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12/03/2016

Pour l'égalité hommes/femmes au travail et dans la vie...

 

A l'occasion de la journée internationale des femmes le 8 mars de chaque année, qui est souvent considérée comme une fête, le journal de la F.S.U. de mars 2016 rappelle que c'est «une journée internationale de lutte pour les droits des femmes». En effet, si les femmes dans le monde ont peu à peu conquis de nouveaux droits, leur situation dans le monde connaît parfois de sérieux reculs: régressions ça et là concernant leur droit à l'avortement, leurs conditions de travail, leurs salaires, ce qui les fragilise face à la précarité et à l'âge de la retraite.

 

Même dans notre pays, les femmes restent parfois encore victimes de diverses formes de disparités et de violences: salaires 20% moins élevés que ceux des hommes, très peu d'accès aux postes de chef d'entreprise, travail à temps partiel, «promotions canapé», viols encore souvent insuffisamment punis par la loi, coups et blessures par des conjoints violents...

 

Le récent remaniement ministériel en France a rattaché le ministère des Droits des Femmes à celui de la Famille et de l'enfance. C'est dire si ce ministère perd de son importance aux yeux des politiques! Il est vrai que l'économie est actuellement la priorité majeure, reléguant le reste au second voire au troisième plan!

 

Personnellement, en temps que femme à la retaite, j'ai été témoin de belles avancées dans notre pays et je m'en réjouis pour les générations futures. Dans ma jeunesse, les filles n'allaient pas dans les mêmes écoles que les garçons et  on ne les poussait pas trop vers des études longues. Les filles-mères comme on les nommait c'est à dire celles qui avaient eu très jeunes des relations sexuelles et qui attendaient un enfant étaient chassées de leurs familles, traitées comme des parias, les «faiseuses d'anges» officiaient illégalement pour les avortements, puisque les femmes n'avaient accès en France à aucun contraceptif médical. Et puis on ne divorçait que très rarement et la femme était sous la tutelle de son époux pour beaucoup d'actes civils (ouverture d'un compte en banque etc).

 

Toutefois, en voyageant dans d'autres pays, j'ai pu constater que tout cela et bien pire est encore actuel dans plusieurs points du globe: filles tuées à la naissance, non scolarisées, mariées de force, utilisées comme des esclaves ménagères, exploitées dès 5 ou 6 ans au travail des tapis, obligées de supporter la bigamie de leurs maris, excisées toutes petites, lapidées si elles avaient "fauté"...

Aussi, sans verser dans le féminisme, je pense que nos sociétés pourraient utilement laisser davantage de place à l'univers féminin. Les femmes ne sont elles pas en effet, de par leur nature, plus soucieuses du bien-être de tous et du prix de la vie que beaucoup d'hommes? Je ne suis pas loin de penser que davantage de chefs d'état de sexe féminin, quelques patrons d'entreprises, de multinationales femmes feraient peut-être moins de ravages écologiques, économiques, humains et militaires sur notre planète Terre... Cette appréciation n'est pas du tout dirigée contre les hommes; toutefois il me semble qu'une plus juste répartition des tâches, une meilleure égalité de traitement envers les femmes pourraient enfin voir le jour partout dans le monde et donner de beaux fruits...

Lyliane

 

11/03/2016

Sauvons les abeilles et sollicitons nos députés à ce sujet!

 
 
 
 
 
 
 

Madame, Monsieur,

Je me permets de vous renvoyer ce message : c'est très urgent.

Dans moins de 5 jours, les députés français se prononceront sur l'interdiction, ou non, des pesticides néonicotinoïdes responsables de la mort de millions d'abeilles en France, en Europe et dans le monde,  et d'une pollution gigantesque des sols et des cours d'eaux dont on commence à peine à mesurer les conséquences – et elles sont effrayantes !

Le combat se joue au coude à coude avec l'agrochimie, qui exerce un lobbying farouche sur l'Assemblée nationale pour empêcher l'interdiction de ses produits. Notre seul moyen de les contrer, et d'obtenir cette interdiction salutaire pour les abeilles et la nature, c'est que chaque citoyen utilise son statut d'électeur pour faire pression sur son député, et le rallie de notre côté.

