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05/08/2015

Le Label Effinergie a le vent en poupe...

La certification Effinergie (label défini par un arrêté du 3 mai 2005, imposant des valeurs maximales de consommation d'énergie et de perméabilité à l'air) et ses déclinaisons (BBC-Effinergie Rénovation, Effinergie+, BEPOS Effinergie-2013...) sont en plein essor en France, avec plus de 500.000 logements et 4,1 millions de mètres carrés de locaux tertiaires certifiés déjà livrés depuis 2007.

De plus, près de 800.000 logements et 9,4 millions de mètres carrés de locaux dédiés au tertiaire sont en cours de certification.

article trouvé sur le Blog du Vert Savoir

Témoignage à propos du coyote aux Etats-Unis...


En juillet dernier, j'évoquais le retour progressif de la faune sauvage dans les grandes villes des Etats-Unis, y compris pour les espèces les plus inattendues (Pumas, Alligators, Coyotes...).

Ce soir, c'est à cette dernière espèce, brillamment résiliente, que je dédie cet article.

Il faut d'abord savoir que le Coyote (Canis latrans) est un arrivant de fraîche date dans les grandes villes des Etats-Unis. Historiquement, c'étaient des animaux des grandes prairies de l'Ouest américain (aire du Bison), dont l'expansion progressive a été provoquée par le développement du peuplement européen et de son bétail, dès le 16ème siècle, d'abord vers le Sud (colonisation espagnole du Mexique et de l'Amérique centrale) puis vers le Nord (Ouest canadien et Alaska).

Mais c'est au 20ème siècle que l'expansion a été la plus impressionnante, en grande partie suite aux persécutions dont il a fait l'objet dans son habitat traditionnel (les animaux se réfugiant dans des régions où la pression était moins intense !) et conséquemment à la quasi-élimination du Loup sur le territoire des Etats-Unis (cf. Xavier de Planhol, Le Paysage Animal, 2004)

C'est ainsi que, contrairement aux hommes blancs, les coyotes engagèrent une conquête de l'Est, jusqu'aux rivages de l'Atlantique où ils étaient inconnus jusque là.

C'est vers 1920 qu'ils firent pour la première fois leur apparition dans l'Etat de New York, mais leur arrivée dans la ville elle-même a été beaucoup plus récente (vers 1995). Ils apprécient en particulier les bords de voies ferrées et de routes (qui leur offrent des voies d'expansion), les parcs urbains et les innombrables espaces en friche.

En tant qu'animaux sauvages, leur présence est souvent perçue comme incongrue et leur acceptation parfois difficile (d'où des battues très coûteuses et souvent infructueuses, souvent menées en pleine ville). Il est vrai que les Coyotes peuvent s'en prendre occasionnellement aux animaux de compagnie et aux humains, mais le risque est à pondérer : les chiens sont bien plus dangereux pour l'homme (rien qu'aux Etats-Unis, ils causent une quarantaine de décès par an !).

Pourtant, loin d'être des éléments "étrangers", ils ont acquis une réelle place de régulateurs de l'écosystème urbain (un peu comme le Lion dans la savane...).

Une étude menée à Chicago dans les années 2000 a révélé un impact positif des Coyotes en termes de régulation de certaines espèces qui ont eu tendance à proliférer et à causer des nuisances à la nature et aux vies humaines : les Bernaches du Canada, les rongeurs (nuisibles à l'agriculture, consommateurs de denrées alimentaires et souvent porteurs de maladies), les Cerfs de Virginie (Odocoileus virginianus, à l'origine d'un très grand nombre d'accidents de la route : 1,25 million par an, 150 morts et 10.000 blessés !) et même les Chats domestiques (très grands consommateurs d'oiseaux).

La présence de Coyotes évite ainsi de recourir à des campagnes d'élimination de ces animaux aux coûts très élevés, sans parler des dommages environnementaux (poisons anti-rongeurs) sans parler de leur acceptabilité éthique (élimination des chats errants...).

Au-delà des faits et du pur pragmatisme, le Coyote a aussi un autre message - plus profond - à nous apporter : en trouvant sa place dans l'environnement urbain, ils nous aide à prendre conscience que tous les éléments de notre environnement sont liés et à éliminer la croyance selon laquelle le monde des Hommes et celui de la Nature seraient séparés.

 

04/08/2015

L'intérêt de la permaculture...

