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05/12/2015

Enjeux et défis de la Conférence sur le Climat de Paris...

Tous les citoyens du monde, qu'ils soient au Nord ou au Sud, ont parfaitement compris les enjeux climatiques qui sont débattus en ce moment. Pour les pays du Sud néanmoins l'urgence est plus grande. J'en veux pour preuve les chiffres fournis par Mme C. Lemke, journaliste au journal gratuit 20 Minutes - www.20minutes.fr/magazine/cop21 - qui affirme que 4° supplémentaires que nous aurions malheureusement gagnés en 2080 entraîneraient une baisse de 30% des précipitations annuelles en Afrique australe. Par ailleurs, si le niveau de la mer était élevé de 30 cm dans le delta du Mékong d'ici 2040 il y aurait 11% de perte de production...

 

Bref, que ce soit du côté de la banquise en train de fondre, des îles à demi submergées ou des pays développés qui usent et abusent d'énergies fossiles, la situation serait vraiment critique si rien n'était entrepris. Il faudrait aussi, comme le dit N. Hulot « que les pays du Sud, pour se développer, ne reproduisent pas les mêmes erreurs que celles que les pays du Nord ont commises et qu'ils passent directement aux énergies renouvelables». Car nous avons aujourd'hui compris que les problèmes de sècheresse, le développement des cyclones, les épisodes d'inondations, la perte de la biodiversité et le fléau de la malnutrition ont des causes communes...

 

Des initiatives fleurissent un peu partout. En Chine par exemple sur les montagnes du Yunnan un parc éolien a vu le jour en 2008. Fin 2013, la Chine était déjà le premier pays producteur d'énergie éolienne. Au Maroc, le combat pour se raccorder au réseau d'eau potable est en passe d'être gagné. A Madagascar la lutte contre la déforestation avance grâce à l'association française Etc Terra. L'énergie solaire de son côté semble avoir un avenir radieux dans le sud du Pérou. En juin 2015, l'ONU produisait un rapport affirmant qu'actuellement 91% de la population mondiale a accès à l'eau potable, ce qui est un progrès certain.

 

Pour sensibiliser les citoyens à ces questions d'importance, une exposition-spectacle «Nés quelque part» est présentée actuellement à la Villette sur 1000 M2. C'est l'Agence française de développement (AFD) et Ars Anima qui ont crée cet espace interactif original. Il y a en tout 7 décors différents qui mettent en scène les enjeux du climat et du développement durable. Chaque visiteur reçoit en effet un carnet de voyage qui lui attribue un destin. Que ce soit au Sénégal, en Polynésie, au Cambodge, dans le désert du Niger ou encore dans un autre point du globe, des missions sont proposées au visiteur. En fin de parcours, un dialogue s'établit avec des responsables d'O.N.G. spécialisées dans les questions posées.

 

Immergé dans des situations réelles, le public prend mieux conscience des risques encourus. L'exposition est ouverte jusqu'au 30 décembre à Paris. Elle s'adresse à toute personne à partir de 9 ans. En 2016, cette exposition sera en tournée dans plusieurs villes de France dont Lyon, Marseille, Grenoble, Dunkerque. Si vous le souhaitez, vous pouvez demander à vos élus de la faire venir dans votre ville. Car nous devrions tous nous sentir concernés. Lyliane

 

 

Tous les citoyens du monde, qu'ils soient au Nord ou au Sud, ont parfaitement compris les enjeux climatiques qui sont débattus en ce moment. Pour les pays du Sud néanmoins l'urgence est plus grande. J'en veux pour preuve les chiffres fournis par Mme C. Lemke, journaliste au journal gratuit 20 Minutes - www.20minutes.fr/magazine/cop21 - qui affirme que 4° supplémentaires que nous aurions malheureusement gagnés en 2080 entraîneraient une baisse de 30% des précipitations annuelles en Afrique australe. Par ailleurs, si le niveau de la mer était élevé de 30 cm dans le delta du Mékong d'ici 2040 il y aurait 11% de perte de production...

 

Bref, que ce soit du côté de la banquise en train de fondre, des îles à demi submergées ou des pays développés qui usent et abusent d'énergies fossiles, la situation serait vraiment critique si rien n'était entrepris. Il faudrait aussi, comme le dit N. Hulot « que les pays du Sud, pour se développer, ne reproduisent pas les mêmes erreurs que celles que les pays du Nord ont commises et qu'ils passent directement aux énergies renouvelables». Car nous avons aujourd'hui compris que les problèmes de sècheresse, le développement des cyclones, les épisodes d'inondations, la perte de la biodiversité et le fléau de la malnutrition ont des causes communes...

 

Des initiatives fleurissent un peu partout. En Chine par exemple sur les montagnes du Yunnan un parc éolien a vu le jour en 2008. Fin 2013, la Chine était déjà le premier pays producteur d'énergie éolienne. Au Maroc, le combat pour se raccorder au réseau d'eau potable est en passe d'être gagné. A Madagascar la lutte contre la déforestation avance grâce à l'association française Etc Terra. L'énergie solaire de son côté semble avoir un avenir radieux dans le sud du Pérou. En juin 2015, l'ONU produisait un rapport affirmant qu'actuellement 91% de la population mondiale a accès à l'eau potable, ce qui est un progrès certain.

 

Pour sensibiliser les citoyens à ces questions d'importance, une exposition-spectacle «Nés quelque part» est présentée actuellement à la Villette sur 1000 M2. C'est l'Agence française de développement (AFD) et Ars Anima qui ont crée cet espace interactif original. Il y a en tout 7 décors différents qui mettent en scène les enjeux du climat et du développement durable. Chaque visiteur reçoit en effet un carnet de voyage qui lui attribue un destin. Que ce soit au Sénégal, en Polynésie, au Cambodge, dans le désert du Niger ou encore dans un autre point du globe, des missions sont proposées au visiteur. En fin de parcours, un dialogue s'établit avec des responsables d'O.N.G. spécialisées dans les questions posées.

 

Immergé dans des situations réelles, le public prend mieux conscience des risques encourus. L'exposition est ouverte jusqu'au 30 décembre à Paris. Elle s'adresse à toute personne à partir de 9 ans. En 2016, cette exposition sera en tournée dans plusieurs villes de France dont Lyon, Marseille, Grenoble, Dunkerque. Si vous le souhaitez, vous pouvez demander à vos élus de la faire venir dans votre ville. Car nous devrions tous nous sentir concernés. Lyliane

 

03/12/2015

Faudrait il arrêter les subventions aux énergies fossiles?

 

 

Le dernier rapport de l'OCDE est formel: le soutien public aux énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon...) est encore très généreux, même s'il tend à diminuer. En effet selon Mme K. Le Loët, journaliste de la revue Terra Eco, - www.terraeco.net - les Etats versent près de 180 milliards d'euros par an pour soutenir ces énergies fossiles dans le monde. Pourtant il est avéré que l'extraction, la production et la consommation de ces énergies polluent énormément.

Il est maintenant prouvé que la compagnie pétrolière géante américaine Exxon savait par exemple dès 1985 tout ce qu'il y a à savoir sur les changements climatiques que nous vivons aujourd'hui mais elle a continué à polluer sans état d'âme... Selon Mr B. Mac Kibben (prix Gandhi pour la paix en 2013) « l'industrie du pétrole a toujours oeuvré pour que nous ne changions rien à nos habitudes».

 

Aux Etats-Unis par exemple il y a de grosses subventions à la consommation et à la production de pétrole depuis 1970. Ces mesures sont toujours en place et il ne semble pas facile de les rappporter brusquement. Certains pays comme l'Allemagne ont amorcé une décroissance de ces aides qui ont été divisées par 3 entre 1998 et 2014 pour les mines de houille. Elles devraient même disparaître en 2018. En Inde, la réduction des aides à la consommation de gazole a permis d'économiser 2,7 milliards d'euros entre 2012 et 2014.

 

Si l'on arrivait à supprimer totalement ces subventions, écrit la journaliste, on pourrait financer en majeure partie le fonds vert, augmenter les filets de sécurité sociale pour les populations et investir beaucoup plus dans les énergies renouvelables (solaire, éolien...).

 

Un groupe de 8 pays - les Amis de la Réforme des Subventions aux combustibles fossiles - crée en 2010 s'est affiché contre ces subventions des Etats. Ce sont: le Costa Rica, le Danemark, l'Ethiopie, la Finlande, la Nouvelle Zélande, la Norvège, la Suède et la Suisse.

 

Qu'attendons nous en France pour les rejoindre grâce à une campagne de désinvestissement ? Il serait nécessaire d'utiliser les subventions versées avec l'argent du contribuable dans des énergies moins polluantes. Espérons que les Etats réunis à la COP 21 entendront cette proposition de bon sens: les énergies fossiles doivent désormais rester dans le sous sol.

Lyliane

 

01/12/2015

Mobilisation mondiale en faveur du climat selon Avaaz...

 

Nous avons réussi! Même avec l'annulation de notre évènement phare à Paris, la Marche Mondiale pour le Climat de ce week-end a battu tous les records et est devenue la plus grande mobilisation pour le climat de l'Histoire! De São Paulo à Sydney, nous avons été 785 000 à faire trembler le sol de nos pas lors de plus de 2300 évènements dans 175 pays, unis et demandant d'une même voix un avenir fondé sur des énergies 100% propres et renouvelables, qui sauvera tout ce que nous aimons. Nous étions à la une de tous les médias, et l'impact de notre mobilisation commence déjà à se faire ressentir à Paris. 

