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16/02/2017

Un food truck pour les sans abri...

 

Mr Frédéric Lopez et son équipe d'amis dénicheurs d'initiatives, au cours de l'émission Mille et une Vies à 13H55 sur la 2ème chaîne, nous parle d'une femme qui apporte aux plus fragiles un soutien inestimable avec un sens de l'altruisme extraordinaire.

 

Mme Myriam Picardet, mère de trois enfants, est agent de sécurité, mais, en plus de son travail, elle sillonne en effet la ville de Toulon au volant de son food truck pour récupérer les invendus de supermarché en supermarché. Depuis avril 2016, elle prépare ensuite tous les mardi avec l'association «Sans toi et si c'était toi» un repas sain pour les SDF de la ville.

 

Cette initiative solidaire est destinée à lutter contre le gaspillage, tout en soutenant des personnes en grande précarité. A la nuit tombée, les bénévoles de l'association dressent le couvert avec bougies, nappe en tissu et vaisselle en faïence sur le port de Toulon. Cela permet à ces personnes exclues d'échanger et d'oublier pour quelques heures leurs difficultés.

 

Ce restaurant éphémère, simple et à la portée de tous, va peut-être donner des idées à des personnes de bonne volonté dans notre pays... C'est pourquoi il est important d'en parler autour de soi. Merci à cette émission diffusée du lundi au vendredi sur France 2 de mettre en lumière des témoignages de vies qui sans lui passeraient inaperçus! On peut revoir ces émissions sur le site www.france2.fr ou en replay.

Lyliane

 

15/02/2017

Enfin des livres pour les dyslexiques...

 

Selon le journal Fémina, les dyslexiques, dyspraxiques, dysphasiques, dysorthographiques représenteraient aujourd'hui entre 6 et 8% de la population selon la fédération FFDYS, dont près de 600 000 enfants. Les éditeurs de ce fait commencent à s'intéresser à eux. Nathan par exemple, dans sa collection Dyscool, propose des best-sellers de la littérature jeunesse à partir de 7 ans à lire sur tablette ou smartphone, enrichis de sons, de couleurs et de caractères qui aident au déchiffrage, à l'attention et à la motivation. De son côté, Castelmore a également crée une collection pour les dyslexiques, dès 8 ans, qui reprend les succès d'édition dans une version adaptée (textes simplifiés, phrases plus courtes, polices plus lisibles).

Dans le même esprit, Belin va plus loin avec sa collection Colibri. Il y a 6 petits livres avec 4 niveaux différents, d'une cinquantaine de pages tout au plus. Ce sont là des histoires spécialement écrites pour des enfants dys de 8 à 12 ans. Une double page dite «d'échauffement» précèdel'histoire, le quiz et le questionnaire final. La responsable éditoriale, Mme C. Maurisson a fait travailler une équipe de spécialistes des sciences du langage et fait élaborer unecharte d'écriture prenant en compte les dernières découvertes sur les dys. Les auteurs acceptant ce «jeu littéraire», comme Mme A.de Lestrade ou Mr F. Colin, ont utilisé des mots courts, des phrases simples mettant l'accent sur certains phonèmes. De plus, une enseignante a testé les livres en classe et une charte graphique a été élaborée sur ses conseils.

 

Pour les adolescents, les éditions AM et M proposent un vrai-faux thriller écrit par Mme A.M. Gaignard, elle-même ancienne dys. Le titre de cet ouvrage original est «Pas de panique chez les indics!». C'est une façon d'amener les 12/14 ans à se réconcilier avec l'orthographe et de revoir les principales règles du langage écrit en leur donnant des clés de compréhension ludiques et logiques.

 

Comme quoi lorsque la profession des éditeurs choisit de se mobiliser, elle peut venir au secours d'enfants en difficulté et de leurs parents souvent démunis face à ce type de handicap. Une initiative à saluer et à développer en classe comme dans la vie active!

Lyliane

 

14/02/2017

Le congé de proche aidant officialisé mais sans moyens...

Le Courrier du Retraité de janvier 2017 sous la plume de Mr J. Fogliarini nous apprend que les salarié(e)s qui aident un proche malade, âgé ou handicapé, peuvent bénéficier depuis le 1er janvier 2017 du "congé de proche aidant". Cette mesure en effet est issue de la loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement (ASV). Cette question sociale concerne environ 8 millions de personnes dans notre pays (membres de la famille, amis, conjoints...), qui accompagnent au quotidien un proche en perte d'autonomie. Cela fait environ 25% des salariés français.

Grâce à ce congé sans solde d'une durée de 3 mois, renouvelable une fois, les salarié(e)s pourront prétendre à "une meilleure articulation entre la vie professionnelle et familiale" selon le décret d'application. Cela est valable que la personne aidée réside dans son logement ou soit accueillie en établissement. Ce congé de proche aidant pourra être transformé en période d'activité à temps partiel en permettant même son fractionnement. Il est également possible de bénéficier de dons de RTT effectués par des collègues de travail.

Etant donné que la charge financière incombe aux seuls salarié(e)s, il est prévu d'augmenter légèrement l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA). Cela permettrait de financer 1 ou 2 heures de plus par semaine de services à domicile. Cette augmentation ne dépasserait, hélas, pas les 500 euros par an... Dans ces conditions, la mise en oeuvre d'une véritable politique de prise en charge solidaire de la dépendance reste à développer car ce n'est qu'un premier pas.

Lyliane

13/02/2017

Gare à la fracture numérique!

Le Journal Messages du Secours Catholique-Caritas France, dans un article signé par Mr Benjamin Sèze, montre que la numérisation des démarches administratives, qui peut être un levier dans la lutte contre le "non-recours", ne doit cependant pas devenir un facteur supplémentaire d'exclusion. Car si Internet facilite l'accès aux droits, ce n'est pas le cas de tout le monde. Les services 100% en ligne, selon une enquête publiée en avril 2016 par le journal Le Monde, inquiètent près de la moitié des Français. En effet, soit ils n'ont pas la maîtrise des outils informatiques et des procédures numériques, soit ils ont une incertitude quant à la protection de leurs données. Et la plupart demandent un accompagnement dans les situations les plus complexes...

De plus en plus de Français se sont habitués à accomplir leurs démarches administratives (banque, impôts, poste, préfecture...) via Internet. Le bon côté de la numérisation est qu'elle oblige à simplifier les procédures et le langage utilisé. Ce symbole de correspondance numérique correspond souvent à une idée de progrès. Les administrés savent désormais scanner des documents et les envoyer en document attaché. Toutefois, le Secours Catholique-Caritas a noté que pour le RSA activité (revenu de solidarité active), le taux d'accès par Internet plafonne à 30%...

Mr Jacques Toubon, le Défenseur des Droits dans notre pays, a fait réaliser une enquête entre mars et avril 2016 auprès de différents services publics, afin d'analyser l'accès effectif aux droits du public. Les conclusions donnent à réfléchir... En effet, pour l'Assurance Maladie, les conseillers renvoient la moitié des appels vers Internet. A Pôle Emploi, 40% des conseillers fournissent des réponses succinctes et plus d'un tiers d'entre eux renvoient les demandeurs directement vers Internet. Quant aux Caisses d'Allocations Familiales, un appelant sur 5 a obtenu une réponse précise, les autres étant renvoyés vers un simulateur en ligne.

Selon Mr Toubon interrogé en septembre 2016, nous devrons veiller à ce que la fracture numérique n'éloigne pas un public vulnérable de son accès à l'information. Pour cela, il faudrait offrir des modalités d'information variées et conserver des lieux d'accueil physique. Pour en savoir davantage sur ce sujet,  consulter www.secours-catholique.org ou www.defenseurdesdroits.fr

 

Lyliane

11/02/2017

Une solidarité contagieuse?

 

 

Pendant que certains font beaucoup de bruit, d'autres agissent en silence... Le journal Nice-Matin, dans son édition du 2/2/2017 à travers un article de Mr Jérémy Tomatis, nous présente Mr Philippe Leconte, originaire de Cagnes sur mer (06), qui chaque année se déplace au Cambodge pour apporter des prothèses auditives à la population locale. Depuis 2013, cet homme, en lien avec l'ONG Humani'Terra, se déplace en octobre à Koh Kong, au Sud-Est du pays, pour assurer le réglage et le suivi de ses prothèses. En 2017, il espère partir avec deux chirurgiens et deux audioprothésistes.

 

Avec le désir de se rendre utile, Mr Leconte poursuit avec joie sa mission humanitaire. Il explique qu'il tient de sa mère son ouverture aux autres. Elle parrainait en effet des enfants sans ressources pour qu'ils puissent faire des études. Comme quoi la solidarité peut être contagieuse et susciter des vocations! Nos journalistes devraient réaliser cette réalité et réfléchir à ce qu'ils mettent en avant dans leurs articles. Car il ne manque pas de beaux gestes et de belles personnes à mettre en valeur!

Lyliane

 

10/02/2017

Suite de la pétition sur l'étiquetage nutritionnel par change.org...


 
 
Etiquetage nutritionnel alimentaire: les consommateurs français veulent le code 5 couleurs
par eric DELANNOY · 249 761 signataires
MISE À JOUR SUR LA PÉTITION

RV ce jour au Ministère de la Santé avec Etienne Champion le Dir. de Cabinet de Marisol Touraine

eric DELANNOY
Paris, France
 

2 FÉVR. 2017 — Rendez-vous ce jour au Ministère de la Santé (Paris 7ème) avec Etienne Champion le Directeur de Cabinet de Marisol Touraine qui m’a reçu au nom de la Ministre pour que je lui remette officiellement et solennellement la pétition et ses (au jeudi 2 févier, matin) 249 600 signatures, vos signatures.

C’est clairement une mobilisation des consommateurs français très forte qui s’est exprimée en faveur de l’un des étiquetages en lice (le 5C/Nutriscore donc), et elle sera prise en compte.

A réception du rapport final de l’ANSES s’engagera la délibération finale entre les Ministres. La recommandation de l’étiquetage nutritionnel ‘victorieux’ est prévue par un arrêté avant fin avril.

Ma mission, notre mission est accomplie



PS la pétition reste ouverte jusqu’à ce que nous connaissions la décision finale, toute nouvelle signature qui viendra s’ajouter reste bienvenue .

09/02/2017

Le Parlement européen mis au pied du mur avec un film à propos de notre santé...

 
   
 
 

     
  Institut pour la Protection de la Sante Naturelle  
 

Une “bombe” au Parlement Européen !

Chère amie, cher ami,

Janvier a été marqué par le soutien du Rapporteur du Conseil d’Etat à l’action de l’IPSN dans l’affaire “DTP”.
Il y avait une faille juridique dans le système…
Reste à voir si Conseil d’Etat suivra. Nous trépignons d’impatience.

