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18/01/2017

La France doit protéger ses terres agricoles...

 

 

Sous ce titre, le journal gratuit «20 minutes», à travers des propos recueillis par Mme Céline Boff, reprend les propos du député PS Mr Dominique Potier. Celui-ci en effet a déposé une proposition de loi visant à lutter contre «l'accaparement des terres agricoles». Cette proposition a été examinée le mercredi 11/1/2017 par la Commissions des Affaires Economiques de l'Assemblée Nationale, puis passera en séance publique le 18/1/2017.

Ce texte montre comment la concentration du foncier dans les mains des plus puissants financièrement est à l'oeuvre en France et dans le monde et qu'elle se fait au détriment du renouvellement des générations d'agriculteurs. Il dit que «nous cherchons à avoir des fermes et non des firmes». Les sociétés agroalimentaires aux fonds spéculatifs ne permettent plus aux agriculteurs potentiels de s'installer ou aux existants d'agrandir leur propriété.

Mr Potier compare les emplois crées par une ferme de 1000 ha très mécanisée et ceux engendrés par 10 fermes de 100 ha. Selon lui, la première vise l'enrichissement de son propriétaire et ne met en culture que deux ou trois cultures. Souvent même son but est l'exportation. Les petits propriétaires fonciers par contre défendent la souveraineté alimentaire de leur région, emploient de la main d'oeuvre locale et diversifient leurs plantations, afin de les vendre sur les marchés régionaux.

Les Sociétés d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural ou SAFER sont chargées de surveiller les transactions et de donner leur aval. Mais actuellement cela ne vaut pas pour toutes les transactions. Le nouveau texte proposé devrait permettre aux Safer d'intervenir sur tous types de transactions et d'acheter le foncier en lieu et place des fonds spéculatifs. Les Safer ont en effet des fonds propres pour mener à bien ce genre d'opération. Cela permettrait notamment de réguler le marché et d'éviter les abus. La priorité d'achat serait donnée aux paysans.

Cette proposition de loi, déjà déposée dans le projet de loi Sapin 2, mais rejetés sur la forme par le Conseil Constitutionnel, a cette fois des chances de passer, estime le député PS, car elle est soutenue par le gouvernement actuel. Espérons donc que l'accaparement des terres agricoles par de grosses sociétés, phénomène encore limité heureusement, ne se fera plus au détriment des paysans français.

Lyliane

 

17/01/2017

Réponse de Sébastien Nadot à propos de l'étiquetage alimentaire...

 Réponse de Sébastien Nadot

10 JANV. 2017 — Avant d’être candidat du Mouvement des Progressistes (MdP) pour l’élection présidentielle, je suis un citoyen, un consommateur et aussi, professeur d’éducation physique et sportive actuellement en exercice en collège, lycée et CFA.

- En tant que citoyen, je ne peux accepter qu’un système d’étiquetage soit éliminé au prétexte que les grands groupes de l’agro-alimentaire n’en veulent pas et que par suite, ils menacent de ne pas l’appliquer sur leurs produits. En aucun cas les groupes de l’agro-alimentaire n’ont à imposer leurs vues quand il est question de l’intérêt général et de la santé publique.

- En tant que consommateur et faisant mes courses régulièrement, je trouve nécessaire de bénéficier d’une information claire, facile et rapide d’accès. Autant de qualités que l’on peut trouver dans l’affichage 5C / Nutriscore. Bien sûr tout système d’évaluation présente ses avantages et inconvénients et cet affichage n’échappe pas à la règle mais il répond au souci prioritaire du consommateur : est-ce que j’achète là un produit de bonne ou mauvaise qualité nutritionnelle ?

- En tant que professeur d’éducation physique et sportive, je travaille quotidiennement pour installer des habitudes d’activité physique et de moindre sédentarité pour une meilleure santé (notamment pour réduire les risques liés à l’obésité). Cet objectif ne peut être atteint complètement par ma seule intervention et par la qualité et la quantité d’activité physique des élèves. Elle repose en grande partie sur les aspects nutritionnels et les habitudes alimentaires des enfants. Hors ces aspects dépendent fortement des usages familiaux et renvoient à de fortes inégalités sociales.
La « malbouffe » accompagnée d’une réduction notable de l’activité physique des jeunes générations est un fléau dont les pouvoirs publics n’ont pas encore pris la mesure.

- Enfin, en tant que responsable politique, je tiens à souligner que c’est l’Union Européenne qui a rendu obligatoire l’étiquetage nutritionnel, visant par là l’amélioration de l’information du consommateur sur le plan nutritionnel afin de faciliter ses choix. La France, par ailleurs très souvent critique à l’égard des décisions de l’U.E., doit se montrer responsable et marquer ici comme ailleurs sa détermination à ne pas rendre cette décision inopérante.
Un des axes stratégiques du Programme National Nutrition-Santé (initié en 2011) avait pour objectif de réduire les inégalités sociales de santé par des actions spécifiques dans le champ de la nutrition, au sein d’actions générales de prévention. Pour y parvenir, il prévoyait de « favoriser l’accessibilité à des aliments de bonne qualité nutritionnelle » notamment par « l’amélioration de l’information du consommateur sur le plan nutritionnel ». La France doit être au rendez-vous !

Comme des milliers de consommateurs français, je souhaite donc l’étiquetage le plus simple, le plus clair, le plus intelligible, pour pouvoir comparer facilement les articles alimentaires semblables au rayon de notre magasin, et ainsi faire mes choix en connaissance et en conscience. J’ajoute qu’il est nécessaire qu’un accompagnement éducatif soit mis en œuvre afin qu’une information et une éducation adéquate soient assurées au consommateur.

Sébastien NADOT,
Candidat du MdP à l’élection présidentielle

Nadot2017

08/01/2017

Vintimille, le Calais italien?

 Je prends un exemple pour illustrer mon article concernant les migrants coincés à la frontière franco-italienne entre Vintimille et Menton. Il est important de réaliser qu'ils ne ressemblent en rien aux terroristes, avec lesquels certains font des amalgames dans notre région particulièrement traumatisée par les attentats de la Promenade des Anglais à Nice. D'où la tentation pour certains de céder à la peur de l'étranger distillée par des partis d'extrême-droite ou même d'une droite chrétienne et traditionaliste...

 

Connaissez-vous l'Erythrée, cet Etat arabe de la Corne de l'Afrique, ancienne colonie italienne devenue indépendante depuis 1993 après une guerre fratricide avec l'Ethiopie? Dans ce pays, le service militaire dure au minimum 18 mois et concerne hommes et femmes de 17 à 40 ans. Selon certains témoignages, ce service serait souvent prolongé indéfiniment et effectué dans des conditions difficiles (viols, travaux forcés). Le parti au pouvoir l'EPLF est un parti unique et autoritaire, à la tête duquel se trouve Mr Issayas Afeworki depuis 1993. Il faut savoir du reste que les fonds d'Erythréens émigrés sont la principale source de revenu du pays...

 

En effet, beaucoup de jeunes hommes et jeunes femmes choisissent l'exil ou désertent en pleine nuit au péril de leur vie. La plupart qui ont réussi à passer la Méditerranée se retrouvent en Italie et essayent de rejoindre des proches en Europe. Mais la frontière française, gardée de jour comme de nuit, ne le leur permet pas. Ils se retrouvent avec des Soudanais, des Libyens, des Afghans et des Tchadiens en tee shirt et en tongs, épuisés, à coucher sous des ponts ou sur des places à Vintimille. Beaucoup sont des mineurs, certains portent des blessures visibles ou invisibles. Sans l'aide de prêtres français et italiens, d 'ONG et d'associations (La Cimade, Médecins sans Frontière, Réseau Education sans frontière, la Croix Rouge, Caritas, le Secours Catholique, le MRAP...), ils seraient déjà décimés par la faim, le froid ou la maladie. Il y a même des cours de français organisés une fois par semaine par des bénévoles.

 

Dans ce contexte, en 2016, des habitants d'une vallée coincée entre la France et l'Italie, la Vallée de la Roya, touchés par la misère et le dénuement de ces migrants, ont décidé de s'organiser et de leur porter secours: transport, hébergement, nourriture, vêtements, quitte à se mettre dans l'illégalité. L'Association Roya Citoyenne, comportant 50 personnes au moins, structure ce mouvement de solidarité et de résistance (roya06.anblog.fr). Deux personnes, Cédric Herrou, agriculteur et P.A. Mannoni, chercheur au CNRS, ont été arrêtés et poursuivis en justice pour leur aide concrète aux migrants. Mr Mannoni vient d'être relaxé. Mr Herrou, toujours sous contrôle judiciaire, risque de l'emprisonnement et une forte amende. Délibéré au 10/2/2017 !

