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18/01/2016

Partager, plutôt qu'acheter...

 

Le «sharing» est une nouvelle façon de consommer. Dans la revue Femme Actuelle sous la plume de Mme M.J Coutanceau, j'ai trouvé quelques propositions intéressantes en cette période de crise où chacun cherche à valoriser ses acquits. Par exemple, le plus connu de tous les sites www.blablacar.fr

permet de louer sa voiture particulière ou de vivre des trajets en covoiturage. D'autres sites existent comme www.ouicar.fr ou www.koolicar.com. Mais ce qui est un peu moins connu est également envisageable: penser à louer son parking ou son garage, lorsqu'on ne s'en sert pas grâce à www.drivy.com .

 

Si vous adorez cuisiner, le site www.vizeat.com permet de faire savoir que vous ouvrez une table d'hôte chez vous, afin de faire goûter vos spécialités et d'effectuer de nouvelles rencontres. Sur le site spécialisé www.trocmaison.com ou www.homelink.fr, il est possible d'échanger sa maison contre une autre équivalente en capacité pour passer des congés à l'étranger ou dans une autre région de France.

 

Parfois, les enfants ayant quitté le domicile familial, vous pouvez avoir envie de louer une chambre à un étudiant ou à un locataire pour de courtes durées ou une année scolaire. Des sites diffusent votre petite annonce contre une somme modique et ils peuvent même vous procurer des modèles de contrats en ligne. Voir dans ce cas: www.airbnb.fr ou www.bedycasa.com. Enfin sur la plateforme www.pretoo.com, on se prête des objets entre amis ou voisins (livres, outils...) ou on troque ce dont on ne se sert plus. cf: www.swouitch.com.

Lyliane

 

14/01/2016

Pétition transmise contre les méthodes de production de l'huile de palme...

Signez la pétition svp! Il y a maintenant 2 ans, un documentaire sur les méthodes de production d'huile de palme en Malaisie et en Indonésie m'ont profondément choqué. Ces images de forêts entièrement rasées et ces animaux massacrés m'ont fait prendre conscience que je ne pouvais pas rester les bras croisés. A 17 ans, il m'est difficile de me rendre sur le terrain ou de m'investir en politique pour faire changer les choses. J'ai donc décidé dans un premier temps de changer ma façon de consommer en n'achetant plus aucun ingrédient contenant de l'huile de palme. Après avoir incité mes proches à consommer d'une autre façon, je me suis demandé comment avoir un plus gros impact sur la société face à ce problème alarmant. J'ai donc décidé de lancer une pétition. Dans cette pétition, j'incite Lu, fabricant français a retirer complètement l'huile de palme de ses produits. Pour moi, Lu est un emblème de la fabrication de biscuits français, pour autant cela ne lui laisse pas la possibilité de détruire les forêts et participer à l'extinction de plusieurs espèces. Beaucoup de français ne sont pas au courant des dégâts que font les palmiers à huile et ne font pas attention aux ingrédients des produits qu'ils achètent. De plus, le greenwashing de beaucoup de marques (Ferrero par exemple) tentent de dé-diaboliser cette huile en la certifiant durable. Après plusieurs recherches et contact d'associations comme Kalaweit, j'ai appris que l'huile de palme durable n'était pas possible dû à la corruption des pays producteurs. En sachant que chaque année 5000 grands singes meurent et que des hectares entiers de forêts sont détruits, d'ici 2020 tous ces mammifères auront disparu. En plus de nuire à ces primates, tout un écosystème subit l'acharnement de ces plantations. Chaque 10 secondes, la taille d'un terrain de foot de forêt est détruit pour les plantations d'huile de palme. La réelle solution pour pouvoir stopper la déforestation en Indonésie et en Malaisie est entre nos mains. En effet, nous, consommateurs sommes les acteurs principaux pour créer un changement. Si dès aujourd'hui, nous boycottons l'huile de palme, nous pouvons réussir à changer la tendance en hausse de la demande et donc réduire considérablement la production destructrice de cette huile. Utilisons notre pouvoir de consommateur pour ne pas se laisser vendre des produits au prix de la destruction de la planète et boycottons tout produits ayant le malheur de participer à la déforestation (Durable (RSPO) ou pas puisque cela ne change rien) Demandons à Lu de ne pas participer à ce massacre environnementale en lui demandant dès aujourd’hui de ne plus utiliser d'huile de palme dans ses produits ! Je compte me battre jusqu'au bout pour obtenir gain de cause et j'ai besoin de votre aide pour pouvoir faire pression sur ces entreprises ! Si vous êtes, tout comme moi, contre cette huile meurtrière, SIGNEZ ! Signez la pétition

07/01/2016

Le handicap reste un facteur d'exclusion...

 

J'ai été alertée par la revue Convergence du Secours Populaire Français sur le fait que les personnes handicapées n'ont pas encore partout la place qu'elles pourraient prendre dans notre société. Par manque de structures adaptées par exemple des familles doivent s'exiler en Belgique

pour scolariser leurs enfants. 12 658 enfants, en effet, attendent une place dans un Service d'éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) ou dans un Institut médico-éducatif ou IME.

 

Le 20 octobre 2015, était déposé devant l'Assemblée Nationale, par l'UNAPEI ou Union nationale des associations de parents d'enfants inadaptés: le Livre Noir du Handicap en France. La plupart des 47 500 personnes handicapées non accueillies vivent dans leur foyer et sont à la charge de leurs familles. Celles-ci se sentent isolées, en repli social, car

beaucoup de parents doivent cesser toute activité professionnelle pour veiller sur leurs enfants, même lorsqu'ils sont devenus adultes.

 

Dans le monde, ce sont plus d'un milliard de personnes qui vivent avec un handicap soit 15% de la population mondiale. En France, 12 millions de Français sont touchés par un handicap et 80% d'entre eux portent un handicap invisible. La Loi du 11/2/2005 prévoit chez nous des mesures proposant une égalité des droits et des chances pour tous. Néanmoins, cette loi qui impose notamment aux entreprises publiques ou privées d'au moins 20 salariés d'employer des personnes handicapées (6% de l'effectif) est encore très peu appliquée.

 

Les handicapés physiques ou mentaux ne sont cependant pas une communauté à part et nous devrions apprendre à vivre les uns avec les autres, sans discrimination. Les Jeux Paralympiques par exemple ont permis depuis 1996 de montrer les prouesses que peuvent réaliser des sportifs handicapés. Dans la vie de tous les jours, de jeunes handicapés peuvent se rendre utiles (tri, conditionnement d'articles, standard téléphonique...). En gagnant un pécule, ils sont à même de devenir autonomes par rapport à leurs familles. La solidarité et l'entraide vont - elles enfin devenir réalité dans notre société? Je l'espère sincèrement car nous avons tous à y gagner...

Lyliane

 

05/01/2016

Une chance à saisir pour se former gratuitement dans la restauration...

Le Chef étoilé Thierry Marx, originaire du 20ème arrondissement, en partenariat avec la mairie du 20ème, a ouvert en 2012 le Centre de formation aux métiers de la restauration nommé «Cuisine, mode d'emploi». En 2013, il lance la formation boulangère et en 2014, la formation service en restauration/relation clientèle.

 

Il faut savoir que la restauration est un des premiers recruteurs au niveau national. Toutefois, les formations classiques sont ardues et pas ouvertes à tous les profils. Aussi T. Marx a imaginé une nouvelle approche en 12 semaines de formation entièrement gratuite, dont les compétences sont évaluées et reconnues par des professionnels de la branche.

 

Cette formation s'adresse à des jeunes sans diplôme, à des demandeurs d'emploi, à des personnes en reconversion professionnelle... Elle se compose d'une formation théorique en 8 semaines et de stages en entreprise sur 4 semaines. Chaque session intègre de 8 à 10 stagiaires sélectionnés par un jury de professionnels, qui s'intéressent avant tout à la motivation et à la cohérence du projet professionnel de ces stagiaires. A la fin des 12 semaines, ils sont accompagnés vers l'emploi par un partenaire du pôle du groupe Adecco.

 

Pour se renseigner sur cette formation ou télécharger un dossier d'inscription, s'adresser à www.mairie20.paris.fr ou www.thierrymarx.com. Actuellement le chef a lancé un appel pour créer une deuxième cuisine en vue de développer ses formations. Il s'est adressé à la plateforme de financement participatif: https://www.mymajorcompany.com.

Soutenons de telles initiatives et faisons les connaître autour de nous!

Lyliane

 

31/12/2015

Les 7 gestes éco-citoyens dans la salle de bains...

       -  préférer les douches tièdes aux bains chauds et limiter le temps d'écoulement de l'eau pendant le savonnage

       - économiser le coton de démaquillage (voir disques lavables sur emma.fr) et se frotter avec un gant de toilette lavable, une éponge ou un gant de crin au lieu d'utiliser des lingettes, dont certaines comportent des perturbateurs endocriniens.

     - faire recycler ses flacons de shampooing et ses aérosols (bac jaune) au lieu de les mettre avec les déchets ménagers.

     - privilégier dans ses achats les éco-recharges (bidons de gel douche de shampooing ou de lessive). Cela évite les déchets et c'est plus économique.

    - pour les produits du quotidien, préférer de toute façon les grands formats sans coffret en évitant les produits colorés chimiquement.

    - redécouvrir les vertus du savon à base d'huile d'olives. Il n'irrite pas la peau et c'est un produit français, sain et économique.

    - faire recharger son parfum en flacon d'origine chez son parfumeur. Mugler a commencé chez Séphora. Les autres s'y mettront.

Tout cela paraît anodin, mais peu à peu les habitudes de modération et de non gaspillage seront prises par toute la famille.

Lyliane

 

19/12/2015

Les peuples autochtones luttent à leur façon contre la déforestation...