En attendant, nous avons une autre “bombe” à vous proposer.

Le 9 février prochain, aura lieu à Bruxelles, un événement qui devrait faire date dans l’histoire de la liberté thérapeutique. La député européenne Michèle Rivasi organise la diffusion du film “Vaxxed” qui sera suivi d’un débat avec différents scientifiques.

Ce film raconte l’histoire du Dr Brian Hooker, qui a recueilli le témoignage d’un expert de l’industrie pharmaceutique ayant affirmé avoir, lui-même, faussé des études tentant d’explorer l’existence d’un lien possible entre vaccin ROR et autisme. Les révélations contenues dans le film sont terrifiantes. Les témoignages des familles de victimes du vaccins le sont plus encore.

A l’issue de ce film tragique, il y aura un débat. Sera présent, le Dr Andrew Wakefield, un chercheur héroïque. L’exploit de cet homme est d’avoir été honnête dans un monde de scorpions et de tarentules. En 1998, il a publié dans The Lancet,une prestigieuse revue médicale, une étude établissant un lien probable entre autisme et vaccin ROR (Rougeole, Oreillons, Rubéole).

Sa recommandation à l’époque : se tourner vers le vaccin unique pour protéger de la rougeole.

Cet homme n’a jamais dénigré les vaccins.

Il a constaté une faille dans une étude. Il a simplement dit ce qu’il avait vu. Il a juste été vrai.

Et pour cela, il s’est vu destitué de sa nationalité (Britannique).

C’est quelque chose que l’on hésite à imposer aux pires terroristes...

Cette journée au Parlement n’est donc pas seulement une histoire de santé. C’est aussi une question de justice envers un chercheur qui a fait son travail et s’est vu banni pour cela. C’est également une question de justice pour toutes les familles qui ont connu le cauchemar de l’autisme sans que les institutions n’accordent le moindre intérêt à leur histoire.

A l’issue de la matinée au Parlement, le débat continue dans la salle Lumen. (Chaussée de Boondael, 36 - Place Flagey - Bruxelles).
Venez aussi nombreux que possible !

Informations et inscriptions ici.

En écho à la journée de Bruxelles, aura lieu à Paris le 13 février, une deuxième diffusion du film toujours avec Michèle Rivasi, entourée de scientifiques rigoureux et respectés.

Ces journées ont pour but de discuter la sûreté des vaccins et non pas le principe de la vaccination.

Je rappelle à ce titre que nous ne sommes pas opposés aux vaccins mais favorables à la liberté thérapeutique.

Par ailleurs, il est grand temps que la société prenne en compte la souffrance de ceux qui ont vu leur vie bouleversée dans les 48 heures (et parfois beaucoup moins) qui ont suivi l’injection d’un vaccin chez leur tout petit. Allez leur dire, quand les convulsions sont apparues l’instant d’après la vaccination, qu’il n’y a aucun lien, que les études sont sûres.

Il est grand temps que les laboratoires pharmaceutiques acceptent d’ouvrir le débat sur les effets secondaires des vaccins et les réponses que la société y apporte. S’ils sont si faibles, ces effets secondaires, pourquoi ce débat leur ferait-il peur ?

Ces deux journées ont été lancées à l’initiative de Senta Depuydt, journaliste et elle-même mère d’un enfant autiste. Je profite de ce mail pour souligner l’admiration que j’ai pour son travail et son engagement. Il lui a fallu un grand courage pour lancer l’organisation de ces journées.

Comme chacun sait, les mères d’enfant autiste sont aussi éprouvées qu’admirables !

N’hésitez donc pas, si vous en avez l’occasion, rejoignez-nous pour cet événement quel que soit, du reste, votre avis sur le sujet.

C’est un rassemblement de citoyens inquiets mais déterminés à mieux comprendre les grands enjeux de leur temps que nous vous proposons.

Informations et inscriptions ici.

D’autres événements cruciaux auront lieu dans les mois qui viennent, un peu partout en France et en Belgique, je vous laisse découvrir ci-dessous le calendrier complet et les infos pratiques qui vont avec.

Evénements exceptionnels à venir !

1. Conférence-débat Vaxxed, Parlement Européen (Bruxelles) et Paris - 9 et 13 février 2017

Organisé par Michèle Rivasi, députée européenne, cette journée au Parlement Européen sera l’occasion de rencontrer et échanger avec des personnalités engagées dans la mise en lumière de la dangerosité de la vaccination telle qu’elle existe actuellement.

Ce débat sera accompagné de la projection du film “Vaxxed, from cover-up to catastrophe” (VOST)

Les Pr. Romain Gherardi et Luc Montagnier seront également présents aux côtés d’Andrew Wakefield (réalisateur du film) pour animer ce débat. Je serai présent le 9 février à Bruxelles et le 13 février à Paris.

Informations et inscriptions ici.


2. Journées du Microbiote, Louvain-la-Neuve (Belgique) - 11 février, 6 mai et 21 octobre 2017

N’oubliez pas de vous inscrire aux Journées du Microbiote à Louvain-la-Neuve (Belgique) qui commencent le 11 février prochain. Cela sera l’occasion de découvrir le travail fascinant de femmes hors du commun comme Sandra Néri, Myek Smiers ou Bénédicte Van Craynest (dont la cuisine est exquise !)

Informations et inscriptions ici.


3. Congrès Respirez la Santé, Saint-Malo - 13 et 14 mai 2017

Pendant deux jours, venez découvrir des approches thérapeutiques novatrices et utiles pour vivre mieux, plus détendu et en bien meilleure santé ! Le site choisi est magnifique et convient parfaitement aux deux jours de réflexion et de détente que nous vous proposons…

Seront présents : le Dr Michel de Lorgeril, le Dr Michel Angles, Anthony Berthou, Jean-Pierre Marguaritte et bien d’autres. Notez bien la date. Nous vous tiendrons informés des modalités d’inscriptions d’ici une semaine environ.


4. Académies de Santé Naturelle, Aix-les-Bains - 10 au 12 mars 2017

A Aix les Bains, auront lieu les Académies de Santé Naturelle. L’IPSN est partenaire de cet événement de qualité auquel je me rends tous les ans. A “l’affiche” cette année, le Docteur Michel de Lorgeril parlera des maladies cardiovasculaires et comment les éviter.

Informations et inscriptions ici.


5.
Congrès de Psychologie Energétique, Lyon - 18 et 19 mars 2017

En mars également, se tiendra à Lyon un intéressant Congrès de Psychologie Énergétique auquel j’assisterai et dont l’IPSN est partenaire.

Informations et inscriptions ici.


6. Congrès Santé de Demain, Montpellier - 1er avril 2017

Une journée d’exception autour de Conférences âªï¸ Rencontres âªï¸ Échanges âªï¸ Partages avec des spécialistes de la santé de demain (sous la présidence d’Edgar Morin)

  • Pr Henri Joyeux, “Lutter contre le Stress, un remède anti-cancer”

  • Pr Jean Bernard Foutillan, "Stress et dérèglement du système Veille-Sommeil”

  • Pr Konstantin Korotkov, "Médecine Quantique : Santé et Conscience”

  • Christian Bordes, "Se soigner par la pensée : conduite à tenir”

  • Jacques Collin, "L'eau, la fondation du monde et la pensée humaine”

  • Dr Claude Lagarde, "Mode de vie et pensée, bases de la santé”

Ce sera une magnifique journée, à laquelle je me rendrai avec joie également !

En savoir plus ici.

7. Congrès des Herboristes, Angers - 8 et 9 avril 2017

Cette année, ce grand rendez-vous des plantes est organisé par l’ARH dont l'IPSN soutient l'initiative. Après avoir co-organisé ce beau rendez-vous pendant quatre ans, nous avons passé la main à l’ARH qui vous prépare un programme remarquable.

Rendez-vous à Angers pour découvrir ou redécouvrir tous les acteurs de cette filière majeure de notre santé au naturel. Plus d’informations à venir.

8. Séminaires, Antibes

4 et 5 mars 2017

Les maladies auto-immunes et fibromyalgies

Comprendre ces maladies et les traitements conventionnels.

Préciser le rôle majeur de l’alimentation, des infections froides (maladie de Lyme), des polluants (métaux lourds), du mental.

8 et 9 avril 2017
Les cancers

Accompagnement des traitements conventionnels, approche métabolique (Schwartz, régime cétogène)

Ces deux séminaires sont organisés et animés par le Dr Michel Lallement, chirurgien des luttes contre le cancer, qui a publié chez Mosaïque-santé, “Les trois clés de la santé”; et le Dr Yann Rougier, spécialiste en neurosciences, auteur de “Se programmer pour guérir”.

Ces séminaires offrent, durant une journée et demi (samedi et dimanche matin) des outils très concrets qui vous permettront de mobiliser les ressources quasi illimitées qui sont en vous afin de vous aider à retrouver la santé.

Renseignements et inscription au 06 87 28 43 57, par mail àmagali.ressource@gmail.com ou sur le site www.docteur-michel-lallement.com

J’espère avoir l’occasion de croiser votre route et pouvoir vous serrer la main lors de l’un ou l’autre de ces événements !

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

Au rythme de la lune...

La Lune agit sur notre planète, les marées, les sols, mais avons nous conscience qu'elle a une influence sur les êtres vivants, ne serait-ce que par nos rythmes biologiques?

En Lune croissante c'est à dire de la Nouvelle Lune à la Pleine Lune, il faut en profiter pour faire le plein d'énergie, pour entamer un traitement revitalisant, nous conseille Mme G. Peiffer, naturopathe dans le Journal "L'âge de faire" d'octobre 2016 à travers un dossier consacré à la Lune.

Par exemple, dans cette phase c'est le bon moment pour consommer des fruits riches en vitamines C comme agrumes, argousier, cynorhodon, des algues, des graines germées, du romarin, de la sauge, de la prêle, de l'ortie... Il est conseillé d'éviter les excès de table, d'en profiter pour se faire couper les cheveux et soigner sa peau. Selon certains auteurs, la fertilité serait augmentée chez les hommes comme chez les femmes dans cette période.

La Pleine Lune est un moment propice pour jeûner, pour se purger et pour tenir compte de ses rêves. C'est en principe une phase d'ovulation pour les femmes. Mais, avec la vie moderne, leurs rythmes sont souvent bousculés.

En Lune descendante, c'est à dire de la Pleine Lune à la Nouvelle Lune, il est conseillé d'éliminer les toxines, soit en faisant une cure, soit en éliminant de son alimentation des éléments raffinés, de l'alcool... Les cheveux coupés à cette période repousseront plus lentement.

La Lune ne serait-elle pas en définitive un des traits d'union susceptible de nous relier à la nature?

Lyliane

08/02/2017

Les villes sont-elles un milieu hostile pour une majorité de femmes?

