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04/04/2018

Sensibilité aux pollens, comment la soulager?

Le journal pharmaceutique Naturactive consacre un dossier aux petits gestes
naturels qui soulagent la pollinose, appelée communément rhume des foins. Cette
congestion des voies respiratoires affecte aujourd'hui 20% de la population, soit 10
fois plus qu'il y a 40 ans. En cause, le réchauffement climatique et la pollution qui
rendraient ces infimes particules en suspension plus irritantes. Ce peut être une
vraie gêne au quotidien.


Aérer tout d'abord bureau ou chambre en début de matinée et devant la fenêtre
ouverte respirer profondément en écartant les bras pour déployer la cage
thoracique. L'huile essentielle de Pin Sylvestre, de Thym, d'Eucalyptus ou de Tea
tree ensuite peut faciliter le dégagement des voies respiratoires supérieures
(quelques gouttes suffisent pour adultes ou enfants de plus de 12 ans). Nettoyer les
fosses nasales avec du sérum physiologique ou du sel marin en pulvérisant le
contenu d'un spray nasal 4 à 6 fois par jour.


Il est recommandé d'éviter de sortir à l'extérieur entre 10H et 16h, surtout s'il y a
du vent. Placer à l'intérieur du logement un diffuseur d'huiles essentielles est aussi
une sage précaution. Pour libérer les sinus, avec les index appuyer 3 minutes à la
base des narines. Les apports en vitamine C doivent augmenter au petit déjeuner:
jus d'agrumes pressé, rondelles de kiwis et fruits séchés par exemple. Enfin,
renforcer ses défenses immunitaires grâce à l'huile essentielle de Camomille
matricaire.
Lyliane

02/04/2018

La planète Uranus va entrer en scène et se doter de l'énergie du Taureau...

Du 15/5 au 6/11/2018 environ, la planète Uranus transitera le signe du Taureau, après avoir traversé tout le Bélier, un signe de feu. Uranus, par le jeu de sa rétrogradation, y retournera en fin d'année 2018 avant de s'installer vraiment en Taureau dès 2019. Nous connaissons cette planète, maîtresse du signe du Verseau, pour le saut quantique qu'elle nous propose individuellement et collectivement, lorsque nous avons construit des bases solides dans le monde terrestre grâce à Saturne. Selon la façon dont Uranus, planète de l'invisible, est vécue, elle peut donner des poussées pour activer le changement, quitte à le faire assez violemment, si nous n'avons pas su capter ses incitations grâce à notre intuition, au lieu de nous servir de notre mental.

 

Nous pouvons déjà mesurer son action puissante lorsque la planète agissait dans le signe du Bélier: renouvellement de nombreux leaders politiques, renouveau social et économique dans de nombreux domaines, incitation pour une partie de notre jeunesse et de certains aînés à imaginer une société nouvelle, à aller courageusement de l'avant en prenant des initiatives (start-up, intelligence artificielle, cellules souches...), en dépit des freins et des peurs des tenants de l'ancien monde devant l'avenir...

 

Bientôt, nous pourrions voir les signes avant-coureurs de l'énergie qu'Uranus va puiser dans le Taureau, un signe de terre bien concret. La nature pourrait tout à coup retrouver toute sa place. La terre, l'eau, l'air, le soleil, le vent, les arbres, les animaux... tout ce qui palpite et vibre sur la planète est appelé à redevenir infiniment précieux, source de notre bien-être physique et de notre équilibre humain. Respirer à pleins poumons, manger sainement, cultiver sans traitements dangereux, vivre sans gaspiller, ni polluer la terre, ni piller des ressources, bouger notre corps, prendre soin les uns des autres... tout cela pourrait peut-être enfin s'installer durablement dans nos consciences, avant de s'incarner dans de nombreux domaines...

 

Les ondes Wi Fi par exemple nous sont utiles, mais nous devrions peu à peu prendre conscience que notre énergie de vie, notre souffle viennent de l'Univers dans lequel nous sommes plongés, d'une source invisible à laquelle nous puisons tous. L'argent-roi, les possessions de biens matériels dans un monde inégalitaire, où certains sont dans l'opulence et d'autres dans le dénuement, tout cela pourrait enfin poser de graves questions à l'humanité. Des réajustements, des dés-identifications à nos rôles, à nos petits moi, des solidarités pourraient intervenir... Mais ne soyons pas naïfs: nous n'en sommes encore qu'aux prémisses et il y a un long chemin à parcourir!

 

Néanmoins, je m'appuie également pour écrire ces lignes sur le coup de pouce potentiel que pourrait nous apporter Chiron, le sage centaure guérisseur de la mythologie, qui a donné son nom à une Comète et qui va entrer dans le signe du Bélier à la mi-avril 2018, après un long cheminement en Poissons. Ne serait-il pas censé ouvrir de sa clé  (son symbole a cette forme singulière) une ère nouvelle, pour peu que nous sachions nous en saisir et choisir de l'utiliser?

Lyliane

 

01/04/2018

Comment redonner confiance en l'école?

Eduquer, c'est l'affaire de tous! C'est ainsi que commence l'article que j'ai, grâce à une amie, découvert dans le journal la Croix du 22/11/2017. Si les Français conservent une relative confiance dans leur école (67% environ des personnes interrogées), notre système éducatif mériterait d'être à repenser dans certains domaines comme la réduction des inégalités sociales, l'apprentissage du respect des autres et l'épanouissement de chaque jeune qui lui est confié. Dans les quartiers défavorisés notamment, reconnaît Mr Eric Debarbieux, spécialiste des violences scolaires, l'école reste le seul bastion encore un peu solide pour de nombreuses familles. Mais, selon lui, cet édifice commencerait à craquer d'un peu partout...

"Aider les jeunes à trouver du travail en sortant du lycée serait encourageant", témoigne un collégien parisien de 14 ans, "mais il faudrait offrir plus de places à l'Université et rendre les études moins chères. Même les non bacheliers devraient pouvoir trouver des passerelles, entrer à l'Université, car quand on vient d'un milieu défavorisé, on n'a que rarement sa chance"... Les parents de familles aisées, par contre, peuvent faire appel pour leurs enfants à des professeurs pour des cours particuliers ou à des prépas privées. Ce marché serait le plus important d'Europe (plus de 2 milliards d'euros). Cela montrerait apparemment une perte de confiance dans les formations scolaires gratuites...

L'Education Nationale essaie de prendre au sérieux ces signaux, en cherchant à développer un accompagnement personnalisé de qualité. Les familles globalement font confiance aux enseignants en tant que personnes, toutefois beaucoup pointent un manque de moyens (classes surchargées, absentéisme, AVS (assistants de vie scolaire) rares, professeurs en congés de maternité non remplacés, enfants ne sachant pas lire à l'entrée du collège, violences scolaires...). Les écoles privées sous contrat attirent de ce fait de plus en plus de familles.

Espérons que notre nouveau ministre saura saisir cette question à bras le corps, afin de montrer que l'école reste malgré tout un service public de proximité en qui les Français peuvent garder leur confiance... Cela pourrait à mon sens se faire en visant des transformations sur le long terme et en redonnant leur place aux enseignants. Car ils ne sont pas responsables du chômage, ni des difficultés sociétales. Chacun de nous ne pourrait-il pas, là où il vit, aider des élèves en difficulté à faire leurs devoirs certains soirs en assurant du soutien scolaire bénévole?

Lyliane

31/03/2018

La fête de Pâques selon le Journal la Croix...

Pâques commémore la résurrection du Christ le 3ème jour après sa passion.

Pâques

La Pâque est une fête juive qui commémore le miracle de la libération du peuple juif, sorti d'Égypte en traversant la Mer Rouge à pied sec. La Pâque chrétienne, tout en rappelant cet événement, célèbre le passage de la mort à la vie de Jésus,crucifié. On célèbre Pâques le dimanche qui suit la pleine lune de printemps. L'équinoxe de printemps étant le 21 mars, Pâques est au plus tôt le 22 mars et au plus tard le 25 avril. En 2018, Pâques est fêté le 1er avril.

Croire en la résurrection, est-ce une folie ?

La résurrection est folie et scandale, dit saint Paul. Pourtant, elle est aussi raisonnable, explique Henri-Jérôme Gagey, théologien à l'institut catholique de Paris.

Pourquoi croire en la résurrection?

Croire en la résurrection, celle de Jésus ou la nôtre, voilà qui n'est pas facile. Et pourtant, la résurrection est au cœur du christianisme, c'est la Bonne nouvelle par excellence. .

Et nous, ressusciterons-nous un jour ?

La réponse du P. Dominique Fontaine, prêtre de la Mission de France, auteur du livre "La foi des chrétiens racontée à mes amis athées" aux éditions de l'Atelier. 

Selon journal la Croix et site www.croire-la-croix.fr.

 

Réduire le gaspillage alimentaire...

Dans le journal Habbanae de l'association Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF) de mars 2018, une rencontre avec Mme Hélène Brethes, correspondante AVSF en Bretagne, nous rend compte de son service civique contre le gaspillage alimentaire. Depuis l'automne 2016, en effet, Mme Brethes travaille à la ville de Rennes à la mise en place d'un Plan Alimentaire Durable, notamment auprès des écoliers. Elle s'attache à proposer une "alimentation de qualité, saine et responsable. Concernant les cantines scolaires, elle propose 20% de bio, 20% de durable et elle essaie de réduire de moitié le gaspillage alimentaire d'ici à 2020." 

En 2015, l'entreprise Phenix avait mené une étude montrant qu'un élève du primaire gaspillait en moyenne 18 kg par an, avec une mention spéciale pour les entrées (35% sont jetées). Suite à ce constat, les enfants ont été responsabilisés: ils se servent eux-mêmes l'entrée et ils peuvent moduler la quantité du plat principal en signalant "petite faim" ou "grande faim". En parallèle, les équipes d'animation cherchent à rendre la nouvelle démarche à la cantine ludique.

Les résultats ont été rapides: en 6 mois, les enfants ont réduit de 43% leur gaspillage alimentaire. Et les économies générées vont permettre d'acheter encore plus de produits durables, labélisés et issus de l'agriculture biologique. En outre, Mme Brethes a lancé dès son arrivée à rennes des cafés-débats pour exposer à des citoyens les problématiques environnementales, humanitaires et culturelles. Ils se sont appelés: Rencontres Sans Frontières et ils se sont propagés dans d'autres villes de Bretagne. Chacun peut s'exprimer au cours de ces rencontres et peut confronter ses arguments. Il y a malheureusement toujours à travers le monde du gaspillage des ressources naturelles. C'est un sujet à traiter qui tient à cœur à cette association.

