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25/05/2018

Le nouveau minimalisme ou l'art de vivre avec l'essentiel...

La revue Avantages a publié sous la plume de M.L.M. un article, égayé de témoignages, destiné à faire prendre conscience au grand public qu'une vie "minimaliste" c'est-à-dire plus économe et écolo est de nos jours fortement recommandée. Par exemple, il est écrit que l'on peut réduire ses déchets, compresser sa garde-robe, éviter les emballages par des achats en vrac, recycler ses objets inutilisés en allant dans des ressourceries ou des associations qui récupèrent meubles, livres et vêtements comme Emmaüs, faire soi-même certains produits et partager avec autrui le gros équipement de bricolage et de jardinage...

On peut se poser la question si ce nouvel art de vivre est une mode ou si elle permet de sortir en partie de la société de consommation en se reconnectant à ses véritables besoins. Le minimalisme est-il pour autant triste, culpabilisant et synonyme de retour en arrière? Les témoignages publiés ne semblent pas aller dans ce sens. Au contraire, la plupart soulignent le côté économique, sain, voire ludique de ce mode de vie qui allège et ouvre sur les autres. Après le "chacun pour soi" commence à naître en effet un espace de partage.

Après la période dominée par l'obsolescence programmée des appareils, le gâchis alimentaire, les emballages qui polluent tout notre environnement, les jouets plastiques made in China qui cassent rapidement et les achats compulsifs qui ne servent jamais, il s'est crée dans notre pays un mouvement pour se délester de l'inutile et pour viser la qualité dans ses achats. Des "repair café" se sont notamment crées pour réparer les objets, des sites de troc sont nés, des ateliers de création de produits ménagers, des associations "zéro déchet" ont vu le jour...

La première étape conseillée semble être d'accepter de faire le tri dans ses affaires en évitant le " je garde au cas où". Donner, vendre, échanger, tout est possible plutôt que jeter ou de s'encombrer inutilement! Puis, avant chaque nouvel achat, il est recommandé de se poser la question: en ai-je vraiment besoin? n'ai je pas déjà quelque chose de semblable? Généralement cela freine les élans irréfléchis. Ensuite, innover en organisant par exemple un apéro sans rien acheter avec des produits savoureux "faits maison" comme des chips d'épluchures de carottes, du caviar d'aubergines et des bâtons de carottes, des feuilles d'endives remplies de fromage blanc, de l'houmous, un cake aux courgettes et à la feta...

Certaines personnes choisissent de ne garder que savon de Marseille, bicarbonate et vinaigre blanc à la place des produits ménagers qui remplissaient leurs placards. D'autres trouvent leur bonheur dans des brocantes ou en rénovant de vieux vêtements. D'autres fuient les supermarchés et vont chez des producteurs locaux, dans des A.M.A.P. faire leurs achats hebdomadaires. Non seulement on gagne en temps et en argent, mais on se sent plus créatif. S'alléger malin est en effet à l'ordre du jour!

Pour aller plus loin avec cette démarche responsable, il est conseillé de lire les ouvrages suivants: " Le bonheur est dans le peu" de Mme F. Jay (éditions First), chez Thierry Souccar "Familles zéro déchet", "Ciao Bazar" au Courrier du Livre, "Le Livre du Lagom par Mme Thoumieux, "J'arrête de surconsommer" aux Editions Eyrolles par Mr T. Siceaux paru aux Editions First ou "Labo zéro conso" aux Editions Eyrolles ou "Change" de Mme A. Olive (Editions Edilivre). Il est également utile de suivre les conseils de l'Ademe - www.ademe.fr - comme de consulter les sites Internet ou les blogs: www.famillezerodechet.com, www.lacabane-antigaspi.com, myslowlife.fr, www.consovrac.com, www.unpeubocauxalafolie.com, www.marseillevert.fr, ressourcerie.fr, www.geev.com, www.demenagersansdemenager.fr ou www.labourseoulavie.fr, label-emmaus.com, www.myscandinavianhome.com...

Lyliane

28/10/2015

Allons-nous sortir enfin de l'obsolescence programmée de nos appareils?

 

Cette semaine, le journal Télérama, sous la plume de Mr Xavier de Jarcy, nous donne quelques exemples d'un monde qui pourrait être peuplé d'objets durables, réparables, recyclables ou à partager.

Il cite tout d'abord les «Repair cafés», dont 700 centres existent aujourd'hui dans le monde, qui appliquent les principes de l'économie circulaire. Ce concept tente en effet de remédier à la fois au réchauffement climatique, à la pollution (déchets...) et à l'épuisement des ressources naturelles en apprenant à réparer et à recycler la plupart des objets usuels.

 Ensuite, le journaliste fait la liste des bonnes idées écologiques, présentées notamment pour certaines au village des initiatives de l'association Alternatiba. Il met en valeur celle de Mr Julien Phedyaeff, qui à 26 ans, a crée un lave linge à monter en kit et facile à réparer. Plus loin, il revient sur l'idée d'un vélo-cargo assemblé en France, qui permet la livraison des petits colis en centre-ville. Nous apprenons aussi que du plastique recyclé, donc moins cher, sert à fabriquer des pièces d'électroménager (par exemple le socle d'une centrale vapeur).

Le groupe Seb expérimenterait ce mois-ci à Dijon un service de location d'appareils ménagers (friteuses etc) sous le nom d'Eurêcook. C'est le fruit d'une réflexion menée depuis 2012 en partenariat avec le groupe Synergence - www.synergence.com. Néanmoins à ce jour seuls 10% des consommateurs français affirment être attirés par la location d'appareils... Une prise de conscience individuelle reste certainement à faire! L'autopartage par exemple, aujourd'hui tout à fait entré dans les mœurs, ne s'est pas fait en un jour!