Le journal Valeurs Mutualistes publie un dossier signé par Mme Katia Vilarasau signalant qu'au plan mondial les villes constituent un milieu hostile pour une majorité de femmes. Que ce soit pour les équipements culturels, les loisirs des jeunes, les espaces de sport, les déplacements des jeunes mamans ou des personnes âgées, des inégalités existent et ont même tendance à se creuser entre les hommes et les femmes. Selon la journaliste en effet, "la ville est de plus en plus organisée pour des hommes jeunes, valides, en bonne santé et libres d'obligations familiales".

Pour réagir, il faudrait, suggère l'article, éduquer mieux nos garçons et nos adolescents et investir massivement dans le secteur des transports collectifs publics, afin de réduire la densité des voyageurs. En effet, 59% des femmes résidant en ville disent subir du harcèlement dans les transports ou dans la rue au moins une fois par mois. Elles montrent également du doigt l'insécurité pour sortir le soir, les publicités sexistes qui s'étalent sur les murs, leurs sorties en poussette et leur difficulté à obtenir une place assise dans les transports pendant leur grossesse...

Qu'elles soient en bonne forme ou handicapées, elles réclament du respect et de bonnes pratiques en ville. Ce n'est hélas pas partout le cas! Dans notre pays, par exemple, il manque des trottoirs faciles d'accès, des toilettes publiques, des espaces dédiés à l'allaitement des bébés, des badges de priorité pour les futures mamans, des espaces sécurisés et propres accessibles aux familles pour pique niquer ou faire du sport... Certes, la situation semble pire dans d'autres pays comme en Inde, mais regardons plutôt du côté de la Suisse ou de la Suède, pays dans lesquels les femmes avec enfants se sentent respectées dans leurs besoins et en parfaite sécurité!

Au lieu simplement de parler de parité, de déplorer les violences conjugales, les harcèlements de rue, investissons nous concrètement dans des formations allant dans ce sens et dans des équipements adaptés à l'intérieur de nos villes.

Lyliane

 

 

07/02/2017

Une société collaborative, mythe ou réalité...

 

Depuis la diffusion mondiale d'Internet, une économie de partage a commencé à se mettre en place (logiciels libres, Wikipédia...). Et depuis les années 2010/2011, il est de plus en plus question d'une économie collaborative. Des interprétations différentes sont faites à ce propos.

Pour Mr Max Weber, il s'agit d'une forme d'entreprise élargie, dans laquelle le fonctionnement ne se fait plus selon des règles imposées par un leader, mais essentiellement selon des conventions collectives signées par tous les membres. Pour d'autres, cela signifierait finalement un tel bouleversement des structures que le modèle capitaliste serait à l'agonie. Pour le Crédoc enfin, ce serait tout à fait compatible avec le capitalisme...

Le magazine les Echos propose une définition de ce type d'économie qui la distingue d'une économie de partage et de l'ESS (économie sociale et solidaire). L'ESS en effet est centrée sur l'intérêt général à travers une organisation démocratique et une éthique dans la redistribution des revenus d'activité, tandis que, dans l'économie de partage, les individus s'auto-organisent pour créer un bien commun.

Par contre, l'économie collaborative serait plutôt basée sur la production à plusieurs de biens et de services s'appuyant sur une organisation horizontale. Il n'y aurait alors aucune propriété collective.

Un ouvrage a été publié chez Rue de L'Echiquier en juin 2015 par un Collectif de 9 membres nommé Ouishare sous la direction de Mme Diana Filippova «Société collaborative, la fin des hiérarchies». A travers de nombreux exemples actuels: AirBnb, UberPop, le Bon Coin, BlablaCar... chacun de nous peut dessiner les contours de ces sites marchands de notre société de consommation. De même, après le web collaboratifs (forums, chats, plateformes d'échange, réseaux sociaux...), une économie circulaire et une gouvernance territoriale commencent à se développer dans notre pays, sous la pression de normes environnementales notamment.

Nous sommes en droit de penser que, plus qu'une mode fort populaire , c'est une forme d'intelligence collective qui se répand rapidement en recherchant des solutions de type: gagnant-gagnant... Cet agir collectif me semble particulièrement à l'oeuvre dans la sphère du travail et de la consommation, chacun se sentant à la fois concerné par les façons de produire et de consommer.

Pour en savoir plus sur le sujet, consulter par exemple les Cahiers de Recherche du Credoc sur Internet: www.base.socioeco.org ou d'autres sites comme: www.magazine.ouishare.net, www.lesechos.fr .

Voir aussi d'autres sites associatifs:

http://consocollaborative.com

 

https://alternatiba.eu/rhone/

Un document du CREDOC

Société collaborative.pdf

Lyliane et Michèle

 

05/02/2017

Un test sanguin pour dépister les cellules cancéreuses...

 

A l'émission La Grande Librairie de jeudi 25/1/2017, puis lors de l'émission Thé ou Café de Mme Catherine Ceylac le 5/2/2017, nous a été présenté le Professeur Patrizia Paterlini-Bréchot, oncologue et femme-chercheur à la Faculté de Médecine Necker-Enfants Malades (Université Paris Descartes) à l'occasion de la parution chez Stock en janvier 2017 de son livre intitulé «Tuer le cancer».

Cette femme d'origine italienne, qui a épousé Mr Bréchot, Directeur du Laboratoire de Biologie Moléculaire à Paris, traque depuis des années le développement des cellules tumorales dans le sang. Son but depuis le début est de détecter avec son équipe, bien avant leur propagation dans le corps humain, ces cellules qui causent des métastases dans certains organes après un cancer primitif. Aujourd'hui ce test diagnostic est au point. Un brevet a été déposé après publication de ses recherches dans 52 publications indépendantes.

Ce test sanguin précoce n'est actuellement pas remboursé par l'assurance maladie et il coûte à ce jour 486 euros. Pour le faire effectuer dans un laboratoire agrée, il est nécessaire d'avoir une prescription médicale signée par le médecin, complété par une décharge du patient. Mme Marisol Touraine, Ministre de la Santé en France, paraît très favorable à cette découverte. De bons résultats ont été notamment obtenus au C.H.U de Nice par des médecins ayant testé ce procédé ISET (Isolation by Size of Tumor Cells) sur de gros fumeurs risquant un cancer du poumon...

Dans le sang analysé de patients en rémission par exemple, dans 10 ml de sang parmi 5 milliards de globules rouges et 100 millions de globules blancs, les cellules tumorales se distinguent par leur taille plus importante que les cellules sanguines. Actuellement, les recherches continuent pour compléter cette détection précoce par la mise en lumière de protéines retrouvées dans les cellules cancéreuses indiquant l'origine de l'organe touché par les métastases. Un gain de temps inestimable permettant un état des lieux, afin de mettre en œuvre sans tarder une thérapie ciblée...

 Pour se renseigner sur ce procédé, sur l'adresse des laboratoires pratiquant actuellement le test sanguin ISET (Nice et Paris ), consulter la Conférence vidéo sur You Tube de Mme Paterlini-Bréchot, son livre et le site Internet www.isetbyrarecells.com.

Lyliane

 

La bio bientôt dans toutes les cantines, tous les hôpitaux et restaurants d'entreprise?

Un article paru dans le N° 276 de la revue Biocontact de février 2017 salue l'adoption par nos députés français de l'inscription définitive de 40% de produits locaux et de saison dont au moins 20% de produits bio ou en conversion en restauration collective d'ici à 2020. Cette décision entre dans le cadre du Projet de Loi Egalité et Citoyenneté à la suite d'une proposition d'amendement déposée par la député EELV (Ecologistes et les Verts) de Dordogne Mme Brigitte Allain. Dans la nouvelle Loi, deux amendements reprennent les 2 dispositions phares de la proposition de loi de la député.

Il est vrai que, depuis quelques années, des communes pionnières ont déjà introduit des produits bio et locaux dans leurs cantines. Sur place, tout le monde ou presque s'en félicite! Cela constitue un bon levier de développement de l'agriculture biologique sur tout le territoire national...

Mr F. Veillerette, porte-parole de l'Association Générations Futures, se félicite de cette avancée significative en France dans le journal Biocontact. Selon moi, il serait temps néanmoins qu'une alimentation durable, ancrée territorialement, commence à s'étendre partout dans notre pays notamment dans les restaurants universitaires, les hôpitaux, les cantines d'entreprises.  

Pour en savoir plus sur le sujet, consulter notamment sur Internet: www.generations-futures.fr.

Lyliane

04/02/2017

Loi Littoral: il faut rester mobilisés...

LA MOBILISATION DOIT CONTINUER !





Jean-Laurent FELIZIA

LE LAVANDOU, France

1 FÉVR. 2017 — Cher(e)s signataires,

Avec vous et grâce à vous, la pétition « Ne touchez pas à la loi littoral » a atteint aujourd’hui, 12 jours après son lancement, 200 000 signatures et je vous en remercie à nouveau.

L’Assemblée Nationale a adopté hier soir un texte en deuxième lecture...Même si les amendements scélérats votés au Sénat ont été pour l’essentiel écartés, le compromis « d’assouplissement » de la loi littoral adopté hier ne nous parait pas acceptable.

En effet, ces amendements permettent encore l’installation de constructions agricoles, forestières et marines en zone littorale,
et permettent de déroger par décret aux notions de hameaux, villages et agglomérations…laissant ainsi la porte ouverte à tous les abus, toutes les dérives et interprétations.

Nous pensons qu’il n'est pas prudent de voter un tel texte en fin de législature, dans la précipitation et sans véritable étude d’impact des conséquences de ces amendements destinés à régler quelques cas particuliers.

C’est pourquoi nous avons décidé de poursuivre notre action et d’amplifier autant que possible la mobilisation jusqu’à l’examen en deuxième lecture au Sénat, prévue le 13 Février. 

Nous souhaitons pouvoir compter sur votre soutien personnel
et la mobilisation de vos réseaux pour atteindre notre objectif:

« Préserver la Loi Littoral »

 

03/02/2017

KissKissBankBank, leader européen du crowdfunding...

 

KissKissBankBank and Co a été fondé en septembre 2009 «par Mme Ombline Le Vasseur, Mrs Vincent Ricordeau et Adrien Aumont, trois passionnés de culture indépendante qui proposaient aux Français de reprendre le pouvoir sur leur argent en l'investissant directement dans l'économie réelle» selon Mme C. Henaff dans le journal Nice-Matin du 30 /1/2017.