85 000 messages ont déjà été envoyés aux députés directement par leurs électeurs, aidez-nous à doubler cette pression dans les jours qui viennent ! Si vous ne l'avez pas encore fait, envoyez votre message à votre député en cliquant ici, et transférez l'email ci-dessous à un maximum de personnes autour de vous.

Merci !

Nicolas

 

Seule une pression massive des citoyens peut contrer l'influence grandissante des lobbies de l'agrochimie et décider les députés français à interdire une fois pour toutes les pesticides tueurs d'abeilles.

Envoyez vite votre message à votre député !

Ça ne vous prendra que deux minutes, et ce sera déterminant pour arrêter le massacre des abeilles, et accélérer le passage vers une agriculture propre et pérenne, respectueuse de la nature et des pollinisateurs dont elle dépend.

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Une jeunesse rêvant d'intégration...

 

Un article dans le journal Télérama de cette semaine, écrit par M. Marc Belpois, a attiré mon attention sur un documentaire récompensé en janvier 2016 par le Prix Télérama au Festival international de programmes audiovisuels de Biarritz (FIPA). Il s'agit de «Loro Di Napoli» tourné en V.O. par le cinéaste italien Pierfrancesco Li Donni, qui montre qu'à Naples une jeunesse sans papiers rêve d'intégration par le foot.

 

Cet homme de cinéma a en effet découvert l'existence de l'Afro Napoli United, une équipe de football composée en grande partie de migrants venus d'Afrique et échoués dans des quartiers populaires de Naples. Le patron du club, Antonio Gargiulo, remue ciel et terre pour tenter de faire régulariser ses joueurs, le plus souvent sans succès.

 

Aussi, lorsqu'il a rencontré Mr Pierfrancesco Li Donni lui a-t-il ouvert tout grand ses vestiaires et son terrain, afin qu'il puisse filmer et interviewer ses joueurs. Sur www.telerama.fr, il sera possible de voir ce film du vendredi 11 au mardi 15 mars 2016.

 

Cela me fait penser que nous pourrions en France au moins proposer du sport d'équipe tel que le foot à tous ces migrants parqués sous tente ou

baraquements dans des camps à Calais ou ailleurs. Ils n'ont pas le droit de travailler chez nous, mais au moins pourraient-ils se rendre utiles dans des ONG ou des associations, au lieu d'errer en étant désoeuvrés. Certaines municipalités pourraient également proposer un terrain aux enfants ou même les scolariser. Ce sont en tout cas des idées à creuser!

Lyliane

 

10/03/2016

Covoiturage, des sites sans but lacratif ?

Sur Freecycle,  Elsa nous dit ceci:

"Bonjour,
 
Je me permets de vous transmettre le lien de ce site, sans commission, simple et du coup moins cher, aidons-le à se développer!
 
 
Merci!
 
Elsa"
 
Merci à Elsa et à tous les contributeurs anonymes, citoyens et solidaires pour leur implication à modifier nos comportements pour changer le monde !
 
Michèle

Vidéo au sujet de la condition des femmes dans le monde...

 

En cette journée symbolique, nous avons voulu rappeler que sur Change.org, les femmes se mobilisent et font changer les choses... tous les jours ! Elles sont des millions à agir au quotidien sur notre plateforme. Parmi ces femmes formidables, on trouve Nora, Mélanie et Binta. Découvrez dans cette vidéo comment leur mobilisation en ligne participe à l'empowerment féminin :



A l'occasion de la journée des femmes, ces trois femmes incroyables montrent comment la pétition en ligne est un outil qui permet de lutter contre toutes les inégalités et les violences que subissent les femmes mais aussi de défendre leurs droits et de favoriser leur participation à la construction d'un monde meilleur. 

Pour en savoir plus sur leur mobilisation,  !regardez la vidéo

 

Au sujet de la méthode France Guillain...

