13/02/2020
A propos du libéralisme selon Mr Yannick Jadot...
Cet ancien de Greenpeace, passionné de football lance le coup d'envoi du débat en ces termes "La passion du combat, de l'engagement, c'est comme le football : il y a des règles mais il faut parfois savoir filouter". Un vrai politicien donc, qui au fil du débat renforce sa stature d'ambassadeur d'une écologie de compromis. Le match fut riche : Europe, changement de modèle économique, rôle des entreprises et de la finance dans l'économie verte, autant de thèmes abordés au cours de ce débat. Retour sur le plan de match de Yannick Jadot contre le réchauffement climatique en 5 points clefs.
Penser globalement le changement climatique : le rôle de l'UE
Pour Yannick Jadot, l'écologie est un combat et l'Union Européenne "une force de frappe". La lutte contre le réchauffement climatique passe par l'Union Européenne. Le député européen rappelle que les comportements individuels, et les efforts des collectivités territoriales sont tout aussi nécessaires. Mais à son sens seule l'échelle européenne permet de peser dans les négociations internationales face à la force de frappe des lobbys et des pays comme les Etats Unis ou le Brésil. Il se félicite que l'environnement soit devenu une compétence européenne, qui rentre parfaitement dans le rôle originel de l'organisation de nous assurer un "avenir paisible". Hier l'Union Européenne était construite pour empêcher une nouvelle guerre mondiale, aujourd'hui elle se doit d'empêcher la destruction de notre écosystème.
Malgré ses insuffisances démocratiques, l'Union Européenne reste donc un "formidable espace de conquête" selon Yannick Jadot.
Changer de modèle économique : la fin du libéralisme
Le combat de l'écologie passe pour Yannick Jadot par un changement de modèle. Son constat est simple : le libéralisme économique s'est développé sur l'idée qu'il était structurellement porteur du libéralisme politique. Or aujourd'hui selon le député européen l'"ultralibéralisme" poussé à son extrême déclenche en monétisant la vie privée par exemple - de nombreuses peurs. Le libéralisme devient dès lors le premier ferment des populismes. La perspective de progrès a pour lui disparue, puisqu'un nombre croissant de personnes ne croient pas en la perspective d'une amélioration du train de vie de leurs enfants. Le constat est selon lui sans appel :
"Quand on se bat pour le Green Deal européen, c'est pour se donner un projet de civilisation ! Le libéralisme, ce n'est pas un projet de civilisation ! "
Yannick Jadot entend lancer une stratégie de la mobilisation. Au nom de ce nouveau combat écologique le député européen exhorte à un "moment pearl harbor". "Profitons de ce défi du vivant, du changement climatique, de la solidarité pour transformer notre société en mieux". Le défi écologique est alors vu comme un tremplin pour le développement d'une nouvelle économie.
Investir dans l'économie verte : un deal gagnant-gagnant
Investir dans l'énergie verte est selon Yannick Jadot, le seul investissement rationnel. Pour lui aucun investisseur privé n'a intérêt à un financer dans les énergies fossiles. Plébisciter l'énergie éolienne et solaire c'est pouvoir atteindre l'indépendance énergétique, notamment d'un point de vue géopolitique. Ultime argument, le nucléaire lui aussi est soumis à des problèmes d'approvisionnement avec des réacteurs mis à l'arrêt pour des raisons de sécurité, les arguments traditionnels d'indépendance et de promesse d'approvisionnement en flux tendus ne tiennent donc plus.
Le rôle des entreprises est donc clef dans cette transition énergétique, via l'investissement dans des innovations technologiques majeures. La capacité d'investissement est renforcée par la baisse des coûts des énergies renouvelables avec un coût marginal de l'énergie solaire proche de zéro.
La mise en place de cette transition : encore un long chemin à parcourir
Yannick Jadot appelle à suivre des pays comme le Danemark, l'Autriche ou l'Allemagne et miser sur l'énergie verte. Il regrette à ce titre que l'objectif pour la France de 23% d'énergie renouvelable pour 2020 ne soit pas tenue, et s'élève seulement à 17%.
Il faut davantage aussi économiser l'énergie. Yannick Jadot se désole que le gouvernement ait réduit de moitié les crédits d'impôt d'isolation thermique. Le logement représente 40% de nos consommations d'énergie et 25% de nos émissions. Il soulève l'extraordinaire opportunité d'investissement dans la rénovation thermique des logements, via notamment les PME afin de régler les 6 millions de passoires énergétiques.
Seulement, le député européen semble battre en retraite quand ses interlocuteurs l'interrogent sur l'empreinte écologique et la nécessaire utilisation de métaux rares largement détenus par la Chine pour la construction d'éoliennes et de panneaux solaires. Questionné sur le développement d'une finance "verte", Yannick Jadot, riposte en dénonçant « place dans notre économie trop importante, prédatrice pour la création d'entreprises" occupée par la finance. Bien qu'il souligne des efforts de désinvestissement réalisés dans les énergies fossiles, il regrette que plus de 600 milliards d'euros par an soient encore investis dans les énergies fossiles.
La stratégie de l'ouverture: Interrogé sur l'élection de Julien Bayou, issu de l'aile gauche du parti Yannick Jadot expose la stratégie d'ouverture des Verts. "Nous devons être en capacité autour d'un projet positif de rassembler très largement, sûrement dans quelque chose qui ne sera plus EELV, mais quelque chose de beaucoup plus large et de beaucoup plus puissant. "
Alors, le capitaine des Verts sort-il gagnant de ce débat ? Sur un point, en tout cas il n'en fait aucun doute, celui d'imposer l'écologie dans le débat public ; à la question, "l'écologie sera-elle l'enjeu majeur de la prochaine élection présidentielle ? " 68% du public ont répondu oui. De quoi faire pousser des ailes à Yannick Jadot qui s'esclaffe : "Je vais peut-être y réfléchir à cette élection présidentielle finalement".
Avant de penser aux présidentielles, il convient d'abord de passer par la case municipale. L'écologie devenue un thème majeur permettra-t-elle à EELV de s'imposer aux élections municipales ? Le terreau semble moins fertile que pour les élections européennes ...
04:42 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : libéralisme, yannick jadot | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
12/02/2020
Protéger les océans, c'est aussi protéger le climat!
Dans "La Bannière", petit encart de Greenpeace, sont soulignés les efforts nécessaires pour surmonter la crise du climat. En effet, ces efforts nous incombent, tout comme aux Etats et aux entreprises. Greenpeace considère que les énergies renouvelables devraient progresser de 50% dans le monde d'ici à 2024. Or, les gouvernements des pays européens, des Etats-Unis, de la Chine... ne semblent pas jusqu'ici à la hauteur des enjeux...
Par exemple, cite Greenpeace, on connaît mieux la lune que les océans: moins de 5% des fonds marins de la planète ont été étudiés à ce jour. Aussi, l'ONG se réjouit du nouveau partenariat établi avec le CNRS pour mener une expédition scientifique de 15 jours au large de la Guyane, afin d'explorer un écosystème unique qui, comme l'ensemble des océans, doit être protégé. Des dangers guettent, en effet, entre le récif de l'Amazone menacé de forages pétroliers.
Le bateau de Greenpeace l'Esperanza a accueilli un laboratoire pour le traitement immédiat des échantillons qui seront remontés par les plongeurs. Ces données communiquées aux Etats membres de l'ONU viseront à faire pression sur eux en vue de la création de réserves marines, pour préserver la biodiversité.
Malheureusement, les lobbies pèsent un peu partout, dénonce Greenpeace, pour s'assurer que les profits des entreprises ne soient pas remis en cause... Ainsi, pour les océans, comme pour les forêts, nous devons demander des actes concrets, car notre planète est en danger!
Lyliane
09:10 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : océans, guyane | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
11/02/2020
Les Français sont globalement optimistes pour 2020...
Malgré une augmentation certaine des manifestations et des mouvements de grève, 53% des Français.es se disent optimistes pour l’année à venir. Mais il y a quelques ombres au tableau.
Alors que l’année vient à peine de commencer, l’institut de sondages YouGov a réalisé une enquête sur l’état d’esprit des Français.es pour 2020 auprès d’un panel de 1 006 personnes. Et les résultats sont contrastés. Si 53% d’entre eux/elles seulement se disent optimistes pour les mois à venir sur le plan personnel- un chiffre qui atteint les 70% chez les millennials-, ils/elles sont tout de même 63% à penser que les prochains trimestres seront davantage marqués par les manifestations et les grèves. 51% redoutent également une baisse de leur pouvoir d’achat. Sur le plan environnemental, 59% des Français.es ne pensent pas que des mesures suffisantes et efficaces seront votées avant la fin de l’année. Mais pas question de se décourager ! En 2020, 81% des personnes interrogées ont la ferme intention de faire plus d’efforts pour protéger la planète.
Sur le plan professionnel, on remarque également quelques disparités. Dans l’ensemble, un.e Français.e sur deux est optimiste concernant l’évolution future de sa carrière, mais les jeunes restent largement plus confiant.e.s. 65% des millennials pensent que leur situation professionnelle va s’améliorer en 2020, contre seulement 34% des plus de 55 ans.
Selon Mme Tess Annest - Glamour - samedi 18 janvier 2020
04:45 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : les français sont globalement optimistes pour 2020 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
09/02/2020
Place du nucléaire en France...
Face au changement climatique, le nucléaire semble avoir de nouveau la cote. Le secteur rappelle régulièrement qu'il s'agit d'une énergie bas carbone et que sa disparition pourrait, paradoxalement, relancer les activités plus polluantes comme c'est le cas en Allemagne avec l'ouverture d'une nouvelle centrale de charbon.
Pour autant, pas question pour la France de tout miser sur le nucléaire. "72% de nucléaire dans l'électricité, c'est trop" tranche ainsi, ce lundi, la Secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la Transition énergétique, Emmanuelle Wargon, sur le plateau de Good Morning Business. Pour autant, pas question de fermer la porte à l'atome.
"Toutes les options sont sur la table pour l'après 2035"
"On n'a pas dit qu'on sortait du nucléaire, on a dit qu'on réduisait la part du nucléaire" poursuit-elle. "Notre objectif, c'est 50% (de nucléaire dans l'électricité, ndlr) en 2035. Et la fermeture de Fessenheim, qui était un engagement politique français, vis-à-vis des Français eux-mêmes et aussi vis-à-vis de l'Allemagne, c'était un engagement pris il y a longtemps. Et c'est ce gouvernement qui le tient.""On ferme définitivement le premier réacteur dans un mois, fin février (à Fessenheim, ndlr). "Ensuite, on douze fermetures de réacteurs prévues d'ici à 2035, qui nous amènera à 50%. Donc on ne dit pas, c'est fini. On dit simplement : il faut un équilibre plus diversifié".
Et quel avenir pour l'EPR, dont le coût a explosé? La construction de ces centrales "nouvelle génération" ne sera décidée qu'après la prochaine présidentielle. "C'est un choix très scientifique et très technique, et très politique" reconnait Emmanuelle Wargon. "Et le président de la République l'a dit : ce choix sera aussi un des éléments de la campagne du débat de la présidentielle de 2022. Et donc on n'a pas besoin de décider plus tôt mais vous savez que Elisabeth Borne (ministre de la Transition énergétique, ndlr) a demandé à EDF un scénario 100% énergies renouvelables. Donc voilà, toutes les options sont sur la table pour l'après 2035."
Selon Mr Thomas Leroy - BFM Business - lundi 20 janvier 2020
12:29 Publié dans ARTICLES ENGAGES, ENERGIES ET CLIMAT, ENERGIES NOUVELLES, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : place du nucléaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Le frigo comme modèle d'économies d'énergie...
Dans le journal La Croix du 10/1/2020, Mme Céline Schoen consacre un long dossier aux économies d'énergie, selon un sondage BVA révélé par le quotidien. Les Français dans l'ensemble semblent attentifs au climat dans leurs gestes quotidiens. 39% d'entre eux par exemple affirment qu'ils se chauffent moins qu'auparavant l'hiver et 31% de nos concitoyens réduisent l'usage de leur climatisation. 82% des Français éteignent leurs appareils électriques au lieu de les laisser en veille. De même, on achète de plus en plus de modèles d'appareils à haute performance énergétique (frigo, congélateur).
