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10/08/2015

Faut-il être optimiste en ce qui concerne le climat ?

 

En septembre 2015, des objectifs de développement durable devraient être adoptés à New York et début décembre aura lieu à Paris la COP21, conférence mondiale sur le climat organisée par les Nations Unies. L'année 2015 paraît donc particulièrement propice à des avancées significatives, alors que les précédentes rencontres et conférences n'avaient hélas pratiquement débouché sur rien...

 

 Si les climato-sceptiques ne remettent pas en cause le réchauffement climatique, ils ont tendance à en atténuer la gravité, en mettant en avant le fait que depuis 1998, moment qu'ils choisissent comme référence, nous connaîtrions «une pause de réchauffement». Pourtant de toute évidence la décennie 2001-2010 est la plus chaude jamais enregistrée. En ne prenant en compte que la température de l'air, on passe sous silence la fonte des glaces, les températures au sol et dans la mer, le recul des couvertures neigeuses un peu partout du Mont Blanc au Kilimandjaro...

 

Selon des expériences de laboratoire en outre, les changements constatés depuis 1950 relèvent principalement des activités humaines. En effet, 97,1% des articles qui prennent position sur les causes du réchauffement climatique appuient l'idée d'une responsabilité de l'activité humaine. Or, non seulement ce sont les pauvres qui risquent de pâtir le plus des changements climatiques, mais encore ces même changements risquent de plonger de nouvelles personnes dans la pauvreté.

 

Les solutions proposées tiennent apparemment en deux mots: adaptation et atténuation. Le G.I.E.C (groupement mondial d'experts) estime quant à lui que seul un scénario de réduction des gaz à effet de serre serait en mesure de maintenir la hausse des températures sous le seuil des 2°C. Au delà, entre la montée des eaux et des conséquences climatiques désastreuses comme cyclones et tsunamis, que nous connaissons déjà partiellement, notre avenir et celui de nos descendants pourrait considérablement s'aggraver...

 

En tant que citoyens, nous pouvons d'ores et déjà nous interroger sur ce que nous pourrions corriger dans notre manière de vivre, afin de participer dès aujourd'hui consciemment à l'atténuation du processus. Pour les uns, ce pourrait être de moins utiliser leurs véhicules, de prendre des moyens de transport collectifs; pour d'autres ce serait de cesser de vivre dans le gaspillage d'énergie (eau, électricité, gaz) en baissant leurs appareils de chauffage l'hiver ou en modérant l'été leur besoin de frais individuel... Pour d'autres enfin, ce pourrait être par exemple de réduire leur consommation de viande, car l'élevage extensif du bétail est notamment fort coûteux en espaces, en eau et en nourriture céréalière...

 

Quoi qu'il en soit, que nous vivions au Nord comme au Sud, assurer la sécurité alimentaire de tous les humains sans attendre des cataclysmes pourrait être notre premier objectif de justice sociale, applicable à condition d'unir nos forces et de croire que c'est réalisable sans plus attendre.

 

Lyliane

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