Pour en savoir davantage, rendez-vous sur la page Facebook d'AVSF ou écrire à vieasso@avsf.org. Il est aussi possible d'adhérer en ligne à cette association: https://www.avsf.org/fr/devenir_adhérent.

Lyliane

 

 

29/03/2018

Accompagner des seniors en triporteur...

L'association "A vélo sans âge", nous explique Mr Simon Barthélémy dans le Journal La Croix du 7/2/2018, a voulu "remettre nos aînés dans la ville car ils sont notre histoire". Cette association est aujourd'hui présente dans une dizaine de maisons de retraite dans notre pays et notamment dans la région bordelaise. Elle s'inspire du concept crée au Danemark, où un service d'accompagnement des seniors à triporteur à assistance électrique, assuré par des bénévoles, existe dans plus de la moitié des communes. Mme Ditte Jakobsen, peu après son installation à Capbreton (Landes) en 2014, a importé cette activité en France.

Sur des pistes cyclables le plus souvent ou de petits chemins de campagne, des personnes âgées, comme au foyer TI-Langastel (sur la Côte de granit rose), sont baladées 2 par 2 à triporteur le long de la mer ou à travers champ. Les bénévoles de l'association (5 ou 6 retraités par exemple suffisent pour commencer) assurent ces sorties 2 à 3 fois par semaine. L'achat du triporteur a été financé grâce à l'aide du Centre Communal d'Action Sociale (CCAS) et de mécènes privés. Les résidents des maisons de retraite apprécient beaucoup cette innovation, qui rencontre depuis 2 ans un franc succès.

Mme Jakobsen et l'Association "A vélo sans âge" aimeraient développer cette activité ailleurs. Les pensionnaires des foyers pour personnes âgées se sont aperçus en effet que "ces sorties au grand air ont un effet bénéfique sur leur santé autant que sur le personnel qui y travaille". Beaucoup d'aînés n'étaient plus sortis depuis des années. Ils dorment généralement beaucoup mieux, car ces "balades nature" les fatiguent naturellement...

Pourquoi ne pas chercher à prolonger cette innovation un peu partout dans notre pays? Nos seniors méritent, me semble-t-il, que des citoyens actifs leur fasse vivre la joie "de sentir encore le vent jouer dans leurs cheveux"! Pour contacter cette association ou créer une antenne dans une région française, s'adresser à: www.avelosansage.fr/licence-individuelle ou tout simplement à :www.avelosansage.fr.

Lyliane

28/03/2018

Le Journal libération propose des pistes pour assainir l'air que nous respirons en France...

Que font les autorités, face à un constat sanitaire accablant concernant la pollution de l'air? Toujours rien, ou presque. Le «plan d’action» présenté à Bruxelles le 13 février par le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot laisse les ONG sur leur faim. Officiellement, ce plan doit permettre d’éliminer les dépassements en PM10 (les particules les plus grosses) «à partir de 2020», sauf dans quelques «points noirs», et de diminuer le nombre de zones où sont dépassés les plafonds en dioxyde d’azote (49 en 2010, 10 en 2020, 3 en 2030). Mais «il n’est ni complet ni sincère», accusent les ONG.


Assorti d’aucun indicateur de réussite ni de moyens de contrôle ou de sanctions, il «repose sur des mesures déjà mentionnées précédemment mais qui ne sont toujours pas mises en œuvre, telles que l’indemnité kilométrique vélo, l’aide à l’achat de vélos à assistance électrique ou les zones à faibles émissions en ville, qui se comptent sur les doigts d’une main en France». Et passe sous silence des projets d’infrastructures de transports auxquels le gouvernement a donné son feu vert «alors qu’ils auront pour effet d’augmenter les émissions de polluants atmosphériques, comme les contournements routiers de Strasbourg et Rouen».


De leur côté, les quatorze feuilles de route élaborées par les collectivités locales en vue de l’échéance de samedi «manquent sérieusement d’ambition et de volonté politique pour réduire les émissions à la source de manière structurelle et rapide dans le secteur des transports», déplorent les ONG. «Seuls Reims, Strasbourg et Lyon rejoindraient la dynamique lancée par Paris et Grenoble vers des villes à plus faibles émissions [en excluant les véhicules les plus polluants de certaines zones de circulation, ndlr]», mais ces villes ne visent toutefois que les véhicules de transports de marchandise, contrairement à Paris et Grenoble, plus ambitieuses.

 

«Financer les alternatives» au tout routier, afin d’«aider» les décideurs à permettre aux Français de mieux respirer, mais aussi à lutter contre les changements climatiques, les ONG proposent une liste de mesures «concrètes et indispensables qu’il est urgent de mettre en œuvre au niveau national dans le cadre de la future loi d’orientation sur les transports et les mobilités, ainsi qu’au niveau local».

 

Elles préconisent d’abandonner les nouveaux projets routiers, de supprimer la niche fiscale accordée au gazole professionnel, ou encore d’interdire de circulation les véhicules diesel et essence au sein de «zones à très faibles émissions», qui seraient créées dans toutes les agglomérations polluées d’ici à 2025. Mais aussi d’appliquer le principe pollueur-payeur au moyen de la fiscalité écologique dans le transport routier de marchandises (soit une sorte d’écotaxe, qui devrait «être basée sur les distances parcourues et non une simple vignette temporelle comme cela semble être envisagé»). Ce qui permettrait de «dégager les ressources nécessaires pour financer les alternatives» (train, transports en commun et vélo) et les mesures d’accompagnement des secteurs et des ménages les plus modestes. A bon entendeur…

 

article du journal Libération du 27/3/2018

Une association de théâtre éphémère avec des migrants à Paris...

A la Porte de la Chapelle (Paris 18ème), écrit un journaliste du journal Libération,  depuis l'hiver 2018, les riverains ont l'habitude de voir passer des personnes étrangères en raison de la proximité d'un lieu d'accueil et d'hébergement temporaire pour migrants ( la plupart afghans) installé par la mairie de Paris et géré par Emmaüs. A côté, depuis quelques mois, est venu s'installer, sous un dôme blanc, l'Association Good Chance, ouverte plusieurs jours par semaine pour des participants volontaires. Un chorégraphe venu de Nantes, Sofian Jouini et un acteur Corentin Fila animent par exemple un atelier qui tient à la fois de la danse, du théâtre et de la capoeira.

Des improvisations ont lieu, malgré l'obstacle apparent de la langue. Le travail artistique montre la force intérieure et la créativité de ces gens qui apprécient de se retrouver au sein de cette communauté éphémère. Comme l'art est réputé guérisseur, chacun oublie là ses soucis et sa différence. Un atelier de dessins de mode , un de sérigraphie, un autre de création de masques sont venus compléter l'offre associative. Celle-ci vit beaucoup de dons affluant de partout. Des spectacles sont organisés avec des lectures de poésie, des devinettes, des chansons, de la musique,  du théâtre... Pour assister au Hope Show tous les samedis à 15h30 jusqu'au 31 mars, réserver par mail (hopeshow@goodchance.org.uk).

Sous l'œil de la productrice Mme Claire Bejanin, qui préside l'association, ce travail qui avait débuté à Calais avec notamment des artistes d'Outre Manche se poursuit à Paris (d'abord à Aubervilliers en 2016 après le démantèlement de la Jungle)). Il pourrait naître un peu partout ailleurs dans notre pays. Car quoi de mieux que l'art pour exprimer l'universalité humaine et favoriser le vivre ensemble?

Pour en savoir davantage sur cette association, contacter www.goodchance.org.

Lyliane

27/03/2018

Mieux se déplacer pour moins polluer...

Dans la revue Biocontact de février 2018, un article de Mme A.M. Ghémard, vice-présidente de la Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports ( la FNAUT), crée en 1978, nous informe sur les transports collectifs, les modes non motorisés, la politique des transports... afin de nous sensibiliser à des transports compatibles avec un développement soutenable. La pollution de l'air, en effet, est en grande partie due aux transports routiers, particulièrement dans les villes.

Le covoiturage permet d'augmenter le nombre d'occupants des voitures. Il est  particulièrement intéressant pour les courtes distances, car il provoque une baisse du trafic automobile de 0,6% environ. Pour les longues distances, il concurrence le train et provoque même une légère hausse du trafic (0,2%). Depuis le vote en 2015 de la loi libéralisant le transport interurbain par autocar, les services se sont multipliés, mais ils ne sont pas tous rentables.

Les voitures électriques sont-elles un remède à la pollution? Un bonus écologique de quelques 6 000 euros venant s'ajouter aux 4 000 euros de prime en cas de remplacement d'un véhicule diesel ancien pourrait susciter un engouement. Toutefois les véhicules électriques n'ont constitué que 25 000 achats de véhicules neufs sur les 2 millions d'immatriculations en 2017 dans notre pays...

Certes, les voitures électriques ne polluent pas avec des gaz d'échappement, mais des particules fines sont émises tout de même et la fabrication des batteries pollue sans oublier le coût et le manque de recyclage de celles-ci. D'où pourrait venir l'espoir dans ce cas? Des  énergies renouvelables? Les métros donnent déjà l'exemple de véhicules autonomes, mais cela ne change en rien à la question de la pollution de l'air... 

Les déplacements en avion sont en pleine expansion. Mais ils polluent toujours autant et ils emploient des énergies fossiles. Les agro-carburants pour le moment ne sont pas la solution. Le transport de marchandises par camions, enfin, est très important et pollue déjà quelques vallées alpines. Les Suisses ont augmenté le fret ferroviaire (70%)  et s'en trouvent bien. Entre la France et l'Italie, il est chez nous inférieur à 10% ...

La FNAUT reconnaît que "la mobilité pour tous est un droit". Mais ne faudrait-il pas développer le télétravail et repenser nos villes? Les déplacements courts pourraient se faire à bicyclette avec ou sans assistance électrique ou à pied... Tramway, RER, TER, trains TGV, autobus sont utiles pour d'autres déplacements notamment pour rejoindre son lieu de travail ou faire des achats. Les pôles d'échange multimodaux seront peut-être la solution de demain, comme l'auto-partage, suggère Mme Ghémard. Pour contacter cette dame, un e-mail est à notre disposition: am.ghemard@fnaut.fr.

C'est, quoi qu'il en soit, à chacun de nous d'imaginer des solutions et d'agir pour faire baisser la pollution de l'air et les émissions de gaz à effet de serre... En attendant, il est utile de savoir que la FNAUT publie chaque mois huit pages d'informations et un dossier sur la politique des transports, l'aménagement du territoire... Pour lire les numéros anciens et s'abonner, contacter le site: www.fnaut.fr. On peut rejoindre cette fédération qui rassemble aujourd'hui 150 associations implantées dans nos régions françaises. Il faut aussi signaler, écrit Mme Ghémard, que Mme Pascale Kremer a écrit un article dans le journal Le Monde en septembre 2015 intitulé :"Cette jeunesse qui ne veut plus rouler en voiture". 