Selon ce que j'en connais, la permaculture n'est pas qu'un système de jardinage où l'on recouvre la terre de bois ramé fragmenté ou bien où l'on cultive sur des buttes des légumes en maraîchage. C'est une philosophie qui cherche à reproduire le vivant, un système de pensée très cohérent, expérimenté tout d'abord en Australie, puis en Europe depuis les années 1970, qui respecte la terre, les hommes et qui veut économiser les ressources naturelles. A l'inverse de l'agriculture extensive, elle peut se pratiquer sur de petites surfaces. C'est en fait une agriculture sans pollution, ni pétrole, ni pesticides!

En effet, une étude publiée par Terraeco tout récemment, reprenant les conclusions de l'Institut National de recherche agronomique de AgroParisTech en 2013, montre que la permaculture apporte des réponses intéressantes à l'agriculture en créant des écosystèmes cohérents, fertiles et rentables. La Ferme qui avait été prise comme sujet d'étude était celle du Bec Hellouin dans l'Eure, considérée comme une référence nationale dans le maraîchage biologique permaculturel.

 Les légumes produits dans cette Ferme en 2012 montraient que l'on peut réaliser 32 000 euros de chiffre d'affaire pour 1400 heures de travail sur 1000m2, une surface très moyenne par rapport aux parcelles françaises. Les chercheurs ont estimé la marge réalisée sur l'année à 14 130 euros. Ils en ont conclu qu'une petite surface permet de créer une activité à temps plein rémunératrice pour une personne, ce qui est encourageant pour l'agriculture en périphérie des villes.

 En outre le cofondateur de la ferme C. H. Gruyer notait la possibilité, à côté des légumes, de planter des arbres fruitiers, des haies, de mettre des ruches ou des animaux sur une prairie et même de créer de l'aquaculture si l'on dispose environ d'un hectare ou de davantage. Pour en savoir plus sur cette ferme en permaculture, contacter le site Internet: www.fermedubec.com.

 Au moment où l'agriculture est en crise dans notre pays et où l'on cherche des solutions pour faire vivre de jeunes fermiers sur des terres agricoles, connaître les résultats de cette étude et les diffuser me paraît tout à fait essentiel!

Lyliane

03/08/2015

Des cours gratuits dans le monde entier...

Le Journal Terraeco dans son numéro hors-série de l'été 2015 se félicite d'une innovation dans le domaine de l'enseignement, qui aujourd'hui fait école partout dans le monde.

En effet, un américain de 39 ans, d'origine indienne, s'est découvert fortuitement une passion pour l'enseignement. A travers une demande- en 2004 de sa cousine- de lui donner des cours de maths par internet, Salman Khan a constaté qu'il était un enseignant doué et il a testé ses cours auprès d'autres élèves autour de lui.

Aussi, en 2006, il délaissa peu à peu son métier d'analyste financier pour fabriquer des vidéos où il se filmait au tableau noir expliquant des notions difficiles en maths, géologie ou d'autres matières. Les élèves pouvaient ainsi gratuitement se repasser ses cours et accéder à ce qu'il nomme «des cours inversés». En effet, l'élève se retrouve en situation d'apprendre et de comprendre seul sa leçon, qu'il approfondit ensuite en classe par des exercices avec son professeur.

 Salman Khan créa alors, au début de 2007, la Khan Academy comportant des vidéos gratuites, traduites dans 28 langues dont le français, utilisées par de très nombreux élèves et professeurs du monde entier. Accessibles sur You Tube, ses vidéos enregistrent aujourd'hui des milliers de consultations. Ainsi était née une ONG sans but lucratif dans le domaine de l'éducation!

 Soutenue financièrement par la Fondation de Bill Gates, puis par Google, la Khan Academy (www.khanacademy.org) diffuse ses cours du niveau allant du primaire jusqu'au collège en Californie depuis 2011 avec de bons résultats. Les élèves en effet changent leur façon d'apprendre et sont généralement moins passifs en classe.

 Ainsi, était née la plus grande école gratuite du monde! Il suffisait d'y croire et d'essayer! Merci de ce bel exemple d'innovation, Mr Salman Khan!

Lyliane

02/08/2015

Répondre au pessimisme par un engagement joyeux...

Tel est plus ou moins le slogan développé par le mouvement européen Alternatiba, fédérateur de solutions pour un avenir viable dans tous les domaines. Inégalités qui se creusent, crises économiques qui s'aggravent, équilibre climatique qui se dégrade, les sujets de préoccupations ne manquent pas en ce début du 21ème siècle! Toutefois, au lieu de geindre ou de se replier sur eux mêmes, des citoyens réagissent et trouvent des solutions autour d'eux (achats plus responsables, banque éthique ou financement participatif, engagement dans une économie sociale et solidaire, habitat groupé, transport en autopartage, recyclage et collecte des déchets, solidarité avec les chômeurs...)

