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30/06/2016

Un syndic bénévole, pourquoi pas?

 

Il y a 10 ans, écrit Mme C. Jourdan du magazine Fémina, seulement 5% des copropriétés étaient gérées par des syndics non professionnels. Depuis 2 ans, c'est plus du triple selon un sondage CLCV-Notre temps datant de novembre 2014. Pourquoi donc se passer peu à peu de syndics professionnels, notamment des gros cabinets? C'est essentiellement à cause du coût excessif de leurs honoraires et du manque de transparence des informations qu'ils transmettent. En effet, un syndic bénévole permet de réaliser des économies de l'ordre de 20%. Il est néanmoins conseillé au delà de 20 lots de s'adresser à des professionnels, car la tâche risque d'être très lourde.

 

Toutefois, peut-on sans aucune qualification se proposer comme syndic bénévole? L'un des copropriétaires peut prendre en charge la gestion de la copropriété, à condition d'être propriétaire dans l'immeuble ou le quartier d'une maison, d'un appartement, d'un parking, d'un commerce ou même d'une simple cave. Il faut savoir que toute copropriété à partir de 2 lots doit avoir un syndic professionnel ou bénévole. Le syndic bénévole n'est pas tenu à avoir des diplômes, mais il doit posséder certaines qualités: des notions de comptabilité, de droit, des compétences techniques et du goût pour la paperasse. Il doit également se montrer ouvert et disponible envers les copropriétaires.

 

En principe, un syndic est élu pour 1 an par l'Assemblée Générale et il peut être renouvelé autant de fois que l'ensemble des copropriétaires le souhaite. Dès son élection, il doit faire ouvrir un compte bancaire séparé au nom du syndicat, si cela n'a pas été fait jusque là. Ses tâches consistent à veiller au respect du règlement de copropriété et à convoquer les A.G. Sont aussi à sa charge l'exécution des décisions prises par l'Assemblée Générale et la réalisation des travaux urgents.

 

Un syndic bénévole peut percevoir une modeste rémunération (entre 100 et 300 euros par mois pour la gestion des plus gros immeubles) selon le temps consacré à sa mission. Il peut également se contenter du remboursement des frais qu'il a eu (photocopies, déplacements, timbres...) en produisant ses factures. Mais c'est de toute façon l'A.G. qui lui accorde ou pas sa rémunération ou ses frais.

 

Il ne faut pas oublier qu'un syndic, même bénévole, est responsable des fautes qu'il commet. Sa responsabilité pénale peut même être engagée en cas d'abus de confiance ou d'accident causé par sa négligence. Il peut être aidé dans sa tâche par une organisation de copropriétaires ou des organismes tels que: www.arc-copro.fr, www.copro.fr, www.coprolib.com, www.syndicbenevole.over-blog.com, www.aapc-asso.fr ou www.asib.fr.

Lyliane