Lyliane

26/03/2018

S'installer dans un éco-village ou un éco-lieu, est-ce une folie?

Lycéens le jour, SDF la nuit!

Le Secours Populaire Français ainsi que d'autres associations de notre pays comme  des membres du Réseau éducation sans frontières (RESF) nous alertent sur le difficile quotidien de certains élèves. Mme Alice Mauricette par exemple, professeure d'espagnol au lycée Auguste Blanqui de Saint Ouen (Seine St Denis), un établissement classé en zone sensible, explique que depuis deux ans environ "les enseignants de son établissement sont confrontés au drame d'élèves qui viennent en classe le matin après avoir passé la nuit dehors".

C'est en 2016 qu'un professeur de philosophie de son lycée a découvert que deux élèves de sa classe vivaient dans la rue avec leur famille. C'était au moment des épreuves du baccalauréat. Les enseignants ont été choqués par la nouvelle et ils ont réagi dans l'urgence en organisant des collectes pour leur payer des nuits d'hôtel en attendant mieux. En novembre 2017, dans ce même lycée l'assistante sociale prévenait la collectivité éducative qu'un élève de première dormait avec sa mère et sa sœur dans des abribus ou des gares. Puis, les enseignants ont appris que 6 autres élèves dépendaient du 115 pour dormir avec leurs familles à 2 h du lycée. Ballotés d'un hôtel à l'autre, ils avaient perdu leurs repères et n'avaient aucun espace pour travailler le soir...

Cette prise de conscience a poussé les enseignants du lycée de St Ouen à alerter les médias au sujet de ces drames vécus quotidiennement par certains de leurs élèves. Grâce à cette mobilisation, quatre élèves ont obtenu un logement et trois autres ont pu être rapprochés de leur lycée. Peu à peu, élèves comme enseignants ont été sensibilisés à l'engrenage et aux facteurs qui jettent des familles à la rue. Les familles de ceux qui sont privés de titres de séjour ne trouvent aucun travail et sans travail, pas de logement! C'est ainsi qu'une réalité invisible a été mise au jour. Nous devrions nous sentir tous concernés par cette situation... Aidons si cela nous est possible ces jeunes, ces familles à trouver des conditions de vie plus décentes!

Pour aider les associations qui sont sur le terrain, nous pouvons contacter par exemple sur Internet: www.educationsansfrontieres.org ou écrire à ce sujet à Convergence, Secours populaire - 9 à 13, rue Froissart -75140 Paris Cédex 03.

Lyliane

24/03/2018

Des jeunes américains marchent aujourd'hui contre la vente libre des armes à feu...

Des milliers de personnes, jeunes pour la plupart, défileront aujourd'hui 24/3/2018 à Washington (USA) "pour presser les autorités d'agir, pour mettre enfin un terme aux tueries" selon un article dans le journal gratuit  C-news. Après de nombreuses tragédies en milieu scolaire depuis 1964 aux Etats-Unis, une partie du pays a pris en main, en effet, le combat pour faire changer la législation. Ce large mouvement, baptisé "March For Our Lives" (la marche pour nos vies), est largement soutenu par les jeunes américains après la mort de 17 adolescents dans un établissement scolaire à Parkland le 14/2/2018. Une marche inédite depuis Las Vegas, Orlando, Virginia Tech ou Sandy Hook, qui sonne comme un réveil des citoyens américains jusque là apparemment résignés. 

De nombreux bus ont été affrétés pour que tous les jeunes qui le souhaitent puissent participer à l'événement. De nombreuses personnalités comme Cyrus Miley, Kim Kardashian... soutiennent cette marche. Le Président Obama n'avait pas réussi à réformer le contrôle des armes à feu dans le pays. La jeunesse a cependant décidé de se battre en diffusant des messages (Gun reform now, enough...) sur les réseaux sociaux. Mme Emma Gonzales particulièrement, lycéenne de 18 ans survivante de la fusillade du lycée de Parkland, avait partagé sur Twitter un puissant discours pour réveiller les énergies. Hélas, aux USA, le lobby pro-armes est très puissant et la National Riffle Association (NRA) depuis 1970 pèse fortement dans la vie politique américaine. Ils financent notamment avec des millions de dollars les campagnes électorales et font des pressions sur les membres du Congrès.

Le droit de porter une arme est, certes, inscrit dans la Constitution américaine et il faudrait l'aval des deux tiers des deux chambres dans les trois quart des Etats pour modifier ce texte. Le Président Donald Trump pour sa part défend avec force ce droit qui serait comme "un héritage culturel". Saluons le courage de la jeune génération américaine qui souhaite remuer les consciences et se battre pacifiquement, aujourd'hui et dans les années à venir, pour faire évoluer la législation! Le Time Magazine mettra à l'honneur sur sa couverture de presse le 2/4/2018, toutes celles et tous ceux qui ont réagi contre le lobby des armes avec le simple mot: enough (assez!). Un reportage à l'intérieur du magazine leur donnera la parole, publiera des photos de la manifestation de Washington et annoncera leurs réunions à travers le pays.

Lyliane

Se mettre au patinage...

Mme Caroline Dor dans Version Femina s'interroge: pourquoi se mettre au patinage?  Elle s'appuie, pour répondre à cette question, sur les avis de Mr R. Vermeulen, Directeur technique national de la Fédération Française des sports de glace et ceux du Docteur P. Licari, médecin fédéral. Les J.O. de Corée du Sud, qui viennent de se terminer, nous ont familiarisés avec les grands noms du patinage artistique et de la danse sur glace. Nous avons pu admirer les figures techniques et les chorégraphies en individuel et en couple. Toutefois, connaissons-nous bien les bienfaits de ces disciplines?

Leur réponse est sans ambiguïté: "Ludique, accessible à tous et à tout âge, le patinage est un sport extrêmement complet". Non seulement il permet de se muscler les membres inférieurs et les abdominaux, mais il améliore l'équilibre et la coordination entre le bas et le haut du corps. Selon les spécialistes, c'est un excellent sport d'endurance, qui développe la latéralité, mais aussi la sensibilité artistique, la créativité, le sens du rythme et parfois même des qualités acrobatiques. Le casque n'est pas obligatoire, mais il est conseillé chez les enfants. Pour tous, une tenue chaude et des gants suffisent en général.

Les enfants peuvent découvrir des jeux sur la glace dès l'âge de 4 ans; toutefois ce n'est que vers 6 ans qu'ils seront en mesure de maîtriser leurs mouvements. En tant qu'adulte, commencer en louant des patins, afin de voir si le patinage vous plaît. Ensuite, si vous patinez régulièrement, il est conseillé d'investir dans des patins équipés de bottines en cuir. Il vaut mieux être encadré dans un club ou avec un professeur au début. En 2 ou 3 séances de cours, on sait habituellement glisser tout seul et ,avec 5 à 10 séances, on peut être capable de tourner et de prendre des virages.

Si le patinage est un sport complet, le médecin met toutefois en garde certaines personnes souffrant d'arthrose ou de rhumatismes, de même que dans le cas d'ostéoporose en raison du risque de fractures éventuelles. Certaines pathologies (problème d'oreille interne ou d'équilibre, asthme)  peuvent être aggravées en raison de l'environnement froid et humide ou de risques de chutes.

Pour se renseigner sur ce sport relativement accessible à toutes les bourses, consulter sur Internet: https://ffsg.org/

 Lyliane

 

23/03/2018

Les différents types de massages, des pratiques de bien-être et de santé...

Le mot "massage", si l'on en croit son étymologie, viendrait de l'arabe "mass" signifiant "faire une pression". Il est donc clair qu'un massage touche le corps humain et utilise notamment les récepteurs de la peau, de façon plus ou moins vigoureuse. C'est une pratique ancienne, née en Asie, destinée à apaiser les tensions musculaires, à relaxer l'organisme et même à soulager certains maux, généralement sans induire aucune contre-indication médicale. Ces massages, effectués le plus souvent par des professionnels, peuvent être effectués à main nue ou demander l'utilisation de gels et d'huiles essentielles. L'auto - massage pour calmer des douleurs articulaires ou dorsales est également recommandé.

Le plus connu parmi les différents types de massages est sûrement le massage californien. Apparu dans les années 1970, il se pratique sur un corps dénudé et demande l'usage d'huile. Il est réputé relativement doux et relaxant. Le masseur enveloppe tout le corps avec des gestes larges sans quitter le corps de la personne avant la fin du massage.

On parle beaucoup actuellement du massage ayurvédique, qui tire son nom des Védas, des textes anciens de l'Inde. Il s'agit de stimuler les chakras du patient avec des gestes doux. L'huile permet aussi de masser le dos, une zone considérée comme essentielle pour rééquilibrer les énergies. Enfin, l'ayurvéda utilise les massages pour drainer les toxines à l'extérieur du corps.

Le drainage lymphatique est une technique de massage douce, destinée à stimuler la circulation de la lymphe et à détoxiquer l'organisme. Sur le corps ou le visage, il aide également à ralentir le vieillissement de la peau et à diminuer la cellulite. Voir l'annuaire des thérapeutes pour connaître le nom des praticiens agrées  sur: www.annuaire-therapeutes.com.

Enfin, le shiatsu, massage énergétique issu des traditions chinoises et japonaises, se pratique allongé sur un matelas posé à même le sol. Le spécialiste n'hésite pas à se servir de son propre corps pour effectuer des pressions sur des points précis disposés le long des méridiens d'acupuncture. Ce type de massage aide à faire mieux circuler l'énergie dans le corps humain.

Il existe de nombreuses autres variantes de ces techniques selon les pays où ils se pratiquent (pays du Nord de l'Europe, Egypte, Polynésie...) et les matériaux utilisés (boues, pierres chaudes, baumes ...). En Inde, les jeunes mamans n'hésitent pas à masser leurs nourrissons. Dans certaines cliniques ou Ehpad, des soignants se sont formés pour soulager les douleurs des personnes âgées. Les sportifs enfin connaissent les bienfaits des massages prodigués par leurs soigneurs.

Des gels non gras sont vendus en pharmacie ou directement auprès de laboratoires pour des pratiques d'auto - massage. Les choisir de préférence sans paraben et à base d'huiles essentielles ou d'harpagophytum. Quoi qu'il en soit, les massages sont bien connus pour leurs propriétés décontractantes et c'est une pratique de santé que nous pouvons sans danger faire entrer dans nos vies.

Pour en savoir plus sur le thème des massages, consulter notamment sur Internet: www.psychologies.com › Bien-être › Relaxation ou  par exemple contacter le laboratoire Natur Avignon.