L'article souligne que le réfrigérateur est "le bon exemple à suivre, car il a fait sa révolution énergétique il y a quelques années". Rappelons les appareils classés de A à D, puis l'élimination du gaz CFC après le Protocole de Montréal, qui jouent un rôle majeur. C'est d'autant plus important car frigos et congélateurs, qui fonctionnent en permanence, pèsent 31% de la consommation d'un logement, hors chauffage. Les fabricants ont en effet accepté de concevoir autrement leurs produits. Peu à peu, le frigo a fait des émules: lave-linge, lave-vaisselle, sèche-linge et ampoule LED.
A l'ADEME, on se félicite de ce virage qualitatif, mais on regrette que le secteur des téléviseurs et de la rénovation des bâtiments n'aient pas encore été pris en compte par la réglementation. De même, ordinateurs personnels, tablettes, téléphones mobiles, enceintes et autres objets connectés annulent les gains d'énergie enregistrés jusque là. En effet, il se trouve encore des Français, notamment dans la jeune génération, qui ont l'illusion que les ressources de la planète sont illimitées... Le prix actuel de l'électricité étant sous-évalué, bientôt son prix risque de grimper.
Les destinations de vacances ont également évolué: 83% de nos concitoyens les passent désormais en France. Le kérosène n'étant pas taxé, certains qui voyagent au loin acceptent de compenser leurs émissions de CO2. En semaine, beaucoup font du covoiturage, marchent, prennent les transports en commun ou leur bicyclette (70% environ). Côté alimentation, ce sont les plus de 65 ans qui ont le plus réduit leur consommation de viande rouge et qui achètent le plus de produits locaux et de saison. Quant à la gestion des déchets, beaucoup recourent au tri et renoncent aux sacs plastiques.
De beaux défis restent encore à gagner, mais le mouvement est en route, ce qui est très encourageant! Notons enfin que le journal La Croix organisera du 9 au 11 juin à Angers ses premières "rencontres de l'écologie": trois jours de débats et de rencontres pour imaginer ensemble (entrepreneurs, associations, agriculteurs, étudiants, élus...) la transition écologique dans toutes ses dimensions, y compris éthiques et morales. Parmi les intervenants figureront Mrs Nicolas Hulot, Cyril Dion, Frédéric Boyer... Pour tout renseignements, s'adresser à www.rencontresecologie.la-croix.com.
Lyliane
04:38 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : économies d'énergie dans le confort domestique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
06/02/2020
Sortie des centrales à charbon en Allermagne...
L'Allemagne s'est dotée tout récemment d'un calendrier et a prévu des indemnités pour l'arrêt de ses centrales à charbon, étape importante vers l'abandon de cette énergie très polluante entre 2035 et 2038.
Après des mois de négociations, sous la pression croissante des défenseurs du climat, "la sortie progressive du charbon débute maintenant", s'est félicitée la ministre de l'Environnement, Svenja Schulze.
Le gouvernement et les quatre Etats-régions qui abritent les bassins miniers - Rhénanie du Nord-Westphalie, Brandebourg, Saxe et Saxe-Anhalt - se sont mis d'accord sur un échéancier et un cadre d'indemnisations.
Plus de 4 milliards d'indemnités
L'ensemble doit être formalisé dans un projet de loi soumis le 29 janvier au conseil des ministres, pour une adoption espérée "au premier semestre 2020", selon le ministère de l'Economie.
Berlin a promis 4,35 milliards d'euros d'indemnités, réparties "sur une quinzaine d'années suivant les fermetures" parmi les exploitants de centrales à charbon. 2,6 milliards ont été attribués au géant allemand RWE, qui opère les centrales du bassin rhénan, dans l'Ouest - un montant "bien en dessous des dommages" évalués à plus de 3,5 milliards d'euros, a déploré le groupe.
Chez le fournisseur d'électricité, 3.000 emplois seront supprimés "à court terme" et 6.000 d'ici 2030, notamment à travers des départs anticipés à la retraite, soit une réduction de 60% des effectifs dans la branche lignite et un quart des effectifs du groupe.
1,75 milliard reviendra aux centrales de l'Est, a détaillé le ministre des Finances Olaf Scholz. Mais la facture pourrait encore gonfler, puisque M. Scholz n'a évoqué que les fermetures "dans les années 2020", sans parler des ultimes mises à l'arrêt des années 2030.
"Trop tard !"Comme annoncé il y a un an, l'Allemagne vise un abandon du charbon au plus tard en 2038 mais pourrait "avancer de trois ans" cette échéance pour viser 2035, en fonction des bilans d'étape menés en 2026 et 2029.
"La sortie du charbon n'est pas une question de technique mais de volonté politique. Elle doit arriver maintenant, 2035 est bien trop tard !", a déploré sur Twitter l'organisation Ende Gelände, à l'origine de plusieurs occupations de mines.
L'accord détaille pour la première fois un calendrier de fermeture des centrales à lignite, charbon brun particulièrement polluant, qui débutera le 31 décembre 2020 avec un des complexes opérés par RWE à proximité de la mine de Garzweiler.
Il prévoit également la fin des autorisations d'exploitation de la forêt millénaire de Hambach, dans l'ouest de l'Allemagne, menacée par l'extension d'une mine de lignite et devenue un symbole de la lutte contre le charbon. Plus de la moitié des 2,1 milliards de tonnes charbon exploitables par RWE "resteront enterrés", précise le groupe.
"Au lieu des 3 gigawatts prévus" l'an dernier, "seulement 2,8 gigawatts de lignite seront mis hors service d'ici 2022", et la majorité des fermetures "est reportée au-delà de 2030", critique cependant Olaf Bandt, président de l'association écologiste BUND.
Sortie du nucléaire:Les défenseurs du climat, qui pressent le gouvernement d'accélérer ses efforts, déplorent de surcroît la mise en service d'une nouvelle centrale au charbon dans le bassin rhénan, Datteln 4, confirmée jeudi. "C'est juste absurde", a tweeté Luisa Neubauer, figure allemande du mouvement Fridays for future.
Dans les régions minières, l'Etat prévoit l'instauration d'un fonds d'indemnités pour les salariés du secteur, qui pourrait être versé "jusqu'en 2043".Une aide financière totale de 40 milliards d'euros sera également accordée aux régions minières jusqu'en 2038, conformément à un projet de loi adopté en mai 2019.
L'abandon par l'Allemagne du charbon, énergie bon marché à l'origine de son développement industriel, est compliqué par la décision prise en 2011 de sortir du nucléaire d'ici 2022.
Malgré la montée en puissance des énergies renouvelables, intermittentes et difficiles à stocker et transporter, la première économie européenne tire encore plus d'un tiers de son électricité de la houille et du lignite.
Dans un plan adopté en décembre, l'Allemagne s'est fixé l'objectif de diminuer de 55% les émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 par rapport à leur niveau de 1990, alors qu'elle est déjà assurée de manquer ses objectifs climatiques pour 2020.
Selon Mme Coralie Febvre, AFP - La Tribune - jeudi 16 janvier 2020
05:46 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : centrales à charbon-allemagne | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Gros véhicules polluants dans l'UE, quel avenir?
La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne a souligné le caractère "absurde" des textes européens actuels, qui favorisent les gros véhicules polluants, lors de ses voeux à la presse le vendredi 17 janvier.
Le gouvernement français souhaite revoir les règles européennes sur les émissions de CO2 des voitures, estimant qu'elles favorisent les gros véhicules plus polluants, une démarche qui risque de provoquer un bras de fer avec l'Allemagne.
"Il y a quelque chose d'un peu absurde dans les textes européens actuels, c'est le fait que quand les véhicules sont plus lourds alors ils ont le droit d'émettre plus de gaz à effet de serre. Dans les discussions qu'on va reprendre au niveau européen (...), on va remettre en cause cette absurdité", a déclaré vendredi à des journalistes la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne, lors de ses voeux à la presse.
Elle a clairement ciblé l'Allemagne, sans la nommer: "Je pense que la flambée des SUV (4x4 urbains, NDLR) découle aussi de cette réglementation dont on sait qu'elle est soutenue par l'un de nos grands voisins européens".
Depuis le 1er janvier, les constructeurs automobiles doivent respecter sur leurs ventes de voitures neuves en Europe des émissions moyennes de CO2 inférieures à 95 grammes par kilomètre, sous peine de lourdes amendes.
Chaque gramme en excès leur coûtera 95 euros multiplié par le nombre de voitures vendues dans l'Union européenne. En cas de non respect, les amendes pourraient se chiffrer en centaines de millions d'euros, selon des experts.
- Lobby allemand -
Mais sous la pression du lobby automobile allemand, le chiffre de 95 grammes a été modulé en fonction de la masse des véhicules vendus. En clair, les grosses voitures ont le droit d'émettre un peu plus, sans être pénalisées. Cet assouplissement profite notamment aux groupes allemands BMW, Daimler et Volkswagen (Porsche, Audi...), spécialistes des gros SUV haut de gamme.
Les constructeurs les plus "vertueux" en Europe en matière de CO2, notamment parce qu'ils vendent des véhicules plus petits ou moins gourmands en carburants -- Toyota, Renault et PSA --, sont à l'inverse pénalisés, car ils se voient imposer un objectif un peu inférieur à 95 grammes, plus difficile à atteindre.
"Tous les textes européens doivent encourager des véhicules qui émettent le moins possible de gaz à effet de serre et non pas donner un bonus à des véhicules qui pèsent plus lourd", a estimé vendredi Mme Borne.
Les plafonds européens de CO2 qui seront encore abaissés de 15% en 2025 et de 37,5% à l'horizon 2030, contraignent les constructeurs à une électrification accélérée de leurs gammes. Ces fabricants ont souvent dénoncé un effort jugé trop important qui menacerait leur rentabilité et donc l'emploi dans la filière.
- Les SUV épinglés -
Les 4x4 urbains ou SUV ont été épinglés en octobre par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), selon qui la multiplication de ces véhicules a représenté la deuxième source d'augmentation des émissions de CO2 dans le monde entre 2010 et 2018.
Très à la mode, ces véhicules surélevés et plus lourds que des berlines, donc moins sobres, représentent désormais plus de 40% des ventes automobiles dans le monde.
En novembre, le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire avait déjà remis en cause la réglementation de l'UE. "Je souhaite que nous révisions cette règle et que nous ouvrions un débat (...) pour voir si ces règles de CO2 qui sont indexées sur le poids des véhicules ont encore du sens aujourd'hui", avait-il dit lors de l'émission BFM Politique de BFM-Le Parisien.
La France a mis en oeuvre des taxes qui pénalisent les gros véhicules. Le gouvernement a notamment alourdi au 1er janvier le malus pour l'achat d'une voiture émettant plus de 184 grammes de CO2 au kilomètre, qui atteint désormais 20.000 euros contre un malus maximum de 12.500 euros précédemment.
"Je ne vois pas pourquoi le malus serait progressif pour tous les véhicules jusqu'à 172 grammes et serait ensuite plafonné: plus vous polluez, plus vous payez, c'est un principe auquel nous croyons", avait déclaré M. Le Maire à l'Assemblée nationale.
Selon AFP - Challenges - vendredi 17 janvier 2020
04:54 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : suv et 4x4 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
26/01/2020
La capacité d'adaptation des arbres a des limites...
Mémoire des plantes
Les arbres décident en fonction de la longueur du jour et de la température, qu'ils peuvent facilement détecter. Des températures qui augmentent sont un signe de printemps, si elles baissent, c'est l'automne. «C’est aussi une nouvelle preuve, écrit Wollenben, de la capacité de mémorisation des arbres.»