J'écoutais d'une oreille attentive jeudi 17/12/2015 l'émission à la télévision (13ème chaîne) consacrée vers 20H30 aux peuples autochtones. J'y ai vu tout d'abord, au Brésil, des indigènes accepter l'aide d'européens et l'expérience de drones, afin de surveiller les coupes illégales dans leurs forêts amazoniennes menacées par de grosses compagnies étrangères. J'ai trouvé cette coopération intelligente et ce face à face de bon augure. De plus en plus en effet, comme l'a exprimé Nicolas Hulot, nous devrions changer notre regard et accepter les leçons de sagesse de ces autochtones sans la moindre condescendance. Pour eux, la forêt n'est pas une marchandise, mais un lieu de vie où ils trouvent nourriture, plantes médicinales et lien avec le sacré, l'esprit de leurs ancêtres. Ensuite, nous avons assisté à des rassemblements de femmes casseuses de noix de coco, au Nord du Brésil, désireuses de protéger la forêt de Babassu, des appétits d'espace et de pillage, d'éleveurs et de défricheurs. Ces femmes courageuses, exposées physiquement à leurs détracteurs, ont cru à leur combat et ne se sont pas résignées. Elles tirent en effet leur mode de vie et leur subsistance de ces noix (pain, huile, médicaments et même savon) qui poussent en forêt. Ainsi, elles protègent la forêt tout en dégageant un revenu pour nourrir leur famille. Réunies en mouvement associatif régional des casseuses de noix, elles ont fini par avoir gain de cause...

En contraste avec ces luttes, nous avons appris que les dirigeants du Costa Rica (petit pays d'Amérique Centrale, laissent aux communautés locales autochtones la jouissance de leurs forêts, tout en exploitant quelques bois, grâce à une concertation entre eux et à un marquage des arbres. Peu à peu des espaces défrichés sont replantés d'essences locales, ce qui a déjà permis de regagner quelques 4200 ha de forêts. L'Etat leur construit même des maisons et permet à leurs enfants s'ils le souhaitent d'aller à l'école et d'être soignés... Néanmoins, ne rêvons pas:les terres indigènes sont toujours sous la menace de grands groupes industriels visant leur seul profit. Les chamans le savent et le font savoir quand on leur en donne l'occasion: ils veulent protéger leurs forêts ancestrales d'extractions de minerai, de pétrole ou de barrages, dont ils n'ont que faire. Avec le réchauffement climatique, la lutte contre la déforestation a été évoquée. A nous de veiller à ce que les résultats de la COP 21 ne restent pas lettre morte!

Le reportage se terminait par les paroles de la rapporteuse des Nations Unies pour les peuples autochtones, Mme V. Pauli, affirmant que ces peuples ont des valeurs de solidarité, de réciprocité, de respect de la terre et de la nature, dont nous devrions bien nous inspirer. Leur pharmacopée par exemple ne devrait en aucun cas disparaître! Quant à Nicolas Hulot, il évoquait en finale que l'ère de la spoliation de ces peuples est révolue, car ils se sont fédérés; ils ont crée des médias et ils mettent en oeuvre un esprit de résistance. Ils possèdent en effet une sagesse, une vision claire et consciente de la vie sur terre. Même peu nombreux, ils peuvent nous redonner le sens de l'humain et de la dimension spirituelle, dont nous nous sommes coupés. Le chef Raoni comme d'autres chamans commencent à se faire entendre dans le monde. Ce ne serait que justice, il me semble! Considérons donc que les autochtones sont aux avant-postes de la lutte contre la déforestation et soutenons les à travers des Fondations comme celle portée par Nicolas Hulot.

Lyliane

17/12/2015

A quoi peut servir la taxe d'apprentissage?

Si vous avez des responsabilités dans une entreprise ou si vous êtes DRH (directeur des ressources humaines), savez vous que vous pouvez venir en aide à des jeunes en difficulté ou à des personnes handicapées sans dépense supplémentaire? En effet, la Fondation de l'Armée du Salut nous rappelle dans son petit journal d'information que, depuis 2015, la taxe d'apprentissage peut aussi aider à la formation et à l'insertion professionnelle de jeunes sortis du système scolaire classique ou en situation de handicap.

La taxe d'apprentissage est un impôt versé par les sociétés destiné à financer des formations technologiques et professionnelles. Elle doit être versée avant le 1er mars. C'est pourquoi, il est encore temps de l'affecter en partie ou en totalité à un des établissements de la Fondation de l'Armée du Salut. Cette taxe pourrait en effet ainsi servir à favoriser la formation, l'emploi et l'acquisition de matériel dans leurs ateliers. L'Armée du Salut, comme on ne le sait pas toujours, possède des services d'Aide par le Travail, afin d'accueillir des adolescents et de les conduire vers une vie professionnelle adaptée à leurs déficiences et leurs handicaps. Il me semble qu'aujourd'hui où le chômage des jeunes diplômés est déja difficile, tout ce qui peut aider à l'insertion et à la formation des jeunes moins favorisés devrait être mis en avant.

Lyliane

13/12/2015

L'agriculture ne devrait pas ressembler à une guerre dont l'arme est la chimie...

Cette affirmation est de Mme Vandana Shiva, que j'ai eu la chance de voir en chair et en os, invitée par Mme Irina Brook directrice du Théâtre National de Nice pour une conférence début décembre 2015 et qui m'a fait une très forte impression. Pour en savoir un peu plus sur cette femme indienne, issue d'une famille modeste, née en 1952 à Dehradun, je me suis plongée dans l'ouvrage illustré de magnifiques photos de Mr Lionel Astruc publié chez Terre Vivante en 2011. Le sous-titre du livre est déjà tout un programme:«victoires d'une indienne contre le pillage de la biodiversité.

 

Et là, je suis allée de surprises en surprises! Cette femme de culture hindoue, élevée dans un couvent, paraît infatigable car elle enjambe les fuseaux horaires comme une jeune femme malgré ses 60 ans! Elle est passionnée tout autant de sciences que de sculpture et elle a cotoyé des personnes de tous les milieux dans tous les coins du monde. Elle est l'adepte des principes de Gandhi, tout en étant l'amie du français José Bové, de D. Querol du Nicaragua et d'autres frères et soeurs de lutte sur toute la planète. Elle s'est faite «militante à l'échelle locale comme mondiale de la désobeissance civile, de la pédagogie par l'exemple, de la révolte devant les injustices perpétrées contre les paysans par des lobbies et d'actions en justice contre tous ceux qui pillent la biodiversité» (déforestation, exploitation minière, pompage dans les nappes phréatiques, brevets sur le vivant...)

 

La chance a voulu que cette jeune femme, formée au Canada en physique quantique, soit témoin en 1987 à Bogève (74) d'un plan d'utilisation dans l'agriculture des restes chimiques de la dernière guerre par quelques gros industriels de ce monde, soucieux avant tout de leur profit personnel, quitte à détruire le savoir faire ancestral des paysans et de polluer de leur chimie agressive les sols de toute la planète. Elle les nomme «des biopirates!» Sa vocation prit là ses contours: en réaction, elle créa dans son pays la ferme communautaire Navdanya et la graine devint l'emblême de son combat pour protéger les semences paysannes. Elle comprit vite qu'une banque de graines (blé, riz, millet) ne suffirait pas et elle en suscita d'autres en Inde. En outre, elle se mit à écrire des ouvrages dans lesquels elle dénonçait la violence faite aux sols, à la biodiversité, à l'eau, à l'atmosphère, aux fermes et aux agriculteurs. Sans oublier les marches auxquelles elle prit part, les conférences tenues dans le monde entier et les procès retentissants contre des firmes américaines (Rice Tec, Coca Cola, Monsanto...)

 

Sur le site de Navdanya - http:// www.navdanya.org/ - qui est en lien avec plus de 50 banques communautaires, il est possible de réaliser tout ce qui a été entrepris depuis 25 ans au moins sur son impulse. Mme Vandana Shiva ne se borne pas à prêcher la non violence et la paix pour la terre, de même que la liberté de semer ses propres graines: elle s'est vraiment engagée en faveur de l'agriculture biologique en oeuvrant avec des scientifiques comme avec des fermiers du monde entier contre tout ce qui détruit le vivant. Si elle reçut le prix Nobel Alternatif, elle ne changea rien à son mode de vie, ni à ses luttes aux côtés des populations rurales en difficulté. Sa soeur Mira, médecin, oeuvre à ses côtés pour toutes les questions de santé publique.

 

Personnellement, alors que je m'interrogeais sur la force d'âme peu commune de cette femme et sur les ressources dont elle dispose pour faire front de la sorte aux puissants de ce monde, je lus un passage du livre de Mr Astruc, dans lequel il explique que le nom Vandana en sanskrit signifie: celui ou celle qui médite et qui prie. Quant à celui de Shiva, il fait référence au Dieu hindou qui détruit pour mieux reconstruire. J'avais là sous les yeux l'Esprit qui guide cette femme et les valeurs dans lesquelles elle puise. J'ai vu alors, non une héroïne un peu surhumaine, mais une femme utilisant tous les moyens modernes pour communiquer auprès des médias, une indienne portée par un idéal de partage et de vérité, mêlant harmonieusement science et spiritualité.

 

Puisse l'exemple incarné par Mme Vandana Shiva nous inspirer dans notre vie quotidienne et nous donner la force d'équilibrer à notre tour dans nos vies ce que certains nomment en les distinguant: l'esprit et la matière, qui semblent être deux facettes complémentaires de la Vie sur notre terre!

Lyliane

 

08/12/2015

Messieurs Claude Lorius et Samuel Le Bihan au chevet de la planète...

