Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/02/2016

Vaccin obligatoire : les Français piégés par la loi et les laboratoires !

 

Pétition

à l'attention
de Madame la Ministre de la Santé Marisol Tourraine.


Madame la Ministre, 


Comme vous le savez, le vaccin obligatoire DT-Polio pour les enfants de moins de 6 ans n'est plus commercialisé en France par les laboratoires pharmaceutiques depuis 2008.

Depuis septembre 2014, la situation s'est encore aggravée avec une pénurie généralisée de vaccins tétravalents (DTpolio-Coqueluche) et pentavalents (DTPolio-Hib-Coqueluche).

Le résultat est que les parents ont le choix entre :

  • laisser leur enfant sans couverture vaccinale et s'exposer, en plus des risques médicaux, auxpoursuites pénales prévues par la loi ainsi qu'à des menaces d'exclusion des crèches, écoles, et autres services publics ;

  • ou alors : vacciner leur enfant avec un vaccin hexavalent DTPolio-Hib-Coqueluche-Hépatite B, l'Infanrix Hexa, le seul qui ne souffre d'aucune pénurie.

Le problème est que l'Infanrix Hexa :

  • contient de l'aluminium et du formaldéhyde, deux substances dangereuses voire très dangereuses pour l'humain et en particulier le nourrisson, pouvant notamment provoquer une grave maladie, la myofasciite à macrophages.

  • contient le vaccin contre l'hépatite B soupçonné d'un lien avec la sclérose en plaque ;

  • et coûte jusqu'à 7 fois plus que les autres vaccins.

En outre, vacciner les enfants contre 6 maladies graves d'un coup est en soi un geste médical risqué, qui peut déclencher une réaction immunitaire incontrôlée (choc anaphylactique), ainsi qu'augmenter le risque de maladie auto-immune sur le long terme.

Des centaines de milliers d'enfants sont concernés, et de nombreux accidents inutiles pourraient avoir lieu du fait de cette situation.

C'est pourquoi parents, patients, citoyens et professionnels de santé se tournent massivement vers vous, Madame la Ministre, pour vous demander d'intervenir de toute urgence pour que le simplevaccin DTPolio sans aluminium pour nourrissons soit de nouveau rendu disponible.

Nous vous demandons de prendre toutes les mesures nécessaires pour aboutir le plus rapidement possible à une résolution de ce dossier. Vous êtes le seul espoir pour les parents et les enfants qui sont mis actuellement dans une situation impossible.

Veuillez agréer Madame la Ministre de la Santé, l’expression de mes salutations respectueuses.



Nombre de signatures :
796300




 

Institut pour la Protection de la Santé Naturelle

 

Des idées neuves mêlant réparation de véhicules et culture...

 

Un court article dans la revue Télérama a attiré mon attention. Son titre était: Lune de bielle! Il annonçait «qu'à Bordeaux un garage associatif fondé par unmécanicien, une artiste peintre et une décoratrice ne se contente pas de dépanner et de former à la mécanique à prix plancher les propriétaires de vélos, motos et de voitures.» Il était question en effet d'y trouver un bar/restaurant, des expositions, des conférences et même une salle pour les banquets de noces, toutes activités créant du lien social.

 

Je suis allée consulter le site www.legaragemoderne.org et là j'ai découvert le projet qui se déroule depuis les années 2000 en Gironde.

Une équipe de mécaniciens aide dans ce lieu en semaine des particuliers à réparer mécaniquement leurs véhicules. La carcasse du bâtiment brut s'y prêtant, l'équipe accueille en outre un festival de musique, des projections de films et des expos culturelles. On peut également, depuis 2011 où un bar voisin a été repris, y boire un thé à la menthe ou d'autres rafraîchissements.

 

Depuis 2009, La poste leur a offert 350 vélos à réparer. Ensuite, ils ont décidé d'ouvrir un chantier d'insertion (durée de de 6 mois à 2ans) autour des vélos de la Mairie de Bordeaux. Le chef d'atelier envisage même de lancer un espace de réparation de voitures anciennes... Le premier salarié de l'Association, Mr Boufeldja Labri, mécanicien et photographe, était à l'origine un clandestin. Il a réussi depuis à obtenir papiers et pleine légitimité. Si les patrons d'entreprise ne peuvent embaucher les sans papier, apparemment rien n'empêche les associations de le faire...

 

Ainsi, à travers cet exemple, je constate qu'en une quinzaine d'années un modeste projet a pris de l'extention et rayonne sur toute la ville. Cela doit nous encourager à créer des projets novateurs utiles et susceptibles de créer des emplois là où nous sommes.

Les travailleurs étrangers, les migrants résidant sur le sol français de la sorte pourraient s'intégrer dans une structure associative, mettant en avant leurs savoir-faire. Nous aurions tous à en bénéficier!

Lyliane

 

28/02/2016

Connaissez vous ce jeu de société éthique et éco-responsable?

Tout le monde connaît le Monopoly, qui est un jeu de société reflétant la loi du marché régnant dans nos pays capitalistes. En effet, on achète des terrains, on les revend, on construit des maisons, des hôtels dans l'optique de rentabiliser ses investissements. Bref, dans ce jeu on gère son capital et on essaye de gagner un maximum d'argent. Toutefois, il faut savoir qu'il existe depuis quelques années un jeu de société pédagogique et éthique destiné à sensibiliser au développement durable. Il s'appelle Terrabilis et il s'adresse aux collégiens et aux lycéens ainsi qu'à leurs enseignants et leurs parents.

 

C'est en fait un jeu de gestion et de stratégie, qui apprend aux jeunes à coopérer, à développer une vision globale et à comprendre des notions écologiques. A l'origine c'était un jeu classique avec un plateau et des pions. Mais, depuis la COP 21, Terrabilis a lancé sa version numérique.

 

Donc, si vous voulez donner à vos enfants un état d'esprit ouvert sur le monde et les inciter à sortir de l'esprit de compétition, qui règne encore un peu partout autour d'eux, afin de les préparer au monde de demain, leur offrir Terrabilis me semble tout à fait indiqué. Car le nouveau monde qui cherche à naître mise sur des qualités de coopération et éduque à une gestion durable de nos ressources.

 

Offrir ce jeu et faire jouer ses proches sur ce mode éthique et éco-responsable aura peut-être plus d'impact que toutes les paroles que nous pourrions prononcer... Pour en savoir plus, consulter sur Internet: www.terrabilis.com

Lyliane

 

27/02/2016

Salon Primevère à Lyon/Chassieu les 26, 27 et 28 Février 2016.

 

Cette année le Salon Primevère (Eurexpo 69) aura lieu à Lyon du vendredi 26 au dimanche 28/2/2016. Parmi les 500 exposants, l'Association l'Aventure Au Coin du Bois pour la 3ème année y tiendra un stand - www.laventureaucoindubois.org - et proposera ateliers, conférences et causeries.

Par exemple, Caroline animera un atelier sur les plantes sauvages comestibles en hiver, ainsi qu'une causerie autour du thème du «voyage nomade en survie». Elle y partagera notamment son expérience d'un voyage de 6000km en Scandinavie, durant lequel elle s'est nourrie de ses cueillettes.

Ce Salon méritait d'être signalé, car c'est un lieu d'échanges et de rencontres entre alternatifs et altermondialistes. Comme quoi le Nouveau Monde est déjà en marche et n'attend que notre participation!
Pour connaître les stands et conférences proposés sur le Salon, consulter: www.salonprimevere.org .
Lyliane

Un financement citoyen du monde de demain?

 

Blue Bees est la première plateforme de financement participatif dédiée à l'agriculture écologique. Sur www.bluebees.fr, vous pouvez consulter les projets agroécologiques, viables économiquement, source d'emplois et de liens sociaux sur les territoires, qui sont proposés.