«C'est très différent des souvenirs détaillés et chargés d'émotion que nous nous remémorons au quotidien», écrit le biologiste Daniel Chamovitz dans La plante et ses sens. Reste que les plantes usent de mécanismes auxquels nous avons nous aussi recours lorsque nous nous souvenons d'événements. L'épigénétique est l'une des principales portes d'accès au présent des expériences passées, comme la tolérance aux climats froids –et chez les plantes aussi. Les changements épigénétiques affectent l'expression des gènes sans altérer le code ADN.
Les arbres peuvent tirer parti de gradients électrochimiques pour se déplacer.
Comme l’explique Chamovitz, l'ADN s'enroule autour de protéines, les histones. Des circonstances extérieures peuvent modifier certaines histones, qui à leur tour affectent les gènes pour qu'ils s'activent ou non. C'est ainsi que les plantes «se souviennent» d'aléas météo ou d'attaques d'insectes. En outre, non seulement elles ont une mémoire du stress environnemental, mais elles peuvent transmettre ces souvenirs car les changements épigénétiques sont héréditaires. Les graines naissent prêtes à résister aux problèmes que leurs parents ont affrontés.En d'autres termes, elles peuvent détecter les sécheresses et se rappeler comment les surmonter. Les arbres peuvent se préparer à fermer les pores (stomates) de leurs feuilles pour limiter la perte hydrique, développer moins de stomates ou faire remonter plus d'eau de leurs racines. Grâce au phénomène dit de «l'adaptation somatique», l'extrémité en croissance des branches peut utiliser un phénotype différent –c'est-à-dire changer de forme physique– pour répondre aux changements perçus des conditions de croissance. Ceci permet aux arbres de survivre dans des environnements très divers. Nous avons beau les considérer comme des organismes stationnaires et statiques, les arbres peuvent en réalité tirer parti de gradients électrochimiques pour se déplacer, comme la dionée attrape-mouche se ferme lorsqu'un insecte touche certains de ses poils. Ces gradients ont un fonctionnement similaire aux signaux électriques de notre système nerveux.
À LIRE AUSSI Face au changement climatique, la reforestation n'est qu'une partie de la solution
Limite de l'adaptation
Mais au lieu d'un système nerveux, c'est-à-dire d'un centre de décision, les plantes ont une «intelligence collective», pour reprendre les termes du neurobiologiste Stefano Mancuso dans La révolution des plantes. Chaque partie réagit aux changements de son environnement, mais aussi aux changements des parties voisines de son propre organisme, un peu comme le ferait une colonie d'abeilles. «Même si elles n'ont rien qui s'apparente à un cerveau central», écrit Mancuso, «les plantes affichent des attributs d'intelligence indéniables. Elles sont capables de percevoir leur environnement avec une sensibilité plus grande que celle des animaux». Comme l'écrit Chamovitz: «L'intelligence est un mot trop chargé, mais les plantes sont effectivement très conscientes du monde qui les entoure.» Elles sont capables de détecter différents types de lumière, analyser les substances chimiques dans l'air, y compris celles émises par d'autres plantes, distinguer différents types de contact sur leurs feuilles et localiser la gravité. «Les plantes sont aussi conscientes de leur passé.» Elles ne nous connaissent pas en tant qu'individus, mais ont une connaissance de leur environnement «et les humains font partie de cet environnement».
En revanche, ce qu'elles ne réalisent peut-être pas, c'est l'ampleur des modifications que produit la partie humaine de leur environnement sur tout le reste. L'hiver arrive plus tard, le printemps plus tôt, les tempêtes sont plus irrégulières et plus dévastatrices. Les étés sont plus chauds, et les sécheresses plus fréquentes et plus graves.
Les arbres savent s'adapter, «mais il y a une limite», explique Andrew Mathews, professeur d'anthropologie environnementale à l'université de Californie-Santa Cruz. Son travail se focalise sur l'exploitation durable des forêts. En Europe, la fin de la dernière période glaciaire date d'il y a environ 12.000 ans, ce qui ne représente que vingt générations pour les arbres. «Les arbres adultes sont de toute façon désynchronisés» d'avec le climat, commente-t-il, mais ce n'est pas là leur problème le plus immédiat.
D'après Mme Sue Burke - Slate - lundi 6 janvier 2020
06:02 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LA FORET, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS | Tags : limites de capacité des arbres | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
22/01/2020
A propos du plastique jetable au 1/1/2020...
La disparition du plastique se poursuit. Au 1er janvier, de nouveaux objets du quotidien sont interdits, notamment la vaisselle jetable, les cotons-tiges, mais aussi les bouteilles d’eau plate en restauration scolaire.
Encore moins de plastique ! Voilà la résolution prise par l’exécutif pour commencer la nouvelle année. Dans un décret paru au journal officiel le vendredi 27 décembre, le gouvernement poursuit sa lutte contre ce matériau tenu pour responsable de la pollution des océans et met en application d’autres mesures de la loi anti-gaspillage. Au 1er janvier 2020, sont interdits la vaisselle jetable vendue en grande surface (verres, gobelets, assiettes), les cotons-tiges et les bouteilles d’eau plate en plastique dans les services de restauration scolaire. Un nouveau pas de plus vers la disparition totale des emballages en plastique à usage unique fixée par le gouvernement en 2040 et notamment selon le Ministère de l'Écologie.
Il faudra toutefois attendre 2021 pour voir disparaître les pailles, couverts jetables, touillettes, couvercles des gobelets à emporter, boîtes en polystyrène expansé (type boîte à kebab), piques à steak, tiges pour ballons, confettis en plastique, emballages en plastique pour les fruits et légumes de moins de 1,5 kg et tous les objets en plastique oxo-dégradables (non assimilable par les micro-organismes et non compostables). Cette même année est aussi marquée par le déploiement des dispositifs en vrac qui obligera les vendeurs à accepter les contenants apportés par le consommateur. Le suremballage en plastique est aussi limité grâce à un bonus-malus.
La disparition des autres produits à base de plastique se fera ensuite progressivement. En 2022, les sachets de thé et les jouets en plastique distribués gratuitement dans les chaînes de restauration rapide seront proscrits. La mise à disposition d’une fontaine à eau dans les lieux accueillant du public deviendra obligatoire. Il sera également interdit de distribuer gratuitement des bouteilles d’eau en plastique dans les entreprises. Il faudra attendre le 1er janvier 2023 pour ne plus manger un burger de fast-food dans de la vaisselle jetable.
Selon Mme Caroline Robin - Capital - vendredi 27 décembre 2019
04:56 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : plastique jetable | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
21/01/2020
Dans l'industrie, l'espoir renaît...
Une étude présentée au Medef promet de créer 950.000 emplois et de restaurer une balance commerciale positive pour l’industrie à l’horizon 2025. La recette : baisse des impôts, augmentation des robots.
A l’ombre du débat sur les retraites, le patronat affûte ses arguments pour une prochaine bataille, qui doit se tenir dès janvier 2020 : obtenir du gouvernement un Pacte productif qui permette une solide relance de l’industrie. Dans ce cadre, une réunion se tient ce 16 décembre en fin de journée au Medef, sur la base d’une étude publiée conjointement par le think-tank Alliance industrie du futur, la fédération des machines-outils (Symop) et celle des technologies électriques et numériques (Gimelec).
Pour ces acteurs, pas de doute : la mise en place d’un plan ambitieux pour l’industrie française, basé notamment sur la baisse de la fiscalité, la relance de la filière machines-outils ou encore la formation, doit permettre de "créer 950.000 emplois et de restaurer une balance commerciale positive pour l’industrie à l’horizon 2025". Un vrai retournement !
Impôt de production en ligne de mire
Première exigence patronale pour déclencher un tel scénario : la réduction des impôts de production – ces cotisations foncières et sur la valeur ajoutée qui touchent les entreprises avant qu’elles n’enregistrent le moindre bénéfice. Selon l’étude réalisée par Accenture, l’industrie française y perd 2,4 % de sa marge. Ce qui contribue à réduire sa profitabilité d’ensemble à un petit 3,5 % contre 7,7 % en Allemagne.
Le document, et c’est son intérêt, ne s’en tient pas toutefois à cette revendication patronale classique et purement fiscale. Il entre aussi dans des considérations plus opérationnelles. Par exemple, l’étude, commanditée notamment par les industriels de la filière machines-outils, insiste sur la nécessité pour les politiques publiques de favoriser les investissements dans l’équipement de production, notamment en créant un contrat de filière stratégique pour ce domaine. Des robots pour l'emploi
Les industriels assurent en effet que, loin de détruire l’emploi, la robotisation permet aux entreprises d’être plus agiles et plus exportatrices. Or, à l’exception de l’industrie auto, grande utilisatrice de robots, ces engins restent trop peu nombreux : 63 robots pour 10.000 employés en France en 2016 contre 147 pour 10.000 en Italie. Et si l’investissement industriel a sérieusement augmenté en 2018 en France (+ 9,1 % contre 6,9 % en Allemagne), la part consacrée aux machines, de 2 % seulement dans l’Hexagone, est à la traîne. Les Italiens continuent d’afficher une croissance deux fois plus rapide. "Il y a une chance à saisir pour les PME françaises de la machine-outil, qui reprennent actuellement des couleurs, estime toutefois Olivier Dario, délégué général du Symop. L’industrie a de plus en plus besoin de séries courtes, d’une customisation de la production. C’est une tendance lourde dans le monde entier. Or cela, nos entreprises savent le faire. En utilisant ce levier, il faut que nos PME parviennent à se transformer en ETI."
Le meilleur argument du patronat en faveur de l’industrie reste toutefois le poids que cette dernière conserve dans l’économie. Certes, l’industrie française dans la valeur ajoutée a chuté de 21 % à 14 % en dix ans, rappelle l’étude. Mais ses auteurs promeuvent une vision plus large : l’industrie ne fait pas tourner en effet que les chaînes de production des grands groupes du secteur, de PSA à Airbus. Le succès d’une société comme Dassault Systèmes, par exemple, repose essentiellement sur sa clientèle industrielle. Accenture s’est donc affairé à considérer, parmi les autres secteurs, les activités qui n’existeraient pas sans l’industrie, qu’il s’agisse de certains services informatiques, de conseil, de logistique, etc. Résultat : cette industrie étendue pèse 25 % de la valeur ajoutée, estime Accenture. Et l’agrégat ainsi créé se révèle bien plus dynamique que les seules manufactures : 1,7 % par an de croissance moyenne depuis 2005, contre seulement 0,8 % pour la pure industrie manufacturière. Les services à caractère industriel ont cru, eux, de 3,1 % en moyenne annuelle depuis 2005.
Le rôle central de l'industrie
L’étude présentée au Medef ne vient d’ailleurs pas seule pour souligner le rôle central de l’industrie. L’Insee a publié le 3 décembre un important document consacré aux entreprises françaises. L’occasion, là aussi, de revoir à la hausse le poids de l’industrie. La méthode employée est différente, puisque l’institut de la statistique agrège aux groupes industriels proprement dits l’ensemble de leurs filiales, y compris celles qui exercent dans le commerce, l’immobilier, l’informatique, etc. Le secteur ainsi réévalué à la hausse a générajoutée a chuté de 21 % à 14 % en dix ans, rappelle l’étude. Mais ses auteurs promeuvent une vision plus large : l’industrie ne fait pas tourner en effet que les chaînes de production des grands groupes du secteur, de PSA à Airbus. Le succès d’une société comme Dassault Systèmes, par exemple, repose essentiellement sur sa clientèle industrielle. Accenture s’est donc affairé à considérer, parmi les autres secteurs, les activités qui n’existeraient pas sans l’industrie, qu’il s’agisse de certains services informatiques, de conseil, de logistique, etc. Résultat : cette industrie étendue pèse 25 % de la valeur ajoutée, estime Accenture. Et l’agrégat ainsi créé se révèle bien plus dynamique que les seules manufactures : 1,7 % par an de croissance moyenne depuis 2005, contre seulement 0,8 % pour la pure industrie manufacturière. Les services à caractère industriel ont cru, eux, de 3,1 % en moyenne annuelle depuis 2005.