 

La revue Néosanté de mars 2016 - www.neosante.eu – présente la méthodede Mme F. Guillain sous la plume de Mr E. Duquoc qui était allé l'interviewer. Il faut savoir tout d'abord que les conseils de vie prônés par cette navigatrice au long cours sont exposés dans son ouvrage, paru aux Editions du Rocher en 2015 sous le titre «bains dérivatifs, soleil, argile» - www.bainsderivatifs.fr et www.yokool.fr.

 

Le titre du livre contient déjà un condensé de sa méthode basée sur des bains dérivatifs sur la zone périnéale plusieurs fois par jour, une régulation de la température corporelle à 36°6 en marchant sans sous vêtements le plus possible, l'argile en usage externe ou interne en cas de besoin pour des bobos ou autre et une exposirtion au soleil doux toute l'année pour la vitamine D.

 

Elle préconise aussi un repas par jour nommé Miam-ô-fruits composé d'une demi banane écrasée, d'une cuillère à soupe d'huile de colza, de poudre de lin et de sésame, de quelques oléagineux fraîchement moulus, de 2 cuillère à soupe de jus de citron frais, tout cela associé à 3 ou 4 fruits de saison sauf melon, pastèque, agrume ou banane.

 

Au gré de ses lointains voyages en effet, Mme Guillain a observé le mode de vie des peuples autochtones et elle s'en inspire dans sa méthode. Alors, pourquoi ne pas essayer?

Lyliane

 

09/03/2016

Aidons des inventeurs à nettoyer mers et océans des déchets plastiques!

 

J'apprends par un mail d'Avaaz.org, que 3 amis américains se sont insurgés en voyant l'île flottante de déchets plastiques qui flotte sur nos océans. Au lieu d'en rester à un simple constat, aussi écoeurant soit-il, ils ont mis en commun leurs compétences et inventé une solution relativement simple: le Seavax, un bateau fonctionnant à l'énergie solaire, équipé de capteurs pour préserver la vie marine. Car dauphins, baleines, poissons sont considérablement touchés par ces déchets. Le plastique en effet peu à peu se décompose en petits morceaux qui bouchent leurs voies respiratoires et leurs branchies.

 

Le bateau mis au point est capable en un an d'aspirer jusqu'à 22 millions de kg de plastique. Si elles étaient multipliées, de telles embarcations seraient en mesure de nettoyer la grande plaque d'ordures de l'Océan Pacifique. Ces 3 amis, nous dit le message, incarnent ce que de simples citoyens peuvent réaliser en s'investissant réellement. Et nous pouvons nous demander pourquoi jusqu'ici industriels, scientifiques, associations, états, gouvernements n'ont pas pris ce problème à bras le corps et cherché de telles solutions...

 

L'initiative de ces trois amis a besoin de financement pour s'attaquer au nettoyage des océans. Mobilisons nous pour qu'une telle initiative puisse se répandre et être relayée par les médias. Poussons les gouvernements de nos pays à financer un tel projet, à mettre à disposition nos moyens de production. Aidons les inventeurs à redonner l'espoir au monde entier en débarrassant nos mers et océans de leurs monceaux de déchets!

Lyliane

 

07/03/2016

Pétition contre le glyphosate...

Madame, Monsieur,

Nous pouvons gagner! Grâce à nos 120.000 signatures récoltées en quelques jours, nous avons participé à convaincre plusieurs gouvernements européens (France, Italie, Pays-Bas, etc.) de rejeter la proposition de la Commission européenne de ré-autoriser le glyphosate pour 15 ans de plus.

Le gouvernement belge se retrouve de plus en plus isolé dans sa volonté de soutenir l’industrie agro-chimique au dépend de la santé de ses citoyens.

Ne sommes proches du but ! Pouvez-vous ajouter votre voix s'il vous plaît?


 

Nous n'avons plus que quelques jours pour interpeller nos gouvernements et exiger qu'ils rejettent la proposition de la Commission européenne de ré-autoriser le glyphosate pour 15 ans.

