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20/03/2017

Zéro pesticide dans nos assiettes, c'est possible, nous dit Greenpeace!

Depuis 2015, Greenpeace a lancé sa course "agriculture zéro pesticide". En effet, l'organisation cherche à interpeller les enseignes sur l'utilisation de pesticides dans les fruits et légumes qu'elles vendent. Quelques chiffres tout d'abord pour situer le niveau des pratiques actuelles: les 2/3 des achats alimentaires en France sont réalisés en grande surface; 73% du volume des fruits et légumes sont vendus par ce biais; une pomme lors de sa production reçoit en moyenne 35 traitements pesticides et une pomme de terre 16... Enfin, il faut savoir que la France est le second consommateur de pesticides en Europe derrière l'Espagne. Or, il est prouvé scientifiquement que les pesticides sont nocifs pour les humains comme pour les abeilles (néonicotinoïdes, pyréthrinoïdes, chlorpyrifos et tous les autres organophosphorés).

Pour les faire réagir, Greenpeace a classé les distributeurs en fonction de leur engagement concernant trois de ses objectifs prioritaires. Des questions précises concernant les pesticides et leur soutien aux producteurs sont tout d'abord posées aux différentes enseignes, puis leurs réponses à ce sujet, preuves à l'appui, sont évaluées quantitativement et qualitativement. Enfin un classement est publié, afin de créer une émulation. Au début 2017, arrivent en tête Monoprix, exemplaire sur la question des pesticides, et Carrefour, puis Système U au second rang, après, en 3ème place: Leclerc et Intermarché et enfin viennent Auchan et Casino. Ce classement peut bien entendu évoluer positivement, mais il faut savoir que tous sont encore loin des objectifs exigés par Greenpeace!

Monoprix grâce à son partenariat avec le label Bee Friendly qui interdit l'utilisation des pesticides tueurs d'abeilles est en très bonne position. En revanche, l'enseigne Leclerc dès le début s'est révélée totalement sourde aux demandes de Greenpeace... Aussi, une pétition a été envoyée à Mr Michel-Edouard Leclerc pour lui demander d'agir. Des actions sur le terrain ont été menées (banderoles, affiches, mobilisation et visites...). En novembre 2016, l'enseigne a dit vouloir s'engager à réduire l'utilisation des pesticides dans la production des fruits et légumes, notamment pour les pommes et les pommes de terre, les produits les plus consommés dans notre pays.

Un volet très intéressant de cette campagne menée par Greenpeace est le soutien aux agriculteurs qui s'engagent à produire sans pesticides. Cette politique de qualité est destinée à remplacer une logique de prix bas pratiquée jusqu'ici par la grande distribution. Enfin, le fait de pouvoir être transparent vis à vis des consommateurs sur le recours aux pesticides tout au long de la chaîne de production et de conservation est un plus pour nous tous.

Réjouissons-nous que peu à peu, grâce à l'engagement de tous, la santé des consommateurs comme des agriculteurs tout comme la contamination de l'air, de l'eau et des sols soient enfin mises au premier plan! De la part d'organisations comme Greenpeace, jusqu'ici apparemment davantage tournée vers la mer et les océans, cela m'apparaît comme un engagement de poids, susceptible de faire bouger les lignes et de pousser tous les acteurs dans le sens d'une véritable transition agricole. Pour en savoir davantage, faire un don ou s'engager sur le terrain, contacter Greenpeace sur Internet par www.greenpeace.fr.

Lyliane

 

18/03/2017

Devenons des "optiréalistes"!

Le terme d'optiréaliste a été crée par le psychologue et essayiste Mr Jacques Lecomte pour son ouvrage "Le monde va beaucoup mieux que vous ne le croyez" publié aux éditions Arènes. J'en ai pris connaissance ce dimanche 5/3/2017 en lisant l'excellent article rédigé par Mme Sonia Desprez pour Version Fémina, supplément au quotidien Nice-Matin. Personnellement, j'ai beaucoup apprécié l'analyse de Mr Lecomte, qui va dans le même sens que ce que j'essaie de montrer dans notre blog, que j'alimente jour après jour sur prele.hautetfort.com.

Mr Lecomte s'appuie sur des chiffres publiés par l'ONU, l'OMS, la Banque mondiale et l'UNICEF. Tous sont formels et montrent que, depuis 15 ans environ, l'humanité a réalisé de gros progrès concernant par exemple la couche d'ozone, la pauvreté, la sous-alimentation et la violence dans le monde. Pour cette raison, il nous propose "de changer notre façon de regarder les choses avec une attitude à la fois optimiste et réaliste vis à vis de la marche du monde".

Il cite aussi le fabuleux succès du documentaire "Demain", réalisé par Mr Cyril Dion et Mme Mélanie Laurent, film qui recensait sur le terrain des solutions pour réinventer la démocratie, l'écologie, l'éducation, l'agriculture... Mr Yann Arthus-Bertrand, l'Association Reporters d'Espoir et tant d'autres hommes et femmes, peu mis en valeur jusqu'ici, se sont fait le relais des progrès concrets déjà réalisés sur notre planète. Mr Lecomte cite également Mr F. Jost , professeur à La Sorbonne-Nouvelle-Paris 3, qui explique que les médias valorisent plutôt les mauvaises nouvelles, afin de créer de l'intérêt et du suspense chez les lecteurs... Sans aller peut-être jusqu'à la position ultra optimiste prise par Mr Johan Norberg, historien suédois, qui a publié en 2016 le livre intitulé "Progress", nous avons de bonnes raisons de penser que nous avons la capacité de coopérer et de nous mettre au travail tous ensemble pour agir encore plus positivement.

Mr Lecomte montre en effet que si les nouvelles pessimistes nous poussent à l'immobilisme et au désespoir, voire au scepticisme, les solutions montrées par des personnes optiréalistes encouragent, donnent envie de participer et d'aller plus loin. Aussi, même si le monde va effectivement un peu mieux en terme de réduction de la pauvreté et de la famine, il faudrait que nous nous penchions sur la coopération à la place de la compétition, sur l'écoute de l'autre et la considération de son mode de pensée, de ses croyances... Misons aussi sur des relations non hiérarchiques mais gagnant-gagnant dans tous les domaines. On nomme cela la psychologie positive!

Soyons donc, chacun là où nous vivons, des actifs engagés, prêts à nous retrousser les manches tout en changeant notre regard sur tous les événements difficiles dont on nous abreuve à travers les médias. La peur du chaos ne doit pas nous paralyser. Cessons de geindre en voyant l'ancien monde se lézarder! Le nouveau est déjà là, en train de naître! Par expérience, nous savons bien que toute crise, toute période de transition est une phase douloureuse, certes, mais qui nous rend plus humbles et réalistes...

Alors, voyons aussi les nouveaux germes à l'oeuvre et allons tous ensemble vers une collaboration fructueuse à tous les niveaux!

Lyliane

16/03/2017

Ces 9 choses que vous ne pourrez plus faire en 2017

 

 
   
 

Lettre du jour de Mr J.M. Dupuis : 
Chère lectrice, cher lecteur,

Chaque début d’année s’accompagne de nouvelles interdictions pour les citoyens français. Pour notre bien soi-disant.

Cette année, nous n’aurons :

  • plus le droit d’aller en scooter à la plage sans gants homologués CE (d’énormes gants de sécurité), sous peine de 45 euros d’amende et d’un point de permis [1]. Ce règlement s’applique à toutes les motos de plus de 50 cm3 ;

  • plus le droit de faire faire du vélo au parc à nos enfants sans casque : dès le 22 mars, les parents qui laisseront leur enfant de moins de 12 ans faire de la bicyclette sans casque seront sanctionnés de 135 euros d’amende [2] ;

  • plus le droit d’acheter des herbicides, fongicides et insecticides au rayon libre-service : ces produits sont désormais sous clef et ne seront vendus qu’avec les conseils d’un professionnel. En janvier 2019, leur vente sera définitivement prohibée en magasin [3] ;

  • plus le droit de garder des vitres latérales teintées à l’avant de votre voiture : 135 euros d’amende et 3 points sur le permis depuis le 1er janvier, si le « taux de transparence » est inférieur à 70 % [4] ;

  • plus le droit d’acheter des « cigarillos » : le 1er février 2017, le gouvernement a annoncé qu’il allait imposer aux cigarillos de changer de nom. Les marques Café crème, Paradiso et Punch sont visées et devront choisir d’autres appellations si elles veulent continuer à vendre leur produit [5] ;

  • plus le droit de ravaler notre façade ou de refaire notre toiture sans mettre l’isolation thermique aux nouvelles normes [6] ;

  • plus le droit de mal nous garer avec notre voiture d’entreprise : votre patron devra désormais obligatoirement communiquer aux services de police les noms de leurs employés qui ont commis une infraction au Code de la route à bord d’un véhicule de fonction [7].

15/03/2017

Précision utile à propos de l'achat du Polyter de la part d'une lectrice via un commentaire...

 

Site : http://www.soluter.fr

Message :

"Bonjour, Je viens de tomber sur l'article que vous avez consacré à Polyter. Je vois également des personnes qui ont laissé en commentaire qu'ils souhaitaient commander. Il se trouve que SOLUTER est distributeur officiel de Polyter, avec un blog que nous avons créé pour répondre aux question des personnes intéressées. Si vous le voulez, vous pouvez consulter ce blog à l'adresse suivante : www.soluter.fr Si vous souhaitez partager cette information à vos lecteurs, nous en serions ravis, car nous avons constaté que les clients ont du mal à trouver aujourd'hui un point de vente officiel, et surtout capable de répondre aux demandes en dessous de 5kg. Bonne journée. Christophe CROCHU "

Bien cordialement,

 Christophe CROCHU

 
 

Qui croit encore que les démunis ont la belle vie?

 

Aujourd'hui 84% des Français imaginent que beaucoup de personnes en difficultés (chômeurs, démunis, SDF...) abusent du système d'aide mis en place dans notre pays. C'est en effet le constat effectué à travers des interview de Mr L. Seux et une enquête effectuée par Mr B. Sèze pour le Secours Catholique Caritas. Il est possible de trouver le témoignage complet d'un homme de 38 ans, qui a accepté de montrer que malgré sa recherche d'emploi et sa bonne volonté, l'APL et le RSA qu'il touche ne lui suffisent pas pour vivre, tout juste l'aident à survivre. Se connecter à Internet sur www.secours-catholique.org.

Nous pouvons nous interroger sur la provenance des préjugés à l'égard des personnes en précarité. Le 31/5/2016, Mr Gérard Roche, vice- président de la Commission des Affaires Sociales du Sénat, a pris la parole dans l'hémicycle pour contrer une proposition de loi contre la fraude sociale déposée par Les Républicains, car il jugeait ce texte stygmatisant et contre productif (sentiment de rejet qui révolte ou porte au repli sur soi). Il lui a suffi de dire à haute voix: «Personne ne fait exprès d'être pauvre», pour réveiller la conscience de la plupart des élus, qui ont rejeté le projet de loi. En 2006, Mr N. Sarkozy lui-même n'hésitait pas à opposer « la France qui se lêve tôt et travaille dur à ceux qui sont aidés et ne seraient pas au RV de leur responsabilité». En 2011, dans l'Assemblée des Affaires Européennes, un élu parlait même de «l'assistanat, cancer de notre société»...

Il s'agirait pour les uns de renforcer les contrôles à l'égard des demandeurs d'emploi, pour d'autres de dénoncer des cumuls d'aides ou le manque d'enthousiasme de chômeurs pour rechercher un travail. Les maires ne voient souvent que 10 à 15 dossiers de fraudeurs potentiels sur des milliers d'allocataires. Et ils font alors une généralité de cas particuliers... Mais pour tous ceux qui sont sur le terrain et rencontrent de vraies personnes en difficulté, la réalité est bien différente. Ils voient alors, à travers leur bénévolat associatif, que l'exclusion, la honte et la souffrance de la pauvreté viennent surtout de la crise et des inégalités sociales. La détresse matérielle des victimes, en effet, ne peut manquer de nous amener à une vision plus juste de la situation.

