" écrit le journaliste de Thiriet. Manger des aliments sains, au meilleur goût est vraiment un plus. Autre bénéfice: le bio favorise la biodiversité, préserve les ressources naturelles, limite les émissions de gaz à effet de serre et protège la santé des agriculteurs et des consommateurs. Sans oublier que le bio peut être "créateur d'emplois" pour jeunes ou moins jeunes en reconversion. Plus de 15 000 emplois sont proposés dans la transformation et la distribution. Certes, si le terrain précédemment a été pollué, il est nécessaire d'attendre 3 ans avant de pouvoir prétendre être labellisé.

Les prix sont un peu plus élevés avec la culture en bio, car la destruction des parasites, l'arrachage des mauvaises herbes se fait manuellement. La main d'œuvre plus importante revient cher, mais les intrants chimiques n'étaient pas donnés non plus! Du coup, la profession tend à se passer d'intermédiaires et à demander un juste prix au consommateur. Devenir accessible à tous reste le défi de l'agriculture bio. Pour le moment, 17% des fruits et 9% des vignes sont cultivés en bio. Le gouvernement français souhaite arriver à 8% des surfaces agricoles en bio d'ici 2021.

On estime qu'en 2015, le marché du bio représentait 2,8 milliards d'euros en  Europe. En France, 9 personnes sur 10  ont consommé du bio en 2016 et 7 sur 10 au moins une fois par mois. La surface agricole réservée au bio (6% actuellement) a augmenté de 50% en trois ans. La France est le 3 ème pays d'Europe accordant le plus de place à l'agriculture biologique. Dans le monde, l'Australie et l'Argentine sont en tête du classement mondial pour les surfaces consacrées à ce type d'agriculture.

Pour approfondir ce sujet, aller sur le site du Ministère de l'agriculture dans notre pays: www.agriculture.gouv.fr ou par exemple aussi sur www.agencebio.org/la-bio-en-france .

Lyliane 

 

25/04/2018

Devenir propriétaire même avec les poches vides...

Dans le Journal gratuit 20 Minutes, Mr Antoine Magallon a écrit un article de stratégie immobilière, afin de démontrer que l'on peut devenir propriétaire sans aucun apport. Même pour des emprunts à taux zéro, le critère qui sera étudié en premier par la banque est le taux d'endettement, explique Mme Valérie Dantic, dirigeante de Mesconseillers.fr. Le taux d'endettement est la part des revenus qu'un ménage consacre déjà au remboursement de prêts immobiliers ou de crédits. En effet, un taux d'endettement supérieur à 33% est un obstacle sérieux. L'âge des primo - accédants à la propriété se situe en France autour de 36 ans. L'avantage est de pouvoir rembourser son crédit rapidement. Mais certains préfèrent rester locataires et se lancer dans l'investissement locatif pour défiscaliser leurs revenus. Car, avec la mobilité de l'emploi, les divorces, amortir un crédit est souvent compliqué...

En tout état de cause, le reste à vivre est toujours pris en compte par les banques, car c'est une somme incompressible nécessaire à la vie quotidienne (loyer, nourriture, charges, impôts, essence, frais de scolarité des enfants...). Chaque institution a, certes, ses propres critères et aucune ne communique ses statistiques sur les apports de ses clients, écrit Mme Cécile Roquelaure, directrice de la communication d'Empruntis, une société de courtage en immobilier. Si bien qu'un dossier peut être rejeté dans une agence et accepté dans une autre... Certains exigent un travail en CDI ou un aval de la famille quand l'emprunteur est auto - entrepreneur. Pour maximiser les chances d'obtenir un prêt, Mme Roquelaure conseille de "contacter un courtier" et de mettre en avant les atouts du ménage emprunteur (âge, bonne gestion des comptes, bilan comptable...).

Le financement participatif quant à lui peut être un allié. Par exemple, Mr Ludovic Laborde a fondé: www.Devenez-proprio.fr, qui permet à des particuliers d'offrir un apport à d'autres particuliers en s'inscrivant sur le site et en expliquant ses motivations. Pendant 21 jours, une cagnotte sera ouverte. "En moyenne, les participants récoltent dans les 3860 euros soit 2% du prix du bien et une attestation d'apport." Mr Laborde affirme que "1073 porteurs de projets sur 1783 auraient obtenu leur crédit après avoir agi de cette façon". Après tout, rien n'empêche de tenter l'expérience...

Ce type de financement, nommé "crowdfunding" en anglais ou "sociofinancement" au Canada, est une solution de plus en plus pratiquée de nos jours pour le logement comme pour financer une start-up ou une jeune entreprise. Elle permet de se passer d'une banque et d'emprunter à des particuliers en échange de certaines garanties. Des plate - formes participatives comme KissKissBankBank, Ulule ou Leechi ont jusqu'ici donné des résultats encourageants. Enfin, ne pas oublier qu'il existe une banque éthique La Nef, qui finance des projets novateurs, écologiques ou tournés vers le développement durable... Tous sont inscrits sur Internet.

Lyliane

Association Arc-En-Ciel, une passerelle vers le monde du rêve des enfants malades...

Le but de l'Association Arc-En-Ciel est "d'apporter un billet de transport vers le monde du rêve aux enfants innocents devant la maladie". Existant en tant qu'association Loi de 1901 depuis le 16 octobre 1991 et reconnue d'utilité publique par le décret du 10/6/2004, "Arc-En-Ciel travaille main dans la main avec les équipes médicales qui entourent les enfants malades dans les centres hospitaliers de France".

Dans le cadre de l'opération: "Un calendrier pour leurs rêves", les Pharmacies de France se mobilisent pour la cinquième année consécutive au profit de l'association Arc-En-Ciel. Cette action, parrainée par Mme Sophie Marceau, Mrs Christophe Willem et Nicolas Hulot, contribue à la réalisation de rêves d'enfants malades, afin de leur redonner l'énergie de croire en la vie. Selon la phrase de Mr P.E. Victor, en effet, "Les rêves n'ont de valeur que s'ils se réalisent"...

C'est un soutien psychologique de grande importance, les enfants, de vivre un instant magique et d'être heureux.en effet, ayant le choix d'un projet à réaliser arrivent à penser à autre chose que leur maladie. Ils apprécient ensuite de pouvoir vivre un moment magique et d'être heureux. Cela devient possible grâce à l'investissement et à la générosité de chacun. Médecins, parents, artistes et anonymes, mécènes et donateurs s'associent pour que chaque rêve d'enfant devienne réalité.

Pour faire un don à cette association, renvoyer lui à l'adresse suivante: Arc-En-Ciel, BP 17- 01420-Seyssel, un chèque à l'ordre de l'association ou faites un don en ligne sur le site: www.arc-en-ciel.com. Un reçu fiscal vous sera adressé, afin de pouvoir déduire 66% du montant de votre don en réduction d'impôts.

 

24/04/2018

Adopter un olivier espagnol...

A travers un article du magazine Plantes et Santé d'avril 2018, nous apprenons qu'un petit village d'Espagne, au Sud de Saragosse, nommé Oliete et connu pour la qualité de son huile d'olive jusqu'au début du 20 ème siècle, s'est dépeuplé et aurait actuellement plus de 100 000 oliviers à l'abandon.

Heureusement, en 2014, un entrepreneur du nom de José Alfredo Martin a lancé le site: apadrinauolivo.org pour sauver ce patrimoine rural. Ce site permet à chacun d'adopter un des nombreux oliviers du village en échange de son huile d'olive. Le but était aussi de créer des emplois localement.

A ce jour, plus de 2000 personnes ont déjà adopté un arbre et 11 emplois ont été crées. Les plus curieux peuvent se rendre sur place pour visiter ce village, voir les arbres et même participer à la récolte des olives. Cette initiative existe également en Italie - www.olivomio.fr- et en Crète - www.adravasti.fr, signale l'article.

Nous pourrions prendre cet exemple et tenter de soutenir un patrimoine oublié qu'il soit environnemental ou artisanal dans notre pays. Par exemple adopter dans certaines campagnes françaises désertées par leurs populations: des vignes, des ruches, des châtaigniers, des champs de lavandes en échange de bouteilles de vin, de pots de miel, de crème de marrons, d'huile essentielle de lavande... 

Pour aller plus loin avec l'adoption d'oliviers en Espagne, contacter par Internet: www.apadrinauolivo.org.

Lyliane

23/04/2018

Acidose: comment alcaliniser son terrain?

Dans le journal Biocontact N°289 d'avril 2018, un article de Mme Justine Lamboley, naturopathe, a retenu toute mon attention car il peut intéresser beaucoup d'entre nous. En effet, en raison du stress, d'un rythme de vie hyperactif, d'une alimentation dénaturée, trop grasse, raffinée ou transformée, d'une santé fragile (diabète, cancer) ou d'un régime amaigrissant, l'équilibre entre acides et bases à l'intérieur de notre organisme est souvent perturbé. Or, alcaliniser notre terrain permet d'être en meilleure forme, le plus possible de bonne humeur, d'avoir davantage d'énergie et de se protéger des maladies. Donc c'est bénéfique à tout âge et notamment aux étudiants en période d'examens.