 

Grâce à une présentation au théâtre de Nice le 6/12/2015, dans le cadre du festival:«Réveillons -nous!», j'ai pu voir pour la première fois Mr Claude Lorius invité par la Directrice du théâtre Mme Irina Brook. Un homme de 83 ans vif, enjoué, positif et tout à fait « dans le coup». Pour voir sur Internet quelques photos de cet homme remarquable, consultez le site: www.claude-lorius.com .

 

Nous avons tout d'abord visionné un film d'animation de Mr Loïc Fontimpe sur la vie de ce glaciologue «Le secret des Glaces», qui nous a montré comment Claude Lorius, alors âgé de 23 ans, s'est embarqué sur un navire pour aller vivre une année dans l'Antarctique. Là, dans un abri de 24 M2 partagé à 3 personnes, il a appris ce que veut dire la solidarité et il a également découvert sa vocation scientifique. Il est retourné à plusieurs reprises sur ce continent pris par les glaces. On peut dire qu'il a passé environ 10 années de sa vie au Pôle Sud, voyages entrecoupés de recherches en laboratoires... Il est soutenu aujourd'hui par l'Association Wild Touch - www.wild -touch.org - qui soutient les films engagés en faveur de l'environnement..

 

Entre autres aventures, j'ai retenu la découverte du jeune glaciologue, en buvant du whisky dans lequel il faisait fondre des morceaux de glace issus de ses forages, qu' il y avait dans l'air emprisonné dans ces cubes de glace toute l'histoire du climat! En 1978, en pleine guerre froide, il a également passé du temps, par des températures extrêmes, avec des américains dans la base soviétique de Vostock en Antarctique. Au delà des problèmes de tensions politiques dans le monde extérieur, ils se sont tous très bien entendus! Cela lui a permis d'obtenir des carottes glaciaires de grande profondeur et de pouvoir les ramener en France à des fins d'analyse. Et alors, en 1985, il a découvert ce qu'il nomme la courbe du CO2 en lien avec les changements de températures.

 

En effet, selon ses constatations, au fur et à mesure de l'industrialisation des pays dits développés, cette courbe se serait emballée... Cela lui permet d'affirmer que nous nous trouvons actuellement dans une période inter glaciaire, bouleversée par l'intervention des gaz à effet de serre et dans ce qu'il nomme l'anthropocène, nécessitant de mettre l'homme au centre de nos préoccupations. Dans un cycle climatique dit normal, tous les 100 000 ans environ c'était la distance de la Terre par rapport au Soleil qui influait sur les températures. Actuellement, selon les paroles de Mr C. Lorius:« depuis un siècle, l'être humain a modifié le cycle climatique et accéléré le réchauffement climatique». L'industrie, qui avait été crée à l'origine pour être au service de l'homme, ne l'est plus vraiment dans ces conditions... Il préconise par exemple pour commencer à inverser la tendance que les banques n'investissent plus dans les énergies fossiles...

 

Il aimerait également que l'on s'intéresse davantage aux océans, qui en apparence n'appartiennent à personne, mais dont les eaux s'acidifient. La fonte des glaces de terre (eau douce) ont une influence directe sur la biodiversité marine et la hauteur du niveau des océans. Néanmoins, après avoir tenté d'alerter les scientifiques, puis les pouvoirs publics, Mr Lorius n'est pas découragé. Il prône la solidarité et l'engagement de tous, une politique des petits pas. Il espère quelques avancées de la COP 21, qui lui semble «sur le bon chemin» car beaucoup de ses participants réalisent que nous sommes tous interconnectés, mais il ne se fait pas trop d'illusions. Par contre, l'engagement citoyen de certains jeunes et moins jeunes lui semble positif.

 

Mr Samuel Le Bihan à ses côtés nous a parlé de la revalorisation possible des déchets plastiques qu'une fondation nommée Earthwake, dans laquelle il est actif, fait nettoyer et recycler en Afrique. Un petit pas certes, qui ne règle pas la question des déchets, mais qui dégage un revenu pour les ouvriers africains, car les granulats de plastique sont revendus ensuite... C'est de l'entreprenariat social pour des actions pérennes, un exemple de ces petites actions qui mises bout à bout font avancer les choses...

 

Ces appels à une compréhension globale des conséquences d'un développement humain sans avoir tenu compte de la nature qui nous entoure ne pouvait que nous toucher! Gageons que le niveau de conscience de notre humanité par rapport à la Terre qui nous porte, à l'eau qui nous baigne soit en train de s'élever et gardons espoir car, comme l'a dit Luc Jacquet:« l'homme n'est jamais autant lui-même que face à l'adversité»!

Lyliane

 

07/12/2015

Monnaies locales et autres solutions d'échange pour notre argent...

 

Le N°2 de la revue Fémininbio consacre un dossier aux monnaies locales - www.femininbio.com - La journaliste cite un ouvrage de référence paru en 2013 aux éditions Yves Michel « Au cœur de la monnaie» d'un économiste belge Mr B. Lietaer.

 

Nous apprenons par exemple qu'au Moyen-Age monnaie nationale et monnaies locales cohabitaient sans difficulté. Peu à peu cette cohabitation a cessé, laissant place à une seule monnaie d'échange éveillant l'avidité de certains êtres humains. Les grands groupes en effet et les marchés financiers se trouvent favorisés avec un tel système (ils thésaurisent ou spéculent notamment sur les cours de la Bourse) et c'est ce que nous vivons encore de nos jours.

 

Après le troc, les S.E.L.(systèmes d'échanges locaux) avaient sans doute préparé le terrain en favorisant les échanges de biens et de services entre particuliers. Les monnaies locales quant à elles émergent depuis peu, comme par exemple à Lyon avec «les perles», en Alsace dans quelques villes ou même dans certains villages français, mis en place par de simples citoyens. A l'étranger (Argentine, Suisse, Allemagne...), le processus est également en marche depuis plusieurs années.

 

Adopter une monnaie locale, c'est «adopter un cercle vertueux d'échanges» affirme la journaliste de la revue. En effet, leur taux d'intérêt est nul, voire négatif et elle se dévalue si elle n'est pas utilisée. On a remarqué qu'une monnaie locale circule en moyenne 6 à 8 fois plus vite que l'euro. Les commerçants sont bien entendu la clé de voute du système. Ils payent leurs fournisseurs avec la monnaie échangée par leurs clients pour leurs achats. Certains acceptent même de devenir bureaux de change.

 

Pour les citoyens à qui ces monnaies sont proposées, cela change leur regard: ils découvrent en effet que cette monnaie locale crée du lien entre acteurs locaux. C'est en quelque sorte remettre l'argent à sa juste place...

La conclusion du dossier montre que «le modèle actuel basé sur une seule monnaie est un système efficace, mais pas résilient». Il semble de ce fait que les deux types de monnaies pourraient très bien cohabiter partout, car elles se révèlent tout à fait complémentaires.

 

Je peux ajouter personnellement qu'en tant que banque éthique qui joue la transparence, la N.E.F. - www.lanef.fr - investit uniquement dans des projets qui vont dans le sens d'une économie nouvelle. Et là vraiment les inscrits à la Nef sont vraiment des sociétaires participants aux projets grâce notamment à des sorties pour visiter les réalisations locales et ils sont informés de tout! Comme quoi tout est à notre portée, il suffit de choisir sa voie et de s'engager...

Lyliane

 

05/12/2015

Enjeux et défis de la Conférence sur le Climat de Paris...

Tous les citoyens du monde, qu'ils soient au Nord ou au Sud, ont parfaitement compris les enjeux climatiques qui sont débattus en ce moment. Pour les pays du Sud néanmoins l'urgence est plus grande. J'en veux pour preuve les chiffres fournis par Mme C. Lemke, journaliste au journal gratuit 20 Minutes - www.20minutes.fr/magazine/cop21 - qui affirme que 4° supplémentaires que nous aurions malheureusement gagnés en 2080 entraîneraient une baisse de 30% des précipitations annuelles en Afrique australe. Par ailleurs, si le niveau de la mer était élevé de 30 cm dans le delta du Mékong d'ici 2040 il y aurait 11% de perte de production...

 

Bref, que ce soit du côté de la banquise en train de fondre, des îles à demi submergées ou des pays développés qui usent et abusent d'énergies fossiles, la situation serait vraiment critique si rien n'était entrepris. Il faudrait aussi, comme le dit N. Hulot « que les pays du Sud, pour se développer, ne reproduisent pas les mêmes erreurs que celles que les pays du Nord ont commises et qu'ils passent directement aux énergies renouvelables». Car nous avons aujourd'hui compris que les problèmes de sècheresse, le développement des cyclones, les épisodes d'inondations, la perte de la biodiversité et le fléau de la malnutrition ont des causes communes...

 

Des initiatives fleurissent un peu partout. En Chine par exemple sur les montagnes du Yunnan un parc éolien a vu le jour en 2008. Fin 2013, la Chine était déjà le premier pays producteur d'énergie éolienne. Au Maroc, le combat pour se raccorder au réseau d'eau potable est en passe d'être gagné. A Madagascar la lutte contre la déforestation avance grâce à l'association française Etc Terra. L'énergie solaire de son côté semble avoir un avenir radieux dans le sud du Pérou. En juin 2015, l'ONU produisait un rapport affirmant qu'actuellement 91% de la population mondiale a accès à l'eau potable, ce qui est un progrès certain.

 

Pour sensibiliser les citoyens à ces questions d'importance, une exposition-spectacle «Nés quelque part» est présentée actuellement à la Villette sur 1000 M2. C'est l'Agence française de développement (AFD) et Ars Anima qui ont crée cet espace interactif original. Il y a en tout 7 décors différents qui mettent en scène les enjeux du climat et du développement durable. Chaque visiteur reçoit en effet un carnet de voyage qui lui attribue un destin. Que ce soit au Sénégal, en Polynésie, au Cambodge, dans le désert du Niger ou encore dans un autre point du globe, des missions sont proposées au visiteur. En fin de parcours, un dialogue s'établit avec des responsables d'O.N.G. spécialisées dans les questions posées.

