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20/06/2016

Les Comores Françaises, vous connaissez?



 Si j'en crois Wikipédia, l'archipel des Comores forme un ensemble d'îles situées au sud-est de l'Afrique, à l'est du Mozambique et au nord-ouest de Madagascar.

 

Devenu français en 1841, l'archipel est, depuis un référendum organisé en 1974, partagé entre deux pays indépendants:

 

- l'Union des Comores à l'ouest (République islamique) pour 3 îles

- la République Française pour la seule île de Mayotte

Cette configuration ne posait pas de problème de surpeuplement car les gens pouvaient circuler librement d'un état à l'autre.

 

Le gouvernement d'Édouard BALLADUR a décidé d'instaurer le "Visa BALLADUR" le 18 janvier 1995.

 

C'est là que les choses se sont dégradées.

 

En limitant ainsi, pour ce peuple et pour toutes ces familles réparties dans les îles, sa circulation entre les îles, le gouvernement français a généré le développement de ce qui est devenu une immigration soit disant illégale.

Cette pseudo immigration (qui n'était autrefois que le mouvement naturel des populations de l'archipel) n'a cessé de croître depuis vingt ans, fauchant, au passage, la vie de plusieurs milliers de Comoriens ayant emprunté des kwassa kwassa (embarcations de fortune), pour rallier l’Île Sœur.

Un drame humain invisible que ne manquent pas de dénoncer les acteurs de la société civile et les autorités comoriennes. Le large de Mayotte est devenu le premier cimetière de France sans que les autorités Françaises s’inquiètent d'une telle situation.

 

Aujourd'hui, plus de 5000 enfants franco-comoriens sont dans les rues de Mayotte, livrés à eux mêmes parce que faute de visa leurs parents sont expulsés ou incarcérés. Malgré, les interventions des ONG, la situation des enfants des Rues de Mayotte reste inchangée et, pour survivre, ils commettent des vols avec violences et s'attaquent aux Métropolitains en fonction à Mayotte - considérant que les Français sont la cause de leurs problèmes et de la situation de leur terre d'origine.

 

Depuis que Mayotte est devenu le 101ème département français en 2011, elle est maintenant confrontée à une immigration de masse venant des autres Iles, Madagascar, Océan Indien et Métropole. Aujourd'hui, la population réelle à Mayotte est multipliée par deux, voire trois. Les gens fuient la misère et la pauvreté croyant avoir une vie plus stable et sécuritaire sur l'Ile Française.

 

La population de Mayotte regrette le choix qu'elle a fait de devenir département Français. Son statut précédent lui apportait le bénéfice de peu d'avantages, mais, correspondaient à leur situation de vie. Il faut savoir que Mayotte a plus de 42 ans de retard sur le plan social, économique et éducatif par rapport à l'Ile de la Réunion.

 

La position des Mahorais est invivable.

 

Confrontés aux problème des inégalités avec la France et le statut des autres Iles d'Outremer (RSA, SECU, SMIG... ) ils ont bien du mal à comprendre que, d'un autre coté, on leur demande de payer des impôts et tout ce qui va avec.

 

Bien entendu, tout cela n'existait pas avant 2011...

 

Les populations rurales de Mayotte estiment avoir été manipulées lors de la campagne du référendum de 2011.

Il est d'urgence vitale qu'aujourd'hui, les autorités Françaises changent de stratégie et trouvent des solutions de terrain très rapidement pour mettre un terme aux massacres qui règnent à l'heure actuelle à Mayotte. Les Comoriens sont maltraités, leurs maisons brûlées, ils sont jetés dans les rues...

 

Les Mahorais, les Comoriens ne sont pas responsables de cette situation.

 

Il s'agit tout simplement d'un problème politique instauré par la France. Le pire est à venir car il est bien possible qu'une guerre civile se déclenche d'ici peu, comme on a pu le voir au Rwanda, au Mali....

Une guerre civile aux Comores signifierait l’extinction d'une population et d'un pays entier.

Aujourd'hui la population comorienne est estimé à 752 000 habitants dont 350 000 expatriés.

Mme Arafa M'BAE se bat pour que l’opinion publique soit alertée. Actuellement,

les bateaux qui reconduisent les immigrés Comoriens et Malgaches les déposent dans une ville déjà surpeuplée, l'Ile d'Anjouan, estimant qu'ils sont arrivés à destination. Les habitants de cette ville commencent à manifester des signes de violence et de haine vis-à- vis des autres. Ces gens devraient être reconduits dans leur Ile d'origine et non sur l'Ile d'Anjouan...