Le pH du sang est généralement compris entre 7,32 et 7,42. Le pH urinaire s'élève normalement autour de 6,5 le matin et de 7,5 le soir. Notre organisme fait tout pour maintenir au mieux ces pH. Ce sont le liquide extracellulaire, le mésenchyme, les poumons, le foie et les reins qui équilibrent ce pH dans le sang comme dans les tissus du corps. Pour mesurer son pH urinaire, on peut se procurer des bandelettes de papier "tournesol" en pharmacie ou en boutique bio. Pendant 5 jours à 3 reprises selon l'heure, mesurer le pH et ensuite faire la moyenne. Si le pH est inférieur à 7, on est en acidose. Entre 7 et 7,5 on est plus ou moins en recherche d'équilibre. Au-delà de 7,5, l'urine est alcaline.  

"Un repas équilibré au niveau des acides et des bases", écrit Mme Lamboley , "devrait être dans un rapport 1/3 d'aliments acidifiants pour 2/3 d'éléments alcalinisants". Les fruits et les légumes bio (crudités notamment dont ail, oignons, carottes, avocat, concombres de même que bananes, kakis, pomme de terre cuite  et jus de légumes) aident à alcaliniser le corps. En respirant davantage, en marchant 20 minutes par jour, en méditant, en pratiquant des sports doux et non des exercices cardios, en entretenant des pensées positives, comme en  créant autour de soi un environnement relaxant, on aide également à alcaliniser le terrain. 

Il faut savoir, en effet, qu'une surcharge acide favorise les processus inflammatoires. Fatigue chronique, dépression, douleurs articulaires, ostéoporose, eczéma, psoriasis, diabète, maladies cardio-vasculaires, cancer, maladies d'Alzeihmer sont réputés évoluer sur un terrain acide... Aussi, rétablir en permanence notre équilibre acide-base est essentiel pour rester en bonne santé.

Selon la naturopathe citée plus haut, faire une cure détox ou jeûner au moins 3 jours de suite une à deux fois par an permettrait de régénérer notre organisme. La correction du terrain par du bicarbonate de soude, du citron ou par des compléments alimentaires serait délicate. Elle recommande cependant le lithotamme (pH 9), le sérum de Quinton,  l'algue Klamath, le jus d'herbe d'orge, les infusions de prêle, d'ortie et de poudre de bambou Tabashir.

Pour approfondir le sujet, lire l'ouvrage de Mme Lamboley "Jeûner à la maison", le guide pratique d'une cure détox. Sur internet, consulter par exemple : www.jeuneralamaison.fr.

Lyliane

22/04/2018

Lutter contre l'excision avec l'Unicef...

 A l’échelle de la planète, on estime à 200 millions le nombre des filles et des femmes excisées. Dans la plupart des pays, cette pratique dangereuse et néfaste est aujourd’hui interdite mais les normes sociales et les traditions restent profondément ancrées. Depuis quelques années, un changement de mentalité et de comportement est en cours et il convient de l’encourager et de le développer.

 

Fatma, 5, Sudan
La situation

Excision signifie que l’on entaille, gratte ou coupe le capuchon clitoridien ou que l’on procède à l’ablation entière ou partielle des grandes et des petites lèvres – au moyen de couteaux, de lames de rasoir, de tessons et d’autres objets tranchants souvent sales, sans anesthésie. Il n’est pas rare que les petites filles meurent d’une hémorragie ou d’une infection. D’autres souffriront leur vie durant des effets de la mutilation génitale, par exemple de douleurs intolérables lors des rapports sexuels et durant la menstruation, de problèmes de stérilité ou de complications à l’accouchement, sans parler des blessures psychiques et morales.

La grande majorité des filles et des femmes concernées vivent en Afrique de l’Ouest et du Nord-Est. Dans certaines régions, l’excision touche plus de 90 pour cent de la population féminine. Mais cette pratique est aussi répandue au Moyen-Orient et en raison des flux migratoires, elle a été véhiculée dans presque toutes les parties du monde, y compris en Suisse.

La mutilation génitale féminine constitue une violation des droits humains et elle est aujourd’hui interdite dans la plupart des pays. Mais les normes sociales et les traditions séculaires sont souvent plus fortes que la peur d’une condamnation. Depuis quelques années, un changement de mentalité et de comportement est en cours; il se reflète dans le recul des mutilations génitales féminines.

L’aide de l’UNICEF

L’UNICEF se mobilise actuellement dans plus de vingt pays en vue de l’abandon des mutilations génitales féminines. L’objectif le plus important est de changer la perception: des enquêtes montrent que de nombreuses mères rejettent la mutilation génitale féminine mais font néanmoins exciser leurs filles afin de ne pas compromettre le statut social de la famille. Mais plus le nombre de filles épargnées par l’excision est élevé, plus les familles sont nombreuses à renoncer elles aussi à l’excision.

L’UNICEF apporte son appui aux gouvernements lors de l’élaboration de projets de lois et planifie des mesures coordonnées pour que les communautés puissent se prononcer publiquement contre l’excision. Les parents, le personnel enseignant, les professionnels de la santé ainsi que les chefs de villages et les leaders religieux sont informés, sensibilisés et associés de manière ciblée.

 

Pour en savoir plus, joindre sur internet: www.unicef.org.

Avec la méthode ME3C, les potentialités des élèves sont développées!

Le N° 289 d'avril 2018 du Journal Biocontact consacre un long article à la méthode éducative 3C de Mme Michèle Dreidemy, infirmière psychiatrique, relaxologue et professeur de yoga, qui l'a mise au point. Bien que cette technique psychocorporelle basée sur des attitudes positives soit connue de nombreux enseignants et de professionnels de santé ( orthophonistes, psychologues, éducateurs spécialisés...), peu de parents encore ont connaissance des bienfaits qu'elle procure à l'enfant et à l'adolescent. Mme Dreidemy et les formateurs et formatrices qu'elle a enseignés accompagnent depuis des années des élèves de collège et de lycée "en leur donnant des outils simples et efficaces, pour leur bien-être et pour une évolution positive". Les 3 C représentent: Calme, Concentration et Contrôle. Personnellement, je pourrais en ajouter un quatrième: confiance en soi!

En effet, en développant l'attention, la concentration, la mémoire, le calme, la maîtrise de soi, le recentrage, la bienveillance, la ME3C améliore sensiblement les résultats tant sur le plan scolaire que dans le cadre d'une activité sportive. Car on sait aujourd'hui que des émotions telles que la peur de mal faire, le stress des contrôles, des examens, perturbent l'attention et diminuent les capacités de certains élèves particulièrement sensibles. Les neurosciences ont également découvert que le cerveau fonctionne mieux en l'absence de stress. Il s'avère que sous l'effet de certaines émotions, le corps calleux qui relie les deux hémisphères se bloque et empêche plus ou moins l'apprentissage. De plus, en période d'examen par exemple, l'élévation de la cortisolémie nuit au bon fonctionnement de l'hippocampe, ce qui dégrade la mémoire et les capacités de concentration.

Par contre, il a été expérimenté en collège comme en lycée qu'un élève pratiquant la méthode 3C, retrouve le calme et libère les tensions inscrites dans son corps. Grâce par exemple à la respiration, à des visualisations et à des exercices physiques en rythme, les deux hémisphères de son cerveau se remettent à coopérer. L'élève retrouve alors confiance en lui, en ses capacités et ses résultats s'en ressentent. Pratiquer régulièrement certains exercices simples comme "la respiration de la montagne" ou la pose de "la statue" donne des outils à l'élève pour retrouver le calme, même sans aide extérieure. Des CD de relaxation guidée pour enfant de la maternelle au lycée et même pour adultes ou femmes enceintes peuvent être commandés en ligne sur Internet.

Cette méthode, à propos de laquelle Mme Carole Choux a écrit un mémoire, a obtenu le label CARDIE (Cellule académique, recherche, développement en innovation et expérimentation). Des formations existent pour les parents et les éducateurs en région parisienne notamment et ailleurs dans l'hexagone ou même Outre Mer. Pour toute information plus précise sur la méthode éducative 3C, consulter le site: www.methode3c.com ou téléphoner au 06 13 80 77 40. L'ouvrage de Mme Dreidemy "La méthode éducative 3C"  présente également les bases de la méthode et des exercices de concentration illustrés de témoignages.

En tant qu'enseignante en retraite et que grand-mère attentive, je conseille aux parents d'enfants facilement stressés, émotifs, souvent perdant une partie de leurs moyens lors de contrôles ou d'épreuves sportives et qui n'arrivent pas à bien réussir malgré leur bonne volonté, d'expérimenter cette méthode éducative simple et positive, susceptible de restaurer la confiance en soi de l'élève.