Les mots me manquent pour rendre pleinement justice à la puissance, la beauté et la diversité de l'humanité qui s'est révélée hier, mais ces photos en disent long: 

Londres, Royaume-Uni

Voici enfin le mouvement que notre monde attendait depuis longtemps. De nombreux pays, du Bangladesh à l'Irlande, ont connu la plus grande marche pour le climat de leur histoire. En Australie, 120 000 personnes ont marché. En Inde, plus de 100 000. À Sanaa, au Yémen, les organisateurs ont maintenu leur marche malgré les bombes explosant sur leur parcours! 

Depuis en haut à gauche: Melbourne, Helsinki, Berlin, Jakarta, Bogota, Amsterdam...

En France une chaîne humaine et des chaussures par milliers ont balisé le trajet que les manifestants ne pouvaient effectuer (même le pape a envoyé ses chaussures!). Ce fut le cas aussi en Province où chaînes humaines et chaussures ont marqué le début de la COP 21 et montré l'investissement de tous les citoyens.

 

Aller travailler à bicyclette...

 

La Fédération des usagers de la bicyclette - www.fubicy.org – propose, dans la revue mensuelle gratuite Biocontact, que la France donne l'exemple en mettant en place une indemnité kilométrique vélo efficace. Ce serait, selon cet organisme, la meilleure façon de reconnaître le vélo comme un mode de transport à part entière, au moment où notre pays reçoit la COP 21 sur le climat.

 

En effet, si la loi de transition énergétique dans notre pays a instauré une indemnité kilométrique vélo à titre obligatoire pour les salariés se rendant à bicyclette au travail, le Réseau Action Climat et la Fédération précitée appelent le gouvernement français à traduire cette mesure en décret d'application le plus vite possible.

 

Il est rappelé que le secteur des transports est le premier émetteur de gaz à effet de serre en France ( 27% du total) en raison du transport routier. Dans la mesure où le trajet domicile/travail à vélo serait sur un pied d'égalité fiscalement avec les autres, il est probable que l'utilisation de la bicyclette pourrait considérablement augmenter, au moins en ville.

 

L'ADEME (agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) a en effet testé ce type de mesure et témoigne qu'une indemnité vélo à 25 centimes du km serait incitative pour changer les comportements individuels. Toutefois, il serait nécessaire de multiplier les pistes cyclables en ville comme à la campagne, afin que les usagers puissent pédaler en toute sécurité. La santé des salariés comme la qualité de l'air ne pourraient alors que bénéficier d'une telle mesure...

Lyliane

 

30/11/2015

La COP 21: c'est maintenant!

 

Nicolas Hulot, interviewé par Katia Vilarasau pour Valeurs Mutualistes, rappelle que le 2/10/2015 146 pays sur les 195 invités au Bourget ont déjà rendu leurs contributions pour un accord éventuel. Il pense que le financement des engagements et des mesures est aussi un facteur de réussite de la COP 21. Il souhaite quant à lui que les participants mettent en place une taxe sur les transactions financières, que les Etats arrêtent leurs subventions aux énergies fossiles pour les basculer vers les énergies renouvelables et que la carbone ait enfin un prix.

 

Les décisions politiques, en effet, qui doivent être prises doivent être à la fois «courageuses et ambitieuses». Nicolas Hulot note des avancées dans la mesure où le G.I.E.C.(groupe d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat) se soucie pour le première fois d'éthique en évoquant «l'injustice climatique», car les pays qui souffrent le plus ne sont pas à l'origine du dérèglement climatique. Ce sont les pays industrialisés qui devront avoir l'engagement le plus marqué tout en aidant les Etats les plus pauvres...

 

Les conséquences du changement climatique sont de plusieurs natures: biodiversité menacée, faune et flore en danger d'extinction, développement de maladies tropicales dans des pays tempérés (paludisme, fièvre jaune, dengue...), sècheresses plus marquées, faim dans le monde, tornades, fonte des glaciers... Tout cela, si rien n'était entrepris, ferait peser des menaces d'emballement sur lesquelles nous nous devons d'agir sans tarder. Selon Nicolas Hulot, pour stabiliser le climat, il faudrait limiter le niveau d'émission à 1 ou 1,5 tonne de CO2 par an et par habitant sur la planète. Et tous les scientifiques s'accordent à dire qu'il est nécessaire de ramener la hausse des températures dans le monde à +2° pour que notre terre reste habitable pour nos descendants.

 

De nombreuses pistes ont été évoquées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre: nouvelle fiscalité écologique, réduction de la consommation énergétique, meilleure isolation des bâtiments, mise en place de transports par chemin de fer ou par voie d'eau, recyclage des déchets, alimentation moins carnée... Les citoyens que nous sommes peuvent en effet agir par des gestes quotidiens conscients, par exemple en se déplaçant en covoiturage, par les transports en commun ou à bicyclette, en choisissant une énergie 100% renouvelable, en luttant contre le gaspillage alimentaire, en changeant de banque pour une banque plus éthique comme la NEF, en fuyant les emballages polluants pour la nature, en achetant des produits d'occasion ou recyclés, bref par une économie du partage, circulaire et collaborative ...

 

Les marches pour le climat ayant été interdites en raison de l'état d'urgence, nous pouvons encore signer la pétition lancée par Nicolas Hulot sur www.osons-agir-pour-le-climat.org , lire son ouvrage paru récemment intitulé « Osons, plaidoyer d'un homme libre», afin d'y glaner des conseils utiles, nous adresser même au Ministère de l'Ecologie par mail ou courrier pour faire des propositions concrètes sur http://www. grandeconversation.com/. Le 1er décembre, comme tous les premiers du mois, nous pouvons également jeûner pour l'avenir de la planète ou méditer tous les jours pendant la COP 21 pour inspirer et éclairer les participants venus au Bourget du monde entier.

 

Tout cela est destiné à montrer, de toutes les manières visibles et invisibles, que nous nous sentons partie prenante de cet événement planétaire qui se déroule dans notre pays en ce moment. Comme Nicolas Hulot, persuadons nous que «Toutes les bonnes volontés et toutes les énergies sont requises pour contribuer à métamorphoser notre société». Faisons donc notre part citoyenne là où nous sommes!

Lyliane

 

25/11/2015

Selon Alternatiba: ensemble, nous sommes une force immense!

Ensemble, nous sommes une force immense !

 

Vous êtes 20 000 à avoir signé l'appel pour le maintien des mobilisations citoyennes pendant la COP21. Bravo pour cette action ! Nous montrons ainsi ensemble que la violence échoue à entamer notre détermination à préserver ce que nous avons en partage. Il est donc essentiel de continuer à diffuser largement cet appel pour arriver à plusieurs dizaines de milliers de signataires.

En Île-de-France et en régions, les interdictions tombent malgré la volonté des organisateurs de chaque évènement de renforcer les dispositifs de sécurité. A la surprise générale, des évènements  beaucoup plus périlleux car chargés d'une autre symbolique - comme la Fête du Beaujolais de Lyon ou plusieurs grands Marchés de Noël, dont ceux de Paris - ont été maintenus.

Que vont provoquer les interdictions prononcées ? Elles musellent d’innombrables porteurs d'espoir. Elles empêchent des dizaines de milliers de personnes d'unir leur voix pour relever le défi climatique, et de faire pression sur les décideurs réunis à Paris.

Fort heureusement, l'appel qui nous est devenu commun a produit ses premiers effets positifs. Nous venons de recevoir une très belle nouvelle : pendant que des millions de personnes marcheront dans le monde entier, une vaste chaine humaine verra le jour à Paris le dimanche 29 novembre.

 


État d'urgence climatique :
une chaîne humaine pour un Climat de paix !


Hommage aux victimes des attentats autant qu'à l'avenir de l'humanité que nous défendons, elle dévalera de République à Nation, en passant par le Bataclan et la rue de Charonne. Nous ferons ainsi la démonstration, sans risque sécuritaire, de notre solidarité, de notre unité et de notre enthousiasme.

Nous vous appelons chaleureusement à y participer !

 

Ne laissons pas progresser l'angoisse ou l’apathie et tenons-nous

 

debout face à l'histoire. Ensemble, nous sommes une force immense!

 

24/11/2015

Appel de Mme Vandana Shiva via les Amap pour signer un engagement en faveur de la Terre...

Un engagement des citoyens à protéger la planète et ses peuples

Les gouvernements sous l’influence des multinationales peuvent échouer à Paris lors de la

COP21 - mais nous en tant que citoyens nous devons passer à l’action.

Pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité, notre futur commun en tant qu’espèce n’est plus

certain. En seulement 200 ans, nous avons fait assez de dégâts sur la Terre pour assurer notre propre

extinction. Notre unique option est de prendre nos responsabilités en tant que citoyens en protégeant

la planète activement et en agissant pour le « bien vivre » de ses peuples.

1) Nous nous engageons à protéger nos sols et notre biodiversité car c’est dans un sol vivant que se

trouve la prospérité et la sécurité de notre civilisation.

2) Nous défendons notre patrimoine commun que sont les semences, la biodiversité, les sols, l’eau,

l’air et le climat en nous engageant contre la privatisation de celui-ci.

3) Nous prêtons une attention particulière à la non appropriation des semences, piliers de notre

biodiversité, garantes de notre souveraineté alimentaire et de la résilience climatique.