 

Mme F. Cotta, avocate de Cédric Herrou, a fait remarquer aux autorités que «les Alpes Maritimes sont une zone de non droit où les mineurs réfugiés ne sont pas pris en charge». Une main courante a été déposée par Me Cotta contre l'Etat pour non assistance à personne en danger et un courrier envoyé aux autorités de l'Etat français. Elu azuréen de l'année par les lecteurs de Nice-Matin, par 4257 voix sur 7677, Mr Herrou a involontairement déclenché une polémique du Président du Conseil Général du 06, Mr E. Ciotti. Ainsi, au mépris des appels du Pape François, une personne élue, se disant bonne catholique, se sentant peut-être concernée par les prochaines élections, a condamné dans un article percutant les gestes d'humanité de ces personnes de bonne volonté, qui nourrissent et hébergent chez eux quantité de migrants. Une réponse dans la presse d'un des avocats de Mr Herrou a heureusement rétabli la situation et démontré les amalgames aux lecteurs du journal...

 

Devant le palais de justice de Nice le 4/1/2017, quelques 500 personnes étaient rassemblées pour soutenir Mr Herrou et demander sa relaxe. Des journalistes étaient présents. Tout cela va-t-il enfin réveiller la population française et même au-delà? Je l'espère! La solidarité serait-elle devenue un délit? Mon propre père a combattu le fascisme lors de la deuxième guerre mondiale et effectué 2 années de camp, avec l'espoir que les générations suivantes sauraient tirer des leçons de notre histoire. Toute ségrégation en effet, tout racisme anti-noir, arabe, juif, homosexuel ou tzigane était déjà dans la doctrine des partisans d'A. Hitler. Des Français, lors de la débâcle, ont trouvé refuge en Suisse ou aux Etats-Unis. Des «justes» ont sauvé des personnes pourchassées pour leurs origines ethniques. Tout cela est-il oublié? Je ne peux le croire, même si je reconnais que les préjugés d'un racisme ordinaire sont toujours bien vivants de nos jours !

 

Il me semble qu'avant d'être membre d'un parti d'extrême-droite ou d'extrême-gauche, de droite, de gauche ou du centre, né français ou pas, nous devrions tous nous retrouver au sein du grand et beau parti de l'Humain et de l'Ouverture du Cœur!

 

Pour ceux qui voudraient aider concrètement l'Association Roya Citoyenne, contacter sur Internet la collecte organisée en joignant le RIB Roya Citoyenne    RIB de l’association en téléchargement :   RIB Roya Citoyenne. Vous pouvez aussi faire un don via HelloAsso ou par chèque à l'ordre de : LDH section de Nice (Préciser au dos : pour les bénévoles réfugiés). Adresse : LDH section de Nice, Maison des associations 12ter Pl Garibaldi, 06300 Nice

 

Lyliane

 

07/01/2017

Transmis de Change.org en faveur de la Sécurité Sociale...

 

Suite à la remise en cause par certains candidats à la présidentielle du système de sécurité sociale actuel, un mouvement inédit a été lancé sur Change.org.

A l'origine de ce mouvement, un médecin, André Grimaldi, rejoint par des dizaines d'autres médecins mais aussi par plus de 200 000 citoyens qui veulent préserver notre système de santé. 

Cliquez ici pour en savoir plus sur cette mobilisation et peut-être signer la pétition vous aussi. 



Merci d'agir pour le changement,

Aminata et l'équipe de Change.org

 

rRegardez la vidéo

 

05/01/2017

Parfumer ses plats avec des épices bienfaisantes...

Mme Lise Bouilly, dans la rubrique diététique du journal Fémina, s'attache à citer les épices bienfaisantes en hiver. Pour cela elle s'appuie sur les avis d'un médecin nutritionniste comme le Dr Guy Avril, auteur d'un ouvrage intitulé:"22 épices pour préserver la santé"et d'une vétérinaire diplômée de toxicologie le Dr S. Hampikian. Tout d'abord, ils citent la coriandre, un activateur d'immunité contre les virus incontournable dans la cuisine méditerranéenne et latino-américaine. Les cuisinières en mettent avec la viande blanche, les potages, les purées, les crudités, les salades et même les fruits, car la coriandre soulage les ballonnements et décongestionne le foie. Des tisanes avec les graines et quelques feuilles sont également bénéfiques au rythme de trois fois par jour après les repas.

Puis, l'article cite le curcuma, dont le rhizome,  cultivé en Inde, est un anti-inflammatoire et un antioxydant réputé soulager les douleurs articulaires et prévenir les rhumes. On l'apprécie frais en petits morceaux ou émincé dans les potages, les légumes, les céréales, les viandes, les poissons ou les yaourts qu'il colore en jaune/rouge. En poudre, à raison d'une cuillère à café par jour, associé à du poivre noir dans du lait bouillant par exemple, c'est un bon anti-rhume. Quant à la cannelle de Ceylan, ses tanins sont antiseptiques et combattent parasites intestinaux et diarrhées. En bâton ou en poudre, elle se marie à de nombreuses préparations de la tarte aux pommes à des fruits cuits, d'un rôti de porc à un boeuf bourguignon. En cas de rhume ou de mal de gorge, mélanger une cuill-ère à café de cannelle en poudre à une cuillère à café de miel et ajouter quelques gouttes de citron.

La cardamome, considérée en Inde comme la reine des épices,  se marie aussi bien avec des plats salés ( poisson, viande blanche, carottes râpées) que sucrés (entremets). Ses gousses sont digestives et carminatives, mais aussi expectorantes et antitussives. Pour calmer la toux, faire en effet bouillir des gousses fendues dans de l'eau comme pour une décoction. Deux graines dans le café noir seraient aussi réputées avoir un effet tonique. Le clou de girofle, originaire d'Indonésie, a des propriétés antiseptiques, antalgiques et anti-inflammatoires. En ORL et en dentisterie, il est très efficace. Ils se piquent volontiers dans un pot au feu, une choucroute, un vin chaud et même un dessert au chocolat. En infusion, dans un bol d'eau bouillante placer un clou de girofle et laissez macérer 15 minutes.

Le gingembre est un des piliers de la médecine ayurvédique. Son rhizome originaire d'Asie a des propriétés digestives et circulatoires. Ce serait un réducteur de cholestérol et un  anti-nauséeux. L'utiliser frais ou écrasé dans un ragoût, un pot au feu, un bouillon, un poisson, une compote, une salade de fruits ou même du riz. Confit à la fin du repas c'est une gourmandise appréciée. La noix de muscade est un anti-inflammatoire et un analgésique. Elle combattrait la diarrhée dans la gastro-entérite. Toutefois ne pas dépasser une demi cuillère à café par jour et par personne à cause des substances stupéfiantes contenues dans la noix. Se borner de ce fait à râper son enveloppe. Elle se marie fort bien au potiron et à toutes les purées de légumes.

Dans la cuisine de nos pays occidentaux, ne pas oublier l'ail, cultivé partout dans le monde,  qui a de nombreuses propriétés: vermifuge, antibiotique, assainissant, fluidifiant du sang... Une gousse quotidienne est recommandée en toute saison. On l'utilise dans des sauces, des salades, des potages, avec des brochettes, des rôtis. Et les stigmates du safran, de plus en plus cultivé dans les régions méditerranéennes, sont réputés réguler le système nerveux. Il ne faut toutefois ne pas dépasser 10 g par jour. Vu son prix et ses nombreuses contrefaçons, il est important de bien vérifier la provenance des stigmates. On l'ajoute à la fin de cuisson d'un poisson, d'un risotto, d'une paella et même d'une crème anglaise. Il colore les préparations d'une belle couleur jaune.

Pour en savoir davantage, lire l'ouvrage du Dr Avril cité plus haut aux éditions Terre Vivante ou le livre "les épices qui guérissent" de Mme Murielle Toussaint. Sur Internet, consulter par exemple: www.maxhavelaarfrance.org et www.e-sante.fr.

Lyliane

01/01/2017

Une dynamique qui progresse: la réparation!

 

De plus en plus souvent, les consommateurs se tournent vers la réparation, principalement pour des motifs financiers. Toutefois, les préoccupations environnementales et l'attachement à un bien entrent également en ligne de compte, écrit Mme A.S. Quérité dans le Courrier du Retraité de décembre 2016.

La réparation s'inscrit en effet dans une démarche encouragée par la loi Hamon du 17 mars 2014, qui renseigne mieux les consommateurs sur la durée de disponibilité des pièces détachées des biens mis pour la première fois sur le marché. Cela doit être notamment inscrit de manière visible sur tout document commercial. Le fabricant en outre est tenu de fournir aux vendeurs et aux réparateurs les pièces détachées nécessaires à la réparation des produits dans un délai de 2 mois.

Certains distributeurs et fabricants s'engagent dans la réparation. C'est notamment le cas de Seb, pour qui le coût de réparation d'une pièce ne doit pas dépasser 50% du prix du produit neuf. Chaque composant doit à terme être démontable et réparable. Le groupe a également lancé un label «produit 10 ans réparable», qui sera appliqué sur l'emballage de tous les produits de ses marques aussi bien en France qu'à l'étranger.

Quant à Darty, l'enseigne a récemment mis en place des ateliers de réparation pour le multimédia et la téléphonie, résolvant ainsi plus de la moitié des pannes pour ce type de produits. Tous les modèles commercialisés par le groupe peuvent en bénéficier.