Aujourd'hui, KissKissBankBank est devenu un des leaders européen du financement participatif. C'est en effet le pionnier du don contre don dédié à la création, l'innovation et la solidarité. En mars 2010, la plateforme a lancé la version 2 et en avril 2013, c'était la création d' hellomerci.com, plateforme de prêts solidaires entre particuliers pour des projets personnels et entreprenariaux. En octobre 2014 a été lancé Lendopolis.com, qui permet aux petites et moyennes entreprises de plus de 2 ans d'obtenir des crédits professionnels directement auprès de particuliers. Cette année, une quatrième plateforme est prévue, afin de proposer aux internautes de devenir actionnaires de jeunes start-ups françaises.

Le succès de KissKissBankBank ne se dément pas. C'est en effet le seul acteur en Europe à proposer ses services sur 3 segments du financement participatif. En décembre 2013, plus de 10 millions d'euros étaient déjà collectés sur la plateforme. KissKissBankBank se rémunère en percevant une commission de 5% TTC sur toutes les collectes réussies, à laquelle s'ajoutent 3% de frais bancaires.

Tout le monde en fait peut déposer un projet sur la plateforme. Le créateur remplit une fiche de présentation, définit le montant de sa collecte et les contreparties qu'il propose en échange dans un temps imparti. Le projet, s'il est validé par KissKissBankBank, est mis en ligne et les internautes peuvent participer à partir d'1 euro. Sur Hellomerci les prêts vont de 200 euros à 1000 euros. Pour Lendopolis, ils sont encore plus élevés et soumis à des conditions strictes.

Des KissKissDating dans le sud de la France ont lieu actuellement sous forme de petits déjeuners. Ces rencontres permettent à des porteurs de projets de se renseigner sur la plateforme de crowfunding. Le 3/2/2017 aura lieu l'inauguration à Marseille de la plateforme PACA. A Toulon et à Nice, des contacts ont déjà été pris. Les bureaux de l'antenne PACA seront installés dans La Ruche, un espace de coworking à Marseille.

Ainsi, en basant une entreprise telle cette plateforme de financement participatif sur la confiance et la transparence, on permet à des citoyens de s'investir et de soutenir des projets innovants. Plus besoin donc d'attendre le feu vert de banques ayant pignon sur rue et qui n'ont pas forcément une démarche solidaire pour lancer des innovations et des créations. La réponse dans ce cas peut venir d'une rencontre entre des intérêts particuliers et chacun est susceptible d'y trouver son compte...

Pour en savoir plus, consulter notamment sur Internet: www.kisskissbankbank.com 

Lyliane

 

Réussir son premier cataplasme selon la Santé Naturelle...

 
 

Réussir son premier cataplasme

Chère lectrice, cher lecteur,

Le cataplasme est l’un des trésors les plus précieux de la médecine naturelle.

Il s’agit d’une préparation pâteuse à base de plantes, de fruits, d’algues ou de légumes, qui peut être chaude, froide, cuite ou diluée, qu’on applique sur la peau et qui apaise et soigne les hommes depuis des millénaires.

Il fut une époque où préparer un cataplasme, même sophistiqué, ne faisait peur à personne. Hélas, ce remède a laissé peu à peu sa place aux solutions toutes faites comme les baumes, les pommades ou les médicaments.

Quel dommage !

Car le cataplasme est efficace pour calmer une douleur, assainir une plaie, soulager une entorse, consolider une fracture, désencombrer les bronches, stopper un saignement

La rédaction du journal Plantes & Bien-Être connaît sur le bout des doigts tous les conseils pratiques pour réussir à faire un cataplasme.

La rédactrice-en-chef du journal m’a autorisé à vous révéler quelques techniques pour réaliser les grands classiques (cataplasme de lin contre la toux, cataplasme de choux pour neutraliser les infections, d’oignons pour apaiser les douleurs etc.), mais également des préparations plus originales pour soulager des pathologies plus lourdes, comme les douleurs articulaires, la névralgie, l’eczéma etc.

Si vous n’avez jamais fait de cataplasme, ces informations vont vous permettre de réussir votre première préparation mais aussi d’entrer dans un monde de soin absolument fascinant…


Aux origines de l’homme


Vous allez renouer avec une idée qui remonte probablement aux origines de l’homme, celle d’apposer sur la peau une plante écrasée ou un peu de terre argileuse, et qui s’est affinée avec les siècles, comme un outil perfectionné par l’expérience des générations.

Dans l’Antiquité, on recourait déjà à des préparations plus élaborées, les emplâtres. De consistance pâteuse, ils mêlaient des poudres de plantes, des résines et des gommes, de la cire ou de la graisse. Leur composition s’est complexifiée au fil des époques. Par exemple, on comptait plus d’une vingtaine d’ingrédients dans une célèbre préparation de Paracelse nommée « emplâtre d’opodeldoch ».

Mais avant de vous lancer dans une telle mixture, voici d’abord une question : pourquoi ça marche ?

Deux raisons évidentes expliquent l’action des cataplasmes :

  • L’action thermique : la chaleur provoque une vasodilatation locale (dilate les vaisseaux) et une meilleure circulation sanguine. Elle apaise, réconforte, soulage les spasmes et les tensions. Le froid entraine au contraire une vasoconstriction (resserre les vaisseaux) et dissipe bien les congestions ou contusions. Il est utile en cas de blessure ou de traumatisme. Il calme les douleurs aiguës de l’arthrite ou celles dues à l’inflammation d’un nerf. Le tiède est souvent employé pour les douleurs chroniques non inflammatoires.f

  • L’effet des actifs naturels : la peau est perméable et absorbe facilement les actifs naturels. Les vertus antiseptiques, astringentes, apaisantes, reminéralisantes ou anti-inflammatoires des plantes sont mises à profit pour cibler le mal. On recourt parfois à des plantes révulsives (moutarde, piment, gingembre) pour irriter la peau. En réaction, notre organisme provoque un afflux sanguin et lymphatique vers la zone concernée pour apporter plus rapidement des molécules anti-inflammatoires, des anticorps ou d’autres substances du système immunitaire. La zone malade ciblée par le cataplasme s’en trouve plus vite traitée, apaisée et drainée.

Le cataplasme soulage soit directement la peau, en cas de brûlure ou de démangeaison par exemple, soit les tissus profonds en cas de douleur articulaire ou musculaire, d’œdème ou d’encombrement respiratoire.

Mais encore faut-il pour cela bien faire son cataplasme.

D’abord, un petit point sur le matériel dont vous allez avoir besoin :

  • Des bandes de gaze ou tissus en coton ou en lin. L’essuie-tout peut servir en dépannage.

  • Du film étirable, idéal pour éviter que le cataplasme ne sèche trop vite.

  • Une bande de contention élastique (ou bande de crêpe), qui permet de maintenir fermement un emplâtre, même volumineux.

  • En fonction du type de cataplasme : casserole, bol en pyrex, cuillère en bois, hachoir…


Le chaud, ça brûle !



Petite précaution et contre-indications des cataplasmes chauds : comme leur nom l’indique, ils présentent toujours un risque de brûlure.

On considère généralement que les cataplasmes chauds sont à proscrire en cas de fièvre, d’inflammations, de douleurs de ventre ou de maladie cardiovasculaire. Ils sont aussi à éviter chez les personnes âgées et les enfants de moins de 7 ans, qui se contenteront de cataplasmes tièdes (moins de 38°). 

La règle d’or est très facile à retenir : l’application d’un cataplasme chaud doit toujours procurer une sensation agréable.

Je vous propose maintenant de découvrir comment préparer un « blockbuster » du cataplasme, le classique des classiques : le cataplasme de lin contre la toux, puis, lorsque vous aurez pris le tour de main, de vous attaquer à une préparation un peu plus audacieuse à base de plantes.

 

Cataplasme de lin contre la toux



Indications : toux grasse ou spasmodique, bronchite, rhume ou douleurs apaisées par le chaud comme les torticolis ou les tensions musculaires.

Intérêt : réchauffant, stimulant de la circulation sanguine, fluidifiant, émollient (relâche les tissus). Sous forme de farine, le lin est utile mélangé avec des plantes pour améliorer la texture du cataplasme et conserver plus longtemps la chaleur.

Préparation :

  • Mélanger 4 à 5 cuillerées à soupe de farine de lin avec un peu d’eau bouillante.

  • Mélanger pour obtenir une pâte de bonne consistance.

  • Poser la pâte chaude sur un tissu propre, une bande de gaze, ou deux feuilles d’essuie-tout.

  • Appliquer bien chaud après avoir contrôlé la température pour ne pas vous brûler. Pour un enfant, soyez doux et prévenant en mettant votre main entre le cataplasme et la peau pour le rassurer. Pour prolonger l’effet de la chaleur, on peut placer une bouillotte par dessus.

  • Laisser en place tant que la sensation est agréable et renouveler 2 à 3 fois par jour, plusieurs jours si besoin. Le lin ne doit être utilisé qu’une seule fois.

Où trouver de la farine de lin : en pharmacie, sous forme déshuilée. On peut aussi moudre des graines ou employer les graines entières. Celles-ci garderont la chaleur plus longtemps grâce à l’huile qu’elles contiennent mais on perdra la qualité de texture que procure la farine.


Cataplasme de plantes fraîches

Cueillir ses plantes au jardin ou en pleine nature est idéal. Dans ce cas, soyez sûr de ce que vous cueillez. Pour profiter des vertus des plantes fraîches, il faut libérer leurs actifs soit en les pilant au mortier, soit en les mâchant directement sans en avaler le jus.

Ensuite, déposez la plante ainsi préparée sur une gaze et appliquez directement à l’endroit désiré. On maintient le tout avec du film étirable, une bande de contention élastique ou un tissu.

On peut également recourir à un liant comme de la farine de lin, de fenugrec, d’orge, de seigle ou du son de blé ou d’avoine avec en proportion ¼ de plante pour ¾ de farine. Idéal pour couvrir les zones étendues ou pour maintenir un peu de chaleur. L’application d’une bouillotte par dessus le cataplasme est aussi une solution utile pour conserver la chaleur.


Cataplasme de plantes sèches



Elles sont souvent plus faciles d’accès car en vente en pharmacie ou en herboristerie. Coupez la plante en petits morceaux puis imbibez-la avec un peu d’eau bouillante. Remuez pour obtenir une pâte.

Appliquer de la même manière que pour la plante fraîche ou en mélange avec un liant.