4) Nous rejetons le modèle d’agriculture industrielle, basé sur l’utilisation massive de ressources non

renouvelables et largement responsable du changement climatique, ainsi que les fausses solutions

technologiques dont le seul objectif est de maintenir artificiellement un modèle productiviste à bout de

5) Nous nous engageons à soutenir et pratiquer une agriculture basée sur les principes et méthodes de

l’agro-écologie paysanne, à taille humaine, locale, socialement équitable, et économiquement viable

afin que les peuples puissent se nourrir et atténuer le changement climatique.

6) Nous luttons contre les traités de libre échange, les accords commerciaux favorisant les

multinationales et diminuant la liberté et la souveraineté des peuples. Nous exigeons des mesures

fortes contre la criminalité écologique, au-delà du principe « pollueur-payeur » qui devrait par ailleurs

7) Nous faisons la promotion des systèmes d’économie locale, circulaire et solidaire comme solutions

pour créer un tissu social stable, des emplois, du lien social et favoriser la protection de la planète.

8) Nous nous engageons à créer des systèmes de démocraties vivantes, participatives et non

violentes. La base de notre engagement est de redonner aux peuples le pouvoir de décider

démocratiquement de l’usage de la terre et de la façon de se nourrir.

9) Nous faisons le pacte de vivre consciemment en tant que Citoyens de la Terre, en prônant la

tolérance, le partage et la non-violence, en particulier envers la Terre et l’Humanité.

10) Nous plantons partout dans le monde des Jardins de l’Espoir comme symbole de notre pacte pour

la protection de la Terre. Nous remettons l’acte de se nourrir au cœur de nos préoccupations politiques.

Nous pratiquons l’agriculture paysanne et biologique dans tous les espaces disponibles afin de semer

ensemble les graines du changement pour la création d’une nouvelle citoyenneté planétaire.

Signez le pacte sur : www.seedfreedom.info/fr/campaign/pacte-pour-la-terre/

17/11/2015

Un avion solaire pour se passer de kérosène...

 

Grâce à l'émission «Vivement Dimanche» de Michel Drucker le 15/11, j'ai pu entendre parler du projet Eraole, présenté par Mrs Nicolas Hulot et Raphaël Dinelli. Cet avion révolutionnaire doté de panneaux solaires sera exposé au Bourget à l'occasion de la COP 21. Une façon de promouvoir la créativité et de démontrer les grandes possibilités des énergies renouvelables.

Ainsi, Mr R. Dinelli, son constructeur, a fait en juin 2015 un vol d'essai avec un avion électrique hybride à propulsion solaire. Mieux, il envisage de traverser l'Océan Atlantique en 2016, c'est à dire de parcourir 4000km à 100km/h avec Eraole, son avion à hélice alimenté par un moteur électrique.

 

On connaissait déjà Mr Dinelli pour sa passion de la planche à voile et ses participations mouvementées au Vendée Globe, où il avait été sauvé de justesse après un naufrage. Ce qu'on sait moins, c'est qu'il habite aux Sables d'Olonne et qu'il a une sensibilité écologique. Il a en effet construit lui même sa maison bioclimatique à énergie positive et fondé en 2007 Océan Vital - www.oceanvital.com - organisme soutenu par la Fondation Nicolas Hulot - www.fondation-nicolas-hulot.org .

 

Sa passion pour la technologie l'a en effet dirigé tout d'abord vers un travail de recherche sur les panneaux solaires, puis vers une collaboration avec des spécialistes pour minimiser le bilan carbone dans les transports. C'est ainsi que cet ancien skipper a décidé d'élargir sa passion pour la mer en faisant le pari de voler bientôt sur un biplan entièrement «décarboné» entre New York et Paris! Une huile d'algues sera utilisée pour relayer l'énergie solaire, lorsque le soleil fera défaut.

 

Un Nouveau Monde est donc bien en marche, celui où l'on ne puiserait plus dans les énergies fossiles, où l'égoïsme de certains pollueurs du présent n'aurait plus cours, mais où une révolution énergétique serait vraiment recherchée. Il suffirait, dit Nicolas Hulot, «de mettre en commun ce que nous avons de meilleur grâce à l'intelligence collective». C'est donc notre affaire à tous! Pour en savoir plus, lire l'ouvrage de N. Hulot intitulé« Osons», paru récemment...

Lyliane

 

15/11/2015

Que faire pour soutenir la transition énergétique...

 

D'après les revues Problèmes Economiques et Alternatives Internationales, après deux décennies de négociations, il devient urgent de trouver un accord mondial contraignant, susceptible d'infléchir de façon significative les niveaux d'émission de gaz à effet de serre (G.E.S.). Il faudrait néanmoins veiller à ce que la solution juridique qui sera adoptée à la COP 21 incite les négociateurs à plus d'efforts sans toutefois les décourager.

 

Selon les experts, les villes et l'innovation seront appelées dorénavant à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le changement climatique. Depuis 2008, la moitié de la population mondiale en effet est urbaine. Et en France, la population des villes domine à 75%. Une autre ville est sans doute possible, qu'il va falloir construire ensemble. Et là tout reste à créer!

 

Les réformes devront faire l'objet d'arbitrages et il est bien certain qu'elles occasionneront des coûts. Pour le moment, l'Union Européenne est la seule zone au monde à avoir réussi à diminuer ses émissions de G.E.S depuis 1990. Rappelons que la part européenne de G.E.S est de 11%. En 2050, la France devrait encore avoir réduit des ¾ ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990... Quant aux Etats Unis, c'est le pays qui émet actuellement le plus de CO2 par habitant!

 

Les atteintes à la santé provoquées par la pollution atmosphérique locales sont pratiquement partout importantes. On estime qu'en Chine par exemple la pollution a entraîné 1,20 millions de décès prématurés en 2010. Chez eux, l'emploi des combustibles fossiles, notamment du charbon, est la principale source de pollution aux particules fines (smog, fumées). En Inde ce sont 600 000 décès prématurés qui sont imputables à la pollution... Sans oublier les innombrables zones qui pourraient être submergées par la montée des eaux et les réfugiés climatiques à accueillir!

 

Selon le G.I.E.C. hébergé à Genève et comprenant 195 membres (groupes d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat), pour respecter l'objectif des 2°C - limite de l'augmentation moyenne de la température mondiale pour limiter les conséquences climatiques selon la Conférence de Copenhague de 2009 – il faudrait que les émissions liées à la combustion des énergies fossiles ne dépassent pas 1,3 tonnes de CO2 par habitant en 2050 et soient quasi nulles en 2070.

 

Face à toutes ces données, il faudrait donc que les gouvernants de tous les pays du monde décident de laisser dans le sous sol 80% des réserves de combustibles fossiles dont nous disposons(gaz de schiste compris).

Il conviendrait également de sauvegarder nos forêts tropicales (Papouasie, Amazonie...), de prêter davantage attention à nos mers et océans, en train de s'acidifier malheureusement - www.iddri.org -, de développer une agriculture verte sans pesticides ni OGM et de pousser les énergies renouvelables comme le font déjà l'Allemagne et le Danemark (parc d'éoliennes, solaire...). Depuis 1972 cependant le rapport du Club de Rome avait déjà insufflé l'idée d'endiguer la course à une croissance effrénée...

 

Quant aux simples citoyens que nous sommes, il s'agit de participer intérieurement et extérieurement à d'autres modèles de consommation (vente directe, AMAP), d'habitat (écoquartiers), de chauffage, de métiers même, tout en veillant à ce que nos élus suivent bien le mandat que nous leur donnons. Cessons de nous replier sur des privilèges passés et investissons nous pour que nos descendants puissent vivre sur une terre nourricière et habitable, qu'ils bénéficient d'une belle nature où forêts et mers seront des lieux vivants avec une faune et une flore régénérés.

Lyliane

 

12/11/2015

Soutenir la transition énergétique...

 

D'après les revues Problèmes Economiques et Alternatives Internationales, après deux décennies de négociations, il devient urgent de trouver un accord mondial contraignant, susceptible d'infléchir de façon significative les niveaux d'émission de gaz à effet de serre (G.E.S.). Il faudrait néanmoins veiller à ce que la solution juridique qui sera adoptée à la COP 21 incite les négociateurs à plus d'efforts sans toutefois les décourager.

 

Selon les experts, les villes et l'innovation seront appelées dorénavant à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le changement climatique. Depuis 2008, la moitié de la population mondiale en effet est urbaine. Et en France, la population des villes domine à 75%. Une autre ville est sans doute possible, qu'il va falloir construire ensemble. Et là tout reste à créer!

 

Les réformes devront faire l'objet d'arbitrages et il est bien certain qu'elles occasionneront des coûts. Pour le moment, l'Union Européenne est la seule zone au monde à avoir réussi à diminuer ses émissions de G.E.S depuis 1990. Rappelons que la part européenne de G.E.S est de 11%. En 2050, la France devrait encore avoir réduit des ¾ ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990... Quant aux Etats Unis, c'est le pays qui émet actuellement le plus de CO2 par habitant!

 

Les atteintes à la santé provoquées par la pollution atmosphérique locales sont pratiquement partout importantes. On estime qu'en Chine par exemple la pollution a entraîné 1,20 millions de décès prématurés en 2010. Chez eux, l'emploi des combustibles fossiles, notamment du charbon, est la principale source de pollution aux particules fines (smog, fumées). En Inde ce sont 600 000 décès prématurés qui sont imputables à la pollution... Sans oublier les innombrables zones qui pourraient être submergées par la montée des eaux et les réfugiés climatiques à accueillir!

