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22/09/2016

Transport de marchandises à la voile...

 

Mr J.J. Le Gall, dans la revue Télérama de la semaine, nous rapporte l'initiative d'un jeune breton, Guillaume Le Grand, qui a fondé une compagnie Diana Mesa-de Towt (Transoceanic Wind Transport), afin de réduire l'empreinte carbone du transport de marchandises par moteur et porte-containers. Il estime en effet que si ses voiliers sont plus lents (9 nœuds au lieu de 12 à 15 nœuds pour les cargos), ils baisseraient de 75% le bilan carbone.

 

Pour le moment, Towt affrète 8 gréements pour son activité. Ses voiliers transportent aussi bien de l'huile d'olives du Portugal vers Douarnenez que du café, du thé et du rhum en provenance des Açores. Il a crée un label: «transporté à la voile». Grâce aux technologies numériques, tout le monde peut suivre les navires en direct ou même s'inscrire pour embarquer. Mr Le Grand travaille avec les Affaires Maritimes pour doter le fret à voile d'un cadre légal et oeuvrer en faveur d'une meilleure transparence dans le transport maritime.

 

Pour en savoir davantage sur cette initiative fort sympathique, consulter le site Internet: www.towt.eu pour l'actualité, les projets, la vente de produits ou même www.transportalavoile.bzh .

Lyliane

 

20/09/2016

Fabriquer un fauteuil roulant pratique et esthétique en France...

 

Un jeune homme handicapé a eu l'idée de créer un fauteuil roulant mieux conçu et plus pratique 100% français. Il a lancé sur Internet une proposition de financement participatif, qui a été bien accueillie. Après avoir mis au point un prototype, il s'est mis en recherche de partenaires pour la distribution de ses fauteuils de ville ou de sport. Il a trouvé dans le Sud-Ouest des fabricants différents (selliers, ferronniers...) pour les pièces nécessaires. Il mise sur les couleurs et les formes, pour que ces fauteuils soient moins tristes..

Tout cela nous a été expliqué au cours de l'émission de Mr Frédéric Lopez sur la deuxième chaîne intitulée: Mille et une Vies rêvées. Il faut rappeler que chaque année dans notre pays se font 13000 prises en charge nouvelles pour des fauteuils roulants et que malheureusement des enfants sont concernés. Par comparaison avec les fauteuils existants, ils semblent concurrentiels. Jusque là 10 fauteuils ont déjà été fabriqués. Le nom de la marque est facile à retenir: «le fauteuil roulant français».

Le concepteur du projet est un «battant» qui veut faire bouger les choses et qui gagne sa vie de cette façon. Car qui peut mieux qu'un handicapé savoir ce qui est pratique et ce qui ne l'est pas? Pour le moment il attend l'agrément, mais il paraît confiant.

Pour en savoir plus, s'adresser à: www.lefauteuilfrancais.fr.

Lyliane

 

Nouvelle pétition de Change.org pour l'étiquetage alimentaire par code en couleurs...

A la suite des votes de la Loi Santé à l’Assemblée et au Sénat en décembre dernier, le principe de l’étiquetage nutritionnel sur les emballages alimentaires a été adopté, afin d’avoir une meilleure lisibilité de la qualité des aliments (issus de l'industrie). Mais à ce jour, son format précis reste toujours à être défini.

Quel est l'étiquetage que nous consommateurs demandons ? Le système graphique à 5 couleurs (5-C) ou Nutri-score,qui se présente sous forme de notes de A à E associées à des couleurs. Il est élaboré à partir du calcul d’un score de qualité nutritionnelle qui prend en compte les divers éléments présents actuellement sur l’étiquetage nutritionnel au dos des emballages (mais compliqués à interpréter pour nous, commun des mortels!), ce qui permet d'attribuer au produit une pastille de couleur et une lettre. L'échelle de graduation va de A, la meilleure note en vert foncé, à E, la moins bonne note en rouge.

C'est très bien expliqué sur cette courte vidéo :https://www.youtube.com/watch?v=GAwTyEEHnOs&feature=youtu.be

Pour nous consommateurs il ne fait aucun doute que le système à 5 couleurs est le meilleur. S’agissant de ce  système, le Haut Conseil de la santé publique a publié, le 24 août 2015, un avis positif. Une étude parue en octobre 2015 dans le journal Nutrients a montré que ce système à 5 couleurs était le plus efficace pour permettre aux consommateurs de s’y retrouver, y compris dans des populations «à risques » (bas revenus, sujets âgés…). Une enquête réalisée à la demande de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé par l’institut BVA de fin septembre à début octobre 2015, visant à tester trois logos à cinq couleurs, montre des niveaux d’adhésion élevés, entre 86 % et 91 %. Une autre étude publiée le 15 décembre 2015 dans l’American Journal of Preventive Medicine montre que cette présentation est celle qui permet d’obtenir un panier de courses doté de la meilleure qualité nutritionnelle.

 Les industriels et les distributeurs n'en veulent pas, ils lui préfèrent soit le SENS, inventé par Carrefour (le logo désigne la fréquence de consommation souhaitable, à partir de la teneur en nutriments du produit : on retrouve ainsi sur l'emballage l'un des quatre visuels: «très souvent», «souvent», «régulièrement en petite quantité», ou «occasionnellement en petite quantité), soit le Nutri-repère.

 Le SENS nous semble plus "partial", orienté. Et le Nutri-repère à peine moins complexe à comprendre que l'existant, et n'apportant significativement rien de plus. Le 5C / Nutriscore est validé scientifiquement (cf plus haut), précis, neutre, transparent, intelligible instantanément, comme nous le souhaitons.

Moi, en tant que consommateur, pour moi et ma famille, je demande l'affichage 5C / Nutriscore.

 Je suis un simple citoyen de ce pays qui souhaite vivre en conscience, en particulier sur le sujet de mon alimentation, et j'interpelle donc solennellement le ministre directement en charge de ces questions, Mme Marisol Touraine, Ministre de la Santé, pour que le décret final indique sans ambiguïté la recommandation de l’étiquetage en 5 couleurs.

Nos voix comptent pour que nous soyons accompagnés pour mieux consommer. Signez et diffusez ma pétition, d'avance merci.

 

18/09/2016

Autosuffisance alimentaire...

Lors de l'émission Télématin du jeudi 15/9/2016, j'ai été amenée à me pencher sur l'autosuffisance alimentaire en France. Le taux d'autosuffisance (TAS) exprime l'importance de la production par rapport à la consommation intérieure. Or notre pays, qui avait pourtant jusqu'ici des surfaces agricoles représentant 53,2% du territoire national, n'est pas et de loin autosuffisant sur le plan alimentaire.

Toutefois le "made in France" gagnant du terrain, entre 2009 et 2012,  les importations sont revenues à 25% de la consommation et la baisse se poursuit depuis 2013. L'agence bio estime même que la France est autosuffisante à 75%. Un producteur en agriculture biologique sur 2 par exemple vend en direct avec 1/3 du chiffre d'affaire dans la filière des fruits et légumes ( vente à la ferme, au bord des routes...).

Des fermes se sont lancées dans l'autonomie alimentaire. On les nomme "fermes d'avenir".  Pour en savoir plus, consulter sur Internet: www.fermedavenir.org. Pour une famille, être autosuffisant c'est posséder un potager (le plus souvent cultivé en permaculture), un verger de fruitiers, un poulailler et pouvoir vivre 8 à 10 mois par an en autarcie. On appelle ce type de familles des "survivalistes". cf www.apprentisurvivaliste.com.

Au lieu de faire venir de très loin des produits exotiques, dont le bilan carbone est très lourd, n'aurions-nous pas intérêt à consommer local, ce qui maintiendrait des emplois et garantirait davantage de transparence dans les filières alimentaires? Notre pays en effet a la chance d'avoir un climat tempéré, un sol fertile et des paysans compétents!