Lyliane

 

21/04/2018

Massage réflexes thaï pour les pieds et les mains...

Les origines de ce type de massage des pieds et des mains remonte à la Chine ancienne, c'est à dire à plus de 2500 ans. Pour les Chinois, en effet, la plante des pieds et les paumes de la main comportent la représentation intégrale du corps humain, chaque organe étant représenté par une zone réflexe, qui une fois stimulée aide à soulager des maux du quotidien. Par des pressions, des effleurements glissés des orteils jusqu'au dessus du genou, le masseur ou la masseuse amène une profonde relaxation, stimule le processus naturel d'auto-guérison du corps (fonctions nerveuses, digestives et éliminatrices principalement).

Ce Foot Massage, ou Nuad Thao comme on l'appelle aussi, a été peu à peu répandu par des moines bouddhistes et c'est vers le 2ème siècle avant JC que ce type de massage arriva en Thaïlande, où il fut intégré à la médecine locale. Le thérapeute se sert habituellement de ses pouces, de ses phalanges, de ses paumes et même d'un bâtonnet de bois le long des méridiens d'acupuncture. Ce soin est souvent accompagné d'onctions chaudes ou froides avec un baume camphré et des huiles essentielles (lavande ...). Il est pratiqué couramment et à petit prix encore aujourd'hui et il est proposé aux touristes occidentaux dans les rues de Thaïlande.

Des formations longues et techniques par des stages sont organisées sur Paris et en Province (Montélimar...) pour que les praticiens acquièrent aussi bien le doigté que l'état d'esprit nécessaire. Les contre-indications à ces massages de réflexologie sont peu nombreux: début de grossesse, problèmes circulatoires, inflammations des pieds ou des jambes. Cette technique est classée dans les médecines douces. Les tarifs sont variables selon le type de massage et la durée du soin: pour une heure, ils vont de 50 à 100 euros environ.

 Pour en savoir davantage, consulter par exemple le site Internet: www.ateliers-du-corps.fr.

Lyliane

20/04/2018

Un nouveau magazine sur les Droits de l'Homme sous le titre: HUMAINS.

Sur le site Internet www.acatfrance.fr, vous pouvez vous abonner au nouveau magazine "Humains" ou le faire connaître à vos proches. Ce nouveau journal est le fruit d'un travail de plus d'un an au sein de l'ACAT (action des chrétiens pour l'abolition de la torture). Cette ONG chrétienne de défense des droits de l'homme enracine, en effet, son combat dans la conviction que l'idéal chrétien est incompatible avec ce qui persécute et avilit l'être humain. Son message est porté à la fois sur les ondes, à la télévision, au sein des temples et des églises. Dorénavant une nouvelle publication viendra compléter ses campagnes ( cf la brochure:" J'étais étranger") et ses rubriques.

L'objectif de ce nouveau magazine est d'aller au-delà de la communauté ACAT en élargissant sa diffusion, afin de mieux porter le message de cette ONG. C'est un mélange d'analyses approfondies et de documents pratiques, présentant l'information au moyen de cartes et essayant de mobiliser un maximum de personnes de bonne volonté. Des demandes de libérations de personnes en danger d'être maltraitées pourront être proposées aux lecteurs, de même qu'un agenda et des thèmes de méditations.

Rappelons que le 26/6 est chaque année la Journée Internationale pour le soutien aux victimes de la torture dans le monde. A cette occasion, les militants et sympathisants de l'ACAT organiseront partout en France des célébrations pour dire "non" aux maltraitances et persécutions: c'est la nuit des veilleurs. Prières, veillées, célébrations œcuméniques, processions, marches, méditations auront lieu en soutien aux victimes. Toutes les informations sur La Nuit des Veilleurs 2018 pourront être consultées sur www.nuitdesveilleurs.com.

Dans notre pays, les violences policières au cours de manifestations par exemple existent toujours. C'est pourquoi, repenser le maintien de l'ordre paraît nécessaire, de même que la protection des réfugiés, en demandant le respect du droit d'asile...

Lyliane

La solidarité n'a pas dit son dernier mot, selon l'Ordre de Malte France...

Etymologiquement, le mot bénévolat vient du latin "benevolus", qui signifie bonne volonté, mot  venant de "bene" bien et de "velle": vouloir. L'année 2014 avait déclaré le "bénévolat" : Grande cause nationale. Chaque année, d'ailleurs, le 5 décembre, une journée mondiale est consacrée au bénévolat. Le pape François depuis 2005 dans ses rencontres de Cologne, Vienne et Rome a utilisé couramment ce qualificatif pour remercier jeunes ou moins jeunes "engagés dans le service aux autres, dont notre société a un besoin urgent, ... notamment envers les personnes âgées et tous ceux qui souffrent ... en leur tendant la main sans calculs, sans crainte, avec tendresse et compréhension".

Depuis la loi de 1901, on considère comme bénévole "toute personne qui s'engage librement pour mener une activité non salariée en direction d'autrui, en dehors de son temps professionnel et familial". Selon Mme Elisabeth Pascaud, vice-présidente de France-Bénévolat, "les jeunes et les chômeurs par exemple peuvent trouver dans une activité bénévole un moyen d'être utiles, d'accroître leurs compétences, de travailler en commun et d'apprendre à avoir des initiatives", car le bénévolat peut être un bon moyen d'inclusion sociale.

Dans tous nos départements de France et d'Outre-Mer, des personnes choisissent d'aider leurs concitoyens dans un esprit chaleureux et avec bon coeur. Tous, généralement, s'accordent à dire qu'ils reçoivent au moins autant qu'ils donnent et leur vision du monde en est souvent profondément changée. Ils y trouvent enrichissement et joie, car leurs actions généreuses ne leur pèsent pas. Dans notre pays, des centaines d'associations oeuvrent jour après jour  auprès de ceux qui sont malades, qui ont faim, qui ont froid, que ce soient des réfugiés, des femmes battues, des S.D.F., des personnes en fin de vie  ou des mineurs à la rue. Parfois même il arrive que des vocations naissent et que des bénévoles finissent par s'engager dans le social, l'humanitaire. 

Personnellement, j'ai rencontré d'anciens bénéficiaires des Restos du Cœur, dont la situation s'était améliorée et qui voulaient à leur tour rendre service... Aussi, quand vous entendrez  dire autour de vous que les "pauvres" sont tous des assistés et que les Français sont individualistes et répugnent à s'engager, sachez leur rappeler que cette généralité n'est pas tout à fait vraie, car beaucoup de leurs concitoyens sont généreux, donnent de leur temps et agissent concrètement au sein de multiples associations...

Pour en savoir davantage, il est possible de joindre par exemple sur Internet: www.ordredemaltefrance.org.

Lyliane

19/04/2018

C'est le printemps: mangeons des germes de luzerne et des feuilles de tilleul, selon Mr Dupuis!

 

Manger des germes de luzerne

Notre système digestif ne nous permet pas de brouter la luzerne comme le bétail.

En revanche, nous pouvons consommer avec délice les jeunes pousses de luzerne.

À peine germées, elles concentrent les enzymes, vitamines et minéraux qui nous apportent les bienfaits suivants :

  • amélioration de la santé digestive. Une portion de luzerne contient 0,6 gramme de fibres, qui améliorent le transit et réduisent le reflux gastro-intestinal, la constipation, les hémorroïdes et les ulcères duodénaux [1] ;

  • anti-inflammatoire. Les germes de luzerne sont très riches en vitamine C, qui aide à réduire l’inflammation systémique dans le corps et prévient les maladies chroniques en réduisant le stress oxydatif [2] ;

  • combattre les radicaux libres. La luzerne a des propriétés antioxydantes. Elle aide à réduire les radicaux libres [3] ;

  • contrôler le diabète. Une étude sur des souris publiée dans le Pakistan Journal of Pharmaceutical Sciences a montré que les pousses de luzerne avaient des propriétés anti-hyperglycémiques et anti-hyperlipidémiques [4].

Cultivez votre propre luzerne !

Rien de plus facile que de cultiver vos propres germes de luzerne, car il suffit de mettre des graines sur de la ouate humide, puis de les laisser pousser en veillant à ajouter de l’eau pour maintenir l’humidité.

Les graines de luzerne se cultivent et se mangent comme celles de radis, de chou rouge. Elles se trouvent en barquette en magasin bio. Mais en mettant vos propres graines dans du coton humide, vous obtenez le même résultat en 5 jours.

Vous récoltez votre luzerne lorsqu’elle fait 5 à 10 cm de haut, au bout de 5 jours, et vous la mangez en salade, avec de l’avocat ou avec du fromage frais de chèvre ou de brebis.

En la cultivant vous-même, vous avez la garantie qu’elle ne contient aucun pesticide, métal lourd ou autre forme de pollution.

Mise en garde en cas de lupus érythémateux

Attention, toutefois : la luzerne contient de la lectine, une protéine qui se lie aux protéines qui relient les membranes de vos cellules. En grande quantité, la lectine peut avoir des effets neurotoxiques et cytotoxiques. Certaines personnes y sont allergiques.