 

Selon le G.I.E.C. hébergé à Genève et comprenant 195 membres (groupes d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat), pour respecter l'objectif des 2°C - limite de l'augmentation moyenne de la température mondiale pour limiter les conséquences climatiques selon la Conférence de Copenhague de 2009 – il faudrait que les émissions liées à la combustion des énergies fossiles ne dépassent pas 1,3 tonnes de CO2 par habitant en 2050 et soient quasi nulles en 2070.

 

Face à toutes ces données, il faudrait donc que les gouvernants de tous les pays du monde décident de laisser dans le sous sol 80% des réserves de combustibles fossiles dont nous disposons(gaz de schiste compris).

Il conviendrait également de sauvegarder nos forêts tropicales (Papouasie, Amazonie...), de prêter davantage attention à nos mers et océans, en train de s'acidifier malheureusement - www.iddri.org -, de développer une agriculture verte sans pesticides ni OGM et de pousser les énergies renouvelables comme le font déjà l'Allemagne et le Danemark (parc d'éoliennes, solaire...). Depuis 1972 cependant le rapport du Club de Rome avait déjà insufflé l'idée d'endiguer la course à une croissance effrénée...

 

Quant aux simples citoyens que nous sommes, il s'agit de participer intérieurement et extérieurement à d'autres modèles de consommation (vente directe, AMAP), d'habitat (écoquartiers), de chauffage, de métiers même, tout en veillant à ce que nos élus suivent bien le mandat que nous leur donnons. Cessons de nous replier sur des privilèges passés et investissons nous pour que nos descendants puissent vivre sur une terre nourricière et habitable, qu'ils bénéficient d'une belle nature où forêts et mers seront des lieux vivants avec une faune et une flore régénérés.

Lyliane

 

11/11/2015

Avez-vous entendu parler de Mr Marc Halevy?

 

C'est mon fils qui m'a fait découvrir cet homme jovial au fort accent belge. Sur You Tube, nous avons écouté, une heure durant, son exposé très clair, schémas à l'appui, qu'il effectuait au C.E.C.A. de Bordeaux. Celui ci est visible sur le site www.noetique.eu/marchalevy.

 

Plein de bon sens et non dénué d'humour, cet homme à la fois philosophe, conférencier et physicien, né à Bruxelle en 1953, analyse longuement les causes de la crise que nous traversons depuis quelques années. Selon lui, nous vivons actuellement cinq types de ruptures:

  • une rupture écologique qui nous a fait passer depuis 1983 environ de l'abondance à la pénurie, phénomène que nous pourrions dépasser par de la frugalité en nous souvenons des 3 M: moins mais mieux !

  • une rupture technologique car le numérique a remplacé la mécanique. Une solution selon Mr Halévy serait de mettre le monde numérique au service de l'homme en travaillant notamment l'intellectualité.

  • une rupture organique, dans la mesure où les relations hiérarchiques ou pyramidales se sont complexifiées, nous faisant passer peu à peu à des réseaux, à des communautés de vie,. A nous de transformer nos relations avec la souplesse du vivant!

  • une rupture économique car la production et la consommation de masse, en s'appuyant essentiellement sur les prix, pourraient se muer grâce à l'intelligence humaine en recherche de la valeur. C'est le propre de la virtuosité en effet que de mettre en partage nos talents pour créer des choses avec aisance là où d'autres ne le peuvent pas. Prôner la facilité en toute chose dans la société d'aujourd'hui n'aiderait pas à trouver l'excellence! L'exemple choisi par Mr Halevy des Compagnons du Tour de France le montre bien, eux qui ont des carnets de commande bien remplis, car ce qu'ils fabriquent est d'une qualité irréprochable...

  • une rupture philosophique en passant de l'idée d'un progrès linéaire libérant l'être humain à une forme de jouissance de la vie et de recherche de plus de joie. En donnant du sens à sa vie, en retrouvant la spiritualité en effet, l'homme ne chercherait plus à réussir dans sa vie mais à réussir sa vie!

     

Selon Mr Marc Halevy, nous nous trouvons à la fin d'un cycle de 500 ans qui masque en partie l'émergence d'un nouveau cycle en cours. Un nouveau paradigme resterait à trouver en répondant différemment aux 5 ruptures citées. Comme une chenille, nous serions en phase de métamorphose, à une bifurcation entre deux courbes (l'ancienne et la nouvelle), ce qui crée des mal-être et passablement de remous. Ce passage délicat pourrait durer 50 ans environ, si l'on se base sur d'autres carrefours de ce type au cours de notre histoire...

 

Il semblerait quoi qu'il en soit tout à fait opportun de nous retirer de la guerre actuelle que se livrent l'ancien et le nouveau monde, de comprendre ce qui se joue vraiment, de voir les boulets législatifs qui pèsent encore. Nous serions par contre bien inspirés de tourner toutes nos énergies vers le nouveau monde en germination qui resterait en grande partie à inventer grâce à des solutions locales.

L'exposé se terminait par la photo d'un panneau brandi par une femme, filmée à Londres, qui disait:« Sorry for the inconvenience, we are just changing the world», c'est à dire: «Désolée du désagrément, mais nous sommes occupés à changer le monde»!

 

Il n'est pas simple de résumer en quelques lignes un exposé de la qualité de celle de Mr Halevy. Il y manque non seulement les graphiques, mais surtout tout le vivant. Toutefois, c'est une approche qui peut permettre à chacun d'aller à la rencontre de cet homme d'exception, qui propose de «sortir du chaos par le haut».

Lyliane

 

09/11/2015

Message Internet transmis: le 1er décembre2015, jeûner pour le climat!

 

La campagne du Jeûne pour le climat est une initiative interreligieuse qui vise à rassembler des personnes de religions différentes autour d'un exercice spirituel, le jeûne, en signe de solidarité avec les victimes des changements climatiques. Chacun est invité à jeûner le 1er de chaque mois. Le COE est l'un des promoteurs de cette initiative.

Le pasteur Olav Fykse Tveit a déclaré au sujet du climat: «La Dixième Assemblée du COE a récemment mis en exergue l'urgence de la crise climatique dans une note sur la justice climatique. Le jeûne interreligieux pour la justice climatique est l'une des façons par lesquelles les Églises et d'autres institutions religieuses ont exprimé leur préoccupation vis-à-vis de la situation et des négociations à la COP 19 à Varsovie.»

Le jeûne peut être considéré comme un élément du pèlerinage de justice et de paix auquel appelle le message de l'Assemblée du COE. En ce qui concerne la question du climat, le pèlerinage a franchi un jalon important au Sommet interreligieux sur les changements climatiques, en septembre 2014. La 20Conférence des parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP20), qui s'est tenue à Lima en décembre 2014, ainsi que la COP21 qui se tiendra à Paris en décembre 2015, constituent d'autres jalons importants. Aussi, le 1er Décembre 2015, un appel est lancé pour jeûner en faveur du climat dans le monde.

Plus d'information sur cet événement…sur http://fastfortheclimate.org/fr/

 

06/11/2015

Télécabines urbaines, des alternatives aux transports routiers dans certaines villes du monde...

Dans le Journal La Croix du 27/10/2015, à la rubrique«le temps des solutions» un article de Mr Gilles Biasette a retenu mon attention. Il fait référence à un moyen de se déplacer en ville autrement qu'en véhicule grâce à une télécabine.

Depuis plus d'un an en effet, la Bolivie compte une télécabine urbaine, qui allie«propreté, vitesse et spectacle à grande échelle» selon le journaliste. Depuis les hauteurs d'El Alto à 4100m d'altitude, 10 personnes à la fois peuvent, dans une télécabine comparable à celles des stations de sports d'hiver, en 15 minutes environ rejoindre le centre-ville. Sous leurs pieds s'étend La Paz avec ses maisons de briques rouges. C'est comme un métro suspendu dans le ciel, bon marché (3 bolivianos c'est à dire 0,38 euros) et propre. Constitué de 3 lignes et de 10 stations, il couvre plus de 10 km. Un départ est prévu toutes les 12 secondes et les lignes fonctionnent17h par jour.

En bas, pollution et embouteillages règnaient. Il fallait trouver une solution. Le métro et le tramway s'étant en effet révélés impossibles à cause de l'étroitesse des rues, c'est le président Evo Morales lui même qui avait donné l'impulse au projet. La Paz qui s'étage sur trois niveaux d'El Alto jusqu'à la mer, n'est pas la première cité à s'être dotée d'une installation de télécabines, puisque Medellin en Colombie a inauguré en 2004 son métrocable. Bogota et Rio ont des projets similaires.

Ce sont pour la plupart des entreprises françaises, la Société Poma notamment, qui se disputent les marchés en Amérique du Sud. Dans ces cabines de couleur en forme de bulles se cotoient des gens des Andes et des hommes blancs, qui jusque là s'ignoraient. Quoi qu' il en soit, 25 millions de personnes ont déjà été transportées depuis l'inauguration de ce nouveau moyen de transport en mai 2014 à La Paz.

A une époque où l'on cherche des solutions alternatives dans ce domaine, ce type d'expérience réussie en Bolivie est susceptible de donner l'exemple à de nombreuses villes du monde. Comme quoi les pays dits développés ne sont pas les seuls à être à la pointe du progrès!
Lyliane

28/10/2015

Allons-nous sortir enfin de l'obsolescence programmée de nos appareils?

 

Cette semaine, le journal Télérama, sous la plume de Mr Xavier de Jarcy, nous donne quelques exemples d'un monde qui pourrait être peuplé d'objets durables, réparables, recyclables ou à partager.