La réparation, qui a tendance à fidéliser les consommateurs, permet en outre à ces enseignes de comprendre d'où vient la panne, ce qui participe à l'amélioration et à l'innovation du produit. De plus, la réparation bénéficie d'une offre de services gratuits comme des tutoriels, des vidéos ou des forums d'aide. Par exemple consulter sur Internet: www.commentreparer.com. Les consommateurs peuvent aussi se tourner vers les «repair cafés», dans lesquels des bénévoles partagent leur expérience en bricolage.

La loi Hamon a indéniablement conforté et encouragé le processus vertueux de la réparation. Il revient au consommateur français de lutter à tous les niveaux contre l'obsolescence programmée des biens qu'ils achètent en privilégiant dans leur choix les enseignes soucieuses de la réparation de leurs produits.

Lyliane

 

28/12/2016

Les Biocoop passent à l'action...

Sous ce titre, un article dans la revue Chemins de Terre de l'organisation Terre de Liens nous informe que pour renforcer son engagement dans notre société en transition, le réseau Biocoop démarre un dispositif de don militant. L'Association a choisi Terre de Liens comme premier partenaire pour cette opération. Les 383 magasins Biocoop français, en effet, peuvent désormais proposer à leurs clients l'arrondi en caisse, c'est à dire l'arrondi du montant de leurs achats à l'euro supérieur au profit de Terre de Liens.

En 2015, une opération avait été menée sur 11 enseignes tests et avait rapporté 5000 euros en 9 mois. Biocoop l'étend cette fois sur tout le pays. Déja 28 magasins sont équipés pour le faire. En plus, d'autres partenariats se multiplient. certains impliquent directement le client, comme la vente de cartes de micro-don (2 à 3 euros) réalisée par des bénévoles du mouvement dans les magasins. Parfois ce sont les bénéfices des cartes de fidélité qui sont abandonnés à Terre de Liens. Il y a même eu dans le Sud-Ouest création par des magasins d'une carte de fidélité militante. Pour chaque remise au client, le magasin s'engage à verser 1 euro à Terre de Liens. 

Ces gouttes d'eau ajoutées les unes aux autres peuvent former une source de financement appréciable. ainsi, l'organisation peut continuer à installer de jeunes agriculteurs sur des fermes partout dans le pays. Quand l'imagination est au pouvoir, des initiatives citoyennes fleurissent et peuvent porter des fruits! Pour se renseigner sur Terre de Liens, consulter sur Internet: www.terredeliens.org 

Lyliane

24/12/2016

Vivre dans un monde sans croissance...

 

Je lis dans le journal gratuit Biocontact un excellent article de Mr Michel J.F. Dubois, biologiste, ingénieur agro-économiste, qui a obtenu en 2006 le prix du SIAL et qui a été nominé au prix de l'ingénieur de l'année 2008. Il vient de publier un ouvrage intitulé: «Vivre dans un monde sans croissance- Quelle transition énergétique?» Son mail est: midubois@free.fr.

Mr Dubois prend comme métaphore l'exemple d'une chenille qui croît jusqu'au moment où elle arrête sa croissance pour se transformer en papillon. Par là, il nous propose de prendre une autre voie, c'est à dire d'entrer dans une phase d'innovation permanente et de transformation. Car, selon lui, même les énergies renouvelables ne seront pas suffisantes pour remplacer les énergies fossiles.

Il insiste aussi sur un point essentiel: ne pas croître n'est pas décroître! La croissance étant devenue utopique, car la qualité de vie en pâtit, Mr Dubois propose d'arrêter la croissance de nos ponctions continuelles sur l'environnement. Pour y arriver, il imagine d'optimiser la consommation et la production en limitant les inégalités planétaires les plus criantes. Car, si chez nous règne le gaspillage, dans certaines zones du monde, c'est la famine!

Ni le coût du recyclage, ni le coût réel de l'énergie ne sont évalués à leur juste valeur. Les mers sont surexploitées, les minéraux deviennent rares, le climat se modifie du fait de nos activités... Bref, l'ingénieur pense qu'il nous faudrait investir pour acquérir des connaissances et des savoir-faire nouveaux. Que ce soit pour produire des voitures moins gourmandes en énergie, pour maîtriser notre consommation en eau, mieux isoler nos logements, fabriquer des produits à durée de vie plus longue, pour recycler les ressources minérales, produire une agriculture sans intrants, l'innovation est à l'ordre du jour. Cela commence déjà doucement chez nous: partage, échange d'objets, solidarité. Et de plus en plus les consommateurs dans leurs achats privilégient la qualité, la durabilité à la quantité et au prix.

Cela implique de changer notre comportement et de faire d'autres choix de vie individuellement et collectivement. Une sorte d'austérité volontaire ou d'auto-limitation serait à accepter au bénéfice d'un mieux- être collectif et individuel. On doit en effet pouvoir vivre mieux en ayant moins besoin de consommer, en privilégiant le relationnel, le culturel, le développement personnel, la créativité, la recherche... Certes, au plan planétaire, des accords multilatéraux seront nécessaires, mais nous pouvons d'ores et déjà enclencher le processus...

Mr Dubois en quelque sorte prône l'émergence d'une nouvelle civilisation. En ralentissant la course à la consommation et le gaspillage matériel et humain, nous sommes censés lâcher certains avantages dans nos pays dits développés. Ne serait-ce pas néanmoins pour aller vers un autre équilibre, une plus grande justice planétaire et des activités collectives mûrement réfléchies? Un apprentissage quoi qu'il en soit proposé par Mr Dubois à notre génération et aux générations futures...

Lyliane

 

 

 

 

 

12/12/2016

Intérêt des produits fermentés...

 

 

De nos jours ce type de produits fermentés paraît exotique. Toutefois, la fermentation est une technique de conservation très ancienne, utilisée dans pratiquement tous les pays du monde. Sans le savoir, nous consommons de nombreux produits fermentés, à commencer par les cornichons, les yaourts, les fromages, la bière, le vin, la choucroute... Ils ont en effet subi un procédé physico-chimique de transformation entièrement naturel.

On a laissé des micro-organismes (bactéries, moisissures, levures et enzymes) modifier l'aliment. Il existe trois types de procédés: alcoolique(vin, bière), acétique ( vinaigre, cornichons) et lactique (viande, poisson, légumes, produits laitiers, fruits). Pour le procédé lactique, il suffit par exemple de laisser tremper la denrée lavée crue (entière ou en morceaux) dans la saumure (sel: 2 cuillère à soupe au moins pour 1l d'eau bouillie) plusieurs jours, plusieurs semaines ou plusieurs mois dans un bocal en verre ébouillanté et bien fermé, le temps pour les bonnes bactéries de se développer à l'ombre et au frais. On peut faire fermenter n'importe quel légume, sauf les pommes de terre.

Des chefs étoilés, comme Mr Yannick Alléno, militent pour un retour à la fermentation, qui serait plus sûre que l'appertisation (conserves stérilisées), qui chauffe les produits, ce qui appauvrirait leurs saveurs. La fermentation en milieu anaérobie est censée au contraire bonifier la texture et le goût des aliments. De plus, elle empêche les moisissures. Sur le plan de la santé, les produits fermentés sont réputés aider le travail digestif. Ils apportent même des vitamines A, B, C et K.

Pour en savoir plus, consulter sur Internet le site: www.cuisine-saine.fr .

Lyliane

 

06/12/2016

Investissement éthique, mythe ou réalité?

 

Selon un dossier publié dans le Journal Mutualiste de la MGEN par Mme K. Vilarasau en novembre 2016, il existe dans le secteur de la finance un investissement socialement responsable, nommé par abrégé l'ISR, qui est l'équivalent du développement durable, à la frontière de l'économie, de l'environnement et du social. Toutefois, le concept reste inconnu de nombreuses personnes. L'explication serait que 25% seulement des conseillers financiers proposent des fonds ISR à leurs clients, qui n'en font pas la demande.

Né dans les années 1920, l'ISR concernait au départ des placements spécifiques destinés à répondre aux préoccupations éthiques de certaines congrégations religieuses, qui refusaient d'investir dans des valeurs comme l'alcool, le tabac, les jeux de hasard... Dans les années 1970, l'ISR a pris une dimension plus politique en ciblant les entreprises non liées à l'armement, à l'apartheid ou au nucléaire. Depuis une dizaine d'années, les paramètres de performances sociales, environnementales et éthiques sont intégrés systématiquement chez Novethic par exemple. Ils sont en augmentation de 29%, surtout depuis la COP 21 en 2015. C'est en quelque sorte une façon pour un particulier de peser sur l'économie.

Toutefois, il faut bien reconnaître que que le premier objectif d'un investisseur est la performance financière! Il existe en outre un manque de clarté dans l'information entourant ces fonds. Sommes-nous pour autant dans le «greenwashing», ce procédé marketing permettant aux entreprises de se donner une image éco-responsable à bon compte? La question reste posée. Quand on va à la N.E.F par contre, on est sûr de l'éthique des placements!

La France a annoncé par son ministre de l'Economie et des Finances en septembre 2016 qu'elle émettra une obligation verte d'Etat en 2017. Cette obligation totalement novatrice sera destinée à financer le «troisième programme d'investissement d'avenir» pour faire de Paris l'une des places financières de référence dans le soutien à la transition énergétique. J'espère que les prochaines élections en France ne viendront pas abolir cette initiative!