Elle peut, en particulier, déclencher des crises chez les personnes souffrant de lupus érythémateux.

Consommez de la luzerne avec modération. C’est ainsi que vous en tirerez les meilleurs effets pour votre santé.

Mangez les feuilles des arbres

Et ce n’est pas tout pour ma grand-mère.

Si elle vivait encore, elle me verrait aussi dans quelques jours sortir un panier à la main récolter des feuilles de tilleul pour m’en régaler.

Lorsqu’elles sont toutes jeunes, vert tendre, translucides, ces feuilles font la meilleure des salades. Qu’elles proviennent du tilleul à petites feuilles (feuilles de 3 à 8 cm) ou du tilleul à larges feuilles (feuilles de 10 à 15 cm), elles sont également comestibles.



Les jeunes feuilles de tilleul font la meilleure salade de printemps !

Plus âgées, les feuilles séchées font une farine très nutritive. Nombre de familles françaises furent ainsi sauvées lors de la dernière guerre mondiale, lorsque les Nazis rationnaient la population. Et les Iroquois consommaient même les jeunes pousses de tilleul et les rameaux, crus ou cuits.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Quizz sur les plantes médicinales avec Pure Santé de Mr G. Combris...

 
 
 
 
   
 
 
 

Avez-vous 5 minutes ?

Chère lectrice, cher lecteur, 
 
Aujourd'hui on sort une feuille, un crayon, on range les cahiers...interro surprise !!! 
 
Je vous ai déniché un petit questionnaire sur les plantes médicinales ; il prend à peine 5 minutes à remplir, mais vous allez voir, c'est très amusant et ce sera pour vous l’occasion de faire le point sur vos connaissances sur les plantes :
  • A la fin du questionnaire, vous recevrez également des informations pour compléter vos connaissances sur les plantes médicinales.
Santé !

Gabriel Combris

15/04/2018

L'art-thérapie au service des patients...

Mme Christine Vilnet dans Version Femina a demandé à des médecins dans quelle mesure la danse, le dessin, la musique, la poterie ou d'autres activités artistiques peuvent faire partie des soins prodigués aux malades au même titre que l'orthophonie ou l'ergothérapie. Le Dr Annie Laurent, chef de service de l'unité de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent au CHU de Grenoble, répond que " toutes ces approches d'art-thérapie se potentialisent les unes les autres". L'idée de mobiliser les ressources artistiques du malade, en s'appuyant sur ses goûts et ses capacités peut, en effet, l'aider à mieux gérer sa maladie.

Le champ d'action de cette discipline est vaste, puisqu'il va des phobies aux troubles cognitifs en passant par la neurologie ou même l'oncologie. L'art-thérapie peut s'adresser à des enfants, des adolescents comme à des adultes ou à des personnes âgées. Les séances se déroulent sur 45 minutes à une heure, une fois par semaine en général. Selon Mme Emmanuelle Gizart-Bourgeois, art-thérapeute à Grenoble, "l'essentiel est de laisser faire la personne en veillant à ne pas la mettre en échec". Cela peut se faire en cabinet de ville par une art-thérapeute en libéral. La formation continue d'art-thérapie s'étale sur 2 à 3 ans dans une école privée ( comme l'Afratapem de Tours) ou en Faculté de médecine (Lille, Tours et Grenoble) et elle nécessite de bien maîtriser une pratique artistique.

Depuis peu, cependant, l'art-thérapie peut faire partie intégrante d'une équipe paramédicale à l'hôpital. Le médecin indique généralement quel patient est à suivre et avec quel objectif. Chaque semaine, la progression et les réactions du malade sont rapportées à l'équipe médicale. L'apport de cette nouvelle approche est confirmé par le Pr Pierre Castelnau, neuropédiatre. Il affirme en effet que les malades peuvent retrouver le goût de vivre et même révéler des qualités insoupçonnées. L'objectif de l'art-thérapie dit le Pr Dominique Bordessoule, hématologue au CHU de Limoges, "n'est pas de guérir les malades, mais de leur donner envie de vouloir guérir".

La création d'un poste d'art-thérapeute à l'hôpital n'est toutefois pas toujours évidente et il faut souvent faire appel à des mécènes privés pour le financer. En libéral, le coût des séances est de 50 euros de l'heure environ et reste à la charge des malades, même si certaines mutuelles commencent à rembourser partiellement les soins. Sur le site Internet: www.art-therapie-tours.net ou www.ffat-federation.org, il est possible de trouver un annuaire des arts-thérapeutes certifiés et diplômés.

Lyliane

14/04/2018

Comment utiliser l'intelligence artificielle au bénéfice de tous?

Il y a 30 ans, peu de personnes encore comprenaient en quoi l'usage de robots ou de drones par exemple était susceptible de rendre de précieux services à l'être humain. Pire, pour certains, cela pouvait signifier le remplacement rapide d'un personnel qualifié en raison d'une automatisation générale du travail, une ère de dérives possibles par des humanoïdes de science fiction prenant le pouvoir et nous supplantant... Or, pour nous ouvrir à de nouveaux modes de vie, il est essentiel de changer d'état d'esprit en lâchant la peur de l'inconnu afin de nous tourner vers une ouverture à l'innovation. Heureusement, toute une génération de pionniers, jeunes ou moins jeunes, était là, enthousiaste, motivée par le changement, créative. Elle s'est immédiatement engagée dans des stratégies nouvelles. Car elle a saisi que l'intelligence artificielle (I.A.) doit être perçue comme une alliée, dont les capacités s'imbriquent aux nôtres.

Prenons l'exemple des drones, que la plupart d'entre nous ont généralement rencontrés sous la forme de jouets, avec ou sans caméra, pour adolescents adeptes de l'aéromodélisme. Leur nom tiré de l'anglais «faux bourdon» fait référence à un aéronef sans pilote, le plus souvent télécommandé, destiné à  un usage civil ou militaire, pouvant peser quelques grammes jusqu'à plusieurs tonnes. Les drones se sont perfectionnés depuis les premiers avions militaires dronisés américains datant de la guerre du Golfe. Aujourd'hui, leur autonomie peut aller jusqu'à 40 heures et leur record actuel d'altitude est de 4900m. Bien que les Etats-Unis et Israël aient pris un peu d'avance sur les autres nations dans le domaine militaire, qu'ils soient automatiques ou nécessitent un guidage depuis le sol, les drones sont devenus l'objet de l'attention de tous les dirigeants du monde. Ils ont, en effet, démontré leur utilité dans la sécurité intérieure ou extérieure des points sensibles de nos différents pays (centrales nucléaires, barrages, digues, ports, aéroports...), dans des missions, scientifiques ou non, pour cartographier des zones de forêt dense ou dans la surveillance des feux de forêt, de la fonte de la banquise, pour épandre des produits phytosanitaires, survoler des falaises, des canyons, des cratères, à la recherche de braconniers dans la jungle, de nids de frelons ou de disparus après séismes ou ouragans...

Devenus incontournables de nos jours, ils équipent nos armées au Mali, dans le Sahel, ils intéressent la Marine Nationale Française, qui expérimente le drone Camcopter de Schiebel et, depuis 2015, ils font l'objet d'un programme commun de développement entre Allemagne, Italie, France et Espagne grâce à des fonds de la Défense alloués par Bruxelles. Ces drones militaires ou civils motivent surtout une foule de start-up qui rivalisent d'idées pour accompagner leur développement. C'est ainsi qu'actuellement certaines d'entre elles, composées d'étudiants ou de spécialistes défense, travaillent sur une branche de la robotique de «drones en essaim». Il s'agit d'un ensemble coordonné de drones aériens, terrestres, souterrains, ou maritimes ayant pour but d'effectuer une tâche commune dans différents types d'applications civiles ou militaires. Comme un essaim d'abeilles, ils forment un organisme collectif mais partagent un cerveau commun. Apprendre à les contrôler en zone de surveillance ou de combat est dévolu de nos jours au système français SUZIE.

De la taille d'un insecte ou évoluant dans les airs tels des oiseaux, ils agissent en «escadrilles», comme le monde entier a pu le découvrir avec enchantement à l'ouverture des J.O. d'hiver en Corée du Sud. Le Salon du Bourget 2017 a exposé quelques modèles des firmes concurrentes actuellement sur le marché: Thalès, Safran, DCNS, Leonardo...

 La prolifération de drones baladeurs pouvant malgré tout causer des incidents, Lufthansa Technik a développé une plate-forme virtuelle et collaborative d'informations et de formation pour des télé-pilotes privés baptisée SafeDrone. Il ne manque pas d'autres initiatives comme l'utilisation sur la base 118 de Mont-de-Marsan d'aigles royaux dressés à chasser les éventuels drones espions. Enfin, la Société Suisse Droptec a développé un pistolet anti-drones, qui libère un filet neutralisant un drone indésirable en se prenant dans ses rotors... Tout va très vite et mon bref exposé est loin d'être exhaustif.