Lyliane

 

14/09/2016

Fleurs de Cocagne en faveur de la réinsertion professionnelle...

Au cours de l'émission du 13/9/2016, animée par Mr Frédéric Lopez sur la 2ème Chaîne de télévision entre 14H et 16H, j'ai découvert Fleurs de Cocagne.

 

Ce concept du réseau Cocagne a d'abord été mis en place sur Avignon. Depuis février 2014, il s'est ouvert un autre centre à Romainville dans l'Essonne. Le Directeur de Fleurs de Cocagne Mr François Bataillard est même venu témoigner de la démarche en culture biologique de toutes sortes de fleurs qui est faite sur place. Bouturage dans des serres, approche des fleurs coupées, taille des rosiers, bouquets distribués en paniers, rien n'est laissé de côté dans la formation des apprentis et apprenties...

 

Grâce à ce reportage, nous avons entendu Sonia, une jeune femme, exclue de l'emploi depuis des années car sans aucun diplôme, parler de son plaisir de travailler la terre et d'apprendre à prendre soin des fleurs. Elle se sent enfin utile et, dans ce cadre apaisant, elle reprend peu à peu confiance dans ses capacités. Dans ce travail où elle apprend un vrai métier, elle est suivie par des professionnels. Cette démarche lui a rendu sa dignité et lui permet de reprendre pied dans la vie sociale.

 

Quoi de mieux, à travers cette réinsertion professionnnelle, que de pouvoir porter un regard bienveillant sur soi-même et de travailler avec le vivant! Pour en savoir davantage, se connecter avec www.reseaucocagne.asso.fleurs.fr.

 

Lyliane

 

05/09/2016

Un laboratoire citoyen...

 

Le petit journal gratuit 20 Minutes reprend sous la plume de G.V. la nouvelle de la création d'un laboratoire citoyen nommé La Paillasse à Paris, qui se présente comme le premier «biohacklab» de France. Avec son programme Open Résidence, ce laboratoire communautaire entend aider 30 personnes à développer leurs projets en les faisant bénéficier pendant 6 mois d'un accompagnement gratuit dans ses locaux.

 

Les inventeurs sont invités à se rendre le jeudi 8 septembre 2016 à 19H pour la présentation de leurs projets au 226, rue St Denis à Paris. Dans ses locaux, il y a un équipement de professionnel avec un laboratoire de biologie, un atelier de prototypage (fablab), un atelier textile et un espace de coworking. Ainsi, qu'ils soient artistiques, de recherche ou d'entreprise, les locaux de 750 m2 pourront convenir à tous les projets.

 

Dans le cadre d'échanges de bons procédés, dit l'article, «les candidats devront offrir de leur temps, environ 5 journées par mois, pour permettre à d'autres projets collaboratifs de voir le jour». Une bonne manière d'offrir des outils en open source à toutes les idées et de stimuler la créativité des inventeurs en puissance! Pour plus de détails, voir sur Internet: www.lapaillasse.org .

Lyliane

 

04/09/2016

La bienveillance au travail...

 

 

Au cours de l'émission Envoyé Spécial du jeudi 1er septembre 2016, j'ai suivi d'excellents reportages tournés dans des entreprises françaises et ayant pour thème:«la bienveillance au travail». Nous avons tout d'abord fait connaissance avec un nouveau métier dans une start-up parisienne de 50 personnes environ: directrice du bonheur! En effet, une jeune femme a été recrutée pour créer une bonne ambiance entre les employés (jeunes pour la plupart). Nous la voyons organiser des barbecues chaque fin de semaine, prévoir des petits déjeuners sur canapés chaque matin... Le patron interviewé explique que «des employés heureux travaillent mieux et restent plus longtemps au sein de l'entreprise».

Un autre reportage était tourné dans une vaste jardinerie de 2 200 salariés. La Directrice, après avoir suivi diverses formations, a été convaincue du bien fondé du bien-être au travail. Aussi, elle s'attache à saluer chacun de ses employés, à les complimenter avant d'éventuellement les critiquer. Elle n'a pas hésité à leur proposer une salle de ressourcement, des séances de yoga et même des consultations d'un naturopathe. Elle constate que cette attitude bienveillante a réduit l'absentéisme de 10% et les accidents du travail dans une bonne proportion.

Le troisième reportage portait sur une entreprise de transport de quelques 1300 personnes, dans laquelle le poids de la hiérarchie a été considérablement allégé et les responsabilités de chacun diversifiées. Un chauffeur de poids lourds cumule par exemple cette tâche avec un rôle fort différent dans un bureau(recrutement, gestion des absences...). L'autonomie de chacun est respectée et le côté humain souligné. Le patron suit en effet à la lettre les préceptes d'un psychologue connu prônant depuis 2009 « l'entreprise libérée» et affirmant dans ses livres et ses conférences que chacun a des dons à mettre en valeur...

Un moment plus tard, des syndicalistes de la CFDT remettaient tout de même en question ces théories qui peuvent être facilement détournées par certains patrons. Ceux ci peuvent être tentés de faire travailler plus pour réaliser des économies de personnel.

Le dernier reportage était franchement novateur. Il s'agissait d'une entreprise nantaise en forme de SCOP, dans laquelle chaque employé est intéressé aux résultats, car il détient une partie du capital. Chacun en effet a investi 5000 euros au départ. Pour aller jusque là, il faut sans doute que le patron ait une vision sociale de l'entreprise et accepte que ce bien soit transmis un jour à ses employés sans aucune possibilité de spéculation...

Des reportages qui témoignent en tout cas d'une évolution des mentalités en terme de bien-être au travail et qui montrent la possibilité de sortir du carcan hiérarchique du système en place! Pour approfondir la notion d'entreprise libérée et les idées de son fondateur Isaac Getz, consulter sur internet wikipedia ou bien www.liberation-entreprise.org.

Lyliane

 

03/09/2016

Connaissez vous Bluebees?

 

Mr Marc de Rostolan a fondé en 2012 une plateforme de financement participatif nommée Bluebees et dédiée à l'agriculture biologique, qui collecte des fonds en faveur de petits producteurs agricoles. Ceux-ci n'ont rien à espérer des banques en terme de prêts, car ils ne sont pas jugés suffisamment rentables. Ce constat a conduit la Présidente actuelle de Bluebees, Mme Emmanuelle Paillat, à lancer un espace de soutien par des citoyens pour ces petits producteurs bio. En échange de leur soutien, les internautes reçoivent la plupart du temps une contrepartie sous la forme de produits de l'exploitation( pots de miel, fromages ...).

Bluebees a déjà collecté 1,5 millions d'euros. Cette plateforme collaborative soutient aussi bien un viticulteur qui a besoin de racheter des pieds de vigne, qu'une herboriste occupée à s'installer, un producteur de fromages en recherche de locaux ou un maraîcher en biodynamie ayant besoin d'un cheval ou d'un tracteur. L'agriculture semble en effet aux auteurs de ce projet la première brique à poser pour aller vers une transition écologique. Il y aurait même urgence car 200 fermes disparaissent en France chaque semaine...

Alors, même modestement, investissons dans l'agriculture de demain, sans rien attendre des gouvernements ou des banques et réjouissons nous de ces nouvelles techniques qui rendent le pouvoir aux citoyens. Pour en savoir davantage, consulter le site Internet: www.bluebees.fr

Lyliane

 

29/08/2016

Que sont les espaces-test agricoles dans notre pays?

 

Ce genre de test d'activité s'adresse à toute personne ayant un projet agricole et qui voudrait expérimenter son projet en grandeur réelle avant de se lancer. Cela concerne souvent des personnes non issues du milieu agricole, pour certaines en reconversion professionnelle. En général, ces personnes ont besoin d'être accompagnées humainement et techniquement, car elles n'ont pas l'expérience du métier.