 

Les porteurs de projets innovants, qu'ils soient en France ou à l'étranger, trouvent sur cette plateforme un financement éventuel et un accompagnement. Les internautes quant à eux peuvent participer à des projets vertueux pour des prêts (à partir de 20 euros et jusqu'à 1000 euros par projet) ou des dons (à partir de 5 euros). Des associations, des ONG , des bureaux d'étude peuvent également s'associer à ces projets.

 

L'intérêt servi pour les prêts est de 2% (plus que le livret A) et il y a une commission de 5% TTC pour la plateforme à l'échéance, uniquement si le projet a pu se concrétiser. Ouvrir un compte est simple sur Blue Bees. Tout se règle par carte bleue (site sécurisé) et chacun possède une cagnotte personnelle. Les projets présentés ont été sélectionnés et analysés par des spécialistes. Un contrat de prêt à durée définie à l'avance est établi lorsque toutes les vérifications nécessaires ont été faites.

 

Bref, voilà un levier intéressant pour soutenir une agriculture responsable et permettre de financer des projets sur lesquels les banques n'investiraient pas. Alors, pourquoi ne pas aller voir ce que proposent des jeunes créatifs et pourquoi ne pas les soutenir par un geste d'encouragement?

Lyliane

 

26/02/2016

Créer des fermes en permaculture un peu partout sur le sol français...

C'est l'ambition affichée par Mr Maxime de Rostolan et l'association Fermes d'avenir selon la revue Terraeco de l'été 2015. Cet ingénieur, fondateur de la plate-forme de crowdfunding dédiée à l'agroécologie Blue Bees, expérimente une microagriculture bio et rentable de type permaculture. Les expérimentations se font à la ferme de la Bourdaisière à Montlouis-sur-Loire en Indre et Loire.

 

La permaculture, dont Mr Charles Hervé Gruyer et sa femme Perrine ont démontré au Bec Hellouin (Eure) en précurseurs le système cohérent et autofertile, a été choisie, car ses résultats sont bluffants. En effet il est possible de produire autant de légumes en permaculture sur 1000m2 que sur 1 ha dans un système traditionnel. De plus, on arrive à dégager un véritable salaire. Pour en savoir davantage, consulter le site Internet: www.fermedubec.com .

 

Un comité scientifique va évaluer les services rendus par cette agriculture, puis il mettra ces données à disposition de l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique). A terme, c'est à dire dans une vingtaine d'années avec 60 000 microfermes, le projet de ces fermes en permaculture pourrait créer 200 000 emplois.

 

En attendant pour 2015 les 10 000 euros de recettes prévues ont été atteints. Pour le moment 3 maraîchers travaillent sur les microfermes existantes. Pour l'année 2016, une formation est prévue intitulée «1001 fermes» et un concours a même été lancé pour y intéresser des candidats poitentiels. - www.fermesdavenir.org -

 

Au moment où les agriculteurs ont du mal à subsister, c'est une perspective prometteuse. Les circuits courts, les AMAP et les ventes directes à la ferme de produits de qualité cultivés sans produits chimiques ont de l'avenir. Le prochain Salon de l'Agriculture de Paris va t il s'en faire l'écho?

Lyliane

 

25/02/2016

Notre alimentation a changé et pas forcément en bien...

 

J'ai décidé, il y a quelques années, d'éliminer de mes achats tous les produits industriels, qu'ils soient surgelés ou pas, censés nous faire gagner du temps de cuisine. Je pense en effet que nous nous sommes écartés des aliments naturels nécessaires à notre santé et que les exhausteurs de goût, les conservateurs ne peuvent rivaliser avec des pâtisseries ou du pain fait maison, avec une ratatouille confectionnée avec des légumes frais ou même une pizza, où l'on sait ce que l'on met sur la pâte. Non seulement je sais ce que je consomme, mais c'est plus sain et meilleur marché!

 

J'ai toujours dans mon placard des pâtes, du riz, du quinoa, une soupe bio, des sardines à l'huile d'olives et au congélateur des filets de poisson, du bon pain de façon à n'être pas prise au dépourvu. J'achète des légumes et des fruits frais (salades, navets, carottes, potimarron, oranges, bananes) et j'essaye de suivre les saisons. Je cuisine en fin de semaine et je congèle moi même pour les jours où je suis pressée.

 

Les supermarchés nous manipulent en mettant les produits cuisinés à hauteur de notre regard et en basant leur publicité sur les produits précuits, tout prêts, lavés… Les couleurs des emballages pas plus que leurs têtes de gondole ne me séduisent. J'achète en effet seulement ce dont j'ai besoin. Ce faisant, je ne suis plus la victime consentante des industriels, qui nous feraient avaler n'importe quoi pour réaliser leurs profits.

 

Si la plupart des consommateurs faisaient ainsi, je suis certaine que ces mêmes industriels reviendraient à des produits plus naturels, car leur but est de vendre. Ils cherchent à nous faire adopter leurs produits. A notre tour de leur faire entendre nos choix! Pourquoi ne pas peser de tout notre poids de consommateurs éclairés sur le marché et faire ainsi régresser la malbouffe partout où elle règne?

 

Par exemple, n'achetons plus de vin aux sulfites ou autres produits chimiques,  d'huile où les olives sont traitées industriellement pour en tirer à chaud et avec des solvants le maximum, de salade en sachets avec des conservateurs ou de pommes de terre irradiées! Regardons les étiquettes, la composition des produits et pas seulement le prix! La France était le pays de la gastronomie; elle devrait le rester si nous agissons ainsi!

 

Pour nous convaincre de la dérive industrielle alimentaire dans notre pays, il serait bon de lire l'ouvrage de Mr Stéfane Guilbaud (éditions Eyrolles) «Je ne mange plus de produits industriels» vendu au prix de 11,90 euros. Il incite les lecteurs à du bon sens et à ce qu'il nomme de la «désobeissance alimentaire». Il y va de notre santé et de celle de nos enfants!

Lyliane

 

24/02/2016

Qu'est-ce que le Fodmap?

 

L'approche alimentaire des Fodmap a été développée par Mme Sue Shepard, nutritionniste australienne. Elle a observé en effet que certains sucres appelés Fodmap sont difficilement assimilables par l'organisme. Ils provoquent des ventres gonflés, par distension du gros intestin via un effet osmotique et ils donnent des flatulences fort gênantes. Ce sont apparemment les femmes qui sont les plus concernées par les fermentations intestinales.

 

L'acronyme Fodmap signifie en anglais: Fermentable by colonic bacteria Oligosaccharides , Disaccharides, Monosaccharides And Polyols. On recommande, pour remédier à ce phénomène que l'on qualifie de côlon irritable, de suivre un régime pauvre en Fodmap. Il ne s'agit pas d'éliminer définitivement ces aliments, mais de les bannir pendant 6 à 8 semaines, afin de réduire les troubles. Ensuite il est conseillé de les réintroduire un par un pour repérer ceux qui sont vraiment non assimilables par la personne. Un test de l'hydrogène expiré peut mettre également en évidence les colonies bactériennes activées plus particulièrement. Ce type de test est généralement effectué par des nutritionnistes formés à ces techniques. Cf le site Internet du Docteur Bruno Donatini de Reims.

 

Parmi les Oligosaccharides, éviter provisoirement le blé, l'orge, le seigle, les oignons, les poireaux, l'ail, l'échalote, les artichauts, les bettraves, les fenouils, les petits pois, les pistaches, les légumineuses (lentilles, pois cassés, pois chiches...). Dans les Disaccharides, retirer momentanément de son alimentation le lait et tous les fromages frais non affinés, car le lactose est mis en cause. Pour les Monosaccharides contenant du fructose, on cite la pomme, la poire, la mangue, la cerise, la pastèque et les asperges qu'il faudrait provisoirement écarter. Et enfin les Polyols, contenant notamment du sorbitol, parmi lesquels sont nommés les champignons, les choux fleur, les sucreries et le chewing gum, les abricots, les pêches et les cerises.