Quelques plantes utiles :


 Plante
 Partie utilisée  Indications
Achillée millefeuille
(Achillea millefolium)
 Feuilles Plaies ou petites coupures, pour diminuer ou stopper les saignements (propriétés hémostatiques) et accélérer la cicatrisation. On l’appelait l’herbe des charpentiers car ils s’en servaient en cas de blessure importante, souvent causée par un coup de hache !
Armoise
(Artemisia vulgaris)
 Parties aériennes Douleurs de règles : appliquer sur le bas-ventre la plante seule avec une bouillote par dessus ou en mélange avec de la farine de lin.
Bardane
(Arctium lappa)
 Feuilles Peau grasse, eczéma, ulcères, plaies purulentes.
Camomille romaine
(Chamaemelum nobile)
 Fleurs Eczéma, plaie, herpes, démangeaisons.
Carotte
(Daucus carota)
 Pulpe Brûlures légères, coupure peu profonde, inflammation cutanée, eczéma.
Consoude
(Symphytum officinale)
 Feuille ou racine Enflure, fracture, contusions, pour accélérer la cicatrisation des coupures.
Gingembre (Zingiber officinale)  Racine (fraiche) Douleurs articulaires et musculaires, toux grasse, rhumatisme chronique.
Lavande (Lavandula officinalis)  Fleur Brûlures, accélère la cicatrisation et assainit les plaies.
Lierre grimpant (Hedera helix)  Feuille Névralgies, sciatique, cellulite, douleurs musculaires, bronchite.
Mauve (Malvia sylvestris) Fleurs Tout type de démangeaison cutanée.
Plantain (Plantago major) Feuille Cicatrisation des plaies, encombrement respiratoire, piqure d’insecte, conjonctivite.
Souci (Calendula officinalis) Capitule Eczéma, brûlures, égratignures.


Les cataplasmes sont un univers immense et fascinant, et l’on ne peut que regretter que la médecine « officielle » les regarde souvent avec froideur.

Il y a c’est vrai en la matière une longue tradition de mépris. Voyez ce que les rédacteurs de L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert pensaient de l’emplâtre :

« On peut voir, au mot EMPLÂTRE, combien est frivole l'espoir de l'inventeur, qui a prétendu faire de cet emplâtre un remède souverainement résolutif, dessicatif, vulnéraire, cicatrisant, etc. et combien surtout le suc des plantes en est un ingrédient puéril. L'emplâtre opodeldoch n'est donc qu'une composition qui, comme la plupart des autres emplâtres très composés, doit son origine à la charlatanerie et à l'ignorance » [1].

Mais quelle erreur, lorsqu’on observe avec sincérité leurs effets spectaculaires. Les cataplasmes argile/miel/cire d’abeille peuvent soigner des ulcères variqueux avancés et profonds, pratiquement incurables par la médecine traditionnelle, tout comme les cataplasmes de chou, incroyablement efficaces (ils étaient déjà connus des Grecs et des Romains).

Avant de se précipiter sur des crèmes bourrées de toxiques ou des médicaments aux effets secondaires indésirables, il ne coûte rien de vérifier sur Internet s’il n’existe pas un cataplasme adapté à votre problème de santé.

Vous trouverez de nombreuses autres informations dans le dossier spécial Phytothérapie (la médecine par les plantes) publié par Plantes & Bien-Être, qui est offert pour tout nouvel abonnement en cliquant ici.


Santé !

Gabriel Combris










 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 

02/02/2017

C'est la saison des courges...

 

Dans la revue Fémina, j'ai particulièrement apprécié un article de Mme I. Haberfeld s'appuyant elle-même sur les dires de Mme Alina Moyon, docteure en pharmacie et experte en nutrition à Paris. Tout d'abord, je dirais que par souci de non gaspillage et parce que les graines de courge ont des vertus (vitamines et minéraux), il est recommandé de ne pas les jeter. L'idéal est de les rincer et de les blanchir 5 minutes dans de l'eau bouillante, puis de les faire griller rapidement au four ou à la poêle. L'OMS reconnaît l'efficacité des graines de courge sur le bon fonctionnement de la prostate. On peut les manger à l'apéritif ou les ajouter à une salade.

Le potimarron est réputé stimuler l'énergie grâce à la vitamine C , au magnésium, au phosphore et au fer qu'il contient. Il renferme également des substances susceptibles de calmer la nervosité et la déprime. En hiver, qui est avec l'automne sa saison favorite, il active les défenses immunitaires. Il a un goût rappelant la châtaigne. Lui ajouter de la noix muscade ou du cumin pour relever sa saveur. On peut même le consommer en tarte ou avec une salade d'agrumes.

Le pâtisson est moins connu, alors qu'il a un goût subtil d'artichaut. Il renferme de la vitamine A, favorable à la cicatrisation des plaies et à la vision (DMLA). On le cuisine généralement salé avec un peu de matière grasse, du bœuf, du poulet, du saumon ou avec des légumineuses. Quant à la courge Butternut, elle est l'amie des intestins paresseux par ses fibres qui gonflent dans l'estomac. Cuite, on la mange en soupes, en gratin ou en purée. Y ajouter de l'ail ou des herbes de Provence, même si on veut l'accompagner d'agneau ou de bœuf.

Enfin, le potiron, que l'on creuse à l'époque d'Halloween, a un goût sucré et est très léger. Ses vitamines sont particulièrement précieuses pendant la grossesse. A cause du potassium qu'il contient, il est censé réguler la tension artérielle. On le cuisine en crème, en soupe ou en soufflé, marié à du lait de coco ou accompagnant le gibier. Certains cuisiniers en font des muffins ou des crumble.

Bref, dans la famille des courges, nous avons le choix en cette saison de cuisiner des plats succulents à peu de frais! Ne nous en privons pas!

Lyliane

 

31/01/2017

A propos du revenu universel...

 
 
pour répondre à cet email veuillez utiliser cette adresse : info@neosante.eu
Néosanté hebdo
mercredi 25 janvier 2017
     

Le revenu universel
pour révolutionner la santé

portrait de Yves Rasir

Chanceux citoyens français : en la personne de Benoît Hamon,  candidat-surprise au deuxième tour des primaires de la gauche, ils possèdent un potentiel futur président qui ose porter le projet d’offrir à chacun un « revenu universel d’existence ».  Enfin un homme politique de premier plan qui a l’audace de proposer cette réforme consistant à octroyer une rente mensuelle à l’ensemble de la population  adulte, et ce de manière inconditionnelle et individuelle. Pour le rival de Manuel Valls, la somme offerte sans contrepartie à tous les habitants de France pourrait s’élever à 750 € par mois. De quoi déjà dormir sous un toit et manger à sa faim. Et chacun(e) serait libre  ensuite de compléter ce viatique par un travail rémunérateur, le marché de l’emploi étant lui-même dopé par la viabilité des petits boulots et la moindre attractivité des indemnités de chômage du fait de l’existence du revenu de base. Un rêve irréaliste ? Une utopie impayable ? Cette idée est au contraire considérée comme parfaitement réalisable par de nombreux économistes. A l’instar des congés payés et de la semaine de 40 heures au siècle dernier,  il suffirait seulement de volonté politique pour la mettre en œuvre. En Belgique aussi, le thème de l’allocation universelle  revient sur le devant de la scène. Bien que ses adversaires de droite la qualifient de lubie marxiste récompensant l’oisiveté et que ses détracteurs de gauche la voient comme une menace fatale pour la sécurité sociale, il se trouve des politiciens de tous bords pour en défendre le principe.

Personnellement,  j’ai toujours été un chaud partisan du revenu universel. Il y a 40 ans,  lorsque j’ai modestement contribué à fonder ce qui allait devenir le parti écologiste belge, je me rappelle que ce point figurait en bonne place du programme des Verts. Comme ceux-ci ont progressivement rougi et qu’ils ont relégué la revendication au second plan, j’ai voté plus tard pour une formation  libérale qui en avait fait son cheval de bataille. Tout dépend évidemment de son application, mais à mes yeux le revenu d’existence transcende le clivage gauche/droite et ne présente que des avantages. Il permettrait, entre autres, de simplifier drastiquement l’État-Providence et d’en supprimer l’embonpoint bureaucratique. Il valoriserait, aussi, toute une série d’activités aujourd’hui bénévoles comme l’éducation des enfants, le travail ménager ou le jardinage. Je ne vais pas exposer ici tous les bienfaits sociaux et sociétaux qu’une telle réforme pourrait à mon avis procurer. Mais il en est un qui me tient à cœur, qui n’est jamais cité, et qui est  à mon sens primordial : son impact très certainement positif pour la santé ! Bien conçu, le système pourrait par exemple favoriser l’allongement des congés de grossesse et le temps d’allaitement, ce qui bénéficierait immanquablement aux mères et aux enfants. Dans le Néosanté de février, on va notamment vous parler d’une étude qui a évalué les bénéfices de la « méthode kangourou », autrement dit le contact prolongé de peau à peau entre les mamans et les bébés. Non seulement ces derniers sont en meilleur santé,  mais le résultat est encore perceptible 20 ans plus tard sous forme d’une meilleur équilibre psychologique : les jeunes gens  ayant bénéficié de la méthode kangourou  sont  moins exposés au risque d’hyperactivité, sont moins enclins à avoir des comportements agressifs ou à commettre des incivilités, et ils ont  un taux d’absentéisme scolaire réduit de moitié par rapport au groupe témoin !

Si elle peut contribuer à humaniser la naissance et la période périnatale,  la rente mensuelle pourrait surtout  permettre de satisfaire deux grands  besoins de l’être humain : le besoin de sécurité et le besoin d’être reconnu inconditionnellement. Dans nos pays industrialisés, tous les types de revenus sont toujours conditionnés. Même le minimum vital n’est accordé que  moyennant le respect de telle ou telle condition, comme la recherche d’un travail.  Et aucune allocation de remplacement n’est strictement individuelle. Ce modèle de fonctionnement est à la fois très violent et excessivement stressant puisqu’il implique que vous n’avez pas le droit de survivre si, par malheur, vous passez entre les mailles de la sécu. Et si elle vous repêche, vous n’êtes jamais qu’en sursis puisqu’elle peut vous couper les vivres. Comme je l’ai relevé dans une précédente infolettre,  un tel système est aberrant car la perte d’un emploi est dès lors souvent ressentie comme un événement tragique, un véritable drame. Selon certains chercheurs, le chômage subi et subit provoquerait pas moins de 20.000 décès prématurés en France, par maladie ou par suicide. La perte d’un job occasionne des blessures psycho-émotionnelles dont on ne mesure pas suffisamment la gravité. Le grand mérite de l’allocation universelle, c’est qu’elle ne se conjugue pas au conditionnel. Le simple fait d’être né  et de respirer vous donnerait droit au revenu de base. Son caractère automatique représente son  côté révolutionnaire sur le plan social comme sur le plan sanitaire. En donnant à tout individu les moyens de subvenir à ses besoins vitaux (nourriture et logement) sans rien devoir justifier, la société n’éliminerait pas la précarité mais combattrait le corollaire de la pauvreté absolue, à savoir la peur de manquer de l’essentiel.