Il cite tout d'abord les «Repair cafés», dont 700 centres existent aujourd'hui dans le monde, qui appliquent les principes de l'économie circulaire. Ce concept tente en effet de remédier à la fois au réchauffement climatique, à la pollution (déchets...) et à l'épuisement des ressources naturelles en apprenant à réparer et à recycler la plupart des objets usuels.

 Ensuite, le journaliste fait la liste des bonnes idées écologiques, présentées notamment pour certaines au village des initiatives de l'association Alternatiba. Il met en valeur celle de Mr Julien Phedyaeff, qui à 26 ans, a crée un lave linge à monter en kit et facile à réparer. Plus loin, il revient sur l'idée d'un vélo-cargo assemblé en France, qui permet la livraison des petits colis en centre-ville. Nous apprenons aussi que du plastique recyclé, donc moins cher, sert à fabriquer des pièces d'électroménager (par exemple le socle d'une centrale vapeur).

Le groupe Seb expérimenterait ce mois-ci à Dijon un service de location d'appareils ménagers (friteuses etc) sous le nom d'Eurêcook. C'est le fruit d'une réflexion menée depuis 2012 en partenariat avec le groupe Synergence - www.synergence.com. Néanmoins à ce jour seuls 10% des consommateurs français affirment être attirés par la location d'appareils... Une prise de conscience individuelle reste certainement à faire! L'autopartage par exemple, aujourd'hui tout à fait entré dans les mœurs, ne s'est pas fait en un jour!

 Enfin, le journaliste fait état d'un prototype de téléphone, en plusieurs morceaux assemblables et donc facilement démontables, fabriqué en Finlande, baptisé le Puzzle Phone. Il semble donc que de plus en plus de designers, d'économistes, de fabricants même, essaient de prendre quelques initiatives de l'économie circulaire en s'appuyant sur les souhaits apparents du grand public. C'est un signe encourageant dans notre société de consommation, où l'obsolescence programmée de tous les objets, c'est à dire une durée de vie limitée dans le temps, confine au gaspillage. Il y aurait, semble-t-il, de la place pour des métiers de réparateurs, d'assembleurs, de créateurs... Et partager des outils, des appareils qui ne servent qu'épisodiquement paraît réaliste. Toutefois, on peut se demander si nos industriels sont prêts à «franchir le pas» car ils pourraient craindre de disparaître à cette occasion!

Lyliane

16/10/2015

Message internet transmis de Mme Isabelle Autissier...

 

Il nous reste encore 2 mois pour agir !

Hausse du niveau des mers, recul des glaciers, multiplication des catastrophes naturelles :le dérèglement climatique est déjà là, impactant la survie des espèces et les activités humaines. 

2 degrés est le point de basculement, la limite à ne pas dépasser. Il faut absolument maintenir la température planétaire en dessous de ce seuil. Au delà, les conséquences seraient dramatiques : la sixième extinction de masse serait enclenchée, avec en bout de chaîne l’avenir de l’Humanité. 

La situation est critique mais pas irréversible si l’on agit dès aujourd’hui ! 

Nous ne pouvons plus continuer ainsi. C’est pourquoi je vous appelle à la mobilisation générale : 2 degrés c’est déjà trop ! 

 

 
 

DONNEZ, SIGNEZ, RELAYEZ. IL N’Y A PLUS UNE MINUTE À PERDRE :
C’EST EN FAISANT MASSE QUE NOUS FERONS PRESSION.

 
 

 

 

 

 

 

06/10/2015

Transmis de Greenpeace : une bonne nouvelle pour l'arctique!

 

Shell renonce à forer en Arctique ! Une belle victoire des citoyens

Ce lundi 28 septembre 2015 est une belle journée pour la planète : la compagnie pétrolière Shell a en effet annoncé qu’elle renonçait à ses “activités d’exploration” en Arctique, mettant ainsi un terme à ses ambitions de forage. Pour trois raisons principales : les tests provenant du site dénommé “Burger” (en Alaska), même s’ils prouvent la présence de gaz et de pétrole, s’avèrent décevants ; la régulation américaine est trop hasardeuse ; le risque image est trop élevé, et la réputation de la compagnie a déjà été fortement écornée par toutes les mobilisations publiques dont nous avons été le fer de lance.

Dérèglement climatique: causes et conséquences prévisibles...

 Selon le réseau Action Climat France - www.rac-f.org – spécialisé sur le thème du changement climatique, les gaz à effet de serre protègent notre planète en retenant notamment une partie de la chaleur du soleil. Sans eux, il ferait environ -18°C sur terre et toute vie y serait impossible. Toutefois, depuis environ 1870, notre planète s'est réchauffée en moyenne de + 0,8°C. Si rien n'était entrepris dans le domaine des transports, de l'agriculture, de l'habitat, de la production d'énergie ou de l'industrie, le GIEC (experts internationaux) et le réseau Climat pensent que notre Terre pourrait se réchauffer jusqu'à +6°4 d'ici 2100.

 Le réchauffement climatique, comme nous commençons à le ressentir, entraîne des perturbations importantes: sécheresse, canicule, fortes pluies, fonte des banquises et des glaciers terrestres, hausse du niveau de la mer... Afin de limiter ces impacts, il convient de réduire nos émissions de gaz à effet de serre et de nous adapter aux conséquences de ces perturbations climatiques. En effet, avec l'augmentation des températures, l'eau du sol comme des mers et océans s'évapore en plus grande quantité. L'air devient plus humide et les épisodes de pluies ont tendance à être plus forts.

Sécheresse et culture intensive des sols aggravent encore les inondations. Depuis 1970 environ, en Afrique de l'Ouest et du Sud, en Europe du Sud, en Australie comme en Asie du Sud les périodes de sécheresse sont devenues plus fréquentes, entraînant des migrations de populations vers les pays du Nord. Nous commençons à mesurer les menaces bien réelles qui pourraient peser dans un futur proche sur toute la planète. L'eau potable notamment va devenir une ressource rare et chère même dans nos pays d'Europe...

 Quelques mesures d'adaptation commencent à être diffusées: favoriser une terre aérée et perméable en plantant des arbres et des haies, éviter les engins lourds qui tassent la terre et la retournent trop profondément, utiliser l'eau de façon parcimonieuse, pailler les cultures au lieu d'arroser les jardins, limiter les déplacements en voiture pour économiser l'énergie, réparer au lieu de jeter nos objets usuels, consommer de façon durable des biens…

 Un organisme nommé l'ONERC www.onerc.gouv.fr - travaille sur l'adaptation de nos territoires aux impacts des changements climatiques. Ses mots d'ordre sont: comprendre, s'unir et anticiper! Commençons donc à tenir compte de leurs avis et à changer nos habitudes de vie.

Lyliane

 

02/10/2015

Privilégier l'agroforesterie pour lutter contre la désertification et restaurer les sols...

 

Selon Mme Monique Barbut, secrétaire exécutive de la Convention des Nations Unies, interviewée dans la revue Plantes et Santé de septembre dernier, la lutte contre le changement climatique passe certes par la reforestation et la transition énergétique, mais également par des actions contre la désertification. Cette femme, bien au fait de ce qui se passe dans le monde, précise en effet que si l'on veut que l'augmentation de température reste en dessous de 2°C, il faut s'employer à séquestrer du carbone. A son avis, cela pourrait se faire en restaurant rapidement 500 millions d'hectares de terres dégradées. Ainsi un tiers des émissions de gaz à effet de serre pourrait être séquestré tous les ans.

 

Mme M. Barbut propose l'agroforesterie comme excellent moyen de capturer du carbone dans les arbres et les sols, fertilisés par la matière organique apportée par les plantes. De cette façon, les terres les plus pauvres (Afrique subsaharienne ou tropicale humide notamment) pourraient accéder à des financements. Selon elle, il faut moins de 150 euros pour restaurer un hectare de terres dégradées.

Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas l'agroforesterie, il faut savoir que c'est un mode d'exploitation ancestral des terres agricoles en associant des plantations d'arbres en lignes ou disséminés un peu partout, de haies dans des cultures vivrières ou des pâturages. En Inde du Nord, des résultats remarquables ont été obtenus par une campagne d'agroforesterie, là où tous les arbres avaient disparu comme bois de chauffage. Chez nous, avant le remembrement, l'agriculture intensive et l'utilisation d'engins lourds, il y avait en quelque sorte de l'agroforesterie partout...

Pour en savoir plus, consulter sur internet, www.agroforesterie.fr .

 

La secrétaire de la Convention des Nations Unies estime qu'il serait nécessaire que la COP21 prenne en compte des actions contre la désertification comme une des solutions capable de lutter contre le changement climatique. Elle propose même que les gouvernements réunis à Paris inscrivent dans les textes à signer que pour chaque hectare de terre dégradée, on devrait restaurer un hectare par des plantations mixtes. Cela pourrait en outre créer de nouveaux emplois dans ces zones à revitaliser.

 

Selon elle, restaurer le potentiel des sols est indispensable pour assurer la survie alimentaire des populations. Car accepter une hausse maximum de 2° C des températures à l'échelle de la planète revient à admettre +4°C au Sahel... Des populations vivent là et souffrent déjà de la désertification qui, ajoutée à une sécheresse régulière, cause des famines et la perte de troupeaux d'élevage. L'émigration actuelle dans nos pays occidentaux risque de s'amplifier encore, activée par des guerres pour accéder aux meilleures terres. Elle prend l'exemple de la Syrie où entre 2006 et 2010 la sécheresse a jeté un million de personnes à la rue. Une guerre civile là dessus et l'arrivée de djihadistes ont conduit au chaos actuel que nous connaissons...