 

Pour en savoir plus, consulter par exemple deux sites sur Internet: www.doctissimo.fr et aussi www.santemagazine.fr . Il est probable que beaucoup de côlon irrités le doivent à ces Fodmap.

En France on commence à s'y intéresser et à en parler. Alors faire attention à tous les sucres fermentescibles, si l'on est fragile des intestins!

Lyliane

 

23/02/2016

Verrons nous bientôt la fin du tout automobile?

 

C'est la question que pose le journaliste François Stagnaro dans la revue gratuite Optimiste distribué dans la région Paca. Selon lui, «aux yeux des plus jeunes, la voiture n'est plus forcément le symbole de liberté et de statut social qu'elle fut pour les générations précédentes». Il semblerait en effet que les inconvénients associés à l'image de l'automobile aient tendance à prendre le pas sur les avantages...

 

Néanmoins, dans les zones rurales ou péri urbaines, elle reste au cœur des déplacements individuels faute d'alternatives pratiques. Selon un article de l'Observatoire des mobilités émergentes, publié en décembre 2015, actuellement 90% des Français utilisent encore une voiture pour leurs déplacements; 83% d'entre eux l'utilisent au moins une fois par semaine faute de choix de transport offert. Dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, ce pourcentage tombe à 50% (livraisons à domicile, bus, tramway, métro...)

 

Lancés en 2011, des services publics comme Autolib en région parisienne mettent à disposition des usagers des véhicules électriques sur abonnement. A ce jour, 274 000 abonnés à l'année y ont recours. L'autopartage et le covoiturage se pratiquent également entre particuliers grâce à des plateformes Internet (Drivy, Deways, Blablacar, Ouicar...)

 

Le cadre législatif français incite les agglomérations de plus de 100 000 habitants à l'élaboration de plans de déplacement collectif au niveau des entreprises, des administrations et des établissements scolaires. De nouveaux tramways à propulsion électrique ou hybride sont en phase d'expérimentation.

 

Depuis peu, une firme nommée Tesla promeut un nouveau modèle de mobilité électrique dont le Model S peut rouler plus de 400km avec une seule recharge. Toutefois c'est l'exception, car les autres véhicules électriques n'ont pas plus d'autonomie que 150 à 200 km. Toyota teste en ce moment à Grenoble un I-Road électrique à 3 roues.

 

L'électricité gagne aussi les vélos qui peuvent être désormais à assistance électrique. Comme ils sont admis sur les pistes cyclables et que leur rayon d'action est plus important, ils commencent à se répandre. Le Plan Vélo 2015/2020 entend augmenter sa part dans les déplacements jusqu'à 15%. Il faut savoir toutefois qu'à Amsterdam la bicyclette représente aujourd'hui plus de 50% des déplacements et qu'à Copenhague c'est 40% contre 2,7% chez nous actuellement, sauf à Strasbourg où 560 km de pistes cyclables incitent déjà 15% de la population à circuler à bicyclette.

Des avancées significatives certes, mais il faudrait augmenter l'effort fourni en France pour des déplacements moins polluants en créant davantage de pistes cyclables, en baissant les coûts d'achat et d'utilisation des alternatives offertes. Sans oublier de signaler que chez nous la fourniture électrique vient encore du tout nucléaire. Une diversification reste à offrir pour que changer nos modes de vie soit vraiment plus écologique!

Lyliane

 

22/02/2016

Faciliter l'accès aux soins et la prise de RV médicaux...

Un service gratuit sur smartphones IOS et Android permet grâce à ces outils numériques de prendre des rendez-vous 24h sur 24 et 7 jours sur 7 avec des médecins généralistes et des spécialistes dans plus de 500 villes françaises.

 

Crée en janvier 2014, ce service est utilisé aujourd'hui par plus de 80 000 patients chaque mois. Une plate-forme permet de consulter l'agenda du médecin de son choix et de voir les jours et horaires disponibles. L'utilisateur lorsqu'il a réservé un créneau, reçoit un SMS de confirmation et il est rappelé aussi la veille du rendez-vous.

 

Ce service réduit non seulement les frais de personnel, mais il contribue également à réduire de 30% les rendez-vous non honorés par les patients. Ceux ci en outre n'ont pas à attendre un jour ouvrable et un horaire de consultation pour prendre rendez vous. Il suffit d'essayer en allant sur www.rdvmedicaux.com.

Lyliane

 

21/02/2016

Au sujet du lâcher-prise...

 

 

Lâcher prise est le contraire du besoin de contrôler les situations, les autres et de vouloir tout diriger dans la vie. C'est le plus souvent accueillir ce qui se présente, avoir confiance dans les autres et ne plus chercher à maîtriser.

 

Au travail, cela implique de déléguer des tâches et de cesser de tout contrôler a postériori. Les collègues sentent quand on leur fait confiance et cela décuple leur sens de l'initiative. Sinon, ils se contentent de la routine et ils ne prennnent aucun risque de déplaire à leur hiérarchie.

 

En famille, dans l'intimité, lâcher prise c'est ne plus jouer un rôle, être capable de s'abandonner, être naturel, spontané. Avec les enfants, des repères sont à donner, certes, mais en grandissant ils ont peu à peu besoin d'expérimenter, de chercher en tâtonnant leurs propres limites.

 

Ce qui bloque le lâcher prise, c'est bien souvent une forme d'insécurité, des peurs. On se limite pour ne pas risquer d'être jugé, de se tromper, pour paraître à la hauteur ou parce qu'on croit être seul capable d'agir parfaitement...

 

Les «il faut», les «je dois» sont fatigants pour tout le monde! Faire régner la confiance autour de soi est tout à fait différent. Le lâcher prise ne serait-il pas au fond une clé pour toucher la sérénité? Relâchons les pressions, relaxons nous et nous sentirons la différence!

Lyliane

 

20/02/2016

L'agroécologie, plutôt que l'agriculture intensive...

Mr Pierre Rabhi, interviewé dans le n°24 de la revue Kaizen – www.kaizen-magazine.com – fait la différence entre l'agriculture intensive, qui empoisonne la terre et l'agroécologie, qui reproduit les cycles de la vie dans le respect de la nature. Cet homme, lucide et conscient des défis qui nous attendent, a commencé à jardiner avec son épouse dès 1961 en Ardèche, dans un coin de terre sauvage et plutôt aride. Grand admirateur de l'espace de beauté naturelle dans lequel il vit et toujours connecté à la réalité du monde, il a montré la voie d'une réappropriation de notre autonomie alimentaire. Autour de lui s'est crée le mouvement des Colibris. Car Pierre Rabhi souligne ce qui différencie l'industrie agro-alimentaire et sa mainmise par l'agrochimie sur les semences dont les OGM, sa confiscation du droit de reproduire ses propres plants, son travail mécanisé à grand renfort de pesticides à mille lieues d'une agriculture traditionnelle et vivrière à échelle humaine, qui donne de très bons résultats partout dans le monde sans polluer les sols. Il a notamment fait des expériences auprès de paysans africains: il leur enseignait déjà l'agroécologie et il leur a montré comment rester maîtres de leurs terres. A travers son parcours de vie, Pierre Rabhi témoigne de notre lien profond et indéfectible avec la nature, dont nous ne sommes pas séparés. Il mise également sur les graines qu'il a semées dans nos consciences en nous donnant l'exemple d'«une sobriété heureuse». Alors, comme le minuscule Colibri, faisons notre part là où nous sommes (consommation responsable, jardinage...) et positionnons nous pour refuser ce que nous avons débusqué comme besoins artificiels crée par la mode et la publicité. En bref, soyons le changement que nous désirons pour le monde! Lyliane

19/02/2016

Pétition pour faire interdire le glyphosate par la Commission européenne...