 En effet, Alternatiba pense que pour créer une société plus juste et plus durable partout dans le monde, et particulièrement en Europe, des centaines de solutions existent, mais de façon éparse et discrète. L'enjeu de ce mouvement, crée il y a deux ans seulement et qui compte aujourd'hui 180 groupes en Europe, est de les réunir, de leur donner de l'ampleur et de la visibilité... Chaque citoyen est invité à rejoindre un groupe local nommé parfois «village des alternatives» pour y apporter idées et bonne volonté!

 Vivre dans un monde en sursis est considéré par eux comme «une opportunité pour reprogrammer toute notre société». La méthode prônée par Alternatiba est de s'appuyer sur deux leviers: d'une part sur les citoyens et d'autre part sur les gouvernements. Grâce aux 70 Alternatiba crées en France (dont 3 dans les Alpes Maritimes), le mouvement compte peser sur les décisions à prendre et à faire prendre mondialement en décembre 2015 à Paris. Quant aux citoyens, le week-end des 5 et 6 décembre 2015, le mouvement compte sur eux car tous les membres des Alternatiba d'Europe seront réunis dans un «village mondial», où la joie et la convivialité ne seront pas laissées de côté. Alors qu'on se le dise: quelque chose est en marche dans notre vieille Europe!

Lyliane

 

01/08/2015

A propos des chasseurs de lions en Afrique: pétition mondiale!

 
 
 

 

 

Cecil le lion, 13 ans, est mort au Zimbabwe. D'après les médias mondiaux, il aurait été tué par un chasseur américain aidé de guides locaux.

Cheryl, citoyenne américaine, a lancé une pétition mondiale afin d'obtenir justice pour Cecil.

 

Elle demande l'ajout des lions d'Afrique sur la liste des animaux protégés par la Loi américaine sur les espèces en voie de disparition, afin de stopper les importations de trophées de chasse dans ce pays. Elle demande également des poursuites à l'encontre de tous les responsables de la mort de Cecil. 

Cheryl a besoin de soutiens venus du monde entier. Vous trouverez sa pétition ci-dessous. Cliquez ici pour la signer.

 

Aperçu sur la biodynamie dans la viticulture notamment...

La biodynamie est une technique d'agriculture fondée sur un ensemble de préceptes issus de l'anthroposophie énoncés par Rudolf Steiner au début du 20 ème siècle. Maria Thun est l'autre anthroposophe connue pour avoir mis au point un calendrier lunaire, utilisé par les agriculteurs qui se mettent en phase avec la Lune.

Appliquée à la viticulture au début des années 80, la biodynamie vise, comme son nom l'indique, à dynamiser et à intensifier les échanges naturels du milieu, où vit et se développe la vigne. Ceux qui la pratiquent obéissent à un cahier des charges très précis: ils doivent s'être non seulement convertis à l'agriculture biologique(qui écarte désherbants et traitements phytosanitaires chimiques) mais ils sont aussi tenus d'utiliser des préparations biodynamiques ou «préparats» et de garantir la totale traçabilité de leurs produits. Ils peuvent aussi s'inspirer des cycles lunaires et planétaires, les suivre pour semer, tailler, pulvériser les préparats et mettre en bouteilles leur vin. Certains viticulteurs vont même jusqu'à aligner leurs tonneaux dans le chai de façon à éviter les nœuds de Hartmann, qui produisent des courants telluriques pouvant nuire à la bonne conservation de leur cru.

 Les préparations les plus symboliques en biodynamie sont la bouse de corne et la silice de corne de vaches. Des plantes comme l'achillée millefeuille, la camomille, l'ortie, le pissenlit, la valériane et l'écorce de chêne sont souvent utilisées en décoction, tisane ou introduites dans le compost. Deux organismes certificateurs existent pour les exploitations viticoles en biodynamie: ce sont Demeter pour le plus ancien et Biodyvin.

La biodynamie, c'est surtout un état d'esprit! L'agriculteur comme le viticulteur traite le sol comme un organisme vivant à maintenir en bonne santé. En général, les vins en biodynamie affichent un degré d'alcool moindre et contiennent moins de soufre que les autres. Dans la vallée du Rhône, en Alsace comme dans le Bordelais par exemple, on trouve des domaines viticoles en biodynamie, même si tous n'en font pas un argument de vente.

Pour en savoir davantage, contacter: www.bio-dynamie.org/biodynamie/

Lyliane