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12/02/2020

Protéger les océans, c'est aussi protéger le climat!

Dans "La Bannière", petit encart de Greenpeace, sont soulignés les efforts nécessaires pour surmonter la crise du climat. En effet, ces efforts nous incombent, tout comme aux Etats et aux entreprises. Greenpeace considère que les énergies renouvelables devraient progresser de 50% dans le monde d'ici à 2024. Or, les gouvernements des pays européens, des Etats-Unis, de la Chine... ne semblent pas jusqu'ici à la hauteur des enjeux...

Par exemple, cite Greenpeace, on connaît mieux la lune que les océans: moins de 5% des fonds marins de la planète ont été étudiés à ce jour. Aussi, l'ONG se réjouit du nouveau partenariat établi avec le CNRS pour mener une expédition scientifique de 15 jours au large de la Guyane, afin d'explorer un écosystème unique qui, comme l'ensemble des océans, doit être protégé. Des dangers guettent, en effet, entre le récif de l'Amazone menacé de forages pétroliers.

Le bateau de Greenpeace l'Esperanza a accueilli un laboratoire pour le traitement immédiat des échantillons qui seront remontés par les plongeurs. Ces données communiquées aux Etats membres de l'ONU viseront à faire pression sur eux en vue de la création de réserves marines, pour préserver la biodiversité.

Malheureusement, les lobbies pèsent un peu partout, dénonce Greenpeace, pour s'assurer que les profits des entreprises ne soient pas remis en cause... Ainsi, pour les océans, comme pour les forêts, nous devons demander des actes concrets, car notre planète est en danger!

Lyliane

28/06/2016

Les océans, cœur de notre planète...

 

La réalité est là: 71% de la surface de la terre est recouverte par des océans et 2,6 milliards d'êtres humains dépendent d'eux pour leurs besoins en protéines. Le magazine de la MGEN «Valeurs mutualistes» nous signale que les océans regorgent de ressources indispensables à la vie. Aussi, leur préservation constitue une priorité.

Toutefois, le réchauffement climatique et certaines pratiques humaines entraînent un dérèglement des océans qui pourrait coûter cher à la planète et à l'humanité: réchauffement des eaux, déchets, acidification...

De plus, les grands fonds des océans recèlent une vie insoupçonnée, source de convoitise. Des négociations sont en cours sous l'égide de l'ONU, pour essayer de poser un cadre juridique sur la haute-mer, qui n'appartient à personne, nous dit Mme C. Chabaud, déléguée à la mer et au littoral. Pour toutes ces raisons, une gestion maîtrisée des océans est nécessaire sous peine de dérèglements majeurs.

Lors de la COP 21 à Paris, l'océan a bien failli passer à la trappe. S'il a fini par être mentionné dans le Préambule de l'accord de Paris signé par 175 pays, nous dit Mme F. Gaill, directrice de recherche au CNRS, c'est grâce au travail obstiné du Comité Scientifique de la Plateforme océan et climat. www.ocean-climate.org.

Allons nous réussir à concilier la préservation des océans et les activités maritimes? Le bétonnage des côtes étant irréversible limitons et régulons les pollutions qui y sont déversées, afin que nos océans restent le cœur de notre planète!

Lyliane

 

12/11/2015

Soutenir la transition énergétique...

 

D'après les revues Problèmes Economiques et Alternatives Internationales, après deux décennies de négociations, il devient urgent de trouver un accord mondial contraignant, susceptible d'infléchir de façon significative les niveaux d'émission de gaz à effet de serre (G.E.S.). Il faudrait néanmoins veiller à ce que la solution juridique qui sera adoptée à la COP 21 incite les négociateurs à plus d'efforts sans toutefois les décourager.

 

Selon les experts, les villes et l'innovation seront appelées dorénavant à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le changement climatique. Depuis 2008, la moitié de la population mondiale en effet est urbaine. Et en France, la population des villes domine à 75%. Une autre ville est sans doute possible, qu'il va falloir construire ensemble. Et là tout reste à créer!

 

Les réformes devront faire l'objet d'arbitrages et il est bien certain qu'elles occasionneront des coûts. Pour le moment, l'Union Européenne est la seule zone au monde à avoir réussi à diminuer ses émissions de G.E.S depuis 1990. Rappelons que la part européenne de G.E.S est de 11%. En 2050, la France devrait encore avoir réduit des ¾ ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990... Quant aux Etats Unis, c'est le pays qui émet actuellement le plus de CO2 par habitant!

 

Les atteintes à la santé provoquées par la pollution atmosphérique locales sont pratiquement partout importantes. On estime qu'en Chine par exemple la pollution a entraîné 1,20 millions de décès prématurés en 2010. Chez eux, l'emploi des combustibles fossiles, notamment du charbon, est la principale source de pollution aux particules fines (smog, fumées). En Inde ce sont 600 000 décès prématurés qui sont imputables à la pollution... Sans oublier les innombrables zones qui pourraient être submergées par la montée des eaux et les réfugiés climatiques à accueillir!