 

Immergé dans des situations réelles, le public prend mieux conscience des risques encourus. L'exposition est ouverte jusqu'au 30 décembre à Paris. Elle s'adresse à toute personne à partir de 9 ans. En 2016, cette exposition sera en tournée dans plusieurs villes de France dont Lyon, Marseille, Grenoble, Dunkerque. Si vous le souhaitez, vous pouvez demander à vos élus de la faire venir dans votre ville. Car nous devrions tous nous sentir concernés. Lyliane

 

 

Tous les citoyens du monde, qu'ils soient au Nord ou au Sud, ont parfaitement compris les enjeux climatiques qui sont débattus en ce moment. Pour les pays du Sud néanmoins l'urgence est plus grande. J'en veux pour preuve les chiffres fournis par Mme C. Lemke, journaliste au journal gratuit 20 Minutes - www.20minutes.fr/magazine/cop21 - qui affirme que 4° supplémentaires que nous aurions malheureusement gagnés en 2080 entraîneraient une baisse de 30% des précipitations annuelles en Afrique australe. Par ailleurs, si le niveau de la mer était élevé de 30 cm dans le delta du Mékong d'ici 2040 il y aurait 11% de perte de production...

 

Bref, que ce soit du côté de la banquise en train de fondre, des îles à demi submergées ou des pays développés qui usent et abusent d'énergies fossiles, la situation serait vraiment critique si rien n'était entrepris. Il faudrait aussi, comme le dit N. Hulot « que les pays du Sud, pour se développer, ne reproduisent pas les mêmes erreurs que celles que les pays du Nord ont commises et qu'ils passent directement aux énergies renouvelables». Car nous avons aujourd'hui compris que les problèmes de sècheresse, le développement des cyclones, les épisodes d'inondations, la perte de la biodiversité et le fléau de la malnutrition ont des causes communes...

 

Des initiatives fleurissent un peu partout. En Chine par exemple sur les montagnes du Yunnan un parc éolien a vu le jour en 2008. Fin 2013, la Chine était déjà le premier pays producteur d'énergie éolienne. Au Maroc, le combat pour se raccorder au réseau d'eau potable est en passe d'être gagné. A Madagascar la lutte contre la déforestation avance grâce à l'association française Etc Terra. L'énergie solaire de son côté semble avoir un avenir radieux dans le sud du Pérou. En juin 2015, l'ONU produisait un rapport affirmant qu'actuellement 91% de la population mondiale a accès à l'eau potable, ce qui est un progrès certain.

 

Pour sensibiliser les citoyens à ces questions d'importance, une exposition-spectacle «Nés quelque part» est présentée actuellement à la Villette sur 1000 M2. C'est l'Agence française de développement (AFD) et Ars Anima qui ont crée cet espace interactif original. Il y a en tout 7 décors différents qui mettent en scène les enjeux du climat et du développement durable. Chaque visiteur reçoit en effet un carnet de voyage qui lui attribue un destin. Que ce soit au Sénégal, en Polynésie, au Cambodge, dans le désert du Niger ou encore dans un autre point du globe, des missions sont proposées au visiteur. En fin de parcours, un dialogue s'établit avec des responsables d'O.N.G. spécialisées dans les questions posées.

 

Immergé dans des situations réelles, le public prend mieux conscience des risques encourus. L'exposition est ouverte jusqu'au 30 décembre à Paris. Elle s'adresse à toute personne à partir de 9 ans. En 2016, cette exposition sera en tournée dans plusieurs villes de France dont Lyon, Marseille, Grenoble, Dunkerque. Si vous le souhaitez, vous pouvez demander à vos élus de la faire venir dans votre ville. Car nous devrions tous nous sentir concernés. Lyliane

 

30/11/2015

La COP 21: c'est maintenant!

 

Nicolas Hulot, interviewé par Katia Vilarasau pour Valeurs Mutualistes, rappelle que le 2/10/2015 146 pays sur les 195 invités au Bourget ont déjà rendu leurs contributions pour un accord éventuel. Il pense que le financement des engagements et des mesures est aussi un facteur de réussite de la COP 21. Il souhaite quant à lui que les participants mettent en place une taxe sur les transactions financières, que les Etats arrêtent leurs subventions aux énergies fossiles pour les basculer vers les énergies renouvelables et que la carbone ait enfin un prix.

 

Les décisions politiques, en effet, qui doivent être prises doivent être à la fois «courageuses et ambitieuses». Nicolas Hulot note des avancées dans la mesure où le G.I.E.C.(groupe d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat) se soucie pour le première fois d'éthique en évoquant «l'injustice climatique», car les pays qui souffrent le plus ne sont pas à l'origine du dérèglement climatique. Ce sont les pays industrialisés qui devront avoir l'engagement le plus marqué tout en aidant les Etats les plus pauvres...

 

Les conséquences du changement climatique sont de plusieurs natures: biodiversité menacée, faune et flore en danger d'extinction, développement de maladies tropicales dans des pays tempérés (paludisme, fièvre jaune, dengue...), sècheresses plus marquées, faim dans le monde, tornades, fonte des glaciers... Tout cela, si rien n'était entrepris, ferait peser des menaces d'emballement sur lesquelles nous nous devons d'agir sans tarder. Selon Nicolas Hulot, pour stabiliser le climat, il faudrait limiter le niveau d'émission à 1 ou 1,5 tonne de CO2 par an et par habitant sur la planète. Et tous les scientifiques s'accordent à dire qu'il est nécessaire de ramener la hausse des températures dans le monde à +2° pour que notre terre reste habitable pour nos descendants.

 

De nombreuses pistes ont été évoquées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre: nouvelle fiscalité écologique, réduction de la consommation énergétique, meilleure isolation des bâtiments, mise en place de transports par chemin de fer ou par voie d'eau, recyclage des déchets, alimentation moins carnée... Les citoyens que nous sommes peuvent en effet agir par des gestes quotidiens conscients, par exemple en se déplaçant en covoiturage, par les transports en commun ou à bicyclette, en choisissant une énergie 100% renouvelable, en luttant contre le gaspillage alimentaire, en changeant de banque pour une banque plus éthique comme la NEF, en fuyant les emballages polluants pour la nature, en achetant des produits d'occasion ou recyclés, bref par une économie du partage, circulaire et collaborative ...

 

Les marches pour le climat ayant été interdites en raison de l'état d'urgence, nous pouvons encore signer la pétition lancée par Nicolas Hulot sur www.osons-agir-pour-le-climat.org , lire son ouvrage paru récemment intitulé « Osons, plaidoyer d'un homme libre», afin d'y glaner des conseils utiles, nous adresser même au Ministère de l'Ecologie par mail ou courrier pour faire des propositions concrètes sur http://www. grandeconversation.com/. Le 1er décembre, comme tous les premiers du mois, nous pouvons également jeûner pour l'avenir de la planète ou méditer tous les jours pendant la COP 21 pour inspirer et éclairer les participants venus au Bourget du monde entier.

 

Tout cela est destiné à montrer, de toutes les manières visibles et invisibles, que nous nous sentons partie prenante de cet événement planétaire qui se déroule dans notre pays en ce moment. Comme Nicolas Hulot, persuadons nous que «Toutes les bonnes volontés et toutes les énergies sont requises pour contribuer à métamorphoser notre société». Faisons donc notre part citoyenne là où nous sommes!

Lyliane

 

25/11/2015

Selon Alternatiba: ensemble, nous sommes une force immense!

Ensemble, nous sommes une force immense !

 

Vous êtes 20 000 à avoir signé l'appel pour le maintien des mobilisations citoyennes pendant la COP21. Bravo pour cette action ! Nous montrons ainsi ensemble que la violence échoue à entamer notre détermination à préserver ce que nous avons en partage. Il est donc essentiel de continuer à diffuser largement cet appel pour arriver à plusieurs dizaines de milliers de signataires.

En Île-de-France et en régions, les interdictions tombent malgré la volonté des organisateurs de chaque évènement de renforcer les dispositifs de sécurité. A la surprise générale, des évènements  beaucoup plus périlleux car chargés d'une autre symbolique - comme la Fête du Beaujolais de Lyon ou plusieurs grands Marchés de Noël, dont ceux de Paris - ont été maintenus.

Que vont provoquer les interdictions prononcées ? Elles musellent d’innombrables porteurs d'espoir. Elles empêchent des dizaines de milliers de personnes d'unir leur voix pour relever le défi climatique, et de faire pression sur les décideurs réunis à Paris.

Fort heureusement, l'appel qui nous est devenu commun a produit ses premiers effets positifs. Nous venons de recevoir une très belle nouvelle : pendant que des millions de personnes marcheront dans le monde entier, une vaste chaine humaine verra le jour à Paris le dimanche 29 novembre.

 


État d'urgence climatique :
une chaîne humaine pour un Climat de paix !


Hommage aux victimes des attentats autant qu'à l'avenir de l'humanité que nous défendons, elle dévalera de République à Nation, en passant par le Bataclan et la rue de Charonne. Nous ferons ainsi la démonstration, sans risque sécuritaire, de notre solidarité, de notre unité et de notre enthousiasme.

Nous vous appelons chaleureusement à y participer !

 

Ne laissons pas progresser l'angoisse ou l’apathie et tenons-nous

 

debout face à l'histoire. Ensemble, nous sommes une force immense!

 

24/11/2015

Que sont les jardins collectifs?