 

Lyliane 

21/03/2018

La technologie au service de l'agriculture...

Au moment où s'ouvre le Salon de l'Agriculture à Paris, du 24/2 au 4/3/2018 à la Porte de Versailles, Mr François Launay dans le petit Journal gratuit du 23/2/2018 nous fait part "des nombreuses innovations qui bouleversent le secteur agricole depuis quelques années". Il nous annonce tout d'abord la création récente à Lille d'Ag Tech, premier incubateur de start-up spécialisées dans l'agriculture. En 2016, la société Sencrop avait vu le jour, afin de développer des stations agro-météo connectées capables d'envoyer  à l'agriculteur depuis les champs tous les quarts d'heure "des informations sur le niveau de pluviométrie, d'hygrométrie, de vitesse du vent et de température de l'air". Ces notions peuvent l'aider à choisir la parcelle adaptée pour les semis, pour prévenir les maladies ou les risques météo.

Cette agriculture de précision permettra, espérons-le, d'éviter le gaspillage dans la consommation de gas-oil et surtout l'épandage d'engrais. En 2017, Mr Olivier Guille et deux amis avaient, en créant la société Samsys, justement mis au point un boitier connecté et aimanté que l'on peut installer sur tout engin agricole, afin de mesurer ces données. N'oublions pas les robots électriques et commandés à distance par téléphone ou ordinateur pour désherber les vignes sans produit chimique. Ces bijoux de technologie ont été mis au point par la société VitiBot de Reims. Son fondateur Mr Cédric Bache nous précise que pour le moment ces robots coûtent entre 120 et 140 000 euros et qu'ils vont permettre à l'agriculteur de changer de rôle sans pour autant le remplacer.

Il y a apparemment, dans le secteur agricole, de la place pour de nombreuses innovations faisant gagner du temps à l'agriculteur et le rendant plus efficace. C'est  susceptible de tenter de jeunes français désireux de "retourner à la terre" pour nourrir sainement la population. Toutefois, le coût du foncier étant encore très élevé et les aides souvent trop maigres de la part des institutions, un effort de toute notre société est sûrement nécessaire. Sommes nous enfin prêts à payer le juste prix des céréales, du lait, de la viande que nous consommons? Il me semble que les consommateurs ont fait des prises de conscience en ce sens et je m'en réjouis...

Pour ma part, en effet, j'encourage les jeunes créateurs, les start-up qui s'investiront sans tarder pour alléger la tâche des paysannes et paysans et leur permettre de vivre décemment de leur travail. Car nos paysages si variés et verdoyants, notre alimentation journalière et notre état de santé leur doivent beaucoup! Je soutiens tout particulièrement tous ceux qui, d'Agribio à Colibri, de Terre de Liens aux Amap et de tant d'autres, ont ouvert la voie à une agriculture, un élevage et une arboriculture sans aucun intrant chimique, ni OGM polluants pour notre environnement.

Lyliane

20/03/2018

La géobiologie est-elle à la portée de tous?

Dans le Journal Alternatif Bien-Etre, Mme Elisa Beelen, géobiologue, répond à Mr Emmanuel Duquoc à propos de son travail. Elle exerce depuis 10 ans suite à la naissance de son premier enfant et à des problèmes de sommeil. La radiesthésie l'a amenée à se rendre compte qu'elle était hypersensible. Elle s'est alors formée pour mettre sa sensibilité au service des autres. En effet, elle a constaté que les lieux où nous vivons ont une influence sur nous et peuvent perturber notre corps. Elle a d'abord utilisé un pendule, mais aujourd'hui elle se focalise davantage sur ses sensations internes.

Mme Beelen explique que, lorsqu'on se met à l'écoute des réactions du corps, notre cerveau reptilien qui régule tout ce qui est automatique en nous, est averti de tout ce qui se passe à l'intérieur comme à l'extérieur. En ressentant de l'inconfort, elle écoute cette sensation et elle comprend en se déplaçant d'où vient le désagrément. Elle essaye alors de le corriger en faisant déplacer un lit, un meuble ancien, des objets ou en travaillant avec l'intention, en convoquant des éléments subtils pour faire monter l'énergie vitale... Il s'agit souvent d 'émanations toxiques, d'une pollution électrique, magnétique ou psychique, de la présence de cours d'eau souterrains... 

Elle estime que la "géobiologie est une invitation à réhabiliter nos instincts de vie primordiaux, à retrouver la connexion à notre corps". Dans cette mesure, on peut dire que potentiellement, c'est à la portée de tous. Nous ressentons tous, en temps normal, des lieux qui nous conviennent et d'autres qui nous perturbent. Mais pour de venir géobiologue, il est nécessaire de rééduquer notre mental, pour qu'il se remette à l'écoute de nos sensations. Au début, dit la géobiologue, en allant dans la nature, on est vite ramené en connexion avec nos besoins vitaux. Il n'y a pas de méthode codifiée, chaque géobiologue ayant son approche personnelle.

Son conseil pour choisir un bon géobiologue, est de fuir les personnes avec un jargon pseudo-scientifique ou qui demandent des sommes astronomiques. Sa capacité d'écoute par contre est essentielle. Et puis chacun est à même d'écouter son propre corps! Pour aller plus loin avec ce sujet, on peut se connecter sur Internet à www.geobiologie.fr.

Lyliane

19/03/2018

Une école de la deuxième chance pour les décrocheurs...

Un article d'une journaliste du quotidien Nice-Matin du 4 février 2018 a retenu mon attention. Il concerne un projet, exposé devant le Conseil de la Métropole NICE Côte- d'Azur par Mr C. Estrosi, de créer un dispositif, afin de raccrocher les jeunes sortis du système scolaire sans diplôme. Ce dispositif existe déjà depuis plus de 20 ans en France et donne des résultats encourageants, puisque le réseau E2c avance un taux de 62% de sorties positives (formation qualifiante, en emploi en alternance ou en contrat aidé) ou de 16% en sortie dynamique(CDD de moins de deux mois). 

Les écoles de la deuxième chance accueillent chaque année 15 000 jeunes de 18 à 26 ans dans notre pays. Ces jeunes relativement fragiles et en rupture scolaire, se sont retrouvés sans diplôme, sans formation, mais ils ont le désir de s'en sortir. Aussi, il leur est proposé une remise à niveau  et une insertion dans le monde professionnel. Ce "retour à l'école" dure 6 à 7 mois en moyenne. Les "stagiaires" perçoivent une rémunération de 300 euros par mois financés par la Région organisatrice.

En région PACA , une première étude de faisabilité avait eu lieu dès 2009, conduite par le réseau E2C. Le Conseil régional aurait alors préféré financer la création de cette école de la 2ème chance sur Marseille. Aujourd'hui, le projet a été relancé. Une nouvelle étude de faisabilité était donc soumise au vote de la Métropole pour un montant de 12 000 euros. Cette école de la 2ème chance pourrait être "adossée eu Centre de formation automobile (CFA) de Carros (06)". Beaucoup d'élus ont applaudi cette proposition, qui fut adoptée à l'unanimité, même si quelques-uns au passage ont regretté les délais de création et le poids de la dépense pour la Métropole.

 

Espérons que ce projet désormais verra le jour rapidement! Et merci à E2C qui porte ce type de projets dans notre pays! C'est, quoi qu'il en soit, l'occasion de rappeler l'existence de ce dispositif de repêchage pour des jeunes qui souhaitent se situer positivement dans notre société, au lieu de demeurer en marge. 

Lyliane

17/03/2018

Connaissez-vous les vêtements de sport "intelligents"?

Selon Mme Fabienne Colin dans Version Femina, il existe désormais des vêtements dits "intelligents", susceptibles de protéger notre corps, en le stimulant pendant l'effort, en nous réchauffant, en nous soutenant le dos et en  prévenant même certains petits pépins de santé. En cette période hivernale par exemple, faire son jogging ou du vélo demande de lutter contre le froid. La technologie "Thermonet" propose des tours de cou et des bonnets Buff très isolants, 4 fois plus chauds que  la microfibre. On les trouve sur le site:www.buff.eu/fr.fr à des prix raisonnables.

La céramique a également la capacité de restituer la chaleur. La société textile française Pamotex a intégré des nanocéramiques de dioxyde de zirconium dans les fils de ses tissus. Cette technologie baptisée Zargun, stocke une partie des infrarouges émis par le corps. Le fondateur de la marque, Mr Maurice Paquet dit même que"cela augmente le niveau thermique sous-cutané, accélère le flux sanguin et diminue les douleurs inflammatoires comme l'arthrose". On la trouve dans des tee-shirts, des gants, des caleçons, des polaires. Les moniteurs de l'Ecole du ski français (ESF) en seraient équipés. Les commander sur le site: www.vetement-chaud.com.

Un cardiologue, le Dr Jean-Michel Tarlet, a fondé @-Health, une start-up française avec son dispositif médical CardioNexion. Il a en effet imaginé des capteurs intégrés dans un  tee-shirt ou une brassière mesurant l'activité de notre cœur et notre fréquence respiratoire. Ces données sont envoyées en Bluetooth sur un serveur sécurisé. En cas d'anomalie, ces indications, analysées par des professionnels, permettent d'alerter les secours. C'est susceptible d'éviter des infarctus du myocarde, de repérer une grippe ou un trouble lié à un traitement anticancéreux. la commercialisation est envisagée pour cette année.

De même, il existe aujourd'hui des sous-vêtements pour bien se tenir en toutes circonstances. La technologie Lyne par exemple, mise au point par une start-up française nommée Percko, a prévu des bandeaux élastiques intégrés dans un tee-shirt qui se règlent par des agrafes. Ils exercent une pression ciblée sur les lombaires, les épaules, le thorax. On peut porter ce tee-shirt pendant des séances de jogging ou de danse en se sentant bien maintenu. Avec le Lyne Up, dont la pression est moins importante, on peut garder le tee-shirt au quotidien. Des manchons pour les mollets de Flextone chez Lytess comportent des huiles essentielles encapsulées(gaultherie).Pour soutenir la poitrine féminine, le nouveau système Air Control DeltaPad chez Anita Active comporte un filet amortisseur qui maintient en douceur les seins.

Enfin, on peut réduire les irritations avec le legging yoga+500 conçu pour yoga, danse, fitness... Il est sans couture, maintient en douceur et reste impeccable dans toutes les postures. Les chaussettes Stance quant à elles intègrent une semelle anti-irritation qui épouse la forme du pied. En coton (70%) et fibre colorée, elles évacuent la transpiration. Contacter sur internet: www.stance.com. Le nouveau tour de cou Wair One dispose pour sa part d'un masque intégré qui filtre les micro-particules, le pollen et les bactéries. Une appli nommée Sup'Airman permet en plus de connaître en temps réel la qualité de l'air. Joindre sur Internet: www.wair.fr.