Depuis 2008, ces outils innovants au service de l'installation agricole sont accompagnés par le Réseau National des Espaces-Test Agricoles ou R.E.N.E.T.A. Ce réseau propose un suivi multiforme adapté aux besoins de la personne (comptabilité, gestion, commercialisation,recherche de foncier...) et il est animé dans une logique d'ouverture. Chaque espace-test agricole est unique. Un hébergement juridique est par exemple prévu, ainsi que la mise à disposition de moyens de production (outils, bâtiments, foncier...).

Le but recherché est d'attirer et d'accueillir des actifs pour revitaliser des zones rurales isolées. Les membres du R.E.N.E.T.A. se reconnaissent dans les valeurs de l'économie sociale et solidaire (E.S.S) et de l'éducation populaire. Ils visent de ce fait des systèmes privilégiant la vente directe ou en circuits courts, la transformation, l'agriculture biologique, tout cela en lien avec les territoires où ils sont installés.

Trois modalités existent en fonction des besoins:

- donner une formation sur les fondamentaux du test d'activité

   agricole.

 - réaliser des études de faisabilité avec pour objectif de

   rechercher les conditions et les solutions localement adaptées à

   la mise en place d'un espace-test agricole.

- accompagner au démarrage et au développement d'un espace-test agricole.

En octobre 2014, le R.E.N.E.T.A. s'est vu remettre le Prix pour une alimentation durable et responsable par la Fondation de France. Ce réseau regroupe les espaces-test agricoles présents sur le territoire français (près de 70 en 2016) en fonctionnement ou en projet.

Pour en savoir plus, consulter sur Internet www.reneta.fr .

Lyliane

 

26/08/2016

Des jouets éco-responsables...

 

Une marque Thaïlandaise nommée Plan Toys, à l'initiative de Mr Vitool Viraponsavan, architecte, a lancé la fabrication de jouets en donnant une seconde vie à des hévéas (troncs et branches), arbres qui n'étaient cultivés que pour le latex. Depuis 2012, la marque a même trouvé le moyen de recycler les racines et la sciure d'hévéas.

C'est le premier fabricant de jouets à avoir obtenu la marque sociétale SA 8000, car il a une empreinte carbone négative. De plus, cette société est soucieuse du bien-être de ses salariés en terme notamment de sécurité, de rémunération, de temps de travail, d'école, de non discrimination, de liberté d'association et de droit à la négociation collective...

Ces jouets en bois de la marque Plan Toys, respectueux de la planète, sont beaux et de très bonne qualité. Aussi, en France, l'entreprise Oxybul Eveil et Jeux s'est rapprochée de cette firme de Thaïlande pour développer 6 coffrets cadeaux à destination des O-3 ans. Ces coffrets sont d'ores et déjà disponibles au prix de 19,99 euros pièce sur le site Internet: www.oxybul.com et en boutique. Ne pas hésiter à les réclamer s'ils n'étaient pas encore en rayon!

Donnons du sens à nos achats et privilégions le plus possible les jouets éco-responsables pour les offrir à nos proches.

Lyliane

 

24/08/2016

Un site d'e-commerce Made in France...

 

Nous sommes relativement nombreux dans notre pays à regretter, qu'en raison de la mondialisation, la plupart des jeans, des tee-shirts, des chaussures et des jouets par exemple soient fabriqués à l'étranger (Chine, Inde, Indonésie, Taïwan, Bangladesh...). Non seulement les normes de qualité de fabrication sont bien différentes de ce que nous aimerions, mais, dans ces pays lointains, ce sont souvent de jeunes enfants ou des femmes mal rétribuées qui confectionnent ces produits. En outre, leur transport vers la France coûte cher en énergie et aggrave le volume des gaz à effet de serre. Sans compter que le service après vente est la plupart du temps inefficace, voire inexistant. Bref, le plus grand gagnant, en l'occurence, me paraît être le patron, qui a délocalisé son entreprise...

Aussi, je me réjouis d'apprendre par le Journal gratuit Fémina que depuis peu existent deux sites qui regroupent toutes les boutiques de produits Made in France. Il s'agit de cliquer par Internet sur www.bmif.fr et www.lesptitesboitesfrancaises.fr. Ces deux sites d'e-commerce ont des rayons très variés où l'on peut avoir les coordonnées de ces marques. Pour bmif par exemple, ce sont: épicerie, mode, bijouterie, soin/bien-être, enfants, maison, sports/loisirs et même fête des mères, fête des pères et soldes.

Ces deux sites permettent ainsi de faire connaître et de soutenir des entreprises françaises, qui ont choisi de faire de la qualité et d'employer des artisans vivant sur notre sol et possédant un savoir-faire. Les consommateurs que nous sommes peuvent de ce fait choisir des produits et accéder à une vente en ligne sans intermédiaire.

J'ai noté, par exemple, un jeu de société nommé Combat de Coqs, crée par deux jeunes bretons de 25 ans, qui ont imaginé 12 thématiques avec des cartes posant des questions sur notre patrimoine français. De même, une entreprise a mis au point des steak de bœuf sèché et une autre nommée Babelicot propose des légumes bio en bocaux. Et n'oublions pas La Belle Iloise qui produit des produits de la mer et notamment des conserves de sardines de qualité...

Je ne sais pas si nous allons ainsi faire baisser le chômage dans notre pays, mais j'ai l'impression que ce type d'initiatives est susceptible de dynamiser la créativité de nos jeunes et moins jeunes. Ce centre commercial Made in France a eu le mérite d'innover et cela suscite à mon sens le besoin d'encouragements. Alors, pourquoi ne pas aller voir ces fabrications françaises bien vivantes en parcourant ces sites et en les faisant connaître autour de nous?

Lyliane

 

23/08/2016

Nulle part, en France...

 

Samedi soir, le 20/8/2016, sur la chaîne TV Arte, j'ai vu un film documentaire, présenté par Mr William Irigoyen avec des paroles de l'écrivain Laurent Gaudé, tourné en janvier 2016 dans les camps de Grande Synthe et de Calais. La réalisatrice Yolande Moreau est venue tourner «Nulle part en France» pendant 10 jours avec une petite équipe de tournage.

Il m'a été difficile de supporter ces images prises dans ces deux camps du Pas de Calais, battus des vents, parmi la boue et les détritus. Tout le monde femmes, enfants, hommes est équipé de bottes et se chauffe autour de petits feux de bois. Les adultes, jeunes pour la plupart, errent à la recherche d'un filon pour sortir du camp à la nuit tombée et tâcher de rejoindre l'Angleterre.

Kurdes, afghans, éthiopiens, syriens entassés là se disent très déçus de l'accueil de la France, qu'ils croyaient être le pays de la démocratie... Ils ressentent douloureusement la haine et l'hostilité de la population locale, qui fait des amalgames entre les migrants et les terroristes. Pourtant, nous savons bien que ces exilés eux-même ont dû fuir ces terroristes (talibans, islamistes) et qu'ils n'ont rien à voir avec eux! Ils aimeraient ne faire que passer, mais la Police les refoule et les en empêche.

Le seul moment qui m'a fait chaud au cœur a été celui filmant la venue de bénévoles écossais, belges et de quelques rares français apportant provisions, duvets, jeux et friandises pour les enfants. Cela a contrebalancé pour un moment la dureté des conditions de vie de ces réfugiés! Entre temps je sais qu'à Calais, les bulldozers sont passés écrasant tout sur leur passage! Et que l'on compte aujourd'hui quelques 7000 migrants à Calais dans ce qui constitue le plus grand bidonville de France. Heureusement, à grande Synthe, le Maire de la ville et l'ONG Médecins du Monde ont crée un camp plus décent pour les réfugiés installés sur leur sol...

