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12/08/2015

Apprendre en observant la nature et les insectes...

 

Chez nous, les termites ou fourmis blanches sont des mal aimés car en tant qu'insectes xylophages, ils ont tendance à s'attaquer au bois de nos charpentes. On oublie le plus souvent qu'ils ont une organisation sociale très structurée et que ce sont d'excellents architectes. Mais cela n'a pas échappé à un architecte du Zimbabwe, Mike Pearce, qui a étudié sur les plateaux tropicaux africains la régulation thermique à l'intérieur des termitières. En effet, curieusement, qu'il fasse chaud ou froid, la température intérieure reste la même!

 

S'inspirant des loges et des galeries qui régulent la circulation de l'air dans une termitière, cet architecte a construit dans la capitale Harare, en 1993, l'Eastgate Building qui a un système de "climatisation passive". Il a mis en place, grâce à des ouvertures dans le bas du bâtiment - destiné à des bureaux et commerces - un système absorbant la chaleur de la journée. De grandes cheminées permettent d'évacuer l'air chaud qui remonte naturellement. Cette installation crée un courant d'air naturel, accéléré par des ventilateurs. Au cours de la nuit, les murs diffusent peu à peu la chaleur emmagasinée, ralentissant le refroidissement de l'immeuble. Une partie de l'air frais qui s'est engouffré est alors stocké dans des dalles, afin de ralentir le réchauffement du lendemain.

 

Ainsi, depuis près de 20 ans, cet immeuble consomme 90% d'énergie de moins que la moyenne. On peut se demander ce qu'attendent nos architectes occidentaux pour s'inspirer à leur tour de cette expérience tout à fait satisfaisante... A quand de telles réalisations économisant l'énergie dans nos pays occidentaux?

Pour en savoir plus, consulter: www.liencs.fr/iO5 ou le journal Terraeco.

 

Lyliane

 

31/07/2015

Connaissez-vous le label"Eco-Quartier"?

Le dernier numéro de Télérama présente un dossier de Luc Le Chatelier au sujet des Eco Quartier en France. Mis en place en 2012 par le Ministère de l'Ecologie, ce label a été décerné depuis cette date à une quarantaine d'opérations aussi bien en ville qu'à la campagne. Ce n'est pas du tout un succédané du label HQE (haute qualité environnementale), pas plus qu'une norme, ni un modèle ou une grille, rappelle le journaliste, mais plutôt «un outil cadré par un protocole souple mais exigeant, qui permet l'adaptation d'une démarche à tout type de territoire quelles que soient sa taille, son histoire, sa culture». Pour en savoir davantage, aller sur le site Internet: www.territoires.gouv.fr/les-ecoquatiers.

 Le dossier présenté constate que 50% de la population mondiale est urbaine et qu'il est temps de repenser la ville autrement. Il cite le cas d'Issy-les-Moulineaux(92) et de son éco-quartier des Bords de Seine, où le piéton est roi et où des arbres ont été plantés en larges plates-bandes le long des voies. Tout s'est fait en concertation avec les habitants et en partageant les espaces de parking. Un gardien veille à faire respecter les jardins et à dynamiser le vivre ensemble.

Les immeubles de 6 à 9 étages ont été décalés de façon à garantir au moins deux heures de soleil en hiver à chaque appartement. Les bâtiments basse consommation sont en matériaux écologiques pour la plupart et 27% d'entre eux sont des HLM. Des capteurs solaires sur les toits assurent à l'année 40% de l'eau chaude sanitaire. Les déchets ménagers sont directement aspirésvers le ce ntre de tri et d'incinération...

 Autre dossier présenté: l'Ile St Louis (93) où se discute en ce moment un projet d'habitat participatif entre les futurs habitants et le bailleur social, associé à cette aventure. Un immeuble à mixité sociale importante occupera une friche de 22 ha. Un grand parc et des locaux d'activité complèteront aussi ces espaces. Le covoiturage sera mis en avant. Un point de livraisons et un atelier vélo devraient compléter le dispositif.

 Bref, un peu partout germent de nouveaux modèles d'urbanisation, encouragés par les institutionnels. Le périurbain pourrait bientôt être concerné pour faire de nos lieux de vie des espaces de rencontre, où chacun est susceptible d'élaborer son rêve de nature et d'habitation à échelle humaine. De quoi donner des idées aux urbanistes de créer de plus en plus ces «quartiers nature» et nous dynamiser pour demander à nos hommes politiques là où nous vivons des initiatives de cet ordre!

Lyliane