 Les jeunes français, passionnés de robotique et désireux de travailler dans ce domaine, peuvent à mon avis se tenir au courant des innovations en contactant par Internet un site réactualisé en permanence sur: www.air-cosmos.com.

 Lyliane

 

13/04/2018

Les bains dérivatifs selon Mme France Guillain...

D'où vient cette pratique ?

Selon France Guillain, conférencière et auteure de plusieurs ouvrages sur les bains dérivatifs, l’habitude des Écossais, des Indiens, des Polynésiens et de nombreux autres peuples de ne pas porter de sous-vêtements sous le kilt, le pagne ou le drapé, favoriserait un bon drainage des toxines du corps.
En effet, au cours d’une marche sans sous-vêtement (comme la pratiquaient nos ancêtres préhistoriques), les côtés des aines, légèrement humidifiés de sueur, se frottent l’un contre l’autre et ceci aurait pour effet de stimuler la motilité des fascias. Ces fascias seraient chargés notamment de drainer les déchets métaboliques vers les voies d’excrétion par de fins canaux les parcourant. Toujours d’après France Guillain, la marche sans sous-vêtement, de par l’évaporation de la sueur, créerait une zone de fraîcheur locale qui diminuerait très légèrement la température corporelle, limitant l’inflammation, donc l’oxydation et, par conséquent, le vieillissement. À l’appui de ses dires, France Guillain indique que la température corporelle moyenne des Occidentaux est passée en une cinquantaine d’année de 36,6 °C à 37,2 °C, ce qui témoigne d’un état inflammatoire chronique.

Les bains dérivatifs, qu'est-ce que c'est ?

Connus depuis des milliers d’années en Chine, les bains dérivatifs ont été décrits pour la première fois en Occident par Louis Kuhne, à la fin du XIXe siècle, sous le nom de « bains de siège à friction ». Ils ont été ensuite améliorés et popularisés par France Guillain. Ils consistent à combiner un rafraîchissement et une friction des deux plis de l’aine et du périnée. Ces deux actions conjointes feraient vibrer les intestins et les fascias (ces membranes fibreuses qui recouvrent nos muscles), y compris ceux du crâne, ainsi que nos organes, notamment notre cerveau.

Les bénéfices des bains dérivatifs

France Guillain émet l’hypothèse que les fascias n’ont pas pour seule fonction le soutien des muscles et des organes mais qu’ils sont parcourus de canaux très fins reliés entre eux en un vaste réseau aboutissant aux intestins. Leur vibration aurait pour fonction de drainer les toxines du corps vers les voies d’excrétion, participant ainsi à son bon fonctionnement. Cette hypothèse n’a pour le moment pas été vérifiée scientifiquement. Les graisses excédentaires pourraient elles aussi être progressivement drainées par ce processus, ainsi que nombre de déchets métaboliques issus du fonctionnement des organes et de produits chimiques issus de l’environnement (pollution extérieure, produits cosmétiques, etc.) et absorbés via l’alimentation, la respiration et la peau.
D’après France Guillain, les bains dérivatifs auraient de nombreux  effets possibles. Les plus visibles seraient un remodelage progressif de la silhouette, une régulation du poids ainsi qu’une repigmentation progressive des cheveux qui pourraient retrouver partiellement ou totalement leur couleur d’origine.
Globalement, les bains dérivatifs participeraient à la vitalité, à la régulation thermique et à l’immunité tout en favorisant la résorption de surcharges diverses, y compris les excroissances de peau et les lipomes.

En pratique, comment faire ?

Habillez-vous suffisamment chaudement – avec pull, chaussettes, chaussons, etc. – pour avoir une sensation générale de chaleur.
Asseyez-vous sans slip sur un bidet, sur une planche en travers d’une baignoire ou encore sur tout autre support, les parties génitales au-dessus d’une bassine ou d’un seau rempli d’eau fraîche mais non glacée (très important !). En hiver, l’eau peut être légèrement tiède.
Plongez un gant de toilette (ou une éponge) dans l’eau et faites-le glisser alternativement dans les plis de l’aine de haut en bas et jusqu’au périnée. Humectez d’eau fraîche en permanence et passez de part et d’autre du sexe sans remonter au-delà du pubis. Pratiquez durant 10 minutes au minimum et jusqu’à 30 minutes voire 1 heure si vous êtes corpulent ou encombré ; toutefois 20 minutes constitue une bonne moyenne.
Après le bain, restez bien au chaud afin de favoriser la détente des fascias.

Quand pratiquer ?

Idéalement, tous les jours ; 3 à 4 fois par semaine sont un minimum et correspondent à un entretien. Il est possible de faire des cures de 3 semaines puis d’espacer à 3 fois par semaine si votre emploi du temps est chargé.
La séance peut être renouvelée une ou plusieurs fois par jour en cas de maladie.
Le matin à jeun en finissant 30 minutes avant le repas est idéal. Le reste de la journée, évitez la proximité d’un gros repas, 30 minutes ou 1 heure et demie après.

Précautions

Attention ! Il ne faut absolument pas avoir de sensation de froid, même des frissons. Il faut avoir positivement chaud, avec une sensation de fraîcheur strictement locale. Sinon, l’effet du bain dérivatif est annulé par la tension des fascias au lieu de leur mobilisation. En cas de frilosité, n’hésitez pas à utiliser une bouillotte et placez-la sur votre ventre le temps que le corps retrouve sa capacité de régulation thermique.
En cas de sensation d’épuisement après le bain dérivatif, réduire la durée ou la fréquence et ne rien forcer.

Contre-indications :

  • épuisement physique lié à une maladie grave ou à l’âge ;
  • opération chirurgicale (dans ce cas attendez 6 mois à 1 an en fonction de l’âge, le temps que la cicatrisation soit totale) ;
  • port d’un stimulateur cardiaque (dans ce cas, restez prudent et arrêtez si les bains provoquent de la tachycardie) ;
  • grossesse : attendre 3 mois.

Réactions possibles
• petits boutons sous la peau qui disparaissent généralement au bout de quelques jours ;
• grande fatigue le soir avec endormissement rapide et lever en pleine forme le matin ;
• angoisses ou déprime passagère ;
• réapparition passagère de symptômes ou de douleurs déjà ressentis;
• disparition des graisses sous-cutanées parfois suivie d’une réapparition de graisses accumulées au niveau des organes et qui refont surface avant d’être éliminées si les bains sont poursuivis.

document pris sur Internet (site:www.bainsderivatifs.fr ou www.thierrysouccar.com)
 
 

 

 

 

"Nos terres inconnues", nouvelle émission de Mr F. Lopez sur la 2ème chaîne...

J'ai eu la chance de voir hier en replay l'émission diffusée le mardi 10/4/2018 sur la 2ème chaîne "Nos terres inconnues" animée par Mr Frédéric Lopez. Je connaissais ce présentateur de télévision, âgé de 50 ans, pour ses tournages fort réussis de "Rendez-vous en Terre inconnue" avec des vedettes du show business plongées dans des régions du monde encore préservées de la civilisation. Puis, j'ai suivi son émission "Mille et une Vies" dans laquelle tantôt lui-même, tantôt Mme Sophie Davant donnaient  la parole à des personnes ordinaires sur un sujet donné.  Toutes montraient sa bienveillance et sa profonde empathie.

Dans l'émission "Nos terres inconnues", Mr ¨Lopez effectue un mixte en plongeant une personnalité connue, en l'occurrence l'humoriste et comédien Malik Bentalha, dans une région rurale française. Il s'agissait de nous faire découvrir à travers le regard surpris de ce jeune artiste, le Parc National des Cévennes. De randonnées sac au dos  à une nuit en chalet d'altitude, de séjours chez des agriculteurs ou des éleveurs du coin à des rencontres avec deux moniteurs du Parc, de descente de rivière en canyoning à l'accompagnement d'épiciers ambulants, nous avons été plongés dans des rencontres enrichissantes. Des vues magnifiques de paysages boisés ou plus dénudés accompagnaient ce voyage au cœur de la France profonde, souvent méconnue.

J'ai été touchée émotionnellement en finale par les confidences de Mr Malik Bentalha et  celles de Mr Frédéric Lopez recevant tous les protagonistes devant sa propre maison. Il me semble que la formule choisie est susceptible de plaire à tous ceux qui ont des origines rurales et qui ont la nostalgie d'une vie simple, solidaire et près de la nature.  J'ai appris à cette occasion beaucoup de choses insoupçonnées et notamment que dans cette région, inscrite au patrimoine de l'humanité, vivent quelques 70 000 personnes avec un grand bonheur. Voilà de quoi nous interroger sur l'intérêt de partir loin pour se dépayser à grands frais, alors que nous méconnaissons notre magnifique patrimoine français...