Le glyphosate a été classé comme cancérogène "probable" par l'OMS. 

 

Ensemble contre la récidive, à propos de nos prisons...

 

Dans Fémina, journal gratuit distribué avec Nice-Matin, un encart du mouvement «ensemble contre la récidive» www.ensemblecontrelarecidive.com, a attiré mon attention. Il nous propose en effet de réaliser que notre système carcéral est dans l'impasse et de réinventer la prison.

 

On dit habituellement que la France emprisonne beaucoup. Pourtant, si nos prisons débordent, c'est davantage à cause des locaux vétustes et trop exigus que par son taux de détention. L'article affirme qu'il n'est pas supérieur à celui de ses voisins européens. Cela donne environ 103 personnes emprisonnées pour 100 000 habitants en France. En Espagne par exemple ce taux est de 146, en Italie de 107, de 144 au Royaume Uni et de 128 aux Pays Bas.

 

Par contre, notre pays détient le record du taux de récidive en Europe. Chez nous, près de 50% des détenus récidivent en effet dans les 5 ans après leur sortie de prison. Il faut savoir que la France a été condamnée à plusieurs reprises par la Cour européenne des droits de l'homme pour traitement dégradant. L'entassement dans une même cellule, qui génère de la promiscuité et le mélange de types de détenus, l'inactivité forcée, le manque de perspectives de sorties, tout cela ne donne pas forcément envie de s'amender et de se réinsérer...

 

L'article affirme qu'il est grand temps de revoir notre conception du monde carcéral, ses règles, sa façon de concevoir ce temps de mise à l'écart tout comme l'état d'esprit de tous ses acteurs. Nous pourrions aller voir comment pratiquent les pays voisinsCar il serait nécessaire de permettre à jeunes ou moins jeunes détenus de réaliser leurs actes, de voir comment ils en sont arrivés là, d'envisager comment pouvoir les réparer et à leur sortie repartir sur de meilleures bases. En prison, les traiter humainement, leur permettre des apprentissages, instaurer régulièrement des discussions avec des psychologues, des visiteurs bénévoles, préparer matériellement comme moralement leur sortie, tout cela pourrait sans doute être amélioré...

 

Il est grand temps, dit l'article, de «réinventer le système carcéral français, afin que la prison ne soit pas le terreau d'une plus grande délinquance et qu'elle honore sa mission de réinsertion et de trotection de la société dans son ensemble». A réfléchir, il me semble!

Lyliane

 

Connaissez vous la boîte mail écolo Newmanity?

 

Les spams et les publicités intrusives polluent nos messageries et nos recherches sur Internet. Nous nous sentons impuissants à nous en protéger de même que nos données personnelles.

 

Une start-up française Newmanity, avec à sa tête Mr S. Petibon, a eu l'idée de créer une boîte mail qui ne requiert à l'inscription qu'un identifiant et une adresse mail de secours. Le site s'engage à ne pas utiliser d'outils qui établissent des profils de consommateurs, comme font la plupart. De même il promet de ne pas lire les mails échangés. Le service fourni est gratuit pour les particuliers et garanti sans spam, ni publicité.

 

Mais Newmanity ne s'est pas arrêté là. En effet, grâce aux dons de ses membres et à un investissement du philanthrope belge P. Moorkens, la société ambitionne de fournir une boîte mail 100% écologique ou presque. Car envoyer une pièce jointe d'un mégaoctet dans un e-mail revient à émettre 20 grammes de CO2, à cause de la consommation électrique de nos ordinateurs et des centres de données ou data center.

 

Mme Estelle Pattée dans la revue Terra Eco nous apprend que grâce à un data center Evoswitch, installé aux Pays Bas et alimenté uniquement avec des énergies renouvelables, Newmanity promet de diviser par deux cette consommation. Des conseils sont donnés en outre aux utilisateurs: vider régulièrement leur boîte mail, compresser leurs pièces jointes, éviter le flot des newsletters...