Le rôle central de l'industrie
L’étude présentée au Medef ne vient d’ailleurs pas seule pour souligner le rôle central de l’industrie. L’Insee a publié le 3 décembre un important document consacré aux entreprises françaises. L’occasion, là aussi, de revoir à la hausse le poids de l’industrie. La méthode employée est différente, puisque l’institut de la statistique agrège aux groupes industriels proprement dits l’ensemble de leurs filiales, y compris celles qui exercent dans le commerce, l’immobilier, l’informatique, etc. Le secteur ainsi réévalué à la hausse a générajoutée a chuté de 21 % à 14 % en dix ans, rappelle l’étude. Mais ses auteurs promeuvent une vision plus large : l’industrie ne fait pas tourner en effet que les chaînes de production des grands groupes du secteur, de PSA à Airbus. Le succès d’une société comme Dassault Systèmes, par exemple, repose essentiellement sur sa clientèle industrielle. Accenture s’est donc affairé à considérer, parmi les autres secteurs, les activités qui n’existeraient pas sans l’industrie, qu’il s’agisse de certains services informatiques, de conseil, de logistique, etc. Résultat : cette industrie étendue pèse 25 % de la valeur ajoutée, estime Accenture. Et l’agrégat ainsi créé se révèle bien plus dynamique que les seules manufactures : 1,7 % par an de croissance moyenne depuis 2005, contre seulement 0,8 % pour la pure industrie manufacturière. Les services à caractère industriel ont cru, eux, de 3,1 % en moyenne annuelle depuis 2005.
Le rôle central de l'industrie
L’étude présentée au Medef ne vient d’ailleurs pas seule pour souligner le rôle central de l’industrie. L’Insee a publié le 3 décembre un important document consacré aux entreprises françaises. L’occasion, là aussi, de revoir à la hausse le poids de l’industrie. La méthode employée est différente, puisque l’institut de la statistique agrège aux groupes industriels proprement dits l’ensemble de leurs filiales, y compris celles qui exercent dans le commerce, l’immobilier, l’informatique, etc. Le secteur ainsi réévalué à la hausse a généré 28 % de la valeur ajoutée de l’ensemble des entreprises françaises (hors finance) en 2017. L’exercice est d’autant plus nécessaire que, comme le souligne l’étude, "l’industrie est le secteur le plus concerné par ce phénomène de recours accru à des filiales tertiaires spécialisées", notamment dans la recherche.
Autre élément qui souligne l’importance de ces groupes industriels, pris dans leur ensemble : ce sont eux qui tirent, tant bien que mal, les exportations. D’Airbus à Sanofi, ils pèsent 65 % de ces ventes à l’international, note l’Insee. "Cela montre bien le rôle très particulier de l’industrie dans l’économie, qui a trop longtemps été perdu de vue, estime Bruno Grandjean, président de l’Alliance Industrie du futur. Elle est par nature connectée mondialement et porte un intérêt constant à la recherche et développement." Les trois quarts des dépenses intérieures de R&D proviennent en effet de ce secteur, avec 25 milliards d’euros engagés, en premier lieu dans l’automobile, l’aéronautique et la pharma.
Des salaires plus attrayants
Sur le plan des ressources humaines aussi le secteur s’avère des plus utiles. "L’industrie présente une gamme complète d’emplois, à la différence des services qui se polarisent
05:12 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : du nouveau pour l'industrie selon le medef | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Forum économique mondial à Davos: choc des cultures!
Ce sera le choc des générations et des cultures. D'un côté, Greta Thunberg, 17 ans, qui revient à Davos pour la deuxième année consécutive, pour sommer le monde des affaires d'agir face à l'urgence climatique. De l'autre, Donald Trump, qui interviendra le jour même où les sénateurs américains ouvriront son procès en destitution à Washington.
La 50 édition du Forum économique mondial de Davos (Suisse) débute donc le 20/1/2020 avec une forte connotation verte. La semaine dernière, le premier gestionnaire d'actifs au monde, Blackrock, a annoncé sa volonté d'investir dans les sociétés soucieuses du développement durable et de réduire ses participations dans celles générant plus de 25% de leur chiffre d'affaires à partir de la production de charbon thermique. Un virage écologique pour la finance qui va probablement se poursuivre, à Davos, même si tout le monde ne croit pas à cette prise de conscience.
Trump attendu au tournant
Reste que le chassé-croisé improbable entre Greta Thunberg et Donald Trump risque d'élargir un peu plus le fossé idéologique sur la question. La semaine dernière, le patron de Total, Patrick Pouyanné, rappelait que la transition écologique "prendrait du temps" pour aboutir. "Le débat est aujourd'hui quand même beaucoup trop manichéen, trop faussé", expliquait-il lors d'une conférence organisée par Euronext. "Les énergies fossiles représentent 90% du mix énergétique mondial aujourd'hui. On ne va pas faire disparaître tout ça d'un coup de baguette magique".
Donald Trump, qui a sorti les Etats-Unis de l'Accord de Paris et n'a jamais caché son scepticisme sur la question écologique, sera attendu au tournant sur ce sujet.
Mais son discours interviendra aussi dans un contexte de tension exacerbée avec Téhéran. Le ministre iranien des Affaires étrangères, initialement attendu à Davos, a finalement annulé sa venue, mais le président irakien lui sera présent.
Egalement au menu du Forum économique : la guerre commerciale avec l'Europe et la Chine, la taxe sur les géants du numérique instaurée par Paris et qui peine à déboucher sur un accord entre la France et Washington.
Mais en réalité, c'est aux électeurs américains que s'adressera Donald Trump, en pleine campagne électorale. Et sa priorité numéro, en matière de politique internationale, cela reste toujours "America First".
Selon Thomas Leroy avec Delphine Liou - BFM Business - lundi 20 janvier 2020
04:36 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVENEMENTS, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : davos: greta thunberg et trump sur place! | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
20/01/2020
Skier sans affaiblir l'écosystème fragile de la montagne...
Jusque là, écrit Mme S. Be dans Télérama, les stations de sports d'hiver étaient loin d'être les championnes de l'écologie. En effet, le réchauffement climatique a occasionné un recours grandissant aux canons à neige, énergivores et voraces en eau, sans oublier le fioul polluant des dameuses, l'électricité des remontées mécaniques et les gaz d'échappement des amateurs de glisse. Bref, impératifs économiques et aléas météorologiques semblaient justifier toutes ces façons de faire peu respectueuses de l'environnement.
Néanmoins, poursuit la journaliste, "des initiatives tendent à freiner cette course toxique. A Serre-Chevalier par exemple, tire-fesses et télésièges fonctionnent désormais à l'hydroélectricité, au photovoltaïque et au micro-éolien. Aux Menuires, on utilise une huile biodégradable dans le moteur des engins de piste. Val Thorens a mis en service une navette autonome 100% électrique et Valmorel des bus gratuits équipés de filtres à particules. Quant à la station des Rousses, elle table sur un réseau de chaleur au bois local".
Aussi, les skieurs, surfeurs, randonneurs à raquettes et autres amoureux des montagnes peuvent valider ces efforts" en privilégiant les sites ayant obtenu le label Flocon vert décerné en vertu de 31 critères écoresponsables. Tous sont répertoriés dans l'eco-guide des stations de montagne établi chaque année par l'association Mountain Riders, qui milite pour un tourisme durable". Pour davantage d'informations, s'adresser à: www.mountain-riders.org.
Lyliane
05:02 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LA FORET, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, URBANISME | Tags : skier de façon éthique, stations de sport d'hiver responsables, flocon vert, mountain riders | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
18/01/2020
Interdiction de tous les pesticides les plus dangereux dans l'U.E....
"Si la 3e guerre mondiale devait éclater, ce sera à cause de la disparition des abeilles" message de Vladimir Poutine.
Plainte pour mise en danger de la vie d'autrui et passivité du gouvernement français, de son ministère de l’écologie et de le Commission européenne à réagir pour empêcher le massacre des abeilles, des autres êtres vivants et de l'homme.
La France détient le record d'Europe de la consommation de pesticides et autres cocktails chimiques. Appelés cocktails phytosanitaires.
En France, pathologies exponentielles en cancers, AVC, maladies d'Alzheimer et syndromes de Parkinson, maladies respiratoires et allergiques, fibromyalgie, diabètes et dépressions, autisme chez les jeunes enfants. De plus cette chimie rend les enfants de plus en plus crétins, avec baisse du QI généralisé prouvé par les études scientifiques. Ces cocktails chimiques provoquent aussi le "syndrome des apnées du sommeil" avec hypoxie chronique intermittente comme chez les vétérans de la guerre du Golfe qui sont revenus tous atteints par ce syndrome causé par les armes chimiques. Ces cocktails de chimie provoquent en outre des malformations congénitales et des stérilités.
Demain, tous crétins ?
Exigez que les 5 fruits et légumes, le pain et les laitages quotidiens soient sans pesticides, ainsi que le lait pour les enfants.
Citoyens responsables, nous demandons l'interdiction totale de la vente et de l’utilisation des pesticides en France, sans reporter d'année en année, ainsi que l'interdiction immédiate des épandages autour des maisons, nos chats, nos chiens et nos enfants étant des victimes innocentes.
Pour la santé de nos enfants et des générations futures : demandez à la Commission européenne de Bruxelles d'interdire de donner des subventions aux agriculteurs pour acheter des produits chimiques. La PAC devrait logiquement seulement servir aux subventions à leur conversion et le maintien en agriculture bio !
Dites STOP aux pesticides dans nos campagnes, qui détruisent les abeilles, les oiseaux, les papillons, les fleurs sauvages, notre terre, l'environnement, et l’humanité. Les bidons de chimie sont estampillés « POISONS » Ne peut-on être plus clairs ? STOP aux lobbies de l’agro-business qui tuent notre Terre-Mère.
Signez pour demander à retrouver un air plus sain, de l'eau potable au robinet et en bouteilles qui sont tous contaminés (les eaux de rivières et des sources sont polluées à 99% par les POPs -polluants chimiques persistants).
"Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier oiseau tué, le dernier poisson capturé, alors seulement vous constaterez que l'argent ne se mange pas" dicton amérindien de Geromino.
Le crime d'ECOCIDE s'impose dans le droit international.
L'écocide désigne le crime de destruction de ce qui est nécessaire à l'humanité pour exister. https://reporterre.net/Peu-a-peu-le-crime-d-ecocide-s-impose-dans-le-droit-international
Intervention du député Belge Philippe Lamberts sur les "Riens" "Rappelez-vous : il y a quelques mois, Monsieur Macron parlait des « gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien ». Je lui ai rappelé fortement que pour nous, le projet européen consiste justement à ce que plus jamais, nulle part sur notre continent, personne ne puisse être considéré comme « rien », ni se penser comme « rien ». L’environnement sain serait-il considéré comme RIEN aussi ? Ne compteraient que les entreprises du Cac40 au détriment de la vie et de la santé?
https://www.facebook.com/philippelambertseurope/videos/1119920361482852/
http://mobile.lemonde.fr/planete/article/2012/05/09/le-lien-entre-la-maladie-de-parkinson-et-les-pesticides-officiellement-reconnu_1698543_3244.html?xtref=http://m.facebook.com/
https://www.mieux-vivre-autrement.com/salvador-des-recoltes-records-depuis-labandon-du-roundup-de-mon les herbes folles sont utiles pour contrôler les parasites, cf la PERMACULTURE.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Permaculture
Voir la vidéo sur Youtube, « EPANDAGE DE PESTICIDES en France »
La chienne Belle et le perroquet Bozo de cette vidéo sont morts l’année suivante, asphyxiés par un cocktail chimique plus fort, et avec des symptômes identiques aux victimes des armes chimiques en Syrie.
Liens
www.phytovictimes.fr: site des victimes des phytosanitaires
www.générationsfutures.org: site de lutte contre les pesticides, pour les générations futures.
www.e-phy : site de ventes de cocktails phytosanitaires estampillés «POISONS», supervisé et agrée sans risques par le Ministère de l’Agriculture.
http://www.humanite-biodiversite.fr/ site crée par Hubert Reeves.