Le Secours Catholique-Caritas par exemple côtoie quelques 1,5 millions de personnes. Les Restos du Coeur, le Secours Populaire, Le CCFD ainsi que d'autres associations luttent également pour sensibiliser le grand public à ces questions tout en oeuvrant concrètement pour aider les plus démunis. Le Secours Catholique a décidé, avec Viavoice, de créer un Observatoire consacré aux préjugés sur la pauvreté. Un sondage préalable, réalisé en ligne sur un échantillon de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus, est publié dans la presse ce 9/3/2017. La période électorale en effet est l'occasion de réfléchir à un projet de société pour les années à venir. Ainsi, du 9 mars au 30 avril une tournée en bus à trabvers la France avec questionnaires, films, expositions ...va s'attacher à chasser les préjugés et à combattre les idées reçues sur le terrain.

Pour aller plus loin, lire l'ouvrage publié en 2016 aux Editions de l'Atelier «En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté» de Claire Hédon, J.C. Sarrot et M.F. Zimmer et celui de J.F. Yon  aux éditions de l'Atelier préfacé par Ken Loach "Chômage, précarité, halte aux idées reçues!".

Lyliane

 

14/03/2017

A propos des droits des femmes dans le monde...

A l'occasion de la journée internationale de la femme le 8 mars 2017, Amnesty International a lancé une campagne pour faire pression sur le gouvernement mexicain, qui manifestement couvre les violences sexuelles et les tortures perpétrées dans les prisons du pays par le personnel pénitentiaire. En effet, une enquête menée par des chercheurs de l'ONG a montré que sur 100 femmes mexicaines emprisonnées, toutes ont certifié avoir été victimes de tortures, de viols, d'agressions et de mauvais traitements (attouchements, décharges électriques, pseudo-asphyxies...) sans avoir pu porter plainte contre ces exactions.

Face au laxisme des autorités et aux militaires qui prétendent ainsi arracher des aveux, il paraît urgent de chercher à faire cesser la banalisation de ces pratiques au Mexique comme partout dans le monde, afin que les tortionnaires n'agissent plus en toute impunité. Ces crimes doivent en effet être dénoncés et sévèrement punis. Or, entre 2010 et 2015, aucun gardien de prison n'a jamais été inquiété malgré des viols répétés. De plus, les victimes, qui ne bénéficient d'aucune assistance, doivent pouvoir porter ces affaires devant les tribunaux et obtenir réparation, afin de pouvoir se reconstruire.

Cette situation n'est pas une fatalité. En effet, Amnesty International a déjà obtenu des libérations de victimes incarcérées injustement et des condamnations contre leurs violeurs, en faisant connaître internationalement des cas précis au Mexique comme ailleurs. Ensemble, faisons entendre la voix des femmes mexicaines ainsi que celle de toutes les femmes du monde soumises à des violences sexuelles, des mauvais traitements et de la discrimination.

Ecrivons dès maintenant par exemple au Président du Mexique et à son Ministre de l'Intérieur, via Amnesty International 76, Boulevard de la Villette à Paris( 75940) Cédex 19, en faveur de l'une d'elles Mme Véronica Razo, arrêtée en 2011, qui attend toujours un jugement et une réponse à ses plaintes sur les tortures subies en prison.

Lyliane

 

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12/03/2017

Protéger les éléphants avec une pétition de Avaaz...

 
 
       
 

Des éléphanteaux naissent désormais dépourvus de défenses, en une tentative désespérée de survivre à la cruauté et à la cupidité humaines. Nous massacrons ces majestueux animaux pour des bibelots en ivoire! Pour la première fois, la Chine a annoncé la fermeture de ses marchés. Si nous amenons l’Europe à lui emboîter le pas, nous pouvons interdire à jamais le commerce de l’ivoire. Rejoignez la campagne:
JE SIGNE
Chères amies, chers amis,

Nous sommes sur le point d’éradiquer les éléphants de la surface de la Terre. Leur situation est si grave que certains naissent désormais sans défenses, en un ultime coup de poker au grand jeu de l’évolution pour survivre à la cruauté humaine.

Pour la première fois, la Chine, le plus grand importateur d’ivoire au monde, a annoncé une interdiction de l’ivoire. Aujourd’hui, si nous sommes assez nombreux, nous pouvons amener l’Europe, le premier exportateur mondial, à suivre son exemple!

L’année dernière, nous avons braqué les projecteurs sur le marché florissant de l’ivoire en Europe et provoqué un scandale. Aujourd’hui, de plus en plus de voix s’élèvent pour demander sa fermeture. C’est notre chance! Rejoignez l’appel et diffusez autour de vous -- faisons entendre un tollé pour interdire à jamais le commerce de l’ivoire:

Signez pour interdire le commerce de l’ivoire

Les éléphants sont incroyables - ils s’entraident dans l’adversité, peuvent reconnaître la mort et pleurent leurs disparus. Aujourd’hui, le braconnage est responsable d’une sélection bien peu naturelle... Selon de nouvelles recherches, 98% des éléphants femelles sont désormais dépourvues de défenses dans certaines régions d’Afrique!

Les marchés légaux de l’ivoire sont une couverture idéale pour les ventes illégales et alimentent les massacres. C’est pourquoi la fermeture du marché chinois est une formidable source d’espoir. Et l’exportation d’ivoire par l’Europe n’a aucun sens. L’UE a joué un rôle déterminant dans la lutte contre le braconnage, et maintenant que la Chine fait des progrès, l’Europe n’a pas d’excuse pour continuer à autoriser cette vente!

Il est temps de demander à l’Europe de fermer ses marchés, et d’interdire tout commerce de l’ivoire. Les discussions ont commencé à Bruxelles. Mais si nous ne nous faisons pas entendre, les profiteurs de l’ivoire pourraient l’emporter et maintenir ce commerce sanglant.

Signez pour interdire le commerce de l’ivoire

L’an dernier, nous avons été plus d'1,5 million à demander l’interdiction totale de l’ivoire lors du plus grand congrès de protection de la nature du monde -- et ils l’ont fait. Aujourd’hui, nous devons obliger nos gouvernements à maintenir le cap, et donner aux générations futures une chance de découvrir ces merveilles que sont les éléphants.

Avec espoir,

Marigona, Danny, Spyro, Alice, Bert et toute l’équipe d’Avaaz

Message de Pollinis au sujet de la disparition des abeilles sauvages...

 
 
 
 

Madame, Monsieur,

POLLINIS et l'INRA, l'Institut National de la Recherche Agronomique, ont besoin de votre aide de toute urgence pour recenser les populations d'abeilles sauvages et démontrer l’importance de leur service de pollinisation dans les territoires agricoles de notre pays.

Si vous le pouvez, je vous en prie cliquez ici pour nous aider.

C'est très important.

Un drame silencieux est en train de se jouer en ce moment-même. Les conséquences pourraient se révéler considérables pour notre environnement, la biodiversité et l'avenir même de nos cultures et de notre sécurité alimentaire, si nous n'intervenons pas rapidement.

Les scientifiques sont de plus en plus nombreux à penser que les abeille sauvages (bourdons, abeilles solitaires, halictes, mégachiles, etc.) qui assurent presque à elles-seules la pollinisation de 80% des plantes à fleurs à travers le monde, sont en rapide déclin - notamment en France et en Europe.

Leurs morphologies variées et adaptées  (corps velus, langues de longueur différentes) en font les chaînons-clé de la biodiversité, et de la variété de notre alimentation. Les tomates par exemple, ne peuvent être pollinisées efficacement que par les bourdons, les seuls à pouvoir faire vibrer les fleurs suffisamment fort pour en libérer le pollen (1) !

Actuellement près de la moitié des espèces de bourdons d'Europe sont déjà en déclin. Et déjà plus d'une espèce de plantes à fleurs sur dix est menacée d'extinction en France (2).

Pareil aux Pays-Bas et au Royaume-Uni où une étude a révélé que plus de 20% des plantes à fleurs avaient purement et simplement disparues au cours des 20 dernières années (3).

Ce déclin est dû aux méthodes de l'agriculture intensive (monoculture et destruction des haies en particulier entraînant le recul des habitats naturels et des ressources alimentaires des abeilles), à l'utilisation de pesticides de plus en plus toxiques et à l’arrivée de nouveaux parasites et maladies, sans que l'on sache encore avec certitude lequel de ces facteurs est le plus mortifère.

Mais ce qui est certain, c'est qu'il est dangereux de continuer à l'ignorer. Il faut dresser d'urgence un panorama des populations d'abeilles sauvages qui subsistent à travers tout le territoire et dresser l'inventaire de toutes les plantes cultivées et sauvages qui en dépendent pour pouvoir prendre les mesures indispensables à leur conservation.

Ces abeilles sauvages sont LE maillon-clé de la chaîne alimentaire.

Sans elles, pas de fleurs dans les prés et les montagnes ; pas de buisson de mûres ou d'aubépines dans les campagnes, ni de forêts de chataîgners ou d'acacias ; sans parler des dizaines de milliers d'espèces d'insectes, d'oiseaux et de mammifères qui en dépendent directement.

Sans parler des cultures et des productions agricoles : une vaste étude menée par le Professeur Garibaldi et réunissant des équipes scientifiques dans près de 30 pays a démontré que la production d'une grande partie des fruits et graines que nous consommons régulièrement est désormais limitée parce que les fleurs ne sont pas correctement pollinisées (4).

Le programme Apiformes pour lequel je sollicite votre aide aujourd'hui a pour but d'évaluer l'état des populations d'abeilles sauvages en France et d'établir le lien avec les plantes cultivées et sauvages qu’elles pollinisent. Ce programme repose sur un protocole unique qui en fait un espoir majeur pour la sauvegarde des pollinisateurs sauvages : Apiformes réunit en effet une équipe scientifique, dirigée par Bernard Vaissière, du laboratoire Pollinisation et écologie des abeilles de l'INRA d’Avignon, et plus de 25 lycées agricoles répartis à travers toute la France.

L'objectif est double : dresser un tableau fidèle de l'état des populations d'abeilles sauvages et des plantes qu’elles butinent et pollinisent, et sensibiliser les futurs agriculteurs à l’importance des insectes pollinisateurs sauvages pour qu’ils réalisent l'impérieuse nécessité de les protéger en pratiquant une agriculture plus respectueuse de l'environnement et des insectes pollinisateurs dont elle dépend.

Le réseau Apiformes a été lancé en 2007. En 2013, les autorités avaient arrêté le financement de ces recherches, au risque de faire retomber sur les insectes pollinisateurs sauvages le voile qui commençait à peine à se soulever. (magnifique!)

Cette étude des pollinisateurs sauvages étant indispensable pour notre avenir à tous, POLLINIS avait décidé de mobiliser ses membres en leur proposant de contribuer au projet. Et cela a fonctionné !

Depuis 2013, grâce au soutien des membres de POLLINIS, Bernard Vaissière et son équipe ont pu poursuivre leur travail de recensement et d'étude des insectes pollinisateurs sauvages à travers la France.

Au total, 4 574 spécimens d'abeilles sauvages ont déjà pu être identifiés. Les résultats de ces recherches ont été publiés en octobre 2016 dans la revue scientifique "Journal of Insect Conservation" (5). Ils montrent que l'identification des espèces est capitale pour détecter les effets des changements environnementaux sur les abeilles, et pourront guider les mesures de leur préservation dans notre pays.

Mais pour 2017, le problème se pose à nouveau. Coupes sombres dans les financements. Comment payer les scientifiques, le matériel d'étude et d'observation pour les lycées, le matériel d'analyse pour les chercheurs ?...

Car sans cela, le projet tombe à l'eau. Dix ans de travail risquent d'être stoppés net. Et avec eux, tout un programme ambitieux pour connaître l'état des populations d'abeilles sauvages, démontrer l’importance du service de pollinisation qu’elles assurent, et contribuer à proposer des mesures efficaces de conservation.