Lyliane 

03/12/2016

Les bienfaits avérés de l'homéopathie...

Près d'un Français  sur 2 de nos jours a recours à l'homéopathie, qui correspond bien à la règle médicale ancienne "primum non nocere" (tout d'abord ne pas nuire). Si certains sceptiques ne croient pas à l'homéopathie, écrit le journaliste de la revue Famille et Santé, ce sont souvent des scientifiques, dérangés par le fait que "ce qui ne s'explique pas ne peut exister". Ils n'ont au cours de leurs études pas été préparés à cette approche. L'homéopathie, en effet, utilise des produits tellement dilués qu'ils ne peuvent généralement pas nuire. De plus, partout dans le monde les recherches menées sur l'homéopathie marquent des points.

Peut-on néanmoins prétendre tout soigner par l'homéopathie? Certes non, car la chirurgie peut réaliser des miracles et l'allopathie rend bien des services. Mais l'homéopathie peut beaucoup et même, selon certains, soigner et guérir là où l'allopathie a échoué. Elle agit aussi sur les animaux, de telle sorte que de nombreux vétérinaires l'ont adopté. Malgré cela, quelques scientifiques continuent encore de prétendre que l'homéopathie a uniquement un effet placebo (guérison par la pensée).

On attribue au docteur allemand Samuel Hahnemann au 18 ème siécle la découverte de l'homéopathie. Il a utilisé notamment le principe de similitude. Cela signifie que non dilué, le remède provoque les mêmes symptômes que ceux du malade. Après dilution par contre, cela s'inverse. Pour comprendre les initiales DH et CH, il faut savoir qu'elles signifient respectivement décimale hahnemannienne et centésimale. Ces unités permettent de mesurer le degré de dilution de la teinture-mère contenue dans un remède homéopathique. Les dilutions varient selon l'effet recherché: 4 ou 5 CH pour une action rapide, 9 CH pour un problème chronique et au delà de 12CH pour une action profonde et prolongée. 

The Lancet, journal médical international, a par exemple démontré que Pollens, un traitement homéopathique, atténue les symptômes du rhume des foins et a un effet bénéfique à long terme. Des centaines d'expérimentations sont en cours dans le monde. L'Angleterre, l'Allemagne, l'Inde, la Russie reconnaissent les avantages de l'homéopathie. En France, l'homéopathie est enseignée en Faculté de Médecine depuis 1965. Quant aux Laboratoires Boiron, ils commercialisent chaque hiver contre les états grippaux beaucoup de doses d'Oscillococcinum! D'autres laboratoires homéopathiques existent comme Weleda ou LG Homéo, qui ont leurs propres terrains, en France et à l'étranger, où ils font pousser leurs plantes.

Il y a plusieurs écoles d'homéopathie: les homéopathes unicistes ne donnent généralement qu'un médicament en dose ou en granules, tandis que les autres associent au moins un remède d'origine végétale et un métal, parfois même un oligoélément. Les homéopathes continuent à prescrire des remèdes personnalisés en fonction des symptômes décrits par leurs consultants. De ce fait les visites durent en moyenne entre 30 et 40 minutes. Toutefois, des pratiques innovantes se font jour avec des complexes homéopathiques contenant 3 plantes associées, ce qui tend à favoriser l'auto-médication des patients.

Comment fonctionne l'homéopathie? C'est une médecine naturelle, qui n'agresse pas l'organisme. Au contraire, elle déclenche nos défenses immunitaires et soigne le terrain. Elle est en vente libre sans ordonnance, bon marché et sans effets secondaires. On considère en effet qu'en France l'homéopathie représente 1% de nos dépenses de santé. Certains médecins l'associent à un traitement allopatique ou par exemple prescrivent des granules après une opération pour évacuer les effets de l'anesthésie (opium en 15 ch).

Pour ma part, après avoir pendant des années cerné mon terrain, je sais plus ou moins les médicaments classiques qu'il me faut avoir sous la main. Par exemple, après un choc ou un coup: arnica en 5 ch, pour une piqûre d'insecte: apis en 5 ch... Si j'apprends une mauvaise nouvelle ou si j'ai peur en avion, je me tourne vers gelsémium en 9 ou en 12 ch. Mais, trois à quatre fois par an, je vais consulter à titre préventif mon homéopathe. En octobre, généralement, elle me prescrit l'équivalent d'un vaccin antigrippe homéopathique sans effet secondaire, à prendre sur 3 ou 4 mois, à base d'influenzinum et de sérum de yersin en 9 CH.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter "l'Encyclopédie familiale d'homéopathie" des Laboratoires Marcel Violet à Croix cédex (59963) ou différents ouvrages sur le sujet comme celui de Mrs. A.C. Quemoun et Rubinstein:" L'Homéopathie pertinente".

Lyliane

25/11/2016

Le 11ème palmarès des villes championnes de l'engagement citoyen...

Dans le Journal "ça m'intéresse" du mois de novembre 2016, un article de Mme Isabelle Verbaere avec F. Karpyta met l'accent sur les villes françaises dans lesquelles de bonnes idées ont vu le jour. Vingt Lauréats sur 50 ont été mis à l'honneur dans différents secteurs: solidarité, culture, coopération, recyclage. Et, avec joie, on découvre que notre pays fourmille d'initiatives et de belles histoires: balades en minibus pour les seniors, un food truck proposant la consommation de légumes, maisons retapées avec d'autres bricoleurs des environs dans un système de mutualisation des savoirs, création d'une application utile pour les malentendants... Ailleurs, ce sont des cabines téléphoniques qui deviennent des boites à lire, des malades d'Alzheimer qu'on emmène au musée...

On s'aperçoit également que collectivités, associations et secteur privé sont capables de s'unir pour mieux coopérer, comme cela a été le cas à Bayonne, en Ardèche ou dans la région Ile de France. Là c'est par exemple afin de sauver une librairie ou une entreprise, ici c'est pour aider des jeunes à passer le permis de conduire... De même, pour organiser la récupération, réparer, recycler, la lutte anti-gaspi devient de plus en plus efficace! A Calais, on peut emprunter des outils pendant 3 jours à une bricothèque; des repair café fleurissent - cf www.repaircafé.org - des recycleries pour des encombrants se montent cxomme à locminé (56). En fait, à chaque fois on s'aperçoit que cela profite autant à la commune concernée qu'aux habitants!

La Fondation Nicolas Hulot à Denain (59) depuis juin dernier a ouvert sur le parking du supermarché Carrefour un retour de consigne pour bouteilles en verre. Les habitants cumulent ainsi des centimes (de 1 à 5) sous forme de bons d'achat selon l'état de l'emballage rapporté.

La plupart de ces initiatives pourraient être étendues à d'autres communes françaises. Il suffit parfois d'aller trouver des élus et de leur soumettre nos idées. Alors, montrons à tous que les citoyens français sont motivés et actifs, qu'ils sont déja en train d'inventer un nouveau monde plus solidaire et plus créatif, en s'appuyant, malgré ou grâce à la crise, sur d'autres critères économiques que ceux en cours jusque là. Solidarité et écologie sont apparemment passés par là! 

Lyliane

14/11/2016

Accueillir des réfugiés dans notre pays...

 

 

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt l'article de Mme Pauline Bandelier, dans le magazine Kaizen du mois de novembre/décembre 2016, illustré des photos de Mr Sinawi Medine. Cet article de 4 pages fait le point sur la législation en vigueur dans notre pays concernant l'hébergement des migrants. Il donne également des pistes pour aider à l'intégration des personnes réfugiées, lorsqu'elles ont obtenu un droit de séjour et un permis de travail. En fait, selon l'article L622-4 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, la loi en France autorise toute personne à héberger un étranger en situation irrégulière, mais il lui est interdit d'obtenir une contrepartie directe ou indirecte de la personne accueillie. Par ailleurs, il faut savoir qu aucun étranger sans papiers ne peut normalement trouver un emploi dans notre pays. Nous sommes bien loin des allégations selon lesquelles ils seraient «ceux qui prennent le travail des français»!

Cet article donne aussi les coordonnées de personnes regroupées en associations et en collectif, ce qui permet de prendre contact en cas de besoin. Par exemple pour les réfugiés de la Roya (06) arrivant d'Italie, Mme et Mr Creton peuvent être de bon conseil (tél: 06 89 84 48 04) de même qu'à Nice Mr H. Jourdan, coordinateur de l'Association Habitat et Citoyenneté - www.habitatetcitoyennete.fr – ainsi que le réseau Bienvenue à Rennes.

En effet, alors que l'Europe peine à s'accorder sur une politique commune au sujet de l'accueil des réfugiés, des citoyens à travers la France font heureusement le choix de l'entraide et de l'ouverture à l'autre. Cet engagement humain, s'il apporte des contacts enrichissants, peut néanmoins conduire à des tracasseries policières comme cela a été le cas tout récemment à Breil sur Roya avec un jeune oléiculteur de ma connaissance qui a été arrêté pour avoir aidé bénévolement des Erythréens dans sa région...