Charte européenne de l’Environnement : http://www.euro.who.int/__data/assets/pdf_file/0006/136248/ICP_RUD_113_fre.pdf
Charte de l’Environnement de la Constitution de la République française : http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/a-la-une/juin-2014-la-charte-de-l-environnement-de-2004.141685.html
04:13 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, LES ABEILLES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : interdiction des pesticides dans l'ue | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
12/01/2020
Le climatologue Jean Jouzel fait des propositions...
L’ancien vice-président du Giec, qui participe à la COP25 de Madrid, estime qu’on peut encore limiter la hausse de température à 1,5 degré d’ici à la fin du siècle. La condition : une taxe carbone mondiale.
"L’optimisme n’est pas là, mais je m’efforce de ne pas verser dans le pessimisme." Le climatologue Jean Jouzel continue à y croire, malgré les signaux négatifs: hausse des émissions de CO2, présidents climatosceptiques aux Etats-Unis et au Brésil, rapports alarmants de l’ONU et des ONG… Directeur de recherche au CEA, ancien vice-président du Giec (Groupe d’experts international sur l’évolution du climat), médaille d’or du CNRS, auteur avec Pierre Larrouturou du pacte finance climat, ce membre de l’Académie des sciences n’adhère pas aux thèses apocalyptiques des collapsologues, comme celle de l’ancien ministre vert Yves Cochet. "Je ne crois pas à un effondrement de la civilisation en 2030 ou 2040." A 72 ans, il promène sa frêle silhouette dans tous les colloques sur l’environnement et alerte le public des dangers du réchauffement climatique.
Exit les énergies fossiles
Depuis 2001, Jean Jouzel a participé à 19 COP, ces conférences où les Etats négocient les avancées climatiques. Le 10 décembre, il se rendra à celle de Madrid. Sensible au "Flygskam" (la honte de prendre l’avion, en suédois), il rejoindra toutefois la capitale espagnole par les airs. "Je me suis renseigné sur les trains, mais la ligne entre Montpellier et Perpignan est actuellement coupée." De cette 25e conférence, il espère qu’il ressortira des objectifs plus ambitieux que ceux pris lors de la COP de Paris, en 2015. "Le monde émet actuellement 54 milliards de tonnes de CO2, dit-il. Si on ne fait rien, on sera à 70 milliards en 2030. Ce qui veut dire que la température augmentera de 4 à 5 degrés d’ici à la fin du siècle." Soit très loin du 1,5 degré fixé par l’Accord de Paris.
Pour rester dans l’épure de la COP21, "il faudrait arrêter le charbon, le gaz et le fuel, explique Jean Jouzel. Et cela quasiment tout de suite." Quand nous lui faisons remarquer que c’est quasi impossible pour un pays comme la Chine, qui construit une à deux centrales à charbon par mois, le scientifique hausse le ton pour la première fois. "Non! Un jour les choses doivent devenir possibles. Ce qui est impossible, c’est que la jeune génération ait en face d’elle une température de 5 degrés supplémentaires en 2080. Il faut que le monde économique se rende compte qu’il y aura des investissements engagés qui ne serviront à rien." Pour disqualifier les énergies fossiles, il appelle de ses vœux une taxe carbone mondiale. Et afin d’éviter que celle-ci ne relance la crise des "gilets jaunes", il estime qu’il faut l’accompagner de mécanismes de compensation. "La contribution climat-énergie proposée par Michel Rocard en 2009 était un bon outil. Malheureusement, elle a été retoquée par le Conseil constitutionnel." Autre nécessité, la transparence: "Bercy est une boîte noire. Les gens doivent savoir à quoi vont servir les recettes de la taxe carbone."
Ecouter les scientifiques: Cet amateur de théâtre et de football voit des signes d’espoir dans la convention citoyenne pour le climat, où 150 personnes tirées au sort et réunies pendant six week-ends doivent faire des propositions en vue d’atteindre la neutralité carbone en 2050: "Cette convention aura un impact. Les propositions ne seront pas remisées dans un tiroir. Même si à la fin, c’est le Parlement qui aura le dernier mot." Jouzel se félicite aussi des marches des jeunes pour le climat et de l’action de Greta Thunberg. Toutefois, il n’appelle pas les élèves à désobéir et à manquer l’école, même si cela le met en porte-à-faux avec plusieurs de ses sept petits-enfants.
Le risque climatique est-il aujourd’hui ancré dans les esprits? Le scientifique n’en est pas sûr. En disant cela, il ne pense pas à Donald Trump ou Jair Bolsonaro, mais aux 500 scientifiques qui ont signé à l’ONU un texte affirmant que le réchauffement climatique n’est pas un problème. Il a aussi une pensée pour son frère François, cultivateur, qui lui non plus n’est pas convaincu. "Les climatosceptiques ont tout fait pour retarder l’échéance de la prise de conscience et finalement ils y sont parvenus, constate-t-il. Il aurait fallu que le monde économique fasse confiance au diagnostic des scientifiques. Les décideurs politiques, eux, ont joué le jeu en ratifiant le protocole de Kyoto [en 1997]. Le problème, c’est que l’action n’a pas suivi. Les gens sont comme Saint Thomas: avant d’agir, ils veulent que le changement climatique soit perceptible. Aujourd’hui, ils commencent à comprendre."
Making of: A l’Hôtel de l’Industrie à Paris où il participe à un colloque, Jean Jouzel nous reçoit avec simplicité. D’une exquise courtoisie, il fait preuve d’une grande bienveillance vis-à-vis de Rafael, le stagiaire de 14 ans qui nous accompagne. On est cependant un peu surpris par le décalage entre la gravité des sujets et le ton un brin monocorde du climatologue. Jouzel n’est pas Hulot et ne met aucun pathos dans son propos.
D'après Mr Nicolas Stiel - Challenges - samedi 7 décembre 2019
04:39 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LA FORET, LES ABEILLES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : jean jouzel s'engage pour le climat... | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
27/12/2019
Cables sous-marins français avec l'entreprise Nexans...
Alors que la guerre de l'espace fait rage pour la transmission des données à travers des constellations de satellites, c'est surtout au fond des océans que l'avenir se construit. "99% des données dans le domaine du télécom passent par les câbles et seulement 1% par le satellite pour des questions de latence", explique ainsi ce mercredi dans l'émission "12H, l'Heure H" sur BFM Business Christopher Guérin, le directeur général de Nexans.
Son entreprise (7 milliards d'euros de chiffres d'affaires en 2019) est ainsi devenue le leader mondial de la pose de câbles sous-marins. Et le groupe entend poursuivre sa croissance.
25.000 kilomètres d'ici 10 ans
Tant mieux pour Nexans, ex-Alcatel, qui produit essentiellement en France mais qui s'active beaucoup à l'étranger. "Nous avons connecté l'Allemagne avec la Norvège, à peu près 600 kilomètres de câble" s'enthousiasme ainsi Christopher Guérin. "Rien que le poids du câble d'un seul tenant, c'est 10.000 tonnes", soit le "poids de la Tour Eiffel".
Sur les six dernières années, le secteur a ainsi posé "environ 10.000 kilomètres de câble" explique-t-il. Et les perspectives sont très bonnes. "Dans les 10 prochaines années, on va en poser plus de 25.000 kilomètres."
La transition écologique est d'ailleurs le meilleur levier pour le groupe. "Tout ce qu'on fait actuellement, justement, c'est d'être un peu moins dépendant du marché du pétrole et de réallouer toutes nos ressources et nos capacités pour le marché de l'éolien en mer et l'éolien en terre" explique Christopher Guérin. "Mon objectif, c’est de devenir le numéro un mondial de l'énergie éolienne en mer et sur terre d'ici un an."
Selon Mr Thomas LEROY - BFM Business - mercredi 27 novembre 2019
04:34 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, ENERGIES NOUVELLES, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : cables sous marins français pour éoliennes, leader mondial français nexans | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
26/12/2019
" Des paroles aux actes", pour le climat des artistes s'engagent à changer...
Le groupe Shaka Ponk et la chanteuse Zazie présentent les objectifs de l’appel « Des paroles aux actes », signé par une soixantaine de musiciens, chanteurs, acteurs, humoristes… Pour Samaha et Frah, du groupe de musique Shaka Ponk, et la chanteuse Zazie, l’appel « Des paroles aux actes… Get Freaky », publié par Le Monde jeudi 28 novembre, n’est pas une déclaration de plus pour le climat ou la sauvegarde de la biodiversité. « Il s’agit d’un engagement personnel, et professionnel, de dire qu’on a le choix. Et d’entraîner, par la diversité de nos réseaux, d’autres qui nous rejoindront. Nous avons la possibilité d’adopter des comportements plus écoresponsables, alors faisons-le », avance Frah.
« Pour agir contre le dérèglement climatique, il est temps de passer de la parole aux actes »
De fait, de Jean-Louis Aubert à Nagui, en passant par Thomas Dutronc, Cats on Trees, Cyril Dion, Laure Manaudou, Bruno Solo, Yaël Naïm, Tryo, Elie Semoun ou Nolwenn Leroy, pour citer quelques-uns des soixante signataires, les publics ne sont pas les mêmes. Mais les membres de ce collectif « The Freaks » s’engagent tous à faire passer le message, sur les blogs, pages Facebook, Instagram, à montrer à tous ceux qui suivent les mondes artistiques, sportifs, médiatiques, que l’on peut « bousculer les habitudes ».
« Le but n’est ni de gaver ni de culpabiliser, juste de dire ce que l’on peut faire. Nous par exemple, on arrive à bannir tout ce qui est absurde, ce qui est jetable, comme les nombreuses bouteilles en plastique que l’on consommait dans notre travail », explique Samaha. « Pendant les tournées, on s’aperçoit que l’on fait des économies. L’écologie ce n’est pas un parti politique, et ce n’est pas réservé à ceux qui ont les moyens », affirme Zazie.
Gâchis
Les concerts, les tournées, les fonctionnements des boîtes de production sont loin d’être vertueux, en termes de kilomètres parcourus, donc d’émission de gaz à effets de serre, d’énergies consommées, d’aliments vite produits, vite achetés et vite avalés, de milliers de bouteilles en plastique, à peine entamées puis jetées… La conscience de ce gâchis progresse dans le milieu artistique, estiment Shaka Ponk et Zazie. « Quand je suis arrivée pour la première fois au travail [Zazie dirige une boîte de production, Zazi Films] avec ma gourde, tout le monde m’a regardée ironiquement, mais, aujourd’hui, tout le monde s’y est mis », témoigne la chanteuse.
Mais beaucoup hésitent à modifier leurs comportements. « C’est compliqué, on ne peut imposer le covoiturage pour venir à nos concerts, mais on peut le recommander, on peut aussi contrôler les produits en backstage et, pourquoi pas, un jour, ne travailler qu’avec une compagnie qui nous proposera des tournées dans des bus hybrides », explique Frah.
Déjà présenté en juillet 2018 avec l’engagement de certains artistes (Zazie, Thomas Dutronc, etc.), le concept The Freaks prend réellement forme jeudi 28 novembre. Pourquoi tant de temps pour relancer l’initiative ? La faute aux agendas divergents, et aux rythmes de vie intenses, plaident les trois ambassadeurs venus au journal Le Monde, lundi 25 novembre, pour présenter leur initiative.
Quand Frah Sam a lancé « C’est juste la fin du monde » avant une longue allocution sur l’écologie, sur la scène des Victoires de la musique, le 8 février, devant des millions de téléspectateurs, ce n’était pas prévu : « Le jour où ça va vraiment arriver, on va tous chier dans notre froc et on va pleurer, parce qu’on a peur et surtout parce qu’on savait. Ce qui est paradoxal, c’est qu’on a tous le pouvoir d’empêcher la fin du monde, c’est un pouvoir qu’on a et qu’on a oublié. » Du côté de la production de l’émission (France 2), raconte aujourd’hui Frah, ce fut la panique. On lui avait demandé de ne pas le faire ou de s’en tenir à un message de quelques secondes. Impossible pour Shaka Ponk, au regard des enjeux.