Un peu partout dans notre pays fleurissent des jardins que l'on travaille à plusieurs. Ce sont des expériences porteuses de valeurs d'échange, de solidarité et même de crétivité. On les appelle des jardins collectifs ou des jardins partagés. Ces espaces sont gérés par et pour les habitants qui s'en occupent. On peut les voir comme intermédiaires entre des jardins publics et des jardins privés. Parfois ce sont des espaces libres au pied d'immeubles, des friches urbaines concédées par une commune ou même des bandes de terre le long d'une voie ferrée...

 

Grâce à ces initiatives, des citadins peuvent mettre les mains dans la terre et accéder peu à peu à la pratique du jardinage. Ils apprennent notamment comment prendre soin de leur environnement (gérer l'eau, les déchets...). Pour certains c'est un exercice au grand air fort salutaire pour leur santé, pour tous c'est un complément alimentaire non négligeable. De plus en plus, les mairies encouragent, soutiennent et accompagnent la création de ces espaces collectifs. Parfois l'initiative vient d'un propriétaire privé, qui dispose de beaucoup de terrain et n'arrive pas à le cultiver. Ce peuvent être aussi des habitants qui se regroupent ou des associations qui dynamisent ce type de projet.

 

Dans certains cas, un accompagnement existe grâce à du personnel communal ou des personnes compétentes dans ce domaine. Ils conseillent alors pour le choix des cultures, proposent le compostage des déchets et veillent à ce que tout gaspillage soit évité. Sinon des règles de fonctionnement, sous forme d'un règlement intérieur ou d'un bilan en fin de saison entre les partenaires, sont décidées à l'unanimité de façon à garantir l'intérêt général. En principe ces jardins collectifs écartent un usage commercial.

 

Ces initiatives aident à faire naître de la convivialité et un partage des savoirs entre les membres du jardin collectif. L'entraide et le dialogue se pratiquent habituellement de manière spontanée. Certains jardins peuvent accepter une fois par an de s'ouvrir à des écoles du quartier, afin que les enfants s'initient à l'environnement. Beaucoup de jeunes citadins en effet n'ont aucune idée du rythme des saisons et ne connaissent que des légumes sous blister... Alors n'hésitons pas à proposer à nos élus ce genre d'initiatives si elles n'existent pas encore sur le territoire de la commune et à en parler autour de nous si elles sont à proximité.

Lyliane

 

19/11/2015

Une évolution de l'agriculture mondiale est-elle possible?

 

Le secteur agricole est à la fois responsable et victime du réchauffement climatique, si j'en crois les travaux préparatoires au Congrès de la F.S.U. (Fédération Syndicale Unitaire) de février 2016. Par l'utilisation abusive de produits fertilisants d'origine industrielle, l'agriculture est dite responsable de 18% des émissions de G.E.S. (gaz à effet de serre).

 

De même, le développement d'élevages intensifs et des monocultures, qui nécessitent beaucoup d'engrais et de pesticides, ne fait qu'accentuer la situation. La France est en effet au 3ème rang mondial pour le recours aux pesticides avec des conséquences négatives pour la santé humaine, la qualité de l'eau et de l'air et pour la biodiversité. A cela, il faut ajouter l'impact de la déforestation, afin d'étendre toujours plus l'espace cultivable.

 

En tant que victime du réchauffement climatique, l'agriculture fait souffrir à certains pays une insécurité alimentaire, qui ajoutée à des cataclysmes ou à de la sécheresse, contraint leurs habitants à migrer. De plus, l'urbanisation galopante partout dans le monde contribue à la disparition de centaines d'hectares de terres agricoles. Autre difficulté: au Nord de la planète, de la nourriture est gaspillée, beaucoup de personnes sont obèses ou cherchent à maigrir, alors qu'au Sud règnent souvent pénurie et dénutrition, qui font des victimes notamment parmi les jeunes enfants.

 

Des alternatives à un tel système existent. Elles reposent sur une phase de transition énergétique dans l'agriculture. Chez nous, certaines sont déjà en place comme le développement des circuits courts, la lutte contre le gaspillage, la croissance de l'agriculture biologique et de la permaculture. Partout sur la planète il conviendrait de refuser les OGM qui rendent dépendants des multinationales, de lutter contre l'accaparement des terres agricoles pour y construire des bâtiments et de promouvoir l'agro-écologie et l'agro-foresterie. Une coordination au niveau européen me paraît souhaitable dans un premier temps.

 

Toutefois, pour combattre les disparités actuelles, il faudrait à mon sens un vaste mouvement des consommateurs et des producteurs, réclamant une mise en place de systèmes de polycultures à taille humaine et refusant tous les polluants chimiques de la terre. A la veille de la COP 21, appelons à une reconversion du monde agricole, à une meilleure répartition des ressources avec davantage de sobriété au Nord, afin de partager avec les pays du Sud. Le but visé serait un meilleur aménagement des territoires non plus pour le profit de quelques-uns, mais pour nourrir toute la planète!

Lyliane

 

10/11/2015

Le nouveau calendrier et les objectifs du développement durable...

 

 

L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté le 27/9/2015 un nouveau calendrier pour le développement durable. Si j'en crois la Lettre de l'Association Solidarité Laïque, les 17 nouveaux objectifs du développement durable (ODD) peuvent se résumer en 3 mots: universalité, inclusion et transformation.

 

En développant ces 3 mots-clés, on s'aperçoit qu'effectivement c'est un objectif commun pour tous les pays de la planète et une marche vers des modèles de société plus soutenables. Ils constituent aussi un cadre pour affirmer qu'un monde durable doit se construire en intégrant dans chaque politique la triple dimension sociale, économique et environnementale. Enfin, le succès des ODD reposera sur notre capacité à mener l'ensemble de ces objectifs de façon transversale et articulée.

 

Ce calendrier constitue un défi majeur appelant à une gouvernance politique renforcée au sein de chaque pays et au niveau mondial. Reste la délicate question du financement du développement durable. Le système de contrôle fiscal mondial en effet est demeuré aux mains des pays les plus riches. Les cas d'évasions fiscales massives n'ont de ce fait pas été poursuivis, ce qui est tout à fait regrettable!

 

Il me semble que, si nous voulons que ces objectifs soient atteints, nous allons devoir nous mobiliser, afin de peser sur nos gouvernants. Ainsi, par exemple, l'écart entre intention et réalité pourrait être enfin réduit... Ce faisant, notre rôle de lanceurs d'alertes et de citoyens du monde serait vraiment effectif!

Lyliane

 

 

10/10/2015

Faire campagne contre la déforestation...

 

En Amazonie et au Brésil, l'agriculture extensive a tendance à mordre sur les surfaces de forêts primaires existantes. L'élevage bovin, pour la viande et le cuir, grignote peu à peu la forêt amazonienne, qui est l'un des poumons verts de la planète.

En Indonésie, forêts naturelles et zones de tourbières marécageuses sont détruites pour faire place à des plantations de palmiers à huile, d'acacias ou d'eucalyptus en vue d'en faire de la pâte à papier.

Dans le bassin du Congo, des concessions forestières industrielles accaparent des terres et favorisent le braconnage en quadrillant les surfaces par des routes forestières.

 Toutefois, même si les menaces sur les forêts du monde sont grandes, des avancées significatives ont eu lieu grâce à une mobilisation de plusieurs associations: en 1995, les forêts vierges de Koni en Russie ont été classées par l'Unesco au Patrimoine Mondial de l'Humanité. En 1999, le label FSC (forest stewardship council) a fait son apparition. Ikéa par exemple décide de n'acheter que des bois avec ce label garantissant qu'ils ne sont pas issus de forêts anciennes. En 2003, l'exploitation de bois illégale au Libéria est sanctionnée par les Nations Unies. En 2011, un moratoire est entré en vigueur en Indonésie concernant la déforestation...

 Lutter contre la déforestation, c'est empêcher que des communautés autochtones entières soient expulsées de leurs terres et voient leur cadre de vie pillé et détruit. Rappelons aussi que les forêts sont l'habitat naturel de nombreuses espèces en danger de disparition (okapis, tigres, grands singes...). Notre propre intérêt est en jeu car les forêts jouent un rôle capital de régulation du climat: elles absorbent du CO2 et stockent durablement le carbone. En outre, elles recèlent 70% de la biodiversité mondiale.

 Des fausses solutions ont été avancées comme de replanter un arbre pour tout arbre coupé. Mais une forêt est bien supérieure à la somme de ses arbres. Ce sont des écosystèmes complexes qui ont mis beaucoup de temps à se développer. Les biocarburants, qui augmentent les émissions de CO2, ne sont pas non plus des solutions durables. Greenpeace par exemple -www.greenpeace.fr- a pour objectif zéro déforestation d'ici 2020. L'association demande en effet une protection totale pour les espaces vierges encore existants. Elle préconise qu'un mécanisme international pérenne soit mis en place et légifère. Car le principe pollueur = payeur, s'il était appliqué, pourrait protéger des bassins forestiers primaires au Canada, en Russie, au Brésil, en Indonésie et au Congo. A la veille de la Conférence de Paris sur le climat investissons nous en faveur de ces réserves naturelles de carbone.

Lyliane

 

09/10/2015

Nos quartiers ont du talent ou quand des entreprises françaises s'engagent...

 

Mr Yazid Chir, interviewé par un éditorialiste du journal la Croix, propose de renforcer les liens entre tous les citoyens et particulièrement dans les quartiers dits difficiles. Il a crée en 2006 l'association «Nos quartiers ont du talent» en Seine St Denis où est implantée son entreprise. Car ce fils d'un chauffeur de taxi algérien, titulaire d'un BTS de micromécanique, a déjà crée plusieurs start-up et il a même exercé des responsabilités au sein du Médef. Il pense que «faire prospérer sa société sans prendre en compte son environnement local n'est pas souhaitable» Aussi, Mr Chir propose aux grandes entreprises, comme l'Oréal, Manpower ou Générali, délocalisées en Seine St Denis de recruter leurs futurs collaborateurs dans ce département.