Cet arrêt serait d'autant plus grave qu'Apiformes est sur le point d'entamer une phase cruciale qui permettra l'analyse de l'impact de chaque espèce sur la pollinisation des cultures.

C'est pour cela que je fais appel à vous aujourd'hui. Pour vous proposer de participer, vous aussi, au sauvetage des abeilles sauvages et à une meilleure reconnaissance de l’importance de leur travail de polllinisation, en soutenant financièrement le projet Apiformes.

Nous devons trouver rapidement 20 000 euros. Cela peut paraître beaucoup, mais il suffirait par exemple que 500 personnes comme vous donnent 40 euros chacune, et le projet pourrait aboutir.

Je comprends bien que tout le monde ne peut pas se permettre de donner autant. C'est pour ça que nous avons mis en place une sorte de cagnotte spéciale dans laquelle vous pouvez verser le don que vous voulez : 5€, 15€, 35€, 45€, 100€...

L'important, c'est que chacun puisse participer selon ses moyens.

Pour apporter votre contribution financière au projet de recherche Apiformes sur les abeilles sauvages, cliquez ici.

Apiformes bouton

Ce que l'on sait à l'heure actuelle sur les populations des principaux insectes pollinisateurs sauvages, c'est qu'il y a en France environ mille espèces d'abeilles sauvages (6) et plus de 500 espèces de syrphes (7)... Et tout ce petit monde est indispensable à la pollinisation :

– géographiquement : la grande diversité des espèces et de leur traits de vie leur permet d'être présentes sur tous les territoires et dans tous les habitats (fissures, écorces, feuilles, terre...) ;

– qualitativement : certaines espèces de plantes ne peuvent pas être pollinisées par les abeilles domestiques, soit parce que leurs fleurs sont trop profondes pour la langue de ces abeilles (comme celles du chèvrefeuille), soit parce que leurs fleurs doivent être vibrées pour pouvoir être pollinisées efficacement (comme celles des cyclamens ou encore des tomates par exemple) et que les abeilles domestiques ne sont physiquement pas capables de vibrer les fleurs !

La grande majorité de ces petits insectes est irremplaçable. Y compris pour l'agriculture car on sait maintenant qu’en leur présence les cultures sont mieux pollinisées et ont des productions plus abondantes et de meilleure qualité qu'avec les seules abeilles domestiques !

Leur présence dans un champ permet d'augmenter - parfois de doubler ! - le rendement de certains fruits et de légumes (8).

Et pourtant, à force d’éliminer les friches, haies, et bosquets pour transformer le moindre m2 de terre en culture intensive, on anéantit peu à peu leurs habitats naturels.

C'est une situation dramatique qui nous conduit droit dans le mur… Et tant qu'on n'aura pas établi un état des lieux des pollinisateurs sauvages, avec des preuves tangibles, scientifiques, pour mesurer vraiment l'ampleur des dégâts et démontrer l’intérêt de la préservation de ces auxiliaires naturels et discrets, notre appel aux autorités publiques continuera à résonner dans le vide.

S'il vous plait, aidez-nous dans cette tâche indispensable en apportant votre soutien financier au programme Apiformes.

Apiformes bouton

Je vous en remercie par avance.

Très cordialement,

 

Nicolas Laarman
Délégué Général POLLINIS

10/03/2017

Soutien à Félix Croft qui a accueilli des réfugiés à Vintimille et risque une condamnation...

Accueil RÉFUGIÉS
France

9 MARS 2017 — Signez la pétition de soutien à Félix :

Décideurs politiques en matière d'immigration: Réfugiés à Vintimille : une condamnation de Félix Croft serait profondément injuste !
Réfugiés à Vintimille : une condamnation de Félix Croft serait profondément injuste ! Ainsi, le gouvernement italien refuse, comme le...
https://www.change.org
 

09/03/2017

Faut-il se désintoxiquer des métaux lourds?

 

Chère amie, cher ami, 

Encore un sujet tabou ! S’il est de plus en plus étudié et commenté par les naturopathes ou les médecins de santé naturelle, il reste peu attractif pour de nombreux médecins conventionnels. 

Sophie Benarrosch nous l’avait rappelé lors de sa conférence du Congrès de l’IPSN en octobre dernier, mais aussi dans son livre 
« A la recherche de ma santé perdue » (1) : la plupart des médecins qu’elle a croisés dans son parcours de patiente ne pensaient pas que les métaux lourds pouvaient avoir un effet amplificateur sur la maladie de Lyme. 

Pourtant, c’est lorsqu’elle a commencé à se désintoxiquer qu’elle a vu son état de santé s’améliorer. 

Et de nombreux patients témoignent dans le même sens. 

Il est particulièrement regrettable que les médecins « classiques » ne s’intéressent pas davantage à l’intoxication aux métaux lourds pour deux raisons : 

  • D’abord une bonne prise en charge du patient permet d’obtenir d’excellents résultats; 

  • Ensuite, la désintoxication aux métaux lourds est une démarche délicate qui demande un suivi attentif et peut provoquer des conséquences graves pour la santé. Dans la plupart des cas, il est plus prudent qu’un médecin suive le cheminement du patient. Et il est donc urgent qu’il puisse se former mieux à cette thématique. 

L’exemple du mercure

Je vous donne un exemple que tout le monde a vécu, personnellement ou dans son entourage. Pendant longtemps, les amalgames dentaires contenaient du mercure. Cette pratique sera bientôt interdite chez les femmes enceintes en Europe (2) et n’est déjà plus appliquée par de nombreux dentistes. 

Le problème vaut évidemment pour les dentistes eux-mêmes : à poser toute la journée des plombages au mercure, ils risquent de s’intoxiquer. Une dentiste enceinte doit donc faire particulièrement attention. Sa santé et celle de son enfant peuvent être dégradées à cause des métaux présents dans les amalgames dentaires. 

Pour autant, un grand nombre de patients ont encore des « plombages » au mercure (et autres métaux). Le problème est que ces amalgames émettent des vapeurs de métaux qui intoxiquent le corps. 

Il n’est cependant pas toujours préférable de les faire enlever car le risque d’intoxication à ce moment-là est élevé. Or, les dégâts causés par une intoxication directe au mercure peuvent être considérables. 

Si votre système immunitaire parvient à « gérer » le mercure, cela peut valoir la peine de garder les amalgames. La décision est de toute façon à discuter avec le dentiste et le médecin. 

L’intoxication au mercure peut être causée par d’autres situations. On en trouve parfois dans les fruits de mer. Ces derniers sont excellents pour la santé. Il est dommage de s’en priver. En revanche, il est utile d’en connaître la provenance et de s’assurer auprès de son poissonnier qu’ils proviennent d’une zone non polluée. 

On peut encore trouver du thiomersal (mercure) dans certains vaccins. Des scientifiques, comme le Pr Boyd Haley, ont vigoureusement critiqué la présence de ce métal en tant qu’adjuvant dans les vaccins. 

Pire encore, on en trouve également comme conservateur dans certains médicaments. 

Les scientifiques s’intéressent à trois facteurs aggravants concernant le mercure et les métaux lourds : 

  • Le cumul des doses reçues : plus on est exposé, plus le risque est grand. 

  • Le cumul des différents métaux : y a-t-il des interactions entre différentes intoxications ? 

  • La taille des particules de métal et leur circulation dans le corps. Les travaux du Pr Romain Gherardi sur ce point sont déterminants (3). Il pose l’hypothèse d’un lien entre l’aluminium dans les vaccins et une maladie rare mais invalidante : la myofasciite à macrophages. Ici se pose également la question de savoir si les métaux peuvent intoxiquer le cerveau et avoir de ce fait des conséquences graves sur la santé de certaines personnes : maladies auto-immunes ou autres. 

Les différents métaux en cause

Le mercure n’est pas le seul métal incriminé. 

On parle depuis plusieurs années de l’aluminium présent dans de nombreux produits, comme les déodorants. Là encore, de nombreux scientifiques s’en méfient de plus en plus. 

Et il y en a d’autres : plomb, arsenic, cadmium, antimoine, argent, baryum, béryllium, bismuth, étain, nickel, platine, thallium. 

Ces métaux lourds sont présents dans l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons, l’alimentation, les céréales, les médicaments, les vaccins, les piles et batteries, certaines ampoules, les cosmétiques, les teintures pour les cheveux, les plastiques, certaines peintures, les solvants, les produits ménagers, les engrais, etc. 

Sont en cause, la qualité des sols, nos modes de vie, les procédés de fabrication de nombreux produits,… 

Heureusement, notre corps est capable d’en gérer une partie. Mais quelle est la limite ? Et, surtout, sommes-nous tous égaux devant une possible intoxication? 

La problématique des métaux lourds sur la santé

L’intoxication aux métaux lourds ne crée pas toujours un type déterminé de maladie, sauf dans des cas précis comme le saturnisme causé par le plomb. En revanche, les métaux peuvent accentuer certaines maladies, les déclencher ou freiner le corps dans sa capacité de réaction. 

Par exemple, l’électro sensibilité, maladie reconnue en Suède, peut être considérablement renforcée chez des personnes intoxiquées aux métaux lourds. 

Dans la maladie de Lyme ou dans l’autisme, une désintoxication peut avoir un effet bénéfique considérable sur la santé du patient. 

Ce sujet est si important que les organisateurs des Académies de Santé Naturelle, à Aix-les-Bains, ont décidé d’en faire l’un des axes principaux de leur colloque qui a lieu du 10 au 12 mars prochains. 

J’y assisterai et pourrai vous faire un compte rendu de ce que j’aurai entendu sur place. Pour autant, la meilleure manière d’apprendre est d’y aller vous-mêmes, ce que je vous engage à faire. Je m’y suis rendu tous les ans depuis leur création, il y a trois ans, et n’ai jamais été déçu. 

L’organisateur, l’Office de Tourisme de la ville d’Aix-les-Bains, et ses partenaires font un travail formidable, n’hésitez pas à en profiter. 

Pour vous inscrire, rendez-vous sur le site des Académies de Santé Naturelle :
http://www.academies-santenaturelle.com/ 

J’espère avoir l’occasion de vous y rencontrer. 


Naturellement vôtre, 

Augustin de Livois 


PS : Savez-vous que le jeûne peut aider à désintoxiquer son organisme des métaux lourds ? Pour tout savoir sur cette pratique, nous organisons une conférence exceptionnelle le jeudi 16 mars 2017 avec Thomas Uhl, la référence du jeûne en France. 
Informations et inscriptions ici.

Métaux lourds : faut-il se désintoxiquer ?

Chère amie, cher ami, 

Encore un sujet tabou ! S’il est de plus en plus étudié et commenté par les naturopathes ou les médecins de santé naturelle, il reste peu attractif pour de nombreux médecins conventionnels. 

Sophie Benarrosch nous l’avait rappelé lors de sa conférence du Congrès de l’IPSN en octobre dernier, mais aussi dans son livre 
« A la recherche de ma santé perdue » (1) : la plupart des médecins qu’elle a croisés dans son parcours de patiente ne pensaient pas que les métaux lourds pouvaient avoir un effet amplificateur sur la maladie de Lyme. 

Pourtant, c’est lorsqu’elle a commencé à se désintoxiquer qu’elle a vu son état de santé s’améliorer. 

Et de nombreux patients témoignent dans le même sens. 

Il est particulièrement regrettable que les médecins « classiques » ne s’intéressent pas davantage à l’intoxication aux métaux lourds pour deux raisons : 

  • D’abord une bonne prise en charge du patient permet d’obtenir d’excellents résultats; 

  • Ensuite, la désintoxication aux métaux lourds est une démarche délicate qui demande un suivi attentif et peut provoquer des conséquences graves pour la santé. Dans la plupart des cas, il est plus prudent qu’un médecin suive le cheminement du patient. Et il est donc urgent qu’il puisse se former mieux à cette thématique. 