Ce film documentaire a le mérite de rappeler aux Français, à tous les européens que ces personnes sont des exilés et qu'elles ont droit à la dignité et à un traitement humain. Au nom de quoi les retenons nous à nos frontières? Allons nous enfin pouvoir leur offrir un droit de passage, un exil décent en sortant de peurs orchestrées par quelques partis xénophobes? Je le souhaite de tout mon coeur!

Lyliane

 

19/08/2016

Réguler la mondialisation...

 

 

Le bimestriel gratuit Pluriel Nature de mai/juin 2016, sous la plume de Mr E. Deboux, revient sur le scandale nouvellement révélé par Mme E. Lucet et d'autres journalistes à propos des Panama Papers (paradis fiscaux touchant tous les partis, la plupart des multinationales et des dirigeants des pays développés) et sur la nécessité d'enfin changer de politique. L'ultralibéralisme mondial en effet, les inégalités sociales qui s'accroissent, la concurrence déloyale entre les petites entreprises et les multinationales (qui font de «l'optimisation» dans des paradis fiscaux), tout cela montre qu'il faudrait passer à un système plus équilibré et vivable pour notre futur et celui de nos enfants.

 

Car, notre développement actuel est insoutenable à terme: il détruit notre économie (délocalisations...), notre lien social (riches de plus en plus riches et chômeurs, SDF en nombre), notre biodiversité végétale et animale et il nous entraîne tous vers une catastrophe climatique. Cet ultralibéralisme mondial a notamment, depuis 30 ans, favorisé l'importation de denrées lointaines par camions, bateaux ou avions dans des circuits longs et coûteux en énergie. Des multinationales ont la haute main sur les semences hybrides, les OGM, l'agrochimie, l'agroalimentaire, la pharmacie de synthèse et elles pèsent sur les décisions nationales (nos parlements) et internationales(Bruxelles). De plus, ces lobbies sont domiciliés dans des paradis fiscaux et ne payent de ce fait ni TVA sur les denrées importées, ni impôts sur les revenus, alors que les classes moyennes peinent chez nous à s'acquitter de leurs impôts directs et indirects.

 

Le journaliste en conclue qu'il devient urgent à l'échelon de la planète de réguler la mondialisation et de changer individuellement nos modes de vie, de production, de consommation, notre façon de manger, de nous loger, de nous déplacer. En favorisant par exemple chez nous les énergies renouvelables, en cessant de subventionner les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), en régulant la finance et le trafic des marchandises... Chacun peut essayer de manger davantage local, bio et de saison, afin d'encourager les producteurs de sa région en circuits courts, de placer son argent dans une banque éthique (ne finançant pas la vente d'armes), de faire isoler sa maison pour économiser l'énergie, de se déplacer avec bus, tram, vélo ou en covoiturage c'est à dire plus écologiquement...

 

La France en effet me paraît avoir fait des choix dangereux et peu éthiques dans le nucléaire, les pesticides, la vente d'armement, le monopole du tabac... Il y a des menaces qui pèsent sur notre sol par des contrats internationaux aux négociations secrètes (Tafta, gaz à effet de serre, OGM...). Les grands laboratoires avec leurs molécules de synthèse sont loin de pratiquer la transparence: ils ont fait l'objet de scandales retentissants. Aussi, les Français se tournent de plus en plus vers les plantes médicinales et les médecines douces. Des patrons d'entreprises pourraient relocaliser leurs usines en France (vêtements, chaussures, jouets...), car nous avions acquis des savoirs-faire. Du coup, les consommateurs en «achetant français», pourraient faire baisser le chômage, avoir des produits sains et de qualité durable.

 

L'article se termine sur un appel, après la COP 21 et ses prescriptions générales, à aller plus loin et plus vite dans le concret: par exemple en taxant plus lourdement les émissions de CO2, afin de décourager les gros pollueurs et de les faire payer à proportion de leurs émissions de gaz à effet de serre. Car pour le moment, ils ont encore trouvé des arrangements et des parades! Il serait temps de faire régner d'autres valeurs que le chacun pour soi et de nous préoccuper des pays pauvres menacés au premier chef!

 

Il me semble que c'est à nous, citoyens, de donner l'impulse, de commencer à user de notre pouvoir de consommateurs et d'électeurs, en refusant la malbouffe, en interrogeant nos élus et futurs dirigeants sur leurs engagements futurs réels, en nous mettant dès aujourd'hui en chemin, sans céder à la publicité, ni aux modes, bref en ne nous contentant plus de vagues promesses d'autres personnes... N'ayons plus peur de nous engager, d'innover et d'être solidaires! C'est peut-être le bon moment d'agir dans une révolution individuelle pacifique qui peu à peu ferait tache d'huile... Car soyons en sûrs: tout est relié dans ce vaste système mondial! En changeant plusieurs points, en boycottant certains produits, certaines firmes, nous pourrions faire un jour advenir un monde meilleur...

 

Pour réfléchir à la question, il me semble utile de conseiller de lire particulièrement l'ouvrage de Frédérique Basset intitulé« Vers l'autonomie alimentaire» et de consulter sur Internet:www.paradisfiscaux20.com .

Lyliane

 

15/08/2016

Que pouvons nous faire en faveur de l'environnement?

 

La préservation de l'environnement ne peut laisser personne indifférent car, dans le monde entier, des alarmes retentissent, afin de nous rendre plus attentifs aux conséquences de notre irrespect de la nature, nous dit le Journal SEL Informations d'août 2016. Le journaliste cite notamment la perte de biodiversité (animale et végétale), la pollution de l'eau, de l'air et du sol et le réchauffement climatique.

 

Dans nos pays européens, l'écologie est justement la science qui étudie les relations entre les êtres vivants et leur milieu. Néanmoins, la Banque Mondiale vient d'annoncer le danger pour près de 100 millions de personnes de tomber dans l'extrême pauvreté en raison principalement du réchauffement climatique.

 

C'est donc à chacun d'entre nous de changer, à son rythme et selon ses possibilités, certains gestes quotidiens pour préserver l'environnement. Le journal SEL nous recommande de pratiquer les 3 R: réduire, réutiliser et recycler. Lors de nos achats en effet, nous pouvons favoriser les produits portant un label écologique ou provenant du commerce équitable. Nous aurions aussi intérêt sur le plan alimentaire à consommer des fruits et des légumes locaux, de saison et d'éviter les aliments provenant d'espèces menacées ou en surpêche.

 

Dans la vie de tous les jours, pourquoi ne pas préférer les transports en commun, moins gourmands en énergie et moins polluants que tous nos véhicules individuels. De même pourquoi ne pas choisir de mettre notre argent dans une banque éthique comme la Nef, qui pratique la confiance et la transparence?

 

L'Accord sur le Climat de décembre 2015 à Paris devra sans tarder être mis en œuvre et particulièrement le Fonds Vert qui devrait atteindre 91 milliards d'euros par an à partir de 2020. Car, un monde «zéro carbone, zéro pauvreté» devrait pouvoir un jour être réalité. Pour aller dans ce sens, montrons nous engagés et généreux et soyons des consommateurs responsables en faisant des choix ayant un impact sur le futur de nos enfants, sur tout notre environnement et sur le bien être de tous les habitants de notre planète.

Lyliane

 

14/08/2016

Que faire avec du bicarbonate de sodium?

 

Dans un numéro spécial de Trucs et Astuces du Centre du Livre Naturel, je me suis intéressée au bicarbonate, cette poudre blanche qui pourrait nous aider à résoudre beaucoup de problèmes du quotidien. Son ancêtre, le Natron, était déjà connu et employé par les Egyptiens. Nos grand-mères autrefois l'utilisaient en raison de ses multiples propriétés dans l'entretien de la maison, la lessive, le jardin, la cuisine, la santé...

Nous pouvons nous demander pourquoi le bicarbonate de soude a été peu à peu remplacé dans notre pays par une multitude de produits différents... Serait-ce parce qu'il est économique dans une société orientée vers la consommation?