 

Ne devrions nous pas nous soucier de maintenir sur leurs sols, grâce à des méthodes du type de l'agroforesterie, à de l'irrigation ou des forages de puits, des populations qui cherchent légitimement une survie alimentaire? Les experts en arboriculture et en carbone du Centre International d'Agroforesterie affirment qu'un milliard d'hectares de terres arables pourraient être transformées en paysages agricoles riches en carbone. Il y a donc matière à réflexion et à prise de décisions!

Lyliane

30/09/2015

Lettre transmise d'un mail de Nicolas Hulot.

Je vous écris aujourd’hui pour partager avec vous ma révolte et ma colère. Je refuse que la fraude de Volkswagen jette le discrédit à la veille de la COP21 sur les efforts portés par tous les acteurs qui œuvrent au quotidien pour obtenir une réduction des gaz à effet de serre.


Je refuse que le combat que nous portons depuis de nombreuses années avec les experts de la Fondation et 
grâce au soutien de nos donateurs soit entaché d’un doute. Nous avons obtenu du gouvernement français la suppression progressive des 7 milliards d’avantages fiscaux accordés aux utilisateurs de Diesel. Cette décision figurera dès les prochains jours dans la préparation du projet de loi de finances. 

La fraude perpétrée par Volkswagen 
touche directement à la santé des citoyens.

• 
45 000 morts prématurées chaque année dans l’hexagone du fait de la pollution notamment au diesel.
• Un 
coût de 100 milliards d’Euros pour l’Etat.
• Une 
multiplication par deux des cas d’asthme chez les enfants

La honteuse imposture économique et commerciale de 
Volkswagen ne doit pas permettre au défaitisme de s’installer. Enfin, nos gouvernants et nos grands industriels ont l’occasion de prouver leur attachement à la santé de nos concitoyens en prenant des décisions fermes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et notamment de Diesel. 

Il n’est pas trop tard pour faire échec aux pollueurs.
Mais pour cela, 
j’ai besoin de votre don dès maintenant.

La COP21 qui réunira à Paris 195 pays du monde entier dans moins de 2 mois, nous offre
une opportunité unique d’obtenir que nos propositions de réduction des subventions au Diesel soient entendues et appliquées au niveau international

En nous soutenant par un don dès aujourd’hui, rejoignez la communauté d’Eco-citoyens engagés derrière moi pour mettre  œuvre un nouveau modèle de société ayant un impact positif pour l’humanité et la planète. 

Je compte sur vous

 

JE FAIS UN DON

 

 

28/09/2015

Soyons déterminés et conscients que chaque petit pas compte!

 

Les deux petites phrases du titre ont été empruntées à la Conférence de Mr Hubert Reeves, venu au Théâtre de Nice dans le cadre du mouvement «réveillons nous!», le samedi 26/9/2015, à l'initiative de la directrice du TNN Mme Irina Brook. En présence de près de 700 personnes, cet homme de 83 ans nous a présenté, grâce à des supports de photos et de textes, l'histoire du combat qui se joue sur terre entre deux forces antagonistes. Ces deux énergies s'appuient sur l'intelligence humaine. Toutefois, l'une est mise au service d'un profit à court terme sous couvert d'économie et elle menace la survie de l'espèce humaine et l'autre, composée de citoyens responsables, cherche avec sensibilité et courage «à sauver tout le vivant du désastre».

 Mr H. Reeves nous a rappelé comment l'histoire de notre terre est jalonnée d'exemples d' hommes courageux capables de voir loin et de susciter des réactions salutaires autour d'eux. Mr W. Churchill pendant la seconde guerre mondiale, qui a su fédérer autour de lui des forces de résistance à l'oppression nazie... Puis, pendant la guerre froide, comment le général S. Popov a résisté à l'ordre qui lui était donné d'appuyer sur le bouton déclenchant une guerre nucléaire. Il revient également sur une phrase de Mr Jean Monnet, artisan de la création de l'Europe, qui disait en réponse à des questions au sujet de l'avenir européen :« il n'est pas question d'être optimiste ou pessimiste, il s'agit d'être déterminé!»

 Mr H. Reeves fait lui même partie d'une associations nommée Humanité et Biodiversité, qui œuvre «pour garantir l'avenir de tous» et qui propose un engagement dans le réseau des «Oasis nature». Pour en savoir davantage, consulter le site www.humanite-biodiversite.fr .

Il recommande à chacun, quel que soit son âge ou son métier, de prendre des initiatives, de rejoindre des associations locales, des groupes impliqués dans la défense de la nature, de la vie sur terre, là où nous vivons.

 Ce scientifique reconnu nous a, bien entendu, fait prendre conscience des étapes ayant conduit à l'apparition de la vie sur terre. Il en conclue que « nous sommes des poussières d'étoiles», formés d'atomes, de mécanismes complexes, si bien qu'il nous reconnaît pour «de véritables merveilles».

Ce cerveau développé, qui nous différencie des animaux, est capable de nous faire réaliser «qu' on dure si on s'adapte et si on vit en harmonie avec la nature». Pour exemple, Mr Reeves a pris les tortues terrestres, qui existent depuis 200 millions d'années et qui ont réussi à survivre grâce à leurs qualités d'adaptation.

 Aussi, à la veille de la rencontre de la COP 21 à Paris, soyons convaincus qu'il y a quelque chose à faire, afin de réduire le taux de gaz carbonique, même si les chefs d'états, les experts n'obtiennent pas du premier coup la réduction de 60 à 80 % nécessaire. Il s'agit de faire des pas en direction de cet objectif et de rester ensemble. La Chine et les Etats-Unis pour une fois semblent impliqués. Alors, nous suggère Mr Hubert Reeves, reprenons à notre compte la phrase du poète allemand Dietrich Hölderlin:« Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve!» Si c'est en notre pouvoir, faisons la connaître autour de nous et quoi qu'il arrive restons déterminés comme des chevaliers qui se préparent au lendemain lors d'une «veillée d'armes».!

Lyliane

26/09/2015

C'est la journée de la transition citoyenne...

 

 Sur le site www.moicitoyen.org chacun de nous, pour faire face à la crise écologique, économique, sociale et démocratique que nous vivons, peut s'informer, changer ses habitudes, se mobiliser, voire s'engager pour réinventer d'autres façons de produire, d'échanger, d'habiter, de se nourrir, de se déplacer, d'éduquer ses enfants... Le Collectif pour une Transition Citoyenne qui regroupe 16 mouvements oeuvrant, chacun dans leur domaine, à la construction d'une société écologique, sociale et humaine organise ce samedi dans toute la France des manifestations symboliques montrant que quelque chose est en marche depuis mai 2013.

 

Que ce soit pour réduire le gaspillage alimentaire et endiguer la crise agricole, on peut par exemple préférer les produits locaux, bouder les grandes surfaces ou privilégier des mouvements associatifs ou coopératifs pour y dépenser notre argent. Récupérer et réparer ses appareils au lieu de les jeter, souscrire à une banque éthique, économiser l'énergie, choisir des modes de chauffage écologiques, tout cela procède également d'une prise de conscience globale et d'une démarche participative. Le covoiturage et l'autopartage en effet commencent à être pris en compte, la démocratie directe et la solidarité deviennent des valeurs reconnues. Certes, il y a aussi beaucoup de personnes apeurées qui croient trouver une solution dans des réflexes identitaires. On peut espérer que celles ci peu à peu vont s'apercevoir qu'elles sont manipulées et ouvrir les yeux grâce à des médias engagés sur des initiatives novatrices que bien peu de gens connaissent.

 

Il y a eu dans tous les grands mouvements sociaux des pionniers qui ont ouvert la voie et qui ont longtemps oeuvré en silence. Et puis un jour leur travail magnifique apparaît au grand jour!

Cette journée me semble être le bon moment pour faire résonner l'engagement sur le terrain de ces pionniers et donner envie aux autres de les rejoindre. Amplifions donc ce mouvement de la transition citoyenne, montrons que nous sommes des citoyens capables d'engagement, de positivité et de gestes constructifs pour reprendre le pouvoir aux élus, redonner vie à nos territoires, rendre l'économie plus équitable et court - circuiter nos habitudes énergivores. Apportons notre pierre à l'édifice et soyons fiers de vivre une époque charnière où la collaboration de tous peut réaliser de petits miracles!

Lyliane

20/09/2015

Ce sont déja les vendanges...

 

Grâce au réchauffement climatique, la date du début des vendanges avance de plus en plus dans notre pays. Il y a quelques années, on les démarrait fin octobre; aujourd'hui la date fixée est au 15 septembre! De même, on fabrique de nos jours du vin en Angleterre, au Sud de Londres. En 10 ans la surface de vignoble britannique a augmenté de 140% et couvre quelques 1500 ha. La chaleur a aussi tendance a rendre le raisin trop sucré, ce qui nécessite parfois des coupages...