 Il y a en effet sur place de jeunes diplômés, qui cherchent un emploi. Au sein de l'Association "Nos quartiers ont du talent" ont été trouvés 65 000 parrains qui donnent 2 à 3 heures par mois de leur temps pour accompagner des jeunes en recherche d'emploi. Cette association fonctionne sans aucune subvention, en «business model» c'est à dire avec des financements venus d'acteurs privés.

En près de 10 ans, cette association a accompagné 25 000 jeunes de quartiers défavorisés et elle a permis à 71% d'entre eux de trouver un emploi correspondant à leur qualification.

 Mr Chir cherche aujourd'hui à faire essaimer son association dans d'autres régions françaises comme en juin 2014 lors des Rencontres Régionales Rhône Alpes à Lyon. Il en appelle à la responsabilité des entreprises et des acteurs privés. «Tendre la main vers l'autre, dit-il, implique de ne plus seulement raisonner par intérêt ou souci de réciprocité, mais de faire appel aux émotions, en parlant au coeur». Je trouve le parcours humain de cet homme tout à fait exemplaire et j'espère qu'il inspirera d'autres acteurs économiques!

Lyliane

30/09/2015

Comment seront les fabriques de demain?

 

Selon H. Gelot de la revue Terraeco - www. terraeco.fr – à l'Ouest de Paris dans le parc du Château de Millemont (Yvelines) ont été accueillis une centaine de designers et de techniciens du monde entier pendant 5 semaines (août et septembre 2015). Cet événement a été lancée à l'initiative de 2 communautés (Ouishare à Paris et Open State à Berlin) «en profitant de la mobilisation des énergies en amont de la COP 21». Chaque groupe présent a répondu à un appel d'offres qui a suscité 200 candidatures. Chacun devait présenter un proto-type fonctionnel et novateur et tout donner en open source (liste des composants et des plans de construction). Dans ce vivier bouillonnant de créativité tout les participants ont pris part à la vie en communauté. Aussi, tandis que certains s'affairaient équipés de masques et appuyés sur des tréteaux, soudant la structure d'un futur tracteur à pédales, d'autres épluchaient les légumes pour le repas!

 L'aventure a coûté un million d'euros financés par des subventions, des fondations et des partenaires privés. Au total dans ce POC 21 (proof of concept) une centaine d'inventeurs et 12 projets ont été suscités, tels une douche avec filtre qui recycle grâce à des rayons ultraviolets l'eau utilisée en temps réel (showerloop), une petite éolienne, un «sunzilla» c'est à dire un groupe électrogène fonctionnant avec des panneaux photovoltaïques, des modules pour cuisine écologique, un bicitractor et divers outils pour agriculteurs... Tous les projets seront présentés sous forme d'un catalogue et d'une exposition itinérante en amont de la COP 21 et pendant la Conférence.

 Par la suite, il est envisagé sur place une collaboration avec l'Atelier Paysan www.latelierpaysan.org une coopérative fondée en 2011 dans l'Isère, afin d'accompagner des agriculteurs, pour qu'ils construisent eux mêmes leurs outils et leur tracteur. Cette coopérative fait déjà participer les paysans à la conception et à l'élaboration de leurs outils. Ils suivent des formations 30 fois par an environ pour apprendre le travail du métal ou de la soudure. Chacun peu à peu devient autonome! Environ 400 agriculteurs ont déjà été formés un peu partout en France. Lorsqu'un prototype (bineuse ou autre) est mis au point, outil que l'on peut monter soi même comme un meuble de chez Ikéa, n'importe quel agriculteur peut en télécharger le plan gratuitement sur Internet. De ce fait, les outils coûtent 4 fois moins cher que dans le commerce!

 Voici des pistes intéressantes d'auto-construction, comme il y a déjà eu des innovations en matière de réparations! De plus, les rapports, exclusivement marchands jusqu'ici, tendent à changer grâce à l'open source. La créativité étant mise en avant, un élan se fait jour pour simplifier notre vie et nous donner les moyens de participer à la création et à l'amélioration de nos outils et de nos instruments usuels. Changer nos modes de vie, tendre vers une croissance verte a peut-être déjà commencé...

Lyliane 

28/09/2015

Soyons déterminés et conscients que chaque petit pas compte!

 

Les deux petites phrases du titre ont été empruntées à la Conférence de Mr Hubert Reeves, venu au Théâtre de Nice dans le cadre du mouvement «réveillons nous!», le samedi 26/9/2015, à l'initiative de la directrice du TNN Mme Irina Brook. En présence de près de 700 personnes, cet homme de 83 ans nous a présenté, grâce à des supports de photos et de textes, l'histoire du combat qui se joue sur terre entre deux forces antagonistes. Ces deux énergies s'appuient sur l'intelligence humaine. Toutefois, l'une est mise au service d'un profit à court terme sous couvert d'économie et elle menace la survie de l'espèce humaine et l'autre, composée de citoyens responsables, cherche avec sensibilité et courage «à sauver tout le vivant du désastre».

 Mr H. Reeves nous a rappelé comment l'histoire de notre terre est jalonnée d'exemples d' hommes courageux capables de voir loin et de susciter des réactions salutaires autour d'eux. Mr W. Churchill pendant la seconde guerre mondiale, qui a su fédérer autour de lui des forces de résistance à l'oppression nazie... Puis, pendant la guerre froide, comment le général S. Popov a résisté à l'ordre qui lui était donné d'appuyer sur le bouton déclenchant une guerre nucléaire. Il revient également sur une phrase de Mr Jean Monnet, artisan de la création de l'Europe, qui disait en réponse à des questions au sujet de l'avenir européen :« il n'est pas question d'être optimiste ou pessimiste, il s'agit d'être déterminé!»

 Mr H. Reeves fait lui même partie d'une associations nommée Humanité et Biodiversité, qui œuvre «pour garantir l'avenir de tous» et qui propose un engagement dans le réseau des «Oasis nature». Pour en savoir davantage, consulter le site www.humanite-biodiversite.fr .

Il recommande à chacun, quel que soit son âge ou son métier, de prendre des initiatives, de rejoindre des associations locales, des groupes impliqués dans la défense de la nature, de la vie sur terre, là où nous vivons.

 Ce scientifique reconnu nous a, bien entendu, fait prendre conscience des étapes ayant conduit à l'apparition de la vie sur terre. Il en conclue que « nous sommes des poussières d'étoiles», formés d'atomes, de mécanismes complexes, si bien qu'il nous reconnaît pour «de véritables merveilles».

Ce cerveau développé, qui nous différencie des animaux, est capable de nous faire réaliser «qu' on dure si on s'adapte et si on vit en harmonie avec la nature». Pour exemple, Mr Reeves a pris les tortues terrestres, qui existent depuis 200 millions d'années et qui ont réussi à survivre grâce à leurs qualités d'adaptation.

 Aussi, à la veille de la rencontre de la COP 21 à Paris, soyons convaincus qu'il y a quelque chose à faire, afin de réduire le taux de gaz carbonique, même si les chefs d'états, les experts n'obtiennent pas du premier coup la réduction de 60 à 80 % nécessaire. Il s'agit de faire des pas en direction de cet objectif et de rester ensemble. La Chine et les Etats-Unis pour une fois semblent impliqués. Alors, nous suggère Mr Hubert Reeves, reprenons à notre compte la phrase du poète allemand Dietrich Hölderlin:« Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve!» Si c'est en notre pouvoir, faisons la connaître autour de nous et quoi qu'il arrive restons déterminés comme des chevaliers qui se préparent au lendemain lors d'une «veillée d'armes».!

Lyliane

26/09/2015

C'est la journée de la transition citoyenne...

 

 Sur le site www.moicitoyen.org chacun de nous, pour faire face à la crise écologique, économique, sociale et démocratique que nous vivons, peut s'informer, changer ses habitudes, se mobiliser, voire s'engager pour réinventer d'autres façons de produire, d'échanger, d'habiter, de se nourrir, de se déplacer, d'éduquer ses enfants... Le Collectif pour une Transition Citoyenne qui regroupe 16 mouvements oeuvrant, chacun dans leur domaine, à la construction d'une société écologique, sociale et humaine organise ce samedi dans toute la France des manifestations symboliques montrant que quelque chose est en marche depuis mai 2013.

 

Que ce soit pour réduire le gaspillage alimentaire et endiguer la crise agricole, on peut par exemple préférer les produits locaux, bouder les grandes surfaces ou privilégier des mouvements associatifs ou coopératifs pour y dépenser notre argent. Récupérer et réparer ses appareils au lieu de les jeter, souscrire à une banque éthique, économiser l'énergie, choisir des modes de chauffage écologiques, tout cela procède également d'une prise de conscience globale et d'une démarche participative. Le covoiturage et l'autopartage en effet commencent à être pris en compte, la démocratie directe et la solidarité deviennent des valeurs reconnues. Certes, il y a aussi beaucoup de personnes apeurées qui croient trouver une solution dans des réflexes identitaires. On peut espérer que celles ci peu à peu vont s'apercevoir qu'elles sont manipulées et ouvrir les yeux grâce à des médias engagés sur des initiatives novatrices que bien peu de gens connaissent.

 

Il y a eu dans tous les grands mouvements sociaux des pionniers qui ont ouvert la voie et qui ont longtemps oeuvré en silence. Et puis un jour leur travail magnifique apparaît au grand jour!