 

De plus, la start-up s'est engagée, avec l'ONG Reforest'Action, à planter des arbres aux Sénégal, afin de rendre service à la population (cuisine, construction). A ce jour 15 000 personnes se connectent à Newmanity mail quotidiennement. Pourquoi ne pas esayer? Le site est le suivant : www.newmanity.com .

 

En janvier dernier, la société a lancé sa version professionnelle destinée aux entreprises. L'abonnement pour elles est de 4 euros par mois, en sachant que 20% de la somme récoltée ira à des actions éco - responsables choisies par les salariés de l'entreprise.

 

Voilà de nouvelles perspectives de consommation et d'utilisation des outils modernes qui me paraissent échapper au monde du profit et d'une fuite en avant sans limite. C'est un pas très encourageant! Merci à ceux qui explorent des voies nouvelles pour notre avenir et celui de nos enfants!

Lyliane

 

06/03/2016

Concours "Génération développement durable", 12ème édition!

J'apprends par la revue Terra Eco de mars 2016 qu'un concours doté de 8000 euros de prix sous forme de lots est ouvert  sous le thème:"Inventer pour le monde de demain". Pour tout renseignement et dépôt de dossier avant le 18 avril 2016 s' adresser à  www.concoursgenerationd2.com .

Ce concours est soutenu par l'Ademe recherche, la Conférence des Grandes Ecoles, l'Etudiant, la Conférence Présidence Universités, Dunod, Terra Eco et Refedo.

Alors n'attendez pas et présentez vos projets d'avenir si vous en avez!

Lyliane

Cuisiner certaines fanes de légumes au lieu de les mettre à la poubelle...

 

Nous sommes nombreux à chercher à éviter le gaspillage alimentaire. Or, je constate que, même parmi les personnes les plus engagées en faveur de la réduction des déchets dont je fais partie, la méconnaissance de certaines données les conduit à mettre à la poubelle des produits sains.

 

Tout d'abord cet article ne concerne que certains légumes de jardin, c'est à dire non traités, dont les fanes fraîches sont comestibles. A ma connaissance et selon des sites spécialisés comme www.foodette.fr ou www.ateliers-ecologie-pratique.org, seules sont susceptibles d'être cuisinées les fanes de carottes, de radis, de navets, de panais, d'oignons nouveaux, de bettraves, de brocolis et de choux raves. Il ne faut surtout pas chercher à utiliser tiges ou feuilles de tomates, de pommes de terre, d'aubergines ou de poivrons réputées toxiques.

 

Sur les sites précités, j'ai trouvé des conseils et des recettes utiles. J'ai notamment relevé que les fanes, préalablement lavées et blanchies, peuvent se cuisiner en soupes, en beignets, en quiches (à la place d'épinards ou de poireaux), en gratins et même en pesto. Bien entendu ail, oignons, épices, crème fraîche, oeufs, sauce tomate sont là pour relever la préparation et parfois il peut être bon de mixer les fanes les plus dures!

 

Je n'avais pas conscience que les fanes de carottes de qualité biologique par exemple sont très riches en sels de chaux, en vitamines et en chlorophylle. La plupart des tiges et feuilles des légumes racines ont en effet des propriétés antioxydantes, qui les rendent précieuses pour notre santé.

 

Voilà donc une très jolie façon de réduire nos déchets et d'utiliser ce que la nature a mis à notre disposition. Alors, valorisons nos fanes de légumes en délicieuses recettes comme quiches aux fanes d'oignons nouveaux, pesto de fanes de radis ou beignets de fanes de carottes! Et témoignons autour de nous de ce que nous avons découvert!

Lyliane

 

05/03/2016

Un livre passionnant: la biologie du sol.

  
 
 
 
Enfin des explications sur le fonctionnement du sol! 
Techniques certes, mais riches et nombreuses. 
 
Agriculteurs, saisissez-vous en : vous et la planète serez gagnants.
Grand public: lisez pour comprendre et agir.
 
Livre grand public ou l'auteur fait la relation entre la nutrition des plantes, le travail des agriculteurs et le stockage du carbone dans les 
sols.
 