Traduire dans les actes
Ecrire sur l’avenir de la planète, comme de nombreux artistes l’ont fait, ne suffit pas selon eux. « Si la musique est un vecteur d’émotion et qu’il faut toucher le cœur des gens, on est plus crédible si on le traduit dans nos actes », explique Samaha.
En revanche, les trois ambassadeurs n’adhèrent pas totalement à la démarche de Chris Martin, le leader du groupe Coldplay, d’arrêter les tournées pour des raisons environnementales et de réfléchir à des concerts plus « durables » et « activement bénéfiques » pour l’environnement, annoncée sur la BBC le 21 septembre. « Ne plus faire de concerts parce que ça pollue, ce n’est pas le bon choix, il faut les rendre le moins polluant possible. Si on a compris certaines choses, il faut les partager avec nos publics », estime Samaha.
Définis avec des experts de la Fondation Nicolas Hulot, pour la nature et l’homme, « 42 gestes » sont proposés par les artistes, comme l’achat de produits en vrac, le partage d’équipements avec ses voisins, ou encore de « ne plus prendre de bain (ou trèèèèès rarement et seulement si on est deux dedans) ».
Selon Mr Rémi Barroux - Le Monde - jeudi 28 novembre 2019
04:26 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : des artistes s'engagent pour le climat | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
15/12/2019
La nouvelle génération prend les devants...
Alors qu’on célèbre ce mercredi le 30e anniversaire des Droits de l’enfant, vivre sur une planète propre est devenu une revendication centrale. On les entend peu, ils sont pourtant environ 15 millions en France. 15 millions d’enfants, des « moins de 18 ans » qualifiés aussi de « mineurs ». Un terme qui désigne également ce qui est d’intérêt secondaire. Or, le trentième anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), célébrée ce mercredi rappelle qu’ils sont tout sauf, « secondaires ».
Ce traité, ratifié par 196 pays dont la France (mais pas par les Etats-Unis), installe l’enfant comme une personne à part entière et non plus comme « un simple objet de droit », note Jean-Pierre Rosenczveig, ancien président du tribunal pour enfants de Bobigny (Seine-Saint-Denis), dans son livre « les Droits de l’enfant » (Ed. Bayard).
Des droits inscrits dans le marbre
Parmi les droits inscrits dans le marbre (santé, éducation, logement, protection…), rappelés aussi dans le livret « Tous les enfants ont des droits » (NDLR : téléchargeable gratuitement) édité à l’occasion de ce 30e anniversaire pour sensibiliser les enfants de 7 à 11 ans, il en est un que les plus jeunes ont pris à bras-le-corps et porté sur la place publique cette année. Une prise de parole telle qu’elle oblige aujourd’hui les adultes, et parfois les Etats, à rendre des comptes : le droit à un environnement sain.
Le 23 septembre, une plainte historique est déposée par 16 enfants, âgés de 8 à 17 ans et venus de douze pays, auprès du Comité des droits de l’enfant des Nations unies pour protester contre le manque d’action des gouvernements face à la crise climatique. Cinq Etats dont la France sont accusés de violer la convention des droits de l’enfant. Parmi les plaignants : la désormais célèbre militante suédoise Greta Thunberg mais aussi la Française Iris Duquesne, 16 ans toutes les deux.
« Il y a trente ans les dirigeants du monde ont pris un engagement historique envers les enfants du monde en adoptant la Convention internationale des droits de l’enfant. Aujourd’hui, les enfants du monde tiennent le monde entier pour responsable de cet engagement », avait déclaré Charlotte Petri Gornitka, directrice générale adjointe de l’Unicef, après le dépôt officiel de cette plainte. « Nous soutenons pleinement les enfants qui exercent leurs droits et prennent position. Le changement climatique aura un impact sur chacun d’entre eux. Il n’est pas étonnant qu’ils s’unissent pour riposter. »
Avant cela, lors du Grand Débat lancé par le Président de la République en réponse aux revendications des Gilets Jaunes, les enfants ont également pris part aux discussions et présenté cette même urgence devant le chef de l’Etat. Charlie a ainsi interpellé Emmanuel Macron, le 7 mars dernier à Gréoux-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) : « Quand est-ce que vous allez réagir, puisque vous en avez le pouvoir ? », lui a lancé l’adolescent applaudi par l’assistance.
Des collégiens au parlement
Dans quelques jours, mercredi prochain, ce sont des collégiens de Poissy (Yvelines), qui se rendront au parlement européen à Strasbourg (Bas-Rhin) pour présenter une déclaration universelle : celle des Droits de la planète. Un texte corédigé avec des classes venues de toute l’Europe. Il s’agit du « lobby de Poissy », une junior association constituée en faveur de l’environnement.
On peut d’ailleurs suivre le travail de cette quinzaine d’enfants dans une mini-série, « le Lobby de Poissy », débarquée mi-mars sur le site de France TV Education : proposition de loi, rencontre avec des élus, manifestations… Outre l’astrophysicien Hubert Reeves, ils ont déjà rencontré l’ancien ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, l’explorateur Jean-Louis Étienne ou encore le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer. Liberté d’expression et d’agir sont deux autres droits qu’ils ont bien intégré.
Le Parisien, partenaire de la consultation «Comment agir ensemble dès maintenant pour l'environnement ?», initiée par Make.org, vous invite à proposer vos idées et voter sur celles des autres participants dans le module ci-dessous. Vous serez informés des résultats en février 2020.
Selon Christine Mateus - Le Parisien - mercredi 20 novembre 2019
05:39 Publié dans DES SOLUTIONS !, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LA FORET, LES ABEILLES, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
11/12/2019
COP 25 et climat: initiative originale du WWF et du musée du Prado à Madrid...
Alors que la COP25 bat son plein à Madrid, le WWF et le musée du Prado se sont associés le temps d’une campagne engagée en faveur du climat. Ensemble, ils ont détourné quatre tableaux pour sensibiliser aux bouleversements climatiques.
Depuis le 2 décembre et jusqu’au 13 décembre 2019, les représentant.e.s des pays signataires de l’Accord de Paris sont réuni.e.s à Madrid dans le cadre de la COP25. Leur but : discuter des enjeux environnementaux et statuer sur les mesures à mettre en place rapidement. Mais il n’y a pas que les politiques qui se mobilisent pour la planète. Le WWF et le Prado se sont associés en marge de ce rassemblement pour créer une campagne au message fort. L’ONG dédiée à la protection de l’environnement et le musée ont donc revisité quatre chefs-d’œuvre de la collection du Prado pour mettre en lumière les conséquences dramatiques du réchauffement climatique.
Les femmes du tableau Le Parasol de Francisco de Goya se retrouvent donc dans un camp de réfugié.e.s climatiques, les bambins des Enfants à la plage de Joaquín Sorolla font face à l’extinction des poissons, Philippe IV à cheval de Diego Velázquez est surpris par la montée des eaux et le fleuve de la Traversée du Styx de Joachim Patinier disparaît. Des scénarios catastrophes qui pourraient rapidement toucher plusieurs régions du monde. Selon le WWF, 30% des espèces seraient en effet amenées à disparaître sous l’effet du réchauffement climatique et l’ONU prévoit un milliard de réfugié.e.s climatiques d’ici 2050. Dans un communiqué, l’association a déclaré que cette action faisait "partie d’une série d’activités et d’initiatives (…) qui se tiendront pendant le Sommet pour le climat afin de demander aux gouvernements une meilleure ambition pour s’assurer que le réchauffement de la température n’excède pas une augmentation de 1.5°C". Elle a précisé espérer "que cette campagne atteindra chaque coin de la planète".
D'après Mme Tess Annest - Glamour - dimanche 8 décembre 2019
Lire aussi SUR MSN: COP25, est-il encore possible d'arracher un consensus ?
04:26 Publié dans ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LA FORET, LES ABEILLES, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : cop 25, prado et wwf | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
10/12/2019
A propos des énergies fossiles et de la BEI...
La Banque européenne d'investissement va arrêter de soutenir les projets liés aux énergies fossiles, y compris le gaz, à partir de 2022, a annoncé l'institution ce jeudi dans un communiqué.
"Après une longue discussion, nous sommes parvenus à un compromis pour mettre fin au financement par la banque de projets liées aux énergies fossiles (...), dont le gaz, à partir de la fin de 2021", a indiqué la BEI, institution de financement de l'Union européenne.
Une future "banque du climat" ?
Cette décision s'inscrit dans le cadre de la nouvelle politique d'investissement de la banque votée jeudi par les membres du conseil d'administration (composé de représentants des Etats membres et de la Commission européenne), et de son ambition de devenir une véritable "banque du climat". Cette nouvelle politique répond notamment à l'appel en ce sens de la future présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire a immédiatement salué "une décision historique qui constitue la première étape vers la création de la Banque européenne du climat proposée par le président Macron".
Plusieurs ONG se sont également félicitées. "La décision d'aujourd'hui est une victoire importante pour le mouvement climatique. Enfin, la plus grande banque publique du monde s'est pliée à la pression du public et a reconnu que le financement de tous les combustibles fossiles doit cesser", a réagi Colin Roche, de Friends of the Earth.
"Nous alignons notre stratégie d'investissements énergétiques avec les ambitions politiques de l'UE, les objectifs climat et énergie de l'UE de 2030, et les exigences de l'accord de Paris", a résumé le vice-président de la BEI Andrew McDowell dans un conférence téléphonique avec des journalistes.
Jusqu'à 1000 milliards d'euros d'investissement pour le climat
Outre l'annonce phare sur les énergies fossiles, la BEI prévoit que ses activités d'investissement "débloquent" jusqu'à 1000 milliards d'euros d'investissement dans l'action pour le climat et le développement durable au cours de la prochaine décennie. La discussion a été "longue" sur le calendrier, a reconnu McDowell.
Plusieurs ONG avaient elles dénoncé les hésitations au sein du conseil d'administration en ce qui concerne le gaz, la moins émettrice en CO2 des énergies fossiles. La Commission européenne a reconnu que le gaz allait certainement "jouer un rôle encore quelques temps" dans la transition du continent vers des énergies plus propres.
Selon L'Express - jeudi 14 novembre 2019
05:01 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : la beiet les énergies fossiles | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
06/12/2019
Rénover les "passoires thermiques" qui sont un gâchis énergétique...
Selon le journal Messages du Secours Catholique et un article de Mme Cécile Leclerc-Laurent, environ 12 millions de personnes seraient touchées par la précarité énergétique dans notre pays. Cela signifie qu'un Français sur 5 rencontre des difficultés, voire une incapacité à chauffer correctement son logement à un coût acceptable. Beaucoup consacrent, en effet, plus de 10% de leur revenu à leur fourniture en énergie du fait d'une mauvaise isolation et de faibles ressources. Certaines s'endettent même ou vivent dans la précarité.
La rénovation permettrait de faire diminuer les factures des logements mal isolés et de réaliser des économies chiffrées à 3,5 milliards d'euros soit 512 euros par ménage en moyenne selon le collectif Rénovons dont le Secours Catholique est membre. Le réseau Eco Habitat le constate après chaque chantier sur le terrain: les dépenses diminuent et les conditions de vie s'améliorent.
La rénovation des logements est aussi un investissement social, dans la mesure où habiter dans un bon logement sans souffrir du froid renforce l'estime de soi et favorise la réussite scolaire, ainsi qu'un meilleur accès au travail. Sur le plan de la santé, les "passoires thermiques" provoquent souvent des problèmes respiratoires, des rhumes ou encore des maux de tête.
Par ailleurs, il faut savoir que les émissions de gaz à effet de serre du secteur habitation représentent 11% des émissions totales en France. Il faut donc prendre des mesures pour faire diminuer ces émissions. Aussi, un plan de rénovation des 7,5 millions de logements mal isolés du parc privé générerait une réduction des émissions à hauteur de 6,12 millions de tonnes d'équivalent CO2 par an. Cela représenterait 12,5% des émissions actuelles du secteur de l'habitat.