Cette journée me semble être le bon moment pour faire résonner l'engagement sur le terrain de ces pionniers et donner envie aux autres de les rejoindre. Amplifions donc ce mouvement de la transition citoyenne, montrons que nous sommes des citoyens capables d'engagement, de positivité et de gestes constructifs pour reprendre le pouvoir aux élus, redonner vie à nos territoires, rendre l'économie plus équitable et court - circuiter nos habitudes énergivores. Apportons notre pierre à l'édifice et soyons fiers de vivre une époque charnière où la collaboration de tous peut réaliser de petits miracles!

Lyliane

18/09/2015

En Europe, faire face à la malnutrition...

 

Partout en Europe, la malnutrition s'installe. Pour y faire face, nous dit le Secours Populaire - www.secourspopulaire.fr – le PEAD, programme d'aide alimentaire aux plus démunis, crée en 1987 au niveau européen a oeuvré pendant plusieurs années. Il a été abandonné en 2014. Grâce à une nouvelle mobilisation des élus et des associations, les Etats membres de l'Union Européenne (UE) ont remplacé le PEAD par le Fonds Européen d'Aide aux plus Démunis ou F.E.A.D. «Il prend en compte tous les types de privations (alimentaires,vestimentaires...)»

 

En septembre 2014, les premiers stocks de nourriture du FEAD ont été livrés aux associations françaises habilitées à les distribuer. En aidant les personnes les plus fragiles, cela permet à celles-ci de renouer du lien social. Il leur reste cependant encore du chemin à faire pour sortir de la précarité... Les chiffres sont en effet assez éloquents: en Europe, 18 millions de personnes, dont 4,2 millions en France mangent grâce à l'aide du F.E.A.D. Les privations alimentaires affectent en tout 28 millions d'habitants de l'UE. Et nous ne parlons pas des autres régions du monde, où la situation alimentaire est beaucoup plus précaire encore...

 

La solidarité alimentaire est donc indispensable en Europe. Le budget que lui consacrent les 28 Etats Européens (3,5 millions d'euros) se révèle très insuffisant. Des enfants mangent mal, ce qui compromet leur développement; des personnes âgées achètent des denrées bon marché et négligent leur santé. Alors, au lieu de nous plaindre, de regretter des temps moins difficiles, des avantages révolus, ne pourrions nous pas nous engager aux côtés des nombreuses associations caritatives pour les soutenir et les aider dans leur travail au jour le jour?

Lyliane

11/09/2015

Un réseau actif pour l'innovation sociale...

 

Sous le nom de Résalis - www.resalis.com - la région Languedoc/Roussillon a fait le choix depuis de nombreuses années de soutenir les innovations locales par un investissement de 10,5 millions d'euros. Ce réseau fait partie de l'ESS ou économie sociale et solidaire. Parmi les pôles soutenus, la région a choisi la consommations de produits locaux et de qualité dans la restauration collectives: écoles, collèges, maisons de retraite. C'est en effet un levier sérieux pour relocaliser le marché de l'alimentation.

 

Le département des Deux – Sèvres, qui fait également partie du réseau Résalis, propose par exemple un nouveau modèle de souveraineté alimentaire et, grâce à son investissement, met tout en oeuvre pour dynamiser son territoire (agriculture, emplois, préservation de l'eau...). Ce ne sont pas moins de 30 collèges qui sont approvisionnés pour un chiffre d'affaire de 2 millions d'euros!

 

Le réseau Résalis a obtenu le Prix Européen des Rêves avec l'Excellence Award 2013. Pourquoi ne pas soutenir dans d'autres régions de France ce type d'initiatives, qui sont des pôles de réflexions, de promotion et de pérennité des dispositifs? Nous pourrions tous en bénéficier par une alimentation plus saine, la création d'emplois et un développement agricole du territoire, au moment où l'agriculture française paraît avoir besoin d'un coup de pouce.

Lyliane

03/09/2015

La crise climatique amplifie les inégalités dans le monde...

 

Selon Mr Benjamin Sèze du journal Messages du Secours Catholique – Caritas France, «le changement climatique compromet les efforts déployés pour éliminer l'extrême pauvreté». cf www secours-catholique.org

De leur côté, les experts du G.I.E.C. estiment que tous les aspects de la crise alimentaire sont d'ores et déjà touchés par la crise climatique»

Le Pape François a dit lui-même qu'il ne faut pas isoler la question climatique de celles du développement et de l'attention aux plus pauvres. En effet, ceux ci sont déjà -et seront de plus en plus- les premières victimes des conséquences du dérèglement climatique, alors qu'ils n'en sont pas la cause...Actuellement au Niger et au Bangladesh des mouvements de population sont une réalité car le tarissement des points d'eau et la dégradation des terres poussent les habitants à fuir leur région frappée par la sécheresse.

Mme Pascale Quilvy, représentante pour la France de la campagne Beyond 2015 et déléguée générale du C.R.I.D.(collectif d'associations de solidarité internationale)insiste sur les Objectifs du Développement Durable (ODD) que l'Assemblée Générale des Nations Unies devrait adopter fin septembre 2015.

«Pour une fois», précise-t-elle, «ce ne seront plus des objectifs fixés par les pays du Nord pour aider au développement de ceux du Sud, mais des objectifs universels qui s'appliquent à tous les pays du monde». Par exemple, l'objectif 14 prévoit de conserver et exploiter de façon durable les océans et l'objectif 15 veut préserver et restaurer les écosystèmes terrestres.

La question climatique est donc transversale à tous ces objectifs. Toutefois la mise en place du financement de ces objectifs reste cruciale. Il y aurait nécessité, estime Mme Quilvy, de lutter dans les pays riches contre l'évasion fiscale et d'imposer des responsabilités sociales, environnementales et fiscales à l'échelle des Nations Unies.

Aussi, appuyons de toutes nos forces les O.N.G. et les bonnes volontés associatives ou pas (Alternatiba...)qui oeuvrent concrètement pour qu'une justice climatique règne enfin. Les négociateurs de la COP 21 qui se réunira à Paris début décembre 2015 doivent pouvoir sentir l'implication de la société civile de tous les pays du monde et notamment de la France.

Lyliane

31/08/2015

Mieux connaître Slow Food et Slow Fish...

 

Slow Food est une organisation internationale, qui rassemble des membres de 150 pays et qui repose sur des réseaux locaux d'associations, engagées en faveur de la biodiversité. Selon Slow Food, le monde à créer doit donner à chacun à une nourriture bonne pour lui, pour ceux qui la produisent et pour la planète. Son réseau européen par exemple œuvre en faveur d'une nouvelle PAC (politique agricole commune), d'une protection des petites PME et d'une production durable à petite échelle offrant néanmoins aux jeunes des perspectives d'avenir.

 

Les campagnes de Slow Food touchent aussi bien le domaine de la disparition des abeilles, du gaspillage alimentaire, du bien-être animal, des OGM que de la ressource en poissons dans les océans... La plate forme www.slowfood.com est un organe d'information du grand public. Le mouvement croit en effet fermement que chacun peut apporter son grain de sable pour bloquer le système actuel reposant sur l'exploitation intensive des ressources...

 

Au sein de Slow Food, le réseau Slow Fish est très actif. Il cherche à promouvoir la pêche artisanale et la gestion durable des ressources des mers et océans du globe. Le concept de durabilité comporte notamment des notions de taille, de saisons et d'âge de reproduction des poissons.

 

Tous les 2 ans, a lieu à Gênes en Italie une manifestation internationale permettant d'informer les consommateurs, de sensibiliser la jeunesse et de faire se rencontrer tous les acteurs d'une pêche durable. A l'issue de la rencontre Slow Fish 2015, les intervenants de plus de 35 pays ont publié une Déclaration Commune. Ils ont en effet décidé d'unir leurs efforts pour faire reconnaître la pêche et tous ceux qui en vivent, leur savoir faire, les bonnes pratiques qu'ils préconisent. Ils souhaitent également aider à la prise de mesures adaptées pour garantir des pêches artisanales et veiller à leur application. La prochaine rencontre sera donc au printemps 2017 à Gênes.

 

Soyons reconnaissants envers Slow Food, car ce type d'organisation donne une visibilité aux projets locaux entrepris pour promouvoir un monde où le secteur rural et alimentaire sera remis à sa juste place, où l'on se souciera de l'avenir de notre planète et où des ressources naturelles et saines pourront être accessibles à tous les êtres humains.

Lyliane

25/08/2015

Les Accorderies, un réseau d'échange de services entre particuliers.

Le dernier numéro Hors Série de la revue "60 millions de consommateurs" met l'accent sur tous les moyens actuels dont nous disposons pour consommer autrement en partageant nos savoir-faire. J'ai été particulièrement sensible à un article concernant les Accorderies. Nées en 2002 au Québec, elles n'ont été importées chez nous qu'en 2011 par le Président de la Fondation Macif et le Président du Secours Catholique de l'époque. Depuis s'y sont associés notamment la Croix Rouge Française et la Caisse des dépôts et Consignations. Il y a un réseau des Accorderies de France avec des antennes locales et des inscriptions à faire sur le site: www.accorderie.fr. On compte actuellement quelques 4000 inscrits répartis dans les régions françaises.

 

Elles ont pour but "de lutter contre l'exclusion et de valoriser les compétences de chacun". Basées sur le troc de services entre particuliers, sur la coopération et non le bénévolat, les Accorderies fonctionnent selon une rétribution en temps de travail. Ainsi par exemple pour 2h de bricolage demandé et réalisé, l'accordeur est débité de 2h sur son compte temps. L'unité de mesure n'est donc plus l'euro! Il y a trois niveaux d'échange prévus: le niveau individuel, le niveau collectif (groupement d'achat par exemple) et le niveau associatif.

 

Informatique, aide aux devoirs, déménagement, couture, cours d'anglais, jardinage, garde d'animaux, travaux de peinture, rédaction de rapports, repassage, cours de cuisine ou de musique, quoi que l'on cherche ou que l'on propose, c'est un moyen d'échanger et de montrer que chacun a une valeur qu'il peut mettre au service.

 

Un peu comme les S.E.L ou Système d'échanges locaux, crées en 1994 en France, qui sont des associations basées sur le partage des compétences, ce sont des lieux de rencontre et d'entraide. Les Accorderies sont gérées par un salarié, qui accueille localement les membres et qui anime les rencontres éventuelles. C'est en quelque sorte une alternative au système économique dominant et une façon de montrer notre richesse collective solidaire.

Lyliane

 

20/08/2015

C'est la rentrée!

Vous cherchez à équiper vos enfants pour la rentrée des classes ou à renouveler votre garde robe pour l'hiver? Pourquoi ne pas choisir des produits français et issus de produits recyclés?

Par exemple, des baskets à 69 euros, crées et assemblés en France, conçus à partir de bouteilles en plastique recyclées en Italie. Le siège de cette Société nommée Ino se trouve dans la Drôme et elle date de 2011 (www.soft-in.fr/ino). La semelle de ces chaussures est en caoutchouc et le dessus est en feutre gris ou rose.

 Le site too-short (trop petit en anglais), de son côté, vous propose de céder les vêtements trop petits de vos enfants (pantalons, chemises notamment) contre des points utilisables lors d'autres achats, si vos fringues trop petites ont trouvé preneur. Aller consulter le www.too-short.com.

Quant à la Société Tale me (www.taleme.be), elle propose sur abonnement des vêtements de créateurs, éthiques et fabriqués en France. Cela permet de renouveler les vêtements régulièrement, en les renvoyant lorsqu'ils ne vont plus, en échange de nouveaux envois.

 Si vous êtes adeptes du shopping en ligne, un site de troc de vêtements et accessoires pour femmes nommé Pretachanger (www.pretachanger.fr) est fait pour vous. En effet, ce site crée en 2011 a environ 200 000 articles disponibles avec photos et descriptifs. Des échanges sont possibles pour les utilisatrices du site.

Au cas où vous cherchez des pulls pour cet hiver, une autre marque drômoise «Le tricolore», qui existe depuis 2014, propose des tricots de divers coloris confectionnés à partir de laine recyclée dans la Loire. Le pull à partir de 79 euros sur le site Internet: www.letricolore.fr.

 Enfin, si au lieu d'acheter votre jean, vous préférez le louer, adressez vous à la firme néerlandaise Mud Jeans (www.mudjeans.eu). Crée en 2013 et membre de la Fair Wear Foundation, cette Société accepte que vous lui renvoyiez le jean plus tard, qu'elle recyclera pour en faire un autre modèle.

Bref, pour la rentrée, les solutions écologiques et abordables ne manquent pas!

Lyliane

19/08/2015

Une "boutique sans argent" à Paris...

 

Avis à la population...

Une "Boutique sans argent", dont l'objectif est de favoriser le réemploi des objets usagés, vient d'ouvrir dans le 12ème arrondissement à Paris (avenue Daumesnil).

L'on peut y donner des objets dont l'on n'a plus besoin : vêtements, vaisselle, petit électroménager, électronique, jeux et jouets, livres, décoration... [les meubles et le gros électroménager ne sont pas acceptés] et en récupérer (sans troc : on peut y prendre des objets sans en apporter, et vice versa).

Cette boutique pas comme les autres est ouverte du lundi au samedi de 10 à 13 heures et de 14 à 18 heures [fermée pendant les congés d'été, elle réouvrira le 24 août]

L'association (créée en 2013) qui gère cette boutique organise aussi des événements basés sur ce principe et nommés "zones de gratuité" à Paris et en Île-de-France.

AV.

17/07/2015

Devenir, grâce à des aides, acteurs du changement dans son propre pays!

Le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement-Terre solidaire (C.C.F.D.) oeuvre partout dans le monde, afin de former des populations locales à trouver les moyens de fabriquer des ressources pérennes. Ici c'est grâce au micro crédit, là par des techniciens ou des prêts de semences... Et quelle satisfaction de constater que la faim recule grâce à leur investissement et à celui de leurs généreux donateurs!

En Guinée par exemple, grâce à un programme de maraîchage soutenu par l'association, en 10 ans la culture de la pomme de terre "la Belle de Guinée" s'est imposée sur les marchés locaux, alors que jusque là régnait la pomme de terre néerlandaise! Cette culture fait vivre 20 000 producteurs et nourrit directement ou indirectement 500 000 personnes!

En Bosnie, après les inondations catastrophiques de 2014, grâce à des partenaires locaux du C.C.F.D. du cheptel, des semences, des ruches ont pu être distribués aux paysans. Peu à peu de ce fait l'agriculture du pays reprend des couleurs, des bâtiments sont réhabilités et l'espoir revient dans les familles!

Enfin en Mauritanie, grâce à du micro- crédit et à des formations sur place, des femmes ont pris en main, au sein d'un groupement d'intérêt économique, tout le secteur de la pêche, autrefois monopolisé par des intermédiaires. Actuellement ce sont 2000 femmes environ qui bénéficient du soutien du C.C.F.D. dans un programme nommé Mauritanie 2000.

Pour en savoir plus, RV sur le site: www.ccfd-terresolidaire.org

Il suffit parfois d'un coup de pouce à notre portée pour remettre en route des projets viables et pour permettre à des populations de nourrir dignement leurs familles. Faisons donc, grâce à ces associations et à leurs bénévoles, reculer la faim dans le monde et réjouissons nous de toutes ces avancées créatives!

Lyliane

15/07/2015

A propos de fraude fiscale...

 


McDonald est accusé d'évasion fiscale, ce qui prive les pays pauvres de près de 90 milliards d'euros par an. Un sommet a lieu cette semaine pour discuter d'un nouvel organisme fiscal international qui obligerait les fraudeurs à payer mais l'Union européenne pourrait s'opposer au projet. Demandons à la France, à l'Allemagne et au Royaume Uni d'arrêter de protéger les fraudeurs et de fermer les paradis fiscaux! Signez maintenant! 

SIGNEZ ICI

 

Chères amies, chers amis,

McDonald est sous le coup d'une enquête pour une fraude fiscale présumée de plus d'un milliard d'euros. Mais il n'y a pas que pour McDo que ça se passe comme ça! Pepsi, Amazon, Apple, Starbucks, IKEA -- pratiquement toutes les grandes multinationales sont accusées des mêmes pratiques, ce qui prive les pays en voie de développement de près de 90 milliards d'euros de revenus chaque année.

Ensemble, nous pouvons les arrêter. Les gouvernements sont 
sur le point de se réunir pour redéfinir les règles fiscales internationales, et un plan crédible est en train de rallier de plus en plus de monde.

Les pays en voie de développement demandent la création d'un organisme fiscal international indépendant qui serait en mesure d'empêcher les multinationales comme McDonald de priver les pays pauvres de revenus dont ils ont besoin. 
Mais pour que ce projet devienne réalité, l'UE doit soutenir cette initiative. Et c'est là que nous intervenons! 

Faisons entendre un énorme tollé pour appeler les géants européens que sont la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni à 
fermer les paradis fiscaux et à dire aux fraudeurs: ça ne se passe pas comme ça! Signez maintenant, et nous remettrons cet appel lors du sommet: 

https://secure.avaaz.org/fr/ffd_global_full/?bgcAWcb&v=61913

Les paradis fiscaux sont des trous noirs du système financier dont les pauvres pâtissent le plus. Pour chaque euro que les pays riches donnent au titre de l'aide au développement, les pays pauvres en perdent deux à cause de l'évasion fiscale. Mais la Conférence internationale sur le financement du développement, qui a lieu en ce moment même, pourrait changer tout cela.

Les paradis fiscaux comme le Luxembourg aident les multinationales à frauder les gouvernements grâce à des arrangements opaques, comme celui qui permet à l'entreprise de messagerie FedEx de bénéficier d'une exemption fiscale de 99,75% sur ses opérations dans trois pays. Les paradis fiscaux font un petit bénéfice tandis que les contribuables partout dans le monde perdent énormément d'argent.

Le financement est le point d'achoppement des accords historiques qui se profilent cette année en matière de réduction de la pauvreté ou de changement climatique. Les pays pauvres ont compris qu'on ne pouvait pas se fier aux engagements des pays riches. C'est pour cela qu'ils considèrent qu'en améliorant le système fiscal international, ils pourraient retrouver leur souveraineté financière. Ils savent que les dirigeants de pays comme la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni se sont engagés à ce que ces rencontres soient couronnées de succès, et c'est pourquoi ils mettent ce projet sur la table maintenant. Mais selon des experts, ces pays pourraient adopter une ligne dure pour tuer dans l'oeuf toute idée d'un organisme fiscal international indépendant.

La seule manière de remédier aux lacunes du système et d'attraper les fraudeurs passe par la coopération internationale. Ensemble, soutenons cet appel pour un organisme fiscal international indépendant et disons aux fraudeurs que ça ne se passe pas comme ça. Signez maintenant!  

https://secure.avaaz.org/fr/ffd_global_full/?bgcAWcb&v=61913

Dans les 5 mois à venir, nous allons établir un cap pour le monde. En septembre, les Objectifs de développement durable contribueront à déterminer si tout le monde à droit à une vie digne, et en décembre le Sommet de Paris participera à dessiner notre futur. Notre mouvement est prêt à relever ce défi, grâce à des manifestations géantes, des actions de plaidoyer incisives et un énorme témoignage de soutien de l'opinion publique à l'objectif de 100% d'énergies propres partout et pour tout le monde