La réalité et la haute toxicité de cette peur archaïque est une des grandes découvertes du Dr  Ryke Geerd Hamer. En établissant les correspondances entre le corps et les différentes aires du cerveau, le médecin allemand a compris  que la somatisation de la détresse psychique ne se produisait pas au hasard ni n’importe où.  Il a notamment montré que le foie était un organe particulièrement sensible  aux difficultés financières. Pour secourir ses patients atteints de pathologies hépatiques, il avait même le reflexe de sortir son portefeuille et de proposer une aide pécuniaire immédiate. Pourquoi ? Parce que le foie, biologiquement parlant, est une réserve de graisse.  Dans la nature, le sur-fonctionnement du foie est la solution biologique des situations de disette. Par exemple, un oiseau migrateur va se fabriquer une stéatose, autrement dit un foie gras, pour parcourir de longues distances sans manger. Si la famine se prolonge, un animal pourra développer une cirrhose sans avoir bu une goutte d’alcool. Chez l’être humain, les problèmes financiers réveillent inconsciemment cette solution de survie puisqu’il faut du fric pour se procurer à manger. La peur de manquer d’argent réactive la peur primitive de mourir de faim.  Cette peur du manque, réel ou virtuel,  est donc l’invariant psychosomatique des troubles hépatiques. La preuve, c’est que le cancer du foie est beaucoup plus répandu  dans le tiers-monde que dans les pays riches ! Chez nous, le carcinome hépatocellulaire représente 1% de tous les diagnostics cancéreux.  Cette proportion grimpe à 50%  en Afrique et dans certaines parties de l’Asie. Contrairement à ce qu’on croit souvent, tous les types de cancers ne sont donc pas plus fréquents au Nord : il en est un qui sévit bien davantage dans l’hémisphère Sud.  Bien sûr, la médecine conventionnelle explique tout autrement cette exception étrange. Les hépatites étant également un fléau ravageant le tiers-monde  et celles-ci faisant le lit de la cancérisation, il est logique que les 750.000 victimes annuelles du cancer du foie se dénombrent très majoritairement dans les pays pauvres.  Le principal coupable serait donc l’agent viral profitant du manque d’hygiène pour accomplir ses méfaits pathogènes. Chez nous, l’imprégnation alcoolique serait la grande responsable des évolutions cyrrhotiques et cancéreuses.

L’explication est  cependant un peu courte. Comme toujours avec la médecine classique,  on fait porter le chapeau  aux facteurs de risque, on confond le pompier infectieux avec un pyromane et on néglige les causes profondes. Les éléments dérangeants sont prestement dissimulés sous le tapis. Qu’est-ce qui peut expliquer, par exemple, que le cancer du foie, partout dans le monde, frappe beaucoup plus les hommes que les femmes (80% des cas sont masculins) ?  Comment se fait-il que ce cancer progresse régulièrement en Occident, de 3 à 4% par an, depuis les années 70 ?  D’où vient que, comparativement, un pays comme l’Inde soit sensiblement moins touché que d’autres pays asiatiques, et beaucoup moins que la plupart des pays africains ?  Et en Europe, qui peut éclairer  le fait que la tumeur au foie soit  dix fois plus fréquente en Italie qu’aux Pays-Bas ? Avec un regard psychobiologique, on peut fournir des réponses satisfaisantes à ces différentes énigmes. La vulnérabilité du « sexe fort » n’est plus mystérieuse si l’on se rappelle que le mâle, dans la plupart des espèces animales et dans la plupart des cultures humaines, assume le rôle de pourvoyeur de nourriture. L’homme est naturellement plus enclin à éprouver en premier la peur de manquer. La progression occidentale des cancers hépatiques ? On pourrait à mon avis tracer des courbes montrant le parallélisme avec les crises économiques et l’expansion du chômage. L’Inde épargnée ?  C’est un pays où règne encore la malnutrition mais où les épisodes de grande famine font partie du passé. Au pays des yogis ascètes,  les privations suscitent peut-être aussi moins d’épouvante qu’ailleurs. Quant au « miracle hollandais », il peut se comprendre par la grande forme de l’économie batave et  le niveau très élevé de protection sociale. J’ai un ami chômeur de longue durée à Amsterdam et il  n’est près de dormir sous les ponts. Bref, les lunettes de la médecine nouvelle permettent de corriger la myopie allopathique sur les pathologies du foie. Cet organe entre en souffrance lorsque la perspective  de mourir d’inanition  devient concevable pour le cerveau inconscient. Évidemment, le fait que les personnes les plus précarisées soient également enclines à se réfugier dans l’alcool, les drogues et les médicaments n’arrangent rien à l’affaire.

A contrario,  je suis convaincu que l’instauration du revenu d’existence serait une aide précieuse pour les individus fragilisés. J’en suis d’autant plus persuadé que la tradition hippocratique, tout comme la médecine traditionnelle chinoise, accorde au foie une importance prépondérante. De la vitalité de cet émonctoire dépend largement le bien-être global. Mais il n’y a pas que les cellules hépatiques qui pourraient bénéficier de l’octroi d’un minimum vital. Je pense notamment aux tissus osseux, dont la santé est très vulnérable au ressenti de dévalorisation. Le fait d’être payé sans devoir travailler augmenterait certainement le sentiment d’avoir de la valeur en dehors des rapports marchands.  Et vu qu’il y a encore d’autres façons de ressentir positivement la sécurité financière, je pense que beaucoup d’autres maladies pourraient régresser et se raréfier  grâce à la réception mensuelle d’un « salaire » inconditionnel.  Plus que sociale, cette décision politique serait, je crois,  une grande mesure de santé publique ! Il serait très intéressant que les Finlandais, qui vont tester la formule à petite échelle, en évaluent dans quelques années les retombées sanitaires. Je prends le pari qu’elles seront surprenantes !  Ceci dit, chers lecteurs français, ne comptez pas sur moi pour m’immiscer dans le débat et m’autoriser des conseils de vote. Je n’ai pas lu les programmes de tous les acteurs en course pour la présidentielle. Mais vous savez au moins ce que je pense de la proposition-phare de Benoit Hamon. Elle contient en germe une révolution de la santé.

 

Yves Rasir

Pétition à propos de l'incinérateur d'Ivry...

 

La construction de l’incinérateur géant d’Ivry est sur le point d’être votée. Un projet extrêmement coûteux et polluant qui bénéficiera principalement à des entreprises comme Vinci et Suez...au détriment des habitants.

Demandez au comité du Syctom, l’agence métropolitaine des déchets ménagers, de renoncer à ce projet et d’opter pour une alternative plus efficace et moins coûteuse.

S

SIGNER LA PÉTITION

IGNER LA PÉTITION

 

30/01/2017

Solidarité avec les solidaires selon change.org...

Accueil RÉFUGIÉS vient de publier une mise à jour sur la pétition " SOLIDARITÉ AVEC LES SOLIDAIRES ! "

                         Félix voulait sauver une famille…

Félix voulait sauver une famille : son procès se tiendra en Italie le 16 février.

 

Récit complet ici : https://citoyenssolidaires06.com/2017/01/29/felix-voulait...

 

Pour faire face aux frais de justice et d'avocats supportés par les bénévoles inculpés ou condamnés dans le cadre de l'aide désintéressée apportée aux réfugiés...

29/01/2017

L'Union européenne se préoccupe des boues rouges...

27 JANV. 2017 — Suite a nos actions et notre lobbying au niveau européen mais aussi grâce à nos victoires juridiques et au soutien de plusieurs eurodéputés, la commission a décidé de lancer une enquête sur le dossier des boues rouges.

Boues rouges de Gardanne : la Commission européenne veut des réponses
Bruxelles demande aux autorités françaises ce qui les fonde à autoriser le rejet en mer de déchets dont la toxicité dépasse les plafonds légaux...
http://www.lemonde.fr

28/01/2017

Loi Littoral: nos côtes françaises en danger...

Par un article de Mr K. Michel dans le quotidien Nice-Matin du 22/1/2017, j'ai appris que nos côtes pourraient à nouveau être la proie de spéculations immobilières. Une pétition lancée sur Internet par Mr J.L. Félizia, conseiller municipal du Lavandou, pour alerter l'opinion publique et s'élever contre les atteintes éventuelles à la loi littoral votée par les Sénateurs. Ceux-ci en effet auraient profité de la Proposition de loi de Mr Bruno le Roux visant à assouplir les codes de l'Urbanisme et de l'Environnement... Ainsi, des activités pourraient être installées à proximité des rivages. De plus, le texte autoriserait l'extension de l'urbanisation en dehors des bourgs et des villages existants.

Rappelons que la Loi Littoral a été adoptée le 3/1/1986 à l'unanimité du Parlement et approuvée par 90% des français. Toutefois, l'Assemblée Nationale doit examiner prochainement le texte proposé par les sénateurs en 2 ème lecture. Mr Félizia voudrait à travers sa pétition peser sur ce vote qui par ses modifications pourrait porter atteinte à la loi Littoral qui jusqu'ici a protégé nos rivages des bétonneurs et spéculateurs. A peine 24h après sa mise en ligne, cette pétition comptait déjà 1500 signatures. A ce jour (2 jours après) déjà 7000 personnes l'ont votée!

Pour signer cette pétition ou en savoir davantage, consulter sur Internet le site:

Voici le lien:

https://www.change.org/p/jean-laurent-félizia-ne-touchez-pas-a-la-loi-littoral-a4de0dcb-9ba4-4f8c-aa51-1d37b647b204?utm_medium=email&utm_source=notification&utm_campaign=signature_receipt&share_context=signature_receipt&recruiter=42696478


Lyliane

Suivi des pétitions et actions en cours...

// Cyberaction N° 872  : il faut sauver la Loi Littoral

Commission du développement durable : Adaptation des territoires littoraux au changement climatique
proposition de compromis faite par la rapporteure
video de la séance du 25 janvier

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/faut-sauver-loi-littoral-1277.html

 

// cyberaction N° 866: THT : Non au cadeau de l'EPR Noël

L’ENQUÊTE PUBLIQUE du PROJET RTE-ENEDIS (France) et “FAB” (pour France-Aurigny-Grande Bretagne) Construction d’une nouvelle ligne 320 000 volts entre le COTENTIN et le DEVON (Menuel et Exeter) se termine demain vendredi
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/tht-cadeau-epr-noel-1254.html

 

// cyberaction N° 843 : Les projets européens sur les perturbateurs endocriniens sont illégaux

Nouvel échec européen sur les perturbateurs endocriniens
Faute de majorité, la Commission a repoussé le vote de sa proposition de réglementation.
Substances toxiques dans les couches: "ce qu'on applique sur nos bébés est un poison à retardement "
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/projets-europeens-perturbateurs-en-1214.html

 

// cyberaction N° 837: Monsanto-Bayer : Refusons le « mariage infernal »

Acquisition de Monsanto par Bayer : absence de notification formelle (voir dans les commentaires)
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/monsanto-bayer-nbsp-refusons-nbsp-m-1202.html



// cyberaction :Pour la fermeture de Fessenheim

 Fessenheim : négociation de marchands de tapis,pour une fermeture qui n'a que trop tardé

Se loger moins cher grâce à l'habitat participatif...