                                    Images intégrées 1  
On est surpris d'apprendre que le sol est un réservoir de vie et que les plantes ont appris a exercer leur pouvoir sur cette vie microscopique pour manger et se défendre des agents infectieux.
 
L'auteur nous apprend comment nourrir ces microorganismes indispensables aux plantes!

Ce livre se lit avec étonnement car on imagine pas que toute la vie sur terre dépend des microorganismes vivants dans les sols.

L'auteur nous explique tout cela avec force détails et met en évidence la relation  vie microbienne des sols - agriculture - piégeage du carbone -fertilitérégulation des climats.

Le livre indispensable pour comprendre le sujet
 
 
 

Etre ou ne pas être végétarien...

 

Un dossier très intéressant concernant le végétarisme dans le monde est paru ce mois ci dans la revue Terra Eco. Cf www.terraeco.net

Sous la plume de Mme Camille Chandès, le sujet fait remonter le végétarisme à 530 avant notre ère, puisque le philosophe grec Pythagore aurait interdit la consommation de viande à ses disciples, ainsi que l'abattage des animaux.

 

Un sondage de Terra Eco/Opinion Way estime que de 3% le nombre de végétariens en France pourrait atteindre 10% en s'appuyant sur des réponses allant dans ce sens. La plupart des personnes interrogées voudrait le faire pour des raisons éthiques ou de bien-être animal ou même pour leur propre santé.

 

En Europe, comme aux Etats-Unis, on constate que le marché des produits alimentaires sans viande a atteint des records. Au Royaume-Uni en 2013 ce marché atteignait 788 millions d'euros. A Londres, on compte 140 restaurants végétariens contre une quinzaine à Paris. L'Italie et la Suède ont environ 10% d'habitants qui pratiquent ce régime. Depuis 2009, la ville de Gand en Belgique a lancé le «jeudi veggie» dans toutes les écoles primaires et les crèches. D'autres villes du pays commencent à faire de même.

 

Parmi les arguments en faveur du végétarisme, je remarque tout d'abord l'idée qu'il y aurait une diversité plus grande d'aliments végétaux que dans le monde animal. Je note également que certains pointent du doigt notre rapport contradictoire aux animaux. Enfin il me semble important de rappeler que les végétariens sont sensibles à la qualité de leur environnement. L'élevage industriel en effet serait responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales, pourcentage auquel il faudrait aussi ajouter les méfaits de la déforestation.

 

Toutefois, les détracteurs du végétarisme s'appuient généralement sur des habitudes alimentaires et culturelles. En changer les insécuriserait. Tantôt ils craignent le manque de protéines pour la santé de leurs enfants, tantôt ils jugent qu'être végétarien est une lubie de bobos qui veulent se singulariser sur le plan nutritionnel.

 

En conclusion, je dirais que c'est une affaire de choix individuel et qu'il est heureux que nous ayons à notre portée des aliments sains, locaux et de saison pour nous nourrir et alimenter nos proches. Une biblographie importante existe sur le sujet comme l'ouvrage «La cause des animaux» de Mme F. Burgat, paru en 2015 chez Buchet Chastel. Pour approfondir la question, consulter www.vegetarisme.fr ou www.alimentation-responsable.com .

Lyliane

 

04/03/2016

Enfin un téléphone portable éthique sur le marché!

 

Sous la plume de Mme Claire Le Nestour, dans la revue Terra Eco de mars 2016, nous est annoncé la disponibilité depuis décembre 2015 d'un téléphone portable, le Fairphone 2, entièrement démontable et réparable, lancé par une start-up néerlandaise. Il est volontairement vendu sans chargeur ni accessoire. Il est fabriqué avec des matières premières non issues du pillage des ressources en Afrique.

 

Son prix est de 20 euros pour une batterie de 16 heures et de 85 euros pour un écran 5 pouces. Un guide de réparation est disponible en ligne. Ce Fairphone 2 s'utilise avec Androïd et propose les mêmes applications de base que les autres téléphones portables. Par exemple, l'appareil photo fait 8 millions de pixels. Une mémoire externe de 32 gigaoctets est possible et s'adapte dessus.