J'attends la prochaine région à découvrir et je remercie pour cette initiative qui renouvelle le choix offert par la télévision de notre hexagone...

Lyliane

12/04/2018

Il existe un Observatoire des Médecines Non Conventionnelles (OMCNC) à Nice...

J'habite à Nice depuis plus de 30 ans et j'ignorais qu'à la Faculté de Médecine de la ville 28, Avenue de Vallombrose à Nice (Cédex 2) a été crée, en janvier 2015, l'OMCNC par le Doyen de la Faculté le Pr P. Baqué, spécialiste d'anatomie Générale et de chirurgie. C'est une association à but non lucratif (loi de 1901), qui repose sur le travail bénévole d'une équipe de médecins, pharmaciens, soignants et thérapeutes. Ces médecines complémentaires non conventionnelles sont des pratiques alternatives qui n'ont pas recours aux molécules chimiques: phytothérapie, aromathérapie, EMDR, yoga, méditation, shiatsu, sophrologie...Les rencontres de l'équipe se font environ une fois par trimestre et l'OMCNC organise chaque année un Colloque à la Faculté de médecine. C'est dans ce cadre qu'en novembre 2017 Mr Frédéric Lenoir a été invité. Le second Colloque de cette association (janvier 2017) avait pour thème: la respiration.

Le président actuel de l'OMCNC est le Dr Raucoules Aimé. Cet organisme, affilié à la Faculté de médecine de Nice Sophia Antipolis comporte notamment un Comité Scientifique et un Comité Pédagogique. Les membres fondateurs viennent aux rencontres, quand cela leur est possible. La coordinatrice de l'association n'est autre que la femme du professeur Baqué: Mme M. Baqué-Juston. En résumé, c'est un lieu d'échanges de pratiques ou d'approches ayant des bases techniques ou physiologiques. C'est quoi qu'il en soit une structure totalement différente de MIVILUDES, qui s'attache essentiellement à débusquer les dérives sectaires.

Il faut se souvenir que depuis 2013, 4 médecines douces ont été reconnues en France: l'ostéopathie, la chiropraxie, l'étiopathie et la mésothérapie, auxquelles se sont ajoutées l'homéopathie, et l'acupuncture, prises en compte par l'Ordre des Médecins. Selon des statistiques récentes, en France 40% des patients ont recours à ce type de médecines. Il y aurait plus de 6 000 médecins français ayant déclaré une orientation de médecine alternative et 1 sur 5 exercerait à l'hôpital. Pourtant ces disciplines ne sont pas enseignées dans les Facultés... En Suisse par contre 67 % des électeurs ont voté pour que ces médecines douces soient inscrites dans la Constitution. Chez nous, d'ores et déjà, certaines mutuelles remboursent des actes d'hypnose médicale ou de sophrologie...

Le but de l'OMCNC est quadruple:

- favoriser la réalisation d'études scientifiques dans la région au sujet des thérapies non conventionnelles pour valider ou invalider leur intérêt et constituer un réseau de praticiens compétents dans ces méthodes.

- développer un enseignement responsable au sein de la Faculté pour les techniques déjà validées.

- communiquer les avancées dans ces domaines au grand public au cours de Colloques Universitaires annuels.

- être vigilant sur des dérives éthiques éventuelles de ces disciplines non règlementées.

Il est possible de faire des dons, déductibles des impôts, ou de devenir mécène de l'OMCNC grâce à un financement participatif sur Commeon. La transparence des comptes de l'association est affirmée. Pour en savoir davantage sur cette association, contacter sur Internet: www.omnc.unice.fr.

Lyliane

 

Le règlement européen UE 230-2013 doit être aboli, selon Mr J.M. Dupuis

Chère lectrice, cher lecteur, 

Sandrine Lizaga est éleveuse bio en Provence. Elle soigne ses 60 brebis aux huiles essentielles et à l’homéopathie

Sandrine Lizaga élève 60 brebis, qu’elle soigne avec des plantes, des huiles essentielles et de l’homéopathie. 
Et ça marche ! 
Sauf cas extrêmes (tous les quatre ans environ), Sandrine n’utilise jamais d’antibiotiques pour ses animaux. 
Mais sa démarche ne plaît pas à tout le monde. 
Le 6 août 2013, elle reçoit la visite surprise de deux inspectrices de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) :

« À la vue de mes produits, elles se sont littéralement décomposées, raconte Sandrine. Elles m’ont expliqué que je n’avais pas le droit de ramasser des plantes pour faire des décoctions et que les huiles essentielles étaient dangereuses pour les consommateurs mangeant la viande de mes agneaux et le lait de mes brebis. J’étais tellement abasourdie que je suis restée sans voix [1]. »


Les inspectrices expliquent alors à Sandrine qu’elle n’a pas le droit de prescrire elle-même des traitements. Tout doit passer par un vétérinaire et des médicaments « homologués » (comprenez « issus de l’industrie pharmaceutique »). 
Si elle n’obtempère pas, elle risque d’être privée des aides de la politique agricole commune (PAC). 15 000 euros sont en jeu. 
L’affaire fait la une de la presse locale et paraît même au niveau national. 

   


Sandrine est abasourdie. Peu après, elle reçoit deux lettres recommandées l’enjoignant de changer ses pratiques. 
Ce qu’elle ignore, c’est qu’elle n’est qu’un maillon dans le cadre d’une vaste offensive de l’Union européenne lancée contre les traitements alternatifs pour les animaux.

Sandrine n’est que le maillon d’une vaste offensive contre les traitements alternatifs pour les animaux

Un règlement européen (UE 230-2013) a imposé le retrait du marché d’environ 600 plantes sous forme d’extraits végétaux ou d’huiles essentielles pour les animaux [2].


Les extraits de sarriette, de trèfle, de luzerne, d’orge, de noisetier, de prêle et de buis ont rejoint la liste noire. Tout comme ceux d’ortie, de cassis et de pissenlit que les éleveurs traditionnels ont toujours donné à leurs bêtes comme fortifiants. 
Il s’agit pourtant de plantes qui se trouvent naturellement dans les pâturages. Les animaux n’ont jamais demandé l’autorisation de Bruxelles pour les brouter !

Les autorités françaises en rajoutent une louche

Une pétition est lancée sur le site Change pour soutenir Sandrine. Mais la population se mobilise peu, avec 23 signatures seulement [3]. 
Pire encore : pour le malheur de Sandrine et de ses collègues bio, une note des autorités françaises (Anses)emboîte le pas de Bruxelles – et en rajoute dans la répression
Cette note précise que tout « produit à base de plantes » utilisé par les éleveurs comme alternative aux médicaments et aux antibiotiques « entraîne de facto, pour ces produits, le statut de médicament vétérinaire ». 
Cela veut dire que ce produit devient interdit d’utilisation s’il ne bénéficie pas d’une AMM (autorisation de mise sur le marché). 
L’AMM est une lourde et coûteuse procédure nécessitant des essais d’innocuité et d’efficacité, et des centaines de pages de dossiers administratifs. L’éleveur ne peut plus les utiliser sans prescription d’un vétérinaire. 
Même simplifiée, la procédure est si compliquée que seule une centaine de médicaments à base de plantes ont obtenu l’AMM à ce jour. 
Non seulement c’est gâchis et une régression sans précédent, mais c’est aussi un grand bond vers l’abîme à l’heure où l’OMS tire la sonnette d’alarme sur l’abus d’antibiotiques dans les élevages. 
C’est pourquoi je vous demande de signer d’urgence la pétition ci-jointe pour dire non au règlement UE 230-2013, non aux contrôles administratifs tatillons chez les éleveurs bio comme Sandrine, et OUI aux alternatives naturelles aux antibiotiques dans les élevages ! 

Je signe la pétition !
Traditionnellement, les éleveurs bio comme Sandrine savent soigner les rhumes de leurs bêtes avec du thym, les parasites avec de l’huile essentielle d’ail. Quand naît un petit agneau, désinfecter le cordon ombilical à l’essence de lavande est aussi efficace qu’avec un médicament chimique. 
Pourquoi vouloir l’interdire si cela fait du bien aux bêtes ?? 
Surtout que c’est aujourd’hui prouvé scientifiquement : les plantes médicinales permettent de réduire drastiquement l’utilisation des antibiotiques, chez l’homme mais aussi chez les animaux. 
Une étude de 1999 a montré l’efficacité du thym contre le Candida albicans [4]. Une autre de 2004 a montré que l’origan réduit la mortalité des porcelets, augmente leur croissance et leur résistance [5]. Une autre encore de 2011 a montré que les extraits de plantes peuvent servir de substituts aux antibiotiques et de promoteurs de croissance chez les volailles [6]. 
Une autre étude publiée en 2014 a montré que des extraits aromatiques de plantes protègent poulets et porcelets contre les infections intestinales et les aident à grossir [7]. 
On sait que les huiles essentielles contiennent des composants (le thymol, l’eugénol et le carvacrol) qui ont « une forte activité antimicrobienne contre la salmonelle et l’E. coli », de dangereuses bactéries alimentaires. [8] 
Utiliser les vertus des plantes dans les élevages ne devrait pas être interdit. 
Cela devrait être encouragé dans un contexte de montée des résistances aux antibiotiques. 
C’est pourquoi je vous demande de signer d’urgence la pétition ci-jointe pour dire non au règlement UE 230-2013, non aux contrôles administratifs tatillons sur les éleveurs bio comme Sandrine, et OUI aux alternatives naturelles aux antibiotiques dans les élevages ! 