 Dans un dossier de la revue Télérama, Mr Vincent Rémy fait le point sur les exploitations viticoles de la région de Sancerre. Certains viticulteurs interviewés, comme Mr A. Bain, pensent que «l'avenir de la vigne ne passe pas par la chimie mais par des réponses subtiles et plurielles, fondées sur une compréhension fine de la plante et du terroir dans lequel elle s'épanouit». L'exemple lui a été donné par un précurseur du Mâconnais: Mr Alain Guillot installé à Cruzilles. En 2007, avec l'aide de la SAFER, Mr Bain a racheté des vignes non clonées et il s'est lancé dans la culture selon les traditions ancestrales. Puis il s'est initié à la biodynamie. Cela implique en fait non seulement de travailler sans désherbant chimique, mais de suivre le rythme de la lune et des saisons. Il importe aussi de comprendre la plante, qui est une sorte de liane, de la laisser grimper et s'accrocher sur des fils tendus dans le sens horizontal.

 D'avril à fin juillet par exemple, c'est le moment de retourner et d'aérer le sol au pied des ceps. Puis des préparats biodynamiques sont faits, afin d'aider les racines de la vigne à descendre jusqu'à la roche calcaire. Ces préparats peuvent comporter de l'ortie, de l'achillée millefeuille, de l'écorce de chêne, du pissenlit, de la camomille ou de la valériane. A l'automne, le viticulteur remplit des cornes de vaches de bouse et de plantes et on les enterre pour que tout cela fermente.Cette préparation sera ensuite pulvérisée sur les vignes (30l par ha) dès le printemps prochain, vers le mois d'avril.

En Bourgogne, apprenons nous du même journaliste dans un autre article de la bouche de Mr J.C. Rateau, vigneron à Beaune, on pratique le mono-cépage: Chardonnay pour le vin blanc et Pinot noir pour le rouge. Autrefois, dans toute l'Europe, il en existait des centaines de variétés. Le Phylloxera en 1880 ayant détruit les pieds de vigne sauvages, il y a de nos jours beaucoup de pinots clonés. Mr Rateau demande qu'on les laisse retourner vers la complexité et qu'ils soient libres de travailler sur leur patrimoine génétique, afin de s'adapter au changement climatique. C'est une question d'identité pour le vin de Bourgogne, selon lui! De même il peste contre les gros tracteurs enjambeurs et leur préfère le cheval ou les petits tracteurs. Depuis la canicule de 2003, il a tiré des leçons et décidé de planter sur ses parcelles ses vignes en hauteur (à 2m sur des piquets) ce qui se nomme «en lyre», afin d'aérer les ceps et de protéger le raisin du soleil. Ce système a été inventé il y a 40 ans par un chercheur de l'INRA: Mr A. Carbonneau. Il mériterait d'être mieux connu!

 Dans la viticulture également un nouvel équilibre semble se chercher par une diversification des pratiques. Le réchauffement rend l'adaptation plus urgente et nécessaire. Alors, laissons les gens du terroir, et non les industriels ou les négociants, nous dire leurs besoins actuels. Ils pourrons alors innover tout en gardant le caractère irremplaçable de leurs crus locaux!

Lyliane

18/09/2015

Lettre transmise du réseau "Sortir du Nucléaire"...

 
 

 

Chère amie, cher ami,

EDF, l’entreprise qui exploite le plus grand nombre de réacteurs nucléaires au monde, est le sponsor officiel du sommet international sur le climat (COP 21) qui aura lieu à Paris en fin d’année ! Pour combattre la propagande du lobby nucléaire, nous lançons aujourd’hui notre nouvelle campagne « Le nucléaire ne sauvera pas le climat ! »

Dès à présent, découvrez en images pourquoi le nucléaire ne sauvera PAS le climat !

Le gouvernement français et l’industrie nucléaire comptent bien profiter de la COP 21 pour « vendre » le nucléaire, rebaptisé « énergie bas carbone », comme solution au changement climatique.

Ne laissons pas faire EDF : ensemble, dégageons le nucléaire de la COP21 ! Dans quelques jours, nous lancerons une nouvelle action... avec vous !

Dès aujourd’hui, vous pouvez participer en faisant un don pour soutenir la campagne.

Un grand merci pour votre engagement à nos côtés !

16/09/2015

Message transmis de la Fondation Nicolas Hulot

COP21 PARIS 2015
NOS PROPOSITIONS POUR OBTENIR UN ACCORD


En décembre 2015, 195 pays se retrouveront à Paris-Le Bourget pour négocier un nouvel accord pour agir contre les changements climatiques lors la 21ème Conférence des Parties (COP21) pour le climat. L’enjeu : agir avant qu’il ne soit trop tard pour le climat : faites un don pour limiter la hausse des températures à 2°C, seuil au delà duquel les conséquences seront irréversibles.

 

PROPOSITIONS POUR LIMITER LES ÉMISSIONS DE GAZ DANS LES TRANSPORTS
 
 Fondation Nicolas Hulot
 

Le transport des personnes représente aujourd’hui en France plus d’un quart des émissions de gaz à effet de serre. C’est le secteur le plus impactant, devant l’agriculture et le logement. Le transport routier est de loin le plus émetteur (90%). Le transport de marchandises par camions et les véhicules particuliers contribuent chacun à la moitié des émissions du secteur.

 

Concernant nos déplacements, les disparités sont fortes entre pôles urbains et non urbains. Les déplacements quotidiens, souvent contraints, des ménages périurbains et ruraux génèrent deux fois plus de CO2 que ceux des pôles urbains qui ont plus tendance à utiliser la marche ou le vélo. Alors quelles solutions pour réduire l’impact de nos déplacements ? Mobilité douce ou partagée, intermodalité, meilleure organisation des déplacements dans les collectivités et les entreprises, énergies renouvelables… sont autant de leviers pour offrir les moyens aux citoyens de se déplacer en réduisant leur impact sur le climat.

Concernant, le transport des marchandises, les solutions consistent à la fois à transporter moins ; par exemple en développant les circuits courts ou en améliorant le remplissage des camions ; et à transporter mieux en développant le fret ferroviaire ou fluvial, les plateformes multimodales ainsi qu’en améliorant les pratiques de logistiques urbaines pour les « derniers kilomètres ».
Il ne nous reste que quelques mois avant l’ouverture la COP 21. Nous devons impérativement faire pression dès maintenant pour obtenir un accord si nous voulons éviter des changements climatiques irréversibles et leurs conséquences dramatiques pour toute l’humanité.

Pour obtenir cet accord international pour le climat, j’ai besoin de vos dons.

Où en sommes nous avec la question de l'énergie en France?

 

Selon un document diffusé dernièrement par Greenpeace, «l'international ne sauvera pas le nucléaire français»! Le marché mondial du nucléaire en effet serait en train de se rétracter au profit des énergies renouvelables. Sur le plan intérieur, l'énergie nucléaire coûte de plus en plus cher à produire. La Cour des Comptes a repéré qu'entre 2010 et 2013 «les coûts de production chez EDF ont explosé de 20%, signe d'un modèle obsolète». Dans la mesure où l'organisation prétend que la solution renouvelable fonctionne parfaitement - ce que l'Ademe a confirmé récemment - elle est aujourd'hui capable de prendre la relève...

 

A quelques mois de la Conférence COP 21 à Paris, Greenpeace adresse une pétition à Mr François Hollande - que vous pouvez signer sur www.greenpeace.fr/petition-hollande – pour lui demander des énergies 100% renouvelables en France, en réponse à l'urgence climatique. De même, la Loi de Transition Energétique, votée il y a peu de temps, a besoin d'un budget car pour le moment les moyens manquent cruellement. Quant à la P.P.E.(programmation pluriannuelle de l'énergie), ce serait un outil de pilotage de la transition énergétique. Un décret est attendu fin 2015. Experts, politiques, syndicats, industriels, associations peuvent faire partie des discussions et pousser au développement des énergies renouvelables, assure Greenpeace.

 

Les énergies solaires avec les panneaux photovoltaïques et les éoliennes sont notamment des solutions ayant montré leur efficacité. L'exemple du Danemark est intéressant. Une réduction des gaz à effet de serre de 40% est prévue d'ici 2020 grâce notamment à la réduction du charbon.

L'île de Samso mène un projet pour atteindre les 100% d'énergies renouvelables. Les usagers de l'énergie détiennent 20% des parts du projet. Une autre île est la championne des énergies renouvelables, car elle revend son énergie sur le réseau danois.

 

Sachant que la France dispose du 2ème potentiel le plus important en Europe dans le domaine de l'éolien, il paraît nécessaire d'enclencher un changement progressif en tournant la page du nucléaire.

Car notre avenir semble plutôt du côté des énergies renouvelables, non polluantes et gratuites...

Lyliane

12/09/2015

La Fondation de France s'engage pour l'environnement...

 

J'apprends par le Journal La Croix que la Fondation de France, à l'approche de la COP 21, a décidé de mettre l'accent sur l'environnement dans le cadre d'un concours national. Elle va en effet récompenser des initiatives citoyennes. Sur les neuf prix qu'elle décerne chaque année deux seront attribués à des actions éco-responsables. Les autres prix ou lauriers seront décernés à des initiatives en faveur des personnes vulnérables ou de l'accès à l'art ou à la culture.

La Fondation de France - www.fondationdefrance.org/aider - pense ainsi susciter un effet d'entraînement pour donner envie aux citoyens de s'engager et leur montrer qu'une bonne idée peut trouver du soutien. Un comité d'experts examinera les projets et décernera les prix vers le 20 octobre. Alors, mobilisez vous et faites connaître vos projets!

Lyliane

07/09/2015

Réveillons-nous et inventons tous ensemble l'avenir de la planète...