La rénovation des logements "énergétivores" serait également une opportunité pour l'économie française. Cela permettrait de créer 130 000 emplois et de réaliser des économies pour la balance énergétique de la France, en la rendant moins sensible aux variations des cours des énergies fossiles. La rénovation ferait aussi baisser les dépenses de santé, puisque les coûts médicaux directs de ces logements mal isolés sont évalués à 930 millions d'euros par an, selon Eurofound.
Aussi, pour aller plus loin sur le sujet, consulter le site Internet: www.renovons.org et les aides gouvernementales proposées notamment par l'Ademe.
Lyliane
06:31 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, URBANISME | Tags : rénover les passoires thermiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
03/12/2019
Une maison bioclimatique en bois...
Mme Gaëlle Belda dans le journal Nous présente aux lecteurs le projet d'une flamande, Mme Diane Van den Berge, concernant une bergerie entourée d'arbres et d'un bassin naturel située à St Paul de Vence. Comme Mme Van den Berge avait une conscience écologique, elle avait tout d'abord fait construire de petites cabanes dans les arbres. Lorsqu'elle a réalisé que le terrain était constructible, elle a cherché à faire transformer la bergerie en maison d'architecte. Elle a tout d'abord réuni une petite équipe avec bureau d'étude, architecte et constructeur de la région. Dès 2016 le gros oeuvre démarrait.
Ses constructeurs ont été d'accord pour construire une maison bioclimatique de 120 m2 ayant vue sur le village en utilisant des matériaux biosourcés. Les grands chênes ont été conservés pour faire de l'ombre sur la maison orientée à l'ouest. La bâtisse est toute en bois (dalle comprise), car ce matériau est un puits à carbone. En effet, elle le stocke, mais ne le rejette pas dans l'air. La façade est en liège laissé apparent et le toit est végétalisé. La propriétaire s'est occupée de la décoration intérieure. Dans sa maison, Mme Van den Berge travaille comme consultante en gestion du changement pour de grandes entreprises européennes et loue parfois ses cabanes perchées
La propriétaire et ses filles se plaisent beaucoup dans leur maison. Le bassin naturel est filtré par minéraux et plantes. La construction baptisée Orion a été récompensée par le prix du jury "Chantier de moins de 150 m2", lors des Trophées de la construction 2019. Les architectes du bureau d'étude Trihab en sont très fiers. Mr Pierre Macario notamment de la Société Bateko de Contes (06) se bat pour promouvoir des solutions à faible impact environnemental. Pour en savoir davantage, joindre: www.trihab.com, batekoconstruction.com ou orionbb.com.
Lyliane
04:25 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, URBANISME | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
01/12/2019
Un kit qui tient la route...
Dans le journal Télérama, Mme Sophie Berthier nous présente sous ce titre humoristique une innovation nommée EBike Lite et mise au point par une start-up grenobloise. Le kit électrique présente comme particularité de s'adapter à tous les types de vélo (vintage, standard, hollandais, VTT...). Il se compose de trois modules (batterie, moteur et afficheur) et pour faire cesser le processus ou l'enclencher, il suffit en effet d'écarter le moteur du pneu sans outils spéciaux.
Le bloc moteur étanche pèse 950 grammes et il se fixe avec une seule vis. Il existe 3 kits différents d'assistance électrique. On peut tabler sur une autonomie de 50 à 75 kilomètres pour une vitesse maximale de 25 à32 km/h. Le moteur embrayé par ailleurs, permet de recharger la batterie en descente et d'économiser les freins. Le prix est toutefois un peu élevé: de 899 à 1299 euros. L'avantage est que ce système est transportable sur une autre bicyclette.
Pour en savoir davantage, consulter le site: https://gboost.bike/fr/
Lyliane
04:56 Publié dans ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : un vélo équipé d'un kit électrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
29/11/2019
Du nouveau dans le transport aérien...
C’est une première mondiale dans la transport aérien. Sur l’un de ses vols, la compagnie Air France vient de tester une nouvelle technologie de transmission de données par la lumière, le Li-Fi. Le 30 octobre, le vol AF6114 reliant Paris-Orly à Toulouse-Blagnac a en effet vu embarquer à son bord douze sièges équipés de la nouveauté, développée par l’équipementier aéronautique Latécoère.
Un système révolutionnaire, testé par des gamers
Le Li-Fi (Light-Fidelity) est un système de communication qui utilise la lumière pour transmettre sans fil. Surnommé “Internet de la lumière”, il serait 100 fois plus rapide, consommerait dix fois moins d’énergie et offrirait davantage de sécurité que le Wi-Fi. Il constitue ainsi une piste privilégiée pour une nouvelle norme du réseau sans fil, compatible avec la future 5G. Pour en démontrer tous les avantages, les gamers ont même été accueillis à bord. Finalistes du concours “Air France Trackmania Cup” du développeur Ubisoft, ils se sont affrontés à 12 000 mètres d'altitude sur une version personnalisée du jeu Trackmania² Stadium. Le vainqueur a finalement reçu une sélection de produits Razer, ainsi que deux billets aller/retour Paris-Montréal pour aller visiter les studios Ubisoft.
Gain de vitesse et de poids
Le Li-Fi permet donc “un échange de données multimédias parfaitement stable à très haut débit et très faible latence”, notent Air France et Latécoère dans un communiqué commun. Plus généralement, cette expérience était l’occasion d’évaluer la réaction des passagers. Mais pas seulement. L'intégration de la technologique cabine devrait faire évoluer la façon dont est conçu un avion. Aujourd’hui, des boîtiers d’un kilo se trouvent sous les sièges pour la communication des données. La fibre optique étant mille fois plus légère que les câbles de cuivre, le Li-Fi permettrait de supprimer ces boîtiers, réduisant le poids de l’avion. Et dans le même temps, sa consommation de carburant.
“Je suis convaincu que cette expérimentation ouvre la voie à de nouvelles expériences de divertissement à bord pour nos clients, en particulier de gaming”, déclare Antoine Laborde, Responsable Innovation d’Air France. À terme, la compagnie aérienne espère pouvoir installer le Li-Fi à bord de tous ses vols commerciaux. “[Il] est appelé à révolutionner la connectivité en vol à l’horizon 5 ans”, ajoute Yannick Assouad, Directeur Général de Latécoère.
Selon redaction - Gentside - vendredi 8 novembre 2019
04:37 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ENERGIES ET CLIMAT, ENERGIES NOUVELLES, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : internet de la lumière | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
L'énergie nucléaire en questionnement au plus haut niveau...
L'énergie nucléaire "n'émet pas de gaz à effet de serre, c'est un plus" mais "ça produit des déchets, c'est un moins", a résumé la ministre de la Transition écologique.La ministre de la Transition écologique a appelé dimanche EDF à "réfléchir" à son rôle au cas où un scénario "100% énergies renouvelables" serait retenu à terme pour la fourniture d'énergie en France, aux dépens de nouvelles centrales nucléaires.
LIRE AUSSI >> Le gouvernement envisage la construction de six nouveaux EPR
"L'objectif est de réduire la part du nucléaire à 50% d'ici 2035. Au-delà, on doit avoir tous les scénarios sur la table avec un objectif d'assurer pour tous les Français et les entreprises une électricité abordable", a déclaré Élisabeth Borne dans L'Emission politique de France Inter, France Télévisions et Le Monde.
Dans un document interne révélé samedi par Le Monde, EDF évalue à au moins 7,5 milliards d'euros le coût unitaire d'éventuels nouveaux EPR, soit plus du double du prix initial du réacteur nucléaire de troisième génération de Flamanville qui a accumulé les déboires et dont la facture actuelle atteint 12,4 milliards.
"Tous les éléments sur la table pour mi-2021"
En octobre, le PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy, avait déclaré à ce même quotidien qu'"il est clair que la France se prépare à construire de nouvelles centrales nucléaires".
Dimanche, Élisabeth Borne a estimé que "c'est très bien" que Jean-Bernard Lévy "ait son point de vue, que je ne partage pas. Il se trouve que la politique énergétique, c'est plutôt le gouvernement et en particulier la ministre en charge de l'Énergie que je suis qui doit la définir".
LIRE AUSSI >> Mode d'emploi pour atteindre 100% d'énergies renouvelables en 2050
"Je l'invite à intégrer ce scénario sur lequel travaille le gouvernement, 100% renouvelables. Il est indispensable qu'EDF réfléchisse aussi à la façon dont il peut être un grand acteur dans un tel scénario", a ajouté la ministre. "Je vous confirme qu'on étudie à la fois un scénario dans lequel on continue à faire de nouvelles centrales nucléaires, et aussi un scénario 100% renouvelables", a indiqué Élisabeth Borne.
Un scénario "pas suffisamment étudié"
"On doit avoir tous les éléments sur la table pour mi-2021" et "on a dit qu'on ne prendrait pas de décision sur de nouvelles centrales nucléaires avant la mise en service de Flamanville", a-t-elle rappelé.
Élisabeth Borne a admis que "ce qui n'a pas été suffisamment étudié, c'est des scénarios 100% renouvelables. On n'est pas les seuls (pays) à étudier ce genre de scénario. C'est un scénario que nous étudions avec l'Agence internationale de l'énergie, et on souhaite avoir les éléments mi-2021 car ce n'est pas des sujets totalement triviaux".
L'énergie nucléaire "n'émet pas de gaz à effet de serre, c'est un plus" mais "ça produit des déchets, on en a pour des centaines de milliers d'années, c'est un moins", a-t-elle résumé.
Selon l'express
04:15 Publié dans ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE, ENERGIES ET CLIMAT, ENERGIES NOUVELLES, HABITER AUTREMENT, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS | Tags : l'énergie nucléaire en question | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
26/11/2019
N'opposons pas gentils écolos et pollueurs selon Mr Jadot...
A plusieurs reprises cette semaine, Mr Yannick Jadot a insisté sur l'importance de s'allier avec les entreprises. Il refuse d'opposer "gentils écolos et pollueurs". Mr Yannick Jadot a en effet été présent dans les travées du salon du Made in France à Paris. Une journée qui vient en quelque sorte clôturer une semaine "j'aime l'entreprise" pour l'écologiste. Mardi, il participait au Conseil économique, social et environnemental (Cese) à la plénière d'ouverture du rendez-vous "Impact PME" organisé par la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). "Je leur ai dit que les PME étaient à l'économie ce que l'écologie était à la politique. Tout le monde en parle mais très peu agissent", sourit Yannick Jadot, qui était vendredi à Montpellier aux côtés de Clothilde Ollier, candidate EELV aux municipales de mars.
Crédibilité économique
Là encore, il a été question d'économie. Au cours de la journée, l'eurodéputé écologiste a enchaîné les rencontres avec des entreprises locales, spécialisées notamment dans les énergies renouvelables et l'écoconstruction. "Les entreprises doivent être des alliées de tous les combats que nous menons", explique-t-il, faisant de la "crédibilité économique" du projet écologiste l'une de ses priorités. Et d'ajouter : "Nous devons leur prouver que nous portons des solutions rationnelles, pragmatiques, profondément réalistes et bénéfiques."
"On aura besoin de tous s'y mettre, alors bien sûr qu'on a besoin de l'économie locale", renchérit Clothilde Ollier.
"Il faut sortir de ces caricatures qu'on a pu parfois alimenter"
"Mobiliser la société ne se fera pas sans les entreprises. Il n'y a pas les gentils écolos contre les pollueurs ; les urbains contre les paysans. Il faut sortir de ces caricatures qu'on a pu parfois alimenter", renchérit Yannick Jadot, qui entend bien poursuivre cette séquence dans les prochaines semaines et se dit "assez surpris de l'intérêt de certains patrons envers ce qu'incarnent" les écologistes.
Face à Veolia et Renault
Les petites et moyennes entreprises ne sont pas les seules visées. Selon son entourage, Yannick Jadot a rencontré "3-4 patrons" du CAC 40 "en tête-à-tête ou en petit groupe". Face au PDG de Veolia, Antoine Frérot, et au président du groupe Renault, Jean-Dominique Senard, il prendra également part au débat de clôture du "sommet de l'économie" organisé le 4 décembre par Challenges, dont le sujet cette année est "Réinitialiser le capitalisme".