 

Que ce soit pour prolonger la vie de nos fleurs coupées, pour désodoriser nos intérieurs, pour nettoyer les moisissures qui s'attaquent aux joints de nos salles d'eau, pour entretenir nos bijoux, détacher notre linge, nos carrelages ou la grille de notre hotte aspirante, desherber les allées du jardin ou s'attaquer aux ravageurs de nos plantes, le bicarbonate employé pur, dilué ou associé à du savon noir ou du vinaigre blanc est très efficace.

 

Certaines personnes connaissent encore la façon de faire lever plus vite une pâte à gâteaux ou de faire monter des blancs en neige (une cuillère à café de bicarbonate à ajouter). Cet incontournable naturel, qui peut soigner aussi bien les mycoses que les maux de gorge, est un produit polyvalent et biodégradable. Il est très bon marché et par chance on le trouve encore en droguerie, en jardinerie ou en magasins de régime.

Pour en savoir davantage sur le bicarbonate ou commander le Guide Pratique du bicarbonate, s'adresser par courrier au Centre du Livre Naturel, CS 60073 à Croix Cédex (59963) ou sur Internet à www.compagnie-bicarbonate.com .

Lyliane

 

13/08/2016

Faire du neuf avec du vieux...

 

Lors de l'émission Télématin sur France 2, Mme Laurence de Beauvillard nous a présenté le travail d'un artisan auvergnat, Mr Julien Douzal, ancien ingénieur, qui, à partir du bois de vieille barriques de champagne par exemple, fabrique des montures de lunettes de soleil originales. Il a même réussi à recycler une planche de surf et des skis et à les transformer partiellement en montures griffées au logo de leur donateur. Car donner une seconde vie à des objets du quotidien ou assez courants lui semble une démarche qui va dans le sens du développement durable.

 

Mr Douzal, installé avec son atelier à St Babel, a eu l'idée première de ce recyclage en visitant les caves de champagne de la marque R. Boyer. En partenariat avec cette maison, il propose aujourd'hui au prix de 405 euros un coffret contenant une bouteille de champagne Boyer millésimé et une paire de lunettes tirées des fûts en bois de chène de cette maison champenoise. Cette opération est cependant limitée aux 100 premières personnes. Créer de telles lunettes de soleil à partir de bois de noyer, de chène, de frêne ou de bois flotté quel qu'il soit lui prend en effet pas mal de temps (2 à 3 paires maximum par jour).

 

Pour s'informer plus complètement sur cette initiative originale, consulter le site internet de l'artisan: www.wood-light.com .

Lyliane

 

10/08/2016

Agriculture écologique, des idées plein la terre...

 L'O.N.G Greenpeace France nous annonce la sortie imminente d'un livre-photos de 64 pages ayant pour titre: Agriculture écologique, des idées plein la terre. Son objectif est de mettre en valeur des collectifs d'agriculteurs, qui travaillent en symbiose avec 7 principes clés de l'agriculture écologique. Ces principes sont: reprendre les rênes du système alimentaire donner à la communauté rurale la place qu'elle mérite améliorer la production et les rendements alimentaires favoriser la biodiversité préserver l'eau et la santé des sols choisir des méthodes écologiques pour lutter contre les parasites développer des systèmes alimentaires susceptibles de s'adapter naturellement aux évolutions climatiques.

L'agriculture écologique dont parle Greenpeace est vue comme une solution d'avenir. Le livre-photos en question va montrer des projets innovants allant dans le sens d'une transition agricole efficace. En effet, l'agriculture industrielle est pour Greenpeace un modèle dépassé. En raison notamment de l'utilisation intensive de produits chimiques et de rendements à court terme, l'agriculture industrielle, aux mains d'une poignée de multinationales, nous mène apparemment droit au désastre. Aussi, avec le soutien de la F.N.C.I.V.A.M (fédération des groupes d'agriculteurs et de ruraux) et de la F.A.D.E.A.R (réseau de l'agriculture paysanne), Greenpeace veut faire entendre la voix des paysans et des consommateurs. Ceux ci, jusqu'ici, étaient pris en tenaille par des gros lobbies industriels.

Les citoyens que nous sommes peuvent commencer à changer leurs habitudes d'achats et de consommation, à choisir des produits locaux, de saison, issus de l'agriculture écologique (labellisés A.B par exemple). En cette saison, des fruits et légumes cultivés en plein champ et non sous serre contribuent par exemple à réduire l'impact de l'agriculture sur le climat... En privilégiant les circuits courts comme les AMAP, qui créent un lien direct entre paysans et consommateurs, nous pourrons contribuer à l'émergence d'un autre type d'agriculture dans notre pays. Pour en savoir plus sur le concept consultez: www.reseau-amap.org . Nombreux sont en effet les agriculteurs cherchant à sortir d'un système qui les étouffe. Ils souhaitent notamment être autonomes, préserver la biodiversité, pouvoir utiliser leurs propres graines, conserver une souveraineté alimentaire et garder un lien à la terre... Pour commander le livre-photos ou faire des dons, s'adresse à www.greenpeace-france.org .

Lyliane

07/08/2016

Quand l'abattoir vient à la ferme...

 

 

Des vidéos montrant des actes de cruauté envers des animaux d'élevage au moment de leur abattage ont récemment suscité un vif émoi dans notre pays. En laissant de côté le respect dû aux animaux, en imposant des cadences soutenues par des contraintes de rentabilité et en cherchant à proposer de la viande toujours moins chère, les dérives sont devenues inévitables, juge Mme C. Sivault dans la revue Alternatif Bien-être de juillet 2016.

Bon nombre d'abattoirs ont fermé ces dernières années, entraînant un effet de concentration dans de plus grosses structures et un éloignement des fermes. Face à cette situation, l'Association L.214 qui a diffusé ces vidéos propose une solution radicale: cesser de consommer de la viande. Mais ce n'est pas aussi simple pour les consommateurs!

Des éleveurs de leur côté, sans crainte de tomber dans l'illégalité et s'inspirant de l'exemple autrichien, ont imaginé une alternative en formant un Collectif nommé: Quand l'abattoir vient à la ferme. Mme J. Porcher, sociologue à l'INRA, est à l'origine de la formation de ce collectif, en partenariat avec des éleveurs, des vétérinaires et des associations de défense des animaux. Elle propose des abattoirs mobiles se déplaçant de ferme en ferme. Ce Collectif permettrait ainsi la réappropriation par les éleveurs de l'abattage et des techniques plus respectueuses des animaux. Pöur en savoir plus, consulter notamment les sites Internet: www.l214enquete.org ou www.weltfarm.pmaf.org .

Lyliane

 

05/08/2016

Le succès du vélo en Afrique...

 

Dans le Journal Télérama de la semaine, il est annoncé la rediffusion le 8/8/2016 à 6h45 sur Arte d'un document de Mme Florence Touly et de Mr Vladimir Vasak concernant le succès du vélo en Zambie. Ce reportage, nous dit Mme M.H. Soenen, a déjà été diffusé en 2012 sous le titre: Des vélos pour la Zambie.

Nous allons donc redécouvrir le Buffalo, un modèle de vélo ultra robuste pensé par des entrepreneurs américains pour résister à tout (charges lourdes, routes...). L'ONG World Bicycle Relief en a vendu ou attribué plus de 300 000 en Afrique.

A travers l'exemple zambien, on peut voir le rôle essentiel du vélo comme outil de développement économique, d'accès à la santé et à l'éducation. Alors continuons dans ce sens et soulignons tous les efforts entrepris pour soutenir utilement des régions déshéritées du monde!

Lyliane

 

04/08/2016

Que peut-on faire avec du vinaigre?

 

Le numéro spécial de la revue Trucs et Astuces que je viens de recevoir fait le point sur toutes les utilisations du vinaigre. Il rappelle tout d'abord que les bienfaits du vinaigre sont connus depuis l'Antiquité et dans toutes les parties du monde: désinfection des plaies au cours de la Guerre de Sécession, Vinaigre des 4 voleurs pour se protéger de la peste...