C'est un vrai plaisir d'apprendre que dans notre pays des personnes s'investissent pour créer du bien-être et favoriser le sport tout en protégeant notre corps! Tout cela mérite d'être mis en valeur et diffusé dans le public.

Lyliane

15/03/2018

Rendre les armes nucléaires illégales, selon l'ICAN (organisation internationale anti-nucléaire)

Mme Nancy Cattan, journaliste à Nice-Matin, a interviewé Mr Jean-Marie Collin, Directeur France de la campagne antinucléaire ICAN, lauréate2017 du Prix Nobel de la Paix, invité d'honneur de la 3ème journée des Nobel de Nice (06), organisée à l'initiative de l'ambassade de Suède. Le 10/12/2017, en effet, à Oslo Mr Collin faisait partie des récipiendaires de ce prix prestigieux. Il explique tout d'abord au grand public ce qu'est l'ICAN: un groupe de médecins australiens en est à l'origine. Ils souhaitaient attirer l'attention du monde sur les conséquences catastrophiques des armes nucléaires au plan humanitaire et environnemental. Ces conséquences se poursuivent en effet dans le temps et sur plusieurs générations. Cela a été vérifié notamment après les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki au Japon, de même que dans le Pacifique après l'essai par la France d'avril 1961 (bébés méduses, malformations...).

L'ICAN reçu le prix Nobel de la Paix pour avoir réussi à faire adopter, en juillet 2017, à l'ONU un traité pour interdire les armes nucléaires. Les négociations, explique Mr Collin, avaient commencé en mars 2017 avec des parlementaires et des diplomates de différents Etats, afin de les aider à comprendre la réalité des armes nucléaires en terme de sécurité pour tous. Il ajoute:" Les neuf puissances nucléaires jusque là menaient la danse, aujourd'hui, comme pour le tabac, ce sont ceux qui n'ont pas la bombe qui ont décidé d'agir par leur vote". Ce traité d'interdiction des armes nucléaires nommé le TIAN a été adopté par 122 voix pour, alors que les 9 puissances nucléaires restaient à l'écart.

Comme pour les mines antipersonnel, les armes biologiques chimiques et les armes à sous-munitions, qui exposent les populations civiles, une interdiction dans son article 1 a été décidée et signée. Ce texte précise que "les Etats s'engagent à ne jamais mettre au point, mettre à l'essai, produire, fabriquer ou acquérir, posséder, stocker, transférer, accepter ou autoriser l'installation ou le déploiement d'armes nucléaires ou d'autres dispositifs explosifs nucléaires". Il s'agit en effet de rendre les armes nucléaires illégales et de stigmatiser les états qui détiennent ce type d'armes.

Actuellement, le processus de ratification de ce traité est en cours. Il sera effectif et pourra entrer en vigueur lorsque 50 Etats l'auront ratifié. Une belle avancée vers la paix qui mérite d'être connue et saluée! Le fait d'avoir accordé le Prix Nobel à l'ICAN est un coup de pouce à cette organisation, qui se soucie des générations futures et de l'état du monde que nous laisserons à nos descendants.

Pour soutenir l'ICAN ou approfondir le sujet, consulter sur Internet: www.icanfrance.org/

 Lyliane

14/03/2018

Si votre enfant est en surpoids: que faire?

Le Dr Hélène Thibault, pédiatre au CHU de Bordeaux, fait le point dans Version Femina sur le cas des jeunes français en surpoids. Elle rappelle que dans notre pays 14 à 18% des enfants de 3 à 17 ans souffrent d'une accumulation excessive de masse grasse pouvant conduire à l'obésité. Toutefois, pour éviter que cette tendance s'installe durablement et s'aggrave avec l'âge, il faut savoir que des solutions existent. Aussi est-il important de diagnostiquer au plus tôt un excès de poids. Il y a des facteurs de risque comme le tabagisme de la mère pendant la grossesse, un petit ou un gros poids de naissance, des difficultés psychologiques de l'enfant, une situation économique précaire de la famille, des facteurs génétiques...

Pratiquement, le suivi de l'indice de masse corporelle (IMC) évaluant la corpulence de l'enfant quel que soit son âge peut s'effectuer grâce au carnet de santé et à des consultations médicales régulières. Le calcul s'effectue habituellement en divisant le poids de l'enfant en kg par sa taille en mètres. En principe, affirme la pédiatre, la courbe de corpulence doit augmenter jusqu'à l'âge de 1 an, puis décliner jusqu'à l'âge de 6 ans, avant de remonter à nouveau de façon continue pour préparer la puberté. Un rebonds d'adiposité précoce, avant l'âge de 6 ans, indiquerait souvent un surpoids naissant. C'est pourquoi la Haute Autorité de Santé (HAS) préconise la surveillance systématique de l'IMC chez tous les enfants et adolescents par un médecin au minimum deux ou trois fois par an.

Lorsqu'un excès pondéral est décelé, il est essentiel de susciter une prise de conscience chez l'enfant et sa famille. Dans certaines cultures,  il faut savoir qu'un enfant potelé est parfois signe de bonne santé. Dans les familles en situation de précarité, la survenue de l'obésité est toutefois deux à trois fois plus importante. Bien entendu, il ne faut pas dramatiser une courbe de corpulence élevée au-delà des limites de référence. Le mieux serait de rassurer l'enfant en lui fixant des objectifs atteignables. A cet âge, un régime à lui tout seul ne permet pas toujours de stabiliser le poids. Un accompagnement médical régulier de l'enfant et sa famille (tous les trimestres au moins) est plutôt préconisé. "En régulant les apports énergétiques (alimentaires), en augmentant l'activité physique (1H par jour), en limitant la sédentarité (écrans), en dormant suffisamment, l'enfant peut normaliser ses habitudes de vie et participer de lui-même aux conseils prodigués".

Sur le plan alimentaire, le grignotage des jeunes est à proscrire et une réduction des aliments salés (chips, charcuterie...) ou trop sucrés (sodas, biscuits, crèmes dessert...) est à obtenir. Un équilibre doit être trouvé chez les parents entre permissivité et autorité dès le plus jeune âge. Les aliments "récompense" sont par exemple à éviter (chocolat, bonbon, pizza, gâteaux...). Le petit-déjeuner ne doit pas être sauté et les repas à heure régulière et à table en famille, au moins le soir, est recommandé. "Un environnement favorable, une bonne hygiène de vie et un suivi régulier suffisent souvent à endiguer une tendance au surpoids" dit la pédiatre.

Quoi qu'il en soit, il faut savoir qu'il existe un réseau de prévention et de prise en charge de l'obésité pédiatrique (Réppop) dans une dizaine de régions en France pour suivre les jeunes sur 1 à 2 ans. Là, une diététicienne, un kinésithérapeute, un psychologue, un moniteur sportif donnent gratuitement des consultations. L'usage du dossier médical informatisé facilite les échanges d'information. Enfin, une approche pluridisciplinaire est également proposée dans certains C.H.U. (centres CSO).

Pour aller plus loin sur le sujet, consulter par exemple le site: www.cnreppop.com.

Lyliane

Que sont les couveuses, les incubateurs et les pépinière d'entreprises?

Le jargon médiatique a emprunté au vocabulaire de l'élevage volailler les termes de couveuse et d'incubateur et à celui de la forêt le nom de pépinière. Si l'on en croit Internet, ces différentes étapes dans la vie d'« une jeune pousse» ou d'une start-up selon le terme anglais, décrivent un accompagnement et un suivi destinés à permettre à de jeunes apprentis - managers de pouvoir plus aisément «voler un jour de leurs propres ailes». Cet appui de la part de structures publiques ou privées est là pour aider à transformer une idée innovante en une future entreprise performante...

Cela peut concerner l'hébergement, le conseil et parfois même la mise en relation avec des organismes financiers par des professionnels et des experts qui font du «coaching». Souvent, ces jeunes entreprises travaillent sur des projets concernant des nouvelles technologies, du e-commerce, des initiatives pour les loisirs, le gaming, la culture, s'appuyant souvent sur les réseaux sociaux ou les mobiles. Toutefois, ce peuvent également être des projets non-profit ou sociaux dans leurs objectifs, mais ils doivent être rentables. Car il est bien connu que le cap des 5 ans est crucial pour toute nouvelle entreprise.

Une couveuse, tout d'abord, est une solution d'accompagnement individuel renforcée et soutenue par une école ou les pouvoirs publics. Elle permet de tester concrètement son projet tout en bénéficiant d'un hébergement juridique, de conseils éclairés et d'éventuels financements. Ce stade de développement vient avant toute immatriculation, mais il peut permettre au porteur de projet de facturer ses prestations avant toute création de l'entreprise. C'est de ce fait déjà un engagement permanent et réciproque. Le candidat doit notamment élaborer son business plan et montrer sa motivation.

Le stade suivant, celui de l'incubateur, est une période d'accompagnement de 12 mois, renouvelable à deux reprises. Parfois une pré-incubation est possible sur 6 mois, si le candidat ne semble pas tout à fait prêt. Certains sont publics et c'est le cas notamment d''Incuballiance à Saclay , de Semia en Alsace, d'Avrul en Limousin, d'Agoranov à Paris, de Normandie Incub ou de Paca Est. D'autres sont le fait de grandes écoles comme HEC, Polytechnique en région parisienne, l'ENSA à Nantes, IncubaGem à Grenoble, Elistair à Lyon (drones civils), YEC à Troyes... A Paris les catalyseurs d'innovation les plus connus sont Techstars, W.A.I ( par BNP Paribas) et surtout Station F crée en 2017 par Mr X. Niel dans l'ancienne Halle Freyssinet sur 34 000 m2 qui accueille des milliers d'inventeurs et de talents, un Fablab, des cafés, un auditorium...

Il faut savoir qu'aux Etats-Unis, le M.I.T à Boston a crée des programmes d'aide aux start ups il y a 25 ans. En France, c'est la Loi Allègre en 1999 qui leur a donné naissance. Les universités, l'enseignement supérieur s'y sont vite intéressés. Les Incub Allègre sont rattachés directement au Ministère de l'Education Nationale et de la Recherche. Habituellement, pour être accepté dans un incubateur, un dossier de candidature doit être déposé en amont. Les projets sont alors présentés devant un jury, qui décide ou non de soutenir le porteur de projet. Souvent les incubateurs sont financés par une collectivité publique, mais elles peuvent aussi faire appel à des fonds privés. On propose aux starts ups en incubateur des formations, une assistance juridique (protection de la propriété intellectuelle), une aide à la levée de fonds et des locaux plus ou moins vastes selon le nombre de personnes impliquées ainsi qu'un réseau. Le co-working est apprécié car il permet d'échanger et de contacter d'éventuels futurs associés. Des incubateurs en ligne sont moins recherchés en France, même s'ils proposent parfois des partenariats de poids.