Quand on sait ce qu'il en coûte de laisser son sol natal, d'abandonner ses racines pour fuir la guerre, les tortures, la montée des eaux ou la famine, puis de s'embarquer sur des bateaux de fortune pour traverser la Méditerranée, on ne peut que s'indigner des arrestations aux frontières, dans les trains ou sur les routes de ces personnes mineures ou majeures pour les renvoyer d'où ils viennent. On ne le sait peut-être pas mais la ville de Vintimille est une sorte de Calais Bis, d'où régulièrement des migrants sont transportés dans le Sud de l'Italie...

Quant aux craintes d'un envahissement, distillées par certains mouvements politiques afin de faire peur, elles semblent tout à fait excessives face à la réalité des chiffres. L'article cite en effet pour 2015, un nombre de demandeurs d'asile en Europe représentant 0,23% de la population des 28 Etats membres selon Eurosat. En France, sur les quelques 80 075 demandes reçues à l'OFPRA , seules 14 119 personnes ont reçu jusqu'ici un avis favorable.

Notre pays, qui parfois a tendance, via nos médias ou notre diplomatie, à donner des leçons d'éthique au monde, devrait s'interroger sur ses ventes d'armes à l'Arabie Saoudite ou à d'autres pays, car ces armes se retrouvent très vite visant des populations civiles en Syrie et en Irak, là même où les migrants sont contraints de fuir en masse. Certes, quelques mesures ont été lancées dont celle de Mme E. Cosse, Ministre du Logement, en Août 2016 avec un projet d'Hébergement Citoyen chez des particuliers. A Paris ou à Grande Synthe, l'accueil des réfugiés se fait apparemment plus dignement qu'à Calais, où ce qu'on nomme la Jungle est régulièrement démantelée par des bulldozers.

Personnellement, j'applaudirais des deux mains tout homme politique français suggérant courageusement que les 36 OOO communes du pays hébergent chacune un couple de réfugiés. Ces familles seraient en plus susceptibles de faire marcher des petits commerces, rouvrir les écoles et des bureaux de poste, car ces migrants ont des savoir-faire dans une société comme la nôtre où les campagnes se vident. Au lieu d'agiter le chiffon rouge de la peur de l'étranger pour mieux manipuler les foules, nos élus seraient bien inspirés de chercher à représenter les citoyens que nous sommes, héritiers d'une longue tradition d'hospitalité. Mais en période pré électorale où chacun cherche à se faire élire et à promettre monts et merveilles, un tel courage politique et une telle hauteur de vue paraît hélas bien rare!

Néanmoins, ne nous décourageons pas, ne cédons pas à la peur de l'autre, quelle que soit sa couleur de peau ou sa religion et prenons conscience de la force que nous représentons en tant que citoyens. Exigeons de tous les prétendants aux postes de pouvoir une position claire sur cette question sensible de l'accueil digne et profondément humain des réfugiés. La devise de notre pays sans cela ne serait à mes yeux qu'un pitoyable faux semblant... Dans cette espérance d'être entendue...

Lyliane

 

31/10/2016

La face cachée du bio low cost...

 

Une enquête de 50 minutes sur les dérives et les dessous du bio bon marché lancé par les grandes enseignes (Carrefour, Casino pour la chaîne Naturalia...) a été diffusée dimanche 23 octobre 2016 sur la 5ème chaîne. Elle a été réalisée par Mr Eric Wastiaux et la Société de production Pernel Média. Ce fut un grand moment d'information et de prise de conscience pour le public français!

De plus en plus de consommateurs, dans nos pays européens, recherchant des produits sains et bons aussi bien pour leur santé que pour la planète, des professionnels de l'agroalimentaire, des grossistes et des courtiers se sont engouffrés dans la fourniture à bas prix d'une production bio de masse. Officiellement, leur but était de démocratiser les produits bio réputés plus chers car nécessitant plus de travail à la main. Par conteneurs entiers, ils font acheminer vers leurs enseignes des produits sous label AB depuis le sud de l'Espagne (Andalousie) ou d'autres pays plus lointains, qui sont impossibles à bien contrôler. Nous les retrouvons ensuite dans les supermarchés ou certains magasins bio à des prix très attractifs. Ainsi s'est crée en moins de 10 ans une bio à deux vitesses!

Car, nos agriculteurs, nos arboriculteurs, nos éleveurs locaux continuent à essayer de vivre sur leurs terres du produit de leur travail. Ils font leurs plants, désherbent à la main, travaillent par tous les temps en respectant le rythme des saisons. Les consommateurs en Amap, les clients du marché les connaissent et leur paient un juste prix. Les éleveurs quant à eux aiment leurs animaux et ils veillent à les traiter humainement. Comme le dit le pionnier de la bio, Mr Philippe Desbrosses, tous ont une démarche éthique et un esprit bio!

Car nous avons vu dans le reportage tourné en Andalousie des bidonvilles de travailleurs précaires, relativement sous-payés, des kilomètres de serres, des producteurs devenus des industriels soumis à la guerre des prix avec leurs gros acheteurs européens. Certes, leurs produits ont le label AB, car ils ne contiennent pas de pesticides, mais la démarche est bien différente de celle des paysans locaux. Le label Biocohérence et celui de Nature et Progrès par contre semblent garantir davantage de paramètres et être plus justes à l'égard des paysans. Sans oublier les éleveurs dans de grosses porcheries qui continuent pour la plupart à mettre du nitrite de sodium dans leurs jambons bio, alors que ce produit est réputé cancérigène. Enfin, l'abattage des animaux, tel que l'association L 214 l'a dévoilé, frise la maltraitance pour les porcs bio comme non bio. On est loin du commerce équitable et de l'économie sociale et solidaire!

Seule peut-être la coopérative Biocoop, qui existe depuis une trentaine d'années, se fournit en bio chez des petits producteurs locaux, lutte contre le gaspillage des emballages et pratique des prix négociés où toutes les parties trouvent leur compte. Des initiatives intéressantes nous étaient aussi présentées, comme une société des Hautes-Alpes qui a trouvé pour son jambon bio une formule sans nitrite ou un chevrier et sa compagne bichonnant leur troupeau de chèvres.

Quant aux règles européennes concernant la bio, selon ce qui nous a été indiqué, elles admettent une mixité possible avec sur une même parcelle des cultures bio et des non bio! Bref, à tous les niveaux, les consommateurs attirés par le bio sont invités à être vigilants, à réfléchir à l'empreinte carbone des produits qu'ils achètent et à choisir des aliments sains, de saison, produits à proximité de chez eux, en ne regardant pas uniquement le prix de vente. Sinon quelle différence y aurait-il avec la société de consommation? Ne serait-ce pas cela au fond être un citoyen cohérent et responsable?

Lyliane

 

 

 

 

 

30/10/2016

Des consignes et des aides pour favoriser le tri sélectif...

 Si l'on hésite ou si l'on a peur de se tromper entre les bacs de recyclage et la poubelle, nous dit Mme Pauline Castellani dans le journal Fémina, on peut télécharger l'application «guide du tri 3.0» sur son smartphone ou visiter le site www.consignesdetri.fr.

La parfumerie Marionnaud vient de mettre en place dans ses boutiques un service de recyclage. On peut désormais y rapporter ses produits cosmétiques vides, qu'ils aient ou non été achetés dans cette enseigne. Marionnaud se chargera ensuite de recycler le verre et de revaloriser le plastique.

Depuis quelques années, Séphora propose le même genre d'offre sur ses bouteilles de parfum. Si l'on rapporte un flacon vide, on bénéficie de 20% de réduction, comme chez Marionnaud, sur l'achat d'un autre parfum. Quant à la parfumerie T. Mugler, depuis 1992 on peut faire recharger son flacon de parfum en magasin par une conseillère dans une «fontaine à parfum». C'est encore plus écologique!

L'opération «recyclez économisez» a déjà permis de récupérer 2,2 millions de flacons depuis octobre 2014. Enfin, depuis janvier 2015 existe un logo indiquant que le produit est recyclable et peut être trié avec le verre ou le plastique. Adoptons donc de bons réflexes et suivons les initiatives responsables. Pour le moment, seuls 44% des français le font de manière systématique, nous dit l'agence Ipsos. Trions donc avant de jeter et enseignons ce geste à nos enfants et petits-enfants!

Lyliane

 

29/10/2016

A propos des semences et graines de nos fruits et légumes...


Un long article de Mr Julien Venesson dans le Journal Alternatif Bien-être de novembre 2016 fait le point sur la situation ubuesque que nous vivons depuis 40 ans en France à propos des graines. Il s'appuie sur l'interview de Mme Eliane Dapoigny, agricultrice et membre de l'Association Kokopelli depuis plus de 10 ans. Celle-ci précise en effet que les professionnels dans notre pays sont obligés depuis 40 ans de choisir leurs graines dans le Catalogue Officiel des Espèces et Variétés, au lieu de pouvoir reproduire leurs propres semences. Cette loi était censée garantir que différentes variétés ne soient pas vendues sous le même nom.