Des jardins pour enfants à nos assiettes en passant par les rayons des magasins de bricolages le RoundUp, herbicide de Monsanto déclaré «cancérogène probable» par l'Organisation Mondiale de la Santé, est PARTOUT. L'émission Envoyé Spécial diffusée sur France 2 hier soir a fait toute la lumière sur l'herbicide le plus vendu au monde. Des millions de téléspectateurs ont pu découvrir les ravages causés par le RoundUp à l'aube d'une décision clé de la Commission européenne qui pourrait réautoriser le dangereux pesticide si nous n'augmentons pas la pression. Rejoignez les 100.000 voix qui se sont déjà élevées contre le RoundUp. Exigez que la Commission Européenne interdise le RoundUp immédiatement. Courriel original: L'OMS vient de déclarer le glyphosate, composant principal du RoundUp, est une cause probable de cancers pour l'homme. Demandez à la Commission Européenne l'interdiction immédiate de ce produit. Signer la Pétition Le RoundUp peut causer le cancer. Le 20 Mars 2015, l'Organisation Mondiale de la Santé a remis une étude montrant que le glyphosate, l'agent actif du célèbre désherbant de Monsanto, est une 'cause probable' de cancer pour l'homme. Pourtant, en France et en Europe, on peut trouver du RoundUp au rayon jardinerie. Et tout le monde peut alors se retrouver avec un produit hautement toxique dans son jardin, et dans les parcs de sa ville. Jusqu'à maintenant, le lobbying intensif de Monsanto a convaincu les grands organismes gouvernementaux de laisser le RoundUp faire ses ravages. Mais le vent est en train de tourner. L'OMS, en sortant de sa réserve habituelle, a clairement mis en lumière les dangers du pesticide le plus vendu au monde. Dans une vidéo presque drôle, un soutien médiatique de Monsanto refuse de boire du RoundUp, tout en affirmant que ce produit est totalement inoffensif. Des milliers de citoyens demandent la fin du RoundUp, joignez votre voix contre ce produit toxique de Monsanto. Exigez que la Commission Européenne interdise le RoundUp immédiatement. Depuis des années, les associations de défense de l'environnement et de protection de la santé se mobilisent contre les effets désastreux du RoundUp. Des études ont été faites sur ce sujet depuis 15 ans sur les personnes les plus exposées au glyphosate, les agriculteurs, et ont démontré que le RoundUp augmente les chances d'un cancer du sang (lymphome non hodgkinien). Mais pour Monsanto, le profit passe avant la santé des consommateurs. Des Etats membres de l'Union Européenne comme les Pays-Bas ont déjà décidé d'interdire le RoundUp sur le territoire. La France, terre agricole, est le premier consommateur de pesticides en Europe et le troisième au niveau mondial. Pourtant, le RoundUp n'est pas une fatalité. Des paysans dans toutes les régions ont abandonné le RoundUp pour des méthodes de désherbage plus naturelles. Des collectivités aux quatre coins de la France ont signé le plan zéro phyto, et arrêtent d'asperger les jardins publics et les alentours des écoles avec ce dangereux pesticide. Et elles ne sont pas envahies par les mauvaises herbes, contrairement à ce que laisse entendre la propagande de Monsanto!

A propos de l'eau, un bien commun de l'humanité...

Dans le N°3 de l'excellente revue Ressources de ce mois – cf le blog Sansadjectif et www.ressourcesmagazine.fr - un article de Mme Solène Vignali m'a fort intéressée. Il fait référence à une entreprise monégasque, EauNergie, fondée en 2007 par Mr Mehdi Hadj-Abed, ingénieur. EauNergie propose 2 types de machines: l'une Seamob capable de dessaler l'eau de mer à raison de 30l par heure grâce au procédé de l'osmose inverse, l'autre l'Eaumob qui fonctionne manuellement par ultra-filtration et grâce à une pompe. Elle permet d'obtenir 300l d'eau potable par jour. Mr Mehdi Hadj-Abed a gagné en effet un concours de création d'entreprise de la Jeune Chambre économique de Monaco, ce qui lui a permis d'ouvrir sa structure. Il a alors fait installer la première station solaire de la Principauté, à l'auditorium Rainier 3, ce qui alimente un dessalinisateur. Cette société aujourd'hui siège à la tribune des ONG de l'ONU, car elle s'occupe «d'un problème de développement dévastateur sur notre planète: le manque d'eau potable». Mr Hadj-Abed propose de former la population des pays concernés par cette question comme le Maroc, l'Afrique du Sud, afin que les techniciens formés puissent fabriquer, puis entretenir ces machines. Non seulement cela créera des emplois pérennes, mais le coût d'acquisition sera abordable. Il essaye également de vendre les machines en kit. Cet ingénieur travaille depuis quelques années en partenariat avec une école catholique de Monaco, où les élèves de 4ème et de 3ème apprennent à monter ces petites machines pour les offrir à des pays dans le besoin comme Haïti. Il sensibilise aussi des collèges de Nice et des professionnels du traitement de l'eau. Comme les machines sont écologiques et fonctionnent en énergie renouvelable, elles sont susceptibles de s'imposer partout dans le monde, notamment dans les régions en bord de mer. Chez nous, cela pourrait notamment faire baisser le coût de l'eau potable, qui actuellement est autour de 450 euros par an et par famille, n'en déplaise aux grosses sociétés d'exploitation... Ces deux inventions géniales et peu coûteuses sont le signe que la société civile a pris en main son devenir. Car l'eau potable est une ressource qui était loin d'être accessible à tous les êtres humains. Cela fait naître un grand espoir dans le pouvoir que nous avons de faire enfin bouger les choses dans le monde! Lyliane

18/02/2016

Vivre plus sainement en dépensant moins...

L'ouvrage de Stéphanie Araud-Laporte paru aux éditions de Noyelles sous le titre «1001 astuces pour dépenser moins» donne d'excellents conseils anti-gaspi. Personnellement, j'observe déjà depuis plusieurs années certains d'entre eux, comme par exemple de régler la température du chauffage à 18°5 ou 19° dans mon séjour, de fermer rideaux et volets à la tombée de la nuit en hiver, d'avoir mis du double vitrage partout chez moi, d'avoir remplacé tous les halogènes par des lampes basse consommation et de récupérer l'eau de pluie pour arroser le jardin... Néanmoins, j'ai noté de nombreuses informations, notamment comment fabriquer son produit multiusage, son produit à vaisselle ou sa poudre lave vaisselle à partir de produits naturels et bon marché. J'ai revu également la différence entre DLC ( date limite de consommation) qui s'applique aux produits périssables et la DLUO (date limite d'utilisation optimale ), qui signifie que le produit peut être consommé au delà de la date inscrite, même si les qualités gustatives peuvent diminuer. Au jardin, je vais essayer de suivre les conseils d'association de plantes, par exemple je vais semer de la bourrache près de laitues et tomates pour les protéger des parasites, fabriquer du purin de prêle, afin d'éviter les maladies des arbres fruitiers, vaporiser du savon noir dilué (1 cuillère à soupe pour un litre d'eau), pour lutter contre puceron et cochenille. Sur le plan des soins du visage, j'imagine essayer de mélanger en proportions égales du sucre de canne, du miel et de l'huile végétale dans un bol pour exfolier la peau après soigneux démaquillage et rinçage. Aussi, si une vie plus saine et écologique vous tente, l'auteur du livre vous recommande de procéder au début par petites touches et d'élargir peu à peu les interventions. En effet, il est possible que les idées soumises puissent par la suite être personnalisées et même détournées, ce qui serait un gage de réussite... Lyliane

17/02/2016

Un accessoire de lutte contre la sédentarité et la pauvreté inventé à Nice...