 

Bref, je me réjouis que l'obsolescence programmée de nos appareils usuels commence à être mise à mal. Finie peut-être bientôt la course au nouveau téléphone portable hors de prix qui vient de sortir et la mise au rebut de tous ces appareils qu''il va enfin être possible de réparer!

Lyliane

 

 

 

03/03/2016

Pétition en cours pour lutter contre l'évasion fiscale en France...

Mise à jour sur la pétition

Le gouvernement remanie la loi le 23 mars - continuons !

 
Denis DUPRE
France

3 mars 2016 — Nous sommes déjà 92 000 à vouloir faire passer dès 2016 une loi pour contrer l’évasion fiscale.
Le premier succès de cette pétition est que Bercy n'exclut plus de rendre publiques les données permettant la surveillance fiscale des entreprises.
Continuons à faire pression pour que les lobbies des entreprises ne torpillent pas à nouveau la future loi.
Quand la pétition aura réuni 100 000 signataires, nous l’enverrons à chaque député. Diffusons largement pour atteindre ce seuil avant le 23 mars.
Le 23 mars 2016, avant les débats parlementaires de ce printemps, un projet de loi relatif à « la lutte contre la corruption et la transparence de la vie économique » doit être présenté en Conseil des ministres. Nous serons devant l’Elysée pour remettre la pétition aux membres du gouvernement et au président de la République.
Toutes les informations seront :
sur le site https://sites.google.com/site/stopevasionfiscale/
sur twitter @denisdupre5
contact : stopevasionfiscale2016@gmail.com


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Bien s'hydrater est essentiel...

 

Au cours de l'émission «Allo, docteurs» sur la 5ème chaîne de la télévision, Mme M. Carrère d'Encausse et Mr M. Cymes ont ouvert le dossier de l'hydratation. Le constat est en effet assez inquiétant, puisqu'1 personne sur 3 boit moins d'1l par jour. Il est particulièrement important que les nourrissons, les enfants, les sportifs et les personnes âgées boivent au minimum 1l et demi par jour en moyenne, davantage en cas de canicule, car la transpiration doit être compensée.

 

Il faut savoir que le corps humain élimine l'eau chaque jour (sueur, urine etc...) et ne la stocke pas. Lorsqu'on éprouve de la soif, généralement on a déjà perdu 1% d'eau. Or, le premier organe à souffrir du manque d'hydratation est le cerveau, ce qui peut provoquer dans les cas sévères de la fatigue, des maux de tête, de l'hypotension, des crampes, de la sècheresse de la peau, de la confusion mentale et des infections même. L'eau sert notamment à hydrater les muscles et à redistribuer la chaleur dans le corps. Les coachs veillent à ce que leurs sportifs aient de bons réflexes avant, pendant et après l'effort en buvant de l'eau légèrement salée. Pour eux, 2% d'eau en moins, c'est à coup sûr moins 20% de performances. Par contre ils évitent la taurine comme la caféine, qui fatiguent le cœur, car ce sont des excitants.

 

Dans les maisons de retraite, le personnel veille à ce que les personnes âgées prennent l'équivalent de deux carafes d'eau plate ou gazeuse chaque jour. Cela peut se faire aussi sous forme de potages, de légumes, de laitages liquides, de fruits, de café, d'infusion... Chez les enfants, on se sert aussi de sirops et de jus de fruits... Pour vérifier si on a une bonne hydratation, on peut regarder si la langue est humide ou pincer la peau, afin de voir si les plis retombent vite ou pas. Selon les nutritionnistes interrogés, il importe peu de boire pendant le repas, avant ou après. Pour tout le monde quoi qu'il en soit, un verre d'eau au lever active le transit intestinal. L'eau du robinet, à de rares exceptions près ( chlore, calcaire), semble tout à fait valable.