 Enfin, le journaliste fait état d'un prototype de téléphone, en plusieurs morceaux assemblables et donc facilement démontables, fabriqué en Finlande, baptisé le Puzzle Phone. Il semble donc que de plus en plus de designers, d'économistes, de fabricants même, essaient de prendre quelques initiatives de l'économie circulaire en s'appuyant sur les souhaits apparents du grand public. C'est un signe encourageant dans notre société de consommation, où l'obsolescence programmée de tous les objets, c'est à dire une durée de vie limitée dans le temps, confine au gaspillage. Il y aurait, semble-t-il, de la place pour des métiers de réparateurs, d'assembleurs, de créateurs... Et partager des outils, des appareils qui ne servent qu'épisodiquement paraît réaliste. Toutefois, on peut se demander si nos industriels sont prêts à «franchir le pas» car ils pourraient craindre de disparaître à cette occasion!

Lyliane

30/05/2015

Economie circulaire: utopie ou réalité?

Le système linéaire dans l'économie de marché de nos sociétés de consommation a atteint ses limites. Beaucoup de voix s'élèvent en effet pour dénoncer le gaspillage des ressources et de l'énergie, la pollution engendrée par ce type d'économie. Il faut savoir par exemple qu'à l'heure actuelle chaque français produit 350 kg de déchets par an, qu'il faut collecter et incinérer. Depuis la seconde guerre mondiale s'est installé un système qui consiste à extraire, fabriquer, consommer et jeter pour pouvoir recommencer à produire et à vendre.

Un autre concept économique existe désormais: celui de l'économie circulaire, qui s'inscrit dans le cadre du développement durable et dont l'objectif est de produire des biens et des services en limitant la consommation et le gaspillage des matières premières, de l'eau et des sources d'énergie. Il s'agit selon le Ministère de l'Ecologie de « refermer le cycle de vie des produits, des déchets et de l'eau ». L'Institut de l'Economie Circulaire (www.institut-economie-circulaire.fr) a même popularisé un slogan repris ça et là : « les déchets des uns devront devenir les ressources des autres ! »

Toutefois, la France reste en retard sur ses voisins allemands et italiens... Mme Ségolène Royal, Ministre de l'Ecologie, a lancé des initiatives, mais celles-ci mettent du temps à se concrétiser. Un Programme National de Prévention Déchets 2014/2020 a été lancé en juillet 2014, ainsi qu'un Appel à Projets suscité pour arriver à des « territoires zéro gaspillage zéro déchet ». Les Deuxièmes Assises de l'Economie Circulaire auront lieu du 16 au 17/6/2015 à Paris à la Maison de la Chimie. Espérons qu'il en sortira des initiatives concrètes et que les médias en parleront!

En attendant, les citoyens que nous sommes, les entreprises Françaises vont devoir s'impliquer de plus en plus. Citons déjà le Projet Recybeton qui démontre la faisabilité du recyclage du béton ; l'Atelier Del Sol qui a un espace de travail fonctionnant entièrement à l'énergie solaire ; les Jardins Partagés qui naissent à la périphérie des villes... A Nantes par exemple une initiative de l'Association Les Idelles a permis à la fois d'aménager un Jardin Partagé au milieu des tours du quartier défavorisé Malakoff et de fabriquer un composteur collectif en y intéressant une Agence de Design industriel devenue Les Ekovores. En région PACA: Evaléco qui apprend aux gens à entretenir leur ordinateur et à réparer leur vélo, l'Association A2D3 qui enseigne la valorisation des objets au lieu de les jeter, la Manufabrik qui construit du mobilier urbain à partir de palettes recyclées...

Un peu partout en France des initiatives citoyennes naissent, des Festivals sont organisés, des films sur la Transition Energétique sont projetés, preuve que cette économie circulaire est en plein bouillonnement créatif!  Alors, là où c'est possible, apportons notre pierre à l'élan nouveau qui construit un système différent, privilégions dans nos vies le réparable, le recyclable, les produits durables et enseignons à nos enfants comment préserver l'air, l'eau et toutes les ressources de notre planète!

Lyliane (30/5/2015)

06/06/2010

Recycler les ordinateurs

Recyclage et revente de micro-ordinateurs

Association SHIVA

LA SECONDE VIE DES ORDINATEURS

 

Depuis quelques années, Christian et ses collaborateurs se sont constitués en association pour récupérer vos anciens micros et les recycler, les remettre dans le circuit.

Discrète et peu soutenue, cette initiative généreuse est un exemple à suivre. Une initiative d'avant garde où il faut croire et persévérer longtemps avant que son urgence soit reconnue. Ils ont tenu bon.

"Avec trois vieux PC on en fait un ! Certains sont vraiment morts, mais on récupère tout ce qui fonctionnne et on réassemble. On reformate le disque dur, on installe Linux qui prend moins de place que windows et ça permet au vieux PC d'aller sur internet. "

Revendus à un prix modique, ces ordinateurs permettent aux associations qui ont peu de moyens et aux particuliers désargentés ou novices en informatique de démarrer sans risque et à peu de frais sur du matériel d'occasion.

Pour mieux connaitre cette association, nous mettrons bientôt à votre disposition un entretien avec Christian Giraud.

En attendant pour les contacter:

http://shiva.asso.free.fr

http://shiva.asso.free.fr/Contact.html

Tel: 04 75 53 89 83