En cuisine, c'est un des ingrédients les plus riches en minéraux et qui se marie le mieux avec les marinades de poisson ou dans un gaspacho. Pour métamorphoser une béchamel, certains chefs étoilés utilisent du vinaigre. Des ménagères ont découvert que pour avoir des blancs d'oeufs en neige très fermes et des meringues qui se tiennent quelques gouttes de vinaigre peuvent être utiles.

Il est mieux néanmoins de connaître les différents vinaigres: de vin blanc, de vin rouge, de cidre, de noix, de framboise, à l'ail, au gingembre, aux épices, car leurs indications sont différentes. Mais avant d'être un condiment, le vinaigre était un médicament. Une boisson anti-insomnie par exemple se fait en mélangeant 2c. à soupe de miel à 2 c. à soupe de vinaigre de cidre dans un verre d'eau à boire au coucher. Contre l'arthrose, on peut masser les parties douloureuses avec du vinaigre. Les maux de gorge peuvent être calmés avec le vinaigre également...

Dans la maison comme au jardin, c'est un produit qui désinfecte, désodorise, désincruste, nettoie et fait partir le calcaire de nos bouilloires. En effet, à lui tout seul, le vinaigre peut remplacer de nombreux produits d'entretien. Au jardin, c'est une protection efficace contre les limaces et un revitalisant de premier ordre pour les plantes du potager.

Pour connaître plus de détails, consulter l'ouvrage de Mme inès Peyret dont le titre est: Le guide pratique du vinaigre, en vente au Centre du Livre Naturel à Croix (59963).

Lyliane

 

03/08/2016

Lutter contre la sécheresse...

 

Le journal Télérama nous apprend que la télévision va présenter sur Arte le 19/8/2016 un film documentaire allemand de Mrs Peter Podjavorsek et Eberhard Ruhle faisant le point sur des réponses innovantes dans le monde afin de lutter contre la sécheresse.

La sécheresse paraît être la conséquence la plus grave du réchauffement climatique. Tous les pays et les continents sont peu à peu touchés. Et la lutte s'organise. En Californie, par exemple, on mise sur des technologies de pointe, de même que dans le Sud de l'Espagne où sont entreprises des opérations de dessalement de l'eau de mer. Au Burkina Fasso, par contre, où le pays est majoritairement agricole, les techniques sont plus rudimentaires.

Ce documentaire détaillé montre la créativité et l'initiative de chaque région du monde pour combattre la pénurie d'eau. Et nous prenons conscience à travers ce documentaire des inégalités terribles face à ce fléau. Le journaliste de Télérama P. Ancerry regrette cependant que le domaine politique reste passé sous silence, car des responsabilités et des nécessités mériteraient d'être pointées du doigt. En effet, si certains pays pâtissent de la sécheresse sur le plan économique, pour certains autres qui sont des pays pauvres, celle-ci va inévitablement entraîner la mort d'une partie de la population...

Il y aurait de quoi méditer et aller plus loin en terme de solidarité mondiale! Je me dis que peut-être prendre conscience à travers des films de ce genre pourrait être une première étape, afin de tenter d'échapper tous ensemble à la catastrophe annoncée...

Lyliane

 

31/07/2016

Des jardins collectifs, outils de développement et d'échanges...

 

 

Depuis 2010 environ, ce type de jardin fleurit un peu partout dans nos cités à l'initiative d'associations, d'habitants, de communes ou de communautés d'agglomération. Socialement, ils permettent un brassage intergénérationnel et interculturel, car s'y inscrivent aussi bien des familles que des retraités. Généralement, une dotation financière de l'association ou de la commune s'ajoute à la mise à disposition de terrains en friche, afin de prendre en charge les frais de fonctionnement: eau, matériel de jardinage, cabanes, mini serres, personnel d'encadrement...

Ce ne sont ni des jardins publics, ni des jardins privés, mais des espaces intermédiaires, qui offrent à des urbains la possibilité de s'initier au jardinage. Ces jardins collectifs éduquent également à l'environnement (gestion des déchets, de l'eau, préservation de la biodiversité...). Ils apportent en plus de la détente et du bien-être en plein air aux jardiniers amateurs. Les postulants sont généralement couverts par une assurance responsabilité civile.

Ceux-ci sont le plus souvent accompagnés et formés par un ou des professionnels, qui leur parlent du compost, des traitements phytosanitaires et veillent à l'observation de la Charte et du règlement intérieur que les bénéficiaires ont signé au départ. En général, il y a d'avantage de postulants que d'offres de lopins de terre. Chacun cultive l'espace qui lui a été attribué et récolte sa production, mais les échanges de semis, de plants et de savoir-faire sont courants.

Les moments de rencontre dépendent des horaires de chacun. Parfois les uns possèdent leur clé d'accès, parfois les jardiniers amateurs doivent se plier aux heures d'ouverture de ces jardins collectifs... Les enfants en principe apprécient d'avoir leur carré de fraises ou de radis, qu'ils arrosent avec application. Ils découvrent ainsi, bien mieux que dans les livres, le monde vivant du sol avec ses insectes et ils comprennent peu à peu l'intérêt de protéger la nature, qui donne de beaux fruits.

Au fil du temps, les règles de vie commune sont susceptibles d'évoluer, car chaque bénéficiaire a voix au chapitre. Certains déménagent et laissent la place à de nouveaux venus. Toutefois, les personnes ayant goûté à ces jardins partagés recherchent ailleurs la même structure, ce qui multiplie les expériences dans notre pays. Voilà donc une façon agréable de reconquérir des friches urbaines, de les placer à la disposition des citadins et de faire sortir de leur appartement des personnes sédentaires, qui, sinon, seraient coupées de leurs racines terriennes!

Lyliane

 

27/07/2016

Ne pourrait-on faire du social et de la politique autrement?

 

 Un article de Mme Juliette Bénabent dans la revue Télérama de cette semaine présente sous un jour favorable le maire écologiste de Grande-Synthe (Nord): Mr Damien Carême. Depuis le 7 mars 2016, celui-ci a notamment ouvert un camp pour des migrants sur sa commune, sans tenir compte des avis défavorables de la Préfecture et de l'Etat. Cet homme courageux et solidaire, comme nous aimerions tous en avoir dans nos municipalités, mène en effet depuis 2001 des actions sur le terrain montrant qu'il est possible de faire avancer des causes sociales et écologistes en s'appuyant sur ses administrés. Il démontre aussi que l'on peut accueillir différemment qu'à Calais des personnes ayant du quitter leur pays en guerre.

Si, le 30 mai dernier, le Ministre de l'Intérieur et la Ministre du Logement sont venus visiter ce camp de réfugiés, construit avec le concours de Médecins sans Frontières, ils n'ont pu que constater leur erreur de lui avoir mis à l'origine «des bâtons dans les roues». Du reste, l'Etat a fini par assumer la gestion du camp et son financement. Faire plier l'Etat sur un sujet aussi sensible illustre bien la méthode de l'élu: modeste et efficace, il a expliqué à plusieurs reprises son projet aux habitants, comme avant lui le maire de Lampédusa en Italie, et tout s'est bien passé. Par contre, les partis de droite et d'extrême-droite du Nord n'ont cessé de s'insurger et de le critiquer...

Cet homme de 55 ans croit en effet «en la capacité collective de faire des choix solidaires»! Grande-Synthe, qui est située à 30 km de Calais, est pourtant un ancien village maraîcher, dans lequel 24 % des habitants sont au chômage! Mais depuis son élection, Mr Carême mène une politique sociale en combattant la précarité chez les jeunes et en faisant de sa ville de 22 000 habitants «un laboratoire d'innovation sociale». En 2010, sa ville a notamment obtenu le premier label de la biodiversité pour ses initiatives: jardins partagés, énergies renouvelables... Dans sa région, il inspire le respect car il n'est pas du tout carriériste et il se met totalement au service de ses administrés.