 

Selon le G.I.E.C. hébergé à Genève et comprenant 195 membres (groupes d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat), pour respecter l'objectif des 2°C - limite de l'augmentation moyenne de la température mondiale pour limiter les conséquences climatiques selon la Conférence de Copenhague de 2009 – il faudrait que les émissions liées à la combustion des énergies fossiles ne dépassent pas 1,3 tonnes de CO2 par habitant en 2050 et soient quasi nulles en 2070.

 

Face à toutes ces données, il faudrait donc que les gouvernants de tous les pays du monde décident de laisser dans le sous sol 80% des réserves de combustibles fossiles dont nous disposons(gaz de schiste compris).

Il conviendrait également de sauvegarder nos forêts tropicales (Papouasie, Amazonie...), de prêter davantage attention à nos mers et océans, en train de s'acidifier malheureusement - www.iddri.org -, de développer une agriculture verte sans pesticides ni OGM et de pousser les énergies renouvelables comme le font déjà l'Allemagne et le Danemark (parc d'éoliennes, solaire...). Depuis 1972 cependant le rapport du Club de Rome avait déjà insufflé l'idée d'endiguer la course à une croissance effrénée...

 

Quant aux simples citoyens que nous sommes, il s'agit de participer intérieurement et extérieurement à d'autres modèles de consommation (vente directe, AMAP), d'habitat (écoquartiers), de chauffage, de métiers même, tout en veillant à ce que nos élus suivent bien le mandat que nous leur donnons. Cessons de nous replier sur des privilèges passés et investissons nous pour que nos descendants puissent vivre sur une terre nourricière et habitable, qu'ils bénéficient d'une belle nature où forêts et mers seront des lieux vivants avec une faune et une flore régénérés.

Lyliane

 

08/08/2015

Endiguer la mort des coraux dans nos mers et océans...

 

«Jamais la concentration de gaz carbonique dans l'air n'a été aussi élevée depuis 800 000 ans», annonce Vincent Rémy dans le dernier numéro de Télérama. Le PH des eaux de mer de surface en même temps est passé de 8,2 à 8,1, ce qui signifie que les océans sont 30% plus acides qu'en 1800.

En 30 ans, la moitié des récifs coralliens sont morts et avec eux des centaines de milliers d'espèces qu'ils hébergeaient. Quelles sont les conséquences pour l'être humain à plus ou moins long terme de cette évolution?

 L'océanographe J.P. Gattuso explique que le corail est une sorte de tube digestif qui se construit un exosquelette en carbonate de calcium. Il resterait tout blanc s'il n'abritait pas dans ses tissus des zooxanthelles, des algues qui produisent par photosynthèse de l'oxygène et relâchent des nutriments ainsi que du carbone organique. Or, actuellement, on constate que les coraux expulsent ces algues...

 Certains scientifiques pensent que le réchauffement de la température des océans aurait été trop rapide, empêchant les coraux de s'adapter. D'autres invoquent l'acidité des eaux de mer réduisant peu à peu le nombre d'ions carbonates disponibles et provoquant l'effondrement des récifs. D'autres enfin imaginent qu'en réduisant les facteurs de stress pour les coraux (surpêche,pollution, tourisme de masse), ils pourraient mieux résister. Une extension des parcs marins a même été envisagée.

Il a aussi été projeté d'implanter dans les zones menacées des variétés de coraux capables de supporter une élévation de l'acidité de l'eau de mer...

 Tous les scientifiques s'accordent néanmoins sur un point d'importance: s'entendre pour diminuer les émissions de CO2 serait la meilleure option au plan mondial! Aussi, notre pression sur nos élus et notre gouvernement ne doit pas se relâcher jusqu'à la COP 21 de Paris en décembre 2015, afin de donner à cette recommandation les meilleures chances d'être adoptées En sauvant les coraux, qui sait si nous n'allons pas sauver notre peau et celle de nos descendants? demande le journaliste de Télérama. Ne cédons pas à la peur mais à l'espérance !

Lyliane

16/07/2015

Préserver nos océans: pétition!

Chères amies, chers amis,

Depuis des années, elles empoisonnent les rivières, détruisent les forêts, délogent des villages entiers...
Aujourd’hui, les multinationales se bousculent pour exhumer de précieux métaux des fonds marins.

24 personnes 
peuvent empêcher ce pillage de l’écosystème le plus fragile de notre planète, et elles se réunissent cette semaine! L'Autorité internationale des fonds marins attire en temps normal bien peu d’attention, de même que ces mines océaniques situées à des kilomètres des côtes; mais notre mouvement peut changer cela.

Quelques pays ont déjà adopté des interdictions totales ou partielles, et 
des scientifiques de renom viennent d’appeler à un gel des contrats d’exploitation minière des fonds marins. Amplifions leur message par une mobilisation forte d’un million de signatures, publions des encarts publicitaires dans les journaux, remettons cette pétition entre les mains de chaque délégué, puis rendons publics leurs noms et leurs réponses. Ajoutez votre voix et parlez-en autour de vous: 

https://secure.avaaz.org/fr/deep_sea_mining_loc_dn/?bgcAWcb&v=62030

Les grandes compagnies minières affirment qu’elles peuvent exploiter les fonds océaniques sans danger, mais la Namibie, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont récemment bloqué leurs projets miniers de haute mer. Les scientifiques rappellent que de nouvelles espèces peuplant les grands fonds sont découvertes chaque jour, et que le sol marin peut prendre des décennies avant de se remettre des perturbations causées par ces exploitations, comme les nuages de sédiments qu’elles rejettent.

L’Autorité internationale des fonds marins a déjà accordé plusieurs licences exploratoires sur 1,2 million de kilomètres carrés de fonds océaniques. 
Cet organisme est pratiquement inconnu, et les 24 personnes de son Comité légal et technique conduisent l’analyse minutieuse des demandes et des garanties environnementales avec le minimum de transparence. Nous avons aujourd’hui l’opportunité unique de mettre ces 24 membres sous les projecteurs avec une demande: le gel de toute exploitation minière, jusqu’à ce que des études scientifiques indépendantes prouvent qu’elles sont sans danger, et que l’Autorité s’ouvre aux inquiétudes des scientifiques et des citoyens.

Bien souvent, nous ne prenons conscience de la valeur de nos plus précieux écosystèmes qu’une fois leur destruction amorcée; mais cette fois, 
nous avons la chance de pouvoir agir avant que cette nouvelle menace ne balaie nos océans. Rejoignez cet appel pour un gel des exploitations minières des fonds marins, atteignons le million de signatures et remettons-les à tous les délégués avant que leur réunion ne s’achève. 

https://secure.avaaz.org/fr/deep_sea_mining_loc_dn/?bgcAWcb&v=62030

Ensemble, nous nous sommes élevés pour protéger les écosystèmes les plus incroyables de la planète, des majestueux arbres de l’Amazonie aux splendides espèces de la Grande Barrière de Corail. Aujourd’hui, nous sommes sur le point de connaître une nouvelle ruée vers l’or qui pourrait dévaster un des derniers endroit préservé du monde!

12/11/2014

Finie la pollution des océans?

INFO DE SPARNEWS

 

COMMENT DÉLIVRER NOS OCEANS DE LEURS DÉCHETS PLASTIQUES ?

 

Parmi les « acteurs du changement » répertoriés par Christopher F. Schuetze de Sparknews, un jeune néerlandais de 19 ans nommé Boyan Slat, se distingue tout particulièrement. En effet, dès l’âge de 16 ans, ce jeune homme a été frappé par des quantités alarmantes de morceaux de plastique flottant dans la Mer Égée, au cours de ses vacances en Grèce. A son retour à Delft, où il réside,  il décide de se mobiliser à ce sujet avec un camarade de lycée. Ils commencent à mener des expériences pour mesurer la pollution plastique en Mer du Nord.

 

Repéré par un organisateur de conférences dans son pays, Boyan Slat présente publiquement un projet de nettoyage passif utilisant le mouvement naturel des courants et du vent, afin de piéger les déchets flottants.

 

L’attention des médias est, par chance, attirée par ce projet émanant d’un tout jeune homme. Grâce à l’obstination et à l’esprit d’entreprise de Boyan Slat, peu à peu une centaine de spécialistes se rassemblent autour de lui. Il faut dire que le jeune néerlandais ne mesure pas ses efforts ! Il va jusqu’à envoyer en effet quelques 13 000 courriels à des experts du monde entier. Puis il crée un organisme à but non lucratif « the ocean cleanup » employant une dizaine de personnes à plein temps pour développer son projet. Celui-ci devient une barrière flottante en forme de V qui descend à 3m sous la surface de l’eau. Le plastique piégé est conduit vers une plate forme d’extraction fonctionnant à l’énergie solaire. Il prend soin de faire intercepter le plastique avant qu’il ne se décompose. L’objectif affiché par "the ocean cleanup" est d’installer ce dispositif sur100 Km dans le Pacifique entre la Californie et Hawaï d’ici 2020.

Petit à petit ce projet commence à se répandre. Une campagne de financement participatif a déjà collecté 2 millions de dollars. Néanmoins, certains spécialistes restent sceptiques.  Une étude de faisabilité de 530 pages décrit pas à pas les solutions envisagées et paraît crédible. Le plastique récupéré par exemple pourrait être recyclé . Un appel est lancé pour recueillir des dons et trouver des aides concrètes comme des heures de travail bénévole au sein de cet organisme.

 

Les paris sont ouverts : arriverons nous un jour prochain à nettoyer les mers et les océans de leurs déchets grâce à un processus simple imaginé par un jeune homme ? Il est, quoi qu’il en soit, exaltant de constater que la jeune génération prend en mains les questions posées à notre monde et que la motivation et l’intuition sont capables parfois de suppléer à l’inexpérience …

 

Lyliane (12/11/2014)