 

 

Il existe depuis quelques années une autre façon d'habiter: une coopérative d'habitants. Depuis la maison des Babayagas, résidence de femmes en autogestion qui s'est concrétisée en 2013 à Montreuil, l'idée en effet a fait du chemin! En France, actuellement près de 200 projets ont été recensés. En Suisse et dans les pays du Nord de l'Europe, près de 15% du parc de logements est géré par des coopératives d'habitants, écrit un journaliste dans le quotidien Nice-Matin du 22/1/2017. Les loyers de ces habitats collectifs seraient 30% moins chers.

Face à la crise du logement et aux prix des terrains, des hommes et des femmes ont décidé de construire ou de rénover à plusieurs un lieu de vie sans passer par un promoteur. L'intérêt, ce sont des coûts d'acquisition ou de rénovation partagés, des charges réduites et des occasions d'échanges avec des personnes ayant les mêmes valeurs. Dans notre pays, on considère que la facture du logement serait ainsi allégée de 20% par rapport au prix du marché.

Le fonctionnement est simple: chacun dispose d'un appartement privé, mais partage des espaces comme la buanderie, la salle de jeux, le jardin, la piscine et même parfois un coin bricolage, un garage ou une cave. C'est une sorte d'habitat partagé avec des amis. Des municipalités commencent à s'y intéresser et à prévoir des terrains pour cette façon d'habiter. Parfois, cela se fait à l'initiative d'un propriétaire ayant un grand logement après une séparation ou un veuvage...

La loi Alur du 24/3/2014 a crée un cadre légal pour ce type d'habitat participatif. En effet, deux nouvelles formes juridiques existent: d'une part la coopérative d'habitation où la propriété est collective (loyer mensuel et statut d'associé à la société) et d'autre part une société d'attribution et d'autopromotion, où les familles associées doivent financer intégralement leur logement grâce à des prêts individuels et où les logements sont attribués en fonction des parts prises dans la SCI.

Dans les deux formes, les habitants décident ensemble de la gestion de la copropriété (eau, gaz, électricité, chauffage, jardinage...). En cas de déménagement, le partant revend ses parts. Des parts sociales peuvent aussi être achetées par de nouveaux acquéreurs avec l'accord de la collectivité. La SCI a de toute façon un droit de préemption. Bref, il s'agit d'une nouvelle façon d'habiter, où le vivre-ensemble peut devenir réalité.

Pour en savoir plus, consulter les sites: www.jhapa.eu, www.habicoop.fr

et www.habiter-autrement.org.

Lyliane

 

27/01/2017

Parlons du burn-out maternel!

 

Au cours de l'émission télévisée sur la 2ème chaîne Mille et une Vies de Mr F. Lopez, le jeudi 26/1/2017, deux jeunes mamans sont venues témoigner de leur burn-out maternel. Elles ont osé en effet briser le tabou qui consiste à prendre pour une évidence que le rôle de mère est toujours épanouissant pour une mère au foyer! Laetitia et Valérie, l'une avec trois enfants, l'autre avec des jumeaux, sont devenues maman sans se poser de questions. Leurs propres mères avaient à l'époque porté leur maternité comme un devoir et un sacrifice. Aussi, l'une et l'autre ont essayé de coller à l'image de la mère parfaite, ne se plaignant jamais, ni m'appelant du secours malgré leur épuisement.

Une psychologue, présente à l'émission, a montré comment elles ont accumulé honte et culpabilité de ne pas arriver à faire avec joie chaque jour les mêmes gestes et leur colère envers elle-même, leurs enfants et parfois leurs proches. Un lent processus de dévalorisation les a menées l'une et l'autre jusqu'à un déclic, une crise salutaire leur permettant de réaliser qu'elles étaient leur propre bourreau. Elles ont alors osé dire leur mal-être et demander de l'aide à leurs conjoints, familles ou relais extérieurs. Toutefois, conscientes que passer de la solitude et de la détresse à l'acceptation d'être une mère imparfaite, n'est pas toujours simple, elles ont décidé de transmettre leur expérience. Il y faut en effet du courage et la compréhension des racines de leurs maux, qu'elles ont découvertes en thérapie. Elles ont alors pu mettre en avant l'amour pour elles-mêmes et pour leurs enfants, relâcher la pression sociale qu'elles sentaient sur leurs épaules et devenir moins rigides, enfin bienveillantes.

L'une et l'autre transmettent leur vécu sur un blog ou l'exposent en cabinet de PNL. Ce chemin de mère me semble universel et, malgré les recherches de parité, il est toujours d'actualité. La suite de l'émission présentait des alternatives pour les mères au foyer, comme par exemple des kits de survie, pratiques pour préparer un anniversaire ou se ménager des grasses matinées ou même des ateliers municipaux comme à Sartrouville pour communiquer ses difficultés. Le site Internet SOS Urgence Mamans - www.sosurgencesmamans.com - mobilise quant à lui 450 bénévoles dans toute la France, des papies et des mamies capables de dépanner au pied levé des familles. Enfin, sur le site www.lesmamans.fr, des aides sous forme de covoiturage par exemple existent dans certaines régions. 

 Lyliane

 

La lèpre existe toujours dans le monde...

 

 

Les 27, 28 et 29 janvier 2017 aura lieu la 64 ème journée mondiale des lépreux. Dans ce cadre, un cycle de conférences sera proposé dans notre pays pour faire le point sur cette maladie, notamment à Paris, Lyon, Pau, Rennes, Nantes et Monaco. Cette maladie tropicale chronique, d'origine bactérienne, n'a hélas pas encore disparu, puisqu'on compte environ 2,8 millions de lépreux dans le monde, dont 20% d'enfants.

C'est une maladie encore répandue dans 14 pays d'Afrique (Bénin, Mali, Congo, Mozambique, Tanzanie, Madagascar...), en Asie (Inde, Népal...) et en Amérique du Sud (Brésil notamment). Mais la lèpre n'est pas une fatalité. Des traitements existent à base de sulfamides, assez onéreux toutefois. Sur place, il faut également lutter sur 3 plans pour éradiquer la lèpre: transmission, invalidité et exclusion. La chirurgie, beaucoup pratiquée autrefois, laisse en effet des traces visibles sur le corps. Actuellement, on la précède souvent de polychimiothérapies. Les médecins de brousse donnent du PCT généralement pour éviter la contagion.

Des Fondations (Raoul Follereau), des Instituts (Pasteur), des Associations (Ordre de Malte) et des Missions religieuses (Soeurs salésiennes...) travaillent efficacement dans ces différents pays grâce aux dons de personnes généreuses de nos pays occidentaux. A Madagascar par exemple, sous l'impulsion de la Fondation R. Follereau, des villages de réinsertion sociale ont été crées pour accueillir d'anciens malades de la lèpre. De même, une ferme à Befoza rassemble une quarantaine d'orphelins, tout en permettant à des familles de travailler sur place et d'alimenter la cantine scollaire.

 

N'oublions donc pas ces nombreux malades de la lèpre et profitons de ces journées internationales pour soutenir l'effort de tous ces mouvements impliqués dans différentes parties du monde.

Pour en savoir plus, contactons sur Internet: www.raoul-follereau.org, www.pasteur.fr et www.ordredemaltefrance.org .

Lyliane

 

26/01/2017

ESPAGNE - Des chaussures... biodégradables selon le blog de l'écologie positive !

 

ESPAGNE - Des chaussures... biodégradables !

Publié le par Le blog de l'écologie positive

Une entreprise de Valence (Espagne) a créé un modèle de chaussures 100% biodégradables et compostables, ce qui est une alternative au sort habituel des chaussures (qui finissent le plus souvent en décharge, enfouies ou incinérées).

Le compostage de ces chaussures (une fois coupées en morceaux et humidifiées !) durerait 4 mois, sans résidu nocif pour l'environnement ou la santé.

Pour en savoir plus, consulter ce blog.

AV.

 

Les marques Adidas et Puma ont elles aussi trouvé des pistes pour fabriquer des chaussures biodégradables. Consulter notamment sur Internet: www.consoglobe.com et www.marcelgreen.com.

Lyliane

 

25/01/2017

La mère de Cédric et Morgan Herrou au Procureur de Nice.

                                                      Lettre de la mère de Cédric
 

"Monsieur le Procureur, je vous fais une lettre...

 

Je suis la mère de celui contre lequel vous vous acharnez.

 

Ma grand -mère paternelle a elle aussi , en 1918 passé la frontière d'Italie à pied, par les montagnes elle a perdu le bébé qu'elle portait au cours de ce périple, (peut être a t'elle croisé à ce moment là les grands mères de messieurs Ciotti et Estrosi, qui sait ?).

Elle s'est louée telle une bête de somme pour tirer les "charretons". Je me souviens d'elle avec la lanière de cuir qui lui barrait le torse ... Ma mère quant à elle était allemande, ma sœur est née dans les geôles de la Gestapo, elles ont été toutes deux libérées par les Américains.

C'est ce sang là qui coule pour moitié dans les veines de mes deux fils que vous avez fait arrêté jeudi , l'autre moitié étant du pur sang de Bretagne... C'est têtu un Breton et ça n'a pas peur des tempêtes .


S'ils ne sont pas Français "de souche" (c'est ce qui reste d'un arbre mort,non ?), ils ont des racines profondes et vivantes dans ce pays qui est le leur et qu'ils aiment.


Pour que vous compreniez ... nous avons été "famille d'accueil" pendant 25 ans . Cédric avait 5ans, Morgan 7, quand les premiers enfants sont arrivés, ils ont partagé leurs jouets, leur table, leur maison, leurs parents avec 15 enfants délaissés, de toutes origines, certains battus, violés …


Alors quand Cédric vous dit que ces enfants qu'il voit sur nos chemins et nos routes de la Roya, ce sont ses frères et ses sœurs, il ne vous ment pas . Et quand il interpelle si fort les services de l'ASE, c'est qu'il en connait les rouages.


Nous avons quatre enfants puisque ils ont accepté d'intégrer deux de ces enfants à leur famille, ce sont leur sœur et leur frère à présent et nous en sommes très fiers !


Voilà monsieur le Procureur et tous ceux qui le traitent de passeur, de trafiquant d'êtres humains et de voleur, voilà à qui vous avez à faire .