Selon Anne-Charlotte Dusseaulx - le JDD - samedi 9 novembre 2019
05:11 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : mobiliser les entreprises | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
21/11/2019
Infos de l'espace interstellaire grâce à Voyager 1 et 2...
Après 41 années de voyage et presque dix-huit milliards de kilomètres parcourus, la célèbre sonde Voyager 2 a quitté la bulle protectrice du Soleil pour entrer dans l'espace interstellaire, livrant de précieuses observations sur la frontière entre ces deux mondes. "La frontière est très nette, Voyager 2 l'a traversée en moins d'une journée", explique à l'AFP John Richardson, l'un des coauteurs des cinq études consacrées lundi aux données fournies par la sonde américaine. Voyager 1 et sa jumelle Voyager 2 ont été lancées en 1977 de Cap Canaveral, en Floride.
Depuis, les deux sondes baladent dans l'espace un message de paix, un enregistrement du chant des baleines, le "Johnny B. Goode" de Chuck Berry, du Jean-Sébastien Bach... Le tout au nom de l'humanité et à destination d'extraterrestres. Si les sondes venaient à en croiser, ces derniers pourraient également y découvrir des formules mathématiques ou les images d'une femme qui allaite, d'un repas chinois ou de l'intérieur d'une usine ... Avec également des indications pour trouver notre planète.
Ce que les sondes ont découvert
Mais en attendant ces hypothétiques rencontres, Voyager 1 et 2 fournissent de précieuses informations aux Terriens. Les deux bolides sont en effet les deux constructions humaines à s'être le plus éloignées de la Terre. Les vents de particules soufflant de la couronne solaire à plus de 500 kilomètres par seconde créent une sorte de bulle protectrice (appelée l'héliosphère) autour du système solaire, en repoussant les rayons cosmiques provenant du cosmos.
Or le 5 novembre 2018, sept ans après Voyager 1, Voyager 2 est passée de l'autre coté de ce bouclier, traversant l'héliopause, la limite au-delà de laquelle le vent solaire n'a plus d'effet, et laisse place à l'espace interstellaire, plus dense et plus froid. La sonde a pu pour la première fois mesurer la température, la densité et la vitesse des vents solaires et interstellaires, ainsi que caractériser les champs magnétiques ou les rayons cosmiques, une aubaine tant la nature de cette frontière reste un mystère.
"Nous ne savions pas que la sonde pourrait fonctionner assez longtemps pour atteindre le bord de la bulle, en sortir et pénétrer dans l'espace interstellaire", se réjouit Ed Stone, coauteur des travaux publiés dans la revue Nature Astronomy.
Si certaines observations confirment ce que Voyager 1 avait observé ou ce que les chercheurs avaient théorisé, d'autres bousculent nos connaissances. Le fait, par exemple, que la direction du champ magnétique reste stable. "Une énigme majeure" pour John Richardson du Massachusetts Institute of Technology (MIT).
Une découverte qui va, sans aucun doute, mettre à l'épreuve les théoriciens, s'amuse Leonard Burlaga du NASA Goddard Space Flight Center.
Le milieu interstellaire, proche de la frontière, s'est également révélé beaucoup plus chaud que ce que les modèles prévoyaient.
Selon La Rédaction avec AFP - Paris Match - mardi 5 novembre 2019
04:21 Publié dans ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, ENERGIES NOUVELLES, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS | Tags : espace interstellaire par voyager 2 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
02/11/2019
La Métropole de Grenoble lauréate du prix du numérique 2019...
La Métropole est lauréate de l’appel à projet “Pass numérique” lancé par le gouvernement en 2019.
04:38 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, ENERGIES NOUVELLES, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
31/10/2019
La première centrale solaire française fonctionne dans le Vaucluse...
La centrale solaire flottante de Piolenc (Vaucluse), déployée sur un plan d'eau artificiel, commence a produire de l'électricité dans le cadre d'une offre d'électricité verte d'origine contrôlée. Une première en France. À l'aube du week-end dernier, les 47.000 panneaux photovoltaïques flottant sur l'eau de l'ancienne carrière de Piolenc (Vaucluse) ont produit leurs premiers électrons La centrale O'Mega1, qui couvre 17 des 50 hectares de ce plan d'eau artificiel, pourra produire jusqu'à 17 mégawatts par an, soit la consommation d'électricité de 4700 foyers ou quelque 10.000 personnes.
Actuellement, n'ont été expérimenté en France que quelques très petits parcs solaires flottants de quelques dizaines de kilowatts. Cette centrale sera la première d'une taille aussi significative. C'est aussi le plus important site du genre en Europe, mais il est encore loin du record mondial détenu par la Chine avec une centrale solaire flottante de 86 hectares, soit l'équivalent de 120 terrains de football.
L'originalité supplémentaire de l'énergie renouvelable issue de ce plan d'eau est qu'elle sera garantie d'origine contrôlée, comme un fromage ou une huile d'olive provençale peuvent bénéficier du label AOC. Les clients qui souscriront à l'offre EVOC (Electricité Verte d'Origine Contrôlée) proposée par Akuo, l'exploitant de la centrale de Piolenc, auront ainsi la garantie que leur fournisseur investit exclusivement dans des énergies renouvelables (solaire, éolien, petite hydroélectricité et biomasse) et produites en France.
Actuellement, de nombreux fournisseurs proposent déjà des offres dites "vertes", en s'appuyant sur des certificats dits de "garantie d'origine", qui assurent aux clients que l'énergie fournie est renouvelable. Mais rien ne permet de garantir en revanche que cette énergie est produite sur le sol français.
Outre Akuo, six autres producteurs indépendants d'énergie renouvelable (Boralex, Nass & Wind, Reden Solar, Tenergie, Valorem et VSB énergies nouvelles) vont proposer cette offre EVOC, en partenariat avec le fournisseur d'énergie verte (Plüm Energie).
Pour son projet, Akuo Energy, l'exploitant de la centrale solaire flottante, utilise la technologie développée un spécialiste du secteur, la PME française Ciel et Terre, avec qui il a signé un accord de licence pour la France. Ce système à base de structure flottante "s'installe sur des bassins écrêteurActuellement, de nombreux fournisseurs proposent déjà des offres dites "vertes", en s'appuyant sur des certificats dits de "garantie d'origine", qui assurent aux clients que l'énergie fournie est renouvelable. Mais rien ne permet de garantir en revanche que cette énergie est produite sur le sol français.
Outre Akuo, six autres producteurs indépendants d'énergie renouvelable (Boralex, Nass & Wind, Reden Solar, Tenergie, Valorem et VSB énergies nouvelles) vont proposer cette offre EVOC, en partenariat avec le fournisseur d'énergie verte (Plüm Energie).
Pour son projet, Akuo Energy, l'exploitant de la centrale solaire flottante, utilise la technologie développée un spécialiste du secteur, la PME française Ciel et Terre, avec qui il a signé un accord de licence pour la France. Ce système à base de structure flottante "s'installe sur des bassins écrêteurActuellement, de nombreux fournisseurs proposent déjà des offres dites "vertes", en s'appuyant sur des certificats dits de "garantie d'origine", qui assurent aux clients que l'énergie fournie est renouvelable. Mais rien ne permet de garantir en revanche que cette énergie est produite sur le sol français.
Outre Akuo, six autres producteurs indépendants d'énergie renouvelable (Boralex, Nass & Wind, Reden Solar, Tenergie, Valorem et VSB énergies nouvelles) vont proposer cette offre EVOC, en partenariat avec le fournisseur d'énergie verte (Plüm Energie).
Pour son projet, Akuo Energy, l'exploitant de la centrale solaire flottante, utilise la technologie développée un spécialiste du secteur, la PME française Ciel et Terre, avec qui il a signé un accord de licence pour la France. Ce système à base de structure flottante "s'installe sur des bassins écrêteur de crues et d’irrigation, des réservoirs d’eau potable, des bassins industriels, des terrains inondables ou encore des lacs de carrières, évitant ainsi de recourir à des sols" explique Akuo Energy.
Selon Frédéric Bergé avec AFP - BFMTV - lundi 21 octobre 2019
18/10/2019
The Ocean Clean Up a atteint ses premiers résultats...
Le projet d'entonnoir géant conçu par un jeune Néerlandais a enfin réussi à collecter du plastique dans le vortex d'ordures du Pacifique nord.
Le projet fou rendu public en 2012 par un Néerlandais de 18 ans vient d'atteindre ses premiers résultats concrets. The Ocean Cleanup, sorte d'entonnoir flottant se déplaçant avec les courants marins, conçu par Boyan Slat, afin de s'attaquer au fléau du plastique qui envahit les mers, a annoncé aujourd'hui avoir enfin réussi à collecter des déchets dans le vortex d'ordures du Pacifique nord, également connue comme le "septième continent".
Bonne surprise pour l'équipe de l'organisation à but non lucratif, l'engin a non seulement ramassé des morceaux de plastique visibles, mais également de microplastiques d'un millimètre, particulièrement pernicieux pour la faune marine, souligne le communiqué de The Ocean Cleanup.
Il s'agissait du deuxième test en conditions réelles du projet de Boyan Slat, dont la faisabilité avait été établie par des scientifiques en 2014. Après l'échec du premier test, l'équipe de Boyan Slat a notamment travaillé pendant un an afin de résoudre des défis techniques tels que l'écart entre la vitesse du dispositif à celle du plastique, ou le débordement du plastique de l'entonnoir, explique The Ocean Cleanup sur son site.
"Un système de nettoyage à grande échelle"
L'objectif est désormais de passer à la phase suivante: la mise en place d'"un système de nettoyage à grande échelle capable à la fois de supporter et de conserver le plastique collecté pendant de longues périodes", pour le recycler. Peu importe si 250 kilos de plastique continuent d'être reversés chaque seconde dans les mers du monde, selon une étude de la revue américaine Science, l'ambitieux Néerlandais ne se rend pas.
Selon Giulietta Gamberini - La Tribune - jeudi 3 octobre 2019
Après ce premier succès, "(...) le début de notre mission de débarrasser l'océan des déchets plastiques, accumulés depuis des décennies, est à notre portée", déclare-t-il.
04:35 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, ENERGIES NOUVELLES, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
15/10/2019
Que créer avec des matières plastiques?
Depuis deux ans, aux Philippines, l’organisation Junk Not! collecte et recycle les déchets pour créer des meubles. La chaise se prête plutôt bien à l’exercice. La RVR Chair de Dirk Vander Kooij est fabriquée à partir de pièces de réfrigérateurs recyclées et moulées grâce à une imprimante 3D géante.
Les modèles des studios norvégien Snohetta et danois Mater marient enfin esthétique et éthique. Des collections plus complètes ont également vu le jour, comme le projet Glow de l’artiste-designer américaine Kim Markel, connue pour ses assises, mais aussi ses tables et ses accessoires très réussis. Trop souvent encore subsiste l’idée que de vieux «plastocs» ne peuvent naître de beaux objets. Pour se convaincre du contraire, il faut aller, au BHV Marais *, voir l’exposition «Design Italia», et plus particulièrement «Le Monde de Ro».
Rossana Orlandi, galeriste et figure milanaise du design contemporain - elle a initié le projet Guiltless Plastic -, y révèle quelques pièces lauréates de la première édition du Ro Plastic Prize 2019. Fauteuil Jolly Roger de Fabio Novembre, table basse Tronco d’Enrico Marone Cinzano, sablier de Brodie Neill… Chaque création utilise du plastique récupéré dans la mer. Patricia Urquiola, elle, a imaginé le Wasting Time Daybed (photo) dont la mousse, le rembourrage et le tissu sont à base de PET recyclé. Sa forme dessine la ligne d’un sneaker géant: une touche d’humour qui invite à avancer à grandes foulées vers un design plus responsable.
Laurence Haloche - Le Figaro - vendredi 6 septembre 2019
04:10 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |