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22/07/2016

Jeûner, mode d'emploi...

Le mensuel gratuit Biocontact de juillet/août 2016, sous la plume de Mme Claire Burel, détaille différents conseils pour un jeûne réussi. Un jeûne par définition est une période où on choisit de ne rien manger de solide. Afin d'optimiser les bienfaits d'un tel choix, les consignes sont de veiller à deux étapes essentielles: au préalable, entreprendre une détox de l'organisme sur 2 ou 3 jours (alléger les portions, monodiète de fruits ou légumes, boissons naturelles...) et à la fin du jeûne reprendre graduellement (sur quelques jours) l'alimentation solide en évitant au moins au début charcuterie, plats en sauce, alcool, café et sodas.

Il existe, certes, quelques cas où le jeûne n'est pas recommandé: diabète de type 1, tuberculose, dégénérescence musculaire, névropathie, grossesse, certains états de carence, d'épuisement et de dévitalisation, ainsi que pour des enfants en période de croissance. Pour les autres personnes, le choix de la période de jeûne dépend du goût de chacun. Certains, en effet, choisissent de le vivre pendant leurs vacances, d'autres préfèrent être occupés et l'entreprendront en période de travail intensif. Un bon rythme paraît être de le faire une à deux fois par an à des changements de saison. La durée est variable: pour un début, 4 à 6 jours sont conseillés.

Les premiers jours de jeûne quelques malaises sans gravité peuvent apparaître (vertiges, nausées, fatigue, nervosité, impression de faim...): ils sont dus à la phase de détox et de purification de l'organisme. Le 6ème jour semble être pour tous un tournant apportant légèreté et bien-être. En restant à l'écoute de son corps et en positivant l'expérience du jeûne, au bout du compte ce choix est pour la plupart tout à fait bénéfique: il est en effet ressenti comme une parenthèse bienfaisante. Sportifs, malades en cours ou fin de chimiothérapie, arthritiques, hypertendus, tous peuvent trouver du bénéfice à l'entreprendre. Si un jeûne à l'eau uniquement paraît trop difficile, d'autres possibilités existent: infusions de plantes, bouillon de légumes, jus de citron frais).

Etre accompagné par un thérapeute ou un naturopathe rassure certains jeûneurs. Il existe des cliniques spécialisées dans ce domaine comme en Allemagne la clinique Buchinger-Wilhelmi au bord du lac de Constance. Elle accueille plus de 2 millions de jeûneurs chaque année. D'autres personnes préfèrent vivre ce temps de break seul ou en couple, en l'accompagnant éventuellement de massages et de randonnées ou marches en plein air.

Une cure de jeûne, selon certaines études scientifiques, serait utile aussi bien sur un plan préventif que curatif. Les religions dès l'origine avaient bien compris cela. S'il reste apparemment peu de gens dans le catholicisme de nos pays occidentaux à encore jeûner ou à faire maigre lors du carême, l'islam et le judaïsme ont gardé cette tradition vivante parmi leurs adeptes jusqu'à aujourd'hui. 

Pour en savoir davantage, lire chez Albin Michel: Le grand livre du jeûne par J.C. Noyé, celui de Mr T.Uhl chez Solar: Et si je mettais mes intestins au repos? ou l'ouvrage de Mme S.Gilman et de Mr T. de Lestrade: Le jeûne, une nouvelle thérapie. Sur Internet, interroger les sites: www.ffjr.com , www.hygea-jeune.fr , www.naturoenergeticien.fr , www.jeunerpoursasante.fr , www.halm.academy .

Lyliane