L’exemple du mercure

Je vous donne un exemple que tout le monde a vécu, personnellement ou dans son entourage. Pendant longtemps, les amalgames dentaires contenaient du mercure. Cette pratique sera bientôt interdite chez les femmes enceintes en Europe (2) et n’est déjà plus appliquée par de nombreux dentistes. 

Le problème vaut évidemment pour les dentistes eux-mêmes : à poser toute la journée des plombages au mercure, ils risquent de s’intoxiquer. Une dentiste enceinte doit donc faire particulièrement attention. Sa santé et celle de son enfant peuvent être dégradées à cause des métaux présents dans les amalgames dentaires. 

Pour autant, un grand nombre de patients ont encore des « plombages » au mercure (et autres métaux). Le problème est que ces amalgames émettent des vapeurs de métaux qui intoxiquent le corps. 

Il n’est cependant pas toujours préférable de les faire enlever car le risque d’intoxication à ce moment-là est élevé. Or, les dégâts causés par une intoxication directe au mercure peuvent être considérables. 

Si votre système immunitaire parvient à « gérer » le mercure, cela peut valoir la peine de garder les amalgames. La décision est de toute façon à discuter avec le dentiste et le médecin. 

L’intoxication au mercure peut être causée par d’autres situations. On en trouve parfois dans les fruits de mer. Ces derniers sont excellents pour la santé. Il est dommage de s’en priver. En revanche, il est utile d’en connaître la provenance et de s’assurer auprès de son poissonnier qu’ils proviennent d’une zone non polluée. 

On peut encore trouver du thiomersal (mercure) dans certains vaccins. Des scientifiques, comme le Pr Boyd Haley, ont vigoureusement critiqué la présence de ce métal en tant qu’adjuvant dans les vaccins. 

Pire encore, on en trouve également comme conservateur dans certains médicaments. 

Les scientifiques s’intéressent à trois facteurs aggravants concernant le mercure et les métaux lourds : 

  • Le cumul des doses reçues : plus on est exposé, plus le risque est grand. 

  • Le cumul des différents métaux : y a-t-il des interactions entre différentes intoxications ? 

  • La taille des particules de métal et leur circulation dans le corps. Les travaux du Pr Romain Gherardi sur ce point sont déterminants (3). Il pose l’hypothèse d’un lien entre l’aluminium dans les vaccins et une maladie rare mais invalidante : la myofasciite à macrophages. Ici se pose également la question de savoir si les métaux peuvent intoxiquer le cerveau et avoir de ce fait des conséquences graves sur la santé de certaines personnes : maladies auto-immunes ou autres. 

Les différents métaux en cause

Le mercure n’est pas le seul métal incriminé. 

On parle depuis plusieurs années de l’aluminium présent dans de nombreux produits, comme les déodorants. Là encore, de nombreux scientifiques s’en méfient de plus en plus. 

Et il y en a d’autres : plomb, arsenic, cadmium, antimoine, argent, baryum, béryllium, bismuth, étain, nickel, platine, thallium. 

Ces métaux lourds sont présents dans l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons, l’alimentation, les céréales, les médicaments, les vaccins, les piles et batteries, certaines ampoules, les cosmétiques, les teintures pour les cheveux, les plastiques, certaines peintures, les solvants, les produits ménagers, les engrais, etc. 

Sont en cause, la qualité des sols, nos modes de vie, les procédés de fabrication de nombreux produits,… 

Heureusement, notre corps est capable d’en gérer une partie. Mais quelle est la limite ? Et, surtout, sommes-nous tous égaux devant une possible intoxication? 

La problématique des métaux lourds sur la santé

L’intoxication aux métaux lourds ne crée pas toujours un type déterminé de maladie, sauf dans des cas précis comme le saturnisme causé par le plomb. En revanche, les métaux peuvent accentuer certaines maladies, les déclencher ou freiner le corps dans sa capacité de réaction. 

Par exemple, l’électro sensibilité, maladie reconnue en Suède, peut être considérablement renforcée chez des personnes intoxiquées aux métaux lourds. 

Dans la maladie de Lyme ou dans l’autisme, une désintoxication peut avoir un effet bénéfique considérable sur la santé du patient. 

Ce sujet est si important que les organisateurs des Académies de Santé Naturelle, à Aix-les-Bains, ont décidé d’en faire l’un des axes principaux de leur colloque qui a lieu du 10 au 12 mars prochains. 

J’y assisterai et pourrai vous faire un compte rendu de ce que j’aurai entendu sur place. Pour autant, la meilleure manière d’apprendre est d’y aller vous-mêmes, ce que je vous engage à faire. Je m’y suis rendu tous les ans depuis leur création, il y a trois ans, et n’ai jamais été déçu. 

L’organisateur, l’Office de Tourisme de la ville d’Aix-les-Bains, et ses partenaires font un travail formidable, n’hésitez pas à en profiter. 

Pour vous inscrire, rendez-vous sur le site des Académies de Santé Naturelle :
http://www.academies-santenaturelle.com/ 

J’espère avoir l’occasion de vous y rencontrer. 


Naturellement vôtre, 

Augustin de Livois 


PS : Savez-vous que le jeûne peut aider à désintoxiquer son organisme des métaux lourds ? Pour tout savoir sur cette pratique, nous organisons une conférence exceptionnelle le jeudi 16 mars 2017 avec Thomas Uhl, la référence du jeûne en France. 
Informations et inscriptions ici.

 

08/03/2017

Contestation par pétition chez les médecins...

Un réseau national de centres de santé pour lutter contre les déserts médicaux

 
Alain FROBERT
France

Les déserts médicaux sont les premiers signes de la catastrophe sanitaire en cours.

La médecine libérale traditionnelle a abandonné les territoires ruraux et abandonne aujourd’hui les villes moyennes, Paris et les quartiers défavorisés des grandes villes.

Les cotisations de millions de salariés financent notre système de protection sociale mais l’offre de soins reste pour la médecine ambulatoire quasi exclusivement libérale.

C’est ce système qui a conduit aux déserts médicaux et à la détérioration des soins dans les services d’urgence des hôpitaux.

Nous demandons la création d' un vaste réseau  de centres de santé sur l’ensemble du territoire national partout où l’offre de soins est insuffisante.

Pour que les soins ambulatoires, les actes de prévention et d’éducation sanitaire soient accessibles à tous quels que soient ses revenus, sa culture, sa situation géographique.

Nous voulons que ces soins soient de la plus haute qualité et réellement coordonnés avec le système public de santé.

Car les soins sont très inégalitairement répartis et chacun n’a pas les mêmes chances de guérir d’un accident cérébrocardiovasculaire ou d’un cancer selon l’endroit où il habite, selon son niveau de connaissances des ressources du système de santé.

La mortalité peut pour ces maladies passer du simple au triple.

Pour répondre aux besoins des usagers la médecine ambulatoire réalisée dans ces centres de santé doit intégrer plusieurs dimensions indissociables :

-          La permanence de l’accueil et la gratuité des prestations

-          Les actions adaptées d’éducation sanitaire et de prévention

-          Des soins pluridisciplinaires centrés sur la médecine générale

-          La participation des usagers et des équipes des centres à la gestion

Les professionnels de telles structures médecins généralistes et spécialistes , paramédicaux et personnel social seront tous salariés.

A ce titre, ils bénéficieront de tous les avantages des salariés en terme de temps légal de travail ,de congés payés, de protection sociale et de retraite.

Le financement de telles structures sera budgétisé et indépendant du paiement à l’acte, le principal financeur sera la sécurité sociale.

Les centres seront gérés paritairement par les représentants du personnel médical et non médical les représentants des usagers et les représentants des caisses.

La direction de chaque centre sera assurée par un(une) directeur(directrice) élu(e)  par l’équipe du centre pour une période donnée. 

Le réseau des centres de santé ainsi définis aura une mission de service public.

Il constituera un maillon du service public de santé, s’associant au service public des hôpitaux et du CHU de sa région sanitaire, des passerelles seront possibles pour les personnels et un système de lien informatique du dossier médical se fera entre ces structures.

La médecine libérale ne peut avoir le monopole de l’exercice ambulatoire d’autant plus que son existence même doit beaucoup aux cotisations obligatoires des salariés.

La liberté d’exercice n’a jamais voulu signifier qu’il ne pouvait y avoir qu’un seul type d’exercice, la médecine libérale payée à l’acte.

C’est ce qu’a voulu défendre contre toute innovation l’Ordre des médecins qui s’est opposé par exemple au conventionnement des médecins et plus récemment aux lois de santé pourtant bien timides de Marisol Touraine.

L’ordre des médecins qui veut encore peser sur toute modification du système de santé en avançant ses propositions soit disant issues de la consultation de 35 000 médecins sans se soucier de l’avis des 165 000 autres qui ne veulent plus de son système.

L’Ordre des médecins pour lequel l’adhésion est obligatoire pour tout médecin est le premier défenseur de l’exercice libéral, il a été le défenseur de tous les archaïsmes médicaux s’opposant à la médecine de groupe, aux lois libéralisant la contraception et l’avortement.

Il représente le vieil ordre médical et grâce aux cotisations obligatoires, qui représentent chaque année un pactole de 75 millions d’euro, il garde son pouvoir d’immobilisme et de nuisance.

Les médecins qui se reconnaitront dans un nouveau service public de santé, dont le réseau national des centres de santé fera partie, ne veulent plus avoir l’obligation d’adhérer à cet ordre périmé et ne veulent plus financer ses divagations.

Les questions éthiques , le sens des soins ambulatoires, les règles déontologiques dans un service public de santé pourront être abordées par des règles communes , par des instances internes avec droit de regard des usagers.

Nous n’avons nul besoin des entraves de l’Ordre des médecins pour cela.

 Dr Alain Frobert

Gériatre en exercice

06/03/2017

Le Concours Lépine est-il toujours utile?

Cette institution française, nous dit dans le journal Nice-Matin du 26/2/2017 Mr E. Galliano reste un outil incontournable, car il s'adapte aux besoins de la société et motive toujours les inventeurs. Il faut savoir qu'il a été crée en 1901 par le Préfet et Maire de Paris Mr Louis Lépine, afin de lutter contre le marasme économique de l'époque.

Même si le grand public ne semble pas vraiment s'y intéresser, le Concours Lépine reste un acteur économique, à la base de l'industrialisation de notre pays. Chaque année cependant des avocats et de grandes entreprises viennent y chercher les meilleures inventions.

La France pourrait sans doute mieux valoriser l'innovation en créant un crédit d'impôt recherche ou la BPI. La création d'un brevet industriel faciliterait également la tâche des inventeurs. En effet, ceux-ci sont obligés de déposer un brevet dans chacun des pays de la communauté européenne.

Nous devons réaliser que le 20 ème siècle tout entier a vécu sur les inventions françaises: par exemple l'uranium avec les époux Curie, le cinéma avec les frères Lumière... Si la France est en pointe avec ses ingénieurs, ce qui manque chez nous est le mode commercial. Car les inventeurs sont créatifs, ils sont passionnés mais ne savent pas forcément faire connaître leurs inventions.

Selon les statistiques du Bureau Mondial de la Propriété Industrielle, qui recense le dépôt des brevets à travers le globe, la France représente à elle seule près de 10% de la propriété intellectuelle en Europe (100 000 environ par an)

Alors, encourageons nos créateurs et remercions les de faire avancer l'innovation! Pour en savoir plus concernant le Concours Lépine, il est possible de consulter sur Internet le site: www.concourslepine.fr

Lyliane

 

05/03/2017

Campagne contre les perturbateurs endocriniens...

Bonne nouvelle, nous avons fait subir un nouveau revers aux multinationales du toxique comme Monsanto

Mais nous ne pouvons pas en rester là, il nous faudra rester vigilants jusqu’au bout.

Cliquez ici pour partager cette campagne avec vos ami-e-s sur facebook. Chaque nouvelle personne que vous mobilisez constitue un énorme pas vers la victoire.

Cela fait plus de 3 ans que, sous la pression d’entreprises comme Bayer ou Monsanto, la Commission européenne essaye de faire adopter cette réglementation. En vain.

Avec la coalition EDC Free et l’association HEAL, nous avons tout mis en oeuvre pour convaincre plusieurs États membres de renoncer à soutenir cette proposition extrêmement dangereuse pour les européens et l’environnement. Car au-delà des conflits d’intérêts révélés par Le Monde, la réglementation défendue par l’UE pose surtout un problème majeur en matière de santé publique. De fait, des milliers d’études ont établi un lien entre l’exposition à ces produits chimiques et l’augmentation de graves problèmes médicaux comme l’infertilité, le cancer ou des troubles neurologiques.

La Commission européenne pensait pouvoir entraîner tous les États membres avec elle. C’était sans compter sur la mobilisation de milliers de citoyens à travers l’Europe. Sous cette impulsion collective, plusieurs pays, comme la France, la Suède ou encore le Danemark ont ainsi finalement décidé de voter contre.

Certains États restent à convaincre pour que ce projet soit définitivement rejeté et que soit enfin pris en compte le principe de précaution. En continuant à mettre la pression sur ces gouvernements, nous réussirons à convaincre la Commission Européenne de travailler sur une réglementation limitant les risques pour notre santé et de notre environnement.

Le combat n’est pas fini. Atteignons la barre symbolique des 400.000 signatures en partageant la pétition sur Facebook.

Vous pouvez aussi multiplier votre impact en transférant cet email à au moins 5 de vos contacts.

Merci pour tout ce que vous faites,

SOME OF US

03/03/2017

Comment créer son entreprise sans exposer sa famille?

Beaucoup de personnes dans notre pays sont tentées de monter leur propre start-up ou de s'installer comme autoentrepreneur. Toutefois, il est judicieux de prévoir dès le début un éventuel revers de fortune en protégeant ses proches. Dans Version Fémina, Me Michelle Zefel, notaire à Bordeaux, a fait la liste des 6 règles d'or à respecter.

1- Choisir un régime matrimonial de séparation, ou en changer si ce n'était pas le cas, afin de séparer le patrimoine de l'entrepreneur de  celui de son conjoint. en cas de pacs, prendre la même précaution. 

2- Rédiger une déclaration d'insaisissabilité. Ainsi, pour les entreprises individuelles, la protection de la résidence principale est automatique. Cela peut se faire chez un notaire chez un notaire pour des biens immobiliers non professionnels(résidence secondaire...), pour protéger ses avoirs des créanciers.

3- Miser sur une forme de société précise en créant soit une SARL, soit une EURL, soit une SAS ou une SA, afin de limiter l'engagement financier à hauteur de l'apport. Sauf en cas de faute de gestion, cela évite d'avoir à régler des dettes pros sur ses propres deniers. Prévoir également, par acte notarié ou pas, de désigner la ou les personnes compétentes pour gérer l'entreprise à votre place le cas échéant.

4- Ne pas se porter caution, ni laisser son conjoint le faire.

5- Souscrire les bonnes assurances. Par exemple opter pour un contrat décès/incapacité/invalidité, afin de percevoir des revenus en cas de décès, voire même une rente éducative s'il y a des enfants. C'est à compléter éventuellement par une assurance "homme ou femme clé" qui, en cas de décès, verserait un capital afin de trouver un gérant ou un repreneur.

6- Préparer dès le départ la transmission de l'entreprise en rédigeant un testament assorti d'une clause d'attribution préférentielle ou une clause d'agrément.

Car prévoir ne fait pas mourir! Et on se sent en paix lorsque tout a été prévu...

Lyliane

02/03/2017

SOLIDARITÉ AVEC LES SOLIDAIRES !

 
 
 

Rassemblement au TGI de Nice - 4 avril - 13 heures

Accueil RÉFUGIÉS
France

29 MARS 2017 — Le 4 avril, aura lieu le procès (l'énième) d’une personne solidaire avec
les personnes bloqués aux frontières de l’Europe. Ce procès ne constitue pas seulement l'accusation par la justice d’une personne solidaire, mais c’est aussi le procès de tous ceux et celles qui
se révoltent contre les politiques migratoires européennes et contre la
violence des frontières.

Nous voudrions utiliser cette date comme une occasion pour attaquer
politiquement et publiquement l’idée de frontières et ses conséquences. On ne reconnaît pas la justice des tribunaux, mais on en subi la répression. Que ce procès soit une occasion de plus pour faire émerger une voix commune et non l’énième cirque médiatique qui manipule nos idées et actions.

Les deux dernières années, le dispositif des frontières est devenu de plus en plus brutal, avec déportations systématiques vers des centres de tri ou même des expulsions vers des pays comme le Soudan, le Niger et d'autres dictatures.
Entre l'Italie et la France, les épisodes de violence et les « accidents »
mortels sont très, trop fréquents. C'est cela que nous voulons dénoncer collectivement, à l’intérieur et à l’extérieur du Tribunal, sans se substituer à ceux et celles qui subissent vraiment la violence des frontières. C'est à eux qu'il faut laisser la parole. Il n'y ni héros ni victimes, il y a juste tout ceux et celles qui demande l’abolition des frontières.

Libre circulation et libre installation pour tous et toutes.
Rassemblement au TGI de Nice - 4 avril - 13 heures

De www.change.org

01/03/2017

Connaissez-vous Mr Luaty Beirao?

J'apprends, grâce à la revue Abolition de l'ACAT (Action des Chrétiens contre la Torture), que la Fondation Acat a décerné le prix Engel-Du Tertre 2016 à Mr Luaty Beirao, musicien de rap engagé, militant en faveur de la démocratie et de la lutte contre la corruption en Angola. Le chanteur a pu venir en France recevoir son prix le 21 janvier 2017.

Il faut néanmoins savoir que pour la fête de la musique 2016, l'ACAT avait organisé à Paris un concert de soutien aux 17 jeunes rappeurs, dont Mr Beirao, condamnés à plusieurs années de prison pour avoir participé à un atelier de réflexion sur la démocratie en Angola et les stratégies non-violentes en vue d'une transition politique. Suite à ce concert, le 29 juin 2016, la Cour Suprême de Luanda avait ordonné leur libération conditionnelle.

Pour l'Acat et tous ceux qui s'étaient mobilisés au plan international en faveur de ces rappeurs, c'est une première victoire. Certes, ils restent tous assignés à résidence en attendant la décision finale de la Cour Constitutionnelle, mais nous pouvons constater que la mobilisation internationale pèse sur ceux qui fabriquent des charges de toute pièce pour juguler une opposition qui les dérange...

En effet, utiliser la musique pour sensibiliser la jeunesse africaine et critiquer un régime jugé corrompu ne saurait constituer un délit aux yeux du monde. Il me semble que se saisir des injustices manifestes et briser le silence qui les entoure est de notre responsabilité d'êtres humains. Continuons donc à faire connaître les actions des ONG oeuvrant sur le terrain, car elles luttent à leur façon contre l'arbitraire.

Pour en savoir davantage sur l'ACAT, consulter: www.acatfrance.fr.

Lyliane 

28/02/2017

Un livre sur l'agro-alimentaire à lire au moment du Salon de l'Agriculture selon change.org...

Grande oubliée de cette élection : l'agro-alimentaire !
Nous avons donc décidé de publier un livre "pavé dans la mare" et sans tabou : "Agriculteurs : les raisons d'un désespoir" (éditions Plon).

Nous y dénonçons les magouilles, les conflits d'intérêts et la corruption d'un système qui créent la perte de nos agriculteurs, des maladies et une baisse du pouvoir d'achat pour les consommateurs et le manque de respect pour nos animaux.
Et nous proposons des solutions pour remettre à plat tout ce système.
Co-écrit avec Eric de La Chesnais (chef du service agriculture du Figaro) et préface de Brigitte Gothiere (Cofondatrice association L214) : http://livre.fnac.com/a10170853/Arash-Derambarsh-Agricult...

Agriculteurs : les raisons d'un désespoir - Arash Derambarsh, Eric De La Chesnais sur Fnac.com
Agriculteurs : les raisons d'un désespoir, Arash Derambarsh, Eric De La Chesnais, Plon. Des...
http://livre.fnac.com 
 

Ils meurent pour nos smartphones...

 

Ce titre terrible fait partie du rapport d'Amnesty International après une enquête sur les conditions dans lesquelles les mineurs de la République Démocratique du Congo extraient une part importante du cobalt mondial. En effet, le constat est accablant: mineurs ensevelis vivants dans l'effondrement des tunnels, travail des enfants dès l'âge de 7 ans, violences à l'encontre de ceux-ci, maladies respiratoires mortelles, tout cela pour des salaires de misère...

Plus de 20% du cobalt exporté par la RDC provient de mines creusées à la main, qui peuvent s'étendre sur des dizaines de mètres sous terre, sans ventilation, ni structure anti-effondrement. Les ouvriers travaillent dans ces mines sans casque, ni masque et décrochent le cobalt au marteau et au burin. Ces travailleurs qui prennent tous les risques sont néanmoins exploités par des acheteurs sur place, revendant ce cobalt à d'autres négociants (Corée du Sud, Japon...). Le cobalt est ensuite transformé pour fabriquer des batteries au lithium-ion, qui sont revendues à des fabricants de tablettes, de smartphones et d'ordinateurs portables.

En vertu de la loi congolaise, les maisons d'achat sur place n'ont pas à demander d'où proviennent les minerais qu'elles achètent, ni par qui et dans quelles conditions ils ont été extraits. De plus, il ne semble pas normal que des entreprises qui réalisent plusieurs milliards d'euros de bénéfices par an ne se soucient pas des Droits Humains des populations qui les enrichissent et meurent en silence...

Pour le moment, Apple a reconnu la véracité des faits mis en lumière par Amnesty International et s'est engagé à rendre sa chaîne d'approvisionnement plus responsable, tout en réglant les plus gros problèmes. Les autres multinationales n'ont pas encore réagi. Aussi, la Présidente d'Amnesty International France, Mme Camille Blanc, demande dans un édito notre mobilisation pour interroger les grandes sociétés multinationales sur leurs responsabilités. Une pétition a été lancée pour les engager à remédier aux souffrances endurées par les victimes de cette exploitation inhumaine.

Selon Amnesty International France, toutes les sociétés concernées ont les moyens de mettre fin à ce véritable scandale. La législation internationale doit en parallèle être renforcée afin de protéger les enfants comme les adultes dans cette partie du monde. Pour prendre part à ce douloureux dossier et signer la pétition, consulter sur Internet: www.amnesty.fr/agir.

Lyliane

 

27/02/2017

Le réseau Welcome en faveur de l'accueil des réfugiés en France...

Welcome JRS France n'est pas une association, mais c'est un réseau de foyers et de communautés, qui offrent l'hospitalité à de jeunes demandeurs d'asile. Ce réseau jésuite, mis en place en 2009, se veut fidèle à l'esprit de l'Evangile. Welcome JRS propose en effet à des familles et à des communautés religieuses d'accueillir chez elles un demandeur d'asile pendant 4 à 6 semaines maximum. Une Charte des Bonnes Pratiques veille au bon déroulement du séjour.

C'est en fait un enrichissement pour tous, car des liens féconds sont susceptibles de se tisser. Le réfugié bénéficie d'une vie familiale et d'un tuteur pour toutes ses démarches administratives. Existent aussi, dans quelques-unes des 30 villes françaises où le réseau est implanté, des ateliers, des rencontres, des cours de français, des formations professionnelles et un suivi juridique. Les mots d'ordre du réseau sont: accompagner, servir et défendre.

En fin 2014, le réseau Welcome, animé par une coordination pour la France, regroupait 105 familles d'accueil. En Suisse, le réseau OSAR possède un réseau d'hébergement pour demandeurs d'asiles amenés à rester durablement en Suisse. Pour monter un collectif local dans notre pays, contacter par mail: marie.catherine.chevalier@jrsfrance.org.