Dans le numéro 6 de la revue gratuite «Optimiste magazine de la Côte d'Azur», la journaliste Aurélia Lasorsa fait témoigner un ancien perchiste, professeur de sport au Collège Jean-Henri Fabre de Nice. Mr Serge Gabrielich a réussi à associer au sein de son établissement scolaire de Las Planas trois causes qui lui tiennent à cœur: le sport, la solidarité et l'écologie. En effet, engagé depuis longtemps dans l'Association Action contre la faim, cet enseignant a commencé à organiser des courses entre élèves, puis des marches contre la faim impliquant le public. Puis, s'apercevant que de plus en plus de jeunes sont en surpoids et passent leurs récréations le nez sur leurs portables, il a remis à la mode un jeu typique de Nice dans les années 1950 en confectionnant avec des chambres à air de vélos (récupération): un pitchak. On lance cette boule de morceaux de caoutchouc en l'air et on la rattrape... Ce jeu, facile à confectionner et bon marché, a très vite pris de l'ampleur dans le collège, à tel point que désormais de nombreux élèves y jouent pendant les récréations. Les jeunes ont commencé à en vendre autour d'eux pour financer à la fois des opérations caritatives (Action contre la faim...) et l'Association sportive du Collège. En 3 ans, on estime que 2000 pitchaks ont ainsi été vendus. Cette initiative utile et généreuse a été couronnée par de nombreux prix régionaux et une pluie de récompenses a salué leur modeste entreprise. Mr Serge Gabrielich estime que des idées de ce genre pourraient se généraliser avec l'appui des établissements scolaires, du rectorat et des municipalités. Il ne manque pas en effet de jeunes élèves et de professeurs enthousiastes pour relever le défi! On dit justement que la jeune génération manque de motivation... Alors qui va lui proposer des jeux à la fois utiles et originaux? Lyliane

16/02/2016

Consommation et véritables besoins...

Dans la revue gratuite Biocontact de février 2016, un article a attiré mon attention, car il analyse les peurs qui sous-tendent le besoin de consommer à profusion dans nos sociétés occidentales. Certes, consommer s'avère nécessaire à la vie et à l'épanouissement de l'être humain. Toutefois, depuis quelques années, nous sommes entrés dans un excès qui, selon Mr T. Brugvin, psycho-sociologue à Besançon, manifeste le besoin de compenser une carence affective. L'avidité et l'avarice sont en effet les deux faces d'un besoin névrotique de posséder (argent, biens, honneur...). Dans la mesure où la véritable question n'est pas d'ordre matériel mais psychologique, c'est une course folle à l'accumulation, qui est perdue d'avance. Notre société capitaliste engendre en effet une personnalité narcissique et prédatrice, selon le philosophe C. Lash, afin de masquer peur de manquer, peur de vivre, peur de mourir, peur de ne pas être aimé... Les biens accumulés ne sécurisent pas davantage que les achats compulsifs et nous en faisons tous l'expérience. La peur de la précarité économique est pratiquement sans fondement dans nos sociétés, mais nous jouons tout de même avec. Les personnes habitant dans ce que nous nommons le tiers monde, des citoyens aux faibles moyens sont pourtant heureux grâce à des joies et des activités simples... Se détacher de nos peurs archaïques , de nos addictions n'est pas simple. Il convient tout d'abord d'accepter nos peurs, nos faiblesses en nous reconnaissant vulnérables et fragiles. Puis d'entreprendre un travail psychologique personnel et relationnel, afin de transformer notre regard, notre personnalité. Ce faisant nous protégerions également la planète en consommant moins et en ne visant plus une puissance illimitée. Car comme nous le savons, la véritable sécurité est intérieure! C'est ce que Pierre Rabhi a appelé « vivre une sobriété heureuse». Un mouvement s'est crée autour de cette idée neuve: c'est le mouvement pour une simplicité volontaire. Une société alternative pourrait commencer à naître grâce à ces prises de conscience, néanmoins du chemin reste à faire... Retrouver de vraies valeurs comme la solidarité, l'ouverture aux autres, l'humilité me semble déja un bon moyen pour sortir «du Dieu argent», des modes, des publicités, qui nous manipulent, afin de nous aider à nous émanciper et à retrouver le sens de l'humain. Lyliane

15/02/2016

Conseils de bonne santé en février selon Ste Hildegarde de Bingen...

Je puise dans l'ouvrage de Mr Peter Pukownik, naturopathe allemand, paru aux éditions Médicis les conseils «pour rester en bonne santé toute l'année avec Ste Hildegarde de Bingen», mystique allemande du 12ème siècle. Je choisis volontairement des passages qui sont en lien avec la période de l'année actuelle, c'est à dire le mois de février. Mr Pukownik rappelle tout d'abord que le mot «février» vient du latin februarius qui signifie «purifier». Ce 2ème mois de notre calendrier est celui où les jours rallongent de façon significative et où souvent règnent froid et neige dans nos pays occidentaux. Après le Carnaval, qui dure 3 jours au moment de Mardi Gras, commence dès le mercredi des Cendres le Carême. C'est une période de 40 jours consacrée dans la Chrétienté au repos et à la méditation précédant la fête de Pâques. Un bon temps aussi pour se priver volontairement de quelque chose (sucreries, cigarettes...) et pour changer ses habitudes alimentaires... Pour Ste Hildegarde, c'est un temps favorable à une cure de détoxication printanière, avec jeûne à base d'infusion de fenouil et d'eau de source. On peut cueillir aussi des salade des champs (pissenlits) et utiliser l'épeautre (blé ancien sauvage) pour cuisiner sans viande de nombreuses recettes. Par exemple en farine pour confectionner des gâteaux, du pain, des crèpes, des bouillies ou en grains en le consommant en soupe ou comme cuit du riz. Elle préconise également une méditation régulière ou une prière, afin de mieux se connaître et d'aller vers la paix intérieure. Ces suggestions pour nettoyer à la fois le corps et l'esprit dans le respect du rythme des saisons me paraissent pleines de bon sens et toujours actuelles. En effet, la naturopathie exposée par Ste Hildegarde met l'accent sur les liens entre l'homme et le cosmos. Elle décrit, dit Mr Pukownik, «les effets divers des vibrations énergétiques des herbes, des fruits, des minéraux et des métaux sur le corps, l'âme et l'esprit humains». A notre époque, où la viande figure toute l'année sur la table, alors que, selon Ste Hildegarde, «elle ne devrait être présente dans notre alimentation que pour améliorer le goût», il serait peut-être bon de revenir à ses préceptes en considérant que l'essentiel du plat devrait être constitué de légumes. Elle écrirait sans doute de nos jours contre les arômes de synthèse, les stabilisateurs, les émulsifiants et conservateurs, sans oublier les pesticides et les OGM! On peut penser aussi qu'elle insisterait sur la frugalité et le juste milieu en tout pour assurer notre bonne santé et notre équilibre... Lyliane

14/02/2016

L'agriculture bio, c'est bon pour la terre et pour l'eau...