Ce stade d'incubateur débouche normalement sur une immatriculation au régime social des indépendants et permet d'amorcer l'activité visée. Il faut toutefois savoir que très souvent le coach en incubateur prend une part du capital des sociétés accompagnées. Après cela, une pépinière d'entreprise prend le relais et propose des services adaptés à ses protégés. Dans notre pays, qui est souvent présenté comme «le champion du monde des incubateurs de starts ups», quelques 500 entreprises sont financées chaque année par des professionnels du capital risque.

Le stade suivant est parfois nommé «accélérateur d'entreprises». Il s'appuie sur un mentorat fort et la présence d'entrepreneurs, aussi appelés «business angels», qui suivent de près la nouvelle société crée. C'est ainsi par exemple que Dropbox et AirBnb auraient été soutenus par Combinator, réputé être un accélérateur de start ups aux Etats-Unis. 

Enfin, l'intérêt soulevé par ce domaine commençant de plus en plus jeune, lors de l'émission sur B.F.M TV «On a la solution», j'ai appris qu'une enseignante du Lycée du Golfe de St Tropez propose des cours d'accompagnement à la création de starts ups dès la classe de seconde. De même, existent des conseillers parrains ou marraines de «bébés entrepreneurs», notamment en Paca, où des élèves volontaires, stimulés par des adultes référents, témoignent de leur envie de créer leur propre entreprise...

Etant donné qu'il est difficile de faire le tour d'un sujet aussi vaste, qui est de plus en perpétuel mouvement, avant de se lancer, consulter Internet et toutes personnes compétentes. Par exemple: www.manager-go.com, des journaux économiques ou des responsables de grandes écoles.

Lyliane

12/03/2018

Vive le bon pin pour notre santé...

Le Journal gratuit Version Femina, sous la plume de Mme Christine Vilnet, fait l'éloge d'un arbre, le pin, dont les essences se retrouvent dans la composition de parfums, bonbons et produits d'entretien. Son côté camphré, écrit la journaliste, apporte un air médicinal énergisant et rassurant. Les 2 espèces les plus courantes en phytothérapie sont le pin sylvestre au Nord des forêts d'Europe et le pin maritime au Sud, qui compose la forêt landaise. Elle ajoute:"tout est bon dans le pin, depuis ses aiguilles, dont on extrait une huile essentielle, son tronc, la résine connue sous le nom de  térébenthine et la sève. De son écorce, on tire des antioxydants, de ses graines, une huile réparatrice et même ses bourgeons en macérats glycérinés.

Sous le nom de Pycnogenol, le pin protège du vieillissement. En effet, ce nom déposé d'un extrait d'écorce de pin maritime garantit une teneur minimale de 70% en flavonoïdes, de puissants antioxydants. Il faut cependant une tonne environ d'écorce pour produire un kilo de Pycnogenol. De nombreuses études ont été faites à son sujet. aujourd'hui, on lui reconnaît des vertus veinotoniques, anti-inflammatoires au niveau des articulations et le pouvoir de renforcer les capillaires de la rétine. En quelque sorte, nous pouvons dire qu'il protège l'organisme et la peau des radicaux libres (UV, stress, tabac...) et qu'il limite le vieillissement prématuré. Ce produit est commercialisé dans le monde entier sous forme de gélules de compléments alimentaires. En France, on le trouve en gélules ou comprimés sous les marques comme Solgar, Pharma Nord, Natésis... On en fait généralement des cures de 2 mois.

Le pin soigne aussi les voies respiratoires grâce à l'huile essentielle (HE) de pin sylvestre aux propriétés antiseptiques et expectorantes bien connues. Sur les poignets, verser 1 à 2 gouttes et respirez. Ou bien dans un diffuseur avec 2 gouttes d'HE de ravintsara et 2 de menthe poivrée. Il est également possible de se frictionner le dos, le thorax ou le plexus avec 2 à 3 gouttes diluées dans 5 gouttes d'huile végétale, mais en cas d'allergie, y aller avec précaution.

Le pin soulage les douleurs car c'est un puissant antalgique et anti-inflammatoire. Des soins térébenthines, à base de douches 1 fois par jour pendant 3 à 4 minutes, sont proposés aux thermes de Dax contre l'arthrose (dos, hanches, genoux). Le pin en macérat glycériné (2 à 3 gouttes par jour avec un peu d'eau) lutte aussi contre la fatigue. Enfin, ne pas oublier qu'un séjour en forêt apporte beaucoup d'oxygène. Le Bol d'air Jacquier est justement né en forêt des Landes. L'appareil, commercialisé par la firme Holiste, permet de diffuser l'H.E. de térébenthine pendant plusieurs minutes pour récupérer en cas de fatigue ou avant une compétition sportive. Il existe 804 centres Bol d'Air Jacquier dans toute la France. Un forfait pour 10 séances coûte environ 40 euros. Pour en savoir davantage, consulter: www.holiste.com. Des bougies de Noël proposent des senteurs de pin de Sibérie, d'orange et de mandarine. Voir alors le site internet: www.annickgoutal.com.

Lyliane

11/03/2018

L'essor des thérapies non médicamenteuses pour les malades d'Alzheimer...

Le Journal des donateurs pour combattre la maladie d'Alzheimer souligne qu' "en l'absence de traitement curatif contre cette maladie, une alternative est employée pour atténuer les troubles des patients, prolonger leur autonomie et améliorer leur qualité de vie". On les nomme: thérapies non médicamenteuses. Elles ont émergé au début des années 1980, puis elles se sont tournées vers une prise en charge engagée et un accompagnement des malades sans attendre de preuves scientifiques de leur efficacité.

Il s'est agi par exemple en Guyane, depuis 2017, de monter une pièce de théâtre "Le bal de la vie", composée de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Pourtant ce spectacle impliquait de mémoriser un texte, de participer à des ateliers d'expression corporelle avec chant et danse. Le défi a été relevé, démontrant aux yeux de tous que ces malades "en étaient encore capables". A  Paris, un professeur d'Arts Plastiques initie à la peinture un malade apathique et dépressif. Grâce à cette nouvelle passion, ce malade d'Alzheimer revit, car il a retrouvé la parole. Il peut exprimer sa créativité!

Ces exemples ne sont pas isolés. En effet, "ces thérapies, qui font appel à la mémoire des patients ou à leurs aptitudes, améliorent visiblement et durablement le bien-être des patients, atténuent leurs troubles de la mémoire, de l'humeur et du langage". Selon le psychiatre Mr Jean-Pierre Klein, "ces thérapies non médicamenteuses sont efficaces, parce qu'elles mobilisent les forces de vie des personnes malades, c'est à dire leurs émotions". Mme Judith Mollard-Palacios, psychologue, précise de son côté qu'elles apportent de la considération à la personne, respectent son identité, son histoire, ses envies.

On regroupe sous ce nom de "thérapies non médicamenteuses" trois grands champs d'intervention:

- les ateliers de mobilisation cognitive (mémoire...)

- les ateliers à médiation artistique (peinture, musique, écriture, théâtre...)

- les ateliers à médiation corporelle: gymnastique douce, taï-chi-chuan...)

Leurs bénéfices tiennent à ce qu'elles ne cherchent pas à rééduquer, ni à maintenir des acquits, mais à déceler ce qui a du sens pour la personne. Ces thérapies stimulent par contre certaines fonctions, diminuent l'anxiété, les troubles du comportement et changent le regard sur la personne malade. La Haute Autorité de Santé (HAS), si elle encourage le recours à ce type de thérapies, souligne qu'elles ne sont pas validées scientifiquement. Un peu partout (Université de Lorraine, de Caen...), des chercheurs arrivent pourtant à prouver qu'il est possible d'améliorer les capacités des personnes malades en mobilisant leurs sens et en construisant de nouveaux repères par une activation de leurs fonctions cérébrales. 

Ainsi, comme l'exprime Mr Hervé Platel, professeur de neuropsychologie, "il est clair que la vision de la prise en charge de la maladie d'Alzheimer est à repenser complètement". Il me semble qu'avec ou sans caution scientifique, le plus important est le résultat concret spectaculaire de ces thérapies non médicamenteuses...

Lyliane

10/03/2018

Comment parler de la mort à nos enfants et petits-enfants?

Le Journal La Croix du 7/1/2018 s'interroge sur la meilleure manière de répondre aux questions des enfants concernant la mort. Mme Evelyne Montigny, journaliste, après certaines recherches conclue:" En parler le plus clairement possible en montrant que la mort fait partie de la vie". Les enfants voient en effet les fleurs se flétrir, les feuilles des arbres tomber, leurs grands-parents vieillir et ils peuvent peu à peu "comprendre qu'on meurt quand on est âgé, dans l'ordre des générations". Toutefois, ils entendent parfois parler d'accidents de personnes jeunes, de maladies mortelles touchant des enfants... Alors peut venir la question de leur propre mort.

Comment être vrai sans trop les inquiéter? se demande Mme Montigny. Elle rappelle tout d'abord qu'autrefois c'était un sujet passé sous silence, soigneusement évité. Mme F. Dolto, quant à elle, a d'emblée préconisé de ne pas mentir aux enfants. Ils pourraient sinon vivre des insomnies, avoir peur de ne pas se réveiller au matin. Les non-dits sont pour eux parfois pires que la réalité, car ils sentent qu'on leur cache quelque chose. La psychanalyste proposait de répondre :"On meurt quand on a fini de vivre". Si l'enfant souhaite aller plus loin, l'article recommande d'évoquer une cause à la mort, afin de rassurer l'enfant. Par exemple: cette personne avait des reins ou un foie trop fragile, qui n'ont pu être soignés ou bien elle a été victime d'un accident de la route car le chauffeur a fait une imprudence. On peut aussi lui demander ce qu'il imagine, comment il sent les choses...

Parler de nos propres convictions religieuses est délicat. Les enfants demandent souvent si la mort est irréversible et où se trouvent les disparus? Nous pouvons, certes, avec un jeune évoquer l'idée d'une vie  éternelle ou sur un autre plan, mais en présentant cela comme notre croyance et notre espérance. En grandissant, l'enfant a besoin que nous soyons authentique avec lui. S'il vit dans un foyer où les parents sont croyants, il peut avoir entendu parler de "résurrection" à travers les Evangiles. Faire la différence toutefois entre ce que notre foi nous inspire et la réalité de la fin du corps. Des ouvrages existent pour les tout-petits comme:" Les questions des tout-petits sur la mort" de Mme Marie Aubinais chez Bayard ou "C'est quoi la mort" de Mr Michel Piquemal (Albin Michel Jeunesse) ou même "Où es-tu Lulu?" de Mme Laurence Pérouème (Naïve). 

