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12/03/2016

Pour l'égalité hommes/femmes au travail et dans la vie...

 

A l'occasion de la journée internationale des femmes le 8 mars de chaque année, qui est souvent considérée comme une fête, le journal de la F.S.U. de mars 2016 rappelle que c'est «une journée internationale de lutte pour les droits des femmes». En effet, si les femmes dans le monde ont peu à peu conquis de nouveaux droits, leur situation dans le monde connaît parfois de sérieux reculs: régressions ça et là concernant leur droit à l'avortement, leurs conditions de travail, leurs salaires, ce qui les fragilise face à la précarité et à l'âge de la retraite.

 

Même dans notre pays, les femmes restent parfois encore victimes de diverses formes de disparités et de violences: salaires 20% moins élevés que ceux des hommes, très peu d'accès aux postes de chef d'entreprise, travail à temps partiel, «promotions canapé», viols encore souvent insuffisamment punis par la loi, coups et blessures par des conjoints violents...

 

Le récent remaniement ministériel en France a rattaché le ministère des Droits des Femmes à celui de la Famille et de l'enfance. C'est dire si ce ministère perd de son importance aux yeux des politiques! Il est vrai que l'économie est actuellement la priorité majeure, reléguant le reste au second voire au troisième plan!

 

Personnellement, en temps que femme à la retaite, j'ai été témoin de belles avancées dans notre pays et je m'en réjouis pour les générations futures. Dans ma jeunesse, les filles n'allaient pas dans les mêmes écoles que les garçons et  on ne les poussait pas trop vers des études longues. Les filles-mères comme on les nommait c'est à dire celles qui avaient eu très jeunes des relations sexuelles et qui attendaient un enfant étaient chassées de leurs familles, traitées comme des parias, les «faiseuses d'anges» officiaient illégalement pour les avortements, puisque les femmes n'avaient accès en France à aucun contraceptif médical. Et puis on ne divorçait que très rarement et la femme était sous la tutelle de son époux pour beaucoup d'actes civils (ouverture d'un compte en banque etc).

 

Toutefois, en voyageant dans d'autres pays, j'ai pu constater que tout cela et bien pire est encore actuel dans plusieurs points du globe: filles tuées à la naissance, non scolarisées, mariées de force, utilisées comme des esclaves ménagères, exploitées dès 5 ou 6 ans au travail des tapis, obligées de supporter la bigamie de leurs maris, excisées toutes petites, lapidées si elles avaient "fauté"...

Aussi, sans verser dans le féminisme, je pense que nos sociétés pourraient utilement laisser davantage de place à l'univers féminin. Les femmes ne sont elles pas en effet, de par leur nature, plus soucieuses du bien-être de tous et du prix de la vie que beaucoup d'hommes? Je ne suis pas loin de penser que davantage de chefs d'état de sexe féminin, quelques patrons d'entreprises, de multinationales femmes feraient peut-être moins de ravages écologiques, économiques, humains et militaires sur notre planète Terre... Cette appréciation n'est pas du tout dirigée contre les hommes; toutefois il me semble qu'une plus juste répartition des tâches, une meilleure égalité de traitement envers les femmes pourraient enfin voir le jour partout dans le monde et donner de beaux fruits...

Lyliane