Le Colloque organisé par CORABIO (coordination Rhône-Alpes de l'agriculture biologique) et la FNAB (fédération nationale de l'agriculture biologique), en partenariat avec l'ONEMA (office national de l'eau et des milieux aquatiques) a permis le 19/11/2015 de présenter des expériences concrètes dans ce domaine. Consulter: www.corabio.org, www.fnab.org et www.eauetbio.org Depuis 2010 en effet, un travail de sensibilisation des collectivités territoriales a été entrepris par la FNAB pour préserver la qualité de l'eau. Deux municipalités, celle de Lons le Saunier et celle de Valence-Romans se sont engagées dans des contrats et des rencontres avec des agriculteurs vivant à proximité du captages en soutenant des conversions à l'agriculture biologique. A Lons le Saunier, en 2015, 180 ha de terres sont devenues bio. L'agglomération de Valence-Romans depuis 2013 accompagne un programme Eau et Bio, qui organise des réunions avec des producteurs et les informe de façon à limiter la pollution préventivement. Car la réalité du terrain est alarmante: 92% des cours d'eau surveillés sont pollués aux pesticides, dont certains sont vraiment très dangereux selon le dernier bilan des Services du Ministère de l'Ecologie. Fait indéniable à noter: les régions d'agriculture intensive sont les plus touchées comme notamment le bassin Artois Picardie. Il est donc urgent de modifier les systèmes de culture et de réduire l'usage des pesticides dans le cadre du Plan Ecophyto 2. cf www.generations-futures.fr . Un court-métrage: «Manger bio , c'est bon pour l'eau» réalisé par les réseaux Corabio et Bio de Provence invite le grand public à s'informer sur la préservation de la ressource en eau et la protection des captages vis à vis des pesticides. Il est possible de commander le DVD du film et d'organiser une projection-débat. Le public mérite en effet d'être sensibilisé à ces questions, afin que des outils règlementaires et un accompagnement technique puissent un jour être mis en place (restauration collective, entretien des jardins, assainissement, protection des terres...). Investissons nous donc pour que les pesticides dangereux soient enfin tous retirés du commerce et de l'agriculture, n'en déplaise aux multinationales qui les diffusent! Car ne l'oublions pas: l'eau, c'est la vie! Lyliane

13/02/2016

Apprentissage et transmission à nos enfants sans stress...

Sous la plume de Mme L. Rossignol, le journal Télérama du 13/2/2016 évoque l'expérience, pendant 3 ans, en classe unique de maternelle à l'école Jean-Lurçat de Gennevilliers de Mme Céline Alvarez. Cette jeune femme de 32 ans, au parcours professionnel original, a associé des neurologues à sa démarche pédagogique. Mr Stanislas Dehaène, scientifique membre du Collège de France notamment, a suivi ces élèves de maternelle et il a analysé leurs performances. Il s'avère que ces enfants, pour la plupart d'origine étrangère, seuls ou en groupe choisissent eux-mêmes leurs activités, pratiquant entraide, collaboration et autonomie. Et leurs résultats sont tout à fait étonnants! Mme Alvarez s'est inspirée des conclusions de l'ouvrage de la pédiatre Mme Catherine Guegen«Pour une enfance heureuse, repenser l'éducation à la lumière des dernières des dernières découvertes sur le cerveau» paru aux éditions Robert Laffont. Elle a également fait des études de linguistique et s'est penchée sur les travaux de Mme Maria Montessori. Cela l'a encouragée à laisser les élèves de sa classe mixte, où les grands participent à l'enseignement des plus petits, tout à fait autonomes. Ils se sont donc responsabilisés, ce qui leur a permis d'exercer persévérance, attention, mémoire, confiance et créativité. Mme Alvarez, qui entre temps a quitté l'Education Nationale, a exposé en aoùt 2015 dans une Conférence à l'Université Vincennes-St Denis devant 250 collègues l'essentiel de ce qu'elle a nommé « une transition pédagogique». Elle a mis en ligne tous ses outils théoriques et pratiques. Elle prépare également un livre qui devrait sortir en septembre aux éditions des Arènes. Cf www.youtube.com . Malheureusement, l'Education Nationale et le corps enseignant dans son ensemble n'ont pas encore pris la mesure de ces expérimentations, afin de repenser l'éducation à la lumière des dernières découvertes sur le cerveau des enfants. Espérons que sur le terrain beaucoup d'enseignants de maternelle et même d'autres niveaux vont s'investir pour «rechercher le trésor caché de l'être humain dans un cadre riche de potentiel». A nous également d'en parler autour de nous et de puiser des idées dans cette méthodologie innovante. Lyliane

12/02/2016

Quelle est la qualité de nos relations humaines?

Au cours de l'émission télévisée Télématin, sur la 2ème chaîne, le 10/2/2016, nous a été présenté, dans la rubrique psychologie, l'ouvrage de Mr Christophe Médici au titre évocateur: Homo connecticus. Ce livre, paru récemment aux éditions Dangles, porte comme sous-titre: «comment maintenir une haute qualité relationnelle à l'ère du numérique». Mr Médici a constaté en effet le paradoxe suivant: si les nouvelles technologies (tablettes, smartphones...) abolissent les distances et peuvent ainsi nous rapprocher, elles ont aussi tendance à nous éloigner les uns des autres, voire de nous-même. Il est possible d'entendre les interview de ce coach de 46 ans sur You Tube. De nos jours, il est en effet possible de rencontrer sur le trottoir des «phobers» c'est à dire des personnes qui marchent comme des zombies, les yeux rivés sur les écrans de leurs smartphones. Au delà de ces cas extrêmes, dans la sphère familiale et même intime, il arrive que l'hyper connexion permanente (montres, smartphones...) altère la bonne qualité des relations humaines en coupant des personnes de leurs proches. Nous vivons, certes, dans nos pays développés à l'époque des rencontres rapides et d'une surconsommation de moyens numériques. Toutefois cela n'est pas sans conséquence et des addictions dans ce domaine commencent à se faire jour. Il a même été crée des hôtels et des maisons d'hôtes pour s'en déconditionner volontairement. On les nomme des «séjours détox» (cf le blog detoxdigital.com). Certains ont même été contraints, à certains moments de la journée, de faire verrouiller leurs téléphones portables, grâce à des services comme Lock n'Lol, afin de retrouver un peu de bien-être sans e-mails ou SMS... A quelques jours de la St Valentin, l'émission signalait que plus personne ne prend le temps d'écrire sur papier une lettre d'amour comme il y a 20 ans. Mais, quel que soit notre âge, afin de contrebalancer la fascination du numérique dont nous ne sommes pas toujours conscients, réfléchissons à la manière dont nous accordons de l'attention à ceux qui nous entourent. Essayons en tout état de cause d'être dans une présence bien réelle, que ce soit dans notre vie publique comme privée, et communiquons vraiment avec ceux qui sont importants à nos yeux! Lyliane

10/02/2016

Les dangers à long terme des fermentations intestinales...

 

Le Docteur Bruno Donatini, gastro-entérologue, hématologue, immunologue et cancérologue à l'hôpital de Reims (51) considère que «le corps humain est un terrain de jeu et de pouvoir pour les germes (virus et bactéries) de notre corps». Il souligne aussi l'importance du travail sur soi et de la connaissance de l'impact des germes sur notre propre comportement et notre santé.

 

Selon ce spécialiste en effet, interviewé au Congrès Quantique Planète à Aix et dont les interventions sont visibles sur You Tube, «la fermentation intestinale est devenue la principale cause de mortalité dans le monde». Il considère que si notre système immunitaire est censé nous préserver de toute agression, notre alimentation actuelle, notre mode de vie, nos stress sont autant d'éléments d'agression de ce système de défense naturel.

 

La mauvaise absorbtion intestinale, en effet, causerait des dysbioses et expliquerait différents troubles psychiques et physiques. Il s'attache le plus souvent à détecter une éventuelle intoxication aux métaux lourds (amalgames dentaires), un taux d'oligo-éléments déficient (grâce à un oligoscan), une porosité intestinale ou des habitudes alimentaires erronées.

 

Il a formé plusieurs naturopathes et praticiens de santé en France susceptibles de détecter ces questions de base (notamment par des tests respiratoires mesurant les gaz présents dans l'organisme) et de conseiller les patients sur un régime plus adapté à leur cas. Cela permet aux personnes désireuses de consulter le docteur Donatini de pouvoir patienter et de commencer à prendre de bonnes habitudes alimentaires.

 

Car obtenir un RV avec le docteur Donatini demande de la persévérance, tant il est sollicité! Lui-même, après un examen attentif du consultant à l'hôpital, peut lui proposer certains compléments alimentaires comme le glutamine qui permet de renforcer les microvillosités de la muqueuse intestinale, des enzymes pancréatiques, des champignons bien spécifiques associés à des huiles essentielles ou même du gingembre, afin de ramener tout le système digestif à l'équilibre.