Lyliane

09/03/2018

Construire en chanvre...

Ce n’est pas un cours de cuisine mais un nouveau paysage agro-industriel que concocte la hausse des matériaux biosourcés. Si, comme la maison en paille d’un des Trois Petits Cochons, le torchis, le chaume et le chanvre n’ont pas d’âge, la nouveauté réside dans le mélange des techniques modernes et des matériaux naturels pour créer des bétons verts, des façades agricoles, ou des briquettes de déchets séchés à emboîter.

En 2017, à la suite de la légalisation du cannabis, l’Amérique redécouvre les vertus du chanvre. Au Colorado, la ville de Denver a vu sortir de terre sa première maison en béton de chanvre signée par l’architecte Bob Escher. En Europe, le Danemark inaugure une maison « bio » du plus bel effet, développée par le studio d’architecture Een Til Een, à partir de déchets verts séchés et collés : herbe, paille, tiges de plants de tomate et algues. Mais la France a quelques recettes d’avance : elle est le deuxième producteur mondial de chanvre derrière la Chine. La surface cultivée en chanvre a triplé ces trente dernières années.


S’il n’y a aucun risque de voir des éléphants roses (« Cannabis Sativa L. », autorisé à la cuture en Europe, contient moins de 0,2 % de THC, molécule responsable des principaux effets psychoactifs du cannabis), les bienfaits sur la planète et sur la santé sont réels. « L’espèce est cultivée en quatre mois sans pesticides. La matière est très isolante, garantie antifeu, sans colles toxiques et recyclable. Près de 10 brevets ont été déposés en cinq ans dans le bâtiment pour construire en chanvre, et 2017 compte 2 000 constructions, explique Nathalie Fichaux, directrice d’InterChanvre. Surtout, le chauffage d’une maison de 150 mètres carrés revient à 80 euros par an. »


Tout aussi prometteuses sont les écorces des grains tels que le riz, l’orge, l’épeautre et le sarrasin, que l’association Bâtir en balles, créée en 2015, veut faire reconnaître officiellement comme matériaux de construction, à l’instar de ses aînés végétaux, la paille et le chanvre. « Il y aurait à ce jour 80 maisons en France, c’est une toute nouvelle filière, basée sur des techniques artisanales. Il n’y a pas d’équivalent dans le monde », assure Pierre Delot, fondateur de l’association.


Mais le plus étonnant vient de la mer et de ces algues qui fournissent deux tiers de l’oxygène de la planète, le troisième tiers étant fourni par les végétaux des continents. Elles seraient tout simplement l’avenir d’un bâti vert et vivant. Lauréats de l’appel à projets Réinventer Paris, les logements In Vivo sortiront de terre dans le XIIIe arrondissement de Paris en 2021. La façade de 900 mètres carrés de Paris Rive gauche sera un champ d’algues. Une première mondiale. Après dix ans de recherches, l’agence d’architecture XTU et le consortium SymBIO2 ont mis au point un procédé révolutionnaire qui réduit de 90 % les besoins en eau de l’algue. A Paris, l’« Haematococcus pluvialis », choisie pour son beau pigment rouge, sera récoltée pour la recherche cosmétique. Julian Renard, chef de projet R&D chez XTU, séduit par l’invention, précise : « Aujourd’hui, une dizaine de microalgues, dont la spiruline, sont maîtrisées. » Un succès français qui fait rêver.

 Par Sixtine Dubly - ParisMatch - samedi 3 mars 2018. 

Pollution des océans: il faudrait tous nous sentir concernés!

Le Journal La Croix du 19/12/2017 a consacré un dossier, sous la plume de Mme Martine Lamoureux et de Mr Pascal Charrier, afin d'attirer l'attention du public sur les 8,3 milliards de tonnes de plastique qui ont été produites dans le monde entre 1950 et 2018, dont une grande partie se retrouve dans nos océans. En effet, selon une étude de Plus One, la pollution à la surface des océans est estimée à environ 8 250  milliards de particules, soit l'équivalent de 269 000 tonnes de matières plastiques. Les déchets se retrouvent très vite piégés au sein de gyres, c'est à dire d'énormes tourbillons d'eau formés par les courants marins dans le Pacifique Nord et Sud, l'Atlantique Nord et Sud et l'Océan Indien. C'est une pollution quasi invisible à l'œil nu, car les morceaux de plastique après quelque temps deviennent souvent petits et ils trompent les espèces marines qui les ingèrent (raies, tortues ...).

En Mer du Nord, seuls 10% des déchets sont d'origine industrielle. Autres remarques: "Les gens ne s'imaginent pas... qu'un mégot - qui contient du plastique - passe par le caniveau et finit souvent sa course à la mer, où il pollue 500 litres d'eau à lui tout seul. Quant à une bouteille plastique jetée dans la nature, elle mettra en mer plus de 400 ans à se dégrader". Selon Mr J.F. Ghiglione de l'Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer, "nous déversons de telles quantités de plastiques que la nature ne peut pas suivre". Sans vouloir effrayer la population, il est urgent de comprendre que si rien n'était fait, la mer compterait en 2050 plus de plastiques que de poissons! Il faut donc bien réaliser que la plupart des micro-plastiques trouvés dans les océans sont apportés par les cours d'eau et proviennent de notre consommation courante... 

Selon Mme Antidia Citores de Surfrider, la lutte contre les plastiques devrait passer   par la prévention à la source plutôt que par des techniques d'épuration en mer. Il faudrait "former les consommateurs pour faire évoluer les comportements: par exemple limiter les emballages, l'usage de la vaisselle plastique, des pailles, des coton-tige, des bouteilles plastiques"... Il existe des alternatives comme le cure-oreilles Oriculi en bois, des cosmétiques sans microbilles, des boites métalliques  ou en carton fort de bicarbonate en lieu et place de tubes de dentifrices ... Les sacs plastiques non biodégradables sont désormais interdits chez nous, ce qui oblige à se munir de sacs de tissu ou de paniers. Certains industriels envisagent des yaourts et des boissons en emballages de verre réutilisables... La recherche quant à elle s'oriente vers des polymères moins polluants, car biodégradables ou recyclables.

Autre initiative intéressante: des kayakistes ont crée un outil de prélèvement artisanal appelé 'babyleg": un bidon de 5l coupé aux deux extrémités et prolongé d'un côté par un collant pour bébé. Le système a été mis au point par une universitaire canadienne, Max Liboiron, pour dénoncer les pollutions invisibles de nos cours d'eau. Chez nous, Mr Alexandre Schaal s'en sert avec les membres le d'Association "La pagaie sauvage" d'Anglet (Pyrénées - Atlantiques). La Loire, la Dordogne, le Gave de Pau, l'Allier et l'Adour ont ainsi été explorés. En 9 mois, ces volontaires ont effectué en kayak une quarantaine de prélèvements. Après séchage, les collants sont envoyés par courrier à l'Institut de chimie de Clermont-Ferrand, où ils sont analysés.

Cette collaboration est un plus, car elle enrichit nos connaissances. Les premiers résultats, en effet, montrent une présence de micro-plastiques dans tous les cas, y compris dans les torrents de montagne. Quatre membres du Club d'Anglet vont descendre ce printemps 2018 les 650 km de la Garonne de sa source jusqu'à l'Atlantique et ils feront 150 prélèvements au passage. Il sera notamment intéressant de savoir combien de temps mettent nos déchets plastiques pour rejoindre la mer!

En France, le gouvernement vise 100% de plastiques recyclables en 2025. Mais c'est encore loin et, entre temps, la pollution continuera de plus belle, si nous ne prenons pas individuellement des mesures à la source, à travers nos achats et nos modes de vie. Bref, de plus en plus, la société civile cherche à s'investir et les citoyens ne se bornent plus à attendre des décisions politiques. C'est encourageant et cela nous donne l'exemple. Alors, que ferons-nous concrètement, dès demain, pour endiguer ce fléau?

Lyliane

08/03/2018

Des "ambassadeurs" contre le harcelement scolaire selon l'Express...

Ces élèves nommés "ambassadeurs" auront à mener  des actions de prévention contre le harcèlement, a annoncé ce lundi le ministre de l'Education. 10% des élèves seraient touchés par ce fléau. 

Jean-Michel Blanquer s'empare du dossier du harcèlement scolaire. Le ministre de l'Education a annoncé ce lundi la généralisation d'élèves "ambassadeurs" dans les collèges et lycées, lors d'un déplacement à Dijon aux côtés de l'épouse du chef de l'Etat Brigitte Macron.
"Il y aura des ambassadeurs lycéens et des ambassadeurs collégiens dans chaque collège et dans chaque lycée de France, pour avoir ce rôle actif contre le harcèlement", a-t-il déclaré au cours d'un point presse au lycée Carnot de Dijon.


Selon ce dispositif, qui se généralise depuis 2015 dans les lycées et sera étendu aux collèges, des élèves "ambassadeurs" mènent des actions de prévention contre le harcèlement. "On a besoin de manières nouvelles de lutter contre le harcèlement, c'est-à-dire d'engager les élèves dans cette lutte", a souligné Jean-Christophe Blanquer.
"Le harcèlement touche environ 10% des élèves"
"Le harcèlement touche environ 10% des élèves, ça peut gâcher leur vie, ça gâche leurs études, ça gâche l'ambiance des établissements. Il est donc très important que tout le monde soit sensible à cela", a-t-il insisté.

Le ministre et Mme Macron avaient été accueillis sous les applaudissements par plusieurs centaines de lycéens et collégiens avant d'assister à des saynètes illustrant des situations de harcèlement au lycée.
"Les ambassadeurs sont essentiels, parce que ce sont eux les relais. Nous, les profs, on a un rapport privilégié avec eux, [mais] parfois on n'est pas les bons relais parce qu'ils ont peur que nous ne les comprenions pas", a assuré Brigitte Macron, elle-même ancienne professeure de lettres.

Avec les réseaux sociaux, "il n'y a plus de fin" ."Avant c'était fini à 17 heures", mais avec les réseaux sociaux "il n'y a plus de fin. C'est à longueur de nuit. Ils changent d'établissement et ça continue", a-t-elle ajouté. Jean-Michel Blanquer, qui avait annoncé l'interdiction des téléphones portables dans les collèges à la rentrée prochaine, a précisé que cette mesure faisait aussi partie de la "stratégie de lutte contre le harcèlement".