Je signe la pétition ! 
Rappelons que 50 % des antibiotiques sont consommés par les animaux [9] (80 % aux États-Unis [10]). 

Les animaux en batterie sont une source majeure d’infection. 50 % de la production d’antibiotiques sont utilisés pour tenter de contenir les contagions qui en émanent. 
Les élevages industriels sont la principale source de bactéries ultrarésistantes aux antibiotiques
Celles qui font des ravages dans nos hôpitaux et qui représentent « une des plus graves menaces pour la santé humaine », selon l’Organisation mondiale pour la santé [11].

Enrayer la progression galopante de la résistance aux antibiotiques

Les approches bio et alternatives sont la seule voie crédible pour enrayer la progression galopante de la résistance aux antibiotiques. 
Fonctionnaires européens et fonctionnaires de l’Anses font comme si de rien n’était. 
Ils ignorent les alternatives naturelles. Ils persécutent les petits éleveurs bio, mais n’ont rien à redire aux élevages en batterie où pullulent les bactéries et les contagions… 
Ils frappent à grands coups de marteau pour enfoncer les clous dans nos cercueils et ceux de nos enfants !! 
Mais nous ne sommes pas obligés de rester les bras croisés sans rien faire. Signez et faites signer autour de vous cette pétition en faveur des traitements alternatifs pour les animaux et contre le règlement UE 230-2013 de Bruxelles !! 
Nous sommes en démocratie, et nous sommes des millions à ne pas être d’accord. Il faut nous exprimer bruyamment. Il faut nous lever pour dire la vérité !! 
Tous les professionnels nous soutiennent ! 

Les professionnels sont de notre avis

Selon Philippe Labre, vétérinaire formateur, qui est considéré comme le plus grand spécialiste des médecines naturelles en élevage en France, « les solutions alternatives permettent pourtant de gérer 75 % des maladies des troupeaux [12]. » 
Le site Web-agri.fr (qui n’est pas bio) cite des études sur les huiles essentielles et en recommande onze aux éleveurs, dont : 

  • la litsée citronnée (HE Litsea citrata) contre les staphylocoques et les streptocoques ;
  • l’hélichrise italienne (HE Helichrysum italicum) pour les plaies, les saignements, et pour réparer les traumatismes ;
  • l’eucalyptus citronné (HE Eucalyptus citriodora) en cas d’inflammation de la mamelle (induration, durillon) ou métrite ;
  • le thym vulgaire à thymol (HE Thymus vulgaris à thymol) contre tous types de bactéries ; 
  • etc [13]. 

Mieux encore : avec les progrès de l’aromathérapie, on découvre chaque jour de nouveaux usages aux huiles essentielles, reconnus et validés scientifiquement : huile essentielle de lavande en guise de vermifuge, d’eucalyptus pour les problèmes respiratoires, de ravintsara pour fortifier un veau un peu faible, etc [14]. 
Une étude sur une maladie des vaches, la mammite (inflammation du pis), a montré la supériorité des huiles essentielles sur les antibiotiques. En effet, les huiles essentielles ne se contentent pas de détruire le germe qui cause la maladie. Elles purifient le sang et renforcent l’immunité et le métabolisme des vaches, les rendant plus résistantes [15]. 
C’est d’ailleurs cela qui pose « problème », apparemment. Selon Jean-Louis Meurot, de la Confédération paysanne :

« On est dans la défense des intérêts des industries pharmaceutiques et de la corporation des vétérinaires qui défend bec et ongles le monopole de la prescription. »

Aujourd’hui, c’est le combat de David contre Goliath. 

Rétablir l’équilibre !

Les éleveurs bio comme Sandrine Lizaga sont discrètement persécutés par l’Administration, tandis qu’on déroule le tapis rouge aux grands patrons de l’agro-industrie, qui représentent les gros intérêts économiques et financiers à Bruxelles et au ministère de l’Agriculture. 
Mais nous, citoyens conscients, pouvons inverser les choses et rétablir l’équilibre. 
Nous sommes des centaines de milliers, et chacun de nous a un bulletin de vote. Nous avons aussi un carnet d’adresses sur notre ordinateur avec des amis, de la famille, des collègues, un compte Facebook ou autres réseaux sociaux. Nous sommes devenus capables de faire circuler l’information à grande échelle. 
Collectivement, notre puissance de feu est énorme. Si chacun de nous se met en branle et fait circuler ce message, nous pouvons mobiliser des centaines de milliers de personnes en quelques jours. 
Je signe la pétition !

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Sources de cette lettre :  
[1] https://www.bastamag.net/Soins-des-animaux-par-les-plantes
[2] http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:...
[3] https://www.change.org/p/une-%C3%A9leveuse-bio-poursuivie...
[4] Cosentino et al., 1999.
[5] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC546446/
[6] http://www.lrrd.org/lrrd23/6/allo23133.htm
[7] Y. Zhang, J. Gong, H. Yu, Q. Guo, C.Defelice, M. Hernandez et al., « Alginate-whey protein dry powder optimized for target delivery of essential oils to the intestine of chickens », Poult. Sci., 93 (2014), p. 2514-2525.
[8] HYPERLINK « https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S240565... » l « bib11 » Bassolé and Juliani, 2012; Franz et al., 2010; Hippenstiel et al., 2011
[9] https://www.anses.fr/fr/system/files/ANMV-Ra-Antibiotique...
[10] https://www.planetoscope.com/elevage-viande/1233-consomma...
[11] http://www.who.int/mediacentre/factsheets/antibiotic-resi...
[12] https://www.20minutes.fr/planete/1275719-20140118-2014011...
[13] http://www.web-agri.fr/conduite-elevage/sante-animale/art...
[14] https://reporterre.net/Il-soigne-ses-betes-avec-des
[15] http://www.civam-bretagne.org/imgbd/File/Agriculture%20du... 
****************************** 
Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie. 
La Lettre Santé Nature Innovation est un service d'information gratuit de Santé Nature Innovation (SNI Editions). 
Pour toute question, rendez-vous ici

 

11/04/2018

Au sujet de l'endométriose...

Au mois de mars, chaque année, une sensibilisation à l'endométriose a lieu, car cette pathologie chronique touche environ une femme sur dix dans notre pays. Cette année, dans 60 villes des marches se sont tenues pour informer le grand public. Le journal gratuit 20 Minutes du 23 mars 2018 s'en fait l'écho et il nous présente le témoignage d'une étudiante de Versailles, Julie Saint Clair, qui a écrit un ouvrage à ce sujet et qui donne des conseils sur Facebook dans le groupe Endosemble. Cette jeune femme de 18 ans lutte courageusement contre la souffrance de ce mal, qui pour le moment n'est soulagé par aucun traitement officiel.

Certes la chirurgie est possible, mais c'est généralement un acte invasif peu recommandé à de jeunes femmes. Quant à la pilule contraceptive prise en continu, ses résultats ne sont souvent pas probants. En effet, elle cause des effets secondaires que l'étudiante qualifie "d'extrêmes". Les médecines douces peuvent être tentées, notamment à base d'acupuncture, d'hypnose, d'ostéopathie ou même de plantes. Des témoignages existent sur Internet, notamment sur le site soignez-vous.com, où une personne témoigne des bienfaits de soins à base d'Achillée Millefeuille T.M. (25gouttes par jour pendant plusieurs mois) et d'infusions de la même plante pendant les règles. Une hygiène de vie est également recommandée avec sport, pensées positive, méditation et alimentation saine...

Pour en savoir plus, lire l'ouvrage de Melle Saint Clair "Comment s'épanouir malgré une endométriose" ou consulter Internet, notamment www.soignez-vous.com.

Lyliane

09/04/2018

A propos de l'autisme

 
 
 
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Alternative Santé. L'expérience de la médecine naturelle.
 
Bonjour à tous,

C’est aujourd’hui la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme.

L’occasion pour Alternative Santé de faire le point sur ce trouble du développement dont les causes divisent encore les scientifiques, mais qui progresse de manière galopante depuis maintenant une quarantaine d’années. En France, on dénombre aujourd’hui selon des estimations basses 670 000 personnes souffrant de Troubles du Spectre Autistique.

Aux États-Unis aujourd'hui , les TSA touchent1 ENFANT SUR 36
En 2014 c’était 1 ENFANT SUR 45
En 2007
c'était 1 ENFANT SUR 91.