 

Pour en savoir davantage, consulter Internet: par exemple You Tube ou www.quantiqueplanete.com ou le site du docteur Donatini.

Lyliane

 

09/02/2016

En Allemagne existe une presse faite par des immigrés pour des immigrés...

 

Grâce à Internet, j'ai appris que certains journaux comme par exemple Abwab (signifiant «portes» en arabe) sont gérés par des réfugiés dont certains contributeurs volontaires collaborent par Skype et Dropbox, car ils sont Syriens et Irakiens ou même Turcs comme le maquettiste d'Abwab. Ils envoient des informations utiles aux réfugiés tout comme à ceux qui veulent s'informer de façon moins partiale que dans les grands journaux nationaux.

 

Ce journal Abwab, fondé par Mr Ramy Alasheq, un réfugié syro-palestinien ayant obtenu l'asile politique en Allemagne, à la fois journaliste, poète et activiste, est dirigé depuis la ville de Cologne. Il est tiré à 45 000 exemplaires environ et il est édité par le groupe New German Media, qui publie 15 autres titres dédiés à des minorités en Europe (Italie, Grande Bretagne...) comme ailleurs.

 

Il me semble que, dans notre pays, nous pourrions également susciter ce genre de média, car parmi les réfugiés (certes moins nombreux qu'en Allemagne) installés sur notre sol beaucoup sont des gens lettrés et fort cultivés, qui auraient des choses à nous apprendre. Cela permettrait peut-être de couper court aux articles et proclamations qui sont de la désinformation de la part de certains partis politiques, qui visent essentiellement à nous faire peur. Pour s'informer, consulter sur Internet: www.366.fr/366-lab/allemagne .

Lyliane

 

08/02/2016

Maintenir l'équilibre acido-basique dans notre corps...

 

Toute la chimie de notre corps repose sur un subtil équilibre entre acide et base. La production d'acides dans notre organisme est un phénomène naturel. Toutefois notre pH sanguin doit se maintenir autour de 7,4.

 

De nombreux facteurs concourent à l'acidification de notre corps. Le vieillissement, le stress, la pollution et une mauvaise alimentation notamment contribuent nous acidifier. Même si nous n'en avons pas conscience, certains aliments en effet libèrent des substances acides néfastes pour l'organisme.

 

Tout cela est susceptible d'entraîner de la déminéralisation au niveau des cheveux, des ongles, des dents et des os du squelette. L'ostéoporose fait partie de ce déséquilibre, de même que la fatigue, la déprime ou de l'irritabilité.

 

Ce sont les fruits et les légumes qui ont l'action la plus alcalinisante grâce à leur teneur en minéraux, particulièrement les légumes verts (avocats, poireaux, salades, haricots verts, brocolis...). Parmi les fruits, les légumes et les condiments, certains sont néanmoins à consommer avec modération: agrumes, kiwis, ananas, fruits rouges, fruits de la passion, baies, rhubarbe, oseille, épinards, cornichons, câpres... De même légumes secs, alcools, thé, café, eaux gazeuses sont à doser avec parcimonie. Le goût acide sur la langue n'est pas forcément une bonne indication, puisque le citron se révèle être tantôt acide, tantôt alcalin.

 

Les naturopathes s'accordent à dire que la viande, le poisson, les laitages, les yaourts, les pâtes, le riz, le soja, le sucre blanc ainsi que les céréales en général deviennent acides au cours du processus de la digestion. Faut-il pour autant s'en priver, bouder les protéines? On estime que tout est une question de dosage, de proportions. Ainsi, dans une journée, il est recommandé de compenser les aliments acides par la consommation d'aliments alcalins.

 

Les fruits les plus alcalinisants sont par exemple la banane, la pomme, la poire, la pêche, les dattes, les châtaignes, les fruits secs sauf les abricots séchés. Il est recommandé aussi de boire 1,50 l par jour et de bien choisir ses eaux minérales. Celles que l'on donne aux bébés car elles sont peu minéralisées (Rosée de la Reine, Volcania, Mt Roucous...) sont à privilégier. Des infusions existent également pour rétablir notre équilibre.

 

Aussi, en composant nos menus, veillons à respecter ces quelques indications, à nous défaire de nos habitudes néfastes et à nous protéger du stress, surtout en avançant en âge. Si en plus nous pratiquons régulièrement une activité physique et nous gardons notre humour devant les aléas de la vie, notre métabolisme acido-basique ne peut qu'en bénéficier et notre santé rester florissante jusqu'au bout.

Lyliane

 

07/02/2016

Pétition transmise de change.org

 
 
 
 
 
 
 
 

Plus de 110 000 personnes ont signé la pétition lancée par Olivier demandant l’interdiction de rejets toxiques dans les Calanques.

Le 30 janvier, un rassemblement a été organisé devant la préfecture de Marseille pour stopper la pollution des boues rouges. De nombreux artistes ont répondu à l’appel d’Olivier et plus d'un millier de personnes étaient présents.

Olivier a encore besoin de signatures pour remettre sa pétition auprès de Ségolène Royal et mettre fin à cette pollution.

Voulez-vous vous aussi rejoindre la mobilisation ?

Interdire les rejets toxiques dans le Parc National des Calanques #BouesRouges

 
Olivier Dubuquoy
France

Depuis 50 ans, l'usine de production d'alumine de Gardanne, près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), bénéficie d'un droit de rejeter en mer ses résidus toxiques. Plus de 30 millions de tonnes de boues rouges toxiques ont été ainsi déversées dans les fonds marins. Plusieurs associations de défense de l'environnement et de riverains dénoncent la toxicité et la radioactivité de ces boues rouges.

Pour Ségolène Royal, "il aurait fallu avoir le courage d'imposer à l'entreprise une mutation du site et une dépollution". "L'entreprise a obtenu une dérogation pour continuer à polluer", a-t-elle ajouté, espérant "qu'il y aura des recours pour que toute la clarté soit faite".

"Les dernières enquêtes de l'Anses (Agence française de sécurité alimentaire et sanitaire) ont démontré qu'à l'endroit des rejets, il y avait une contamination beaucoup plus forte aux métaux lourds", une pollution "dangereuse pour la santé", a-t-elle noté.

Il est impensable qu'un site naturel continue à subir la pollution d'une entreprise (ALTEO) en toute légalité

Des containers transformés en habitation...

 

Dans la revue «Maison écologique» de février/mars 2016, un article de Mme Cécile Guochon m'a intéressée. Son titre est: «J'habite dans un container». Elle raconte l'expérience d'un couple au budget assez serré, qui cherchait comment se procurer ces caissons qui sillonnent les océans sur des cargos. Ils sont allés au port du Havre et là ils ont fait découper sur place des ouvertures dans 3 containers vieux de 14 années. Cela leur a coûté 1600 euros pièce et le transport par semi remorques jusqu'à leur terrain des Côtes d'Armor de ces caissons de 4 tonnes s'est monté à 2000 euros en tout.

 

Première étape: faire faire des plans par un architecte, afin d'obtenir le permis de construire. Ces containers faisant 2m59 de haut, Mr le Maire a été d'accord d'accorder le permis, car leur intégration dans le paysage ne posait aucun problème. Ils ont ensuite crée une galerie entre les containers, pour apporter de la lumière grâce à un sur-toit en polyester. Les cloisons ont été peintes et ils ont préféré des fenêtres et une hotte aspirante à la création d'une VMC. Le chauffage se fait par un poêle à bois. Les WC sont des toilettes sèches et à l'extérieur l'eau de pluie est récupérée dans une cuve enterrée.