"Nous faisons ça dans l'intérêt des enfants, des adolescents, des élèves, pour qu'ils soient protégés contre tous ces abus, ces dérives qui existent aujourd'hui au travers des réseaux sociaux et qui conduisent au cyber-harcèlement", a expliqué le ministre.

selon article dans L'Express - mardi 6 mars 2018.

07/03/2018

Les bienfaits de la sève de bouleau...

 

Sève de bouleau: découvrez tous les bienfaits d'une cure magique

un homme récole de la sève de bouleau dans une tasse
Sève de bouleau: découvrez tous les bienfaits d'une cure magique
 

Le printemps est la saison de la récolte de la sève de bouleau, un nectar naturel qui a bien des vertus pour nous aider à sortir de l’hiver. Cette sève reminéralise et stimule le fonctionnement de l'organisme en douceur.

La sève est le liquide nourricier du bouleau qui remontent le tronc pour nourrir les bourgeons les feuilles. Extraite du tronc d’arbre, la sève de bouleau se récolte au printemps lorsque la nature se réveille.

Une potion magique drainante

La sève de bouleau est une cure de printemps de prédilection pour ceux qui souhaitent éliminer les toxines accumulées pendant l’hiver. Grâce à ses propriétés drainantes et diurétiques, elle favorise l’élimination des déchets organiques comme l’acide urique, qui, en trop grande quantité dans le sang, engendre du cholestérol et de l’hypertension artérielle.

Ses bienfaits dépuratifs sont également reconnus pour améliorer les problèmes de peau (acné, eczéma) souvent liés aux reins saturés de toxines. La sève de bouleau a également prouvé ses bienfaits pour apaiser les troubles urinaires et les rhumatismes. Grâce à ses vertus drainantes, elle stimule le fonctionnement des organes dits “émonctoires” dont la fonction est d’éliminer les déchets de l’organisme, soit le foie, les reins, le pancréas et la peau. Bonne nouvelle pour nous, mesdames, elle contribue aussi à l’atténuation progressive de la cellulite.

Une cure de minéraux

Riche en minéraux et en oligo-éléments, elle nous aide à recharger les batteries au sortir de l’hiver. Le magnésium et le lithium rééquilibrent l’humeur et font disparaître les petites baisses de moral hivernales. Le calcium et le phosphore renforcent les os et les dents tandis que le silicium protège les articulation et préserve de l’ostéroporose. Quant au potassium, il rééquilibre le rythme cardiaque et régule la circulation sanguine. Enfin, la vitamine C et le sélénium sont des antioxydants qui luttent naturellement contre le stress oxydatif et préservent les cellules du vieillissement prématuré. Une potion magique on vous dit !

Comment la consommer ?

Pour bénéficier de tous ses bienfaits, vous pouvez la consommer en cure d’une à trois semaines afin de reminéraliser et de régénérer l’organisme. Elle stimulera également votre métabolisme grâce à ses vertus antioxydantes et ses vitamines. Consommée fraîche et à jeun le matin, elle convient parfaitement à la réhydratation du corps et se conserve facilement au réfrigérateur pendant 3 semaines.

Sève et jus de bouleau

La sève de bouleau est un liquide blanc proche de l’eau. Elle est obtenue par extraction au niveau du tronc de l’arbre et est généralement récoltée en mars lors de la montée de la sève. Elle se consomme fraîche et naturelle. Elle n’est donc disponible qu’au printemps bien que quelques marques la pasteurisent désormais pour la consommer à d’autres moments de l’année. À noter, elle a un goût particulier qui ne ravit pas tous les palais.

Moins cher, le jus de bouleau est obtenu à partir des feuilles de l’arbre et est moins riche en minéraux que la sève. Il se présente sous forme de concentré à diluer dans l’eau et a un goût beaucoup plus terreux.

 

Par Elodie Sillaro publié le
 
 

06/03/2018

Qu'est ce qu'un "repair café"?

 

Réparer ensemble, c’est l’idée des Repair Cafés dont l’entrée est ouverte à tous. Outils et matériel sont disponibles à l’endroit où est organisé le Repair Café, pour faire toutes les réparations possibles et imaginables. Vêtements, meubles, appareils électriques, bicyclettes, vaisselle, objets utiles, jouets, et autres. D’autre part sont présents dans le Repair Café des experts bénévoles, qui ont une connaissance et une compétence de la réparation dans toutes sortes de domaines.

On y apporte des objets en mauvais état qu’on a chez soi. Et on se met à l’ouvrage avec les gens du métier. Il y a toujours quelque chose à apprendre au Repair Café. Ceux qui n’ont rien à réparer prennent un café ou un thé, ou aident à réparer un objet appartenant à un autre. On peut aussi toujours y trouver des idées à la table de lecture qui propose des ouvrages sur la réparation et le bricolage.

Il y a des centaines de Repair Cafés partout en Belgique, en France et en Suisse. Vous pouvez visiter un Repair Café près de chez vous, ou pourquoi pas, en organiser un vous-même ! Lisez aussi les règles internes du Repair Café.

Pourquoi un Repair Café ?

Nous autres, Européens, jetons énormément, également ce qui est à peine abîmé et serait parfaitement utilisable après une simple réparation. Mais pour nombre d’entre-nous, réparer n’est plus chose normale. Nous ne savons plus comment faire. Le savoir-faire en la matière est en voie de disparaître. Ceux et celles qui possèdent encore ces connaissances pratiques ne sont pas toujours appréciés à leur juste valeur dans nos sociétés, et en sont même souvent exclus malgré eux. Leur expérience n’est pas ou presque pas mise à profit.

Le Repair Café change la donne ! Ceux qui peut-être seraient autrement laissés pour compte retrouvent leur place. Un précieux savoir-faire se transmet. Les objets remis en état sont plus longtemps utilisables et ne sont plus jetés, réduisant la consommation de matières premières et de l’énergie nécessaires à la fabrication de nouveaux produits. Ce qui réduit aussi les émissions de CO2. Car fabriquer de nouveaux produits – et leur recyclage – produit du CO2.

Le Repair Café apprend aux gens à voir autrement ce qu’ils possèdent, et à en redécouvrir la valeur. Le Repair Café favorise un changement de mentalité, condition première à une société durable construite par tous.

Le Repair Café veut surtout être une expérience ludique, et gratifiante, pour des réparations qui s’avèrent souvent très simples. Venez et essayez !

Qui en a eu l’idée ?

Le Repair Café est une initiative de Martine Postma. Depuis 2007, elle s’investit dans la durabilité au niveau local de toutes les façons possibles. Le 18 octobre 2009, Martine a organisé le tout premier Repair Café à Amsterdam. C’était une réussite éclatante. Pour Martine, ce succès a été la raison pour créer la Fondation Repair Café. Depuis 2011, cette Fondation soutient des groupes locaux tant à l’intérieur qu’à l’extérieur qui veulent commencer leur propre Repair Café. En savoir plus sur la naissance du Repair café: www.repaircafe.org.

(Info trouvée sur Internet).

Du papier crée à partir de marbre en Bretagne...

  • Armen: du papier à partir de pierre (Figaro)
Armen paper, le papier breton écolo fait à base de pierre
Carrière de calcaire MYCHELE DANIAU/AFP

FIGARO DEMAIN - Plus résistante et aux fonctions plus diversifiées que le papier classique, la feuille de pierre débarque en Bretagne.

En Bretagne, des entrepreneurs proposent du papier fait à base de pierre. Trois associés ont ainsi créé la start-up Armen Paper qui commercialise des feuilles de pierre. Pascal Parmentier, un des fondateurs et imprimeur basé dans le Finistère, explique qu'il a importé cette idée de Taïwan. Le membre de la Chambre de commerce de Bretagne, très impliqué pour trouver des solutions d'économie circulaire, s'est ainsi rendu dans ce tigre asiatique pour visiter une entreprise qui fabrique de la feuille de pierre à base de calcaire. Le Breton a rencontré les inventeurs de ce procédé et il est revenu avec plusieurs tonnes de feuilles de pierre.

 

«Le procédé est bien plus écologique que du papier classique», assure Pascal Parmentier. Pour fabriquer des feuilles de pierre, il faut extraire du calcaire, le réduire en poudre très fine, semblable à de la farine puis y ajouter  de la résine, un produit non toxique, assure Pascal Parmentier. Ainsi transformés, les granulés sont laminés pour obtenir des feuilles de papier. «C'est très écologique», martèle l'imprimeur: «Pour fabriquer une tonne de papier classique à base de cellulose, on coupe 20 arbres et 60 000 litres d'eau sont consommés. La fabrication de la feuille de Ce procédé  à base de pierre ne nécessite ni arbres, ni eau, ni produits chimiques. Les granulés sont simplement chauffés à haute température pour être laminé et transformé en fdécrit décrit l'entrepreneur".
Des feuilles waterproof et moins coûteuses:

Plus écologiques, ces feuilles ont en outre plus de fonctions. Elles sont plus solides que le papier traditionnel et résistent notamment à l'eau. Donc ces feuilles peuvent être utilisées pour emballer des objets au contact de l'eau, comme les fleurs par exemple ou pour imprimer les menus des restaurateurs ou les étiquettes de bouteilles de rosé qui séjournent dans des seaux d'eau! Des fleuristes aux restaurateurs, les feuilles waterproof de l'entrepreneur intéressent toute la France.

Pour en savoir plus contacter: http://www.reportersdespoirs.org/contact/

 

Pour en savoir plus, contacter reporters d'espoir.

L'objectif d'Armen paper est de pouvoir bientôt proposer des feuilles de pierre made in France. L'idée des trois associés est ainsi de créer une usine en Bretagne à base de calcaire. L'entrepreneur assure qu'il y en a partout. On pourra donc bientôt lire les menus de restaurants sur des feuilles de pierre bretonne.

Ces feuilles pourraient avoir d'autant plus de succès que les imprimeurs n'ont pas à changer leurs machines, contrairement à des impressions sur du papier plastifié où il faut investir dans de nouveaux robots. Et à matériaux comparables, la feuille de pierre est moins chère que des feuilles plastifiées, assure Pascal Parmentier. La feuille de pierre coûte 3,50 euros le kg contre 10,30 euros le kg pour de la matière plastique. L'entrepreneur a des demandes de toute la France. La feuille de pierre a donc de beaux jours devant elle!

Pour en savoir plus, consulter le site de reporters d'espoir.

 
De plus, elle ne contient pas de cellulose, n'attire pas les parasites et ne se dégrade pas avec le temps.

Ces feuilles sont en outre recyclables à 100 % et de manière illimitée, là où le papier classique n'est recyclable que trois fois maximum. Ces qualités environnementales ont convaincu plusieurs clients et notamment la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui a commandé des cartes de visite en feuille de pierre.