Prenant modèle sur Gandhi, le maire de grande-Synthe a emmené sans fanfaronnade beaucoup de monde dans le camp de réfugiés de La Linière, afin de donner un exemple d'accueil dans la dignité à des élus français et anglais. Ce camp a du reste crée 56 emplois et amené des enfants dans les écoles de la ville. Il espère faire des émules comme Mme Hidalgo à la Mairie de Paris, qui envisagerait de créer un Centre Humanitaire pour les réfugiés...

A dix mois de l'élection présidentielle, Mr Carême représente l'avenir et un modèle d'élu intègre, qui ne se résigne pas au climat politicien défaitiste ou polémique qui règne en France. Selon lui, le pouvoir devrait «appartenir aux élus locaux et au peuple» et non aux appareils d'Etat. Il espère devenir député par la suite, afin de combattre les lobbies tout puissants qui selon lui paralysent la plupart des décisions politiques...

En ce qui me concerne, je suis ravie de voir des élus comme le maire de Grande-Synthe apporter des solutions concrètes dans différents domaines, au lieu de ne penser qu'à sa réelection ou au triomphe de son parti politique. Comme quoi audace, solidarité et courage peuvent aller de pair et ouvrir la voie à tous ceux - et j'en fais partie - qui désespèrent du monde politique français, car ils ne se sentent absolument pas représentés dans leurs valeurs et leur désir de renouveau.

Lyliane

 

26/07/2016

La production du riz de Camargue est en danger...

 

Au cours de l'émission sur France 2, le 25/7/2016, un journaliste de Télématin a attiré notre attention sur la culture du riz en Camargue, qui semble menacée. La mise en culture du riz dans le delta du Rhône ne date pas d'hier, puisque c'est le roi Henri 4 qui l'a suscitée et soutenue. Entre 1941 et 1948, des travailleurs Indochinois sont venus travailler en Camargue et ont aidé à faire renaître la riziculture. Elle s'étend dans les Bouches du Rhône et le Gard, dans le triangle approximatif entre Aigues-Mortes, Port St Louis du Rhône et Tarascon et occupe de nombreuses familles de la région.

 

Pour cultiver du riz, il faut en principe beaucoup d'eau et si possible une zone humide de marécages. En Camargue ont été construits de nombreux petits canaux, afin d'amener entre 30 000 et 50 000 M3 d'eau douce par hectare pour contrebalancer les remontées de sel. De la mécanisation est intervenue depuis 1960 environ.

 

Depuis les années 2000 le riz de Camargue bénéficie d'une Indication Géographique Protégée ou IGP, attestant de sa qualité. Toutes sortes de qualités de riz sont produites: riz long ou riz rond, riz cargo ou riz rouge complet, riz précuit, riz biologique... On les retrouve avec leur logo dans les Biocoop, les moyennes et les grandes surfaces partout en France.

 

Or, depuis 2014, les aides européennes à la riziculture française ont été réduites, alors que l'Espagne et l'Italie en bénéficient intégralement. De plus, la répartition de la PAC en France au profit des éleveurs s'est faite à leur détriment. Aussi, la baisse des parcelles mises en culture se réduit-elle sensiblement en Camargue, modifiant les paysages et mettant au chômage de petits exploitants. On estime que les surfaces de riziculture sont passées de 20 000 ha à 7 000 ha en 3 ans en Camargue.

 

Si vous passez dans ce secteur pendant vos congés, n'oubliez pas de visiter la Maison du riz en plein cœur de la Camargue et d'acheter votre provision de paquets de riz. Une fois à la maison, en faisant vos achats privilégiez le véritable riz de Camargue, qui est un produit de qualité cultivé dans un terroir loin de toute pollution, ce qui n'est pas le cas des riz étrangers. Quand on sait que la France importe 65% du riz qu'elle consomme, il me semble qu'il est temps de réagir et d'acheter français!

Pour plus d'informations, consulter le site: www.rizdecamargue.com .

Lyliane

 

25/07/2016

Le logement social en France...

Le logement social est un logement construit avec l'aide de l'Etat. Il appartient cependant aux organismes d'HLM (habitations à loyer modéré) qu'ils soient Office Public d'HLM, Sociétés Anonymes ou Coopératives d'HLM. Il est géré par ces organismes. Les loyers dans un logement social sont inférieurs à ceux du secteur privé. Un HLM est en principe attribué aux ménages, dont les ressources n'excèdent pas certains plafonds et dont la composition familiale correspond à des critères définis par la loi.

En effet, depuis le 13/12/2000, la Loi S.R.U. ( Solidarité et Renouvellement Urbain) oblige les municipalités à favoriser la mixité sociale et à faire cohabiter différentes générations en HLM. Ceci notamment, afin d'éviter de créer des villes de riches et des villes de pauvres! L'article 55 de la Loi oblige en effet les communes de plus de 1500 habitants en Ile de France et de 3500 habitants ailleurs à réserver 20% de leurs programmes de construction à du logement social.

La Revue de la Fondation Abbé Pierre précise que, pour l'attribution d'un logement social, la loi oblige le bailleur à présenter 3 dossiers de candidature. L'attribution d'une HLM est faite par une Commission d'Attribution des Logements, mais parfois sa transparence laisse encore à désirer... Certaines familles ou certains jeunes malgré intervention d'une assistante sociale attendent malheureusement quelque fois plus de 2 ans une attribution en HLM.

Il faut savoir qu' en 2014, la France comptait 4 millions d'allocataires de minima sociaux et qu'il reste encore beaucoup de SDF (140 000 personnes environ) et de mal logés. Fin 2015, plus d'1,9 million de demandes de logements sociaux ont été enregistrées dans notre pays. Le parc ancien de logements sociaux est souvent vétuste, tandis que les nouvelles constructions offrent davantage de confort.

Un projet de Loi, qui devrait être voté à l'automne, nommé Egalité et Citoyenneté va rendre encore plus transparentes les modalités d'attribution et obliger les communes récalcitrantes à construire au moins 25% de logements sociaux dans leur ville. Ainsi, l'Etat français me semble bien jouer son rôle de garant de la solidarité et de l'équité dans le domaine du logement.

Lyliane

 

19/07/2016

Des villes en transition...

 

La revue Notre Temps de juillet 2016 présente, sous la plume de Mr J.C. Martineau, le mouvement de la transition énergétique. Il est né en 2006 dans la ville de Totnes en Grande-Bretagne, à l'initiative de Mr Rob Hopkins, un enseignant en permaculture. Le film de Mr Cyril Dion «Demain» nous donne un bel aperçu de ce qu'est la transition.

La transition s'inspire en fait des principes de l'économie sociale et solidaire, d'un mode de production agricole écologique et très souvent elle s'accompagne d'une démocratie participative. L'objectif visé est d'amorcer la transition énergétique et écologique concrètement en mobilisant les citoyens.

Depuis ses débuts, le mouvement des villes en transition rassemble quelques 2000 initiatives dans une quarantaine de pays, dont 150 en France. La petite ville d'Ungersheim en Alsace « est à la pointe de la transition écologique et énergétique» nous dit le journaliste. En effet, ce bourg de 2200 habitants a décidé toute une série de mesures allant dans ce sens.

Le Maire de la commune a, par exemple, donné l'impulse d'emmener les enfants à l'école en calèche tirée par un cheval municipal. Il permet aux habitants du village de proposer des initiatives allant dans le sens du respect de l'environnement au Conseil Municipal. Un éco-hameau a été crée pour 9 familles. Toutes les constructions sont des habitats bioclimatiques (isolation avec de la laine de bois, maisons en paille bardées de mélèze...)