Avec tout mon respect,


Mama Herrou"

24/01/2017

R.V pour la rencontre d'écologie au quotidien dans la Dröme (Die)

N'oubliez pas: cette semaine, c'est la 15ème rencontre de ECOLOGIE AU QUOTIDIEN dans la Bio Vallée de la Drome.
J'ai fait passer cette info sur le blog de Prele Provence et de SELIMAR
http://seldemontelimar.hautetfort.com/

http://preleprovence.hautetfort.com/

Michèle

Faire méditer les enfants...

 

 

Dans le supplément gratuit du quotidien Nice Matin, Version Fémina, un article de Mme N.Coll nous fait savoir que la méditation a désormais la cote chez les enfants et leurs parents. A l'école, dans les centres de loisirs ou à la maison, des enfants du primaire ont été sensibilisés à des méthodes de relaxation et de méditation. Certains d'entre eux prennent par exemple un quart d'heure au moins chaque jour pour écouter un CD de méditation. Des enseignants, des animateurs adaptent dans leurs propositions d'activités des pratiques de méditation de pleine conscience autrefois réservées à des adultes. Cela permet aux enfants de diriger leur attention vers leurs sensations (respiration, bien-être, douleurs éventuelles...), de mieux prendre conscience de leur corps et de leurs pensées, sans objectif de performance.

Depuis la parution en 2012 du best-seller de la thérapeute néerlandaise Eline Snel aux éditions Les Arènes «Calme et attentif comme une grenouille», des méthodes de méditation fleurissent un peu partout en France. On peut commencer la méditation vers 4-5 ans sans rien attendre d'autre qu'un mieux-être global. Certains parents néanmoins ont remarqué que ces séances aident l'enfant à se concentrer en classe. En effet, la réussite scolaire peut être un des bénéfices de ces méthodes: meilleures compétences cognitives, accroissement de la mémoire, capacité d'abstraction plus développée). Beaucoup de jeunes en outre décrocheraient davantage de leurs écrans...

Des chercheurs américains de Harvard au Massachusetts General Hospital ont affirmé que la méditation reconstruisait littéralement la matière grise du cerveau en 8 semaines. Mr Laurent Dupeyrat, auteur avec Mme J. Bernard de l'ouvrage «J'ai RV avec le vent, le soleil et la lune» paru aux éditions de la Martinière, voit aussi beaucoup de parents arriver à la pratique de la méditation par l'intermédiaire de leurs enfants. Ces adultes découvrent peu à peu que cela désamorce le stress.

Dans son ouvrage «Philosopher et méditer avec les enfants», paru aux éditions Albin Michel, Mr Frédéric Lenoir réconcilie en quelque sorte les deux pratiques. Pour le philosophe, en effet, c'est le meilleur moyen de faire appel à l'esprit de tolérance, de développer une vraie qualité d'écoute en donnant aux enfants les outils pour apprendre à réfléchir par eux-mêmes.

Pour en savoir plus sur la méditation avec les enfants, consulter sur Internet: www.enfance-et-attention.org. Pour la technique proposée par Mr Lenoir sous l'égide de la Fondation de France, voir sur Internet le site: www.fondationseve.org.

Lyliane

 

23/01/2017

Suite de l'intervention de IPSN à propos des vaccins obligatoires...

     
  Institut pour la Protection de la Sante Naturelle  
 

Vaccin DTP : le rapporteur soutient l’IPSN !


Chère amie, cher ami,

Lundi 16 janvier 2017 a eu lieu une audience publique historique sur l’affaire DTP au Conseil d’Etat.

L’affaire en bref

Cette séance avait pour but de permettre au rapporteur nommé sur le dossier, de présenter ses conclusions.

Il faut essentiellement retenir qu’il nous a donné raison en recommandant :

  1. Que la décision de la Ministre refusant notre requête soit annulée ;

  2. Que le Conseil d’Etat enjoigne à l’Etat de demander aux laboratoires pharmaceutiques de produire des vaccins qui correspondent à l’obligation vaccinale.

Si la décision du Conseil d’Etat confirmait les recommandations du rapporteur, l’Etat disposerait alors de quatre mois pour demander aux laboratoires de produire une solution adaptée à l’obligation vaccinale.

Mais la décision revient au Président de l’audience publique. C’est à lui de trancher. Sa décision doit intervenir dans les 15 jours. 

Nous ne sommes donc pas encore au bout. Avoir réussi à convaincre le rapporteur est une étape essentielle, voire historique, dans cette affaire mais cela ne suffit pas.

Pour autant, la clarté de son exposé et la fermeté de ses propositions est déjà un motif de satisfaction et de soulagement.

Le Conseil d’Etat a pris au sérieux notre demande et il existe bien une faille juridique dans la mise en œuvre de l’obligation vaccinale aujourd’hui.

Afin de marquer votre soutien au rapporteur et de montrer aux autorités votre détermination dans ce qui reste, malgré les bonnes dispositions du rapporteur, unscandale d’Etat, n’hésitez pas à continuer à signer notre dernière pétition sur le sujet et à la faire circuler.

Pour vous permettre de saisir parfaitement les enjeux et les étapes de cette affaire,je vous propose ci-après un compte-rendu plus détaillé de ce qui s’est passé au Conseil d’Etat.


Bonne lecture,

Augustin de Livois

PS : Pour ceux qui seront des nôtres ce soir, nous pourrons aborder le sujet à l'issue de notre conférence. Vous trouverez également le programme complet des prochaines conférences ici. A tout à l'heure !

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Séance publique au Conseil d’Etat

Lundi 16 janvier 2017


Les étapes jusqu’à l’audience

En résumé, il y a eu trois étapes jusqu’à présent :

1. A la suite de notre pétition avec le Pr Henri Joyeux, l’IPSN a proposé aux personnes qui le souhaitaient de lancer une requête auprès de la Ministre de la Santé. 2300 citoyens ont répondu à l’appel et mandaté Maître Bergel-Hatchuel pour mener cette action. C’était le 13 novembre 2015.

2. La Ministre n’a pas répondu à notre requête dans le délai qui lui était imparti. Cela équivaut à une décision de refus. La date retenue pour ce refus est le 12 février 2016, date d’expiration du délai dont elle disposait pour répondre.

3. Nous avons saisi le Conseil d’Etat qui a ouvert le dossier, nommé un rapporteur et organisé une audience publique (le 16 janvier 2017). Dans le cadre de cette procédure, nous avons envoyé un mémoire de réplique à la Ministre que vous retrouverez ici (ainsi que le détail du travail de notre avocate ici).

Les arguments des requérants

Maître Bergel-Hatchuel, dans sa requête avait mis en avant trois arguments juridiques :

1. Le principe de précaution Souvent invoqué dans les questions environnementales, ce principe aurait dû être appliqué. En effet, l’Etat a laissé se mettre en place une situation où les parents, pour vacciner leurs nourrissons et se conformer à leur obligation vaccinale, n’ont d’autre choix que de recourir à un « super vaccin » qui contient de l’aluminium mais aussi le vaccin hépatite B, très controversé. Sur l’aluminium, les scientifiques ne sont pas d’accord. Le Pr Romain Gerardhi par exemple, a démontré que l’aluminium dans les vaccins pouvait présenter des risques pour la santé [1].

2. La vente liée En obligeant de fait les patients à avoir recours à un « supervaccin », l’Etat valide une « vente liée » des laboratoires, ce qui interdit en France. Ces derniers vendent trois vaccins de plus que ceux préconisés dans le cadre de l’obligation vaccinale. Au passage, ce glissement de trois à six vaccins au fil des années a permis une augmentationsensible du prix (x5).

3. La non-assistance à personne en danger Dans la mesure où la Cour de Cassation a jugé, par deux fois, qu’il pouvait exister un lien entre administration du vaccin hépatite B et apparition de la sclérose en plaques, Le danger potentiel de ce vaccin est acté officiellement.

Dès lors, laisser les citoyens s’exposer en utilisant un « hexavalent » à un risque grave potentiel s’apparente à de la non-assistance à personne en danger.

La réponse du rapporteur

En substance le rapporteur n’a pas repris tous nos arguments. Il n’en n’a même retenu qu’un seul.

Il a estimé que le principe de précaution ne pouvait s’appliquer qu’aux questions de santé liés aux problèmes environnementaux dans lequel n’entre pas la vaccination.

Il a écarté la question de la non assistance à personne en danger.

Enfin, il n’a pas préconisé de prendre en compte la question de l’aluminium dont, il a rappelé que « en l’état des connaissances actuelles » on ne pouvait pas dire qu’il présentait un danger pour les personnes vaccinées.

Cet « état » laisse une porte ouverte pour l’avenir et pour d’autres actions. En effet, la science évolue sur ce sujet ainsi qu’en attestent les travaux du Pr Romain Gerardhi ou du Dr Christopher Exley au Royaume-Uni.

Le fait que le rapporteur n’ait pas retenu tous les points que nous avions soulevés n’est pas fondamental.

Ce qui compte est que le rapporteur a recommandé que soit annulée la décision de refus de la Ministre et donc validé le principe de notre requête.

Voici ses arguments :

1. Il existe une discordance entre l’obligation vaccinale et l’impossibilité de la mettre en œuvre qui conduit à « une situation d’illégalité ».

2. La Ministre avait tous les moyens directs ou indirects, via les administrations sous la tutelle du Ministère de la Santé, de demander aux laboratoires pharmaceutiques de produire des vaccins correspondant à la vaccination obligatoire.

3. Il existe une différence entre vaccins obligatoires et recommandés.

L’obligation pour des parents de faire vacciner leurs enfants avant 18 mois est assortie d’une peine d’emprisonnement (6 mois). C’est une obligation lourde.

Juridiquement, les deux situations sont donc très différentes.

Et ainsi, obliger (sous peine de prison) des personnes à opter pour des vaccins recommandés ne permet pas de respecter le libre consentement du patient, garanti par la loi et nos libertés fondamentales.

Cette dernière déclaration est essentielle.

C’est évidemment sur ce terrain qu’il faut continuer à entreprendre des actions dans le domaine de la santé que ce soit par rapport aux vaccins ou d’autres traitements imposés.

Aucun Etat n’a le droit de s’arroger la possibilité de choisir comment ses citoyens doivent être soignés sans que ces derniers ne donnent leur consentement collectif et individuel.

S’il est possible d’envisager des exceptions à ce principe : épidémies, catastrophes sanitaires etc., il paraît nécessaire que ces exceptions soient très rigoureusement encadrées.

Bien au-delà de la question médicale et scientifique s’est donc posée la question du respect des libertés fondamentales des citoyens.

Dans un pays démocratique, le rôle des juges est de rendre la justice mais aussi de veiller aux libertés des citoyens (notamment face aux éventuels abus du pouvoir exécutif). En ce sens le rapporteur a parfaitement joué ce rôle. Espérons que son Institution ira dans le même sens que lui.

Nous attendons avec impatience la réponse définitive dans 15 jours et vous tiendrons informés, bien entendu.