TÉLÉCHARGEZ ICI NOTRE HORS-SÉRIE GRATUIT « SORTIR DE L’AUTISME »


Face à cette progression exponentielle, les explications strictement neurologiques et génétiques, longtemps prédominantes, ont fait place à une prise en compte des facteurs environnementaux. Ces facteurs « externes » (exposition à des polluants, médicaments, piste bactérienne, etc.) semblent maintenant déterminants dans la survenue de l’autisme ou sa sévérité. Il nous faut donc désormais accepter collectivement que notre mode de vie toxique est très probablement en cause dans ces troubles en plein boom. Des troubles qui bouleversent le quotidien de tant de personnes et de familles.

Des études épidémiologiques ont pu identifier des facteurs de risque chez la femme enceinte, qui pour certains d’entre eux sont évitables (pour peu qu’on les connaisse !), à l’instar de certaines carences ou d’abus de médicaments courants et en vente libre. Qui en parle ?

Chez l’enfant diagnostiqué avec un Trouble du Spectre Autistique « pris à temps », on peut également agir et considérablement atténuer dans certains cas les troubles autistiques. Qui en parle ?

Nous ne faisons pas référence ici aux nécessaires et utiles approches éducatives, psychologiques ou comportementales. Mais à des approches dites « biomédicales », qui tentent d’agir sur les déséquilibres physiologiques propres à l’autisme, dont on soupçonne de plus en plus qu’ils ne sont pas juste des « facteurs associés », comme on l’a longtemps cru, mais bien des facteurs déterminants ou aggravants.

Ainsi les enfants autistes présentent souvent des spécificités en termes d’absorption alimentaire, de transit, de flore intestinale, de sommeil, de réactions immunitaires et allergiques, de capacité d’évacuation des polluants, de fonctionnement des mitochondries. Qui en parle ?

En agissant sur ces différents paramètres de santé, les approches biomédicales ont permis des améliorations spectaculaires dans certains cas, qu’il s’agisse de cognition, de communication ou de confort de vie, faisant taire le pronostic fataliste qui voudrait que « puisque c’est génétique, il n’y a rien à faire ». Ce sont autant de pistes que des chercheurs et thérapeutes ont défrichées et que des familles ont suivies avec succès ces dernières années. De ces recherches, en France, personne ne parle. 

Et un grand nombre de familles n’en connaissent pas même l’existence
.
Pour qu’elles soient disponibles au plus grand nombre, femmes enceintes comme parents ayant un enfant avec TSA, nous vous proposons un hors-série PDF sur la question. Vous pouvez le télécharger dès maintenant gratuitement ici et le faire connaître autour de vous.

07/04/2018

On ne naît pas parent, on le devient, disait MMe S. de Beauvoir...

Dans la revue Plantes et Santé, un article de Mmes Agnès Rogelet et Sandrine Schnell a retenu mon attention. La parenté positive, ludique ou bienveillante, en effet, semble à l'ordre du jour sur Internet. Communiquer sans violence avec ses enfants reste toutefois un défi pour beaucoup d'entre nous. Quelques pistes étaient proposées dans cet article pour communiquer avec ses enfants:

- dire "stop" plutôt que "non"!

- montrer l'exemple avec les gros mots, le code de la route, les soirées à la TV, les   films de guerre, le temps passé sur les écrans, le rangement de ses affaires, la répartition des tâches à la maison...

- ne pas dévaloriser l'enfant en pointant simplement son comportement qui pose problème.

- éviter les ordres péremptoires en donnant du sens aux consignes et aux règles de vie discutées au préalable.

- proposer plusieurs solutions quand c'est possible au lieu d'une seule.

- ne pas effrayer son enfant par des menaces ou des punitions longues ou sévères, mais lui donner le droit à l'erreur...  

 - relativiser et se dire qu'il apprend à travers ses échecs, qu'il a le droit de se tromper...

- voir si nous-mêmes nous ne sommes pas parfois des sortes d' "ados attardés".

- faire confiance au jeune et se souvenir qu'éduquer veut dire guider, conduire et non sévir!

- procéder avec humour, confiance et patience.

Pour finir avec une note d'humour, inspirée par Mr Groucho Marx, réaliser que: 

"Ce monde serait meilleur pour les enfants si c'étaient les parents qui étaient obligés de manger des épinards"! 

Lyliane

Faire attention aux tiques dans la nature...

L'Association France Lyme de lutte contre les maladies vectorielles à tiques met en garde le grand public contre ces acariens qui vivent dans les bois et les buissons humides, et attendent dans les hautes herbes, les fougères ou les arbustes que passent des promeneurs pour se laisser tomber et s'accrocher sur une partie découverte de leur corps. Au printemps et à l'automne apparemment le risque d'infection par les tiques est le plus important.

 

La piqûre de la tique est indolore. Elle préfère les endroits chauds et humides pour faire son repas sanguin (pieds, bras, aisselles, cou, dos, cheveux...). Des gestes simples à réaliser après chaque sortie dans la nature permettent de prévenir la maladie de Lyme. Les animaux domestiques peuvent également ramener des tiques. Une tenue couvrante la plus claire possible permet d'éviter ou au moins de repérer l'infestation possible. L'usage d'un répulsif peau ou vêtement est par ailleurs conseillé

 

De toute façon, un bon réflexe est de s'inspecter minutieusement après toute sortie nature en n'oubliant aucune partie du corps. Se munir d'un crochet tire-tique peut être recommandé. Ce type de crochet est disponible en pharmacie ou chez les vétérinaires. A défaut une pince à épiler peut être utile. Dans tous les cas il faut désinfecter la plaie causée par cet acarien.

 

La maladie provoquée par une tique se nomme la borréliose de Lyme et elle se développe en 3 phases: érythème migrant tout d'abord avec une auréole ou une plaque rouge ou un syndrome grippal, puis maux de tête, douleurs articulaires, troubles digestifs... et, si rien n'est fait, des atteintes chroniques graves et handicapantes peuvent intervenir.

 

Retirer la tique ne dispense pas d'une surveillance médicale dans les semaines suivantes. Des traitements antibiotiques existent mais l'essentiel est de soigner la maladie de Lyme sans attendre et de consulter un médecin en cas de dout . Parfois il s'agit d'une piqûre de larve de tique. Celle-ci n'est guère décelable sinon au toucher car elle est petite. Cette maladie est encore peu connue du public et même du milieu médical. Pour en savoir davantage, consulter le site de l'association France Lyme: www.francelyme.fr.

 

Lyliane

05/04/2018

De nouvelles idées pour lutter contre la pauvreté...

Dans le Journal La Croix du 16/3/2018, sous la plume de Mme Nathalie Birchem, nous pouvons lire un long article concernant les propositions du gouvernement français pour lutter contre la pauvreté. Ce fléau, en effet, malgré le dernier plan quinquennal, a peu reculé dans notre pays: près d'un enfant sur cinq vivant dans une famille en grande difficulté financière. Au 15 mars 2018, les présidents des 6 groupes de travail mandatés pour élaborer une nouvelle stratégie, sous l'égide du Délégué Interministériel Mr Olivier Noblecourt, devaient rendre leurs rapports à Mme Agnès Buzyn, Ministre de la santé et des solidarités.

Ces six groupes de travail se sont penchés sur cette question, afin de "prévenir la pauvreté en misant sur les jeunes et les enfants". Après réception des propositions émanant des rapports, il a été remarqué par exemple que le premier groupe de travail qui concernait la petite enfance jugeait "qu'un accueil précoce de haute qualité éducative était comme un tremplin pour la socialisation et l'acquisition des connaissances". Il a été également proposé "un accès universel pour chaque enfant de 0 à 3 ans à un mode d'accueil, en crèche, halte-garderie ou accueil individuel avec des activités". Pour soutenir ce projet, des financements publics seraient modulés en fonction de la mixité sociale des enfants accueillis.

Par ailleurs, des soutiens à la parentalité ont été suggérés: chèque parentalité au 4ème mois de grossesse, lieux pivots pour aider les familles... Le groupe 3 en outre préconise de généraliser les "points conseil budget" pour lutter contre le surendettement, développer une offre de santé bucco-dentaire accessible à tous ou inciter les communes à proposer des tarifs sociaux pour la cantine. Une proposition d'éducation au petit-déjeuner à l'école a été aussi évoquée.

Concernant les jeunes, un allongement de la scolarité obligatoire de 16 à 18 ans a par exemple été proposé. Cela permettrait que la plupart ait une formation et puisse mieux s'insérer dans la société. Certains parents ignorent leurs droits. Aussi, le versement des prestations aux familles pourrait être plus accessible auprès des caisses (RSA, proposition de bonus/malus...). Mais toutes ces propositions étant onéreuses, on peut s'interroger sur le résultat final.  En effet,le gouvernement va-t-il les retenir ou est-ce un coup d'épée dans l'eau? D'ores et déjà, il est établi que le Président de la République ou le Premier Ministre rendront des arbitrages concernant  ces diverses annonces.

 Lyliane