La centrale solaire la plus importante d'Alsace (40 000 m2 de panneaux photovoltaïques) a été implantée sur un ancien terrain des mines de potasse. Elle permet de créer des emplois en attirant des PME et de revendre de l'électricité à EDF. La restauration scolaire propose des menus 100% bio. Une association d'insertion pratique le maraîchage biologique, afin de fournir environ 250 paniers par semaine de légumes de saison.

Enfin, une monnaie locale «le radis» a été crée dans le but de fidéliser les habitants, qui paient leurs emplettes auprès des commerçants locaux. Pour en savoir davantage, consulter le site Internet:www. transitionfrance.fr .

Cet exemple me semble de nature à susciter d'autres expériences en France comme à l'étranger. Il est en effet intéressant que des maires, des élus puissent s'engager dans cette direction, afin de faire vivre à leurs concitoyens une existence plus saine, prenant en compte l'impact écologique de toutes les décisions prises.

Lyliane

 

14/07/2016

Faut-il déclarer la guerre aux espèces invasives?

 

Le journal Le Monde du 6/7/2016 pose cette question sous la plume de Mr Nathaniel Herzberg. Celui-ci écrit dans son article qu'une liste de 37 espèces exotiques envahissantes végétales et animales, qui menacent la biodiversité en Europe, va être rendue publique par la Commission Européenne. D'ici peu, la commercialisation, le transport et l'introduction dans le milieu naturel de ces indésirables ( ibis, ragondin, mangouste, raton laveur, jussies, jacinthe d'eau etc...) seront interdits dans les 27 pays de l'Union. Les espèces déjà présentes devront être traquées partout systématiquement et les voies d'accès (ports, aéroports, conteneurs) surveillées.

Que ce soient des plantes d'ornement, de nouveaux animaux de compagnie, des espèces introduites en Europe pour la chasse ou la pêche, qu'elles aient été importées accidentellement, clandestinement ou pas, certaines parmi celles-ci font courir un danger à nos régions françaises par leur prolifération. Ce phénomène pèse même sur notre économie. La Commission Européenne a chiffré en effet à 12 millions d'euros le coût annuel imposé par les espèces invasives.(allergies, perte de récoltes, déclin de la biodiversité...)

Les pires menaces cependant se situent outre-mer avec les cerfs de Virginie à St Pierre et Miquelon, les cerfs de Java en Nouvelle-Calédonie, les chats, les rats, la liane et la vigne marronne à la Réunion ou le Miconia calvescens, un arbuste qui a envahi la Polynésie française. Sans doute d'autres menaces encore non découvertes ou publiées...

Heureusement, Mme Barbara Pompili, Secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité a annoncé la publication d'ici novembre 2016 d'une stratégie nationale, l'une pour la Métropole, l'autre pour l'outre-mer. Pourvu qu'il en sorte des mesures concrètes!

Il nous reste à espérer qu'à l'avenir toutes les espèces citées plus haut sans oublier frelons asiatiques, moustiques-tigres et autres produits exotiques resteront là où la nature les a fait naître non sans raison. Quant à certains chercheurs et importateurs, souhaitons qu'ils cessent de jouer les apprentis-sorciers avec des introductions venues de loin, des expérimentations ou des manipulations qui apparemment les dépassent et nuisent à la biodiversité...

Lyliane

 

13/07/2016

Voyager par une lecture solidaire...

Le Journal Télérama  nous apprend que depuis 2004, les Editions Rue du Monde  -www.ruedumonde.fr - offrent quelques 150 000 livres aux "enfants oubliés des vacances" en partenariat avec le Secours Populaire Français. 

Cette année et jusqu'au 15 août, c'est l'été des bouquins solidaires! Chaque fois que deux livres sont vendus en librairie, Rue du Monde en offre un 3ème à un enfant ne partant pas en vacances.

Il y a en Papayo Poche notamment des contes et des dossiers pour découvrir un pays et une culture (Laponie, Sénégal, Russie, Mexique, Japon, Brésil,Inde, Syrie...). Cette lecture est accessible à partir de 6 ans environ et chaque ouvrage coûte la modique somme de 7,80 euros. Le catalogue Rue du Monde consultable par Internet comporte de nombreux titres... Une bonne façon de sensibiliser nos enfants et petits enfants à la solidarité!

Lyliane

 

 

02/07/2016

L'épargne solidaire se sent pousser des ailes...

 

Sous ce titre emprunté au journal la Croix du 30 mai 2016, le Président de Finansol et le rédacteur en chef du journal dans leur éditorial font remarquer que les Français ont déposé 1,62 milliard d'euros sur des produits d'épargne solidaire en 2015, soit la plus forte collecte jamais réalisée jusqu'ici. Ce type de placements, dont l'objectif est de financer des entreprises exerçant des activités à forte utilité sociale ou environnementale, montre que des particuliers et des entreprises cherchent à faire fructifier des fonds autrement que par des banques classiques.

D'une part, les associations et entreprises solidaires ont reçu 5,32 millions de dons (partage des intérêts). Les plateformes de finance participative contribuent à dynamiser l'offre. Elles permettent aux donateurs, prêteurs ou épargnants de choisir l'entreprise qu'ils entendent soutenir. Tout cela a déjà permis de créer 31 000 emplois, de reloger 4 500 personnes, de faire alimenter 50 000 foyers en électricité renouvelable et de soutenir quelques 80 acteurs du développement économique. Malgré cette dynamique encourageante, la finance solidaire ne pèse toutefois que 0,19% du patrimoine financier des Français.

En janvier dernier, le Président de la République a annoncé la création d'un livret de développement durable solidaire (LDDS); cf la Loi Sapin (article 29) en discussion à l'Assemblée Nationale. La fondation Abbé Pierre de son côté et le Réseau Cocagne ont crée des sociétés d'investissement. Les Grandes Banques (La Banque Postale, La Société Générale ) ont lancé de nouveaux produits d'épargne solidaire...

Depuis longtemps des organismes comme La Nef et Terre de Liens aidaient à rapprocher des porteurs de projets et des particuliers soucieux de soutenir des projets éthiques. Alors réjouissons nous de ces avancées et engageons nous dans l'épargne solidaire, afin de créer d'autres liens entre les humains que de simples liens de rentabilité financière.

Lyliane

 

28/06/2016

Pétition de Avaaz au Président Obama...


Le président américain Obama pourrait créer la plus grande réserve marine du monde en un trait de plume, mais nous devons d'abord couvrir les voix des lobbies de la pêche! Cliquez ci-dessous pour signer cette pétition en un clic et protéger le sanctuaire sacré de Papahānaumokuākea: 

SIGNEZ MAINTENANT

 

Chères amies, chers amis, 

Barack Obama pourrait créer 
la plus grande réserve marine du monde (!) en quelques semaines, d’un simple trait de plume. 

Mais le puissant lobby de la pêche à Hawaï est coriace et fait tout pour empêcher le projet d'aboutir. 
Si nos voix ne s'élèvent pas en nombre pour défendre les dauphins, les requins, les tortues et le reste de la faune et flore qui dépendent des eaux hawaïennes, tout pourrait être perdu

Des experts nous disent que le président Obama attend que la communauté internationale se positionne, car il a conscience que la protection des océans est un chantier mondial. Un échec menacerait non seulement ces merveilleuses créatures marines, mais enverrait le pire des signaux pour la protection de la biodiversité dans son ensemble, voire pour notre survie. 
Signez la pétition ci-dessous en un clic pour lui montrer que nous sommes tous avec lui. Quand nous serons assez nombreux à avoir signé, nous remettrons la pétition directement à la Maison Blanche ainsi qu’aux chefs de file de ce projet à Hawaï qui ont besoin de notre soutien. 

https://avaaz.org/fr/papahanaumokuakea_loc/?bgcAWcb&signup=1&cl=10296608969&v=78493

Au Président Barack Obama, au gouverneur de Hawai svp.