 

POURQUOI LES COMORIENS QUITTENT LEUR PAYS ?

 

1) Après l'indépendance c'était une question de choix car il fallait de la main-d’œuvre en France, c'était plus facile de trouver du travail. (navigation, nettoyage, manutention, restauration....) donc, c'était les hommes qui partaient uniquement.

 

2) Vers les années 80, les femmes ont commencé à partir (regroupement familial, études, mariage ou simplement recherche d'une vie stable) car le pays se dégradait peu à peu à cause des coups des États de BOB DENARD mercenaire Français... Les Comores, qui étaient jusque là sous la tutelle Française, se retrouvent dans une situation de crise économique et politique poussant tout le monde à fuir pour trouver la stabilité en France ou à la Réunion (Mayotte c'est depuis peu). Développant ainsi l'immigration clandestine Comorienne en France.

Depuis 40 ans, la France et les bailleurs de fonds ont multiplié des actions en faveur du développement économique des Comores. Un grand nombre de ces programmes ont pratiquement échoué parce que leurs responsables, imaginant

 

- qu'il suffirait d'injecter assez d'argent,

- de vulgariser des technologies modernes de production,

- d'inciter les cadres locaux à la surconsommation (pour stimuler une incitation profonde et durable des populations rurales en faveur de modes de production et de gestion préconisés par des théoriciens du développement rapide).

 

Ils oubliaient que les populations concernées avaient une histoire, un savoir-faire traditionnel, des valeurs sociales et culturelles à promouvoir et à conserver.

 

3) Des solutions existent, mais seulement

- si on implique directement les acteurs économiques de ce pays: 

- les populations rurales entre autres,

- plus particulièrement les femmes,

Ceci en partenariat avec les associations et les coopératives locales. Les fonds injectés jusqu'à maintenant arrivent rarement aux destinataires finaux. C'est pour cela qu'à l'heure actuelle la population Comorienne vit dans la misère et la pauvreté, que chacun est prêt à mettre sa vie en péril pour échapper à cette misère.

 

4) Lorsque l'on voit l'état général des zones rurales et côtières, quand on écoute parler la population voici ce qu'on entend:

- "on se demande si les conférences mondiales du genre Cop21, G7.... servent vraiment à quelque chose",

- "Les États veulent uniquement montrer leur puissance de dominateur et ils se fichent bien de la vie quotidienne et l'avenir du petit malheureux qui vit dans les détritus parce qu'il na pas le choix, alors que l'argent des contribuables Européens et autres est dilapidé par ces politiciens qui ont des pierres à la place du Cœur..."

 

Il existe aux Comores de nombreux écosystèmes tropicaux tout à fait originaux, une faune et une flore riches et variées. Les efforts de préservation de la biodiversité sont cependant très insuffisants, la France investissant peu de moyens sur place pour garantir la propreté des plages comme des forêts.

 

Peu de zones naturelles, pratiquement aucun tourisme alors que les paysages sont somptueux...

 

De ce fait, des plages magnifiques sont peu à peu envahies de déchets apportés par les courants marins venus des autres pays. On y trouve en effet pêle-mêle des couches de bébé, des objets en plastique, des débris de verre, toutes choses que les autochtones ne connaissent pas. Depuis peu, un mouvement citoyen s'implique pour nettoyer ces plages. On voit des hommes, des femmes et des enfants parcourir ces zones polluées et trier les déchets à mains nues, au risque de s'intoxiquer ou de se blesser. Ce sont de toute façon des vecteurs de maladies potentielles.

 

Face à une telle situation, nous pourrions nous demander pourquoi l'État Français laisse cette île dans un quasi abandon économique et écologique et interpeller nos députés sur les raisons d'un tel désintérêt manifeste. Nous même, citoyens français toujours prompts à nous plaindre ou à manifester, comment pourrions nous susciter un mouvement d'opinion capable de réveiller les consciences?

 

Pourquoi ne pas permettre aux Comoriens de vivre dignement sur leur sol, au lieu de les pousser indirectement à une immigration massive?

 

Pour cela, il faudrait que les mêmes droits qu'à nous, habitants de l'hexagone, en terme d'éducation, d'économie, de préservation du territoire et de santé leur soient par exemple accordés...

 

Arafa, Michèle et Lyliane