 

Avec l'augmentation des températures, - que plus personne ne met en doute aujourd'hui - les conditions de vie des plantes, des animaux et des humains de la planète se modifient. Selon la revue Terraéco, «les espèces migrent en altitude ou vers le Nord, en quête de climats adaptés». Beaucoup de bouleversements climatiques sont intervenus en effet depuis peu laissant des ours blancs errer en quête de territoire après la fonte des glaces arctiques et des oliviers, de la vigne pousser désormais dans le Sud de l'Angleterre... Nous avons noté également que les moustiques tigres prolifèrent dans le Sud de la France, alors qu'ils vivaient jusque là dans des pays tropicaux. Sans parler de périodes de sécheresse, d'inondations, de cyclones qui dévastent des régions entières, décimant des troupeaux, abattant des maisons, tuant des êtres humains, déracinant des arbres centenaires...

 

Jusque là, les espèces vivantes ont réussi à s'acclimater, mais actuellement la rapidité de la hausse du mercure risque d'empêcher certains arbres, certaines plantes, certains animaux de s'en sortir en s'adaptant rapidement, si nous n'arrivons pas à contenir la hausse des températures en dessous de + 2° d'ici la fin du siècle. Quant aux êtres humains, ceux qui vivent sur des îles ou des atolls se sentent déjà menacés par la montée du niveau de la mer. La sécheresse quant à elle chasse des populations entières vers des pays voisins, plus ou moins accueillants...

 

Ce constat, bien loin de nous décourager, ne serait-il pas là pour nous réveiller? Car le climat désormais n'est plus un sujet réservé à des spécialistes. Comme l'écrit Irina Brook, directrice du Théâtre National de Nice, dans son programme de la saison 2015/2016 «le climat englobe tout! On ne peut parler de climat sans parler d'économie, d'économie sans parler d'éducation, d'éducation sans parler d'humanité, d'humanité sans parler de religion et de spiritualité».

 

Apparemment beaucoup de choses dans le monde seraient à remettre à plat, à réinventer pour que la terre tourne rond à nouveau, pour que les êtres contactent leur cœur et fassent fleurir compassion et empathie. Alors, nous sentons nous vraiment concernés par ce réveil?

Lyliane

05/09/2015

Le plancton, un vaste écosystème méconnu...

 

Le plancton, du grec planktos qui signifie «errant», rassemble sous ce même nom tous les organismes dérivants au gré des courants. On distingue généralement le phytoplancton, formé de végétaux et le zooplancton composé de larves et de minuscules animaux. Certaines particules (virus, bactéries, eucaryotes...) sont microscopiques. Il faut savoir quoi qu'il en soit que le plancton représente 98% de la biomasse des océans.

 

Le projet Tara Océans – www.oceans.taraexpeditions.org – après 3 ans passés à sillonner les mers du globe en goélette (140 000km), nous en apprend un peu plus à ce sujet grâce à des échantillons transférés au Génoscope d'Evry.

La revue Science et Vie de mai 2015 a consacré tout un dossier aux résultats de leurs prélèvements. Cet article nous apprend notamment que le plancton a une grande influence sur le climat, car il est pourvoyeur de 50% de l'oxygène terrestre. Il intervient de ce fait dans le cycle du carbone, via la photosynthèse et il initie la formation des nuages océaniques.

 

Nous découvrons également qu'à chaque océan correspond un plancton de composition différente, en raison des variations de la température de l'eau.

Quand on sait que beaucoup d'animaux marins se nourrissent essentiellement de plancton (baleines, certains requins...), on ne peut que regretter que le plancton soit en diminution régulière depuis la fin du 20ème siècle.

 

Aussi, à la veille de la Conférence Climatique Mondiale de Paris,il me semble important de réaliser que la biodiversité planctonique affecte notre climat.

Evitons donc de faire de nos mers et océans des poubelles ou de vastes zones où plus aucune vie ne serait présente! Bannissons les sacs plastiques, nettoyons les plages, apprenons à nos enfants le respect de ce monde merveilleux, qui recèle encore bien des mystères du vivant.

Lyliane

03/09/2015

La crise climatique amplifie les inégalités dans le monde...

 

Selon Mr Benjamin Sèze du journal Messages du Secours Catholique – Caritas France, «le changement climatique compromet les efforts déployés pour éliminer l'extrême pauvreté». cf www secours-catholique.org

De leur côté, les experts du G.I.E.C. estiment que tous les aspects de la crise alimentaire sont d'ores et déjà touchés par la crise climatique»

Le Pape François a dit lui-même qu'il ne faut pas isoler la question climatique de celles du développement et de l'attention aux plus pauvres. En effet, ceux ci sont déjà -et seront de plus en plus- les premières victimes des conséquences du dérèglement climatique, alors qu'ils n'en sont pas la cause...Actuellement au Niger et au Bangladesh des mouvements de population sont une réalité car le tarissement des points d'eau et la dégradation des terres poussent les habitants à fuir leur région frappée par la sécheresse.

Mme Pascale Quilvy, représentante pour la France de la campagne Beyond 2015 et déléguée générale du C.R.I.D.(collectif d'associations de solidarité internationale)insiste sur les Objectifs du Développement Durable (ODD) que l'Assemblée Générale des Nations Unies devrait adopter fin septembre 2015.

«Pour une fois», précise-t-elle, «ce ne seront plus des objectifs fixés par les pays du Nord pour aider au développement de ceux du Sud, mais des objectifs universels qui s'appliquent à tous les pays du monde». Par exemple, l'objectif 14 prévoit de conserver et exploiter de façon durable les océans et l'objectif 15 veut préserver et restaurer les écosystèmes terrestres.

La question climatique est donc transversale à tous ces objectifs. Toutefois la mise en place du financement de ces objectifs reste cruciale. Il y aurait nécessité, estime Mme Quilvy, de lutter dans les pays riches contre l'évasion fiscale et d'imposer des responsabilités sociales, environnementales et fiscales à l'échelle des Nations Unies.

Aussi, appuyons de toutes nos forces les O.N.G. et les bonnes volontés associatives ou pas (Alternatiba...)qui oeuvrent concrètement pour qu'une justice climatique règne enfin. Les négociateurs de la COP 21 qui se réunira à Paris début décembre 2015 doivent pouvoir sentir l'implication de la société civile de tous les pays du monde et notamment de la France.

Lyliane

25/08/2015

Ce que nous pourrions faire en faveur du climat et de la faim dans le monde...

 Dans l'ouvrage de Mathieu Ricard "Plaidoyer pour les animaux", qui est paru aux éditions Lattès en 2014, j'ai relevé plusieurs pistes de réflexion concernant notre participation individuelle "au ralentissement du réchauffement global et à l'éradication de la pauvreté" dans le monde. Souvent, la plupart d'entre nous se sentent dépassés par les enjeux et pensent qu'ils sont impuissants. Or, apparemment, chacun d'entre nous pourrait apporter sa contribution...

 

  Selon ce moine bouddhiste et philosophe, il suffirait de réduire notre production de viande et de produits laitiers pour que le méthane, vingt fois plus actif que le CO2 dans la production de gaz à effet de serre diminue. Comme sa durée de vie dans l'atmosphère ne serait que de 10 ans

contre un siècle pour le CO2, les effets de cette décision à prendre se feraient sentir rapidement. Réduire en fait ne signifie pas tout arrêter, mais en conscience modifier ce qui jusqu'ici semblait aller de soi, une forme d'expansion sans discernement, dictée uniquement par le profit.

 

  Autre avantage à cette réduction proposée, si j'en crois M.Ricard, "le monde pourrait nourrir 1,5 milliard de déshérités en leur consacrant le milliard de tonnes de céréales qui nourrit chaque année le bétail destiné à l'abattage." De même, selon Rajendra Kumar Pachauri, prix Nobel de la Paix et directeur du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat aux Nations Unies ou G.I.E.C. une tendance mondiale vers un régime davantage végétarien serait essentielle pour combattre la faim dans le monde, la pénurie d'énergie et les impacts du changement climatique.

 

  Aussi, bien que la crise économique se fasse sentir dans l'élevage actuellement en France, ce qui suppose apparemment des modifications importantes dans les filières agricoles, nous même en tant que consommateurs, nous pourrions avoir un rôle à jouer. Par exemple, en nous abstenant de manger de la viande un jour par semaine, en privilégiant dans nos achats les circuits courts, la qualité des produits plutôt que la quantité, afin que les producteurs soient rémunérés à un juste prix,... Nous pourrions aussi choisir des élevages où l'on se soucie du bien être des animaux, des poissons provenant d'une pêche responsable...

 

 Tout ce qui pourrait réduire rapidement la pollution climatique agricole (élevage extensif, lisier...) ou industrielle (centrales au charbon...) devrait sans doute être mis en oeuvre. Toutefois, soyons bien conscients que nos options personnelles ont également une incidence. Voyageons moins ou de façon plus "partageuse", chauffons nous modérément, cessons de consommer à outrance, puis de nous plaindre du coût de la vie... Car dans nos pays occidentaux, nous sommes des privilégiés, ne l'oublions pas!

 

  La crise que nous traversons est à mon sens une crise qui remet en question en grande partie notre individualisme et notre mode de vie. Car rejeter à la mer des migrants fuyant la guerre ou la misère, abandonner son chien sur une aire d'autoroute l'été, ces exemples illustrent où en sont certains d'entre nous à propos de l'ouverture du coeur... Redonnons du sens à notre existence, soyons compréhensifs et bienveillants et transformons l'indifférence que nous éprouvons parfois vis à vis du reste du monde en gestes altruistes. Je pense que nous y gagnerions en humanité!

Lyliane