Les gros semenciers, qui ont les moyens de payer cher pour inscrire leurs graines au Catalogue, ont de ce fait la haute main sur toutes les semences, la plupart du temps hybrides et stériles. Ce sont eux, en plus, qui fournissent tous les engrais et produits de l'agriculture conventionnelle. La pérennité du patrimoine légué par la nature n'est donc plus assurée. Se procurer de véritables semences anciennes, naturellement reproductibles, est difficile, sinon grâce à des associations de sauvegarde de la biodiversité comme Kokopelli ou le Biau Germe. Certains maraîchers bio se sont mis volontairement dans l'illégalité et ils cultivent d'année en année leurs propres semences.

Les industriels ont ainsi mis la main sur notre agriculture! Heureusement, pour manger sainement fruits et légumes, certains se sont mis à cultiver leurs potagers et leurs fruitiers. La permaculture, la culture en buttes ou en lasagnes a de plus en plus d'adeptes. Elle permet sur de petits espaces, où le sol est paillé, de cultiver avec moins d'arrosages et sans produits chimiques. En outre, de plus en plus d'agriculteurs se rendent compte du caractère insoutenable des méthodes industrielles et ils se convertissent à l'agriculture biologique. C'est un mouvement de fond qui nous fait collaborer à nouveau avec la nature, consommer autrement et revenir à plus de bon sens. Mme Dapoigny néanmoins souligne que les grandes chaînes de produits bio appartiennent souvent à des grandes chaînes de supermarchés comme Naturalia qui appartient à Monoprix et donc à Casino. Les consommateurs sont invités à être vigilants. Les Amap et Biocoop paraissent à l'opposé de bonnes alternatives.

Dans sa région, Mme Dapoigny crée des bourses aux graines pour favoriser les échanges de semences anciennes naturellement reproductibles. Elle a même imaginé des granothèques en Bourgogne sur le modèle des bibliothèques. Pour plus d'information sur le sujet, contacter: https://kokopelli-semences.fr ou www.biaugerme.com.

Lyliane

 

26/10/2016

Soutien par pétition au ministre-président de Wallonie qui a refusé l'accord CETA pour son pays...

 

Avez-vous entendu parlé de Paul Magnette ? C'est le ministre-président de la Wallonie, une région du sud de la Belgique. Il vient de faire ce qu'aucun homme politique européen n'avait osé faire.

Il y a quelques jours, Paul Magnette a refusé de signer l'accord de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne, stoppant les négociations en cours. Ce traité appelé "CETA" compte de nombreux détracteurs qui estiment qu’il menace l'agriculture, les services publics et les politiques favorables à la santé et à l'environnement.

Parmi ceux qui pensent que ce traité est dangereux se trouve Emmanuel. Il a lancé une pétition pour soutenir la décision de Paul Magnette et l'encourager à "tenir bon, malgré les pressions de l'Europe". En effet, le ministre a dit avoir reçu de nombreux appels des responsables politiques européens à signer cet accord.

Plus de 26 000 personnes ont signé la pétition d'Emmanuel en moins de 3 jours. Pour les rejoindre, c'est ici.

 

Soutien à Paul Magnette contre le #CETA et par extension contre #TAFTA

 Change.org

France

Aujourd'hui, par son refus de se compromettre avec un accord intolérable, que ce soit pour la Wallonie ou pour l'ensemble de l'Europe et même du Canada, Paul Magnette a tenu en échec tous les lobbies et politiciens favorables au traité de libre-échange entre le Canada et l'Europe.

Traité qui limite les droits des peuples à être souverains y compris contre les entreprises multinationales.

Par cette pétition, nous soutenons Paul Magnette et l'encourageons à tenir bon, malgré les pressions de l'Europe menée par M. Juncker.

Voulez-vous faire changer les choses ?
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25/10/2016

Où en est la lutte contre le gaspillage alimentaire?

A l'occasion de la Journée Nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire le 16 octobre dernier, les citoyens prennent conscience que plus de 10 millions de tonnes d'aliments partent à la poubelle chaque année dans notre pays. Ce gâchis représente un tiers des denrées produites, nous dit Mme Tiphaine Honnet dans le Journal gratuit Fémina.Tantôt ce sont les fruits et légumes défraîchis, tantôt la date de péremption dépassée...

Nous pourrions, certes, accuser la grande distribution et ses énormes stocks ou l'industrialisation des produits alimentaires, mais ne serions nous pas tous responsables, par exemple en achetant trop à la fois sans aucun discernement, quitte à jeter ensuite de la nourriture périmée? Des citoyens se sont mobilisés ainsi que des associations caritatives. Certains vont glaner des invendus à la fin des marchés, d'autres distribuent des repas chauds pour des personnes en situation précaire, soupes ou plats confectionnés avec des produits récupérés.

Il y a eu des réactions du côté législatif. En effet, depuis février 2016, la loi interdit aux grandes surfaces de détruire les denrées pouvant encore être utilisées dans l'aide alimentaire. En juin 2013, avait été lancé le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire signé par tous les acteurs de la filière alimentaire, afin de réduire de moitié le gaspillage d'ici 2025.

Enfin, des chefs, des restaurateurs sensibilisent le grand public à réduire l'empreinte carbone de son assiette, à jeter le moins possible d'aliments en recyclant nos déchets et à acheter des produits de saison en quantité raisonnable. Nous commençons à emporter nos restes à la maison sous forme de doggy bag. Il existe même une application futée comme Too Good to Go, qui permet de commander en ligne des plats de restaurants invendus ou comme OptiMiam qui aide les commerçants à écouler leurs stocks grâce à des promotions.

Bref, l'entraide et la récupération commencent à s'organiser dans notre pays. Il était grand temps de mettre fin à ce gaspillage! Pour en savoir plus, consulter le site de l'Ademe, des Moissons Solidaires, ou de l'Association Bon pour le climat par exemple sur Internet: www.ademe.fr, www.moissonssolidaires.fr, www.bonpourleclimat.fr.

Lyliane

 

24/10/2016

Changeons d'agriculture...

 

Le système alimentaire industriel, nous dit le CCFD (Comité catholique contre la faim) dans sa lettre mensuelle, contribue aux émissions de gaz à effet de serre de façon exponentielle sans compter le gaspillage induit par ce mode d'agriculture. Alors que d'un autre côté l'agriculture paysanne et familiale assure l'alimentation de 70% de la population mondiale avec seulement 25% des surfaces agricoles. Ce modèle agricole, utilisant de plus en plus l'agro-écologie, est bien plus respectueux des écosystèmes, alors qu'il subit les effets des dérèglements climatiques, au Sahel notamment (sécheresse, famines...).

Lors de la 22 ème Conférence des Parties sur les questions climatiques (COP 22), qui se tiendra en novembre prochain au Maroc, il sera temps d'entrer dans une démarche de transition de l'agriculture industrielle, afin d'apporter de vraies réponses aux problèmes de la faim et du climat. Notre mobilisation doit être entière en tant que citoyens du monde. Refusons notamment les demi-mesures ménageant les grands groupes industriels, qui jusqu'ici ont réussi à ne rien changer à leurs modes de fonctionnement!

«Il est grand temps que les Etats prennent leurs responsabilités et que des décisions politiques soient prises pour définir le modèle agricole de demain» écrit Mme A.L. Sablé du CCFD. Selon un rapport de l'ONU de 2012, d'ici 2080, 600 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de la faim en raison des changements climatiques, si nous ne réagissons pas très vite... Pour s'associer à la démarche du CCFD et s'impliquer dans ses actions, consulter www.ccfd-terresolidaire.org.

Lyliane

 

23/10/2016

Collectif des femmes exclues de l'emploi après 45 ans...

 

C'est à travers un témoignage délivré au cours de l'émission Mille et une vie de Mr Frédéric Lopez sur la 2 ème chaîne que j'ai entendu parler de ce Collectif qui regroupe environ 700 bénévoles solidaires dans notre pays. Ce réseau gratuit qui existe dans 11 villes de France paraît d'une grande efficacité: en 10 ans près de 20 000 femmes sont passées par Force Femme et 30% d'entre elles ont retrouvé du travail.

 

On les aide à préparer des entretiens d'embauche, on leur prodigue des conseils, si les personnes veulent créer leur propre entreprise, ce qui les incite à reprendre confiance en elles. Le but du Collectif Force Femme est l'entraide, ce qui semble plutôt rare en ces temps de crise.

 

Pour en savoir davantage sur cette initiative, dont les médias ne parlent pas beaucoup, contacter sur Internet:www.forcefemme.fr.

Lyliane

 

17/10/2016

Les ambitions d'une Danoise pour l'Europe...

Sous ce titre, Mme Aude Carasco présente, dans le Journal la Croix, paru le 22/8/2016, une femme d'exception peu connue en France: Madame Brigitte Nyborg. Cette ex-première ministre danoise avait crée dans son pays son propre mouvement:"Les nouveaux Démocrates" avec le soutien de l'ancienne journaliste de TV1 Mme Katrine Fensmark.

 

Le film Borgen diffusé entre 2010 et 2013 a été inspiré par cette femme politique. Son parti aux élections législatives avait remporté 13 sièges au Borgen, le Parlement danois. Devenue Ministre des Affaires Étrangères, elle avait cherché des axes communs avec ses homologues européens sur l'accueil des réfugiés. Elle démissionna au début 2016, consternée par le Brexit anglais et la montée du parti d'extrême-droite danois, mais surtout en raison de la politique migratoire de son pays.