 

Sur le plan de la sécurité électrique, il y a des prises de terre partout. Chaque container est de plus relié à la terre par un ferraillage de cuivre fixé sur chaque pilotis de béton armé noyé dans le sol.

Les containers sont posés sur des solives en bois de pin Douglas. Une phyto-épuration se fait à l'arrière de la maison. Les murs intérieurs ont été isolés avec du liège. Les portes des containers servent de volets.

 

Il a fallu environ 18 mois d'étude et autant de mois de chantier. La surface habitable finale est de 110 m2. On peut dire que pour cette famille, le rapport qualité/prix de leur habitation est tout à fait satisfaisant. Une initiative originale qui mérite d'être connue!

Lyliane

 

06/02/2016

Qui seront les bergers des océans?

 

La revue Silence de février 2016 sous la plume notamment de Mme N. de Pompignan, pose la question de la sauvegarde des écosystèmes face au pillage du monde marin.

Il faut savoir tout d'abord que, depuis 1994, le droit maritime est régi par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer ( CNUDM) signée à Montego Bay en 1982. Elle divise les océans en zones économiques exclusives ( ZEE) et en haute mer.

 

Les ZEE représentent 35% des mers. La haute mer comprend tout le reste. Comme elle est soumise au principe de liberté, on peut y naviguer, y pêcher, y poser des cables, des pipelines... La France a la 2ème ZEE au monde après les Etats-Unis avec 11 millions de km2 grâce à ses départements d'Outre Mer.

 

La responsabilité sur le secteur de la haute mer est diluée et les réglementations sont peu homogènes. Certaines conventions sont ratifiées par des Etats, d'autres non. De ce fait les gros bateaux ont tendance à s'immatriculer dans les Etats qui ont la législation la plus légère et les avantages fiscaux les plus importants. On appelle cela des pavillons de complaisance. C'est le cas de plus de la moitié de la flotte mondiale.

 

L'O.N.G.Seashepherd - www.seashepherd.fr/wales - s'est engagée avec succès dans la poursuite de certains braconniers des mers, qui pêchent dans des zones interdites. En plus de 30 ans, cette organisation a mis hors d'état de nuire 9 baleiniers braconniers. Néanmoins, plus de 1000 baleines continuent à être tuées chaque année par des japonais.

 

Tous s'accordent à dire que la solution la meilleure serait de vraies réserves marines. Pour cela il semble urgent que les citoyens donnent l'impulse et fassent pression sur les politiques. Car le poids des lobbys reste énorme et pour le contrecarrer, notre détermination doit être entière.

 

Que nos achats de poissons par exemple soient réfléchis et donnent la priorité à de la pêche responsable. Informons nous, signons des pétitions, interpelons nos hommes politiques locaux et nationaux, pour que nos océans cessent d'être pollués et pillés impunément.

Lyliane

 

 

05/02/2016

Les sacs plastique font de la résistance...

 

En effet, nous apprend Mme Sophie Rahal dans le Journal Télérama du début janvier 2016, si les sacs plastique sont interdits depuis le 1er janvier 2016 aux caisses des supermarchés, grâce à la loi sur la transition énergétique, le décret d'application de cette loi ne sera pas publié avant la fin mars 2016.

 

Ce décret très attendu fixera notamment les modalités de l'interdiction (composition des sacs, taille, sanctions en cas de non respect...). La faute en revient à La Commission Européenne qui souhaite examiner le texte au regard des règles du marché unique, afin d'éviter d'éventuels recours.

 

Les associations de défense de l'environnement s'impatientent, tandis que le ministère relativise la situation. Néanmoins, les consommateurs que nous sommes peuvent d'ores et déjà privilégier les sacs réutilisables en tissu, papier ou amidon. Quant aux commerçants, qui finissent dans l'intervalle d'écouler leurs stocks, ils peuvent déjà prévoir une option plus écologique. Il y va en effet de la pollution de notre environnement avec 17 milliards de sacs plastique utilisés chaque année en France. On les retrouve partout dans la nature et jusque dans les mers et océans!

 

D'autres pays européens comme l'Italie ont mis en pratique cette interdiction depuis des années. Alors à quand une application stricte des décisions législatives dans notre pays? Donnons l'exemple et allons faire nos courses dès aujourd'hui avec nos sacs réutilisables!

Lyliane

 

04/02/2016

La malbouffe touche de plus en plus les pays du sud...

 

Je lis dans le numéro de juillet 2015 de la revue Science et Vie que si nos pays développés tendent à réduire leur consommation d'aliments trop gras, trop sucrés, trop salés, qui constituent chez nous ce que nous appelons la malbouffe, ce type d'aliments a envahi les pays du sud.

Des chercheurs de l'Université de Cambridge ont suivi sur 20 années l'évolution de la consommation de 7 aliments parmi ceux qui sont qualifiés de «non sains» (sodas, chips, hamburgers...) dans 187 pays du monde.

 

Ces chercheurs ont noté que des pays émergents comme la Chine, le Brésil et des pays du Sud tels le Mexique et la Turquie sont en tête du palmarès des pays où la situation s'est le plus dégradée. Diabète, maladies cardio-vasculaires, cancers etc… ont en effet augmenté au fur et à mesure que ces pays délaissaient leur nourriture traditionnelle. La consommation de viande de bœuf par exemple a augmenté de 300% entre 1960 et 2010 dans le monde, ce qui ne va pas sans poser des problèmes et diminuer les surfaces consacrées à une agriculture nourricière et à la forêt au profit de l'élevage...

 

La malnutrition, en outre, ajoutée à la malbouffe cause des ravages dans certains pays pauvres d'Afrique, d'Asie et même d'Amérique du Sud. L'écart se creuse de ce fait entre les consommateurs des différents états de la planète. Il me semble qu'il serait grand temps d'informer la population de ces pays de notre expérience dans ce domaine et des risques sanitaires (maladies de civilisation, mortalité précoce...) que ces aliments non sains, qu'ils croient bénéfiques, leur font courir ainsi qu'à leurs enfants.

Lyliane

 

03/02/2016

Une expérimentation de diagnostic à distance nommée Tel-e-dent...

 

Le Dr Alain Queyroux, ORL de formation, est à l'origine d'une expérimentation menée en France dans 9 EHPAD du pays de Guéret(23) en même temps que dans le district de Kassel en Allemagne. Il s'agit d'expérimenter des actions innovantes dans les pratiques de soins dentaires (diagnostics à distance) et de prise en charge par de la télémédecine.

 

Le choix s'est porté sur la Creuse, car il y a dans ce département une vraie désertification médicale. Il est en effet très difficile d'avoir RV avec un généraliste, un spécialiste ou même un chirurgien dentiste dans la région. Pour 100 000 habitants, il n'y a que 32 dentistes et l'âge moyen de la population dans la Creuse est de 45 ans contre 38 ans dans le reste du pays.

 

Le Laboratoire d'idées Livln Well a fait naître le programme Tel-e-dent, afin de dépister et prévenir les problèmes bucco-dentaires chez les personnes âgées résidant en EHPAD dans la Creuse. Il a donc formé des assistantes dentaires capables de réaliser des vidéos des cavités bucco-dentaires des patients grâce à une caméra adaptée. C'est un chirurgien-dentiste qui pose ensuite son diagnostic et le Centre Hospitalier de Guéret, qui prend en charge les soins (prothèses, nettoyage des foyers infectieux, aide à la mastication).

 

L'interprétation à distance ne résoud pas tous les problèmes, mais elle permet de gagner du temps et de compenser le manque de chirurgiens-dentistes sur le terrain. Les résultats des examens bucco-dentaires menés entre avril 2014 et avril 2015 devraient être publiés en ce début d'année 2016. Le Dr Queyroux envisage d'étendre ce type de dispositif aux personnes en situation de handicap.

Voilà donc des ouvertures intéressantes, susceptibles de préparer une médecine de dépistage pour demain...

Lyliane