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15/10/2020

Que pouvons nous faire pour sauver les mers et les océans?

Chaque pays est responsable d’une partie de la mer qui est proche de lui, au moins sur les 200 premiers milles marins (370 kilomètres). Plus on s’éloigne des côtes, plus la mer devient une zone «très difficile à contrôler parce qu’elle appartient à tout le monde et donc à personne. Il n’y a pas de force internationale pour faire la police des mers donc il y a des activités illégales», explique Cristina Barreau, juriste maritimiste de l’association de protection des océans Surfrider. ors comment nettoyer les océans ? «On ne peut pas récupérer le plastique parce qu’il y en a trop, que c’est très dur de nettoyer les microplastiques et qu’il en arrive toujours plus, tranche Jean-François Ghiglione, directeur de recherche pour le CNRS à l’Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer. On fait quoi quand on a de l’eau du robinet qui coule au sol ? On éponge pendant toute sa vie ou on coupe le robinet ? La solution est de produire moins de déchets.» Il existe des matières qui peuvent remplacer le plastique, mais elles coûtent bien plus cher.

Si rien n’est fait d’ici à 2050, il y aura plus de déchets plastiques que de poissons dans les océans. Alors il faut agir. «Au départ, le plastique est fait pour durer. Il y a une grande différence entre un jouet en plastique et l’emballage plastique d’un paquet de gâteaux qui est tout de suite jeté», remarque Jean-François Ghiglione. En 2021, une dizaine de produits plastiques à usage unique, comme les pailles, les couverts jetables ou les tiges des ballons gonflables seront interdits dans l’Union européenne. C’est déjà le cas depuis janvier en France pour les assiettes, gobelets et cotons-tiges. Mais ce n’est pas suffisant, disent les associations de protection de l’environnement.

On peut agir !«Les premiers responsables ne sont pas les consommateurs mais l’agriculture industrielle et les industries. On a tout de même un certain pouvoir : si on arrête d’acheter du plastique à usage unique, les entreprises vont être obligées de changer leur production», conseille Cristina Barreau.

Selon Libération- jeudi 3 septembre 2020

09/03/2016

Aidons des inventeurs à nettoyer mers et océans des déchets plastiques!

 

J'apprends par un mail d'Avaaz.org, que 3 amis américains se sont insurgés en voyant l'île flottante de déchets plastiques qui flotte sur nos océans. Au lieu d'en rester à un simple constat, aussi écoeurant soit-il, ils ont mis en commun leurs compétences et inventé une solution relativement simple: le Seavax, un bateau fonctionnant à l'énergie solaire, équipé de capteurs pour préserver la vie marine. Car dauphins, baleines, poissons sont considérablement touchés par ces déchets. Le plastique en effet peu à peu se décompose en petits morceaux qui bouchent leurs voies respiratoires et leurs branchies.

 

Le bateau mis au point est capable en un an d'aspirer jusqu'à 22 millions de kg de plastique. Si elles étaient multipliées, de telles embarcations seraient en mesure de nettoyer la grande plaque d'ordures de l'Océan Pacifique. Ces 3 amis, nous dit le message, incarnent ce que de simples citoyens peuvent réaliser en s'investissant réellement. Et nous pouvons nous demander pourquoi jusqu'ici industriels, scientifiques, associations, états, gouvernements n'ont pas pris ce problème à bras le corps et cherché de telles solutions...

 

L'initiative de ces trois amis a besoin de financement pour s'attaquer au nettoyage des océans. Mobilisons nous pour qu'une telle initiative puisse se répandre et être relayée par les médias. Poussons les gouvernements de nos pays à financer un tel projet, à mettre à disposition nos moyens de production. Aidons les inventeurs à redonner l'espoir au monde entier en débarrassant nos mers et océans de leurs monceaux de déchets!

Lyliane