 

Mme B. Nyborg a des idées précises sur le rôle de l'Europe: elle pense en effet que "'Europe doit définir un projet commun en se nourrissant d'initiatives locales et en associant davantage les citoyens à la décision". Cette femme politique a fait un tour d'Europe et elle est notamment venue en France avec sa famille au cours de ses vacances d'été à la rencontre de lieux d'expérimentation de nouvelles façons de produire et de vivre ensemble.

 

Elle pense en effet que beaucoup de jeunes européens "ont compris que la transition écologique et l'économie circulaire créaient de l'activité, des emplois, mais aussi du lien social et du sens. C'est un vivier de solutions nouvelles pour nos démocraties menacées par les intégrismes". En France, elle a découvert "Les Grands Voisins", une oasis d'initiatives solidaires, sociales et artistiques sur le site de l'ancien hôpital St Vincent de Paul dans le 14 ème arrondissement de Paris. Ce lieu auto-proclamé "Fabrique de biens communs" permet par exemple à des touristes et des personnes en quête d'hébergement d'urgence de se côtoyer...

 

C'est tout de même surprenant que nos médias ne s'intéressent en aucune façon à ce lieu de vie français, qu'une danoise nous fait heureusement découvrir... N'hésitons pas à en parler autour de vous et à y passer. De tels laboratoires forgent peut-être le monde de demain!

 

Pour en savoir davantage, consulter le site www.la-croix.com.

 

Lyliane

 

10/10/2016

Le développement des circuits courts alimentaires en France...

 

 

De plus en plus, des consommateurs achètent des produits du terroir directement auprès de producteurs locaux à la périphérie des villes ou en campagne (bord de route, à la ferme). Ce mode de commercialisation des produits agricoles, animaux ou de la mer est en hausse. Il écarte du circuit les intermédiaires, ce qui permet de rémunérer le paysan ou l'éleveur avec un juste prix. On considère qu'aujourd'hui 1 producteur sur 5 vend en circuit court ce qui correspond à 21% des exploitations.

 Ce mouvement avait commencé aux Etats-Unis avec les "locavores". Ses adeptes considéraient que les denrées alimentaires achetées, pour être fraîches et garder toutes leurs qualités gustatives, devaient pas être produites dans un rayon de 50 à 80 km maximum. Cela écartait les importations de produits exotiques et les denrées ayant voyagé sur de longues distances. On a commencé à ce moment là à privilégier les produits de saison.

 Cette mutation sociétale, qui se veut fort différente des actes habituels de commerce, concerne très souvent l'agriculture biologique. Le système AMAP (association pour le maintien d'une agriculture paysanne) par exemple conclue un nouveau pacte entre producteur et consommateur. C'est une opportunité pour créer des liens et rapprocher les citoyens des personnes qui les nourrissent. Plus qu'une mode, c'est un défi au changement de nos façons de consommer. En faisant un jeu de mot facile, je dirai que les circuits courts court-circuitent les relations purement mercantiles entre les êtres humains!

Lyliane

 

07/10/2016

S'occuper des animaux afin de se sentir valorisé...

 

Le Journal Messages du Secours Catholique, sous la plume de Mme Cécile Leclerc-Laurent, publie un reportage effectué au zoo de Pescheray (Sarthe), où une vingtaine de personnes en situation de handicap s'occupent des animaux. Il y a en effet, dans les 100 ha du zoo, une cité du Secours Catholique nommée ESAT (Etablissement et Service d'Aide par le Travail) qui propose une activité à un total de 70 personnes dans le zoo, au restaurant, au maraîchage et dans les espaces verts.

Ces travailleurs ont été orientés auparavant par la Commissions des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH). Sous les yeux bienveillants des moniteurs qui les encadrent, ces personnes trouvent un épanouissement personnel. Elles se sentent utiles, gagnent un salaire et s'intègrent peu à peu dans la société. La plupart adorent s'occuper des 120 espèces animales d'Europe et des Dom Tom, qui vivent dans le parc animalier.

Cette expérience est unique en France et mériterait d'être étendue à d'autres zoos, car elle permet à ces personnes souffrant de déficiences intellectuelles ou de troubles psychiques de se sentir responsables. Un diaporama sonore fait par Mme Leclerc-Laurent existe sur le site internet de l'association. Pour le voir, se connecter sur www.secours-catholique.org.

Lyliane

 

03/10/2016

Accompagnateur de jeunes en recherche d'emploi...

 

Le Journal La Croix du 25 février 2016 présente l'initiative hors du commun de Mr Augustin Meaudre, que la journaliste Mme A.M. Kaiser décrit comme «un homme pressé de réussir la remise sur pied de jeunes en perte d'espoir et de repères». Pourtant, Mr Meaudre a commencé sa vie professionnelle dans l'armée, où il est resté 7 années. En mission au Tchad et en Afghanistan, il y a vécu proche de la population, au cœur d'une vie communautaire à son goût.

Ayant repris des études à Lyon, ce fils du directeur d'une ONG, âgé de 35 ans, trouva sa voie en Bretagne auprès d'un ami. S'occuper de l'insertion de jeunes en difficulté lui parut en effet correspondre à sa vocation profonde et à sa foi. Cela l'a poussé à créer, il y a un peu plus d'un an à Charolles (Saône et Loire), l'Association Geneses. cf www.geneses.org.

Là, aidé d'un formateur éducateur diplômé, il prend en charge des jeunes, qui lui sont envoyés par des familles ou des associations. Cet accueil communautaire dure 9 mois et permet à ces jeunes de retrouver confiance et du sens dans la vie en société. Mr Augustin Meaudre de son côté cherche des mécènes ou des chefs d'entreprise, chez qui placer «ses jeunes». Des partenariats se créent parfois. Des résultats encourageants sont déjà à son actif. Pour le moment, il limite volontairement à 10 ou 12 par an les jeunes qui peuvent être accueillis dans l'association Geneses.

Le grand projet de cet ancien officier, qui veut être un intermédiaire et qui cherche à aider les plus vulnérables, serait d'ouvrir la démarche à des jeunes filles. Il est donc en recherche d'un bâtiment, en vue d'un futur hébergement, et d'une personne responsable. Espérons que la vie répondra à son appel et que cet engagement portera de beaux fruits!

Lyliane

 

02/10/2016

Abreha We Atsbeha, un village éthiopien laboratoire...

 

Depuis la fin des années 1990, les villageois d'Abreha We Atsbeha, un village éthiopien perché à 2000m d'altitude dans le nord du pays, ont commencé à construire des digues, à creuser des puits et à restaurer les berges des rivières, au lieu de partir chassés par la sécheresse. C'est ce que nous explique Mme Emeline Wuilbercq dans le Journal Le Monde du 29/7/2016.

Grâce à leur travail acharné, ils ont en effet vaincu la fatalité et désormais ils font des récoltes trois fois par an. Mr Abo Hawi, la soixantaine, règne sur ce village depuis trois décennies. Il a du reste remporté en 2012 le Prix Equateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). L'exemple de ce qu'il a demandé aux habitants du village est désormais cité par les experts mondiaux d'agro-foresterie. Son savoir faire est même exporté en Turquie, au Brésil, en Namibie...

La majorité des villageois en effet sont restés (5000 paysans environ) et ils ont creusé des centaines de puits souterrains et introduit de nouvelles pratiques agricoles: interdiction de laisser brouter les animaux partout, compostage, rotation des cultures, construction de terrasses à flanc de côteaux, plantation d'acacias fixateurs d'azote dans les sols, irrigation des champs... Bref «une agriculture intelligente et résiliente face aux changements climatiques en s'appuyant sur les conseils des chercheurs».

Depuis la mise en place de ce modèle, la production alimentaire a été multipliée par dix. Une certaine discipline règne cependant dans ce village: utilisation des puits à plusieurs, quarante jours de temps de travail donnés à la collectivité, construction d'un barrage par les habitants, récompenses locales aux plus zélés... C'est devenu un laboratoire pour un nouveau développement local!

La crise migratoire ne touche pas cette région, qui a su réhabiliter ses sols. Un exemple à étendre à tous les pays touchés par la sécheresse et l'insécurité alimentaire, afin que tous puissent se prendre en charge et manger à leur faim. Car, en réalisant qu'ils ne sont pas des victimes de la fatalité, ils ont trouvé la voie d'une mise en commun de leur force de travail et montré qu'en travaillant dur, tendus vers un même objectif, ils ont fini par s'en sortir tous ensemble.

Lyliane

 

01/10/2016

Une main en 3D...

 

Il y a malheureusement des enfants, dans tous les pays du monde, qui naissent avec des mains ou des doigts manquants. Ils s'adaptent et essayent de vivre comme les autres. Toutefois, ce handicap ne leur permet pas de faire certains sports et de prendre facilement des objets à leur portée. Leur rêve d'avoir une main articulée, de la couleur qui leur plaît, commence à devenir réalité dans notre pays...