Tous renseignements concernant ce réseau solidaire s'obtiennent au: www.jrsfrance.org/welcome-en-france-refugie.

Le journal Télérama N°3501 de février 2017, à travers un article de Mme Juliette Benavant, publie le témoignage d'un couple de retraités de Belgentier, près de Toulon (83), qui accueille à la maison un réfugié kurde irakien depuis plusieurs mois. C'est France Terre d'Asile qui a fait appel au réseau jésuite Welcome, disposant de 50 famillles dans le Var, pour héberger cet ingénieur en Télécommunications. Celui-ci est heureux de pouvoir souffler quelques semaines dans une ambiance chaleureuse. Sa famille a, hélas, en grande partie été décimée par la guerre. Il vient d'obtenir de l'Ofpra une protection subsidiaire d'un an renouvelable.

Nous pouvons nous réjouir que des réseaux solidaires existent en Europe. Les barrières policières élevées aux frontières ne solutionnent rien. Elles sont tout juste bonnes à rassurer les personnes faisant encore des amalgames entre migrants et terroristes. Comme si la solidarité humaine pouvait être mise en balance avec la peur de la différence de l'autre!

Lyliane

 

25/02/2017

Enfin une Agence Française pour la Biodiversité...

 

La notion de biodiversité est relativement récente. Elle est en effet apparue dans les années 1980. Sa définition fait référence au mot grec bios qui signifie la vie et à la diversité de la vie sur terre (écosystèmes, espèces et gènes ainsi que les interactions entre elles). Une Agence Française pour la biodiversité vient de voir le jour. Elle entre en effet en action dès maintenant, puisque le décret relatif à son organisation et à son fonctionnement est paru le 26/12/2016 et son premier Conseil d'Administration s'est tenu le 19/1/2017. Quant à son Directeur Mr C. Aubel, il a été officiellement nommé par arrêté.

La loi a octroyé à cette Agence de nombreuses missions. Elle sera notamment chargée de collecter des données et de produire de l'expertise. Elle doit également être un centre de ressources, animer une Stratégie Nationale pour la biodiversité et même assurer un rôle de police de l'environnement. Il a aussi été prévu qu'elle soutienne financièrement des actions de protection ou de reconquête de la biodiversité dans les territoires par la mise en place d'Agences Régionales de la biodiversité avec les collectivités volontaires.

La Ministre de l'Environnement Mme S. Royal a toutefois annoncé, fin décembre 2016, 50 postes supplémentaires dont la moitié sera affecté aux parcs marins naturels, ce qui s'ajoute aux 1200 postes nés de la fusion de 4 organismes. Cela paraît assez peu pour toutes ses missions...

Dans les priorités pour 2017, on retrouve plusieurs actions dont la réalisation de 200 ABC(Atlas de la biodiversité communale supplémentaire), les liens entre la santé et la biodiversité, la communication auprès du grand public, des actions de restauration d'espaces naturels...

Espérons que le budget alloué à l'Agence sera à la hauteur des attentes, afin de favoriser des missions nouvelles et de constituer une opportunité pour le développement économique, le maintien et la création d'emplois.

La Campagne Présidentielle 2017 dans notre pays pourrait constituer un bon sujet de discussion à propos de la biodiversité et déboucher sur des engagements et des actions concrètes en faveur de l'environnement

Lyliane

 

24/02/2017

Réparer le tissu déchiré du monde...

 

Interviewé par Mme V. Larousse dans le Monde des religions, Mr Abdennour Bidar, à travers son dernier ouvrage «Les tisserands»paru aux éditions Les liens qui libèrent en 2016, propose à tous ceux qui s'efforcent de changer la société«de réparer le tissu déchiré du monde».

Ce manifeste comprend tout d'abord un constat sur l'état du monde. Selon Mr Bidar, docteur en philosophie et inspecteur général de l'Education Nationale, nous traversons une crise généralisée des liens, que ce soit notre lien à la nature, celui des uns avec les autres et enfin celui à nous-mêmes. Par contre,les liens d'asservissement aux dogmatismes religieux et à l'exploitation économique se développent.

Ce temps de grande déchirure caractérise selon lui nos sociétés matérialistes «qui ne font pas suffisamment droit aux aspirations spirituelles essentielles pour l'être humain». Mr Bidar nomme tisserands toutes celles et tous ceux qui en ont pris conscience et qui «entreprennent de recréer une certaine qualité de lien à la nature, à l'autre ou à soi». Pour lui, se mettre à l'écoute de soi par exemple, c'est entrer dans une démarche spirituelle d'éveil de soi. De même, le lien à l'autre libérerait la possibilité de fraternité, d'amour et de partage. Quant au lien à la nature,il nous permet de participer à une vie infiniment plus vaste, celle reliée au Grand Tout.

A notre époque, constate l'auteur qui a écrit plusieurs essais sur la modernité en islam, la laïcité et la spiritualité contemporaine, notre démocratie fonctionne encore de façon très pyramidale. Il existe pourtant «une aspiration très forte chez les Tisserands à réinventer un lien social plus horizontal». C'est selon Mr Bidar une tentative multiforme de réinventer une société plus égalitaire, plus solidaire, où l'individu aurait une véritable liberté de choix.La grande conquête du 21 ème siècle devrait donc être la liberté spirituelle, c'est à dire la capacité de l'individu de s'autodéterminer spirituellement. L'auteur des Tisserands nous propose donc d'inventer de nouvelles relations spirituelles plus horizontales, sans gourous, responsabilisant les individus, afin qu'ils prennent leur destin en main sur tous les plans.

L'article conclue en disant que «ce livre est un cri d'espérance, balayant le sentiment d'impuissance dans lequel beaucoup d'entre nous en restent à des cris d'alarme». Le renouveau serait en effet en train d'émerger. L'ouvrage de Mr Bidar se veut un point de ralliement pour proposer à tous «un nouveau cap de société ayant au cœur une vision de la dignité de l'être humain». N'attendons donc pas de personnalité providentielle nous montrant la voie, cherchons plutôt avec Mrs Pierre Rabhi et Patrick Viveret une démocratie spirituelle!

Lyliane

 

23/02/2017

Un projet d'immeuble coopératif en région lyonnaise...

 

Dans le journal La Croix du 4 janvier 2017, le journaliste Camille Paix relate une histoire peu banale concernant un projet de retraités-marcheurs, membres créateurs de l'Association Chamarel à Vaulx en Velin. Il s'agit comme son nom l'indique d'une "Coopérative d'Habitants Maison Résidence de l'Est Lyonnais", crée pour des personnes vieillissantes désireuses de ne pas finir en maison de retraite et de ne pas peser sur leurs enfants. Par anticipation, celles-ci ont donc mûri un projet d'immeuble, isolé en paille, comportant quatorze T2 de 45 M2 et deux T3 de 63 M2, avec espaces collectifs, chambres d'amis, cuisine collective, buanderie, atelier bricolage, bureau, local à vélos, parking et jardins...

Sept années ont été nécessaires pour discuter du statut légal et de la maîtrise d'oeuvre du futur bâtiment, pour trouver un terrain et pour mettre en route la construction. L'Association Habicoop, née à Lyon en 2005, leur a donné de précieux conseils et permis d'affiner leur projet. La nouvelle Loi Alur a certes rétabli le statut de coopératives d'habitants supprimé en 1971, mais les décrets d'application tardent à être publiés. Aussi, les membres de Chamarel ont choisi de créer une S.A.S c'est à dire une société par actions simplifiée. A ce jour, l'Association compte 30 membres dont 13 seulement souhaitent habiter l'immeuble.

Les coopérateurs, membres depuis 6 mois au moins de l'association et disposant d'un apport personnel d'au moins 30 000 euros, possèdent des parts sociales de la S.A.S, mais ils sont locataires de leur logement, payent une redevance mensuelle pour rembourser peu à peu l'emprunt souscrit (2,5 millions d'euros sur 50 ans) et ils s'acquittent des taxes foncières et d'habitation. Toutefois, l'étude des possibilités financières de chaque postulant est examinée, ce qui permet de moduler leur apport. Une cooptation de ceux ci est nécessaire par les membres de Chamarel lors d'une A.G. Le modèle de fonctionnement de l'association est en effet participatif et horizontal (1 personne égale une voix).

Les coopérateurs sont de fait propriétaires collectifs de l'immeuble par leurs parts sociales. Il a été décidé toutefois que leurs descendants ne seraient nullement héritiers de l'immeuble après leur décès, mais hériteraient seulement de la valeur des parts sociales souscrites. Des demandes viennent d'autres régions de France, car c'est un projet assez novateur. En principe, à Vaulx en Velin, l'aménagement de chaque appartement sera finalisé en juin 2017.

Il faut savoir que dans la région lyonnaise ce genre de projet a déjà vu le jour. A Villeurbanne par exemple un immeuble-village fonctionne déjà depuis 2013. Il se nomme le Village Vertical. C'est également une S.A.S. A Bron, l'Association Apps'Solu (appartements solidaires en milieu urbain) a trouvé une approche sensiblement différente dans la mesure où elle achète quelques appartements dans des immeubles pour y installer des coopérateurs.

Cet habitat collaboratif qui se développe dans notre pays a le mérite d'être une alternative aux maisons de retraite privées coûteuses et surchargées et au maintien à domicile qui ne résout pas la question de l'isolement des personnes âgées. Au Québec et en Suisse, ces coopératives ont un statut légal et sont bien développées. Alors, penchons nous sur l'habitation des personnes vieillissantes, regroupons nous pour demander à nos élus de soutenir ce type d'initiatives et même de les favoriser dans leurs villes et communes...

Lyliane

 

22/02/2017

DES CHATONS ANTI-GOOGLE...

 

Nous connaissions déjà depuis 3 ans Qwant, un moteur de recherche (plus de 20 millions d'utilisateurs), appuyé par des adversaires européens de Google, qui vient de lever 18,5 euros de la Caisse des Dépôts et Consignations en France.

Dans le journal Le Monde du 13/12/2016, le journaliste Mr Yves Eudes nous fait part du résultat d'une enquête s'appuyant sur l'Association Framasoft, qui à l'origine était un site destiné à promouvoir le logiciel libre. Puis, cette association a entrepris de changer la face du cyberspace. En effet, elle a crée des services concrets et équivalents aux géants mondiaux de l'informatique, mais adeptes du logiciel libre. Avec 6 salariés et 30 bénévoles éparpillés dans 28 villes françaises, Framasoft a décidé d'attaquer de front les 5 géants américains mondiaux de l'Internet qu'elle a nommé les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). La campagne lancée par Framasoft s'est d'ailleurs intitulée «dégooglisons Internet»!

 

Installée dans un petit bureau d'un immeuble associatif du centre de Lyon, l'association a porté à sa tête Mr P.Y. Gosset, 40 ans, économiste de formation. Conscient de la tache qui l'attend, Framasoft, a crée des services en ligne, localisés en Europe, qui respectent la vie privée des utilisateurs (ni pistage, ni fichage, ni exploitation des données personnelles...). En outre, tout chez eux doit fonctionner avec des logiciels libres et ouverts. En quelques mois, ils ont déjà monté une trentaine de services en ligne: Framasphère, un réseau social affilié au réseau international Diaspora, Framapad, un service de partage de documents équivalent à Google Docs, Framadrop, un service chiffré d'envoi de fichiers volumineux, Framadate, pour gérer son emploi du temps, Framapic pour partager ses photos, et même Tonton Roger, un métamoteur de recherche qui interroge simultanément Google, Bing et Yahoo et livre les résultats en servant de filtre protecteur.