 

Alors n'hésitons pas à acquérir de bons réflexes, quitte à préparer sa thermos chaque matin avant d'aller travailler. Car, ne l'oublions pas, l'eau c'est la vie!

Lyliane

 

02/03/2016

Arriver à la transparence dans les abattoirs...

 

Suite à la diffusion d'images choquantes prises à l'abattoir du Vigan dans le Gard, la Confédération Paysanne, sous la plume de Mr P.Y. Malbec, a publié le 3/2 un communiqué de presse. Elle réaffirme à cette occasion qu'elle a toujours exigé une mort digne pour les animaux. Selon ses termes «rien n'excuse les images produites, qui choquent par leur contenu et aussi par les mises en scène du personnel au cours de son travail».

 

La Confédération Paysanne est persuadée qu'il s'agit d'une attaque contre les abattoirs de proximité et que cette campagne vise la mainmise des grands groupes d'abattage sur les éleveurs locaux. Au lieu de fermer les petites unités d'abattage, cette organisation demande plus de transparence et de vrais contrôles, la mise en place d'outils adaptés aux différents élevages, à la taille des fermes, en veillant aux conditions économiques et géographiques des territoires. Elle reconnaît qu'il faut, certes, veiller à la conformité aux réglementations sanitaires mais surtout aux exigences éthiques de tous les citoyens en matière d'abattage.

 

Tous les mangeurs de viande, en effet, espèrent que les animaux de boucherie ne sont pas la proie de personnes plus ou moins sadiques travaillant dans les abattoirs. C'est certainement assez difficile sur le plan humain de travailler dans de tels établissements. Toutefois, l'état et les collectivités locales doivent veiller à la dignité des procédures et à la transparence de ce qui se passe au sein des abattoirs, où qu'ils soient et quelle que soit leur taille.

Lyliane

 

01/03/2016

Une assurance collaborative...

 

La revue Terraeco a fait un reportage, dans son numéro hors série de l'été 2015, au sujet de la société InsPeer, cofondée en 2014 par Mme E. Mury et Mr L. de Broglie. Ils ont lancé une idée novatrice dans le domaine de la mutualisation des franchises d'assurance et ils emploient déjà 4 salariés. En effet, seule une société britannique (HeyGuevara) et une compagnie allemande (Friendsurance) utilisent le même principe dans le monde.

 

Que ce soit pour une assurance automobile ou d'habitation, InsPeer aide les gens à mutualiser leurs franchises avec un réseau d'autres personnes en complément d'une assurance classique. L'utilisateur choisit lui-même les personnes (proches ou simples connaissances) avec lesquelles il pourrait partager les frais. En cas de sinistre, il est prévu que l'utilisateur demande à son réseau de contribuer à sa franchise selon un montant défini à l'avance. Il s'engage par un contrat moral à contribuer à son tour d'un montant équivalent envers les personnes de son réseau.

 

Le rôle de la société InsPeer est, en plus de pouvoir conseiller dans le choix des membres du réseau, de collecter les fonds de la franchise auprès de ceux-ci. Elle prélève une commission de 10% de la somme collectée, afin de pouvoir fonctionner. Ainsi, par exemple, au lieu de payer 300 euros d'un coup, l'utilisateur paye 50 euros à chaque fois qu'une de ses relations a un sinistre.

 

 

Cette démarche manifeste un aspect économique, mais aussi solidaire. De plus, elle permet aux assurés de réaliser que, dans un contrat classique, plus une franchise d'assurance est élevée, plus les cotisations baissent. Pour le moment, les compagnies d'assurance se montrent curieuses. Elles notent comme points positifs que les personnes d'un même réseau risquent d'être plus responsables et que cela pourrait réduire la fréquence des fraudes.

 

Cela ne pourrait-il pas également permettre à l'assurance de devenir plus abordable? Il me semble que ce premier pas vers une mutualisation des risques entre personnes de connaissance pourrait aider à créer du lien. Dans nos sociétés où règne l'individualisme cela pourrait aller dans le bon sens, celui du vivre ensemble...

Lyliane