Une association, en effet, a été crée en 2015 nommée E-Nable pour mettre en relation les familles de ces enfants et des particuliers bénévoles dans leur région. Grâce à leur métier d'informaticiens, certains d'entre eux ont eu connaissance de prototypes en cuir et métal mis au point pour un charpentier américain depuis 2011. Ils ont développé le concept, afin de créer des prothèses plastique de mains sur des machines en 3 D.

Sur Internet en open source, en effet, des fichiers existent pour modéliser des maquettes et les charger sur des imprimantes spéciales, capables d'imprimer par couches successives des modèles de mains adaptés aux enfants. L'association crée peu à peu un maillage de personnes proches des familles et capables de concrétiser ces prothèses à l'esthétique choisie par chaque enfant, sur des imprimantes en 3D.

Pour le moment, en France, 8 mains articulées ont déjà été crées, 12 prothèses sont en cours de fabrication et 17 sont en attente. Il faut savoir que 30 pièces en plastique sont nécessaires pour les réaliser et cela peut se faire en 24H. Ensuite, le montage est un peu plus long, car il se réalise avec du fil de pêche et des élastiques, afin de rendre ces prothèses mobiles. De ce fait, le prix de revient de ces mains articulées est modique: environ 50 euros pièce!

Cette initiative, complètement désintéressée, se devait d'être saluée car elle n'est pas très courante dans notre société aux buts le plus souvent mercantiles. Aucun business en effet! Au cours de l'émission «Mille et une vies rêvées» de Mr Frédéric Lopez, nous avons pu voir la joie de Lily Rose et de Yago, deux enfants déjà dotés de ces mains colorées qui leur changent la vie! Leur sourire est la récompense et le remerciement de tous ces bénévoles!

Lyliane

 

30/09/2016

Mon cartable connecté...

A l'initiative de Mr Marc Lavoine, de Mr Raymond Domenech et de Mr Abdel Aissou, un collectif a été crée, en partenariat avec l'Association Bibliothèque Sans Frontière (BSF), pour que les enfants hospitalisés ne soient plus coupés de leur classe et de leurs camarades. Car chaque année 2 millions d'enfants sont hospitalisés dans notre pays. Ces personnalités n'ont pas voulu en effet qu'à leur souffrance s'ajoute leur isolement.

 

Tous ensemble, ils ont imaginé et fait réaliser un cartable connecté contenant une tablette, un routeur 4G et deux caméras HD mobiles. Ainsi l'enfant peut suivre ce qui est échangé ou écrit au tableau, comprendre les exercices proposés et ce que le professeur,  grâce à son micro cravate bluetooth, enseigne en classe. Le lien et une forme d'interaction intelligente sont ainsi maintenus grâce à cet outil. C'est apparemment un facteur de guérison non négligeable...

Cette initiative a été présentée sur la deuxième chaïne le 28/9/2016 lors de l'émission de Mr Frédéric Lopez "Mille et une vies rêvées". Pour en savoir plus,  contacter le site Internet: www.moncartableconnecte.fr.

Lyliane

 

 

 

29/09/2016

Des éleveurs s'organisent...

 

Avec la baisse régulière du prix du lait pour les éleveurs, la plupart n'arrivent pas à avoir une rémunération décente. Il reste dans notre pays environ 60 000 éleveurs, mais leur situation est très précaire bien qu'ils travaillent près de 65 heures par semaine. Aussi, j'ai appris avec intérêt, le 27/9/2016 au cours de l'émission de Mr Frédéric Lopez sur la deuxième chaîne, ce qu'ont imaginé deux frères installés en Loire Atlantique depuis 2006 avec un beau cheptel de vaches laitières, afin de pérenniser leur exploitation.

Fabrice Hegron et son frère ont eu en effet l'idée de se regrouper avec d'autres éleveurs de la région de Nantes pour transformer et commercialiser leurs produits laitiers. Ils visent la qualité et font en sorte que leur lait soit tracé et garanti sans utilisation d'huile de palme, ni d'OGM. Ils sont en effet soucieux de l'environnement et de la santé des consommateurs. C'est pourquoi, ils nourrissent leurs vaches avec de l'herbe et des aliments naturels.

Cette courageuse entreprise collective leur a pris 5 ans, car il fallait trouver 8 millions d'euros pour réaliser leur projet. Grâce au financement participatif par internet et par les réseaux sociaux, à des aides du département et de la région et surtout à la grosse somme investie par un actionnaire, ils ont montré qu'ils pouvaient se prendre en main et réussir tous ensemble. Mais, par contre, ils ne veulent accepter aucune subvention.

Actuellement, ils en sont à la phase finale, c'est à dire à celle aussi délicate de la commercialisation. Leur lait à la vente n'est pas plus cher que les autres (94 centimes), dans la mesure où ils n'ont plus besoin de passer par des transformateurs et où ils proposent eux-même leurs produits en boutiques et supermarchés. Leur but désormais serait d'arriver à se payer décemment et à inciter d'autres éleveurs, jeunes ou moins jeunes, à faire comme eux. Car conserver dans notre pays nos prairies, nos bocages et nos races bovines ne serait-il pas un gage de préservation de la biodiversité?

Comme quoi, malgré la crise économique, il y a encore moyen de se prendre en charge en tant que citoyen sans attendre autre chose de l'extérieur qu'un élan de solidarité!  Bravo aux éleveurs de Loire Atlantique!

Lyliane

 

28/09/2016

Journée mondiale de l'alimentation...

La Journée mondiale de l'alimentation est célébrée chaque année dans le monde entier le 16 octobre sous l'égide de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO). L'ONG Action contre la Faim vise un objectif: un monde sans faim à l'horizon 2030. Elle alerte également l'opinion publique et les autorités sur la situation humanitaire dramatique des pays, sur les problèmes de protection des civils et l'application du Droit International Humanitaire comme par exemple en ce moment au Yemen.

Des solutions diverses existent bien dans les pays où la famine demeure afin d'améliorer la sécurité alimentaire, mais ils ont besoin d'un coup de pouce des pays développés pour implanter une agriculture durable basée sur l'agro-écologie, apporter un nouvel impulse aux programmes agricoles, créer des banques céréalières et d'alimentation pour le bétail, réhabiliter ou créer des puits, regrouper des maraîchers, les associer en coopératives...

Ici, en Europe, des collèges organisent chaque année des courses de solidarité, des entreprises (boulangers, restaurants...) se montrent solidaires et se signalent au public par leurs logos, des sponsors organisent des challenges contre la faim, des particuliers récoltent des fonds lors de ventes de charité. Depuis le mois de septembre est lancée une campagne:" je déj, je donne!". Il s'agit de collecter des titres de restaurant en partenariat avec le groupe UP. Etant donné qu'il y a environ 3,8 millions de porteurs, on pourrait ainsi venir en aide à 2 millions d'enfants.

Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser à:  www.actioncontrelafaim.org ou www.jedej-jedonne.org .

Lyliane

25/09/2016

Face au défi de la malnutrition au Niger …

 

 

Pays parmi les plus pauvres au monde, le Niger connaît des taux de malnutrition alarmants. L'ONG Médecins du monde avec 48 personnes sur place lutte auprès des autorités contre ce problème de santé publique majeur, nous dit Mr Thomas Flamerion. Un programme de lutte contre la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes ou allaitantes est mené dans le district d'Illéia, région de Tahoua avec l'aide de 422 agents bénévoles formés et encadrés par Médecins du Monde.

La malnutrition en effet touche près de 15% des enfants nigériens. C'est le seuil d'urgence fixé par l'OMS. Les zones rurales, où vit 80% de la population, continuent de manquer de nourriture, d'infrastructures médicales, de matériel et de personnel qualifié. «En période de crise», explique l'assistante nutritionnelle du Centre CRENI du district, «on accueille jusqu'à 20 enfants malnutris par jour et ils sont parfois trois par lit».

A la malnutrition s'ajoute parfois une infection au paludisme, maladie endémique au Niger. Les agents bénévoles sur place sont amenés à dépister les enfants en danger: ils prennent la température, pèsent et mesurent le périmètre brachial des enfants, car un tour de bras inférieur à 12,5 cm indique une malnutrition modérée ou sévère. Des suppléments alimentaires avec des pâtes énergétiques (plumpy'sup ou plumpy'nut) sont donnés aux familles. Une sensibilisation est faite également auprès des femmes en faveur d'une planification des naissances, car en espaçant les grossesses, on prolonge l'allaitement des bébés.

Sachant qu'au Niger actuellement un enfant sur six meurt encore avant l'âge de 5 ans faute de soins, alors que dans nos pays européens nos enfants mangent à leur faim et sont bien soignés, nous ne pouvons que saluer les missions de Médecins du Monde en Afrique et avoir le désir de les aider par des legs ou des dons. S'adresser pour cela sur Internet à www.medecinsdumonde.org. Soutenons aussi le Salon des métiers de l'Humanitaire qui se tiendra à Annemasse (74) les 25 et 26 novembre 2016 pour la France et la Suisse. Nous avons l'espoir de faire ainsi peu à peu reculer la malnutrition et l'injustice...

Lyliane