 

A ce jour, Framasphère a plus de 32 000 comptes, Framapad: 200 000 fichiers actifs et Framadate reçoit 5000 visites par jour provenant d'écoles, d'associations, de mairies et de syndicats. Tout en recherchant un bien commun, ce réseau alternatif loue des serveurs en Allemagne chez le prestataire indépendant Hetzner. Son budget annuel tourne autour de 200 000 euros, provenant de dons essentiellement. L'administrateur système de l'association est un ancien employé de l'Université de Lorraine, Mr Luc Didry. Il travaille depuis chez lui pendant 35 heures environ.

 

Le but affiché de Framasoft est de déclencher un processus d'essaimage. Car l'association ne tient pas à trop grossir. En effet, quand Framasoft aura atteint sa taille maximale souhaitable, elle incitera d'autres associations à créer leur propre bouquet de services et à aider des réseaux débutants.  En octobre 2016, l'association a lancé un projet d'envergure nationale baptisé « Collectif des Hébergeurs Alternatifs Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires» d'où l'acronyme: CHATONS. Framasoft a alors publié une Charte Ethique pour les candidats prêts à devenir Chatons. En résumé, il faut utiliser des logiciels libres, ne jamais pratiquer le ciblage publicitaire, respecter les données personnelles, pratiquer la transparence, la neutralité et chiffrer les données et les connections autant que possible...

 

L'image proposée aux débutants pour leur expliquer Framasoft est celle d'une AMAP,  dans laquelle au lieu de proposer un panier de légumes, il s'agit de services en ligne fournis par un hébergeur de proximité. Parmi les pionniers, le journaliste cite «Internet Finistère» à Brest avec ouverture en septembre 2016 d'une demi douzaine de services. Il y eut aussi «Infini» en région parisienne, qui demandait aux utilisateurs une contribution libre. En Haute-Saône où existait déjà un réseau Internet non commercial depuis1998 fondé par 3 amis et nommé «La Mère Zaclys», on compte à ce jour 18 000 utilisateurs réguliers dans toute la France, en Belgique et en Suisse. A Paris, l'association April, association de promotion de logiciel libre, a décidé  de rejoindre le Collectif Framasoft. Certaines associations entrées dans le collectif louent leurs serveurs. A Nantes, l'association «Duchesse» s'y intéresse de près. Certains «mini-chatons» à usage familial se sont lancés en réservant les services à leurs proches. La Fédération française des motards en colère par exemple a du patienter quelque temps avant de pouvoir être agrée...

 

Pour Framasoft, créer un Chatons est à la portée de la plupart des gens. Il suffit généralement d'un spécialiste informatique pour dynamiser le collectif local et de s'adjoindre un certain nombre de bénévoles. Voici comment le site https://chatons.org présente la façon de rejoindre le Collectif.

«Nous rappelons que le collectif est ouvert à toutes formes de structures (associations, entreprises, collectifs, particuliers, collectivités, etc.), mais qu'il y a des engagements à respecter. Notamment, CHATONS visant à la décentralisation, inutile de proposer votre candidature si vous êtes un des principaux hébergeurs français. Ce n'est pas qu'on ne vous aime pas, mais l'objectif est de donner de la visibilité à de petits hébergeurs artisanaux et à diversifier et relocaliser l'offre, pas de renforcer l'assise des plus gros. Par ailleurs, rappelons que le critère principal est que vous soyez en capacité de gérer une infrastructure logicielle libre (inutile de nous contacter si vous êtes hébergé chez AWS, ou si vous vous proposez des services exchange).

Donc, vous êtes un petit hébergeur prêt : à aller vers du 100% libre, à renoncer à la publicité, à prioriser le respect des données personnelles de vos hébergés, à rencontrer physiquement ces derniers, alors vous pouvez passer à l'étape suivante.

  1. D'abord, lisez la FAQ ;
  2. ensuite, lisez le Manifeste et la Charte. On vous conseille même de dormir dessus (c'est une expression, hein !) ;
  3. puis vérifiez que vous correspondez aux critères indiqués dans la charte. Si vous avez un doute, re-lisez la FAQ (on l'aura peut-être mise à jour pendant la nuit, qui sait ?), et si vous avez encore des questions, vous pouvez nous envoyer un message (nous sommes des chatons, on passe donc pas mal de temps à jouer avec des pelotes de laine numérique, ce qui fait que la réponse peut mettre quelques jours à vous parvenir).
  4. vous êtes sûr que vous êtes à la bonne place, inscrivez-vous à la liste https://framalistes.org/sympa/subscribe/chatons et présentez-vous, ainsi que votre projet.
  5. Enfin,
    1. créez vous un compte
    2. puis créez une fiche "Chaton"
    3. le collectif sera prévenu lors de la soumission de la fiche et prendra contact avec vous.

 Notez que les délais de réaction peuvent être longs, comme tout collectif autogéré et bénévole, nous répondons quand nous le pouvons. D'ailleurs, il est probable que nous intégrions les chatons par "portée", par exemple tous les 3 mois, ce qui permet de communiquer sur les nouveaux, et de travailler collectivement sur la sélection et l'intégration des nouveaux chatons.

CHATONS est le Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires.»

Lyliane

Capitales européennes de la culture en 2017: Paphos et Aarhus!

Nous apprenons, grâce à un article de Mme Véronique Giraud dans le N° de février 2017 du Journal Syndical de la FSU, qu'alors que le programme Erasmus fête ses 30 ans, le Conseil des ministres de l'Union Européenne a désigné cette année deux villes comme capitales européennes: Paphos (Chypre) et Aarhus (Danemark). Cette nomination annuelle de deux ou trois villes a pour but de "mettre en valeur la diversité de la richesse culturelle en Europe et les liens qui nous unissent en tant qu'Européens".

Ces deux villes sont encore peu connues, mais elles ont été choisies sur la base d'un programme culturel dont elles assument la mise en place. La première Paphos, sur l'île de Chypre, est portée par la mythologie, puisqu'elle a mis en lumière son mythe fondateur: la légende du sculpteur Pygmalion et de la Néréide Galatée. Plus de 150 projets rythmeront l'agenda de la ville (gastronomie, opéra, théâtre...). A Aarhus, deuxième ville du Danemark, la reine Magrethe a invité la population à repenser et transformer le territoire en un "laboratoire culturel du 21 ème siècle (art, nouveaux modèles de croissance, solutions durables dans l'agriculture et la production alimentaire, innovation culinaire...)".

En 2004, la ville de Lille avait été choisie comme capitale européenne de la culture et, depuis, ce coup de pouce continue à dynamiser la ville à travers la structure Lille 3000. En 2016, c'étaient les villes de Donostia-San Sebastian (Espagne) et de Wroclaw (Pologne) qui portèrent le titre. En Pologne, cette désignation a été en quelque sorte un haut-parleur inédit pour les droits démocratiques avec l'affaire du dramaturge Krystian Lupa.

Bref, les façons différentes de concevoir la société et la culture en Europe soulignent la richesse et la diversité des peuples qui la composent. De plus, le tourisme culturel représentant 40% du tourisme mondial selon l'OMT, dynamise fortement le développement des territoires et la démocratisation de l'accès à la culture. Et cela peut concerner autant des musées et des sites historiques que des centres urbains, des productions locales ou des sites industriels...

Lyliane

21/02/2017

Une bonne nouvelle à propos des vaccins

  i.


DT-P : on a gagné !

Chère lectrice, cher lecteur,

La décision finale du Conseil d’Etat sur le vaccin DT-Polio a été rendue hier, mercredi 8 février : 

Les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP), les seuls obligatoires en France, devront être de nouveau disponibles sans association avec d’autres vaccins non obligatoires.

Le ministère de la Santé dispose de 6 mois pour prendre des mesures visant à rendre disponibles ces trois seules vaccinations obligatoires.

Le Conseil d’Etat est la plus haute juridiction administrative de France et ses avis ne peuvent pas être contestés.

Que dit le Conseil d’État précisément ?

Le Conseil d'Etat a posé un principe de base clair :

Les trois vaccins obligatoires en France doivent être disponibles sans association avec d'autres vaccins.

Il "enjoint au ministre chargé de la Santé de prendre des mesures pour rendre disponibles" les vaccins DTP sous cette seule forme.

"La loi, qui n'impose que trois obligations de vaccination, implique nécessairement qu'il soit possible de s'y conformer en usant de vaccins qui ne contiennent que ces trois vaccinations", a détaillé le Conseil d'Etat.

Le vaccin DT-P sera-t-il bientôt de retour dans les pharmacies ?

Non.

Les laboratoires Sanofi Pasteur, principal fabricant de ces vaccins, ne produisent plus aucun vaccin isolé contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP) depuis 2008.

Ils ont déclaré à la presse hier que le délai imposé par le Conseil d’Etat (six mois) est intenable : remettre massivement sur le marché un ancien produit demanderait minimum 18 mois. [1]

Parmi les solutions discutées pour remédier à ce problème, une est particulièrement inquiétante : faire voter en urgence une loi pour rendre obligatoires également les vaccins présents dans le « supervaccin » hexavalent.

Ainsi mercredi, France-Info a-t-elle diffusé cette inquiétante information :

« Ce mercredi soir, l'Agence du Médicament a été saisie pour qu'un vaccin DTPolio soit remis sur le marché. Mais si les laboratoires pharmaceutiques refusent de le fabriquer, le gouvernement pourrait aussi changer la loi en passant de trois à six vaccins obligatoires. »[2]

Parer à toutes les possibilités

Ce scénario noir ne peut malheureusement pas être écarté.

Ainsi que nous l’avons expliqué à de nombreuses reprises, c’est la stratégie ouvertement conseillée par le rapport du « Comité d’orientation citoyenne sur la vaccination » rendu public le 30 novembre 2016, qui a préconisé de faire passer de trois à onze le nombre de vaccins obligatoires pour les nourrissons dans toute la France.[3]

Ce rapport préconise en outre de mettre à la charge de la collectivité les inévitables accidents qui découleraient de la généralisation des vaccins, par un « régime d’indemnisation pris en charge par la solidarité nationale », plutôt que par l’industrie pharmaceutique. (voir page 32 du rapport).

Ce rapport recommande en plus d’envisager le « changement de statut », c’est-à-dire de rendre obligatoire le très controversé vaccin contre la papillomavirus (contre le cancer du col de l’utérus), et même d’étendre la vaccination « aux jeunes garçons » ! (page 33 du rapport).

Enfin, il préconise « la mise en œuvre sans délai de l’ensemble de ces recommandations » afin de « restaurer la confiance en la vaccination » (page 32 du rapport).

Pour réduire le risque d’un tel passage en force, dont les autorités sanitaires sont sans doute malheureusement capables, je vous invite à signer la pétition ci-jointe si vous ne l’avez pas encore fait : http://petitions.ipsn.eu/mobilisation-vaccins-enfants/index.php


Bien à vous,

Jean-Marc Dupuis

20/02/2017

Des écoliers et la protection de la nature en Mongolie...

MONGOLIE - Un camp pour sensibiliser les écoliers à la protection de la nature

Publié le 8 février 2017 par Le blog de l'écologie positive

La réserve de Tost en Mongolie (habitat d'espèces rares et emblématiques comme le Léopard des neiges et le Mouflon de Marco Polo) a accueilli 40 écoliers de Mongolie pour un stage de découverte de tous les éléments qui constituent la nature.

Même si aucun d'entre eux n'est arrivé à voir un Léopard (espèce extrêmement discrète), ils ont ressenti, au moyen de traces telles que des carcasses, des crottes ou des marques odorantes, la présence et le "point de vue" de cet animal à travers les montagnes.

Ils ont aussi expérimenté la complexité de l'écosystème du Gobi... et imaginé des solutions pour résoudre les conflits entre humains et faune sauvage (qui se manifestent surtout en Mongolie par les attaques sur le bétail, connues des écoliers dont les familles pratiquent souvent l'élevage).

Il est à noter que le projet est soutenu, entre autres, par le Parc animalier d'Auvergne.

AV.

"My dream is to conserve all the living things on earth" - Snow Leopard Trust

 

19/02/2017

Choisir une EHPAD...

 

 

Une EHPAD est un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, c'est à dire une maison de retraite médicalisée. Il n'est pas évident pour une famille de choisir un établissement pour un de ses membres. Aussi, il faut savoir qu'un Portail national d'information pour l'autonomie des personnes âgées et l'accompagnement de leurs proches existe et qu'il est géré par le Ministère des Affaires Sociales et de la santé.

Un site permet, en effet, en indiquant le département désiré, d'obtenir sur écran la liste des EHPAD avec leurs coordonnées (statut, capacité, prix d'hébergement, tarif de dépendance par jour et par personne, supplément de chambre seule, soins médicaux possibles...).

Sur ce site, indiqué ci après, vous pouvez aussi trouver une multitude d'informations comme vivre à domicile, temporairement ailleurs, exercer ses droits, assurance-maladie... En un simple click, voilà une mine d'informations.

Rendez-vous donc en cas de besoin sur: www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr.

 

Lyliane

 

 

 

 

18/02/2017

Les poisons silencieux du port de Saint-Nazaire...

 

 

Selon Mme Virginie Félix qui écrit dans le journal Télérama N° 3501, depuis 10 ans des dockers luttent pour faire reconnaître leurs cancers comme maladie professionnelle. Un documentaire de Mme Benoite Juneaux (2016) consacré à ce sujet sera diffusé samedi 18 février à 21h30 sous le titre «Les dessous de la mondialisation» sur LCP (13 ème chaîne).

La journaliste établit un parralèle entre le scandale de l'amiante et celui de l'exposition des dockers aux produits dangereux. Les dockers qui manipulent au quotidien des cargaisons de marchandises (soja, ciment, charbon, pétrole, phosphates...) arrosées de pesticides, fongicides ou porteuses de substances toxiques sont en effet très exposés et risquent leur vie. Le magazine Bastamag s'en était fait l'écho en 2013. Il semble toutefois y avoir un tabou au sein de la profession, car c'est un poison silencieux. Il faut savoir également qu'il y a quelques années les dockers travaillaient en short et à mains nues...

Le premier à avoir enquêté sur la question est un docker de Saint-Nazaire Mr J.L. Chagnolleau, qui est aujourd'hui décédé de multiples cancers après 30 années de métier. Il a néanmoins crée une Association pour la protection de la santé au travail dans les métiers portuaires. Une étude datant de 2014 réalisée par des sociologues et des scientifiques a estimé que près de la moitié des dockers de Saint-Nazaire sont atteints de cancers (Etude Escales sur les enjeux de santé au travail et cancers).

Un médecin marseillais a par ailleurs établi que l'espérance de vie des dockers était de 10 ans inférieure à la moyenne des Français. Pour les membres de l'Association, constituer des dossiers, rassembler des preuves prend du temps et de l'énergie. De plus, les victimes se heurtent à la nomenclature de la Sécurité Sociale, pour qui une maladie professionnelle ne peut avoir qu'une seule cause, alors que les facteurs déclenchant et les formes de cancers sont multiples.

 Entreprises de manutention, gérance du port, armateurs se renvoient la balle. Suite au rapport Escales néanmoins, le Ministère du Travail a publié en 2015 une circulaire qui recense les matériaux toxiques et les risques encourus par les ouvriers. C'est en plus un problème sanitaire qui dépasse les seuls ports français. Aussi, la mobilisation des dockers va devoir se faire au niveau international... Une émission qui méritera une suite, afin de prendre des mesures efficaces de prévention et d'indemniser correctement les familles des dockers victimes de leur travail.

Lyliane

 

Abeilles: la plus grande pétition du monde selon Avaaz!

 
 
 
 

Les abeilles traversent une crise mondiale sans précédent qui menace notre chaîne alimentaire. Aujourd'hui, le Canada envisage d'interdire un des pires produits chimiques tueurs d'abeilles. Cela pourrait changer la donne! Mais les géants de l'agrochimie résistent, et nous devons les contrer. Sauvons les abeilles!! Signez ici en un clic:
SIGNEZ MAINTENANT
Chères amies, chers amis,

L’imidaclopride est un produit chimique épouvantable: pulvérisé sur les fruits et légumes, il menace la chaîne de la vie sur Terre, en particulier les abeilles et tous les insectes.

Le Canada s'apprête à l’interdire. Ils ont lancé une consultation publique pour prendre cette décision, mais les lobbyistes de l’agrochimie résistent pour protéger ce produit qui vaut des milliards.

Aidons le Canada à tenir bon! Signez la pétition ci-dessous en un clic, et faisons entendre un appel retentissant au gouvernement canadien pour bloquer les bloqueurs et sauver nos abeilles avant la fin de la consultation!

Dites au Canada d’interdire ce produit tueur d'abeilles. Sauvons-les!

Au Premier ministre canadien Justin Trudeau, aux dirigeants du monde entier et aux ministres de l’agriculture:

Nous vous demandons d’interdire sans délai les pesticides néonicotinoïdes. L’effondrement catastrophique des colonies d’abeilles pourrait menacer l’ensemble de la chaîne alimentaire. Si vous agissez aujourd’hui avec diligence et précaution, nous pouvons sauver les abeilles de l‘extinction.

Dites au Canada d’interdire ce produit tueur d'abeilles. Sauvons-les!

Les abeilles et les autres insectes comme les éphémères et les moucherons sont d’incroyables créatures, véritables fondations de la vie sur Terre. Les abeilles pollinisent à elles seules les trois quarts des principales cultures mondiales! Or selon les experts, l’imidaclopride participerait à l’effondrement de leurs colonies et au déclin brutal des populations d’insectes -- menaçant la nature et notre système alimentaire.

Monsanto fait tout pour fusionner avec Bayer, et Dow Chemical avec DuPont. Ces mastodontes gagnent en puissance, et ils tiennent mordicus à leurs molécules. Mais l’Europe a déjà interdit l’utilisation de ce produit tueur d’abeilles, après l'envoi de milliers de messages par des membres d'Avaaz à leurs ministres. Prochaine étape: le Canada! Si nous fermons ce marché, nous pouvons déclencher un effet domino et faire basculer d’autres pays.

La consultation publique au Canada pourrait décider du sort de ce poison -- si nous pesons de toutes nos forces et remportons cette victoire, l’impact serait considérable pour les abeilles! Vite, la consultation s’achève bientôt -- signez maintenant.

Dites au Canada d’interdire ce produit tueur d'abeilles. Sauvons-les!

La biologiste Rachel Carson, qui a mené la charge contre le DDT aux États-Unis, a un jour écrit: “Ceux qui contemplent la beauté de la Terre y puisent des forces qui dureront tant que durera la vie.” Laissons la beauté et la force de la nature nous inspirer pour nous rassembler et sauver les abeilles!

Avec espoir,

Nell, Ari, Oli, Camille, Ricken et toute l’équipe d’Avaaz

Pour plus d’informations:

Un pesticide néonicotinoïde en voie d'être interdit au Canada (Equiterre)
http://www.equiterre.org/actualite/un-pesticide-neonicotinoide-en-voie-detre-interdit-au-canada

Des apiculteurs heureux de l'interdiction de certains pesticides (Radio Canada)
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1002089/abeilles-pesticides-elimination-neonicotinoide

2017, année décisive pour les insecticides "tueurs d’abeilles" (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/01/12/2017-annee-decisive-pour-les-insecticides-tueurs-d-abeilles_5061281_3244.html

Les abeilles officiellement reconnues comme espèce en voie de disparition (Science Post)
http://sciencepost.fr/2016/10/abeilles-officiellement-reconnues-espece-voie-de-disparition/

Que se passerait-il si les abeilles disparaissaient? (Maxisciences)
http://www.maxisciences.com/abeille/que-se-passerait-il-si-les-abeilles-disparaissaient_art34737.html





 
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Une Charte pour les pollinisateurs par Pollinis...

Chère amie, cher ami de POLLINIS,

Pouvez-vous prendre deux minutes pour lire et  signer la Charte 2017 pour la Protection des Pollinisateurs ?

C'est très urgent. 

En ce moment même, c'est l'effervescence dans les états-majors des candidats à la Présidentielle pour mettre la dernière touche aux programmes des candidats, et tenter de s'assurer un maximum de voix.

C'est le moment ou jamais pour convaincre les candidats de prendre des engagements clairs et précis pour la protection des abeilles et de tous les pollinisateurs.

Si on laisse le champ libre aux lobbies de l'agro-industrie, si on ne pèse pas de toutes nos forces pour obliger les candidats à s'engager fermement à sauver les abeilles et l'ensemble des pollinisateurs?

? rien ne pourra arrêter la course effrénée au tout-chimique vers lequel nous entraînent ces multinationales qui font la pluie et le beau temps à Bruxelles,?

? rien ne pourra arrêter la destruction massive des pollinisateurs jusqu'à leur quasi disparition.

Rappelez-vous ce que ces lobbies sont arrivés à faire, à Bruxelles, pour sécuriser les milliards d'euros de profits générés par la vente des pesticides tueurs d'abeilles :

- ils ont négocié un moratoire en trompe-l'?il, où les néonicotinoïdes qui attaquent le système nerveux des abeilles sont interdits quelques mois seulement par an, et largement utilisés tout le reste de l'année, empoisonnant les sols et l'eau absorbée ensuite par les cultures (et donc les abeilles) soi-disant "non traitées" ;

- ils ont placé leurs pions partout pour influer sur les décisions et imposer leurs produits aux institutions européennes ;

- ils ont obtenu, depuis un an, des autorisations de mise sur le marché de nouveaux pesticides tueurs d'abeilles en les camouflant sous d'autres classifications chimiques.

Ne laissons pas passer l'occasion de leur faire barrage.

Il faut exercer  une pression maximale sur tous les candidats à l'élection présidentielle pour qu'ils s'engagent à combattre, en France mais aussi dans les instances européennes, cette  mainmise des industries agrochimiques sur l'avenir de l'agriculture et des pollinisateurs, sur la santé et la sécurité alimentaire de tous, aujourd'hui et demain.

La France a un rôle important à jouer, comme l'a montré la décision de cet été qui a permis une première interdiction des néonicotinoïdes dans notre pays.

Mais pour que ce ne soit pas un coup d'épée dans l'eau, nous devons enfoncer le clou maintenant, mobiliser un maximum de citoyens pour que, demain, les Français obtiennent des changements radicaux face à la toute-puissance de l'agrochimie à Bruxelles.

Notre Charte 2017 pour la Protection des Pollinisateurs a déjà recueilli 116.800 signatures. C'est énorme. Mais encore trop peu pour peser efficacement et influer sur les programmes.

Alors je vous demande de faire deux choses pour obliger les candidats à s'engager à donner un coup d'arrêt d'urgence au déclin dramatique des pollinisateurs:

signez immédiatement la Charte 2017 et juste après, faites-la connaître à un maximum de personnes.  En leur transférant cet email ou en partageant massivement la Charte sur les réseaux sociaux.

C'est un tout petit geste de votre part. Mais il peut avoir un impact déterminant pour assurer l'indispensable protection des abeilles.

Si vous nous aidez à déclencher une vague de signatures à travers toute la France, à quelques semaines des élections, nous pouvons rapidement atteindre 200, peut-être 300.000 signatures et peut-être même beaucoup plus.

De quoi susciter l'intérêt des états-majors des candidats que l'équipe de POLLINIS est en train de démarcher.

Vous vous en doutez, les candidats à la Présidentielle et leurs équipes sont sur-sollicités. Notre seule chance d'obtenir de leur part des engagements fermes, c'est qu'ils voient très concrètement que des centaines de milliers d'électeurs attendent d'eux des garanties solides pour la protection des abeilles et le passage à une agriculture propre et pérenne.

Et pour cela, une seule chose à faire : signer la Charte 2017 pour la Protection des Pollinisateurs !
http://info.pollinis.org/charte-presidentielle-2017/

Je compte sur vous.

Nicolas Laarman

Délégué général